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.

SOMMAIRE

Chapitre I.
I Electrostatique
Outils mathématiques ‐ Force de Coulomb‐ Champ et potentiel électrique –
Théorème de Gauss – Dipôle électrostatique – Conducteurs –Condensateur
Condensateur –
Energie eletrostatique
Chapitre II. Magnétostatique
Champ magnétique ‐ Loi de Biot et Savart ‐ Théorème d’Ampère – Force de
Laplace – Force de Lorentz – Energie Magnétostatique
Chapitre III. Induction Electromagnétique

Loi de Faraday‐ Inductance propre et Inductance mutuelle –Transformateur – Energie


Electromagnétique

Ch i IV.
Chapitre IV EEquations
i d
de M
Maxwellll d
dans lle vide
id
1
2
Ch it II. Electrostatique
Chapitre El t t ti

3
Pr. R. Mountasser 4
5
6
Pr. R. Mountasser 7
8
N.m2.C‐2

9
10
11
Pr. R. Mountasser 12
13
14
15
16
17
18
19
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
34
35
36
Pr. R. Mountasser 1
2
3
4
5
6
7
Pr. R. Mountasser 8
9
Pr. R. Mountasser 10
Pr. R. Mountasser 11
12
13
14
15
16
17
18
Pr. R. Mountasser 19
Pr. R. Mountasser 20
21
22
23
24
25
26
27
28
Pr. R. Mountasser 29
30
31
Pr. R. Mountasser 32
Symétrie et champ électrique
a Si une distribution de charges électrique possède
a.
un plan de symétrie, alors E appartient à ce plan.

b. Si une distribution de charges électrique possède un plan


antisymétrie, alors E est perpendiculaire à ce plan.

Exemple de plan de symétrie : Ligne infinie portant


une charge Q.

33
Les plans 1 (vertical) et 2 (horizontal) sont des plans de
symétrie
é i de d ligne.
li Ai i
Ainsi,
   
E est sur l’intersection de 1 et 2 , donc E est radiale: E  Eer
Q

1


2 E

34
Exemple
p de pplan antisymétrie
y : Le p plan 
(horizontal) coupe la ligne chargée en deux parties
de charges opposées : cc’est
est un plan antisymétrie.
antisymétrie
Donc E est perpendiculaire au à  .
+Q
Q

E
‐Q

35
b) Flux sortant à travers une surface fermée

Soit une surface fermée 6. On se propose de calculer le flux du champ électrostatique


E créé par une charge ponctuelle q à travers la surface fermée 6. Plus précisément on
s’intéresse au flux sortant, donc on a choisi d’orienter le vecteur n dans le sens de la
normale sortante à 6. Deux cas seront envisagés :
x le cas où la charge q est située à l’extérieure de la surface 6
x et celui où la charge q est située à l’intérieur de la surface 6
Nous désignons par l’indice i les charges situées à l’intérieur de 6 et par l’indice e les charges
extérieures à 6. Soit E i le champ créé par qi et E e le champ créé par qe.

1èr Cas : La charge est située à l’extérieur de 6


Nous pouvons calculer le flux sortant de la surface fermée 6 (figure III-2) à partir des
flux élémentaires. En effet, traçons un cône élémentaire de sommet O (où se trouve la charge
extérieur à 6, qe) et d’angle solide d: . Ce cône découpe sur la surface 6 deux surfaces
élémentaires dS1 en M1 et dS’1 et M’1. Soient n1 et n'1 les vecteurs sortant des surfaces dS1 et
dS’1. L’angle solide sous lequel du point O on voit les surfaces élémentaires orientées dS1 et
dS’1, a la même valeur absolue, mais de signes opposés à cause de l’orientation du vecteur
normal n par rapport à u (figure III-2) :

u Ee
n'1
M’1 dS’1
M1 u
n1
dS1

O
qe d:
(6)

Figure III-2

u.n1 u.n'1
d: 1 dS1  d:'1 dS '1 (III-2)
r12 r '12
Si on considère le flux du champ E e créé par la charge qe située en O, sortant des
surfaces dS1 et dS’1, d’après (III-1) et (III-2), on obtient :
qe qe
d) 1  d) '1 d: 1  d:'1 0
43 H 0 43 H 0

Pour obtenir le flux de E e sortant de la surface 6, ) e


³³ 6
E e .d S , on peut balayer

toute la surface 6 à l’aide de cônes élémentaires tels que celui de la figure III-2. Chacun de

18
ces cônes intercepte sur la surface 6 une paire de surfaces élémentaires dS1 et dS’1 telles que
leur contribution au flux total, d) 1  d) '1 0 .
On en conclut que le flux du champ électrostatique crée par une charge ponctuelle
située à l’extérieur d’une surface fermée 6, sortant de la surface 6 est nul :
)e
³³6
E e .d S 0 (III-3)

2ème Cas : La charge est située à l’intérieur de 6


Soit (C) le cône élémentaire de sommet O et d’angle solide d:1 (figure III-3).

(C) u
Ei
M’1 n1
O dS1
M1 qi
n'1 d:’1
dS’1
u' d:1

(6)

Figure III-3

Dans ce cas, l’angle solide sous lequel du point O on voit dS1 est égal à l’angle solide
sous lequel de O on voit dS’1 :
d:1 d:'1
d’où
d) 1 d) '1 d) i
. Ainsi, la paire de surface élémentaire dS1 et dS’1 découpées par un cône élémentaire
de sommet O (ou se trouve la charge qi) donne une contribution d) 1  d) '1 au flux total, non
nulle.
Le flux élémentaire d) i crée par E i à travers une surface élémentaire dSi (figure III-
4) est donnée par :

ui
ni
O dSi

qi qi d:i
d) i E i .d S i d: i
43 H 0
Le flux total sortant de 6
est la somme des flux
élémentaires d)i :
(6)
qi
43 H 0 ³³6
)i d: i
Figure III-4

19
³³ 6
d: i est l’angle solide sous lequel du point O, on voit la surface fermée 6 ; :i est donc

l’angle solide sous lequel du point O on voit tout l’espace :


: i 43
d’où :
qi
)i
H0
Le flux du champ électrostatique créé par une charge ponctuelle située à l’intérieur
d’une surface fermée 6, sortant de la surface 6 est égal à :

³³
qi
)i E i .d S (III-4)
6 H0
Ainsi, le flux total du champ électrostatique créé par une charge ponctuelle est :
qi
) )e  )i )i
H0
Cette relation relie le flux à travers une surface fermée (6) et les échanges à
l’intérieure de cette surface.

III-2-2 Cas de n charges ponctuelles


Considérons ni charges à l’intérieure d’une surface fermée (6) et ne charges situées à
l’extérieure de cette surface. Le champ E créé par les n charges (n = ni + ne ) est la somme
vectorielle des champs créées par chacune des charges :
ni ne
E ¦ i 1
Ei  ¦e 1
Ee

Le flux du champ E sortant de la surface 6 est :


§ ·
)
³³ 6
E.d S
³³ ¦ ¦
6
¨
¨
© i
Ei 
e
E e ¸.d S
¸
¹ i
)i 
¦ ¦)e
e

D’après (III-3) et (III-4), on a :


qi
)i et ) e 0
H0
d’où :
ni
1 Qint
)
H0
¦ qi
i H0
avec , Qint ¦q
i 1
i

Le flux sortant de la surface fermée 6 est égal à la somme, divisée par H0, des charges
intérieures à la surface 6 :
1 Q
) ³³ E.d S
6
¦ qi int
H0 i H0
(III-5)

avec, Qint : charge totale intérieure à 6


Ce résultat constitue le théorème de Gauss.

20
6. Conducteurs
Du point de vu conduction électrique on distingue trois types
de matériaux; ils se distinguent par leurs conductivités
électriques  :
‐Les conducteurs (Al, Cu , Fe, Au….) :  107 (SI)

‐Les semiconducteurs (Si, Ge, As, Ga.…) :   10‐2 (SI)

‐Les isolants (verre,


(verre plastique, quartz ) :   10‐10 (SI)
plastique quartz…)
Dans la suite, on s’interesse uniquement au conducteurs.

92
1.6 Vecteur densité du courant électrique J
• Les porteurs de charges dans les conducteurs
sont en général : les électrons libres (q=‐e).
• Soit n le nombre d’électrons libres par unité de
volume dans un conducteur.
• La densité volumique de charges est :  = ‐ne.
• Sous l’action d’un champ électrique E, les e se
p
déplacent dans le conducteur à la vitesse v.
• Par définition, J est le vecteur :
 
J  v
93
2.6 Courant électrique I
Par définition, le courant électrique traversant une
surface S est égale au flux de J à travrers S :
 
I   J .ds  S
J
S

Si J est uniforme (constant) , on a :


 
I   J .ds  J  ds  JS
S S

I
I  JS  J   Cte ; Unité de J = A/m²
S
94
3.6 Loi d’Ohm
a. Conductivité
C d ti ité
Dans un conducteur,, J est p
proportionnel
p àE:
 
J  E

Où  est la conductivité électrique.


q
Rq : des fois on note la conductivité : 

95
b. Résistance électrique
O considère
On idè un conducteur
d t d longueur
de l l = (AB) sous
forme d’un tube.
La Différence de potentiel entre A et B :

B  B
J 
 B
I
B
1 d
U A  U B   E.d    d    d   (  ) I  RI ,
A A
 A
S  A S
B
1 d
où, R   est la résistance du conducteur.
 A S

96
constante. alors on a
Si la section S est constante,
B B
1 d 1 
R    d  R  .
 A S S A S
l ti : U A  U B  U  RI estt la
L relation
La l loi
l i d'Ohm
d'Oh

97
.

S
l
On a :

R
S
R est proportionnelle à l et inversement proportionnelle à S.

98
3. R dans les circuits électriques
3
a. R en série
R1 R2
I U
U1 U2

On a :
I1  I 2  I ,
U  U1  U 2  R1 I  R2 I  ( R1  R2 ) I 
R e q  R1  R2
99
b R en parallèle
b. I1 R1

I
I2 R2
U
On a U1  U 2  U ,
U U 1 1 
I  I1  I 2      U
R1 R2  R1 R2 
R1 R2 R1 R2 1 1 1
U  I  R eq    
R1  R2 R1  R2 R e q R1 R2
100
4.6 Loi de Joule
a. Puissance électrique absorbée par R : P = UI=RI²
R
I
b. Energie électrique absorbée par R pendant un
temps t :
W = Pt=RI²t

101
.

102
7 Condensateur
7.
Un condensateur est constitué de deux surfaces (armatures)
qui portent des
d charges
h él
électriques opposées
é : +Q et –Q.
Soit U la différence de potentiel entre les deux armatures.
Par définition, la capacité est définie par le rapport :
Q
C  Q  C (U )
U
Unité de C :  C  Farad (F ).
Sous unités pF ;  F ; mF .
103
1 Exemple : Condensateur plan
1.
Deux surfaces planes identiques de surfaces S, séparées
par une distance d. E +
+Q ‐Q
Q S
Q=S E‐
o x
d

L champ
Le h crée
é par un plan
l (voir
( i TD2) est :
2 0
    
E E   EE E   Cte.
2 0 0 104
.

dU
*àà 1D (x) : E    U    Edx   Ex  Cte
dx
  U  U   U   U (0)  U ( d )  Ed
*d'où la capcité C du condensateur
Q  S 0  S S
C=    0
U Ed  d d

R C augmente
Rq. t lorsque
l S augmente
t ou d diminue.
di i
105
2. C dans les circuits
On montre (voir TD) que :
1 1 1
a) Si C1 et C2 en série :  
Ce q C1 C2

b) Si C1 et C2 en parallèle : Ce q  C1  C2

c) LL’énergie
énergie emmagasinée dans C :
1
W  CU 2
2

106
8. Expression du courant en fonction du temps
*Courant continue :
S I
ne
J  v  v  v
q d
V V
I q q d q
or , J  ; dd'où
où, I  JS  vS  S
S V Sd t t
q
I
t
*C
*Courant t instantané
i t t é: d
dq
i (t )   q (t )   i (t )dt
dt

107
9. Energie associée au champ électrique E
Si dans une région de l’espace (vide) existe un E,
alors ll’énergie
énergie dw par unité de volume dv est égale à (TD3) :
dw 1
 0E2
dv 2
g contenue dans un volume V :
L'énergie
1
W   dw   0  E 2 dv
V
2 V
108
Chapitre II. Magnétostatique

109
Chapitre
h II. Magnétostatique
é
Etude du champ p magnétique
g q B statique
q
1. Le champ magnétique B peut être crée par :
- une charge électrique q en mouvement,
mouvement
- un courant électrique I,
- un aimant.
i t
2. B se calcule par deux méthodes :
- Biot et Savart (calcul direct)
p
- Théorème d’Ampère.
110
II. B crée par une charge en mouvement

Soit v la vitesse d’une charge q en un point P.

v M
q
P
Le champ magnétique crée en un point M est égal à :
 
  qv  PM
B 0
4 PM 3
111
II. B crée par un courant électrique I.
1. Loi de Biot et Savart

Soit C un circuit pparcouru p par un courant électrique


q I. Tout
élément de longueur dl situé en un point P de C crée en tout point
M de l’espace un champ magnétique élémentaire : 
dB ( M )
  C I
 0 I (dl  PM ) M
dB ( M ) 
4 PM 3 P

  dl
B(M )   dB
C

112
Exemple : Fil filiforme infini
On considère
O idè un fil électrique
él t i filif
filiforme i fi i (porté
infini ( té par OZ),
OZ)
parcouru par un courant électrique I.
En coordonnées cylindriques  z
dl
   P
* dl  ( dl ) k  ( dz ) k
    
* dl  P M  dl  ( O M  O P ) 
    
 
O
 ( dz ) k   u   z k  ( dz )  u  M
I
  0 I  ( dz ) 
donc , dB ( M )  u
4 P M 3
 
B   dB 113
On choisit  comme variable d'intégration
z 1 1 
*tg ( )   d  dz  dz  d ,
 cos ( )
2
 cos ( )
2

 1 cos( )
*cos( )    , d'où :
PM PM  2

0 I   cos3 ( ) 0 I 1
dB( M )  .(( 2 d )).(( ) . cos(( )
4 cos ( )  3
4 
 / 2
0 I 1   0 I 1
Ai i, B( M ) 
Ainsi . .   cos(( )d )   . ,
4    / 2  2 
 0 I 1 
et B( M )  . u ,
2  114
 
B  B    u

B est circulaire autour du Fil,
Fil et son module varie en 1/
1/

I
B

115
2.Théorème d’Ampère
La circulation de B sur un circuit fermé C’ est égale la
somme algébrique de tout les courants électriques Ip
intérieurs à C’.
I1 I2 I3
C’
 
.  0 I p  0 (I1  I2  I3 )
 Bdl 
C' p B


Rq. C : circuit de I  C ': circuit de B.
116
Pour appliquer le théorème d’Ampère il faut utiliser les
éléments de symétrie pour déduire la direction de B.
B

S é i et direction
Symétrie di i de d B

*B  plans
l de
d symétries
ét i

*B  plans antisymétries

117
Exemple : fil infini parcouru par I

v
I

h

Tout v: Plan de symétrie


y
Tout h: Plan antisymétrie

118
B
I

Donc, par raison


D i de symétrie,
d ét i B estt circulaire
i l i
autour du fil :  
B  Bu

119
Exemple : théorème d’Ampère : Fil filiforme infini
parcouru par I.
I
1. Considérations de symétries
 
*B  Bu
*B  B(  ,  , z ),
Fil   ppas de dépendance
p /z,
invariance par rotation autour du fil  pas de dépendance /
 
d
donc, B  B(  )u
120
2. On applique le théorème d’Ampère :

 
Soit C’ : cercle de
 B .dl   0 I 
rayon  C'
 

C'
( B (  ) u  ).(  d  ).u    0 I 
C’
  B (  )   d   0 I  B (  )  2   0 I 
B C

0I 1   0 I 1 
I B( )  donc B 
; donc, u
2  2 
121

4. Potentiel vecteur A
* Le potentiel vecteur crée par un courant électrique I est

donné par l’expression :  0 I dl
4 C PM
A( M ) 
 
* A est lié à B par la relation :
      
B  rot ( A)   B.ds   A.dl
S C


* A est p
parallèle au courant électrique
q I.
Rq: Analogie : E  U (potentiel électrique)
 
B  A(potentiel vecteur)
122
Il faut savoir calculer B et A crées par un courant I
dans les cas :
- Fil infini,
infini
- spire circulaire (sur l’axe),
- solénoïde,
- tore…,
tore
Voir (TD)
123
5. Forces Electromagnétiques
5.1. Force de Lorentz :
Une charge q, animée d d’une
une v, placée dans un champ
électrique E et un champ magnétique B, subit la force de
Lorentz:

     
F  qE  q (v  B )  Fe  Fm

124
5 2 Force
5.2. F d Laplace
de L l
Lorsqu’un conducteur C, parcouru par un courant I, est placé
dans un B,
B alors chaque élément de longueur dl de C subit la
force magnétique (Laplace) :
  
dF  I dl  B

I dl

B
C
 
L force
La f exercée
é sur tout
t t le
l conducteur
d t : F   dF
c 125
5. Energie électromagnétique
Tout élément de volume dv de l’espace (vide) dans lequel il y
a un champ électrique E et un champ magnétique B contient
une énergie électromagnétique dwem telle que :
2
dwem 1 1 B
 0E 2 
dv 2 

 2 0

Energie Energie
Electrique magnétique

L'é
L'énergie
i totale
l contenue dans
d un volume
l V est :
2
1 1 B
Wem   dw
V
d em   (  0 E 2 
V
2 2 0
) ddv
126
Exemple : Energie emmagasinée dans un condensateur

S S U S
Rappell : E  , C   0
+ ‐ d d
E

dwe 1 d 1 1
On a :   0 E  We    0 E dv   0 E 2  dv
2 2

dv 2 V
2 2 V
2
1 1 1 U  1 2 S 1 2
 We   0 E V   0 E Sd   0   Sd  U  0  U C
2 2

2 2 2 d 2 d 2
1
We  CU 2 127
2
Chapitre III. Induction électromagnétique (I E)

128
Chapitre III. Induction électromagnétique (I E)
Introduction .
* L’IE est basée sur la loi de Faraday : variation du
Flux magnétique dans le temps.
temps
* De nombreuses applications dans les machines
électriques :
él
‐Générateur électrique,
q ,
‐Transformateur électrique,
‐Four
Four à induction….
induction
129
  
 ds  (ds)n
1. Flux magnétique B
C

Par définition, le Flux de B à travers S est donné par


l’expression :
  
   B .ds   ( B .n ) ds   B cos(( )ds.
S S S

Unité de  : Weber (W).


130
2. Loi de Faraday
a. La variation du flux magnétique  en fonction du temps
engendre (ou induit) une force électromotrice e (tension
électrique) d’expression :

d d  
e     B cos( )ds 
dt dt  S 
Donc, e  e( B, S ,  ).

‐ La fem e est non nulle si au moins l’un des trois paramètres :


B , S ou  , varie dans le temps.
temps [e]=Volt
[e]=Volt.
131
b. Le
b L champ
h él
électromoteur E
Il est lié à la fem e par la relation :
  d
e   E.dl  
C
dt
Conclusion :
d e
 (t )  fem : e  -  un courant induit i  
dt R
un champ électromoteur E
132
2. Exemples
a. S varie dans le temps
Le circuit conducteur fermé ABCD horizontal est soumis à un
champ magnétique uniforme vertical B. La tige BC glisse sans
frottement  surles railles
 AB et DC à vitesse constante v.
B ds  dsn
A AD  Cte  a,
B
a  AB  vt ,
v
S  ( AD).(
) ( AB)  a.v.t
D
C 133
Le flux magnétique à travers le circuit est :
 
   B.ds   Bds cos(0)  BS  B.S  B.a.v.t
S S

d
d'où la fem induite dans le circuit : e     Bav
dt
Si R la résistance du circuit,
alors le courant électrique induit est :
e Bav
i 
R R
134
b.  varie dans le temps
On considère un B uniforme (horizontale).
(horizontale) Le circuit C de
surface constante tourne à la vitesse angulaire constante 
autour de ll’axe
axe vertical z.
z

 

  B, ds 
  t
C 

ds
135
 
   B.ds   B.ds.cos( )  B.S .cos( )  B.S .cos(t ),
S S

d
d'où la fem induite dans circuit : e     B.S . sin( t )
dt
e B.S .
Si R la résistance du circuit, alors: i    sin( t ).
R R
Ce circuit constitue le principe du générateur électrique
alternatif
l f
136
Exemple : générateur (alternateur) :
* Dynamo (vélo)

137
Alternateur hydraulique

138
cc. B varie en fonction du temps
Le circuit ABCD, de surface S, est horizontal. Le champ
magnétique B est vertical,
vertical
 son module
 varie linéairement en
fonction du temps : B  B0 sin(t )k
L fem
•La f e induite
i d i ?
•La résistance circuit R, le courant induit i ?

A
B
B

D
C 139
Question : Quel est le sens du courant induit i ?

Loi de Lenz :
Le courant induit i, doit s’opposer par ses effets aux
causes qui lui ont donné naissance.
naissance
Ainsi,
si B augmente (ou diminue), alors i doit générer un b
opposé (de même sens) à B.
de même si S augmente (ou diminue), alors i doit générer
un b opposé
pp (de même sens) à B.

140
3. Inductance propre L
Soit C un circuit fermé, parcourue par un courant électrique I.

Le courant I crée un champ magnétique B qui traverse la


surface S de C.
Par définition: L      LI
I
Weber
U ité :  L  
Unité  Henry
H (H )
Ampère
141
Exemple : inductance propre d’un solénoïde infini :
N spires circulaires de rayons R jointives sur une longueur l,
parcourues par un courant I.

I I
Solinoide infini (voir TD.4) : B  n0i (où n  N / l ),

   N  B.ds
d  NBS  N (n0 I )( R ),
2
) d'où
d' ù : L
L= N 0 R 2
 Nn
S
I 142
* Tension électrique aux bornes d’une inductance L

d di
uL  e    L
dt dt
1
W  L I2
2
* Energie de L: 143
4. Inductance mutuelle M

On considère deux circuits C1 et C2, parcourus par des


courants électriques I1 et I2.

144
* I1 engendre un champ magnétique B1 qui traverse C2 ; d’où
un flux du circuit C1 dans C2 :   
 
12 B .ds
d 
S2
1 2

* De
D même,
ê I2 engendre
d un champ
h  magnétique
éi B2 quii
traverse C1 ; d’où un flux :   B .ds
21 
S1
2 1

* Par Définition,, l’inductance mutuelle M des deux circuits


est égale à :
12  21
M  U ité de
Unité d M : Henry
H (H).
(H)
I1 I2 145
Exemple M : d
Exemple. d’un
un solénoïdes et une spire


Spire
I1 Solénoïde I1
C1 : Solénoïde, crée B1  n0 I1
C2 : Spire de rayon a.
Le flux de C1 dans C2 est : 12   B1ds  (n0 I1 ). a2 
S2

12
M  n0 a 2

I1
146
5. L et M dans les circuits électriques
a. Inductance L dans un circuit électrique :

i R
L
L i des
Loi d mails
il :
di
u  u R  uL  u  Ri  L ,
dt
en régime sinusoidale et en notation complexe :
U  RI  jL I (U et I sont des complexes). 147
b. Deux circuits (L1,R1) et (L2,R2) couplés par une inductance
mutuelle M.

i1 i2 R 2
R1 L2
L1
M
Les courants i1 et i2 sont régis par le système suivant :
 di1 di2
 u  R1i1  L1 dt  M dt U  R1 I1  jL1 I1  jM  I 2
 
 0  R i  L di2  M di1  0  R2 I 2  jjL2 I 2  jM
j  I1
 2 2 2
dt dt
148
Chapitre IV. Equations de Maxwell Dans le vide

151
Chapitre IV. Equations de Maxwell Dans le vide
Introduction
* En tout point de l’espace, la variation dans le temps d’un
champ
h él t i
électrique E engendre
d un champ
h magnétique
éti B ett vis
i
versa.

* Les champs E et B sont reliés en tout point de l’espace par


quatre équations fondamentales de l’électromagnétisme :
Equations de Maxwell.

152
I Equations de Maxwell dans le vide
I.
1. Equation de Maxwell‐Faraday
D 'après la loi de Faraday :
d d  
on a : e  
dt

dt  B .ds ,
    
or , e   E .dl   rott ( E ).
) ds
d
d'où l'équation de M axw ell Faraday :

  B
rot ( E )   (1)
( )
t

153
2 Equation de Maxwell‐Ampère
2.
D'après le théorème d'Ampère :
  
 B.dl   0 I   rot ( B ).ds  0 I
dq d 
or, I   ( 0  E .ds )
dt dt

  E
d'où la relation : rot ( B )   0  0
 t
  E
rot ( B)   0 0 (2)
(2).
t 154
3. Equation de Maxwell‐Gauss

D'après le théorème de Gauss :


 Q
 E.ds
d  
0
 1 
 div( E )dv  0  (  )dv  div( E ) 
0
d'où la relation de Maxwell-Gauss dans le vide ( =0) :
div( E )  0 (3)

155
4. Equation de la conservation du flux magnétique

En tout p
point de l’espace,
p , la divergence
g du champ
p
magnétique est égale à zéro :


div( B)  0 (4)

156
les 4 équations de Maxwell dans le vide sont :

   B
rot ( E )   (1)
 t

   E
rot ( B )   0 0 (2)
  t

div( E )  0 (3)
 
d ( B)  0
div ((4))

157
0 et  sont liées à la vitesse de la lumière c dans
le vide par la relation :
1
 0 0  2
c
Valeur de 0 ?
0  4 107 ( SI )
1 1 1
 0 0  2   0   ( SI ).
c 0 c 2
36.10 .
9

158

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