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JPr JPr

COMMUNE DE LILLEBONNE
DEPARTEMENT DE LA SEINE MARITIME

DESCRIPTIF TECHNIQUE GENERAL DE FILIERE


D'ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

PROPRIETE DE GCA LOGISTIC


Mai 2016

Conseil et assistance technique pour la gestion durable de l’environnement et du patrimoine


AIX EN PROVENCE - ARGENTAN - ARRAS – BORDEAUX - BRIVE – CASTELNAUDARY - CHARLEVILLE - MACON - NANCY - PARIS - ROUEN

Siège : Parc d’ Activités Point Rencontre – 2 avenue Madeleine Bonnaud- 13770 VENELLES – France - Tél. : + 33 (0)4 42 54 00 68 - Fax : +33 (0)4 42 54 06 78 e-mail : siege@g2c.fr
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Propriété de GCA Logistic (APS 16003 – R 5050)
Etude de définition de filière d’assainissement non collectif

RESUME - CONCLUSION
Le projet concernant la construction d’un bâtiment industriel à usage de stockage sur la parcelle de terrain
appartenant à la GCA Logistic, située sur la commune de Lillebonne, est soumis à une demande d'étude de
filière préalable à l'installation d'un système d'assainissement non collectif.
Conformément à l'arrêté interministériel du 7 Septembre 2009 modifié le 7 Mars 2012, il a été défini une
filière d’assainissement adaptée se basant sur l'examen des caractéristiques du sol en place et de la
configuration du terrain (voir tableau récapitulatif ci-dessous).

CARACTERISTIQUES DU SITE

Il a été réalisé des sondages sur le terrain et des tests de perméabilité, une évaluation globale des
contraintes parcellaires, ainsi qu’un relevé topographique de la zone.

PEDOLOGIE ET GEOLOGIE

• Profondeur prospectée : 70 cm maximum.


• Profondeur du substrat rocheux : > 2 m.
• Texture : à dominante argilo-sableuse
• Pierrosité : moyenne à forte
• Conditions locales de drainage : mauvaises
• Hydromorphie : présente dès la surface
• Perméabilité : très faible (< 10 mm/h)

HYDROGEOLOGIE ET HYDROLOGIE

• Présence de captage AEP ou privé : non signalé


• Présence de sources : non.
• Présence d'un cours d'eau : un ru au Nord de la parcelle
• Présence d’un plan d’eau naturel : aucun à proximité immédiate
• Proximité de zone inondable : oui
• Risques de remontées de nappe : oui
• Sensibilité au ruissellement : moyenne

CONFIGURATION DE LA PARCELLE ET DE SES ABORDS

• Pente générale du terrain :faible (2%), défavorable


• Surface disponible : très limitée (parking, quai de chargement…)
• Contraintes particulières : surface utilisable très limitée, exutoire à créer, poste de
relevage pour le rejet des eaux traitées, canalisations à protéger

Après examen des différents critères ci-dessus, la parcelle s'avère défavorable à l'épandage
souterrain traditionnel des eaux usées. C’est pourquoi il conviendrait de s’orienter vers un dispositif
compact agréé, étanche et adapté aux zones humides

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FILIERE PRECONISEE

Les filières d'assainissement non collectif se composeront :

Pour la partie bureaux :

• D’un dispositif de traitement compact dimensionné pour 6 équivalents-habitants minimum.


Le pétitionnaire pourra faire son choix parmi la liste de dispositifs adaptés, agréés par le
ministère, et publiés au Journal Officiel de la République Française. Le dispositif retenu devra
être adapté aux contraintes de remontées de nappe et aux variations de charge.

• Un poste de relevage pourra s’avérer nécessaire pour le rejet des eaux traitées

Pour l’atelier de nettoyage :

• D’un dispositif de traitement compact dimensionné pour 2 équivalents-habitants minimum.


Le pétitionnaire pourra faire son choix parmi la liste de dispositifs adaptés, agréés par le
ministère, et publiés au Journal Officiel de la République Française. Le dispositif retenu devra
être adapté aux contraintes de remontées de nappe et aux variations de charge.

• Un poste de relevage pourra s’avérer nécessaire pour le rejet des eaux traitées

Pour le bon fonctionnement et la pérennité des installations, l'entretien des ouvrages sera primordial.

Une attention particulière sera portée sur le choix de l'entreprise réalisant les travaux.

Elle devra être détentrice entre autre d'une garantie décennale et la réalisation des travaux devra être
conforme au DTU 64.1 « assainissement non collectif » d’Août 2013, tout en intégrant les
prescriptions de pose et les conseils de mise en œuvre fournis par le fabricant du dispositif retenu.

Avant recouvrement et mise en service de l’installation, les travaux devront faire l’objet d’un contrôle
de bonne exécution par le service public d’assainissement non collectif.

La mise en œuvre de ces filières nécessitera impérativement une évacuation des eaux traitées. Dans
le cas présent, l’évacuation sera assurée préférentiellement dans le sol superficiel par l’intermédiaire
de massifs d’iniltration à créer à faible profondeur, conformément à l’article 11 de l’arrêté du 07
Septembre 2009.

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Sommaire

1. PREAMBULE ................................................................................................................................................ 5

2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIF ................................................................................. 6

3. GEOLOGIE .................................................................................................................................................... 7

4. HYDROGEOLOGIE....................................................................................................................................... 8

5. HYDROGRAPHIE ......................................................................................................................................... 8

6. PEDOLOGIE ................................................................................................................................................. 9
6.1. Méthodologie ............................................................................................................................................ 9
6.2. Critères pédologiques étudiés ................................................................................................................ 9
6.3. Tests de perméabilité ............................................................................................................................. 11
6.4. Résultats des investigations ................................................................................................................. 12

7. APTITUDE A L’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF ............................................................................ 14


7.1. Généralités .............................................................................................................................................. 14
7.2. Aptitude à l’assainissement non collectif ............................................................................................ 14
7.3. Remarques .............................................................................................................................................. 16
7.4. Les eaux pluviales .................................................................................................................................. 16

ANNEXES

• PLAN DE SITUATION
• CARTOGRAPHIE DES RISQUES DE REMONTEES DE NAPPE (DREAL)
• CARTOGRAPHIE DES RISQUES D’INONDATION (DREAL)

• SCHEMAS D’IMPLANTATION DE LA FILIERE D’ASSAINISSEMENT

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1. PREAMBULE

De par l'éloignement ou en l'absence d'un réseau de collecte d'eaux usées, l'assainissement non collectif
permet de résoudre efficacement l'évacuation et l'épuration des eaux usées à l'échelle parcellaire. La
présente étude tend à définir la filière d’assainissement individuel la mieux adaptée aux caractéristiques du
sol et aux contraintes parcellaires. Cette étude n’est en aucun cas une étude géologique, hydrogéologique
ou encore géotechnique.
Les différents critères à prendre en compte sont les suivants :

CRITERES EXAMINES SOUS-CRITERES



• PEDOLOGIE
Epaisseur et différentiation du profil,
• Texture dominante,
• Structure des différents horizons,
• Hydromorphie éventuelle, origine de l’engorgement,
• Activité biologique,
• Homogénéité spatiale,
• Perméabilité mesurée si les autres critères sont
favorables

• GEOLOGIE
Charge caillouteuse,
• Profondeur d’apparition et nature du substrat
rocheux,
• Vulnérabilité du sous-sol (roche fissuré…)

• TOPOGRAPHIE
Conditions de drainage locales,
• Pente générale du terrain,
• Variations latérales de faciès,
• Sensibilité au ruissellement

• HYDROGEOLOGIE
Profondeur moyenne de la nappe,
• Niveau de remontée des plus hautes eaux,
• Présence de captage d’eau

• HYDROGRAPHIE
Proximité éventuelle d’une masse d’eau (rivière,
ruisseau, étang…)
• Risques d’inondation,
• Vulnérabilité du milieu récepteur

Le choix de la filière devra donc s’affranchir :


 des contraintes liées au milieu récepteur qui ne devra pas être altéré :
• Protection des eaux superficielles et souterraines,
• Protection du milieu environnant la parcelle.
 des contraintes d'exploitation future par la recherche du meilleur compromis entre rusticité
et fiabilité du fonctionnement :
• Vidange régulière de la fosse toutes eaux.
• Entretien des différents organes du dispositif.

Le présent rapport pourra ainsi guider les services de contrôle de l’assainissement non collectif dans leur
jugement relatif à la faisabilité de l'assainissement sur la parcelle concernée.

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2. CONTEXTE GEOGRAPHIQUE ET ADMINISTRATIF

 NOM DU PETITIONNAIRE : GCA Logistic représenté par la société SALINI Immobilier

 SITUATION GEOGRAPHIQUE :
Le terrain est situé sur la commune de Lillebonne dans la Zone Industrielle des Herbages
(Voir plan de localisation, en annexe du présent rapport).

 PARCELLE CONCERNEE :
(Selon références cadastrales)

• Section : CB

• N° parcelle : 26

• Surface totale : ~ 45 000 m² (dont 20000 m² de bâtiments et presque autant de voirie)

• Surface disponible pour l’assainissement : < 50 m² compte tenu de la disposition


parcellaire

• Côte topographique NGF : + 5 m environ.

 NATURE DU PROJET (d'après les renseignements fournis par le maître d’œuvre)

• Type de structure :
Le projet concerne la construction d’un bâtiment à usage de stockage. Il n’y a aucune
consommation d’eau dans le cadre de l’activité de stockage. Un atelier de nettoyage est
également prévu, et les eaux utilisées pour le nettoyage (= eaux claires) seront reprises
dans le réseau des eaux pluviales. L’atelier de nettoyage comprendra 4 salariés maximum et
sera équipé d’un bloc sanitaire.

Enfin le projet prévoit la création de bureaux sur environ 250 m². La capacité maximum dans
les bureaux, déclarée par le pétitionnaire, est de 10-12 personnes. Les bureaux seront
équipés de deux blocs sanitaires, et d’un réfectoire. Il n’y aura pas de préparation de repas
sur place.

La capacité d’accueil maximum du site a donc été estimée à 16 salariés, ce qui


correspond à 8 Equivalents Habitants (1 salarié = ½ EH)

Compte tenu de la trop grande distance entre les bureaux et l’atelier de nettoyage (~ 200 m),
on mettra en place de deux systèmes d’assainissement distincts.

 REMARQUE :

Aucun réseau de collecte des eaux usées ne dessert ce quartier de la commune.

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3. GEOLOGIE

ème
Référence bibliographique : carte géologique au 1/25 000 de PONT AUDEMER (source BRGM).

• Substratum : C5-4 – Sénonien. Craie blanche traçante à silex rosés.


Le Sénonien n'est jamais complet sur cette feuille. Seuls le Coniacien et le Santonien sont représentés. Leur
tracé n'a pas été fait complètement sur la carte en raison de la rareté des affleurements. La Craie blanche à
silex souvent rosés, à la base, a une épaisseur de plus de 100 mètres dans la région nord-ouest de la
feuille. Les carrières Pierre Gand, à Tancarville, en donnent une coupe complète. Les assises supérieures à
silex zones, souvent creux et à bancs de silex noirâtres coalescents, montrent une craie blanche,
granuleuse, sèche et traçante. Certaine bancs ont leur surface supérieure ravinée, durcie, et verdie par
exsudation. Des discordances locales entre bancs peuvent être attribuables à des phénomènes de
slumping. On y rencontre de nombreux Oursins. Cette craie a été activement exploitée dans les marnières.
A la base, les bancs de silex disparaissent et il n'y a plus dans la craie que des petits silex à cortex rosé, de
forme souvent tabulaire. Cette craie contient souvent des bancs dolomitisés jaunâtres, beaucoup plus durs,
faisant saillie dans les falaises et à érosion cargneuliforme.

• Formation affleurante : Fz – Alluvions modernes des vallées et de l'estuaire de la Seine.


Elles occupent le fond plat des vallées de la Seine et de la Risle et couvrent en surface près du quart de la
feuille. Elles se composent en général de quelques mètres d'un dépôt silto-tourbeux sur une épaisse assise
de graviers et de cailloux roulés. Ces derniers sont activement exploités dans la vallée de la Risle près de
Pont-Audemer.
.

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4. HYDROGEOLOGIE

La nappe de la craie : Son réservoir est constitué par les craies du Sénonien, du Turonien et du
Cénomanien. Les argiles de Gault en forment le substratum théorique. Sa puissance totale est comprise
entre 200 et 250 m, mais la zone saturée du réservoir a une puissance qui passe de 120 à 150 m sous le
plateau à 30 à 40 m dans les vallées. Les variations de la surface piézométrique sont minimes, la nappe de
la craie est libre même sous recouvrement tertiaire.

• Présence de puits ou captages d’eau : non.

• Présence de sources : non.

• Nappe superficielle : nappe alluviale de la Seine

• Côte et sens d’écoulement :


L’examen de la carte hydrogéologique de la Seine Maritime laisse entrevoir une côte piézométrique
d’environ + 2 m NGF dans les environs du site (ce qui ramène la nappe à moins de 5 m profondeur), avec
un sens d’écoulement dirigé vers l’Ouest.

La parcelle n’est pas en zone inondable mais est soumise à des risques de remontées de nappe (voir
les cartes de la DREAL dans les Annexes)

5. HYDROGRAPHIE

 Découpage du réseau hydrographique local :

• De type cours d’eau : un ru au Nord de la parcelle (en


limite de propriété)

• de type étang : aucun à proximité

• de type ru : non

• de type mare ou zone humide : une zone humide au Nord de


la parcelle (nombreux joncs)

• de type fossé : un fossé en bordure de voirie

• de type réseau pluvial : non.

 Conditions météorologiques au moment du passage :


Couvert, pluies éparses

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6. PEDOLOGIE

6.1. Méthodologie
L’étude pédologique a consisté en la réalisation de sondages à la tarière manuelle et de tests de
perméabilité, répartis sur l’ensemble de la zone susceptible d’accueillir les futurs dispositifs d’assainissement
et les ouvrages de dispersion d’eaux pluviales, en exploitant la plus grande surface possible :

 Sondages à la tarière :

Ils constituent un moyen d'observation rapide des caractéristiques du sol. Réalisé à la main avec une tarière
de diamètre 7 cm et adaptée à la nature du sol, le sondage est souvent limité à une profondeur de 1,2 m
voire inférieure dans des sols caillouteux.
Il permet de dresser un profil pédologique avec identification de la plupart des critères à l'exception de la
structure et s'avère le plus souvent suffisant pour apprécier l'aptitude à l'infiltration des eaux.

 Tests de perméabilité :

Ils sont réalisés selon la méthode PORCHET. Un trou creusé généralement à la profondeur d'une tranchée
d'épandage (50-60 cm) est rempli d'eau durant plusieurs heures afin de se rapprocher des conditions de
saturation du sol. La vitesse d'infiltration est ensuite mesurée à un niveau constant. Ce test s'appuie sur la
loi de DARCY.
Il est cependant à noter que les résultats obtenus par les tests de perméabilité ne constituent qu’une simple
indication et leurs résultats doivent être modérés.

6.2. Critères pédologiques étudiés


Les critères étudiés doivent permettre de définir les capacités épuratrices et dispersives des sols. Les
paramètres retenus ont été les suivants :

LA STRUCTURE
La structure désigne le mode d’assemblage des particules du sol, particules formées par l’agrégation des
différents éléments minéralogiques.
Structure et texture constituent les deux éléments qui vont déterminer les propriétés de porosité et de
perméabilité d’un sol.

LA POROSITE
La porosité représente le volume des vides d’un sol. Elle exprime donc le volume pouvant être occupé par
de l’air ou de l’eau. Selon la taille des pores et leur interconnexion, l’eau pourra y circuler plus ou moins
rapidement.

LA TEXTURE
Aussi appelée granulométrie, elle correspond à la répartition des minéraux d’un sol par catégorie de
grosseur. Par convention, les particules sont classées de la façon suivante, en fonction de leur diamètre :

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Argiles < 2 µm
2 µm < Limons < 50 µm
50 µm < Sables < 2 mm
Les cailloux et les graviers (> 2 mm) sont classés à part
Le Triangle de texture G.E.P.P.A définit 17 classes de textures (1963)

1-Sable ; 2. Sable limoneux ; 3. Sable argileux ;


4. Limon léger sableux ; 5. Limon moyen sableux ;
6. Limon sablo-argileux ; 7. Limon argilo-sableux ;
8. Limon léger ; 9. Limon moyen ; 10. Limon
argileux ;
11. Argile sableuse ; 12. Argile ; 13. Argile
limoneuse ;
14. Argile lourde

LA PERMEABILITE
La perméabilité (K) d’un sol est définie par la vitesse d’infiltration de l’eau. Un sol perméable (K>15 mm/h)
permettra la dispersion et l’épuration des effluents domestiques. Cependant, la perméabilité ne doit pas
excéder 500 mm/h, sous peine de ne pas laisser suffisamment de temps pour rendre possible l’épuration
des eaux usées.

LA PROFONDEUR DE SOL ET LA GEOLOGIE


Le sol doit présenter une profondeur minimale d’un mètre pour être considéré comme favorable à
l’assainissement individuel. En effet, la présence de roche massive à faible profondeur rend difficile la
réalisation d’un épandage souterrain et – surtout lorsqu’elle est trop perméable (ou fissurée) – peut entraîner
une migration trop rapide des effluents vers la nappe phréatique.

L’HYDROMORPHIE
Ce terme est employé pour désigner un engorgement plus ou moins permanent en eau. L’hydromorphie
résulte principalement de deux phénomènes :

• La stagnation des eaux météoriques par la présence d’un horizon imperméable à faible
profondeur, accumulation pouvant donner lieu à une nappe « perchée » à la suite d’un long
épisode pluvieux.

• La présence d’eau résultant de remontées capillaires issues de la nappe phréatique.


Elle s’exprime dans le sol sous deux formes: des tâches rouille d’oxyde ferrique et/ou des concrétions
fibreuses ferro-manganiques noires.
Nous rappelons ici les caractéristiques et le fonctionnement piézométrique d’une nappe superficielle. Cela
étant un des éléments susceptibles d’orienter la/les préconisation(s) des filières d’assainissement
autonome :
Principe d’équilibre piézométrique d’une nappe
superficielle.
Le niveau d’eau à l’intérieur d’un puits
=
le niveau d’eau de la nappe superficielle
Lors de forte pluviométrie (orageuse par exemple), l’horizon
superficiel joue le rôle de tampon jusqu’à atteindre la RU.
Pour des P > Ru, les risques d’écoulement latéral (fonction
de la topographie) sont accentués. L’horizon supérieur
s’assainit lentement, dépendant du coefficient de
perméabilité de l’unité sous-jacente.

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6.3. Tests de perméabilité


PRINCIPE
Le test de perméabilité est un complément à l’étude
précédemment menée, examen du sol en particulier : la texture,
la structure, la recherche des traces d'hydromorphie ainsi que
par la description de la topographie du terrain et les informations
apportées par la lecture des cartes pédologiques et géologiques.
Les tests de perméabilité permettent de mesurer la conductivité
hydraulique de sols susceptibles d’être aptes pour l’implantation
de bassins d’infiltration et d’accueillir une unité de traitement des
eaux usées (pour l’assainissement non collectif).

PHASE DE MESURE
La phase d'imbibition dure au minimum 4 heures, elle correspond à une épreuve de saturation du sol par
l'eau. On constate en effet que la perméabilité mesurée diminue plus ou moins en fonction des types de sol,
mais que la valeur mesurée tend à se stabiliser au bout de 4 heures.

En fin de période d'imbibition, le régulateur de niveau est relié à la cellule de mesure. Le temps de la phase
de mesure est de généralement de 10 minutes, la perméabilité K s'exprime par la formule :

K(mm/h) = Delta V x 67
Delta V étant la baisse du niveau (en litre) de la cellule.
Connaissant le coefficient de perméabilité K, on se reporte à l'abaque fourni avec l'appareil pour connaître la
2
charge hydraulique admissible du sol exprimée en l/m /j.

CLASSIFICATION DE LA PERMEABILITE DES SOLS


La perméabilité (K) d’un sol est définie par la vitesse d’infiltration de l’eau.
Pour des terrains caractérisés par une faible perméabilité (inférieure à 15 mm/h) l'évacuation des eaux
usées par épandage souterrain doit être exclue au profit d'un autre mode de traitement et d'évacuation.
Un sol perméable (K>20-30 mm/h) permettra facilement la dispersion et l’épuration des effluents.
Cependant, la perméabilité ne doit pas excéder 500 mm/h, sous peine de ne pas laisser suffisamment de
temps pour rendre possible l’épuration des eaux usées.

K < 3 mm/h Sol imperméable


K< 10 mm/h Sol très peu perméable
10 mm/h<K<20 mm/h Sol peu perméable
20 mm/h<K<50 mm/h Sol assez perméable
50 mm/h<K<100 mm/h Sol perméable
100 mm/h<K<500 mm/h Sol très perméable
K > 500 mm/h Sol trop perméable

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6.4. Résultats des investigations


Le descriptif de la pédologie de la parcelle repose sur l'étude réalisée in situ le 20 Mai 2016.

Ont été mis en oeuvre les moyens d'investigation suivants :

• Des sondages pédologiques, à l'aide d'une tarière manuelle de 7 cm de diamètre, sur une
profondeur maximale de 70 cm.
• Trois tests de perméabilité à charge constante, effectués à l’aide d’infiltromètres SDEC sur une
durée d’environ 4 heures.

 PROFIL PEDOLOGIQUE :
Les investigations ont permis d'identifier une même unité pédologique globale sur cette parcelle. La
description du profil pédologique moyen, correspondant à ce lot, est représentée ci-dessous :

0 à 10 cm Terre végétale fortement dégradée, marmorisée, peu humifère


(grisâtre).
10 à 60/70 cm ALs/AS – Argile limoneuse faiblement sableuse à argile
sableuse avec silex, cailloutis et fragements de craie
gris/jaunâtre à ocre jaunâtre
- Mal structuré, mauvaise cohésion,
- Epaisseur variable,
- Franc début d’hydromorphie (décoloration générale, grosses
taches de rouille…)
- Pierrosité localement forte dès la surface et croissante en
profondeur,
- Très perméable
> 60/70 Refus de tarière sur densité de fragments.

Ce profil correspond à un sol brun hydromorphe.


Il est caractérisé par un engorgement important, qui affecte la totalité du profil. Les horizons superficiels,
appauvris par lessivage, présentent une couleur de plus en plus pâle vers la base.
Sur la partie basse de la parcelle, les horizons profonds sont baignés de manière durable par une nappe
perchée reposant probablement sur une formation argileuse imperméable. En période hivernale très
pluvieuse, le niveau piézométrique peut remonter temporairement à moins d’un mètre sous le niveau du
terrain naturel dans cette zone
On signalera également la présence de nombreux joncs sur la parcelle, qui est un signe évocateur de prairie
humide régulièrement gorgée d’eau.

Les propriétés générales de ce sol ne sont absolument pas satisfaisantes pour accueillir les eaux usées
domestiques par l’intermédiaire d’un épandage traditionnel. De plus, l’engorgement trop important imposerait
une surélévation du système de traitement dans le cas d’une filière classique (tertre drainé). C’est pourquoi,
les pétitionnaires ont opté pour la mise en place de filières compactes adaptées à la possible présence
d’eau dans le sol.

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RESULTATS ET INTERPRETATION DES TESTS DE PERMEABILITE

Photos du terrain (Joncs, flaques d’eau) et d’un test de perméabilité mis en place

Les résultats des tests de perméabilité sont mentionnés dans le tableau ci-dessous :

Profondeur de Volume d’eau Valeur de K


N° test Conclusion
réalisation infiltré en 10 mn (en mm/h)
T1 50 cm 150 mL 10 Sol très peu perméable

T2 60 cm 100 mL 6 Sol très peu perméable

T3 50 cm 125 mL 8 Sol très peu perméable

Au bout de seulement 2 h de saturation, les valeurs de perméabilité mesurées se situent déjà dans une
gamme faible à très faible, avec une moyenne de 8 mm/h. Les valeurs tendent à décroître sensiblement
avec la profondeur de réalisation, ce qui paraît logique compte-tenu de la nature du sol.

 CONCLUSION :

Les propriétés générales de ce sol ne sont absolument pas satisfaisantes pour accueillir les eaux usées
domestiques par l’intermédiaire d’un épandage traditionnel.

Compte tenu des caractéristiques du projet il paraît plus judicieux de traiter séparément les eaux usées des
bureaux et celles de l’atelier de nettoyage.

Dans les deux cas il semble que la mise en place de filières compactes adaptées à la possible présence
d’eau dans le sol soit la meilleure solution.

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Etude de définition de filière d’assainissement non collectif

7. APTITUDE A L’ASSAINISSEMENT NON COLLECTIF

7.1. Généralités
Pour adopter la solution "traitement par épandage souterrain", les caractéristiques minimales
exigées dans l’article 6 de l’arrêté du 7 Septembre 2009 relatif aux prescriptions techniques
applicables aux dispositifs d’ANC sont les suivantes :
• La surface de la parcelle d’implantation est suffisante pour permettre le bon fonctionnement de
l’installation d’assainissement non collectif ;
• La parcelle ne se trouve pas en terrain inondable, sauf de manière exceptionnelle ;
• La pente du terrain est adaptée ;
• L’ensemble des caractéristiques du sol doivent le rendre apte à assurer le traitement, et à éviter
notamment toute stagnation ou déversement en surface des eaux usées prétraitées ; en particulier, sa
perméabilité doit être comprise entre 15 et 500 mm/h sur une épaisseur supérieure ou égale à 0.7 m ;
• L’absence d’un toit de nappe aquifère, hors niveau exceptionnel de hautes eaux, est vérifiée à moins
d’un mètre du fond de fouille.
Si ces caractéristiques ne sont pas respectées, des filières de substitution sont recherchées et
proposées :

FILIERES ASSOCIANT EPURATION EN SOL RECONSTITUE ET DISPERSION

Sol à perméabilité trop grande Epandage en sol reconstitué et infiltration dans le substratum
(calcaire…)
Nappe trop proche de la surface Epandage en sol reconstitué surélevé et infiltration dans le sol en place

FILIERES N'ASSURANT QUE L'EPURATION ET NECESSITANT L’EVACUATION DES EAUX TRAITEES

Sol peu perméable Filtration sur sable drainé ou zéolithe puis évacuation dans le sol
(10 ≤ K < 15 mm/h) superficiel
Sol imperméable Filtration sur sable drainé ou zéolithe puis réutilisation pour l’irrigation de
(K < 10 mm/h) végétaux ou rejet vers le milieu hydraulique superficiel

7.2. Aptitude à l’assainissement non collectif


Après examen des différents critères (cf. chapitres précédents), la parcelle s'avère strictement défavorable
à la réalisation de systèmes d'assainissement traditionnels de type épandages souterrains. Compte tenu de
la surface très limitée et afin de s’affranchir des contraintes liées à la réalisation de systèmes hors-sol (tertre
drainé), on pourra s’orienter vers deux « filières compactes» .

Ces dispositifs devront être agréés par le ministère et seront dimensionnés pour 6 équivalents-habitants
minimum pour la partie bureaux et 2 équivalents-habitants minimum pour l’atelier de nettoyage.

Le pétitionnaire reste entièrement responsable du choix et de l’entretien du dispositif adapté.

Les filières agréées retenues devront impérativement être adaptées à l’intermittence (activité
professionnelle) et aux risques de présence d’eau dans le sol.

L’entreprise chargée de la réalisation des travaux devra bien intégrer toutes les difficultés de mise en œuvre.
Elle devra impérativement respecter les consignes de pose du fabricant, particulièrement celles ayant trait à
la pose en nappe (lestage).

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En l’absence d’exutoire utilisable, on pourra aménager pour l’évacuation des eaux traitées, deux massifs
d’infiltration peu profonds (50 cm) sur la base de 10 m² par équivalent habitant (recommandations de
l’Agence de l’Eau avec un coefficient de sécurité de 2). Soit un massif de 60 m² (6 EH * 10) pour les
bureaux et un massif de 20 m² (2 EH * 10) pour le sanitaire de l’atelier de nettoyage
Le rejet des eaux traitées nécessitera obligatoirement un poste de relevage (absence de dénivelé entre les
zones retenues pour l’implantation des filtres compacts et les exutoires)
Pour plus de détails sur la mise en œuvre de ces zones d’absorption, se reporter à la fiche technique
correspondante dans les Annexes.
LISTE COMPARATIVE (NON EXHAUSTIVE) DE DISPOSITIFS « COMPACTS » AGREES :

Fabricant / Différence
Intermit
Capacité Surface entrée
Nom Principe tence Site Internet
(EH) (m²) sortie
commercial +Nappe
d’eau

Premier Tech
France /
Massif
Ecoflo CP
filtrant sur
(Polyester 4- 6 8 - 105 cm oui
Maxi) copeaux de
coco
2012 ext.10 à
http://www.premiertechaqua.com
20

Massif
filtrant
Eloy Water
composé
Bionut
de coquilles 5- 6 14 - 129 cm oui
Agrément de
2015-005 noisettes
http://www.simop.fr/index

Eparco/
Filtre à
Filtre à zeolithe
massif de 5-6 11 - 72 cm oui
Agrément zeolithe
2010-23 http://www.eparco.info/Eparco/Assa
inissement/index.php

Stradal
Massif
Stratepur Maxi
filtrant sur
CP 4-6 6 - 140 cm oui
copeaux de
Agrément coco http://www.stradal.fr
2012-06

Assainissement
autonome/
Filtration
Compact’0 ST percolation
4- 6 8 - 115cm oui
Type S et R sur laine de
roche http://www.assainissement-
Agrément autonome.fr
2014-011

Remarque : Les caractéristiques techniques, les conditions de mise en œuvre et d’exploitation, ainsi que les
performances épuratoires des dispositifs agréés sont disponibles sur le site internet interministériel relatif à
l’assainissement non collectif :

http://www.assainissement-non-collectif.developpement-durable.gouv.fr

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7.3. Remarques
Le terrassement ne doit pas être réalisé lorsque le sol est détrempé, humide. De plus, il ne faut pas que
l’exécution des travaux entraîne un compactage des terrains réservés à l’infiltration. Au besoin, on peut
avant tous travaux réaliser un décompactage et ainsi permettre l’aération du sol.
Pour favoriser une bonne répartition des eaux usées prétraitées dans le dispositif de traitement et éviter sa
détérioration, l’emplacement de celui-ci doit être situé hors des zones destinées à la circulation et au
stationnement de tout véhicule, hors culture, plantation et zones de stockage de charges lourdes.

Il sera recommandé, pour éviter toute nuisance, de respecter les distances suivantes par rapport aux :

Type Espacement minimal Observation in situ

• Habitations 5m Espace suffisant

• Limites de propriété 3m Espace suffisant

• Végétation 3m Espace suffisant

• Puits consommés 35 m Absence

N.B : Seul le respect de la distance entre un captage d’eau, déclaré et utilisé pour la consommation
humaine, et le dispositif d’assainissement est obligatoire. Les autres distances ne sont que des
recommandations.
(*) Pas d’usage domestique envisagé ou signalé.

7.4. Les eaux pluviales


La mise en œuvre du système d’assainissement non collectif nécessite une séparation des eaux usées et
des eaux pluviales. Le rejet de toutes les eaux pluviales pourra se faire par infiltration dans des tranchées
drainantes, au niveau d’une mare ou d’une zone d’absorption, dans un puits d’infiltration ou encore un
stockage pour l’arrosage des jardins…
Un exutoire pour les eaux de ruissellement sera donc également à prévoir.
Dans le cas présent, un système de récupération des eaux pluviales est en projet (bassins de rétention)
avec trop plein régulé au fossé en bordure de voirie.

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ANNEXES

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PLAN DE SITUATION

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INSERER CARTE NAPPES

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INSERER CARTE INONDATIONS

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INSERER PLAN 1_A3

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INSERER PLAN 2_A3

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LA ZONE D’ABSORPTION

 DESCRIPTION
La zone d’absorption est constituée d’une excavation empierrée peu profonde (environ 40-50 cm) faisant
office de milieu tampon : Son but est d’assurer une première rétention d’eau (effluents traités en provenance
d’un lit filtrant drainé, par exemple) avant leur diffusion lente dans les couches superficielles du sol. Elle peut
être envisagée lorsque l’aménagement d’une mare sur la parcelle n’est pas souhaité ou lorsque le sol
naturel est suffisamment perméable en surface pour infiltrer des eaux claires.

 MISE EN OEUVRE
La zone d’absorption doit rester très peu profonde (60 cm maximum) et assez étendue (prévoir une surface
au moins équivalente à celle du lit filtrant, et si possible plus suivant la superficie disponible). Les parois et le
fond de l’excavation ne doivent surtout pas être compactés et seront au contraire scarifiés sur 5 cm
d’épaisseur, afin d’ameublir le sol et éviter tout phénomène de lissage mécanique.
Une fois l’excavation terminée, on mettra en place une couche de matériau poreux (graviers, sable, calcaire
ou tout-venant) jusqu’à la surface du terrain naturel. Ce substrat aura pour but d’assurer la rétention d’eau et
pourra éventuellement servir de support pour l’implantation d’une végétation arbustive (essences
hygrophiles à privilégier). Pour tenir compte du tassement ultérieur, une couche de terre végétale sera
apposée au-dessus du matériau de remplissage sur une épaisseur d’au moins 20 cm.

 CONSEILS D’UTILISATION
Contrairement à la mare, la zone d’absorption ne demande pas d’entretien particulier. Après ré-
engazonnement et plantation d’éventuels végétaux, elle n’est pas visible depuis la surface du sol.
Pour assurer une diffusion optimale à partir des parois, il est conseillé de réaliser autant que possible
l’excavation sur une forte pente (jusqu’à 5% environ). Lorsque le terrain est plat ou que le sol est vraiment
très imperméable, un clapet anti-retour doit être mis en place sur la canalisation de sortie de la filière
drainée. L’acheminement des eaux traitées peut également s’effectuer par l’intermédiaire d’un drain, pour
limiter les apports et éviter les reflux d’eau en période hivernale pluvieuse.
La zone d’absorption ne devra collecter de préférence que les effluents traités en provenance d’un système
d’assainissement. La collecte supplémentaire d’eaux pluviales est fortement déconseillée.

 SCHEMA DE PRINCIPE

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