Vous êtes sur la page 1sur 3

ES PHYSIQUE

Le Soleil est une étoile naine jaune qui se compose de 74 % d’hydrogène, de 24 % d’hélium et
d’une fraction d’éléments plus lourds. Le Soleil est de type spectral G2–V. « G2 » signifie qu’il
est plus chaud (5 770 kelvins en surface environ) et plus brillant que la moyenne , avec
une couleur jaune tirant sur le blanc.
Il existe dans notre galaxie plus de 100 millions d’étoiles de type spectral identique, ce qui fait
du Soleil une étoile assez ordinaire, bien qu’il soit en fait plus brillant que 85 % des étoiles de la
Galaxie, qui sont en majorité des naines rouges.

Le concept physique principal pour calculer cette température est ce que les physiciens appellent
le rayonnement des corps noirs. Le nom « corps noir » a été introduit par le physicien Gustav
Kirchhoff en 1860 et est à l’origine de nombreuses découvertes du début du 20ième siècle.

Cet objet entièrement théorique est défini comme suit : Un corps noir est un objet idéal qui
absorbe TOUS les rayonnements électromagnétiques (lumière comprise), sans aucune réflexion ou
transmission de ce rayonnement, c’est pour ,cette raison qu’un tel objet, s’il est à la même
température que son environnement, paraît totalement noir. Dans ce cas, le seul rayonnement
dégagé par un corps noir est un rayonnement électromagnétique d’origine thermique qui ne
dépend que de sa température et de rien d’autre. Oui, il faut préciser que tous les objets ayant une
température au-dessus du zéro absolu rayonnent, c’est à dire qu’ils émettent un rayonnement
thermique. Par exemple le corps humain à 37°C émet un rayonnement infrarouge invisible à l’œil nu
mais visible avec un détecteur infrarouge (les militaires s’en servent particulièrement pour la vision
nocturne).

Sur la partie visible du Soleil, les gaz qui le compose atteignent une température que l’on cherche à
déterminer. Imagine un soudeur qui chauffe une barre de fer. Le fer sera tout d’abord rouge puis
deviendra orange puis jaune puis, et l’expression le confirme, "chauffé à blanc". La couleur de la
barre change lorsque la température s’accroit. De la même façon, on a pu déterminer pour le Soleil
(et les étoiles en général) une correspondance entre la couleur et la température. Pour le Soleil, qui
est jaune cela correspond à 5800 K soit environ 5500 de nos degrés C
- Rouge : 2400 K
- Orange : 3700 K
- Jaune : 5800 K
- Blanc : 8800 K
- Blanc-Bleutée : plus de 10000 K
Bonnes observations Patrick et à une prochaine fois sous les étoiles de toutes les couleurs et toutes

les températures.

C’est aussi intéressant de savoir que chaque couleur du spectre peut permettre
de savoir de quoi est composé le corps. Le vert indique une présence de fer, le rouge de l’hydrogène,
les ultra-violets de l’hélium… la couleur dépend de la nature chimique de l’objet et est utilisée en
spectroscopie pour analyser la composition des échantillons de matériaux mais aussi des étoiles .Un
rayonnement électromagnétique est composé de plusieurs ondes de différentes fréquences, chaque
fréquence correspond à une couleur pour la partie visible des rayonnements. Etudier un
rayonnement, c’est donc mesurer l’intensité de chaque fréquence qui compose le rayonnement, on
parle alors de l’analyse du spectre du rayonnement. La couleur verte est la plus intense, mais le
mélange de toute les couleurs ensemble fait que nous percevons une lumière blanche.
Chromosphère On l'appelle aussi la basse couche de l'atmosphère et il s'agit d'une fine
couche de gaz rose que l'on ne peut apercevoir que lors d'une éclipse solaire ou à l'aide d'un
coronographe. Là-dedans, la température se rafraîchit nettement puisqu'on y enregistre des
données entre 4000 et 10.000 degrés Celsius.

La photosphère C'est la première couche atmosphérique du Soleil, autrement dit sa surface,


celle que l'on peut voir à l'œil nu et qui dégage 99 % de la lumière solaire. On l'appelle aussi la
zone de convection. Cette couche de gaz est épaisse d'environ 300 kilomètres et on y mesure
des températures de l'ordre de 5.800K soit environ 5.500 degrés Celsius. On peut parfois
observer des taches solaires dans la photosphère, correspondant à des zones d'intense activité
magnétique : elles sont plus froides que la photosphère : environ 3.500 degrés.

Le noyau Dans le centre énergétique du soleil, vous vous doutez bien que la température est
une vraie fournaise. Vous ne croyez pas si bien dire : 15 millions de degrés Celsius. C'est une
chaleur suffisante pour générer des réactions nucléaires qui permettent d'entretenir une telle
température.

Pourquoi de tels écarts de température ? Nous entrons là dans l'un des plus grands mystères
de la physique solaire : pourquoi la couche atmosphérique la plus éloignée du noyau est-elle
aussi la plus chaude ? Pour trouver une réponse à cette question, des scientifiques
du Lockheed Martin Solar and Astrophysics Laboratory (LMSA) en Californie ont décidé de
compiler les données de deux satellites solaires. Le premier satellite est japonais : il s'appelle
Hinode et il est placé en orbite depuis 2006. Le second, SDO, a été lancé par la NASA en 2010.
En suivant l'activité solaire grâce à des images de haute résolution (un peu comme celles du
télescope Inouye ), les chercheurs se sont aperçus que les spicules pourraient être à l'origine
de la chaleur de la couronne solaire. Les spicules sont des tubes qui se forment à la surface du
Soleil, au niveau de la photosphère, grâce à l'intense champ magnétique qui y règne. À
l'intérieur de ces tubes circule du plasma à très haute température.

Pour mesurer la température du Soleil, on peut mesurer la raie verte maximale à une longueur
d'onde Lmax=0,50 mm en mesurant depuis la Terre le spectre du Soleil. On obtient alors T = 5800K
avec la loi de Wien (Wilhelm Wien postula en 1896 que lorsqu’on chauffe un corps, la longueur
d’onde (correspondant à une couleur) de plus forte intensité dans le spectre (le vert pour le soleil) se
décale vers le bleu, c’est ce qu’on appelle la loi de Wien :
Il est également possible de déterminer à quelle longueur d'onde le Soleil émet le maximum
d'énergie en faisant un spectre de la lumière solaire grâce à un réseau de diffraction ou à un prisme.
La réponse est voisine de 0,5 microns, ce qui lui donne une température de 5 700 Kelvins environ . 2

Cette loi fut mise en défaut un peu plus tard par des mesures faites à Berlin avec des rayonnements
de basses fréquences, toute la théorie s’écroulait. Planck persévère et quelques mois plus tard, il
introduit une nouvelle constante, h, appelée constante de Planck permettant de « quantifier » la
matière en laissant de côté l’approche classique continue à laquelle il était pourtant très attaché.
Planck a fait l’hypothèse que l’énergie devait être quantifiée pour expliquer le rayonnement du corps
noir dans tous les cas, et cette hypothèse a tout simplement donnée naissance à la théorie des
quanta de Planck en 1900 qui enfantera toute la physique quantique !

Vous aimerez peut-être aussi