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1
où (nx , nz )t = ~n/k~nk est la normale unitaire sortante à la face frontière. Les
valeurs propres de la matrice sont −Vp , −Vs , 0, Vs et Vp . En utilisant la matrice
des vecteurs propres
nx Vp −nz Vs 0 nz Vs −nx Vp
nz Vp nx Vs 0 −nx Vs −nz Vp
2D
2 2
Tn = λ + 2µnx −2µnx nz nz −2µnx nz λ + 2µn2x
λ + 2µn2z 2µnx nz n2x 2µnx nz λ + 2µn2z
2µnx nz µ(nx − nz ) −nx nz µ(n2x − n2z )
2 2
2µnx nz
et son inverse
n2x n2z
nx nz nx nz
2Vp 2Vp 2(λ + 2µ) 2(λ + 2µ) λ + 2µ
nz nx nx nz nx nz n2x − n2z
− −
2Vs 2Vs 2µ 2µ 2µ
2(λ + µ)n2x 2(λ + µ)n2z 4(λ + µ)nx nz
(Tn2D )−1
=
0 0 1− 1− − ,
λ + 2µ λ + 2µ λ + 2µ
nz nx nx nz nx nz n2x − n2z
2V − −
s 2Vs 2µ 2µ 2µ
n2x n2z
nx nz nx nz
− −
2Vp 2Vp 2(λ + 2µ) 2(λ + 2µ) λ + 2µ
2D −1
on déduit les flux absorbants de la matrice (A2D + 2D +
n ) = Tn Λ (Tn ) qui s’écrit
2
n2x n2 nx nz nx nz
Vp + z Vs (Vp − Vs ) − 0 −
2 2 2 2ρ 2ρ
nx nz n2x n2z nz nx
(Vp − Vs ) Vs + Vp 0 − −
2 2 2 2ρ 2ρ
nx nz 2n2x n2z 2n2x n2z 2nx nz (n2x − n2z )
−(λ + 2µ) −λ Vs + − Vs + − Vs +
2 2 2 2 2
(λ + 2µn2x )n2x (λ + 2µn2x )n2z 2(λ + 2µn2x )nx nz
Vp Vp Vp
2D +
3
2(λ + 2µ) 2(λ + 2µ) 2(λ + 2µ)
(An ) = .
nx nz 2n2 n2 2n2x n2z 2nx nz (n2x − n2z )
−λ −(λ + 2µ) − x z Vs + Vs + Vs +
2 2 2 2 2
(λ + 2µn2z )n2x (λ + 2µn2z )n2z 2(λ + 2µn2z )nx nz
Vp Vp Vp
2(λ + 2µ) 2(λ + 2µ) 2(λ + 2µ)
nz nx nx nz (n2x − n2z ) nx nz (n2x − n2z ) (n2x − n2z )2
−µ −µ − Vs + Vs + Vs +
2 2 2 2 2
2µnx nz n2x 2µnx nz n2z 4µn2x n2z
Vp Vp Vp
2(λ + 2µ) 2(λ + 2µ) 2(λ + 2µ)
La condition absorbante à l’interface de normale sortante ~n s’écrit alors
Φ2D nk(A2D
abs = −k~
+
n ) W.
nx −nz
n 02x3
z nx
(R2D )−1 n2x n2z
=
−2nx nz .
2 2
03x2 nz nx 2nx nz
nx nz −nx nz n2x − n2z
On vérifie que l’on a bien
2D −1
(A2D +
n ) = (R ) (A2D + 2D
x ) R
4
et donc
2D −1
Φ2D 2D +
2D + 2D
abs = −k~
n k(An ) W = −k~
n k(R ) (Ax ) R W . (3)
Les deux méthodes sont équivalentes.
avec
W = (vx , vy , vz , σxx , σyy , σzz , σxy , σxz , σyz )t .
Dans ce cas, pour simplifier, on travaille directement avec la transformation
dans le repère de la face et la matrice A3D
x qui s’écrit
1
− 0 0 0 0 0
ρ
1
0 0 0 −
0 3x3 0 0
ρ
1
0 0 0 0 − 0
ρ
A3D
x = −(λ + 2µ)
0 0
.
−λ 0 0
−λ 0 0
06x6
0 −µ 0
0 −µ
0
0 0 0
5
Les valeurs propres de la matrice sont −Vp , −Vs , −Vs , 0, 0, 0, Vs , Vs et Vp . En
utilisant la matrice des vecteurs propres
Vp 0 0 0 0 0 0 0 −Vp
0 Vs 0 0 0 0 −Vs 0 0
0 0 V s 0 0 0 0 −V s 0
λ + 2µ 0 0 0 0 0 0 0 λ + 2µ
3D
Tx = λ 0 0 1 0 0 0 0 λ ,
λ 0 0 0 1 0 0 0 λ
0 µ 0 0 0 0 µ 0 0
0 0 µ 0 0 0 0 µ 0
0 0 0 0 0 1 0 0 0
et son inverse
1 1
0 0 0 0 0 0 0
2Vp 2(λ + 2µ)
1 1
0 0 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
0 1 1
0 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
λ
0 0 0 − 1 0 0 0 0
λ + 2µ
(Tx3D )−1
= λ ,
0 0 0 − 0 1 0 0 0
λ + 2µ
0 0 0 0 0 0 0 0 1
1 1
0 − 0 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
1 1
0 0 − 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
1 1
− 0 0 0 0 0 0 0
2Vp 2(λ + 2µ)
6
3D −1
on calcule la matrice (A3D + 3D +
x ) = Tx Λ (Tx ) ,
Vp 1
0 0 − 0 0 0 0
0
2 2ρ
Vs 1
−
0 0 0 0 0 0 0
2 2ρ
Vs 1
0 0 0 0 0 0 − 0
2 2ρ
λ + 2µ Vp
− 0 0 0 0 0 0 0
2 2
(A3D +
x ) =
λ λVp .
− 0 0 0 0 0 0 0
2 2(λ + 2µ)
λ λVp
− 0 0 0 0 0 0 0
2 2(λ + 2µ)
µ Vs
0 − 0 0 0 0 0 0
2 2
µ Vs
0 0 − 0 0 0 0 0
2 2
0 0 0 0 0 0 0 0 0
avec “l’astuce” qui consiste à remplacer le cas ~n = (0, 0, 1)t par ~n = (10−10 , 10−10 , 1)t
pour permettre la rotation dans tous les cas. Avec ces conventions et des notations
similaires au cas 2D, on a les matrices suivantes pour le vecteur vitesse
nx ny nz
RV3D = sx sy sz , (RV3D )−1 =tRV
tx ty tz
7
et les composantes du tenseur des contraintes
2
n2y n2z
nx 2nx ny 2nx nz 2ny nz
sx2 2 2
2 sy sz 2sx sy 2sx sz 2sy sz
2 2
tx ty tz 2tx ty 2tx tz 2ty tz
Rσ3D = nx sx ny sy nz sz nx sy + ny sx nx sz + nz sx ny sz + nz sy
,
nx tx ny ty nz tz nx ty + ny tx nx tz + nz tx ny tz + nz ty
sx tx sy ty sz tz sx ty + sy tx sx tz + sz tx sy tz + sz ty
8
L éléments de Maxwell. Un module M (λ ou µ) dépend de la donnée de L
fréquences de relaxations ωl et L coefficients anélastiqques ΥM,l et s’écrit (en
fréquence) !
L M,l
X Υ ωl
M (ω) = M U 1 −
l=1
ωl + iω
où M U est le module non relaxé, c’est à dire la limite élastique (quand ω → +∞).
L’atténuation est introduite par l’intermédiaire du facteur de qualité Q et, en
pratique, deux facteurs de qualité sont définis, un pour chaque vitesse du milieu
Qp et Qs .
Pour un module viscoélastique M , le facteur de qualité QM est défini par
ReM (ω)
QM (ω) = ,
ImM (ω)
et son inverse par
L
X ΥM,l ωl ω
l=1
ωl2 + ω 2
Q−1
M = L
. (7)
X ΥM,l ωl2
1−
l=1
ωl2 + ω 2
Avant la simulation, il faut fixer le nombres de mécanismes L et définir L
paires (ωl , ΥM,l ) permettant d’approcher au mieux un facteur de qualité constant.
En pratique L varie entre 3 et 8. Une technique consiste à fixer L fréquences de
relaxation réparties logarithmiquement dans l’intervalle d’intérêt de la simulation
(entre 0.1 et 20 Hz) et résoudre l’équation (7) par la méthode des moindres
carrés. La précision de l’approximation dépend du nombre de mécanismes, comme
illustré sur la figure (1). On peut remarquer que les fréquences de relaxation ont
été choisies de façon à obtenir une bonne précision de l’approximation dans
l’intervalle [0.4; 100]Hz.
Une autre méthode est proposée par Liu et Archuletta (2006). A partir de la
donnée de 8 valeurs fixes de temps de relaxation τl = ωl−1 et variables αl et βl
(voir table 1), il est possible de calculer les coefficients anélastiques correspondant
à n’importe quelle valeur de Q comprise entre 5 et 5000 en utilisant la formule
d’interpolation suivante
Υl = χ (χαl + βl )
avec
3.071 + 1.433Q−1.158 ln(Q/5)
χ= .
1 + 0.415Q
9
Approximation de Q=100 par méthode standard
0.014 L=3
L=5
L=8
0.012
0.01
1/Q
0.008
0.006
0.004
0.002
0.1 1 10 100
Fréquence (Hz)
Cette méthode est très simple puisque basée sur les mêmes valeurs de fréquences
de relaxation, quel que soit le facteur de qualité, et nécessite uniquement de
calculer χ(Q). Elle permet une approximation précise dans la gamme 0.01–50Hz
mais nécessite d’utiliser 8 mécanismes, ce qui peut devenir coûteux en 3D.
On constate sur la figure 2 (courbe noire) que cette méthode (ou le choix
de temps/fréquences de relaxation) permet une approximation plus précise de
Q dans l’intervalle de fréquence d’intérêt. De Martin (2011) vérifie sa méthode
Efispec3D et propose d’utiliser un nombre réduit de mécanismes tout en conservant
les mêmes paires (τl , Υl ). Il fait le choix de ne garder que les premières valeurs de
τl et donc de perdre de la précision dans l’approximation de Q à basse fréquence.
On peut étudier l’influence des valeurs de ωl conservées sur l’approximation de Q.
Par exemple pour 6 mécanismes, on compare sur la figure 2 les approximations
basées différentes valeurs des fréquences de relaxation. Dans le cas l = 1, · · · , 6,
on élimine les deux valeurs de ωl les plus petites. On constate que l’approximation
est insuffisante en dessous de 1 − 2Hz. Dans le cas l = 2, · · · , 7, on élimine
les deux valeurs extrêmes de fréquence et l’approximation est satisfaisante dans
10
l τl αl βl ωl
1 1.72333 × 10−3 1.66958 × 10−2 8.98758 × 10−2 580.2719
2 1.80701 × 10−3 3.81644 × 10−2 6.84635 × 10−2 553.4003
3 5.38887 × 10−3 9.84666 × 10−3 9.67052 × 10−2 185.5676
4 1.99322 × 10−2 −1.36803 × 10−2 1.20172 × 10−1 50.1700
5 8.49833 × 10−2 −2.85125 × 10−2 1.30728 × 10−1 11.7670
6 4.09335 × 10−1 −5.307309 × 10−2 1.38746 × 10−1 2.4429
7 2.05951 −6.65035 × 10−2 1.40705 × 10−1 0.4855
8 13.2629 −1.33696 × 10−2 2.14647 × 10−1 0.0753
l’intervalle 0.5 − 100 Hz. Enfin, la dernière option l = 3, · · · , 8 fournit une très
bonne approximation jusque 30 − 40 Hz.
0.014 L=8
L=1-6
L=2-7
0.012 L=3-8
0.01
1/Q
0.008
0.006
0.004
0.002
0.1 1 10 100
Fréquence (Hz)
11
On peut comparer les différentes méthodes pour 5 mécanismes. On constate
que l’approximation est moins précise et surtout ne couvre pas toutes les fréquences.
Il faut choisir s’il est préférable d’approcher les basses ou les hautes fréquences.
La méthode initiale est probablement à privilégier pour L < 6.
0.01
1/Q
0.008
0.006
0.004
0.002
0.1 1 10 100
Fréquence (Hz)
12
Le système d’équations s’écrit en 2D sous la forme
ρ∂t vx = ∂x σxx + ∂z σxz ,
ρ∂t vz = ∂x σxz + ∂z σzz ,
L
X λ,l
λΥ + 2µΥµ,l ξxx
l
+ λΥλ,l ξzz
l
∂t σxx = (λ + 2µ)∂x vx + λ∂z vz − ,
l=1
L
X
λΥλ,l ξxx
l
+ λΥλ,l + 2µΥµ,l ξzz
l
∂t σzz = λ∂x vx + (λ + 2µ)∂z vz − ,
l=1
L
X
∂t σxz = µ∂x vz + µ∂z vx − 2µΥµ,l ξxz
l
,
l=1
l l
= ωl ∂x vx − ωl ξxx
∂t ξxx ,
l l
∂t ξzz = ωl ∂z vz − ωl ξzz ,
l = 1, ..., L ,
ωl
l l
[∂x vz + ∂z vx ] − ωl ξxz
∂t ξxz = ,
2
(8)
ou bien, comme dans le cas élastique, sous la forme matricielle
X
∂t W + Bα2D ∂α W = E 2D W ,
α∈{x,z}
avec
1 1 1 L L L t
W = (vx , vz , σxx , σzz , σxz , ξxx , ξzz , ξxz , · · · , ξxx , ξzz , ξxz ) .
Le système est de taille 5 + 3L en 2D. La matrice E 2D intervient dans le schéma
mais pas dans les flux absorbants et s’écrit (pour L = 1)
02x2 02x3 02x3
−(λΥλ + 2µΥµ ) −λΥλ
0
λ λ µ
−λΥ −(λΥ + 2µΥ ) 0
2D
Ex =
0 0 −2µΥ µ .
06x2 06x3
−ω l 0 0
0 −ωl 0
0 0 −ωl
13
la condition absorbante correspondant à la matrice
1
− 0 0
02x2 ρ
02x3
1
0 0 −
ρ
−(λ + 2µ) 0
Bx2D = −λ 0 .
0 −µ
06x3 06x3
−ωl 0
0 0
ωl
0 −
2
Les valeurs propres de la matrice sont −Vp , −Vs , 0, (0, 0, 0)l , l = 1, · · · , L, Vs
et Vp , soit les valeurs propres du cas élastique auxquelles sont ajout’es L triplets
de 0.
Pour les calculs, on pose L = 1. La matrice des vecteurs propres Px2D ainsi que
son inverse se déduisent aisément du cas élastique. Les matrices s’écrivent
Vp 0 0 0 0 0 0 −Vp
0 Vs 0 0 0 0 −Vs 0
λ + 2µ 0 0 0 0 0 0 λ + 2µ
λ 0 1 0 0 0 0 λ
2D
Px =
0 µ 0 0 0 0 µ 0
,
ω 0 0 1 0 0 0 ω
l l
0 0 0 0 1 0 0 0
ωl ωl
0 0 0 0 1 0
2 2
14
et
1 1
0 0 0 0 0 0
2Vp 2(λ + 2µ)
1 1
0 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
λ
0 0 − 1 0 0 0 0
λ + 2µ
1
0 0 −ωl 0 0 1 0 0
(Px2D )−1 = λ + 2µ .
0 0 0 0 0 0 1 0
1
0 0 0 0 −ωl 0 0 1
2µ
1 1
0 − 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
1 1
− 0 0 0 0 0 0
2Vp 2(λ + 2µ)
Les flux absorbants sont déduits de la matrice (Bx2D )+ = Px2D Λ+ (Px2D )−1 qui
s’écrit
Vp 1
0 − 0 0
2 2ρ
Vs 1
0 0 0 −
2 2ρ
λ + 2µ Vp
− 0 0 0
2 2
λ λVp
− 0 0 0
(Bx2D )+ = 2 2(λ + 2µ) 08x3 .
µ Vs
0 − 0 0
2 2
ωl ωl Vp
− 0 0 0
2 2(λ + 2µ)
0 0 0 0 0
ωl ωl Vs
0 − 0 0
4 4µ
Le flux absorbant est obtenu en utilisant des matrices de changement de repère
similaires aux matrices R2D et (R2D )−1 du cas élastique, le bloc correspondant
à la transformation des composantes du tenseur σ étant dupliquées L fois pour
l
les tenseurs ξ .
15
On remarque que le flux absorbant ne dépend pas des fonctions anélastiques
et que les composantes correspondant à ces variables peuvent être calculées une
fois puis multipliées par ωl .
Si une itération du schéma numérique peut se résumer, dans le cas élastique
et pour une variable w du vecteur W , par
wn+1 = wn + ∆tΦnw (W ) ,
où ∆t est le pas de temps et Φ le flux total (intérieur plus conditions de bord), le
schéma doit être modifié dans le cas viscoélastique, uniquement pour les variables
de contraintes et de fonctions anélastiques. Pour une variable quelconque de
contrainte, on a
16
En 3D, le système d’équations devient
ρ∂t vx = ∂x σxx + ∂y σxy + ∂z σxz ,
ρ∂t vy = ∂x σxy + ∂y σyy + ∂z σxz ,
ρ∂t vz = ∂x σxz + ∂y σyz + ∂z σzz ,
L
X λ,l
λΥ + 2µΥµ,l ξxx
l
∂t σxx = (λ + 2µ)∂x vx + λ∂y vy + λ∂z vz − + λΥλ,l ξyy
l
+ λΥλ,l ξzz
l
,
l=1
L
X
λΥλ,l ξxx
l
+ λΥλ,l + 2µΥµ,l ξyy
l
+ λΥλ,l ξzz
l
∂t σyy = λ∂x vx + (λ + 2µ)∂y vy + λ∂z vz − ,
l=1
L
X
λΥλ,l ξxx
l
+ λΥλ,l ξyy
l
+ λΥλ,l + 2µΥµ,l ξzz
l
∂t σzz = λ∂x vx + λ∂y vy + (λ + 2µ)∂z vz − ,
l=1
L
X
∂t σxy = µ∂x vy + µ∂y vx − 2µΥµ,l ξxy
l
,
l=1
L
X
∂t σxz = µ∂x vz + µ∂z vx − 2µΥµ,l ξxz
l
,
l=1
L
X
2µΥµ,l ξyz
l
∂t σyz = µ∂y vz + µ∂z vy − ,
l=1
l l
∂t ξxx = ωl ∂x vx − ωl ξxx ,
l l
∂t ξyy = ωl ∂y vy − ωl ξyy ,
l l
= ωl ∂z vz − ωl ξzz
∂t ξzz , l = 1, ..., L ,
l ωl l
∂t ξxy = [∂x vy + ∂y vx ] − ωl ξxy ,
2
ω
l l l
[∂x vz + ∂z vx ] − ωl ξxz
∂t ξxz = ,
2
l ωl l
∂t ξyz = [∂y vz + ∂z vy ] − ωl ξyz ,
2
(9)
ou bien, sous la forme matricielle
X
∂t W + Bα3D ∂α W = E 3D W ,
α∈{x,y,z}
avec
l l l l l l t
W = (vx , vy , vz , σxx , σyy , σzz , σxy , σxz , σyz , ξxx , ξyy , ξzz , ξxy , ξxz , ξyz ) .
17
De même, suivant la méthode basée sur le changement de repère de face et
en se limitant au cas L = 1, on cherche la condition absorbante correspondant
à la matrice
1
− 0 0 0 0 0
ρ
1
0 3x3 0 0 0 − 0 0 0
6x6
ρ
1
0 0 0 0 − 0
ρ
−(λ + 2µ) 0 0
−λ 0 0
−λ 0 0
3D
Bx =
0 −µ 0
0 0 −µ
0 0 0
−ωl 0 0 0 12x6 0 12x6
0 0 0
0 0 0
ωl
0 − 0
2 ω
l
0 0 −
2
0 0 0
Les valeurs propres de la matrice sont celles du cas élastique plus 6L valeurs
égales à 0 soit −Vp , −Vs , −Vs , 0, 0, 0, (0, 0, 0, 0, 0, 0)l , l = 1, · · · , L, Vs , Vs et
Vp .
Comme précédemment, on pose L = 1 pour les calculs. La matrice des vecteurs
propres Px3D ainsi que son inverse se déduisent aisément des cas élastique 3D et
18
viscoélastique 2D. Les matrices s’écrivent
Vp 0 0 0 0 0 0 0
0 0 00 −Vp
0 0
0 Vs 0 0 0 0 0 0 0 −Vs
0 0 0 0 0
0 0 Vs 0 0 0 0 0 −Vs 0
0 0 0 0 0
λ + 2µ 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0
0 λ + 2µ
λ 0 0 1 0 0 0 0
0 0 00 0λ 0
λ 0 0 0 1 0 0 0
0 0 00 0λ 0
0 µ 0 0 0 0 0 0
0 0 0µ 0 0 0
Px3D =
0 0 µ 0 0 0 0 0
0 µ 00 0 0 0 ,
0 0 0 0 0 1 0 0
0 0 00 0 0 0
ωl 0 0 0 0 0 1 0
0 0 00 0ωl 0
0 0 0 0 0 0 0 1
0 0 00 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 10 0 0 0
ωl ωl
0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0
2 ωl ωl 2
0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0
2 2
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0
19
et
1 1
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2Vp 2(λ + 2µ)
1 1
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
0 1 1
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
λ
0 0 0 − 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
λ + 2µ
λ
0 0 0 − 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0
λ + 2µ
0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0
ωl
−
0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0
λ + 2µ
(Px3D )−1
= 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0
.
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0
ωl
0 0 0 0 0 0 − 0 0 0 0 0 1 0 0
2µ
ωl
0 0 0 0 0 0 0 − 0 0 0 0 0 1 0
2µ
0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 1
1 1
0 0 − 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
1 1
0 − 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2Vs 2µ
1 1
− 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
2Vp 2(λ + 2µ)
Les flux absorbants sont déduits de la matrice (Bx3D )+ = Px3D Λ+ (Px3D )−1
20
qui s’écrit
Vp 1
0 0 − 0 0 0 0 0
2 2ρ
Vs 1
0 0 −
0 0 0 0 0
2 2ρ
Vs 1
0 0 0 0 0 0 − 0
2 2ρ
λ + 2µ Vp
− 0 0 0 0 0 0 0
2 2
λ λVp
− 0 0 0 0 0 0 0
2 2(λ + 2µ)
λ λVp
− 0 0 0 0 0 0 0
2 2(λ + 2µ)
µ Vs
(Bx3D )+ = 0 − 0 0 0 0 0 0 016x6 .
2 2
µ Vs
0 0 − 0 0 0 0 0
2 2
0 0 0 0 0 0 0 0 0
ωl ωl Vp
− 0 0 0 0 0 0 0
2 2(λ + 2µ)
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
ω l ωl Vs
0 − 0 0 0 0 0 0
4 4µ
ωl ωl Vs
0 0 − 0 0 0 0
4 4µ
0 0 0 0 0 0 0 0 0
Comme dans le cas 2D, on obtient le flux absorbant par prolongement aux
tenseurs ξ des matrices de changement de repère R3D et (R3D )−1 .
21