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GE41 – MANAGEMENT DE L’INNOVATION

Mise en œuvre d’exosquelettes et de cobots dans les ateliers


Emilie FERRERO, Antoine MERPILLAT, Yasser BAALLA, Jingze ZHANG,

Emelin DE VANSSAY, Jean-Baptiste NOGUES, Serigne Babacar Sy FAYE

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Table des matières


Introduction ................................................................................................................................................. 3
Etat de l’art ................................................................................................................................................... 4
L’industrie 4.0 ......................................................................................................................................... 4
Concepts d’exosquelettes et de cobots..................................Erreur ! Signet non défini.
Exosquelettes.......................................................................................................................................... 5
Cobots ....................................................................................................................................................... 6
II – Benchmark ............................................................................................................................................ 9
Industries concernées par les innovations dans les exosquelettes et les cobots ....... 9
Entreprises produisant des exosquelettes et cobots ............................................................ 10
III – Héraclès : Exosquelette assistant les utilisateurs dans les travaux manuels ........... 13
Présentation .......................................................................................................................................... 13
Moyens de communication et protection des données ..................................................... 14
Prévision des coûts, des délais et de l’équipe de travail ..................................................... 15
Présentation du coût de revient de l’exosquelette........................................................... 15
Délais ................................................................................................................................................... 16
Marge du produit et prix de vente.......................................................................................... 16
Diagramme de GANTT de développement du projet ..................................................... 17
Financement et collaborations ...................................................................................................... 17
Problèmes potentiels ........................................................................................................................ 20
Conclusion .................................................................................................................................................. 22

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Introduction
L’innovation est la mise sur le marché de produits, prestations ou services plus
performant que ceux déjà existants. Elle constitue la solution aux problèmes modernes
de l’ingénierie ce qui en fait le véritable cœur du métier. L’objectif de ce projet est de
se familiariser avec l’innovation et de proposer un projet capable de s’inscrire dans le
contexte de l’industrie 4.0.

Notre projet plus précisément portera sur la mise en œuvre d’exosquelettes et de


cobots dans les ateliers.

Dans le cadre de notre projet, nous passerons en revue l’état de l’art de l’industrie 4.0
ainsi que celui des exosquelettes et des cobots dans les ateliers. Nous proposerons
ensuite notre projet d’innovation d’exosquelette en tous points, de l’idée jusqu’à la
création d’entreprise.

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Etat de l’art
L’industrie 4.0
En réalisant l’état de l’art de l’usine 4.0, on résume en réalité les connaissances sur
l’Usine 4.0 et on réalise une veille technologique des systèmes utilisant les
exosquelettes et les cobots.

L’Usine 4.0 prend ses racines avec la révolution numérique qui bouleverse la société
depuis déjà quelques décennies. L’essor des technologies numérique et le
développement d’internet à en effet induit une révolution de l’usine et de l’industrie.
Cette nouvelle usine cherche à gagner en compétitivité tout en répondant aux défis
sociétaux et écologiques. Les principales révolutions industrielles sont maintenant au
nombre de 4 : après la mécanisation, la production de masse et l’automatisation, la
dernière révolution est celle des usines connectées, l’Usine 4.0.

L’Usine 4.0 se caractérise principalement par sa compétitivité et sa modernité. Elle est


capable de concevoir, de fabriquer et de commercialiser des produits complexes
répondant aux problématique actuelles. Sa particularité est d’utiliser les technologies
numériques comme la réalité virtuelle ou les cobots. En plus des technologies
numériques, elle s’appuie aussi sur des procédés et des matériaux nouveaux et
innovants.

Les principaux buts de l’Usine 4.0 sont d’optimiser l’utilisation des ressources
premières et d’augmenter la compétitivité du marché. Elle repose sur plusieurs
technologies clés comme la fabrication additive, le Big Data, la simulation, le cloud
computing ou la réalité augmentée.

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Toutes ces technologies peuvent apporter une valeur ajoutée à l’entreprise


puisqu’elles permettent d’optimiser les processus de création et de production.
Cependant, les ateliers de production ont aussi besoin d’innovations plus terre-à-terre
pour aider les ouvriers et techniciens. Ces innovations peuvent prendre la forme
d’exosquelettes ou de cobots

Exosquelettes
Un Exosquelette ou squelette externe est un système externe, biomécanique ou
motorisé, apportant une assistance physique à son utilisateur. Il lui permet d’améliorer
ses conditions de travail et ses postures en réduisant les risques de TMS (Troubles
MusculoSquelettiques). Il compense les efforts des opérateurs et réduit les charges
physiques.

Un exosquelette va permettre à l'opérateur de transporter


aisément des charges lourdes et l’aider dans ses tâches
quotidiennes. Il y a plusieurs types d’exosquelettes : pour le haut
du corps, le bas ou l’ensemble du corps. Les genouillères articulées
sont considérées comme des exosquelettes partiels.

Les exosquelettes peuvent être utilisés dans les domaines de


l’industrie, du BTP (Bâtiment et Travaux Publics), dans la logistique
ainsi que dans le domaine médical.

Jusqu’à maintenant, il existe deux types d'exosquelettes : les exosquelettes actifs et les
exosquelettes passifs.

Les exosquelettes actifs sont des équipements motorisés nécessitant une batterie. Ce
type n'est actuellement pas industrialisé car il s’avère trop onéreux. Ils sont réservés
pour la recherche et pour le milieu médical.

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Les exosquelettes passifs sont équipés de ressorts mécaniques, généralement des


lames carbones. L'assistance apportée par ceux-ci permet de lutter contre la gravité et
sont parfaitement adaptés pour toutes les opérations de manutention manuelle et
port d'outils portatifs.

L’exosquelette est encore une technologie qui semble très futuriste mais qui
devient aujourd’hui un véritable concept technique d’avenir. Cette technologie
d’assistance représente un pas concret permettant la mutation vers l’industrie
4.0.

Un exemple de solutions innovatrices concernant a été


proposé par la Startup française HINTEK. Cette startup
basée à Tourcoing, a développé en 2017 le harnais de
manutention HINTEK pour pallier les contraintes liées à la manutention de colis. Il
permet de supporter des charges allant jusqu’à 30 kilos et facilite l’ouverture d’une
porte, de tenir une rampe d’escalier ou encore de parcourir quelques centaines de
mètres dans un entrepôt.

Cobots
Un robot collaboratif, également appelé
cobot, est un robot capable d’apprendre de
multiples tâches afin d’aider les êtres
humains. Le terme est la contraction de «
collaboratif » et de « robot ». Contrairement
aux robots industriels classiques, les robots
collaboratifs sont conçus pour travailler main
dans la main avec des humains. Cette
nouvelle génération de robots laisse place à
une interaction productive entre robots et
humains.

Le cobot remplit son rôle d’assistant et participe à des tâches complexes et délicates
qui ne peuvent pas être automatisées. Par exemple, les robots 6 axes sont maintenant
capables de ramasser un objet et de le donner à un humain. Le cobot est également
un robot intelligent capable d’apprendre. Aujourd’hui, les progrès de l’informatique
cognitive, de la technologie tactile, de la technologie mobile, de la vision artificielle
permettent aux petits robots de faible puissance de prendre conscience de leur

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environnement et d’effectuer diverses tâches en toute sécurité à proximité d’un


humain. Un cobot peut rapidement apprendre des tâches par le biais d’une
démonstration et d’un apprentissage par renforcement.

Aujourd’hui, la majorité des robots industriels sont encore autonomes. Ils sont
coûteux, imposants et sont souvent installés dans une cartérisation pour des raisons
de sécurité. Bien que les robots industriels aient joué un rôle important dans l’industrie
automobile, leur coût élevé, leur grande taille, leur poids et leur programmation
complexe ont limité leur utilisation dans d’autres industries verticales.

Un robot collaboratif n’est pas destiné à prendre la place d’un humain. Dans de
nombreux cas, le cobot prend la forme d’un bras robotisé, offrant à l’opérateur une
paire de mains supplémentaire. Les cobots permettent ainsi de rendre les tâches moins
pénibles. Les hommes peuvent ainsi s’acquitter de leur tâche avec encore plus
d’efficacité, avec plus de concentration et, surtout, avec plus d’ergonomie. Cet aspect
devient de plus en plus important, en particulier dans une société qui vieillit. Il ne sera
possible de relever ce défi qu’en employant la main-d’œuvre disponible de manière
beaucoup plus productive que par le passé.

Aujourd’hui, les robots collaboratifs sont utilisés dans plusieurs industries verticales,
notamment la fabrication, la gestion de la chaîne d’approvisionnement et les soins de
santé. Ils ont généralement des besoins énergétiques inférieurs à ceux des robots
autonomes, ils sont souvent mobiles et utilisent la détection de collision.

Une autre différence clé des robots collaboratifs est qu’ils sont très faciles à
programmer. Au contraire, les robots autonomes sont codés en dur pour effectuer de
manière répétée une tâche, travailler de manière indépendante et rester stationnaires.
Les robots industriels traditionnels nécessitent ainsi des compétences avancées en
programmation informatique. De leur côté, les robots collaboratifs sont capables
d’apprendre. Cette flexibilité signifie que les robots collaboratifs ne doivent plus être
confinés à une seule tâche, ils peuvent être intégrés à de nombreux projets, ce qui les
rend beaucoup plus rentables. Ils peuvent être facilement reprogrammés, déplacés et
redéployés à différentes étapes de la chaîne de production.

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Un exemple d’innovation dans le domaine des


cobots est proposé par la société
d’automobile Ford. Chez Ford, le cobot
applique un cordon de produit d’étanchéité,
ce qui est une opération monotone,
fastidieuse et salissante pour les êtres
humains. Il suffit que l’ouvrier programme une
fois le cobot via une commande manuelle. Ce
robot intelligent réalise ensuite la séquence de
mouvements de façon autonome, rapide, précise et efficace.

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II – Benchmark
Industries concernées par les innovations dans les exosquelettes et les
cobots
Avec l’accélération des chaînes logistiques, ainsi que la demande de prestation de plus
en plus exigeante de la part des clients, les entreprises de livraison, tel Amazon, pour
ne citer qu’eux, se tournent de plus en plus vers l’automatisation de leurs entrepôts.
Cependant certaines actions notamment le triage, la préparation des colis ou encore
une partie de la manutention en elle-même restent la part belle des
manutentionnaires.

Il est à noter que dans les entreprises de moindre ampleur, ou n’ayant pas la logistique
comme cœur de métier, la manutention ainsi que les stocks n’est que rarement
automatisée. De fait, toutes ces tâches sont donc à réaliser par les opérateurs.

Ces opérateurs sont souvent soumis à des actes répétitifs, pouvant causer de la fatigue
musculaire ou des blessures au niveau de la colonne vertébrale ainsi que des bras et
des épaules.

De nombreux secteurs de l’industrie nécessitent encore l’intervention des humains


pour des opérations de précision et de contrôle. Pour faciliter ces tâches qui ne sont
pas encore effectuables de manière exclusivement automatisée, les exosquelettes et
cobots sont une innovation importante. Ils sont mis en œuvre principalement dans les
lignes de productions en aéronautique ou automobile ainsi que dans le médical. Il
profite aussi au milieu du BTP.

Le milieu du BTP est en plein essor, que ce


soit la construction, la rénovation ou
l'entretien de voirie ou de bâtiments. Ce
secteur pose des problèmes propres que
l’on ne retrouve pas forcément ailleurs, tel
que le savoir-faire nécessaire, ce qui ne
permet pas une automatisation simple des
tâches effectuées par les ouvriers des
différentes spécialités entrant en jeu. De
fait, la bonne santé des compagnons est un
enjeu majeur des entreprises de BTP.
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Comme dit juste avant, il est très complexe pour la majeure partie des entreprises de
remplacer leurs ouvriers par des machines, c’est donc pourquoi apporter un soutien à
leurs ouvriers est une nécessité. Il nous faut donc faire un rapide tour d’horizon des
caractéristiques de ces métiers : la majeure partie des tâches à effectuer sont des
actions répétitives mais nécessitant une grande flexibilité, que ça soit monter un mur,
le peindre, placer de l’isolant… Ces tâches peuvent être séparées en deux catégories,
les tâches en hauteur, comme les crépis, isolant, peintures, et d’autres proches du sol,
tels que la plomberie, la pose de carrelage… Ces deux types de tâches demandent
différentes caractéristiques, afin de lutter par exemple contre la fatigue du dos ou des
épaules.

Conclusion des besoins des entreprises :

Après avoir fait un rapide tour d’horizon de quelques secteurs d’activités pouvant être
intéressant pour nos projets, nous pouvons dorénavant synthétiser tout cela.

Beaucoup d’industries comportent des tâches manuelles et/ou redondantes, ces


tâches réunissent toutes les caractéristiques augmentant les risques de lésions des
travailleurs, notamment au niveau des bras ou des épaules.

C’est pourquoi, il serait intéressant de creuser l’intégration dans ces différents


marchés, un exosquelette pouvant soulager les utilisateurs, compagnons, ouvriers ou
manutentionnaires, sans toutefois gêner leurs mouvements ainsi que de risque de
réduire leurs capacités physiques.

Entreprises produisant des exosquelettes et cobots


Les entreprises principales dans ce milieu sont Japet, HMT et Rb3D.

Fondée en 2015 par deux jeunes ingénieurs et une designeuse, Japet s’est tout de
suite démarqué dans le marché des exosquelettes. En effet l’entreprise se pose dans
ce secteur sur un sujets très particulier : la prévention et la curation des lombalgies,
arrivant souvent dans le cadre de travaux de support de charges lourdes et d’actes
répétitifs poussant en particulier sur les lombaires.

La démarche de Japet est réellement axée sur le


médical, l’idée n’est pas d’effectuer ses tâches
mieux, ou plus vite, mais surtout d’éviter tous
risques de blessures pour l’utilisateur. De fait, un
des prérequis à ce genre de démarche est bien
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d’éviter à tout prix que l’utilisation de la structure externe ait le moindre effet néfaste
sur l’utilisateur. C’est dans ce but que les capacités musculaires du porteur restent
pleinement mobilisables lors de l’utilisation, ne soulageant que lorsque des risques de
blessures de ne présentent (charges trop lourdes, mauvaise posture…)

L’exosquelette Japet.W (version destinée aux industries) à su montrer ses capacités


dans les secteurs ou le transport de charges importantes, les gestes répétitifs ou
encore les mauvaises postures du dos sont des réalités. Ainsi de nombreuses
entreprises et de nombreux acteurs de différents secteurs se sont déjà équipées de
ces outils. Nous pourrons par exemple citer Décathlon et le CICR qui l’utilisent déjà
dans la gestion de leurs chaînes logistiques, Engie dans sa filière BTP, ou encore Airbus,
la SNCF dans leurs activités industrielles. Il est aussi à noter que Japet s’intègre aussi
maintenant dans le domaine public, notamment avec la mise en place d’exosquelettes
dans certains services des Hôpitaux de Paris, afin de soulager les actions d’aides à la
personne.

La jeune entreprise française HMT, fondée en 2017,


s’insère-t-elle aussi dans le monde de l’industrie,
mais en axant sa démarche sur des problèmes
différents. Là ou Japet se concentre sur des
exosquelettes ayant pour objectif de réduire les
risques de lombalgies, HMT quant à elle se positionne sur trois cibles :

• Le support des charges de bras


• Les travaux en hauteur
• Les activités poussant sur la nuque

Pour chacune de ces thématiques, Human Mechanical Technologies a développé un


exosquelette propre, avec chacun ses caractéristiques.

Le premier de la famille est le « Light », l'objectif de ce dernier est de soulager les bras
et les épaules des utilisateurs lorsqu'ils effectuent des tâches répétitives, telles que la
manutention, l’industrie et le BTP. Une des plus-values de ce modèle est sa capacité à
supporter lui-même des charges allant jusqu’à 6 kilos. De fait l’utilisateur, dès lors qu’il
porte le « light », verra ses bras déchargés de 6 kilos, cette masse se répartissant d’elle-
même sur le buste du porteur grâce à la structure aluminium du squelette.

Le deuxième modèle est le « plum ». Ce modèle est un compromis réussi, reprenant


les bases du premier modèle pour une structure plus légère et un meilleur maintien
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en utilisation. De par sa structure allégée, ce dernier se veut spécialisé dans les travaux
en hauteur, là où les bras doivent souvent le placer au-dessus de la tête. La structure,
limitée à 1 kilo 600 grammes peut elle aussi apporter un soutien allant jusqu’à six kilos.

Le dernier né, le « moon » se positionne sur un autre axe musculaire, le soutien des
cervicales. Spécialisé pour les travaux nécessitant un une position inconfortable, « tête
en l’air » ou le regard vers le haut, il aide lui aussi à maintenir une meilleure position
lors du travail bras en haut. Cependant, contrairement à ses deux cadets, n’apporte
aucun soutien dans le portage d’objets lourds.

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III – Héraclès : Exosquelette assistant les utilisateurs


dans les travaux manuels
Présentation
Lors du déplacement de charges en hauteur (entrepôts, drive, construction …) certains
problèmes nécessitant des solutions techniques couteuses et chronophages (par
exemple dans les entrepôts pour certaines opérations à hauteur d’Homme nécessitent
le déplacement d’un chariot élévateur afin de soulager et sécuriser l’opérateur). Afin
de pallier ce problème, nous avons une innovation à proposer aux usagers. Nous avons
pensé à un exosquelette permettant d’accompagner les efforts physiques de
l’opérateur sans le restreindre dans ses mouvements. Cette innovation se base sur
l’utilisation d’électrodes pour analyser la contraction des muscles pour envoyer une
réponse mécanique de la part de l’exosquelette.

Afin de réduire la charge physique l’enjeu est


de créer un exosquelette assez puissant afin
de pouvoir assister l’utilisateur dans le
déplacement de charges sans pour autant
ajouter un poids sur l’usager. Il sera crucial de
répartir le poids sur le dos et de ne pas
concentrer le poids sur une chaine articulaire
afin de ne pas la fragiliser sur le long terme. Cet exosquelette pourra donc aussi
assister les muscles du dos afin d’aider l’effet de levier pour les taches nécessitant
toute l’amplitude du bras de l’utilisateur.

Les avantages d’un tel système sont qu’après un calibrage de l’exosquelette, il permet
de réduire grandement les risques d’accident du travail (entorses, chutes …) mais aussi
d’améliorer les conditions de travail pour les secteurs concernés. Dans une perspective
de démocratisation du procédé, cela permettrait d’ouvrir le marché du travail pour
certains emplois pour des personnes ne remplissant pas les critères actuels (condition
physiques adéquates à la tache donnée).

De ce fait, cette innovation permettra une optimisation des temps de travail,des


moyens techniques mis à dispositions (échafaudage, chariot élévateur …) et une
réduction de la fatigue chez les usagers.

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Moyens de communication et protection des données


La protection de l’innovation implique d'utiliser le bon outil juridique adapté à chaque
cas particulier. Afin d’illustrer les bases juridiques en propriété intellectuelle, nous
allons présenter les différents titres institués par la loi, notamment le régime juridique
du droit d'auteur, du brevet, des marques et dessins et modèles qui pourraient nous
servir à protéger notre innovation.

Le droit d’auteur s’applique pour les créations artistiques comme les œuvres littéraires,
sonores, les peintures, les films, les photographies, etc... Il s’obtient à partir du moment
de la création de l’œuvre. Il faut savoir que le droit d’auteur ne protège pas les idées
et les concepts, et que par conséquent, il ne s’applique pas à notre innovation puisque
c’est une idée.

Souvent négligée, la communication interne est pourtant un enjeu capital de


l’entreprise en croissance. Lorsqu’elle est fluide et harmonieuse, elle fait circuler les
informations verticalement, (à tous les niveaux de la hiérarchie) et horizontalement
(entre services, sites, employés et prestataires externes). Elle améliore l’efficacité et la
cohérence de l’organisation et motive les collaborateurs.

La communication interne dépasse largement le cadre du seul partage


d’informations. C’est un vecteur de succès pour l’entreprise dans la mesure où elle
accompagne le changement, fédère les collaborateurs autour d’un projet spécifique,
met en valeur les succès ou encourage le partage d’idées et de connaissances.

Les spécialistes de la communication interne d'entreprise s'accordent à dire que les


collaborateurs ne peuvent "participer à une œuvre collective en aveugle". Avoir
connaissance et conscience des finalités de l'entreprise contribue à l'implication des
collaborateurs. Accès à l'information, projets fédérateurs, partage de réussites,
accompagnement du changement..., dans toutes ses dimensions, la communication
interne favorise indéniablement la motivation.

Les outils pour communiquer en interne sont multiples et variés. Plateforme


collaborative, réseau social d’entreprise, chat, etc. Les outils digitaux révolutionnent la
communication interne et ouvrent de nouvelles perspectives

Les outils de communication traditionnels se concentrent essentiellement sur la


diffusion d’informations vers l’ensemble des collaborateurs. Ce type de

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communication est indispensable surtout si votre entreprise fait partie d’un réseau ou
travaille avec de nombreux collaborateurs externes.

Dans notre cas, nous allons utiliser une communication top-down qu’on retrouve
essentiellement dans les outils « passifs » tels que :

Intranet : sécurisé et contrôlé, c’est l’outil privilégié par de nombreux grands groupes.
Il donne accès à la base de connaissance de l’entreprise et à de nombreux documents
officiels.

Tableaux d’affichage : à placer aux endroits


stratégiques pour être visible de tous. Ne sont
utiles que s’ils sont mis à jour régulièrement.

On va aussi utiliser la communication « bottom


up » pour faire remonter l’information.

Il est tout aussi important que de relayer les messages de la direction. La connaissance
de l’état d’esprit des collaborateurs permettra au dirigeant de mieux piloter son
entreprise.

Parmi les outils de la communication bottom-up, on retrouve :

Les feedbacks : avec des applis comme 5feedback ou Tandem

La boite à idée : physique ou virtuelle pour favoriser les initiatives, les innovations

Prévision des coûts, des délais et de l’équipe de travail


Deux solutions se sont offertes à nous pour la création de ce projet, nous pouvions
soit acheter des solutions existantes pour les adapter à notre projet, soit repartir de
zéro et donc investir notre budget dans la recherche et développement. La première
solution, bien que sans doute plus facile et plus courte, nous a semblé un peu plus
onéreuse et beaucoup moins dans l’idée de l’innovation. Nous avons donc choisi la
deuxième option.

Présentation du coût de revient de l’exosquelette


Les technologies utilisées pour créer un exosquelette, bien qu’assez nouvelles, sont
tout de même assez connues. Il n’y aura donc pas de recherche fondamentale à
effectuer mais plus de l’adaptation de technologies. On peut par contre noter que
nous voulons une capture du mouvement très précise, ce qui va forcément augmenter

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le coût des matériaux et du budget. Nous pouvons alors estimer ce budget entre 200
000 et 300 000 €.

Ci-dessous un tableau préventif des différents frais.

Dépense Prix Pourcentage

Brevet 1 000,00 € 0%

Masse salariale de nos 4 Ingénieurs 150 000,00 € 58%

Marketing 5 000,00 € 2%

Matière Première et production 100 000,00 € 37%

Frais généraux supplémentaire 10 000,00 € 3%

Coût Total 266000€ 100%

Délais
Les délais de création peuvent être très variables selon les difficultés rencontrées mais
nous pouvons estimer que cela nous prendra au moins 1 an, et 2 ans au maximum.
Après l’évaluation des dépenses et du délai, nous avons estimé la recette.

Marge du produit et prix de vente


Nous avons réalisé une estimation du cout de revient de notre produit et des recettes
engendrées :

Recette Prix Pourcentage

Partenariat Public 200 000,00 € 53%

Partenariat Privé 70 000,00 € 18%

Dons 10 000,00 € 3%

Recette du à la vente du produit 100 000,00 € 26%

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Apport total 380 000€ 100%

Diagramme de GANTT de développement du projet


Pour pouvoir s’organiser facilement nous avons décidé de planifier les tâches et jalons
du projet afin de pouvoir rendre les résultats de nos recherches dans les temps
demandés. Nous avons répertorié ces différentes étapes dans un diagramme de Gantt
via Excel. Il faudra respecter les délais définis et réaliser les tâches restantes du projet.

Financement et collaborations
Tout d’abord, nous devons avoir un consortium rassemblant plusieurs compétences
et technologies :

• Instruments de précision (incorporer les instruments requis dans des verres)


• Technologie microélectronique (puce)
• Technologie de contrôle d'automatisation industrielle à ultrasons
• Technologie de micro-caméra
• Technologie de test non destructif

Nous pouvons donc choisir les partenaires suivants :

Compétences et technologies Entreprises

Instruments de précision Groupe THK

Technologie Microélectronique STMicroélectronics

Technologie de contrôle
d’exosquelettes Groupe JAPET

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Technologie de micro-caméra Leica

Technologie de test non-destructif ZETEC

Groupe THK :
La créativité de THK et sa technologie unique en
ont fait un leader mondial du guidage linéaire
(LM, Linear Motion). Aujourd'hui, les guides LM
sont indispensables à de nombreux systèmes
mécaniques et électroniques dans les domaines
d'activité les plus variés. THK a également développé un grand nombre de composants
mécaniques uniques tels que l'arbre cannelé, les vis à billes et les rotules, produits par
THK et vendus dans le monde entier.

Groupe Japet :
Japet est né en 2015 de la rencontre de trois parcours, Damien Bratic, ingénieur
médical spécialisé dans le rachis, Antoine Noel, ingénieur robotique formé au MIT sur
les exosquelettes et Amélie Blondeaux, designer produit dont la famille proche avait
été lourdement impactée par la lombalgie. C’est en combinant leurs expertises et leur
vision qu’ils définissent les bases de la Wearable Medicine, la combinaison des
sciences médicales et de la robotique moderne au service de la santé. Aujourd’hui,
Japet est parvenu à concentrer cette vision dans un produit qui change le quotidien
de nombreux opérateurs dans les entreprises. Grâce à une équipe croisant médecine,
ingénierie, ergonomie et accompagnement client, Japet a développé un modèle
unique d’intégration de ces nouvelles technologies qui place l’humain au centre de la
démarche.

STMicroelectronics :
STMicroelectronics (souvent appelée simplement ST) est
une société internationale d'origine française et italienne,
dont le siège opérationnel et exécutif est situé à Plan-les-
Ouates, près de Genève en Suisse, qui développe, fabrique
et commercialise des puces électroniques (semi-
conducteurs). Elle est l'un des tout premiers acteurs

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mondiaux du secteur économique de la production de semi-conducteurs. En


septembre 2017, le groupe intègre le CAC 40 après être sorti de l'indice quatre ans
auparavant.

Leica :
Leica est une marque d'appareils photo produite par une
société allemande bien connue, composée de Leitz et de la
première syllabe du mot “Kamera”. Le nom d'origine de la
société était Ernst Leitz, et il est actuellement divisé en trois
sociétés : Leica Camera, Leica Measurement System et
Leica Microsystem, produisant respectivement des
caméras, des équipements de mesure d'informations
spatiales et des microscopes. La marque « Leica »
appartient à Leica Microsystems et est autorisée à utiliser
par deux autres sociétés. Son produit de lentille d'appareil photo numérique, marque
déposée Summarit, est un ensemble de système de détection et de garantie de qualité
standard, qui est autorisé à être utilisé par d'autres fabricants.

ZETEC :
Zetec est un leader mondial des solutions de
contrôle non destructifs (CND) pour les besoins
d'inspection critiques des industries dans lesquelles
le monde compte chaque jour, y compris la
production d'énergie, le pétrole et le gaz,
l'aérospatiale, l'automobile, la marine, l'armée, le
ferroviaire et la fabrication.

Depuis plus de 50 ans, ils ont avancé les normes et la science CND qui protègent la
plupart de leurs clients et garantissent la qualité de leurs produits, processus et
services.

Cette partie du projet est une simulation de recherche de partenariats, c'est-à-dire que
nous ne prendrons pas contact avec les entreprises citées. Nous allons toutefois
exposer la démarche que nous aurions mise en place si nous avions eu à réaliser cette
recherche.

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Une fois la question du financement précisée et mise au clair, il devient dès lors bien
plus facile et agréable d'aborder une entreprise dans l'optique de nouer des liens et
de créer un éventuel partenariat pour la suite du projet. Les partenaires approchables
peuvent être classifiés, selon l'endroit où l'on choisit de considérer l'aboutissement et
les finalités de notre innovation. Les partenariats peuvent être conclus avec des
entreprises renommées, imposantes, connues dans le monde entier, ou bien être
envisagés à une échelle bien plus modeste. Notre idée d'innovation ayant une
possibilité d'évolution de l'ordre des exosquelettes, nous pouvons également orienter
nos recherches vers de tous autres types d'entreprises, nous prédestinant ainsi à
accéder à un marché complètement différent.

SWOT Partenaires

Positif Négatif

Forces Faiblesses

Nos idées ont pris forme et ont une grande En tant qu’étudiants, nous disposons de
faisabilité faibles moyens.

Opportunités Menaces

Etant d’actualité, si on joint un partenaire de


grande envergure, risque de vol de l’idée.

Problèmes potentiels
Pour compléter l’étude de notre produit, nous devons regarder les problèmes
potentiels que nous pouvons être amenés à rencontrer avec le produit.

Problème N°1– Modulable


L’obligation de porter l’exosquelette total lorsqu'il n’y a pas de travail à hauteur sera
une charge supplémentaire sur le corps humain. De plus, si les ouvriers doivent enfiler
l’exosquelette fréquemment, ceci consommera plus de temps et réduira ainsi
l’efficacité du travail. Il faut donc une possibilité de rendre cet équipement modulable,
c’est-à-dire de permettre aux ouvriers de se décharger de certaines partie de
l’exosquelette pour se rendre plus léger et agile. Ce problème imposera une
innovation supplémentaire sur la structure du produit.

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Problème N°2–Financement et délais manquant


Afin de réaliser cette innovation, il est nécessaire d’avoir une période de conception
et de production, et il faudra aussi avoir assez d’investissement pour le projet. En
raison de l’environnement global récent, à cause de la pandémie Covid, il sera plus
difficile d’avoir un financement et des délais d’exploitation suffisants.

Problème N°3– Concurrence du marché

Dans le marché actuel, il existe déjà plusieurs entreprises qui proposent des solutions
d'exosquelette, chaque produit a sa propre d’utilisation et ses propres avantages. Pour
entrer dans ce marché d’exosquelette, il faut trouver des points de départ très
innovants et des idées différentes que ce que font les autres entreprises. Ainsi il nous
faudra regarder ce projet d’innovation avec une vue vaste et innovante afin de donner
une puissance de concurrence unique et spéciale à notre produit.

Problème N°4–Maintenance continue du produit


Comme tous les autres produits techniques, il est indispensable d’avoir un système de
maintenance pour faire progresser la qualité et assurer la performance de notre
produit.

Problème N°5– Problème technique


Au cours de l’utilisation d'un exosquelette, si un problème technique arrive et qu’il
perturbe le travail en cours, celui-ci mettra l’utilisateur dans un grand danger. Donc il
faut prévoir les dangers possibles et de pré-étudier des solutions pour ces cas possible.

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Conclusion
En conclusion, notre projet d’innovation d’exosquelette possède de nombreux
challenges à surpasser. Notre innovation facilitera les travaux du corps humain et ainsi
augmentera l’efficacité et la sécurité dans les ateliers. Cependant, afin de pouvoir
réaliser ce projet et le commercialiser sur le marché, il est nécessaire de prendre de
nombreux paramètres en compte comme les délais, le financement ou encore la
propriété intellectuelle. Un bon management du projet est primordial pour la
réalisation de ce projet.

Ce projet nous a permis de manipuler différents outils répandus dans le domaine de


l’innovation à savoir par exemple le Gantt, le brainstorming ou l’analyse SWOT. Nous
avons pu analyser le marché dans le domaine de notre innovation pour finir par
proposer un projet complet et réalisable.

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