2NA1 : travail de Chœur – Teddy Melis (Rhinocéros de E.
Ionesco)
« Les forgerons c’est nous ! » : nous sommes dans un LABORATOIRE DE RECHERCHE
« L’art c’est parce qu’on se plante, se trompe » Se perdre ensemble, en être d’accord Le théâtre c’est l’art de l’erreur : ne pas être frileux de se prendre un mur, si on a peur d’en rencontrer, on stagne. Dès les premiers mots, on raconte ce que l’on va dire à la FIN Donner du corps à chaque syllabe – mettre en 3D ce qui est en 2D sur le papier CORYPHEE – CHŒUR – respiration commune (« on se repasse le volant d’une voiture et non une patate chaude »/image de la vague ) Le mouvement crée la situation et non l’inverse Echauffement du corps et de la voix : ESSENTIEL avant chaque cours et surtout avant chaque spectacle : zone par zone et la voix : ssiou / oui vers soi + la scène/réplique est minimaliste + il faut être tendu – périnée en tension + la scène/réplique est rapide-mouvementé + il faut être relâché « un pilote de F1 s’adapte aux imprévus du présent sur le circuit ! » c’est pareil en travail de chœur. Prendre le temps de raconter le monde- ne pas rester sur soi. Ne pas coller ce qui a déjà été fait – se réinventer. Toujours se demander – où je m’inscris dans l’œuvre écrite ? où en est le personnage et où vas -til ?drame qui s’annonce et qui prend sa place On s’approprie le texte / l’interprétation passe par nos filtres, nos regards. On peut créer la musique SANS musique, avec la rythmique sur le sol. Toujours clarifier le rapport établi entre soi et le partenaire / public selon ce que l’on raconte. Etre au plateau c’est SURVIVRE En arrière-plan = décors = mise en scène – cela permet de dire ce que les acteurs ne nous disent pas. Faire exister son individualité permet de faire exister le collectif 3 types d’adresses : adresse réelle / pensée intérieure / adresse universelle Prendre le temps ce n’est pas perdre l’énergie Travail du chœur : en tant que choryphée il faut embarquer les autres et assumer sa position de choryphée.