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Transfert d’énergie sans contact

Exercice 1 – Réseau à 2 mailles


Déterminer, pour le circuit ci-dessous, l’intensité qui traverse la résistance R2 et la tension u aux bornes
de la résistance R3 en faisant des associations de résistances et en appliquant le diviseur de tension.

Application numérique pour E = 6 V, R1 = 100 Ω, R2 = R3 = R4 = 50 Ω

Exercice 2 – Calculs d’impédances


Déterminer l’impédance complexe des montages ci-dessous

Exercice 3 – Diviseur de tension


a) Déterminer uc en fonction de e b) Déterminer u en fonction de e
Exercice 4 – Adaptation d’impédance
On considère le circuit de la figure 1. On se place en régime harmonique. Exprimer la puissance dissipée
dans la résistance de charge Rch et montrer qu’elle est maximale lorsque les impédances de la source
et de la charge sont complexes conjuguées (Xs=-Xch et Rs=Rch). Quel est alors la valeur du rendement ?

Figure 1. Source de puissance (gauche) et Charge (droite)

Exercice 5 – Etude d’un couplage inductif non-résonnant (d’après PSI Physique-chimie 2020)
On considère un transfert inductif de puissance entre deux bobines comme celles représentées
sur la figure 1. Les bobines sont « plates » et alignées, et sont séparées d’une distance d. Les
inductances propres sont notées L1 et L2. Elles ont des rayons respectifs a et b, et comportent des
nombres de spires respectivement égaux à N1 et N2.

Figure 1. Transfert inductif entre deux bobines plates

1. La bobine 1 (émettrice) est alimentée par un générateur (non représenté sur la figure 1) et
parcourue par un courant 𝑖𝑖(𝑡𝑡) = 𝐼𝐼0 cos (𝜔𝜔𝜔𝜔). On rappelle l’expression de l’induction
magnétique créée par la bobine 1 en un point M(z) de l’axe Oz :

𝜇𝜇0 𝑁𝑁1 𝑖𝑖(𝑡𝑡)𝑎𝑎2


�⃗ =
𝐵𝐵 𝑢𝑢
����⃗
2(𝑧𝑧 2 + 𝑎𝑎2 )3/2 𝑍𝑍
En supposant que l’induction magnétique au niveau de la bobine 2 (réceptrice) est uniforme et
égale à la valeur ci-dessus, exprimer flux φ(t) capté par la bobine 2 et la mutuelle inductance M en
fonction des facteurs géométriques et des nombres de spires.

2. En déduire la force électromotrice induite e(t).


3. On se propose de faire une modélisation du couplage magnétique entre les deux bobines, par
circuit équivalent. Le couplage est quantifié par l’inductance mutuelle M (figure 2). Les
résistances électriques des deux bobines sont notées R1 et R2 respectivement. La bobine 1 est
alimentée par un générateur délivrant une tension E(t).

Figure 2. Circuits couplés par inductance mutuelle

En appliquant la loi des mailles dans chacun des deux circuits, établir le système d’équations couplées
vérifiées par les intensités i1(t) et i2(t).

4. Montrer que ce système d’équations conduit au bilan de puissance :

𝑑𝑑𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚
𝐸𝐸𝑖𝑖1 = 𝑅𝑅1 𝑖𝑖12 + 𝑅𝑅2 𝑖𝑖22 +
𝑑𝑑𝑑𝑑
avec 𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 une quantité à exprimer en fonction de L1, L2, M, i1, i2. Interpréter ce bilan.

𝑖𝑖
5. On pose la variable adimensionnée 𝑥𝑥 = 𝑖𝑖1 . Mettre 𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 sous la forme :
2

1 2
𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = 𝑖𝑖 𝑃𝑃(𝑥𝑥)
2 2
où P(x) est un polynôme d’ordre 2 que l’on explicitera.

6. Sachant que 𝑊𝑊𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 est une quantité positive, montrer que l’inductance mutuelle vérifie une
inégalité de la forme 𝑀𝑀 ≤ 𝑀𝑀𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 . Exprimer son majorant 𝑀𝑀𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 en fonction de L1 et L2.
Exercice 6 – Etude d’un couplage inductif résonnant avec compensation série-série
On considère le circuit de la figure 1 représentatif d’une compensation série-série (régime
harmonique).

Figure 1. Couplage résonant avec compensation série-série

1. Montrer que le rendement à la résonance est donné par :


RL
η=
(R + R )
(R L + R 2 )(1 + R1 2 2 2L )
M ω0

2. On introduit le facteur de mérite 𝑇𝑇𝑄𝑄 = 𝑘𝑘 �𝑄𝑄1 𝑄𝑄2 où Q1 et Q2 sont les facteurs de qualité au
𝐿𝐿1 𝜔𝜔0 𝐿𝐿2 𝜔𝜔0
primaire et au secondaire respectivement : 𝑄𝑄1 = 𝑅𝑅1
; 𝑄𝑄2 = 𝑅𝑅2

𝑅𝑅 𝑇𝑇 2
𝑄𝑄 𝐿𝐿
On pose 𝐿𝐿 = 𝑅𝑅𝐿𝐿 . Montrer que 𝜂𝜂 = 1+𝐿𝐿+𝑇𝑇 2
2 𝑄𝑄 1+𝐿𝐿

3. Déduire de 2., que le rendement optimal est :


2

𝑇𝑇𝑄𝑄
𝜂𝜂𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚𝑚 = ⎛ ⎞
1+ �1 + 𝑇𝑇𝑄𝑄2
⎝ ⎠

Exercice 7 – Etude d’un couplage inductif résonnant avec compensation série-parallèle

1. Ecrire les deux équations de maille relatives à l’émetteur et au récepteur permettant de lier
les grandeurs électriques complexes V1, I1, I2 en fonction des éléments du circuit.
2. On suppose R1 =R2 =0. Exprimer l’impédance d’entrée complexe Ze définie par V1/I1 en fonction
des éléments de circuit et de la pulsation ω0.
3. On choisit C2 telle que L2 C2 ω20 = 1. Quelle est l’expression de la partie imaginaire Zimag de Ze ?

4. Déterminer C1 de façon à annuler Zimag.

Exercice 8 Etude d’un couplage inductif résonnant avec compensation parallèle-parallèle


On souhaite dimensionner le système de transfert inductif résonant de la figure 1 avec une
compensation parallèle-parallèle. On se place en régime harmonique à la pulsation ω0.

Figure 1
1. Ecrire deux équations de mailles relatives à l’émetteur et au récepteur permettant de lier les
grandeurs électriques complexes et les éléments du circuit. Il existe plusieurs écritures
possibles.

2. On choisit C2 telle que L2 C2 ω20 = 1. Exprimer l’impédance d’entrée complexe Ze définie par
V1/Is en fonction des éléments de circuit et de la pulsation ω0.

3. On suppose R1 =R2 =0. Quelle est l’expression de la partie imaginaire Zimag de Ze ?

4. Déterminer C1 de façon à annuler Zimag. Quelle est la raison de ce choix ? On exprimera C1 en


fonction des autres éléments du circuit et de ω0.

5. On suppose R1 ≠ 0 et R 2 ≠ 0. Quelle est l’expression du rendement en fonction des éléments


du circuit ?

Exercice 9 – Etude d’une compensation parallèle-parallèle


On considère le circuit équivalent de la figure 1 représentatif d’un transfert magnétique
résonnant. Les capacités C et les inductances L sont les mêmes dans les circuits primaire et secondaire.
𝑀𝑀
Le coefficient de couplage k est donné par 𝑘𝑘 = .
𝐿𝐿
Figure 3. Circuit équivalent ramené au primaire

On donne les valeurs numériques des composants : R = 10 Ω, L=0,86 mH, C= 30 nF.

1. Montrer que la fonction de transfert complexe en « sortie ouverte » est donnée par :

𝑉𝑉2 𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗
𝐻𝐻(𝜔𝜔) = =
𝑉𝑉1 𝑅𝑅 + 𝑗𝑗𝑗𝑗(𝐿𝐿 + 𝑅𝑅 𝐶𝐶) − 2𝜔𝜔 2 𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅𝑅 + 𝑗𝑗𝜔𝜔 3 𝐶𝐶𝐿𝐿2 (𝑘𝑘 2 − 1)
2

où ω est la pulsation et où V1 et V2 représentent les tensions complexes en entrée et en sortie


respectivement.

2. Donner le schéma équivalent du circuit en basse fréquence et en déduire la valeur


asymptotique (lorsque la fréquence tend vers zéro) de V2.
3. Dans l’objectif de représenter le diagramme de Bode de ce système, montrant l’évolution du
gain en décibels GdB (GdB = 20log|H| ) en fonction de la fréquence, déterminer les pentes des
asymptotes déduites de l’expression de H aux basses fréquences et hautes fréquences.
4. On se place dans l’hypothèse k<<1 et R << Lω. Montrer que la fonction de transfert est
approchée par :

𝑘𝑘
𝐻𝐻(𝜔𝜔) =
1 + 𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗𝑗 − 𝜔𝜔 2 𝐿𝐿𝐿𝐿

5. Mettre la fonction simplifiée sous la forme canonique suivante :


𝐻𝐻0
𝐻𝐻(𝜔𝜔) =
𝑗𝑗 𝜔𝜔 𝜔𝜔
1 + 𝑄𝑄 �𝜔𝜔 � − (𝜔𝜔 )2
0 0

et identifier les paramètres 𝐻𝐻0 , 𝑄𝑄 𝑒𝑒𝑒𝑒 𝜔𝜔0 en fonction de k, R, L et C.

6. Déterminer l’expression de la fréquence de résonance du système f0 en fonction des


paramètres du circuit puis la calculer numériquement.

7. La fréquence de résonance dépend-elle de k ? Commenter.

8. On considère que les bobines sont constituées d’un fil de cuivre de longueur totale l et de
rayon a=3 mm, enroulé selon un rayon de 30 cm et de hauteur 20 cm. On note σ la conductivité
électrique du cuivre. La fréquence de résonance vaut 9,9 MHz. On considère que la résistance
ohmique des bobines est donnée par l’expression :
𝑙𝑙 𝜇𝜇0 𝜔𝜔

𝑅𝑅0 =
4𝜋𝜋𝜋𝜋 2𝜎𝜎
Estimer numériquement la longueur totale l du fil de cuivre, puis sa résistance linéique à la
résonance.

9. Quel est l’effet responsable de la dépendance de la résistance en fonction de la fréquence ?


Proposer une modélisation simple permettant de retrouver aux facteurs numériques près
l’expression de R0.

Exercice 10 – Prédimensionnement d’un coupleur inductif


On considère le système de couplage résonnant de la figure 1 en régime harmonique. On
suppose R1=R2=0. On souhaite transférer une puissance PS au niveau de la charge Rs.

Figure 1 Couplage inductif (série – série)

1. Quelle est à la résonance, la valeur du courant I2 devant circuler dans le récepteur pour
transmettre la puissance désirée Ps ?
2. Exprimer alors la mutuelle M en fonction de Rs, Ps et de la tension d’alimentation de
l’émetteur Ve.
3. On note Mu la mutuelle inductance entre une spire (émetteur) et une spire (récepteur).
On a alors M = N1 N2 Mu.
En supposant que la densité de courant J est la même dans la bobine de l’émetteur et dans
la bobine du récepteur, donner les expressions des nombres de spires N1 et N2 en fonction
des quantités connues (Ve, PS, Rs, Mu, ω) et S1, S2, les sections des deux bobinages
(émetteur et récepteur). On considèrera que la somme des surfaces de sections des spires
correspond à la surface de la section de la bobine (coefficient de foisonnement égal à 1.)
4. Déduire l’expression de la puissance transmissible maximale PS en fonction de J, S1, S2, Mu,
ω.

Exercice 11 – Calcul de champ électrostatique


Résoudre : Δu = 0 ; 0 ≤ x, y ≤ 1

avec les conditions aux limites u(x, 1) = 45x(1 − x), u(x, 0) = 0 = u(0, y) = u(1, y)

On prendra un pas contant h = 1/3 conduisant au maillage ci-dessous.


Exercice 12 – Calcul de champ électrostatique
On souhaite déterminer la distribution d’équipotentielles dans un domaine carré de côté unité par une
méthode de différences finies. On cherche u solution du problème aux limites :

−∆u(x, y) = f(x, y) dans ]0,1[ X ]0,1[ avec la condition aux limites u = 0 sur le bord.

La fonction f est définie par : f(x, y) = −2π2cos(2πx) sin2(πy) − 2π2 sin2(πx) cos(2πy)

Résoudre avec un pas constant en x et y égal à h = 1/2, puis h = 1/3.

Comparer avec la solution numérique avec la solution exacte donnée par u(x, y) = sin2 (πx) sin2(πy).

Exercice 13 – Calcul de champ électrostatique


On souhaite déterminer la distribution d’équipotentielles dans un domaine carré de côté unité par une
méthode de différences finies. On cherche u solution du problème aux limites :

−∆u(x, y) = f(x, y) dans ]0,1[ X ]0,1[ avec la condition aux limites u = 0 sur le bord.

La fonction f est définie par : f(x, y) = −2y(y − 1) − 2x(x − 1)

Résoudre avec un pas constant en x et y égal à h = 1/2, puis h = 1/3.

Comparer avec la solution numérique avec la solution exacte donnée par u(x, y) = x(x-1)y(y-1)

Exercice 14 – Calcul de champ magnétostatique


On considère un conducteur de section Ω rectangulaire (4L x 8L) infini dans la direction
Oz et parcouru par un courant (dirigé selon Oz) de densité j0 constante. Sur le contour extérieur
Γ l’induction normale est nulle.
Figure 1 Figure 2

Le problème aux limites à résoudre pour l’unique composante non nulle du potentiel vecteur
est donné par :
− ∆a ( x , y) = µ 0 j0 dans Ω
aΓ =0
1. Montrer qu’il est possible en exploitant les symétries de réduire le domaine de calcul à
un quart de la section (figure 2). Précisez alors les conditions aux limites sur les
frontières.
2. On envisage une résolution par une méthode de différences finies sur la grille de
discrétisation de la figure 5.
a) Ecrire l’équation aux différences au nœud 4.
b) Proposer des équations aux différences pour les nœuds 1, 2, 3. On pourra exploiter
les symétries.

c) En déduire le système linéaire vérifié par a 1 , a 2 , a 3 , a 4 . On ne demande pas de résoudre


le système.

Figure 5

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