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MICHELET, LA SOUPE
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788 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
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MICHELET, LA SOUPE 789
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790 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
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MICHELET, LA SOUPE 791
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792 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
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MICHELET,LA SOUPE 793
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794 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
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MICHELET, LA SOUPE 795
et réservoir.
deuxnotionstoutessimples: circulation, Ces deux no-
tionsdemeurent stablespar tous les départements
structuralement
chaque foisque j'ai traverséune région,
En effet,
de l'encyclopédie.
géométrie,mécanique,chimie,thermo-dynamique, biologie, etc.,
fai trouvéun modèle concretd'une circulationet d'un réservoir.
On retrouve le mêmeschemepar le cycleprimairede l'éternelre-
tourou le cycledernierde la génération: la soupe mèreengendre
la sirènemère.La femmeest le réservoir génétique.
Dès lors,la stratégiede l'explication se trouvecomplètement in-
versée.J'ai pris le texteet je l'ai analysédans son objet; or, ce
qu'il dit par déplacementset variationssur l'encyclopédie,c'est
de deuxconcepts: le RÉSERVOIR et la CIRCULATION,
l'itération
un ensembled'élémentsprésentsen un lieu déterminé et des opé-
rationsdistribuant ces élémentsdans un espace déterminé.Lors-
que je dis « ensembled'éléments, plus opérations sur ces éléments»,
je ne définispas, comme je l'ai dit toutà une
l'heure, structure, mais
je définisla structure,car la définition de la structure est bien un
ensembled'éléments munid'opérations.
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796 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
DISCUSSION
M. VlALLANEIX
Je remercieMichel Serres de son témoignagede philosophedes sciences,
mais aussi, commeses amis le savent,d'ancienofficier
de marine.Faut-il donc
considérerque Micheletfut le Lucrèce du romantisme, capable de poursuivre,
dans La Mer, le discoursscientifiquecontemporain?
M. Serres
Lucrèce deux fois, comme savant contemporain, mais aussi comme maté-
rialiste: la soupe est d'abordun ensembled'atomesau sens du De naturarerum.
M. VlALLANEIX
Avant de laisserla parole à l'auditoire,je signale aux historiensde la litté-
ratureque bien des recherchesmériteraient d'être entreprisesafin de corro-
de Michel Serres. Il existe, par exemple,
borer et d'illustrerl'interprétation
touteune correspondance entrePouchetet Michelet.Ils se sont expliqués Ion-
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MICHELET,LA SOUPE 797
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798 REVUE D'HISTOIRELITTÉRAIREDE LA FRANCE
M. Pomeau
Peut-êtreMicheletn'a-t-ilpas pu lire trèstôt les textesles plus remarquables
de Diderot,par exempleceux du Rêve de d'Alembert,qui n'ont été publiés
qu'assez tardivement.Mais on trouveraitdes élémentsde cette Ur-Suppe par
exemple dans le Telliamed de cet étonnantBernard de Maillet, consul de
France en Egypte. Il faudraitrevoirle texte.Et surtout,je pense à Buffon.
Il me semble qu'il y a dans l'Histoirede la terrede Buffon,dans cet effort
de Buffonpour prendreune vue globale du fonctionnement de la terre,une
même tendance,et je crois qu'il y a là quelque chose qui mériteraitd'être
précisépar rapportà Michelet.Je pose la questionaux spécialistesde Michelet,
et aux spécialistesde Micheletnaturaliste: est-ce qu'il s'est situé lui-même
par rapportà Buffonet par rapportaux idées de Buffon ?
Mlle Orr
Michelet connaissaitbien l'œuvre de Buffon,et il reprenaitdes passages,
par exemplecelui sur le vautour,presque mot pour mot.
M. Pomeau
Micheletutilise donc les descriptionsd'animauxde Buffon
?
M116Orr
Oui. Il se servaiten généralde la littérature et son
au lieu d'observations,
modèle était souventBuffon.
M. Pomeau
Mais il n'utilisepas les textesde Buffonsur la théoriede la terre,sur les
Époques de la nature?
Mlle Orr
Si, tout de même aussi.
M. Serres
Je ne connaispas ces choses-là.Il y a chez Buffonune théoriede la forma-
tion de la terre qu'on appelle généralement1'«hypothèsecatastrophique » :
une histoireà coupures.Michelet,quant à lui, est contreles hypothèsescatas-
trophiquesde la formationdes sols. Il dit même que l'histoireà coupures
est une histoirede la guerre,tandisque l'histoirecontinueest une histoirede
la paix.
Mlle Orr
Cela, c'était l'hypothèsede Cuvier sur Buffon !
M. Serres
Sans parlerde Buffon,il est pour les formations
géologiquescontinues.
Mlle Orr
Simplement,le mot « révolution » n'avait pas exactementchez Buffonle
sens qu'il a eu plus tard.
M. Michel Picard
Je voudraisposer troisquestions.Tout d'abord,je crainsd'avoir été un peu
inattentif,mais je ne comprendspas très bien ce que vous voulez dire par
votreconclusion,qui paraît très stimulante.Voulez-vousvraimentdire que la
méthoded'explicationd'un textese trouvedans ce texte?
M. Serres
Oui, j'ai voulu dire cela. Non seulementj'ai voulu le dire, mais je l'ai dit
plusieursfois!
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MICHELET,LA SOUPE 799
M. Picard
Alors,je ne puis en aucun cas vous suivre.Il s'agit de l'illusionempiriste:
toute critique implique une théorie de la littérature,une esthétique,une
philosophie...
Deuxièmement,a-t-on considéré La Mer comme un texte littéraireou
comme un textescientifique ? Cest une question que je pose, et je ne crois
pas du tout que nos réponseset nos appréciationspuissentêtre identiques.Il
y a là un passage épistémologiquequi ne peut se faire sans illégitimité, à
mon sens.
La troisièmequestionn'est pas à proprement parler une question,mais je
crois,une déduction,qui vientaprès les deux interventions brillantesque nous
venonsd'entendre.Il faut,je crois,conclureque Micheletavait une ignorance
ou une méconnaissance totalede ce que nous appelonsmaintenant, après Hegel
et Marx,la dialectique.
M. Serres
A la premièrequestion,je réponds oui. Pour la deuxième,voici. A-t-on
considéréles textesen questioncommedes texteslittéraires ou des textesscien-
tifiques ? avez-vousdemandé.Cette question,vous le pensez bien, n'en est pas
une vraie. Ce n'est pas une question d'epistemologieque de savoir s'il faut
légitimement ou illégitimement traverserladite frontière.C'est une question
institutionnelle. Elle tient,plus exactement,à la sottisede l'Université,qui a
pour but de nous apprendreles choses les plus bêtes, à savoir qu'il y a une
différence entreles disciplines.Que je sache, La Mer est un textequi peut être
lu de façon extrêmement rigoureusecommelivre de sciences,et qui peut être
lu le dimancheaprès-midi,les pieds en l'air, c'est-à-direcomme un texte de
plaisir ou de réjouissance.Mais, de toute façon, les textesscientifiquesaussi
peuventêtrelus avec beaucoup de plaisir! Il y a un partageentrele littéraire
et le scientifique dontje ne sais pas exactementce qu'il signifie, sinonquelque
chose de politique.
Troisièmequestion : il ignoraitla dialectique.Réponse : oui.
M. Picard
Je répondsbrièvementà propos de votre deuxièmepoint. Je ne crois pas
qu'il s'agisse d'une institution purementuniversitaire, et, s'il le faut, je me
feraile championde l'Universitépour la défendre.Je considèrecette distinc-
tion commefondamentale. Ou l'on envisageun textecomme littéraire, et l'on
y appréciedes qualitéslittéraires, ou bien on l'envisagecommescientifique, et
alors,dans le cas de Micheletqui faisaitappel à un certainnombrede disci-
plines aujourd'huipérimées,d'idéologies,il faudraitparler...
M. Serres
L'idéologie,il y en a toujours,même dans les textesmathématiques ! Tout
le monde en parle et personnevraimentne sait ce que c'est.
M. Picard
II y a une distinctionentrescience,art et idéologie.J'ajouteraiqu'il existe
une relationévidenteentrece que j'appelais l'illusionempiristeet ce saut épis-
témologiquement illégitime: c'est la méconnaissancedu textelittérairecomme
tel.
M. Serres
De toute façon,on peut considérercomme littérairesles textesde Poinsot
écritsà la manièrede Chateaubriand,et mieuxque lui. Est-ce un texte litté-
raire ou savant,le Timée de Platon?
M. Albouy
J'ai été tout à fait convaincupar votreanalyse,mais il me semble qu'il y
a une petitedifficulté, que je voudraisvous soumettre: quelle place faites-vous
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800 REVUE D'HISTOIRELITTÉRAIREDE LA FRANCE
aux finalistes
dans cetteétude? En effet,toutle mondele sait, à chaque page
de La Mer ou des œuvresnaturalistesde Michelet,le lecteur est invité à
s'émerveillersur la sagesse maternellede la nature,une sorte de providence
maternellequi se manifesteen parcouranttoute l'échelle, depuis les débuts
préhistoriquesjusqu'à l'histoirehumaine...Ce finalisme,pensez-vousque c'est
une additionidéologique,ou l'intégrez-vous à la gnoseologieque vous venez
d'analyser?
M. Serres
II me sembleque MlleLinda Orr,qui a parfaitement parlé de ces problèmes,
peut vous répondremieuxque moi. En fait,ce que je peux répondrepartiel-
lement,c'est que je croisavoir démontréque le poids du mécanismeest aussi
importantdans La Mer que le poids de l'organicisme. D'où l'hylozoïsme.
Mlle Orr
En effet,j'ai essayé de parlercontrela vision finalistede Micheletcomme
étanttropsimplepour résumersa pensée tardive.Il me semble que la spirale
anéantitaussi l'image d'un début et d'une fin,cette spiralequi peut s'étendre
à l'infini.Pourtant,la spiraleme gêne toujourspar ce qu'elle retientde stati-
que : elle se réduittropfacilementà une dialectiqueéternelleet on retombe
dans la même notiontraditionnelle et intemporelle.
M. Serres
II y a deux chosesdans le finalisme, je crois.Il y a premièrement son modèle
temporel,et deuxièmement l'excitationpathétique.
Pour ce qui concernele premier,étantdonné que le cycle est fermé,il est
assez difficiled'en définirun. Pour ce qui concernel'excitationpathétique,elle
est à son comble!
M. Albouy
Ce qui me frappe,c'est qu'il y a peut-êtreune sortede contradiction entre
les deux. Il y a tempsfermé,et en mêmetempsil y a le but toujourspoursuivi.
Quand la larve se transforme petit à petit en insecte,elle est peut-êtredans
cet entracteobscur que vous avez définitout à l'heure,mais il n'empêche
qu'on sait qu'elle deviendral'insecte,etc. Elle aboutira à ce qui est une
perfectionrelative,et cela continuera ; de sorteque même le temps cyclique
peut inclurece finalisme.Dans ses œuvresnaturalistesMicheletfait appel à
des doctrinesscientifiques qui normalement devraientêtre désespérantespour
lui, telles que celle de Darwin,et il transforme le darwinisme, je pense qu'on
sera d'accord là-dessus- dans L'Insecte, par exemple- en une véritable
doctrinefinaliste, apaisanteen ce sens que ce n'est pas le plus fortqui l'em-
porte,mais le meilleurqui, petit à petit,se dégage, triomphe,et amène ce
progrèsdont il parle toujours.N'y a-t-ilpas là une espèce de jeu, de contra-
diction?
Mlle Orr
Oui, Micheletest en fait doué d'une capacité exceptionnelle pour rassembler
et assimilerdes contradictions, dont l'exemplele plus étonnantest celui du
mariage entre l'idéologie progressisteinspirée de l'Amour et le darwinisme
définipar la survivancedes plus forts.Mais il n'y réussitpas toujours,car
la synthèsefonctionnebien dans une perspectivemétaphysiqueet globale
mais elle se défaitau niveau de la personnalitéintime.Les conséquencesdu
darwinisme,appliquées à la société et surtoutà l'individu,reviennenthanter,
troublerl'écrivain.Alors,plutôtque synthèse,il y a ambivalence.
M. Serres
Je crois qu'il y a erreur: le darwinisme, ce n'est ni la victoiredu plus fort
ni la victoiredu meilleur; c'est la victoirede celui qui fait le plus d'enfants.
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MICHELET,LA SOUPE 801
Mlle Orr
Micheletn'a pas tellementcomprisle systèmenon plus.
M. Serres
II n'a pas tellementcomprisDarwin. Il est très rare, d'ailleurs,qu'on le
comprenne.
Mme Françoise Gaillard
Vous avez montréqu'il y avait chez Michelet une survalorisation d'ordre
analytiquedes modèles scientifiques de son temps,c'est-à-direqu'une lecture
interprétative de son œuvre serait possible; mais, ensuite,en jouant sur les
mots,et souventde façon convaincante,vous avez prouvé qu'on pouvait s'en
tenir,pour comprendreLa Mer, à une analyse des systèmesscientifiques mis
en jeu, qui répétaitle tableau des disciplinesscientifiques de l'Encyclopédie.
C'est sur ce pointprécisque je m'interroge : quelle est la positionqu'occupe le
discours scientifiquedans votre systèmed'interprétation ? Il fait figure de
terminusad quem de l'interprétation alors qu'on peut se demanders'il n'y
a pas une part d'élaborationfantasmatiquedans la constitutionmême des
modèles scientifiques.
Je sais ce que cette hypothèsepeut avoir de dangereux; on risque de tom-
ber dans le Jungismeet de reconstituer le mythed'un Inconscientcollectif,
matricede tous les systèmesde pensée. Cependanton peut s'interroger sur la
signification idéologiqueet libidinaled'une vision du monde qui s'exprimeen
termesde thermodynamique ou en termesde mécanique; aussi bien la psycha-
nalyseaurait-elleun rôle important à jouer dans l'epistemologie des disciplines
scientifiques. Je ne crois pas qu'on puisse se contenterde la faire intervenir
(pourmieuxl'éliminer)au seul niveau de la survalorisation subjectivede modè-
les qui en eux-mêmesresteraient neutres.
Par ailleursje suis toutà fait d'accord avec vous lorsquevous montrezqu'il
existe des modèles interprétatifs (tel que celui de la thermodynamique au
xixe siècle) qui permettent de penserà la fois la philosophiedes sciences,la
philosophiede l'histoireet même la constitution des modèles narratifs... Une
découvertescientifique(la thermodynamique) fonctionnecomme formematri-
cielle pour les autres systèmesde pensée. Contrairement à ce que fait M.
Foucault,vous introduisezune hiérarchisation des systèmesde représentation,
la matricescientifiqueétant le systèmemodelantgénéral des autres discours
qui le reflètent structuralement.Il apparaît donc, dans votre exposé, que le
modèle scientifique se trouvedans une positionde transcendancepar rapport
à tous les autressystèmes,notammenttextuels,qui le reproduisent. Ceci pose
la questionde l'originede la constitution de ce modèle même et par là même
de son articulationaux autresdiscours.
Pour que votre méthode d'analyse textuellesoit pleinementconvaincante,
il faudraitl'assortird'une réflexion sur les conditionsde possibilitéd'émergence
du modèle scientifique lui-même.
Il n'en restepas moinsque votreidée que le textecontientson propresys-
tème d'explicationme paraît tout à fait juste.
M. Serres
Mon but n'a pas été d'expliquerMicheletpar Freud, mais plutôtFreud par
Michelet! C'est tellementplus amusant.
Deuxième réponse : sur l'utilisationdu mot transcendantal. Je m'excuse :
quand on ne se pose pas la question de l'émergenced'un problèmedonné,
on ne pose pas le problèmetranscendantal. Au contraire,quand on se pose la
questionde la constitution du modèle en question,on est au niveau transcen-
dantal; commeje ne me suis pas posé la questiondes conditionsd'émergence,
Qu'est-ceque le transcen-
dans le transcendantal.
je n'étaispas, par définition,
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802 REVUE D'HISTOIRE LITTÉRAIRE DE LA FRANCE
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