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Domaine d’application
Transports primaires
Etablissements industriels X
Transports Routiers
Progrès et Performance
Gestion des compétences et Formation
SOMMAIRE
1 Objectifs
2 Domaine d’application
3 Documentation de référence
4 Autre document applicable
5 Préambule
6 Conception des cuvettes
6-1 Principes généraux
6-2-Systèmes techniques
6-2-1 Béton
6-2-2 Argiles
6-2-3 Revêtements étanches
6-2-4 Revêtement projeté polyurée
6-2-4 Revêtement projeté polyurée
6-2-6 Enrobés
6-2-7 Grave silice Liquide GSL (ou SFC Silice Fluide Coagulée)
6-2-8 SILITRANS
6-3 Réalisation des parois de rétentions
6-3-1 Merlon
6-3-2 Murs de cuvette en béton armé
6-4 TABLEAU DE SYNTHESE DES SOLUTIONS TECHNIQUES ALTERNATIVES
6-5 Traitement des points singuliers
6-5-1 Liaison galette-fond de bac
6-5-2 Liaison Robe – Galette
6-5-3 Liaison Cuvette – Galette et Fond de Cuvette - Merlon
6-5-4 Liaison Cuvette – Traversée de tuyauteries
6-5-5 Liaison Cuvette – Massif ou regard
6-5-6 Liaison Cuvette – Drains
6-5-7 Joints de dilatation
6-5-8 Section type de merlon
6-5-9 Coupe de principe de l’anneau d’étanchéité
6-5-10 Principe murs de cuvette
6-5-11 Joints résistants au feu
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1 Objectifs
L’objectif de ce standard est de fournir un guideline pour la construction des cuvettes et leur revêtement. La
legislation locale peut être plus contraignante
Ce standard s’applique aux nouvelles cuvettes et à la modification des cuvettes existantes
2 Domaine d’application
Dépôts d’hydrocarbures liquides en Europe
3 Documentation de référence
Dans le but d’élaborer ce standard le document suivant a été consulté
--- GUIDE GHSE 150 rev 0 19/07/07 LEAKPROOFING OF RETAINING BUNDS FOR FLAMMABLE LIQUID
STORAGE FACILITIES
5 Préambule
Ce standard ne s’applique pas aux stockages avec des bacs double enveloppe, dans ce cas il n’est pas
nécessaire d’avoir des cuvettes de rétention
La capacité de rétention des cuvettes doit être en conformité avec la législation locale en fonction de la
capacité des bacs
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6-2-Systèmes techniques
6-2-1 Béton
Avantages:
-- Le béton est un matériau qui garantit, à l’état neuf, une vitesse de pénétration conforme avec les
exigences réglementaires les plus sévères. Le produit est bien connu, la mise en oeuvre est simple, et les
travaux préparatoires peuvent se limiter à un décaissement peu épais.
-- Une surface bétonnée « saine » présente un aspect rassurant quant à l’appréciation de l’étanchéité.
-- A contrario, les défauts sont facilement repérables sur ce type de surface, en vue d’une réparation.
--- Les interventions ultérieures sont facilitées : si le dimensionnement est adéquat, les accès sont aisés et
sans risques.
--- L’entretien se résume à l’entretien des joints. Les problèmes dus à la végétation ou aux animaux
fouisseurs n’existent pas sur ce type de revêtement.
Inconvénients :
--- Le béton évolue dans le temps et est sujet à la fissuration / fracturation.
--- La tenue au feu exige un traitement particulier : surépaisseur ou revêtement pour la protection des
armatures métalliques.
--- Il s’agit d’un revêtement de surface : les ouvrages enterrés (canalisations) ne sont pas inclus dans la
protection.
--- Le béton nécessite la mise en oeuvre de joints de dilatation, à la réalisation desquels il faudra apporter
une grande rigueur afin de garantir l’étanchéité de la surface dans son ensemble.
---Il n’existe pas de joints résistant simultanément aux hydrocarbures et stables au feu durant 4 h ou 6 h :
l’utilisation de joints « multicouches » est donc nécessaire et complique la mise en oeuvre ainsi que le
contrôle.
--- Ces joints doivent faire l’objet d’une maintenance régulière.
Préconisations techniques :
--- Le béton est une solution qui s’adapte à toutes les situations. Mais sa mise en oeuvre, afin de pallier les
inconvénients cités plus haut, doit faire l’objet de beaucoup de précautions :
-- La fondation du dallage doit garantir sa longévité. Une étude géotechnique doit définir sa nature, son
épaisseur, le compactage nécessaire.
--- Le béton utilisé sera de type béton Hautes Performance, béton fibré, afin de limiter la fissuration, et
hydrofugé dans la masse.
--- L’épaisseur du dallage sera de 15 cm sur toute la surface. Eventuellement, si l’identification précise des
futures zones d’accès est possible, l’épaisseur de 15 cm pourra ne concerner que ces zones d’accès, une
épaisseur de 10 cm étant mise en oeuvre par ailleurs.
--- Les joints de dilatation doivent être munis d’un feuillard inox et seront complétés de garnitures résistant
aux hydrocarbures. En parties verticales, ces garnitures devront également résister au feu (bourrelet
Coupe feu).
--- L’entretien des joints fera l’objet d’un contrat de maintenance un contrôle des joints tous les deux ans
maximum.
--- Un contrôle annuel de la cuvette permettra de repérer d’éventuels désordres, et donc d’agir rapidement
en réparation.
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6-2-2 Argiles
La bentonite, la plus usitée, est parfois présentée sous forme de géo membrane épaisse, enfermant le
matériau entre deux géotextiles aiguilletés. Cette présentation facilite la mise en oeuvre et assure une
homogénéité de surface.
Avantages :
--- Les argiles, saturées d’eau, assurent un bon coefficient de perméabilité de l’ordre de 10-11 m/s,
--- Une fois le décaissement réalisé, la mise en oeuvre est aisée.
--- Il y a continuité de surface : il n’y a pas de joint. Dans le cas de « géo membrane », le jointoiement des
lés est réalisé par recouvrement et complété par de la bentonite en vrac.
--- L’étanchéité ainsi réalisée peut intégrer les ouvrages enterrés.
--- Les dégradations lorsqu’elles sont localisées sont faciles à réparer.
--- Le produit est naturel.
--- Cette solution s’avère économique.
Inconvénients :
--- La mise en oeuvre nécessite un décaissement important (30 à50 centimètres).
--- L’argile n'est imperméable que si elle est saturée d’eau.
--- Il n’est pas possible de procéder à un contrôle visuel de la qualité de l’étanchéité.
--- La recherche d’un point de « fuite » est difficile.
--- Les réparations sont simples à traiter, mais nécessitent de décaisser.
--- En cas de fuite d’hydrocarbures, le terrain au-dessus de la couche étanche devra être traité, ce qui
constitue un volume important.
--- L’étanchéité peut être perforée par la végétation.
--- Les animaux de type fouisseurs représentent une nuisance pour ce type d’étanchéité.
Préconisations techniques :
--- Les argiles mises en oeuvre doivent être protégées par une couche de confinement en matériau drainant
non poinçonnant (de type gravier roulé), sur une épaisseur minimale de 25 centimètres. L’épaisseur est
variable selon les charges admissibles.
--- Le système d’évacuation des eaux pluviales doit être installé au dessus de la couche étanche, de façon
à assurer la saturation en eau de l’argile.
--- En zone chaude, un système d’arrosage doit être prévu. L’argile doit être arrosée dès qu’il y a risque de
dessiccation.
--- Un entretien régulier doit être assuré (désherbage de la végétation…).
-- Un grillage de protection imputrescible contre les animaux fouisseurs doit être disposé.
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Inconvénients :
--- Le retour d’expérience sur ce type de produit n’est pas très favorable : il fait état de fréquentes
déconvenues : décollement, cloquages, altérations diverses. Cette constatation incite à faire preuve d’une
très grande rigueur lors des travaux d’application : la mise en oeuvre est délicate.
--- Le contact prolongé avec des hydrocarbures (égouttures) entraîne parfois des altérations (gonflement par
absorption du produit, processus réversible lorsqu’il n’y a plus de produit en contact, ou cloquage par
décollement du revêtement de son support).
--- L’application est dépendante des conditions météorologiques.
--- Il s’agit d’un revêtement de surface : les ouvrages enterrés ne sont pas protégés.
--- Le revêtement peut s’avérer glissant par temps de pluie.
Préconisations techniques :
--- Le cahier des charges de mise en oeuvre doit être strictement respecté.
--- Un contrat d’entretien est obligatoire. (Attention : absence de garantie si l’application est faite sur un
support déjà existant ou réalisé par une autre société).
--- L’application est faite sur un support : celui-ci doit être parfaitement propre, sec et stabilisé.
--- Les zones d’égouttures identifiées doivent être nettoyées
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Inconvénients :
--- La mise en oeuvre nécessite un décaissement important (30 à 50 centimètres).
--- La mise en oeuvre doit faire l’objet de beaucoup de précautions : les soudures des lés, et notamment les
soudures « triples » (en bas de merlons par exemple), constituent des points faibles, fréquemment sources
de fuite.
--- Il n’est pas possible de procéder à un contrôle visuel de la qualité de l’étanchéité.
--- Le matériau est fragile et risque d’être endommagé lors de travaux.
--- La recherche d’un point de « fuite » est difficile (toutefois, des méthodes de détection existent si le film est
conçu pour cela au départ).
--- En cas de fuite d’hydrocarbures, le terrain au-dessus de la membrane devra être traité, ce qui constitue
un volume important.
--- L’étanchéité peut être perforée par la végétation.
--- Les animaux de type fouisseurs représentent une nuisance pour ce type d’étanchéité.
Préconisations techniques :
--- La mise en oeuvre des membranes étant délicate, toutes les phases de la mise en oeuvre devront être
contrôlées rigoureusement.
--- La membrane doit être protégée, en partie inférieure par un géotextile, en partie supérieure par une
couche de confinement en matériau drainant non poinçonnant (de type gravier roulé), qui devra également
retarder l’échauffement, sur une épaisseur minimale de 25 centimètres. L’épaisseur est variable selon les
charges admissibles.
--- Les liaisons entre deux lés se font par double soudure à canal central (qui peut être testée à la pression).
Aux points de rencontre entre plusieurs lignes de soudures, le système utilisé est le collage d’un patch (type
« rustine de chambre à air »), qui ne peut pas être testé de manière fiable, et devra donc faire l’objet d’un
contrôle approfondi.
--- Les raccords, joints, points singuliers peuvent être traités par pontage ou collage. Les liaisons aux
ouvrages doivent faire l’objet d’une étude spécifique, en fonction du type de membrane utilisé.
--- Un grillage de protection imputrescible contre les animaux fouisseurs doit être disposé.
6-2-6 Enrobés
Un enrobé (enrobé bitumineux percolé avec un liant spécifique qui lui permet de résister aux hydrocarbures
et d’améliorer sa perméabilité) peut constituer une solution d’étanchéité horizontale avantageuse : la
technique est bien connue, simple et rapide à mettre en oeuvre.
Avantages :
--- La mise en oeuvre est simple.
--- Comme pour une surface bétonnée, l’aspect final est rassurant quant à l’appréciation de l’étanchéité.
--- A contrario, les défauts sont facilement repérables sur ce type de surface, en vue d’une réparation.
--- Les interventions ultérieures sont facilitées : si le dimensionnement est adéquat, les accès sont aisés et
sans risques. La maintenance se résume à l’entretien des joints de liaisons aux ouvrages (points singuliers),
et si nécessaire, au renouvellement d’un traitement de surface anti-hydrocarbures.
Inconvénients :
--- Son utilisation est limitée aux cuvettes stockant des produits blancs (car pas de transfert d’onde de
chaleur en cas d’incendie).
--- La résistance au feu est faible. Ce type de revêtement est ainsi limité aux surfaces horizontales.
--- Sa mise en oeuvre par compactage rend impossible son utilisation sous des obstacles (tuyauteries,…).
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Préconisations techniques :
--- La plateforme doit être calculée à la façon d’une plateforme routière, dûment réalisée (nature des
couches, épaisseurs, compacités) selon les recommandations du Service d’Etudes Techniques des Routes
et Autoroutes (SETRA) et du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC) [Guide technique «
réalisations des remblais et des couches de forme (SETRA-LCPC) » et la norme NF P 11 300 ; « Catalogue
des structures types de chaussées neuves »…].
--- Dans les endroits où le compactage n’est pas possible (sous les tuyauteries par exemple), un autre
revêtement est préconisé (de type béton).
--- Les liaisons avec les ouvrages seront constituées d’un revêtement de type relevé d’étanchéité (de type
IR 4010 par exemple).
--- Nature de l’enrobé: des études de recherches complémentaires doivent être réalisées.
6-2-7 Grave silice Liquide GSL (ou SFC Silice Fluide Coagulée)
Il s’agit d’un polymère, dérivé de l’IRETE 4010, appliqué, soit par projection en mélange avec un sable à
granulométrie bien spécifique, soit par arrosage sur ce même type de sable. Le revêtement constitué est
souple. Il peut être renforcé au moyen d’un grillage.
Toutefois, des études, essais et recherches complémentaires doivent être réalisés avant validation de ce
type de produit. Si les caractéristiques de perméabilité, de résistance au feu, de résistance aux
hydrocarbures, de durabilité sont confirmées, ce revêtement pourrait constituer une alternative intéressante
aux solutions évoquées par ailleurs.
Avantages :
--- Ce revêtement peut être appliqué sur un grand nombre de surfaces.
--- Il est facile à mettre en oeuvre.
--- Comme pour tout revêtement de surface, l’aspect final est rassurant quant à l’appréciation de l’étanchéité.
--- A contrario, les défauts sont facilement repérables sur ce type de surface, en vue d’une réparation.
--- Le revêtement semble adhérer à toute surface : le traitement des points singuliers pourrait ainsi être aisé.
--- Les travaux de réparations sont simples.
--- Le revêtement permet un roulage léger.
--- Il conserve de la souplesse et une certaine élasticité.
Inconvénients :
--- Les caractéristiques du revêtement restent à confirmer en terme de perméabilité.
6-2-8 SILITRANS
Cette technique consiste à imprégner un support en place (béton, sable, terrain naturel,…) d’une solution
(SILITRANS) chargée en silice et silicates : la solution, en migrant à travers le support et en réagissant avec
le calcaire rencontré, « ferme » la matière, et la rend ainsi imperméable aux liquides tout en la maintenant
perméable aux gaz. Une application complète peut être réalisée en plusieurs passes en commençant par
des imprégnations diluées pour permettre au produit de descendre dans le matériau et donc d'imprégner les
couches les plus profondes.
Attention : il n’existe pas en France, à ce jour, de cuvette étanchée au moyen de ce produit. Des études
complémentaires et des tests sont donc nécessaires.
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Avantages :
--- C’est un produit de qualité alimentaire : aucun risque pour l’environnement.
--- Ce produit de par sa nature a les mêmes caractéristiques que le support, pour une meilleure
homogénéité de la structure.
--- La tenue au feu et aux hydrocarbures est assurée.
--- Ce produit peut être appliqué sur un grand nombre de surface de structure homogène : béton, terrain
naturel, remblais, sable.
--- Les travaux de réparations sont simples.
--- Ce type de produit peut être appliqué sur un support rapporté de sable par exemple sur une épaisseur de
10 cm.
Inconvénients :
--- Il n’y a pas à ce jour en France d’exemple d’étanchéité de cuvette réalisée par SILITRANS.
--- La formulation de la solution (sa richesse en silicates) dépend du support considéré : il n’y a pas de
formulation unique. Dans chaque cas étudié, des essais seront nécessaires pour définir la formulation qui
garantira l’étanchéité souhaitée.
--- Plusieurs passes peuvent être nécessaires.
--- Le support doit être stable : s’il existe des fissures actives dans le support, le traitement par SILITRANS
ne pourra pas à lui seul garantir l’étanchéité requise.
--- Le produit ne permet pas d'obtenir une étanchéité recherchée sur des support soumis à des mouvements
de cisaillement.
--- Le support doit pouvoir supporter les charges roulantes : le traitement par SILITRANS ne lui confère pas
de résistance mécanique complémentaire.
--- Le traitement par SILITRANS ne concerne que les parties courantes : il ne dispense pas d’un traitement
particulier des joints par exemple.
--- Il s’agit d’un revêtement de surface : les ouvrages enterrés (canalisations) ne sont pas inclus dans la
protection.
Préconisations techniques :
--- Chaque cas fera l’objet d’une étude particulière.
--- L'application est délicate et doit être réalisée par un applicateur agréé par le fournisseur du produit.
--- Le produit ne doit pas être appliqué sur des supports fracturés ou qui présentent des fissures importantes
actives.
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Préconisations techniques :
--- L’étanchéité doit être continue entre le fond de la cuvette et le merlon.
--- Les matériaux de remblais seront préférentiellement des matériaux argilo sableux qui d’une part,
assureront une faible perméabilité et d’autre part, permettront la mise en oeuvre d’un compactage approprié.
--- Le merlon sera ancré dans le sol de la cuvette (fossé d’ancrage sur 30 centimètres de profondeur
environ, dans lequel sera pilonné de l’argile afin d’assurer un masque d’étanchéité).
--- Une justification de la stabilité sera établie.
--- Le merlon sera exécuté par couches successives de 30 centimètres maximum, soigneusement
compactées, après avoir scarifié la couche précédente sur 5 centimètres.
--- Géométrie du merlon :
1. pente de 3 (x) pour 2 (y) ; 2
2. tête de 60 cm de largeur minimale ; 3
3. hauteur : 30 centimètres au-dessus du niveau correspondant à la capacité théorique de la cuvette.
Protection du merlon contre l’érosion :
--- Engazonnement ou plantes tapissantes (les plantes à racines profondes sont interdites) ;
---. Couche de béton de 5 centimètres ;
--- Techniques type GSL FPT ou Membrane Projetée Poly urée (études en cours).
--- Protection contre les animaux fouisseurs (dans le cas d’une végétalisation des talus) : mise en place d’un
grillage fin et imputrescible.
Les traversées de tuyauteries seront réalisées obligatoirement au moyen de fourreaux.
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Préconisations techniques :
--- Le béton est une solution qui s’adapte à toutes les situations. Mais sa mise en oeuvre, afin de pallier les
inconvénients cités plus haut, doit faire l’objet de beaucoup de précautions :
--- La fondation du mur doit garantir sa longévité. Une étude complète géotechnique doit définir son type,
son épaisseur, le compactage nécessaire…
--- Le béton utilisé sera de type béton Haute Performance, béton fibré, afin de limiter la fissuration, et
hydrofugé dans la masse.
--- L’épaisseur du mur et le positionnement du ferraillage seront justifiés en fonction des charges et de la
tenue au feu.
--- Les joints de dilatation doivent être munis d’un feuillard inox, et seront complétés de garnitures résistant
au feu (bourrelet coupe-feu), ainsi que de garnitures résistant aux hydrocarbures.
--- L’entretien des joints fera l’objet d’un contrat de maintenance un contrôle tous les deux ans maximum.
--- Un contrôle annuel de la cuvette permettra de repérer d’éventuels désordres, et donc d’agir rapidement
en réparation.
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N.B.:
Ne pas recouvrir la marginale dans le but d’assurer une continuité de l’étanchéité (problèmes de
corrosion, d’inspection…).
Ne pas excaver le sol sous le pied de bac (risque de tassements irréversibles) et ne pas mettre en
place de matériaux rigides ( tel que béton,..) sous le pied de bac ( risque de contrainte localisée,
corrosion..)
Min 0,3 m
Une pente de 5% minimum le long du pied du bac est recommandée par le BS 2654 pour garantir une
bonne évacuation de l’eau de pluie vers l’extérieur.
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ELEMENT ELASTOMERE
D' ETANCHEITE
BOULON
PLAQUE D' APPUI
FOURREAU
MUR
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fourreau
Concrete mass
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