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Ce roman reflète parfaitement la misère social au 19e s.

Gervaise, ici pleine d’ambition, se retrouve


prise dans les griffes de l’assomoir et de l’alcool ravageant tous ses proches et elle même.

Points positifs : les personnages sont décris mentalement plus que physiqquement, ce qui rend la
lecture agréable et fluide . Cette manière de décrire les personnages d’Emile Zola, d’ailleur très
caractéristique de l’auteur nous permet de mieux ressentir leurs émotions, de mieux s’imaginer les
scènes et aussi de porter une plus grande imagination sur le physique des personnages.La descente
aux enfers de la famille accentue la fluidité de l’histoire, mais ce qui en contrepartie est très
frustrant lorsque l’on commence à éprouver un attachment et un parti pour les personnages.

Pour illustrer nos propos par rapport aux descriptions de l’auteur, voici la descrition de Nana, la fille
de Gervaise :
« Nana : Fille de Gervaise et Coupeau qui se soucient peu de son éducation, Nana
grandit dans la rue avec les voyous du quartier. Très tôt consciente de son
pouvoir de séduction, c'est une enfant puis une femme délurée »

On voit donc qu’elle n’est pas décrite physiquement, mais nous laisse quand même une image avec
les manières cités qu’elle possède.

Poins négatifs : Pour commencer, ce livre est très long. Avec plus de 500 pages de décadence
émotielle, ce récit provoque un énorme sentiment de malaise. L’attachement aux personnages
annéanti par la décomposition mentale de ces derniers (provoqués par la cruauté de la société, les
ravages de l’alcool et la tromperie) déclenche en le lecteur un sentiment d’angoisse, de stresse et de
dérangement.

Comparaison : on peut remarquer déjà une chose : les couleurs. Très sombres et macabres, elles
représentent parfaitement leurs récits.
Celui de Camus a pour pilier central la mort, omniprésente et mot clé du roman, elle définie
parfaitement le roman de Camus.
Dans l’assomoir c’est différent : car ce thème de mort n’est pas annoncé dès le début comme dans
l’étranger, il est atteint.
Ces 2 romans ont donc pour thème commun la cruauté et la misère.
Les personnages n’ont eux, rien en commun. Des émotions énormément détaillées d’un côté, contre
des émotions quasi totalement cachées de l’autre, une famille entière contre un homme seul et sans
rien, cela nous prouves finalement que la misère atteint n’importe qui.

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