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A. En général
Le mot sacrifice est pris ici dans son sens originel et non dans celui
de "renoncement" ou "privation volontaire". Issu du latin : "sacrum
facere", faire quelque chose de sacré, faire que quelque chose
appartienne au monde du "divin" (par opposition à ce qui est
profane).
Le sacrifice est généralement défini comme "offrande rituelle à la
divinité, caractérisée par la destruction (immolation réelle ou
symbolique, holocauste) ou l'abandon volontaire de la chose
offerte". Cette offrande a pour but de prouver à la divinité qu'on
reconnaît sa transcendance et son souverain domaine sur la
création (culte d'adoration), mais aussi de se la rendre favorable et
d'obtenir d'elle qu'elle épargne les hommes, qu'elle ne les punisse
pas ou se considère comme satisfaite pour les fautes : c'est notre
propitiation.
Dans les fausses religions, les rites propitiatoires s'accompagnent
souvent de la croyance au pouvoir fatal, automatique, magique du
sacrifice sur le dieu. Il n'en va pas ainsi dans la religion révélée.
Aimons donc à faire offrir des messes pour nos besoins spirituels,
pour la rémission de nos fautes et de la peine encourue par nos
péchés et ceux des autres hommes, encore vivants ou gémissant au
Purgatoire.