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Cours d’Electronique de puissance-L3 Electromécanique Année universitaire 2020-2021

Chapitre2
Redressement non commandé (uncontrolled rectification)

2.1 Redresseur monophasé mono alternance (single-phase half-wave rectifier)


Le circuit de base de ce type de redressement est donné sur la Figure. 2.1. On suppose une tension
d’alimentation sinusoïdale donnée par :

𝑣𝑠 = 𝑉𝑚 sin⁡(𝜔𝑡)
Rappel : Une diode idéal conduit lorsque la tension à ses bornes est positive et bloque lorsque cette
tension devient négative.

On suppose deux types de charge : Charge résistive R, charge inductive RL

Figure 2.1 Redresseur monophasé mono alternance.

2.1.1 Charge résistive

Pour 0 < 𝜔𝑡 < 𝜋


- La tension aux bornes de la diode est positive, donc elle est ON (conduit) ; ainsi, la tension
aux bornes de la charge R égale à vs.
- Puisque la diode conduit, la tension à ses bornes devient nulle (approximativement, car il y a
une faible chute de tension en réalité), voir Figure 2.2.

Pour 𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋

- La tension aux bornes de la diode est négative, donc elle OFF (bloquée) ; ainsi, la tension aux
bornes de la charge R égale à zéro.
- La diode est polarisée négativement, et la tension à ses bornes égale à 𝑣𝑠 , Figure 2.2.

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Figure 2.2Tensions et courant redressés- tension inverse aux bornes de la diode (redresseur monophasé mono
alternance).

Performances

Les paramètres suivants sont utilisés pour mesurer les performances d’un redressement

- Valeur moyenne de la tension redressée (tension de charge) ;

1 𝑇 1 𝑇/2 𝑉𝑚
𝑉𝑑𝑐 = ∫ 𝑣𝑠 ⁡𝑑𝑡 = ∫ 𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡) 𝑑𝑡 =
𝑇 0 𝑇 0 𝜋

- Valeur efficace de la tension redressée

1 𝑇 1 𝑇/2 𝑉𝑚
𝑉𝑑𝑐−𝑟𝑚𝑠 = √ ∫ 𝑣𝑠2 ⁡𝑑𝑡 = √ ∫ (𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡))2 𝑑𝑡 =
𝑇 0 𝑇 0 2

Ainsi les valeurs moyenne et efficace de courant de de charge


𝑉𝑑𝑐 𝑉𝑚 𝑉𝑑𝑐−𝑟𝑚𝑠 𝑉𝑚
𝐼𝑑𝑐 = = , 𝐼𝑑𝑐−𝑟𝑚𝑠 = =
𝑅 𝜋𝑅 𝑅 2𝑅
- Puissances DC et AC de la charge sont alors déduites comme suit
2 2
𝑉𝑑𝑐 𝑉𝑚2 𝑉𝑑𝑐−𝑟𝑚𝑠 𝑉𝑚2
𝑃𝑑𝑐 = = 2 ,⁡⁡⁡𝑃𝑎𝑐 = =
𝑅 𝜋 𝑅 𝑅 4𝑅
On déduit alors le rendement comme
𝑃𝑑𝑐 4
𝜂= = 2 = 40.5%
𝑃𝑎𝑐 𝜋
- Facteur de forme et facteur d’ondulation

2
√𝑉𝑑𝑐−𝑟𝑚𝑠 2
𝑉𝑑𝑐−𝑟𝑚𝑠 𝜋 − 𝑉𝑑𝑐
𝐹𝐹 = = ≡ 157%, 𝑅𝐹 = = √𝐹𝐹 2 − 1 = 1.21 ≡ 121%
𝑉𝑑𝑐 2 𝑉𝑑𝑐

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- Facteur de puissance
𝑃𝑎𝑐 𝑃𝑎𝑐 1
𝑃𝐹 = = = = 0.707 = 70.7%
𝑆 𝑉𝑠−𝑟𝑚𝑠 𝐼𝑠−𝑟𝑚𝑠 √2
- Facteur d’utilisation du transformateur

𝑃𝑑𝑐 2√2
𝑇𝑈𝐹 = = 2 = 0.286 ≡ 28.6%
𝑉𝑠−𝑟𝑚𝑠 𝐼𝑠−𝑟𝑚𝑠 𝜋

2.1.2 Charge inductive


Dans le cas d’une charge inductive, le fonctionnement peut être décrit comme suit :

Pour 0 < 𝜔𝑡 < 𝜋

La diode est polarisée positivement donc elle est ON (conduit). La tension de charge est égale à la
tension d’entrée 𝑣𝑠 . Ainsi, la résistance de charge dissipe de l’énergie et l’inductance emmagasine.

Pour 𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋

La tension 𝑣𝑠 devient négative, et l’inductance restaure son énergie, et par conséquent le courant
continue de circuler le temps que la résistance dissipe cette énergie. Ainsi, à cause de ce courant les
tensions aux bornes de la résistance R et de l’inductance L, ne deviennent zéro qu’après un certain
temps au-delà de la demi-période, c’est-à-dire au-delàde 𝜔𝑡 = 𝜋.

En résumé la conduction ne s’arrête pas à 𝜔𝑡 = 𝜋 mais à un angle 𝛽 > 𝜋, qui est appelé angle de
conduction (Figure 2.3, Figure 2.4).

Figure 2.3Tensions aux bornes de la charge (R, L)-angle de conduction 𝛽 (redresseur monophasé mono
alternance).

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Expression du courant

Durant la conduction, c’est-à-dire pour0 < 𝜔𝑡 < 𝛽, le fonctionnement du redresseur est régit par
l’équation différentielle suivante
𝑑𝑖𝑑𝑐 𝑅 𝑉𝑚
= − 𝑖𝑑𝑐 + sin(𝜔𝑡)⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(2.1)
𝑑𝑡 𝐿 𝐿
La solution de cette équation est donnée par
𝑉𝑚
𝑖𝑑𝑐 = (sin(𝜔𝑡) − 𝜙) + 𝐴𝑒 −𝑡/𝜏 ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(2.2)
𝑍
Avec
𝑅 𝜔
𝑍 = √𝑅 2 (𝐿𝜔)2 ,⁡⁡⁡𝜏 = =
𝐿 tan(𝜙)
NB. 𝑍 représente l’impédance de la charge, 𝜏 la constance de temps électrique du circuit RL, 𝜙 =
atan(𝐿𝜔/𝑅), l’angle de l’impédance 𝑍̅.

La constance 𝐴 peut être obtenue à partir des conditions initiales ; Ainsi à 𝑡 = 0, le courant 𝑖𝑑𝑐 = 0,
donc on peut déduire
𝑉𝑚
𝐴= sin⁡(𝜙)
𝑍
On trouve finalement l’expression du courant comme suit
𝑉𝑚 −
𝜔𝑡
𝑖𝑑𝑐 = {sin(𝜔𝑡 − 𝜙) + sin(𝜙) 𝑒 tan(𝜙) }⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(2.3)
𝑍
La conduction prend fin à 𝜔𝑡 = 𝛽, donc l’angle de conduction 𝛽 peut être alors calculé par la solution
de l’équation
𝑉𝑚 −
𝛽
𝑖𝑑𝑐 = {sin(𝛽 − 𝜙) + sin(𝜙) 𝑒 tan(𝜙) }⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(2.4)
𝑍
NB. Cette équation est non linéaire et par conséquent sa solution nécessite une méthode numérique.
En utilisant la méthode de newton Raphson les valeurs de \beta en fonction de l’angle \phi sont
données sur la figure…

Figure 2.4Tensions et courant redressés- tension inverse aux bornes de la diode (redresseur monophasé mono
alternance avec une charge RL).

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Figure 2.5Angle de conduction \𝑏𝑒𝑡𝑎 en fonction de l’angle du facteur de puissance de la charge.

Performances

- Valeurs moyenne et efficace de la tension redressée

1 𝛽 𝑉𝑚
𝑉𝑑𝑐 = ∫ 𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡) ⁡𝑑(𝜔𝑡) = (1 − cos(𝛽))
2𝜋 0 2𝜋

1 𝛽 𝑉𝑚 1
𝑉𝑑𝑐−𝑟𝑚𝑠 = √ ∫ (𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡))2 ⁡𝑑(𝜔𝑡) = √𝛽 − sin⁡(2𝛽)
2𝜋 0 2√𝜋 2

- Facteur de forme et facteur d’ondulation

𝑉𝑑𝑐−𝑟𝑚𝑠 2𝛽 − sin⁡(2𝛽)
𝐹𝐹 = = 𝜋√
𝑉𝑑𝑐 2𝜋(1 − cos(𝛽))2

𝜋(2𝛽 − sin⁡(2𝛽))
𝑅𝐹 = √𝐹𝐹 2 − 1 = √ −1
2(1 − cos(𝛽))2

2.1.3 Charge RL avec une diode à roue libre (Freewheeling diode)


Le rôle de la diode à roue libre consiste à assurer la continuité de courant durant la l’alternance
négative, dans le cas d’une charge inductive (Figure 2.6).

Fonctionnement

Pour 0 < 𝜔𝑡 < 𝜋

La diode D est polarisée positivement et conduit, ainsi la diode Dm devient polarisée négativement
donc bloquée.

Pour 𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋

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La diode D polarisée négativement et bloque, mais la diode Dm devient polarisée positivement donc
conduit. Cette conduction va assurer ma circulation du courant emagasiné dans l’inductance durant
la demi période positive.

Figure 2.6Redresseur monophasé, mono-alternance, Charge RL avec une diode à roue libre.

Expression du courant

Durant la demi-période positive,(0 < 𝜔𝑡 < 𝜋), l’expression du courant est toujours donnée par
𝑉𝑚 −
𝜔𝑡
𝑖𝑑𝑐 = 𝑖𝑠 = {sin(𝜔𝑡 − 𝜙) + sin(𝜙) 𝑒 tan(𝜙) } ,⁡⁡⁡⁡0 < 𝜔𝑡 < 𝜋⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(2.5)
𝑍
Avec 𝑖𝑠 courant absorbé de la source qui est d’ailleurs le même que le courant dans la diode D.

Durant la demi-période négative (𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋), le fonctionnement du circuit est régit par l’équation
différentielle suivante :
𝑑𝑖𝑑𝑐 𝑅
+ 𝑖𝑑𝑐 = 0⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(2.6)
𝑑𝑡 𝐿
La solution de cette équation est donnée par
𝜔𝑡−𝜋

𝑖𝑑𝑐 = 𝑖𝐷𝑚 = 𝐵𝑒 tan(𝜙) ⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(2.7)
La constante B est déduite à partir des conditions aux limites ; soit 𝑖𝑑𝑐 (𝜔𝑡 = 𝜋) = 𝐵. Ainsi, en
remplaçant dans l’équation (2.5) ;
𝑉𝑚 −
𝜋
𝐵 = 𝑖𝑑𝑐 (𝜋) = {sin(𝜋 − 𝜙) + sin(𝜙) 𝑒 tan(𝜙) }⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(2.7)
𝑍
Finalement, l’expression du courant durant la demi-période négative sera donnée par
𝑉𝑚 −
𝜋

𝜔𝑡−𝜋
𝑖𝑑𝑐 = {sin(𝜋 − 𝜙) + sin(𝜙) 𝑒 tan(𝜙) } 𝑒 tan(𝜙) ⁡,⁡⁡⁡⁡⁡𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡⁡(2.8)
𝑍
Les Figure 2.7 et 2.8 représentent les tensions et courants redressés

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Figure 2.8Courant dans les diodes D et Dm et courant redressé (courant total)

Figure 2.9Tensions aux bornes de R, L, et tension inverse aux bornes de la diode D.

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2.2 Redressement monophasé double alternance (single phase full-wave rectification)


Ce redressement peut être réalisé par une structure à point milieu ou par une structure en pont

2.2.1 Redresseur à point milieu

Ce redresseur est représenté sur la Figure 2.10, avec les deux circuits équivalents sur les deux demi-
périodes.

Figure 2.10Redresseur monophasé double alternance-structure à point milieu.

Pour 0 < 𝜔𝑡 < 𝜋

La Diode D1 ON, la diode D2 OFF. Le circuit est régit par l’équation différentielle

𝑑𝑖𝑑
𝐿 + 𝑅𝑖𝑑 = 𝑣𝑠1 = 𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡) ,⁡⁡⁡⁡⁡⁡0 < 𝜔𝑡 < 𝜋
𝑑𝑡
La solution de cette équation est donnée par
𝑉𝑚 −
𝜔𝑡
𝑖𝑑 = 𝑖𝐷1 = (sin(𝜔𝑡 − 𝜙) + sin(𝜙)𝑒 tan(𝜙) ) ,⁡⁡⁡⁡⁡0 < 𝜔𝑡 < 𝜋
𝑍
Pour 𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋

La diode D2 ON, la diode D1 OFF, le circuit est régit par l’équation différentielle

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𝑑𝑖𝑑
𝐿 + 𝑅𝑖𝑑 = 𝑣𝑠2 = −𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡) ,⁡⁡⁡⁡⁡⁡𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋
𝑑𝑡
La solution de cette équation est donnée par
𝑉𝑚 −
𝜔𝑡−𝜋
𝑖𝑑 = 𝑖𝐷2 = { sin(𝜔𝑡 − 𝜋 − 𝜙) + A 𝑒 tan(𝜙) } ,⁡⁡⁡⁡𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋
𝑍
La valeur de la constante A est obtenu par les conditions initiales. Ainsi
𝑉𝑚 −
𝜋
𝑖𝑑 (𝜔𝑡 = 𝜋) = 𝐼0 = {sin(𝜋 − 𝜙) + sin(𝜙)𝑒 tan(𝜙) }
𝑍
De l’équation du courant entre 𝜋et 2𝜋, on peut noter
𝑉𝑚 −
𝜋−𝜋
𝑖𝑑 (𝜔𝑡 = 𝜋) = 𝐼0 = {sin(𝜋 − 𝜋 − 𝜙) + A 𝑒 tan(𝜙) }
𝑍
Ainsi
𝑉𝑚
𝐴 = 𝐼0 + sin(𝜙)
𝑍
Finalement, l’expression du courant durant la deuxième demi-période (𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋) est trouvée comme suit :
𝑉𝑚 −
𝜔𝑡−𝜋

𝜔𝑡−𝜋
𝑖𝑑 = (sin(𝜔𝑡 − 𝜋 − 𝜙) + sin(𝜙)𝑒 tan(𝜙) ) + 𝐼0 𝑒 tan(𝜙) ,⁡⁡⁡⁡𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋
𝑍
Les ondes caractéristiques sont représentées sur la Figure 2.11, pour le cas des charges résistive et inductive.

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NB.Ce redresseur réduit le nombre de semi-conducteurs (diode) mais la tension inverse aux bornes des diodes
est double de Vm.

Figure 2.11Ondes de tensions et de courants-Redresseur monophasé à point milieu (charge résistive à gauche,
inductive à droite).

2.2.2 Redresseur monophasé en pont

Le redresseur monophasé en pont fonctionne comme suit :

Pour 0 < 𝜔𝑡 < 𝜋

La D1 et D2 sont polarisées positivement, donc elles sont ON (conduisent). Le sens de circulation du courant est
montré sur la Figure 2.12. Les diodes D3 et D4 sont OFF (bloquées car elles sont polarisées négativement).

Pour 𝜋 < 𝜔𝑡 < 2𝜋

Les diodes D3 et D4 polarisées positivement, donc ON.Le sens de circulation du courant est indiqué également
sur la Figure 2.12.Les diodes D3 et D4 sont OFF (bloquées car elles sont polarisées négativement).

Remarques : Les sens du courant aux bornes de la charge ne change pas, c’est-à-dire continu.

Les ondes caractéristiques (tension, et courants) sont représentées sur les Figures….pour les cas de charges
résistive, inductive et capacitive.

NB.La charge inductive tend à lisser le courant redressé, et la charge capacitive tend à lisser la tension
redressée.

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Figure 2.12Redresseur monophasé en pont.

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Figure 2.13Ondes de tensions et de courants-Redresseur monophasé en pont (charge résistive, inductive et


capacitive).

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Figure 2.14. Effet inductive et capacitif de la charge sur la qualité du courant et de la tension redressés.

NB. Une charge fortement inductive tend à lisser parfaitement le courant mais le courant de source
devient carré (plein d’harmoniques). Une charge fortement capacitive tend à lisser parfaitement la
tension

2.3 Redressement triphasé


2.3.1 Redressementtriphasé mono-alternance (Three-phase half-wave rectification)
Ce redresseur est représenté sur la Figure…Soit les tensions d’alimentation
𝑣𝑎 = 𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡)
2𝜋
𝑣𝑏 = 𝑉𝑚 sin (𝜔𝑡 − )
3
2𝜋
𝑣𝑏 = 𝑉𝑚 sin (𝜔𝑡 + )
3
Rappelons qu’une diode conduit lorsqu’elle soumise à une tension positive. Ainsi à partir des
tensions triphasées représentées sur la Figure 2.15. On peut noter que
0 < 𝜔𝑡 < 𝜋/6 𝑣𝑏 < 0 ⇒ D2⁡OFF, 𝑣𝑎 > 0, 𝑣𝑐 > 0,⁡mais⁡𝑣𝑐 > 𝑣𝑎 , ⇒ ⁡D1⁡OFF,⁡D3⁡ON⁡
𝜋/6 < 𝜔𝑡 < 5𝜋/6 𝑣𝑎 > 0, 𝑣𝑎 > 𝑣𝑏 , 𝑣𝑎 > 𝑣𝑐 , ⇒ D1⁡ON,⁡D2⁡et⁡D3⁡OFF
5𝜋/6 < 𝜔𝑡 < 9𝜋/6 𝑣𝑏 > 0, 𝑣𝑏 > 𝑣𝑎 , 𝑣𝑏 > 𝑣𝑐 , ⇒ D2⁡ON,⁡D1⁡et⁡D3⁡OFF
9𝜋/6 < 𝜔𝑡 < 13𝜋/6 𝑣𝑐 > 0, 𝑣𝑐 > 𝑣𝑎 , 𝑣𝑐 > 𝑣𝑏 , ⇒ D3⁡ON,⁡D1⁡et⁡D2⁡OFF

Performances
- Valeursmoyenne et efficaces
3 5𝜋/6 3√3
𝑉𝑑𝑐 = ∫ 𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡) ⁡⁡𝑑𝜔𝑡 = 𝑉
2𝜋 𝜋/6 2𝜋 𝑚

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3 5𝜋/6 1 3√3
𝑉𝑟𝑚𝑠 =√ ∫ (𝑉𝑚 sin(𝜔𝑡))2 ⁡⁡𝑑𝜔𝑡 = √ + 𝑉 ≈ 0.84𝑉𝑚
2𝜋 𝜋/6 2 8𝜋 𝑚
- Tension inverse maximale aux bornes des diodes égale √3𝑉𝑚

Figure 2.15.Redresseur triphasé mono-alternance.

Figure 2.16.Tension redressée, et tensions inverses-Redresseur triphasé mono-alternance.

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Figure 2.16.Courant redressé id, et courant de source ip (au primaire du transfo)-Redresseur triphasé mono-
alternance.

2.3.2 Redresseurtriphasé en pont (Three-phase full-bridge rectifier)


Ce redresseur est représenté sur la Figure 2.17. Il est équivalent à deux redresseur triphasés
mono-alternance P et N. La tension aux bornes de la charge est égale :
𝑣𝑑 = 𝑣𝑑𝑝 − 𝑣𝑑𝑛

Les tension𝑣𝑑𝑝 et𝑣𝑑𝑛 sont les tensions à la sorties des redresseurs P et N

Figure 2.17.Redresseur triphasé en pont.

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Figure 2.18.Les différentes étapes de fonctionnement d’un redresseur triphasé en pont.

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