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Le 09/02/2024 Classe de Spécialité Terminale

Devoir surveillé 6
Durée : 4 heures

Exercice 1 5 points

Partie A

1. La fonction p est continue et dérivable sur [−3 ; 4].


∀x ∈ [−3 ; 4], p ′ (x) = 3x 2 − 6x + 5
Ce trinôme du second degré n’admet aucune racine (∆ = −24 < 0) donc ∀x ∈ [−3 ; 4], p ′ (x) > 0. Donc la fonction p est
strictement croissante sur [−3 ; 4].
2. p(−3) = −68 et p(4) = 37
La fonction p est continue et strictement croissante sur [−3 ; 4] à valeurs dans [−68 ; 37]. Or 0 ∈ [−68 ; 37], donc
d’après le corollaire du théorème des valeurs intermédiaires, l’équation p(x) = 0 admet une unique solution, notée α,
dans l’intervalle [−3 ; 4].
3. A la calculatrice, α ≈ −0, 2.
4. D’après les variations de la fonction p, et en utilisant le résultat précédent, on peut établir le tableau de signe de la
fonction p sur [−3 ; 4] :

x −3 α 4

p(x) − 0 +

Partie B

1. (a) La fonction f est continue et dérivable sur [−3 ; 4] (car ∀x ∈ [−3 ; 4], 1 + x 2 6= 0).
ex × (1 + x 2 ) − ex × 2x ex (x 2 − 2x + 1) (x − 1)2 ex
∀x ∈ [−3 ; 4], f ′ (x) = ¢2 = = .
(1+2 )2 (1+2 )2
¡
1 + x2
(x − 1)2 ex
(b) f ′ (x) = 0 ⇐⇒ = 0 ⇐⇒ (x − 1)2 ex ⇐⇒ (x − 1)2 ⇐⇒ x − 1 = 0 ⇐⇒ x = 1.
(1+2 )2
e e
Et f (1) = . Donc au point d’abscisse 1, C f admet une tangente horizontale d’équation y = .
2 2
2. (a) Avec la précision permise par le graphique, on peut voir que la fonction f est :
— convexe sur [−3 ; 0] ;
— concave sur [0 ; 1] ;
— convexe sur [1 ; 4].
Donc C f admet deux points d’inflexion, aux abscisses x = 0 et x = 1.
Le toboggan semble donc assurer de bonnes sensations.
p(x)(x − 1)ex
(b) ∀x ∈ [−3 ; 4] : f ′′ (x) = ¡ ¢3
1 + x2
Recherchons les points d’inflexion, c’est-à -dire les valeurs de x ∈ [−3 ; 4] pour lesquelles f ′′ (x) s’annule et
change de signe.
¢3
∀x ∈ [−3 ; 4], 1 + x 2 > 0 et ex > 0 donc f ′′ (x) a le màªme signe que p(x)(x − 1).
¡

On construit alors le tableau de signe suivant :

x −3 α 1 4

p(x) − 0 + +

x −1 − − 0 +

f ′′ (x) + 0 − 0 +

La fonction f ′′ s’annule et change de signe en x = α et x = 1. Donc C f admet deux points d’inflexion. Le tobog-
gan assure donc de bonnes sensations.
Exercice 2 5 points

PARTIE A
Le système d’alarme d’une entreprise fonctionne de telle sorte que, si un danger se présente, l’alarme s’active avec une
probabilité de 0, 97. La probabilité qu’un danger se présente est de 0, 01 et la probabilité que l’alarme s’active est de 0,014 65.
On note A l’évènement « l’alarme s’active » et D l’évènement « un danger se présente ».
On note M l’évènement contraire d’un évènement M et P(M) la probabilité de l’évènement M.
1. On représente les éléments de la situation que l’on connaît par un arbre pondéré.

0, 97 A

D
1
0, 0 1 − 0,
97 = 0
, 03 A

1− A
0, 0
1 =0
, 99
D

2. (a) La probabilité qu’un danger se présente et que l’alarme s’active est :


P (D ∩ A) = 0, 01 × 0, 97 = 0,0097.
(b) On en déduit que la probabilité qu’un danger se présente sachant que l’alarme s’active est :
P (D ∩ A) 0,0097
PA (D) = = ≈ 0, 662.
P(A) 0,01465
3. La probabilité que l’alarme s’active sachant qu’aucun danger ne s’est présenté est :
³ ´
P A∩D
PD (A) = ³ ´ .
P D
On sait que P(A) = 0,01465.
³ ´
D’après la formule des probabilités totales : P(A) = P (D ∩ A) + P D ∩ A .
³ ´ ³ ´
On déduit : P(A) − P (D ∩ A) = P D ∩ A , donc P D ∩ A = 0,01465 − 0,0097 = 0,00495.
³ ´
P A∩D 0, 00495
Donc PD (A) = ³ ´ = = 0, 005.
P D 0, 99

On peut compléter l’arbre :

0, 97 A

D
1
0, 0 1 − 0,
97 = 0
, 03 A

1−
0, 0
1 0, 005 A
=0
, 99
D
1 − 0,
005 =
0, 995 A

4. On considère qu’une alarme ne fonctionne pas normalement lorsqu’un danger se présente et qu’elle ne s’active pas
ou bien lorsqu’aucun danger ne se présente et qu’elle s’active.
Cette situation est représentée par les événements D ∩ A et D ∩ A.
La probabilité que l’alarme ne fonctionne pas normalement est donc :
³ ´ ³ ´
P D ∩ A + P D ∩ A = 0, 01 × 0, 03 + 0, 99 × 0, 005 = 0,00525 < 0, 01.

PARTIE B
Une usine fabrique en grande quantité des systèmes d’alarme. On prélève successivement et au hasard 5 systèmes d’alarme
dans la production de l’usine. Ce prélèvement est assimilé à un tirage avec remise. On note S l’évènement « l’alarme ne
fonctionne pas normalement » et on admet que P(S) = 0,00525.
On considère X la variable aléatoire qui donne le nombre de systèmes d’alarme ne fonctionnant pas normalement parmi les
5 systèmes d’alarme prélevés.
1. On a une répétition de 5 épreuves assimilées à un tirage avec remise donc la variable aléatoire X qui donne le nombre
de systèmes d’alarme ne fonctionnant pas normalement parmi les 5 systèmes d’alarme prélevés suit une loi binomiale
de paramètres n = 5 et p = 0,00525.
2. La probabilité que, dans le lot prélevé, un seul système d’alarme ne fonctionne pas normalement est :
à !
5
P(X = 1) = × 0,005251 × (1 − 0,00525)5−1 ≈ 0,0257.
1
3. La probabilité que, dans le lot prélevé, au moins un système d’alarme ne fonctionne pas normalement est :
à !
5
P(X > 1) = 1 − P(X = 0) = 1 − × 0,005250 × (1 − 0,00525)5 = 0,0260.
0

PARTIE C
Soit n un entier naturel non nul. On prélève successivement et au hasard n systèmes d’alarme. Ce prélèvement est assimilé
à un tirage avec remise.
On cherche le plus petit entier n tel que la probabilité d’avoir, dans le lot prélevé, au moins un système d’alarme qui ne
fonctionne pas normalement soit supérieure à 0, 07.
Comme dans la partie B, la variable aléatoire Y qui donne le nombre de systèmes d’alarme défectueux suit une loi binomiale
de paramètres n et p = 0,00525.
On cherche n tel que P(Y > 1) > 0, 07.
P(Y > 1) > 0, 07 ⇐⇒ Ã1 −!P(Y = 0) > 0, 07 ⇐⇒ 0, 93 > P(Y = 0)
n
P(Y = 0) < 0, 93 ⇐⇒ × 0,005250 × (1 − 0,00525)n < 0, 93 ⇐⇒ 0,99475n < 0, 93
0
⇐⇒ ln 0,99475n < ln(0, 93) ⇐⇒ n ln (0,99475) < ln(0, 93)
¡ ¢

ln(0, 93)
⇐⇒ n >
ln (0,99475)
ln(0, 93)
Or ≈ 13, 8, donc il faut prélever au moins 14 systèmes d’alarme pour que la probabilité d’avoir, dans le lot prélevé,
ln (0,99475)
au moins un système d’alarme qui ne fonctionne pas normalement soit supérieure à 0, 07.
Vérification à la calculatrice
• Pour n = 13, on trouve P(Y > 1) ≈ 0,0661 < 0, 07.
• Pour n = 14, on trouve P(Y > 1) ≈ 0,0710 > 0, 07.
Exercice 3 5 points

n(n + 2)
On considère la suite (un ) définie, pour tout entier naturel non nul n, par : un = .
(n + 1)2
La suite (v n ) est définie par :
v 1 = u1 , v 2 = u1 × u2 et pour tout entier naturel n > 3, v n = u1 × u2 × . . . × un = v n−1 × un .

3 8 3 8 3×4×2 2
1. u1 = et u2 = , donc v 2 = u1 × u2 = × = = .
4 9 4 9 4×3×3 3
15 2 15 5
u3 = , donc v 3 = u1 × u2 × u3 = v 2 × u3 = × = .
16 3 16 8
2.
Algorithme

1. V ←1
On complète l’algorithme ci-contre afin que, après son exécution, la va- 2. Pour i variant de 1 à n
riable V contiennent la valeur v n où n est un nombre entier naturel non i (i + 2)
nul défini par l’utilisateur. 3. U←
(i + 1)2
4. V ← V ×U

5. Fin Pour
3. (a) On a, quel que soit n ∈ , N
n(n + 2) n 2 + 2n n 2 + 2n + 1 − 1 (n + 1)2 1 1
un = 2
= 2
= 2
= 2
− 2
= 1− .
(n + 1) (n + 1) (n + 1) (n + 1) (n + 1) (n + 1)2
(b) De par sa définition un quotient de deux termes supérieurs à 0 est supérieur à 0.
D’après la question précédente comme
1
(n + 1)2
> 0, 1 −
1
(n + 1)2
N
< 1, soit un < 1, quel que soit n ∈ ∗ .
N
Conclusion : pour n ∈ , 0 < un < 1.
v n+1 u1 × . . . × un × un+1
4. (a) Quel que soit n, = = un+1 .
vn u1 × . . . × un
v n+1
Or d’après la question précédente un+1 < 1, donc < 1, donc la suite (v n ) est décroissante.
vn
(b) Les termes un étant supérieurs à zéro, les termes v n sont supérieurs à zéro.
N
On a donc quel que soit n ∈ ∗ , 0 < v n .
La suite (v n ) est donc décroissante et minorée par 0 ; d’aprés le théorème de la convergence monotone, elle est
convergente vers un réel supérieur ou égal à zéro.
(n + 1)(n + 3)
5. (a) v n+1 = v n × un+1 = v n × .
(n + 2)2
n +2
(b) Soit la propriété : v n = .
2(n + 1)
• Initialisation
3 1+2 3
v 1 = u1 = et = : la relation est vraie au rang 1.
4 2×2 4
• Hérédité

N
Soit n ∈ tel que n > 1 et supposons que v n =
n +2
2(n + 1)
.
D’après la question précédente :
(n + 1)(n + 3) n +2 (n + 1)(n + 3) n +3 (n + 1) + 2
v n+1 = v n × = × = = ;
(n + 2)2 2(n + 1) (n + 2)2 2(n + 2) 2((n + 1) + 1)
la relation est vraie au rang n + 1.
• Conclusion
La relation est vraie au rang 1 et si elle est vraie à un rang au moins égal à 1, elle est vraie au rang suivant ; d’après
le principe de récurrence : pour tout entier naturel non nul n,
n +2
vn = .
2(n + 1)
1+ 2
(c) On peut puisque n 6= 0 écrire v n = ¡ n1 ¢ .
2 1+ n
2 1 1 1
Or lim = lim , donc par somme et quotient de limites : lim v n = = .
n→+∞ n n→+∞ n n→+∞ 2×1 2
6. On considère la suite w n définie par
w 1 = ln (u1 ), w 2 = ln (u1 ) + ln (u2 ) et, pour tout entier naturel n > 3, par
n
X
wn = ln (uk ) = ln (u1 ) + ln (u2 ) + . . . + ln (un ).
k=1
¡3¢
On a w 1 = ln (u1 ) = ln 4 ;
w 7 = ln (u1 ) + ln (u2 ) + . . . + ln (u7 ) = ln (u1 × u2 × . . . × u7 ) = ln (v 7 ) soit d’après le résultat de la question 5. c. :
7+2 9
w 7 = ln = ln .
2(7 + 1) 16
µ ¶2 µ ¶2
9 3 3 3
Or = , donc : w 7 = ln = 2ln = 2w 1 .
16 4 4 4

Exercice 4 5 points

Question 1 : On voit que pour t = 5, les coordonnées du point de la droite D ′ sont (11 ; −9 ; −22) soit les coordonnées de M2 .
Réponse b.
 
3
Question 2 : Un vecteur directeur de la droite D ′ est : →

u 3 −3.
−6
Réponse c.
Question 3 :    
−2 −1
−→   1 −→  
Un vecteur directeur de la droite D est AB 2 colinéaire au vecteur AB 1
2
4 2
     
3 1 −1
1 1
Un vecteur directeur de la droite D ′ est −
→ −3 colinéaire au vecteur −
u 3 u→ −1 ou encore colinéaire au vecteur − −
3
→ +1.
u 3
3 3
−6 −2 2
Les droites D et D ′ ayant des vecteurs directeurs colinéaires au même vecteur sont donc parallèles.
5
De plus en remplaçant t par dans l’équation paramétrique de D ′ on obtient x = 1, y = 1 et z = −2.
3
Les droites sont parallèles et ont un point commun : elles sont donc confondues.
Réponse d.
 
1
Question 4 : P a pour vecteur normal → −
p  m .
−2
−→ → −
D est parallèle au plan P si AB et p sont orthogonaux, soit :
−→ →
AB · −
p = 0 ⇐⇒ −2 × 1 + 2 × m + 4 × (−2) = 0 ⇐⇒ −2 + 2m − 8 = 0 ⇐⇒ 2m = 10 ⇐⇒ m = 5.
Réponse c.

Question 5 :  
−1
D’après la question 3, on connaît un vecteur directeur de la droite D :  1 
2
Utilisons le produit scalaire pour trouver un vecteur normal à D :
   
−1 0
 1  . −2 = −1 × 0 + 1 × (−2) + 1 × 2 = 0.
2 1
Réponse c.

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