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Université IBN KHALDOUNE TIARET Année Universitaire 2020/2021

Faculté des Sciences Appliquées


Département ST/1ére Année ST

COURS METIERS EN SCIENCE


ET TECHNOLOGIE 02

Cours préparé et présenté par


MER RAZKALLAH BENALI

1. MECANIQUE ET MATALLURGIE
2. METAUX ET TRANSFORMATIONS DES METAUX
3. MINE ET GENIE MINIERE
4. PRODUCTION ET MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS INDUSTRIELS
5. TRANSFORMATION DES ENERGIES ET LE ENERGIES
RENOUVELABLES
6. AERONAUTIQUE ET METIERS
7. GENIE MARITIME ET METIERS
8. GENIE CLIMATIQUE ET INGENIERIE DES TRANSPORTS
9. GENIE CIVIL

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Cours Métiers 02 en ST
01 /MECANIQUE ET MATALLURGIE

Moteur thermique Engrenage

Haut fourneau
Définitions:
La mécanique : peut-être définit comme suit

❖ La mécanique, branche de la physique, dont l'objet est l'étude du mouvement,


des déformations ou des états d'équilibre des systèmes physiques ; cette science
peut être classée en plusieurs domaines :
1. la mécanique rationnelle (dite aussi mécanique classique), qui regroupe elle-même :
la mécanique analytique, qui regroupe différentes formulations très mathématisées de la
mécanique classique ;
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• la mécanique céleste,
• la mécanique du point matériel,
• la mécanique du solide
• la mécanique statique ou mécanique des systèmes matériels,
• la mécanique des milieux continus, incluant la mécanique des fluides
• la dynamique (physique), discipline de la mécanique classique qui étudie les corps en
mouvement sous l'influence des forces qui leur sont appliquées.
2. la mécanique quantique.
3. la mécanique relativiste.

la mécanique, dont l'objet est l'étude et la conception de machines ; il s'agit par exemple de
la mécanique automobile, de la mécanique navale, de la mécanique horlogère ;
❖ une mécanique, synonyme de mécanisme, dispositif visant à produire un mouvement, à le
transmettre ou le transformer.
❖ la mécanique, activité d'entretien et de réparation de tels mécanismes : la mécanique
automobile.

La mécanique (science) :

La mécanique «l'art de construire une machine» est une branche de la


physique dont l'objet est l'étude du mouvement, des déformations ou des états
d'équilibre des systèmes physiques.

Cette science vise ainsi à décrire les mouvements de différentes sortes de corps, depuis
les particules subatomiquesavec la mécanique quantique, jusqu'aux galaxies avec la mécanique
céleste.

Jusqu'au 19éme siècle, la notion de mécanique englobait aussi bien l'étude


scientifique des corps en mouvement que la théorie des machines. Au 20 siècle, si la
mécanique en tant que science ne perd pas de vue la question de son application
pratique (c'est par exemple le cas de la biomécanique), il ne s'agit plus
essentiellement d'une activité visant à concevoir des machines.

La mécanique (industrie) :
La mécanique, en tant qu'industrie, regroupe l'étude, la conception et la
fabrication de tout dispositif (moteurs, véhicules...) produisant ou transmettant un
mouvement, une force, ou une déformation. On parle ainsi de génie mécanique,
de mécanique automobile, de mécanique navale, etc.
La métallurgie :
La métallurgie est la science des matériaux qui étudie les métaux, leurs élaborations,
leurs propriétés, leurs traitements. Par extension, on désigne ainsi, l’industrie de la
fabrication des métaux et des alliages, qui repose sur la maîtrise de cette science.

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On parle souvent de la mécanisation c’est quoi ??

La mécanisation :

La mécanisation est un processus de développement et de généralisation


des machines qui a commencé aux 20 siècles en Europe. Elle a eu lieu à des époques
différentes selon les secteurs, selon les régions et selon les pays.
La mécanisation a bouleversé les méthodes de production, notamment
la productivité et les rythmes de travail.
Origines :

L'usage de machines dans l'activité humaine est très ancien comme nous le montre
l'exemple du moulin. Mais la mécanisation à l'origine de l'industrialisation commence dans les
entreprises avec le désir des patrons d'augmenter la productivité de leurs employés mais aussi
de se libérer de certaines contraintes techniques
Le progrès technique et son adaptation :

• Le textile, première industrie mécanisée


Au 20 siècle, en Angleterre, les ingénieurs cherchent à faciliter le travail dans
le textile. John Kay invente la navette volante pour produire des tissus plus larges,
jusqu'alors limités par le réglage de la dimension du tissu sur le bras de l'ouvrier.
Cette invention dynamise considérablement le tissage, ce qui crée un déséquilibre
dans l'industrie puisque la production de fil ne suit plus. C'est pour cette raison que
des ingénieurs cherchent à créer une nouvelle machine à filer.

• La machine à vapeur
La machine à vapeur fut le résultat des apports de plusieurs ingénieurs,
comme Denis Papin et l'invention du cylindre piston à vapeur, mais elle fut
véritablement efficace et polyvalente lorsque James Watt améliora la machine à
balancier de Thomas Newcomen. La machine à vapeur est la première machine
maîtrisable par l'homme puisque les machines précédentes étaient soumises aux
vents, à l'eau ou à la force animale. C'est donc bien une révolution dans le rapport de
l'homme à la nature. Les machines à vapeur peuvent alors être adaptées dans le
textile ou dans les mines pour pomper l'eau par exemple. Mais c'est surtout dans le
domaine des transports que la machine à vapeur bouleverse les usages. En
1804, Trevithick parvient à faire la première locomotive à vapeur opérationnelle.
Le 27 décembre 1825, la première ligne de chemin de fer pour le transport de
passagers est ouverte en Angleterre. Ces réussites sont souvent au service du
transport du charbon, dont la consommation explose à cette époque, pas seulement
pour alimenter les moteurs à vapeur, car la construction de voies ferrées en acier
demande beaucoup de charbon. Le développement de l'industrie minière se fait donc
parallèlement à la mécanisation.

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Maintenant que veut dire le génie mécanique ??
Le génie mécanique désigne l'ensemble des connaissances liées à la
mécanique, au sens physique (sciences des mouvements) et au sens technique (étude
des mécanismes). Ce champ de connaissances va de la conception d'un produit
mécanique au recyclage de ce dernier en passant par la fabrication, la maintenance,
etc.
Disciplines du génie mécanique :

• Conception de produit : analyse fonctionnelle, dessin industriel, conception assistée


par ordinateur.
• Mécanique : statique, cinématique, dynamique, résistance des matériaux.
• Mécanique appliquée au bâtiment : calcul de la thermodynamique des
édifices, domotique, électricité, préparation des plans et devis, surveillance des
travaux, contrôle des prix, CAO (Conception Assistée par Ordinateur)
• Construction mécanique : dimensionnement et calcul d'éléments standards (roulements
à bille, vérins, moteurs, etc.).
• Service industrialisation : Fabrication assistée par ordinateur (FAO).
• Gestion de la production : GPAO (Gestion de Production Assistée par Ordinateur)
• Production : procédé de production.
• Automatisation
• Métrologie
• Qualité
• Maintenance : GMAO (Gestion de Maintenance Assistée par Ordinateur) et TMAO
(Techniquede Maintenance Assistée par Ordinateur)
• Recyclage

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Cours Métiers 02 en ST
02 /METAUX ET TRANSFORMATIONS DES METAUX

Machine à tour

Laminage

Préambule :

Les métaux sont utilisés quotidiennement depuis très longtemps. Ils forment une
famille particulière faite de points communs et de différences entre ses membres. Comment
fait-on pour différencier les métaux ?

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Réponse : on peut d'abord utiliser l'observation visuelle mais aussi d'autres techniques plus
pointues.

Les propriétés communes des métaux :


• La conduction électrique• La conduction thermique• Éclat métallique
Tous les métaux ont l'éclat métallique mais ils ont tous des couleurs différentes. Ainsi l'or est
jaune, le fer est gris, l'aluminium est gris clair, le cuivre est rouge orangé… Cependant cette
différence ne suffit pas car plusieurs métaux peuvent avoir des couleurs très proches.

• La corrosion :
On parle de corrosion quand un métal est attaqué par l'air Humide. La rouille du fer est la
plus connue des corrosions. Si on laisse un morceau de fer à l'air libre sans protection, il va
rouiller : le dioxygène de l'air humide va attaquer le métal jusqu'à sa disparition complète.
Comme c'est le dioxygène qui attaque, on parle d'oxydation. D'autres métaux ne réagissent
pas ainsi : l'or et l'argent, par exemple, ne s'oxyde pas et n'ont donc pas besoin d'être protégé.
D’autres métaux s'oxydent mais, à l'inverse du fer, l'attaque est stoppée en surface car elle
forme une pellicule imperméable à l'air, l'oxygène ne peut plus agresser le métal (c'est le cas
du cuivre et du zinc).

• L'attraction par un aimant :


Seul le fer, le nickel et le cobalt (et leurs alliages) sont attirés par un aimant, les autres
métaux, non. Voilà pourquoi ce principe est utilisé dans l'industrie pour séparer le fer des
autres métaux.

• La densité :
Tous les métaux ne sont pas aussi lourds. Par exemple, l'aluminium est un métal utilisé dans
les avions car il est très léger.
Les principaux métaux
❖ L'or :
Un métal quasiment inaltérable (il ne se dégrade pas facilement). Il est jaune brillant et assez
rare, d'où sa valeur élevée pour les hommes depuis longtemps.

Propriétés : métal précieux, faible résistance mécanique, inaltérable.


Utilisation : bijouterie, électronique (ordinateurs).

❖ L'argent :

Est lui aussi un métal précieux mais moins que l'or.


Propriétés : très bon conducteur électrique, très dense, faible résistance mécanique.
Utilisation :bijouterie, orfèvrerie, électronique, photographie.

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❖ Le cuivre
Propriétés : très bon conducteur électrique, facilement malléable, utilisé dans les alliages.
Utilisation : câbles électriques, plomberie.

❖ Le fer :
Le métal le plus connu et le plus utilisé car son prix est assez faible. En effet, on le
trouve facilement et il a des propriétés très intéressantes pour l'industrie.
Malheureusement, le fer possède un défaut majeur : il s'oxyde à l'air, on doit donc le
protéger (par d'autres matériaux comme la peinture) ou l'utiliser sous forme
d'alliage.

Propriétés : coût faible, propriétés mécaniques, s'oxyde à l'air libre, attiré par un
aimant.
Utilisation : constructions diverses.

❖ Le zinc

Propriétés : s'oxyde en surface uniquement.


Utilisation :bâtiment, voiture, galvanisation.

La galvanisation est l'action de recouvrir une pièce d'une couche de zinc dans le but de la
protéger contre la corrosion. Le traitement est dit anticorrosif.

❖ L'aluminium

Propriétés : s'oxyde en surface uniquement, léger, bonne résistance mécanique.


Utilisation : avion, bâtiment, emballages.

Métal ou alliage ?
Un alliage est un mélange de métaux. Par exemple, l'acier n'est pas un métal mais un
alliage car il est constitué de fer en majorité mais aussi de nickel et de chrome.
À l'origine, on créait des alliages pour améliorer les produits. Par exemple, le fer, bien que
malléable, s'oxyde à l'air. Ainsi, pour lutter contre cela, les hommes ont eu l'idée de le
mélanger à d'autres métaux.
Parmi les alliages on put citer :
❖ Le laiton :

Les laitons sont des alliages jaunes, très ductiles et malléables, composés essentiellement
de cuivre et de zinc, aux proportions variables, dont la fabrication directe à partir
de minerais appropriés était déjà maîtrisée par les métallurgistes avant l'Antiquité1. Selon les
propriétés visées, ils peuvent aujourd'hui contenir d'autres éléments d'addition comme
le plomb, l'étain, le nickel, le chrome et le magnésium, dans des proportions très modérées.
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La ductilité : désigne la capacité d'un matériau à se déformer plastiquement sans se rompre.
La malléabilité : est la propriété d'un matériau à être déformé à chaud ou à froid, par choc ou
pression, en conservant la nouvelle forme acquise.

Composition : cuivre, zinc, plomb.


Propriétés : inoxydables, durs.
Utilisation : pièce de monnaie.

❖ Le bronze
Le bronze : est un nom générique qui était donné autrefois à tous les alliages de cuivre.
Aujourd'hui son sens s'est restreint aux alliages de cuivre et d'étain.

Composition : cuivre, étain.


Propriétés : inoxydables, durs.
Utilisation : outils, armes, cloches, pièces de monnaie.

❖ La fonte :
Composition : fer, carbone, silicium.
Propriétés : très facile à couler, à mouler.
Utilisation : construction automobile, pièces de fonderie.

❖ Un amalgame :
L’amalgame est un alliage métallique qui se forme facilement, sans
chauffage. Cela désigne uniquement des alliages composés de mercure et d'un
autre métal le plus souvent de l'or (pour son extraction) de l'argent, et d'autres
métaux tels l'étain et le cuivre (utilisé pour les obturations dentaires). Ils peuvent
être naturels ou artificiels.

Procédés d’obtention de pièces mécaniques


1. Le moulage :

Le moulage permet d’obtenir des pièces complexes en coulant du métal en fusion dans
un moule. Exemple : fabrication d’une poulie

2. Le soudage :

Le soudage est un procédé qui permet d’assembler des pièces métalliques,


des tôles, des tubes, etc., … Le principe est de fondre les deux pièces à assembler en
les chauffant (flamme, arc électrique, explosifs, laser ou autre). On ajoute un métal
d’apport (l’électrode ou du fil déroulant) qui améliore les caractéristiques
mécaniques du cordon de soudure. Une soudure de qualité est très résistante (parfois
même plus solide que les pièces support). La liaison est évidemment indémontable.
On peut souder à l’air libre.

3. Le tournage :

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Le tour Une pièce généralement cylindrique est placée sur un tour qui la met
en rotation. Un outil de coupe tangente alors la pièce et usine donc la surface soit à
l’extérieur, soit à l’intérieur. Plusieurs passages sont souvent nécessaires. Comment
reconnaître une pièce

4. Le fraisage :

Le fraisage Une pièce est placée sur une fraiseuse. Un outil (la fraise) balaye une
surface plusieurs « passes »

5. Le forgeage :

Le forgeage permet de déformer par choc des bruts de métal pour obtenir des formes
complexes. Le forgeage augmente la « solidité » de la pièce et donc permet de
réduire sa masse
Exemple: bielles ou pistons forgés dans les voitures de compétition.

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Cours Métiers 02 en ST
03 / MINE ET GENIE MINIERE

Définitions :

Dans l'industrie, une mine est l'endroit, à ciel ouvert ou souterrain, d'où
l'on extrait du minerai (fer, or, cuivre, uranium...) ou d'autres composés naturels
solides (charbon, diamant, sel...). La mine est constituée par l'ensemble des
infrastructures destinées à exploiter un gisement géologique.
Une mine est un gisement exploité de matériaux (par exemple d'or, de charbon,
de cuivre, de diamants, de fer, de sel, d'uranium, etc.).

La distinction entre mine et carrière tient à la nature du matériau extrait (stratégique


ou précieux pour la mine, de moindre valeur pour la carrière.
Des mines existent depuis la Préhistoire (puits creusés dans la craie pour l'extraction
du silex, puits ou galeries d'extraction de différents minerais (fer et cuivre notamment).
Techniques d'exploitation :

L'exploitation des mines pose de nombreux problèmes, et fait donc intervenir de


nombreux domaines des sciences. C'est la raison pour laquelle dans la plupart des pays se sont
créées des écoles spécifiques d'ingénieurs, les écoles des mines.
Les mines de charbon sont organisées par étages à partir desquels on
exploite les couches. Chaque mineur creuse une couche pour en extraire le charbon
que l'on charge ensuite dans des berlines. Ce travail est très difficile car il faut
creuser de façon à ne pas faire effondrer la galerie, en plus de cela, il y règne une
chaleur étouffante, car il n'y a quasiment pas d'air qui circule. Le seul moyen trouvé
pour créer une ventilation a été de construire au minimum deux puits. Le premier
sert à la montée et la descente des mineurs et la montée du charbon. L'autre sert
seulement à la ventilation.

1. Prospection :

Elle s'appuie sur les données géologiques et historiques, la découvertes de


gîtes minéraux bénéficiant aussi des progrès de la Géochimie, des techniques de
sondages (sismiques notamment) et de la modélisation.

2. Terrassement :

Il s'appuie sur la Géophysique et la résistance des matériaux et sur les ressources


locales disponibles.

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3. Puits et galeries :

Il existe différents cas de figure pour atteindre le gisement à exploiter et


permettre l'évacuation des produits. Si le gisement est relativement horizontal
(en plateure) et si la couche de morts-terrains n'est pas trop épaisse, on pourra
exploiter à ciel ouvert.
Si le gisement affleure dans une zone accidentée, par exemple des collines
surplombant une vallée, on pourra atteindre et exploiter le gisement par des galeries
horizontales
Par contre, si le gisement n'affleure pas du tout ou n'affleure pas dans de bonnes
conditions il faudra creuser (on dit foncer) des puits afin de l'atteindre. C'est la solution la plus
coûteuse pour l'exploitation et la moins rentable.
4. Le soutènement :

La technique du soutènement a pour objet l'ensemble des travaux utiles pour


maintenir les excavations souterraines.

5. Le chargement :

Le chargement est l'opération qui consiste, juste après l'abattage, à charger


manuellement ou mécaniquement le minerai extrait en vue de son évacuation par
berlines ou par convoyeurs.

6. Le roulage :

Le roulage est le transport des produits

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04/ PRODUCTION
ET MAINTENANCE DES EQUIPEMENTS INDUSTRIELS

Définitions :
La notion d'équipement représente l'ensemble des accessoires fonctionnels, appareils ou
machines dont est dotée une personne, un ménage, une collectivité :
• L'équipement d'un produit fini est l'ensemble des petits articles fonctionnels (ex.
les amortisseurs, alternateurs, optiques, boîtiers électroniques… constituent
l'équipement d'une automobile)
• L'équipement de la maison regroupe l'ensemble des produits électroménagers.
• En France, les services de l'Équipement sont responsables de la voirie et de la
signalisation maritime. Ils dépendent de la Direction départementale de l'Équipement.
• L'équipement ferroviaire regroupe l'infrastructure et le matériel roulant.
Un équipement est utilisé dans un jeu de rôle. Parmi les éléments d'équipement spécifiques,
on trouve :
• Équipement de protection individuelle
• Équipement de laboratoire (chimie)
• Équipement sportif
• Équipement de survie (Un équipement de survie, dans le domaine de l'astronautique,
est le matériel de secours destiné à permettre à un spationaute de rester en vie en cas
d'accident).
• Équipement de vie (Un équipement de vie, dans le domaine de l'astronautique, est le
matériel permettant d'assurer dans l'espace des conditions acceptables de vie).

SNVI : société national des véhicules industriels


ENIEM : entreprise national d’industrie électroménagère
ENIE : entreprise national d’industrie électronique
Ces trois entreprises représentent la production industrielle en Algérie.

Maintenance :

Selon la définition de l'AFNOR, la maintenance vise à maintenir ou à rétablir un bien dans un


état spécifié afin que celui-ci soit en mesure d'assurer un service déterminé.

La maintenance regroupe ainsi les actions de dépannage et de réparation, de réglage, de


révision, de contrôle et de vérification des équipements matériels (machines, véhicules, objets
manufacturés, etc.) ou même immatériels (logiciels).

Un service de maintenance peut également être amené à participer à des études d'amélioration
du processus industriel, et doit, comme d'autres services de l'entreprise, prendre en
considération de nombreuses contraintes comme la qualité, la sécurité, l'environnement, le
coût, etc.

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Les activités de maintenance, au sens de dépannage d'un équipement, ont toujours existé.
Mais ces activités étaient au départ peu ou non formalisées : elles n'étaient pas nécessairement
assurées par du personnel spécialisé, ni encadrées par des méthodes spécifiques. De plus, elles
consistaient essentiellement à réparer un équipement une fois que celui-ci était défaillant,
mais n'intégraient que peu la notion de « préventif », c'est-à-dire des interventions visant à
prévenir une panne.

La notion formalisée de « maintenance » (à l'origine, on parlait d'« entretien ») est née dans
l'industrie de production de biens vers la fin des années 1970. Puis, dans les années 1990, elle
commença à gagner le secteur de production de services. Aujourd'hui elle est susceptible de
concerner tous les secteurs d'activité : services généraux, immobilier, transport, logiciel, etc.

Les termes de « maintenance » et d'« entretien » recouvriraient aujourd'hui deux notions


différentes mais complémentaires. La maintenance concernerait tout ce qui fait appel aux
énergies (électricité, pneumatique, mécanique, hydraulique, automatique, électronique,
informatique, etc.) tandis que l'entretien concernerait tout ce qui n'est pas technologique
(nettoyage, peinture, plomberie, serrurerie, menuiserie, vitrerie, etc.).

Typologie de la maintenance des machines :

Il existe deux façons complémentaires d'organiser les actions de maintenance :


1. La maintenance corrective, qui consiste à intervenir sur un équipement une fois que
celui-ci est défaillant. Elle se subdivise en :

• Maintenance palliative : dépannage (donc provisoire) de l'équipement, permettant à


celui-ci d'assurer tout ou partie d'une fonction requise ; elle doit toutefois être suivie
d'une action curative dans les plus brefs délais.
• Maintenance curative : réparation (donc durable) consistant en une remise en l'état
initial.

2. La maintenance préventive, qui consiste à intervenir sur un équipement avant que


celui-ci ne soit défaillant, afin de tenter de prévenir la panne. On interviendra de
manière préventive soit pour des raisons de sûreté de fonctionnement (les
conséquences d'une défaillance étant inacceptables), soit pour des raisons
économiques (cela revient moins cher) ou parfois pratiques (l'équipement n'est
disponible pour la maintenance qu'à certains moments précis). La maintenance
préventive se subdivise à son tour en :
• Maintenance systématique : désigne des opérations effectuées systématiquement, soit
selon un calendrier (à périodicité temporelle fixe), soit selon une périodicité d'usage
(heures de fonctionnement, nombre d'unités produites, nombre de mouvements
effectués, etc.) ;
• Maintenance conditionnelle : réalisée à la suite de relevés ou de mesures (kilométrage,
temps de fonctionnement, etc.), de contrôles révélateurs de l'état de dégradation de
l'équipement ;
• Maintenance prévisionnelle : réalisée à la suite d'une analyse de l'évolution de l'état de
dégradation de l'équipement (par exemple contrôle périodique défini par le
constructeur ou l’expérience).
Diverses méthodes permettent d'améliorer la planification et l'ordonnancement des actions de
maintenance :

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Niveaux de maintenance :
La norme NF X 60-010 définit, à titre indicatif, cinq « niveaux de maintenance » (comprendre
« interventions ») :
• Niveau 1 :
• Travaux : réglages simples - pas de démontage ni ouverture du bien
• Lieu : sur place
• Personnel : exploitant du bien
• Exemple : remise à zéro d'un automate après arrêt d'urgence, changement de
consommable
• Niveau 2 :
• Travaux : dépannage par échange standard - opérations mineures de maintenance
préventive
• Lieu : sur place
• Personnel : technicien habilité
• Exemple : changement d'un relais - contrôle de fusibles - réenclenchement de
disjoncteur
• Niveau 3 :
• Travaux : identification et diagnostic de pannes - réparation par échange standard -
réparations mécaniques mineures - maintenance préventive (par ex. réglage ou
réalignement des appareils de mesure)
• Lieu : sur place ou dans atelier de maintenance
• Personnel : technicien spécialisé
• Exemple : identification de l'élément défaillant, recherche de la cause, élimination de
la cause, remplacement
• Niveau 4 :
• Travaux : travaux importants de maintenance corrective ou préventive sauf rénovation
et reconstruction - réglage des appareils de mesure - contrôle des étalons
• Lieu : atelier spécialisé avec outillage général, bancs de mesure, documentation
• Personnel : équipe avec encadrement technique spécialisé
• Exemple : intervention sur matériel dont la remise en service est soumise à
qualification
• Niveau 5 :
• Travaux : rénovation - reconstruction - réparations importantes
• Lieu : constructeur ou reconstructeur
• Personnel : moyens proches de la fabrication
• Exemple : mise en conformité selon réglementation d'équipements lourds
Il convient d'associer, dans la détermination des niveaux, la documentation et le matériel
nécessaires.

Typologie de la maintenance des logiciels


En informatique logicielle, on divise la maintenance en plusieurs types :

• la maintenance corrective : elle consiste à corriger les défauts de fonctionnement ou


les non-conformités d'un logiciel,
• la maintenance adaptative : sans changer la fonctionnalité du logiciel, elle consiste à
adapter l'application afin que celle-ci continue de fonctionner sur des versions plus
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récentes des logiciels de base, voire à faire migrer l'application sur de nouveaux
logiciels de base (un logiciel de base étant un logiciel requis pour l'exécution d'une
application; exemples : système d'exploitation, système de gestion de base de
données).

Pour terminer il faut ajouter qu’en maintenance on parle de la TMAO et la GMAO

La gestion de maintenance assistée par ordinateur (souvent abrégée en GMAO est une
méthode de gestion assistée d'un logiciel destiné aux services de maintenance d'une entreprise
afin de l'aider dans ses activités.

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05 / Transformation des énergies
et les énergies renouvelables

Définitions :
L’énergie désigne une capacité à agir quels qu’en soient les modes : mettre en
mouvement, chauffé, comprimé, éclairé, sonoriser, transmettre une information, etc.
La transformation de l'énergie est la conversion d'une forme d'énergie en une autre.

L'humain, pour satisfaire ses besoins, a conçu des objets techniques et des systèmes
technologiques qui convertissent une forme d'énergie en une autre qui convient davantage à
l'utilisation souhaitée. Pour faire fonctionner ces objets et ces systèmes, il faut de l'énergie.
Plusieurs sources d'énergie primaire sont disponibles pour assurer leur fonctionnement :
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éolienne, solaire, hydraulique, fossile, nucléaire, chimique, électrique, thermique, mécanique
et lumineuse.
Formes d'énergies :

L’énergie de gravitation : Elle naît de l’attraction directe et réciproque entre deux corps
massifs
L’énergie cinétique dont l’énergie éolienne :Elle naît du mouvement d’un corps massif.
L’énergie thermique ou calorique : Elle naît de la température d’un corps qui selon les cas
peut diffuser de la chaleur pour des cuissons, pour accélérer des réactions chimiques mais
aussi pour générer des mouvements.
L’énergie radiative dont l’énergie solaire :Elle naît des rayonnements reçus
L’énergie chimique dont les énergies fossiles :Elle naît des forces de liaison regroupant des
atomes dans une molécule. Dans des réactions chimiques où se reconstituent de nouvelles
molécules fréquemment plus stables.
L’énergie électrique :Elle naît du déplacement des électrons dans un conducteur. Sa
production est issue de la consommation d’autres formes d’énergie.
L’énergie nucléaire :Elle naît de l’utilisation des forces de liaison des protons et des neutrons
au sein du noyau des atomes. En transformant par fission des atomes lourds tels que l’uranium
235 ou par fusion des atomes légers tels que les isotopes d’hydrogène

Les énergies renouvelables :

Pour ce qui relève des considérations de développement durable, les sources d’énergie sont
fréquemment classées en deux catégories : renouvelable et non renouvelable. Le terme
renouvelable n’est d’ailleurs pas à prendre au sens propre, il conviendrait de dire
« renouvelable à l’échelle humaine » puisque le soleil qui en est le moteur essentiel direct ou
indirect a une durée de vie limitée. Dans la première figurent les énergies solaires (énergies
radiatives), les énergies éoliennes (énergies cinétiques), la biomasse (énergies chimiques), les
énergies hydrauliques (énergies cinétiques). Dans la seconde, les énergies fossiles (énergies
chimiques) et nucléaires sont répertoriées. Au sens strict, les énergies fossile et nucléaire
pourraient être aussi considérées comme renouvelables mais sur des périodes trop longues
pour être prises en compte à l’échelle humaine.
L’énergie solaire :

L’énergie solaire est l’énergie qui provient du rayonnement solaire directement à travers
l’atmosphère. Sur terre, l’énergie solaire est à l’origine du cycle d’eau, du vent et de la
photosynthèse réalisé par le règne végétale, à l’exception de l’énergie nucléaire,
géothermique, et marémotrice. L’énergie solaire vient de la fusion nucléaire qui ce produit
au centre du soleil.Globalement la terre reçoit en permanence une puissance de 170

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millions de gigawatt, dont elle absorbe 122 et réfléchit le reste. L’énergie totale absorbée
sur une année est donc 3850 zettajoules( 1021, ZJ).

L’énergie solaire photovoltaïque:

L’énergie solaire photovoltaïque est l’électricité produite par transformation d’une partie du
rayonnement solaire par une cellule photovoltaïque. Le terme photovoltaïque désigne le
phénomène physique photovoltaïque découvert par Edmond Becquerel en 1839.
Plusieurs cellules photovoltaïques sont reliées entre elles pour former un module solaire
photovoltaïque. Plusieurs modules photovoltaïques sont regroupés pour former une
installation solaire photovoltaïque. Cette dernière peut alimenter un besoin sur place en
association avec un moyen de stockage ou être injectée, après transformation en courant
alternatif dans un réseau de distribution électrique.
En 2011, les centrales photovoltaïques les plus puissantes au monde sont celles de Sarnia
Au CANADA, de Finsterwalde en Allemagne et de Okhotnykovo en Ukraine occupant
chacune plus de 300 hectares avec une puissance de 80 MW.

L’énergie éolienne :

L’énergie éolienne est l’énergie du vent et plus spécifiquement, l’énergie directement


tirée du vent au moyen d’un dispositif aérogénérateur.
Une éolienne est utilisée de trois manières :

1. Conservation de l’énergie mécanique : le vent est utilisé pour faire avancer un


véhicule, pour pomper de l’eau ou pour faire tourner la meule d’un moulin.
2. Transformation en force motrice (pompage de liquides, compression de
fluides…)
3. Production de l’énergie électrique : l’éolienne est couplée à un générateur
électrique pour produire un courant continu ou alternatif

L’énergie hydrolienne :

Une hydrolienne est une turbine sous-marine utilisant l’énergie cinétique des courants des
marins ou de cours d’eau, comme une éolienne utilise l’énergie cinétique de l’air. La
turbine d’une hydrolienne permet la transformation de l’énergie hydraulique en énergie
mécanique et celle-ci et transformée en énergie électrique par un alternateur

Pcin=1/2*ᵠ*S*V3doncune puissance considérable

19
Par rapport à une éolienne, les hydroliennes tirent profit de la masse volumique de l’eau,
832 fois plus élevée que celle de l’air (environ 1,23 Kg.m-3 à 150 C).malgré une vitesse de
fluide en général plus faible, la puissance récupérable par unité de surface d’hélice est
beaucoup plus grande pour une hydrolienne que pour une éolienne.

L’énergie hydroélectrique: L’énergie hydroélectrique est une énergie électrique


renouvelable obtenue par la conversion de l’énergie hydraulique (flux d’eau
naturelle).la force créée par la chute d’eau peut servir à entrainer des turbines
couplées sur un générateur à travers un arbre afin de produire de l’énergie électrique.

L’énergie thermique :

L’énergie thermique des mers ou énergie Maré thermique est produite en exploitant la
différence de température entre les eaux superficielles et les eaux profondes des océans.

L’énergie géothermique :

L’énergie géothermique exploite la chaleur ou la très grande température provenandu


centre de la terre.

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06/ AERONAUTIQUE ET METIERS

Définitions :
L’aéronautique inclut les sciences et les technologies ayant pour but de
construire et de faire évoluer un aéronef dans l'atmosphère terrestre.
Les sciences incluent en particulier l'aérodynamique, une branche de
la mécanique des fluides ; les technologies sont celles qui concernent la construction des
aéronefs, leur propulsion ainsi que les servitudes. Les entreprises associées à ces technologies
sont dans la catégorie entreprise du secteur aéronautique.
La propulsion, sur un aéronef, est obtenue en créant une force, appelée poussée,
qui résulte de l'accélération d'une masse d'air par une hélice (entraînée par un moteur à pistons
ou un turbomoteur), ou par la combustion d'un mélange air/carburant
(turboréacteur ou moteur-fusée).

21
Servitude :l’ensemble des équipements électroniques, électriques et informatiques qui aident
au pilotage des aéronefs et des astronefs dans l'espace aérien ou extra planétaire dont les
conditions de pression, température, humidité sont inhabituelles pour les systèmes électriques,
électromécaniques et informatiques classiques.

L’industrie aéronautique regroupe les maitres d’œuvre et concepteurs de systèmes


(avionneurs, et constructeurs de missiles, de satellites, constructeurs de systèmes électronique
embarquées).

Les activités aériennes sont réglementées sous l'égide d'institutions le plus souvent étatiques à
l'échelle mondiale comme l'AITA pour les compagnies aériennes.
La navigation, la connaissance de l'atmosphère terrestre, la météorologie sont indispensables à
l'aéronautique même si les bases ne lui sont pas spécifiques.

Pourquoi l'avion ne tombe pas ??

Les avions ne tombent pas car elles ont une vitesse et un grande surface en contact avec l'air
et qui produit une force qui est verticale vers le haut et qui est plus grande que le poids de
l’avion.
si vous jeter une pierre en l'air, elle va tomber sûrement car son poids l'attire vers le bas.
Une fusée en papier va voler car son poids est inférieur à la force crée par l'air et qui la tire
vers le haut.
C’est pour cela que les oiseaux battent leurs ailles pour avoir la vitesse et puis ouvrent leurs
ailes et comme car elles créent une grande surface en contact avec l'air et qui les tire vers le
haut.
Donc pour voler il faut la vitesse+une grande surface en contact avec l'air.

Les quartes forces agissant sur un aéronef sont représentées par le schéma suivant :

Matériaux d’aéronautique :

Les matériaux les plus utilisés en aéronautique sont les aciers, les alliages légers de type
duralumin, les alliages ultralégers à base de magnésium, alliage courant de forge, alliage
normal de laminage, alliage courant de moulage en plus le cuivre et l’aluminium.

Métiers d’aéronautique :

22
Parmi les métiers d’aéronautique on put citer :

Les personnages du sol :

1. Chef d’escale : C’est l’homme-orchestre d’une escale. Représentant de sa compagnie


aérienne, il coordonne toutes les activités de l’escale, que ce soit au niveau
commercial, technique ou du fret. Un métier fait pour les as de l’organisation.
Le chef d’escale est présent de l’atterrissage au décollage de l’avion, et sur tous les fronts à la
fois : commercial, technique, fret et maintenance. Il est responsable des services aux
passagers, des bagages, des opérations aériennes, de l’avitaillement, de la gestion des
équipages, de l’embarquement et du fret.
Charge à lui de coordonner les actions des différents services aéroportuaires, tout en veillant
au respect des normes et des procédures. Charge à lui de mettre en œuvre les moyens humains
et matériels nécessaires au bon déroulement d’une escale.

2. Préparateur du vol : le préparateur de vol assure la conception et la transmission du


dossier de vol comportant les éléments météorologiques, la réservation des créneaux
horaires, les conditions de vol…
La sécurité dans les aéroports est primordiale pour ce que l’on considère comme le moyen de
transport le plus sûr du monde. Le préparateur de vol a sa place dans cette chaîne. Il joue un
rôle capital.

Les personnels navigants :

1. Pilote de ligne : Dans un avion, c’est le patron ! Homme ou femme aux nerfs d’acier,
le pilote de ligne sait gérer tous les imprévus avec sang-froid : turbulences, mauvaise
visibilité, verglas sur la piste d’atterrissage, passager malade... Mais, d’après la
majorité des professionnels, la passion de voler compense ce stress permanent !
le pilote de ligne a en charge le transport et la sécurité des voyageurs, et éventuellement du
fret.
2. Hôtesse de l’air et stewards :

Hôtesse ou le steward est responsable de l’accueil et du bien-être des passagers. Il/Elle sert
les repas et apporte à leur demande, journaux, oreillers, couvertures… Sur les grandes lignes,
les stewards et hôtesses ont également une fonction commerciale. Ils vendent parfums,

Les personnels techniques de l’aéroport : Aiguilleur du ciel, agent d’exploitation dans le


domaine aérien, agent de sûreté
Rivé à ses écrans, le contrôleur aérien ou l’aiguilleur du ciel surveille et organise la
circulation aérienne, à partir d’une tour de contrôle ou d’un centre au sol. Il règle avec une
extrême précision le ballet des avions à l’approche de l’aéroport. Étourdis, hésitants,
s’abstenir !

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07 / GENIE MARITIME ET METIERS

Définitions :
Le terme « génie maritime » est utilisé de nos jours pour désigner une discipline
qui s’intéresse principalement aux plages, aux estuaires et aux ports, mais aussi aux structures
fixes en mer. La conception de structures flottantes ou de navires de toutes sortes relève
aujourd'hui de l'architecture navale.

L'architecture navale est l'art de concevoir des structures navigantes maritimes et


fluviales, pouvant se déplacer sur l'eau et sous l'eau, dont principalement tous les types de
bateaux et navires.
Dans sa conception moderne, l'architecture navale relève de deux grands domaines :
l'Architecture et l'Ingénierie. Elle désigne également le domaine de l'ensemble des
connaissances de l'art de la conception par les architectes navals et de la construction dans
les chantiers navals de ces moyens de navigation.

Un architecte naval doit concevoir un engin (navire, bateau, plate-forme


pétrolière, sous-marin…) qui doit répondre à un cahier des charges. Par exemple :
• transporter une charge donnée : X milliers de tonnes de tel minerai ou Y passagers,
• faire un trajet donné en un temps donné;
• respecter un budget de fabrication et d'exploitation donné,
• être suffisamment sûr :

Suivre les réglementations en vigueur,


Résister aux conditions d'exploitation normales et accidentelles (tempêtes, etc.).
Réaliser un compromis parmi un grand nombre de contraintes techniques et réglementaires est
l'essence même de l'architecture navale.

Éléments d'un projet :


Le projet bouclé consiste en un certain nombre de plans et de documents :

• un plan de formes, représentant la forme extérieure du navire dans les trois


dimensions, ainsi que ses dimensions principales ;
• un plan d'ensemble, détaillant toutes les zones du navire (la disposition des soutes,
cales, réservoirs), l'emplacement des cabines et des zones de navigation, la disposition
des machines, etc. ;
• des plans de construction, comportant les échantillonnages, l'épaisseur des matériaux,
nécessaires à la construction, et détaillant les zones particulières (gouvernail,
machines…) ;

24
• une spécification générale, document détaillant l'ensemble des composants du navire :
type de matériau, modèle de moteur, poids de la peinture, etc.

De plus, un projet pourra aussi inclure les éléments suivants :

• différents schémas : circuits électriques, ventilation, circuits de commande ;


• des spécifications propres : par exemple, épure de jauge, rapport de franc-bord, dossier
de stabilité.

Aspects à traiter :
Un projet de navire doit prendre en compte différents éléments indispensables :
• Flottaison et inclinaison : le navire doit flotter dans ses lignes (ou, pour un sous-marin,
être capable de conserver son immersion);
• Hydrostatique : Stabilité à l'état intact
• Hydrodynamique : le navire en mouvement dans le fluide. Calculs de la traînée et de
la puissance,
• Évacuation : en cas de dommage sérieux, comment évacuer l'équipage et les
passagers ?
• Structure : comment réaliser un navire à la fois léger et solide ?
• Environnement : Pollution, vagues, glace…
• Énergie et propulsion
• Manœuvrabilité
• Tenue à la mer
• Coût : construction, maintenance et opération.
• Règlements nationaux et internationaux
• Fonctions spéciales du navire

Outils :
Les architectes navals utilisent actuellement des outils informatiques : CAO / FAO,
notamment des programmes spécialisés (calcul des masses et du centrage, calculs de carène,
calculs de stabilité, calculs de structure et contraintes…).

Pourquoi un bateau flotte ?

Essayons de comprendre comment un bateau peut flotter. Tout


d'abord, nous allons observer des objets qui flottent et qui coulent :

25
Si tu compares le poids de ces objets de formes identiques mais constitués de matériaux
différents, tu t'apercevras que les objets les plus lourds coulent. Par conséquent, on pourrait
dire que la flottabilité dépend du poids de l'objet mais ce n'est pas suffisant.

Parmi les matériaux que tu viens de voir, certains coulent et pourtant, on les utilise pour
construire des bateaux. Prenons l'exemple des paquebots, ils sont fabriqués avec des plaques
de fer, et pourtant, même chargés au maximum (parfois des centaines de tonnes), ils flottent.

En fait, c'est grâce à son volume qu'un bateau très lourd peut flotter.

Explication :

Sur l'eau un bateau est soumis à deux forces :

- la pesanteur :
Le poids du bateau tend à le faire couler. Cette force est
dirigée vers le bas.

- la poussée d'Archimède :
Grâce à son volume, le bateau reçoit une seconde force qui
l'empêche de couler. Cette force est dirigée vers le haut.

Donc, un bateau flotte si la poussée d'Archimède est supérieure à la force de la


pesanteur.

Si tu augmentes le poids du bateau en montant à plusieurs dessus ou lorsqu'il se remplit


d'eau, tu augmentes son poids sans augmenter son volume, il peut donc couler.... Mais
rassure-toi les bateaux sont construits pour que la poussée d'Archimède soit très grande, alors
il faut vraiment le vouloir pour les couler.

Métiers génie maritime :

Personne qui conçoit divers types de machines et d'installations nécessaires à la


propulsion et à l'utilisation des bâtiments navals (systèmes propulseurs, moteurs, installations
de chauffage et de ventilation, systèmes de chargement, etc.).

Elle effectue des études et des calculs en vue de régler les questions relatives au choix
et à la mise au point des procédés de fonctionnement, dirige la préparation des plans et des
documents techniques nécessaires à la construction de la machinerie et des systèmes, surveille
l'exécution des travaux de construction, d'essai et d'inspection et planifie les programmes
d'entretien.

Elle veille à mettre au point des machines et des systèmes aussi performants et aussi
économiques que possible.

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08 / GENIE CLIMATIQUE ET
INGENIERIES DES TRANSPORTS

1. Définition :

Le génie climatique est une branche de la physique qui traite du domaine


du chauffage, de la climatisation, de la ventilation, de la régulation et de ses
applications. L'étude du domaine se réalise en physique, l'application se fait dans le
domaine industriel et dans le BTP (Bâtiment et Travaux Public).

2. Présentation

Le génie climatique concerne l'analyse, l'étude, la conception, la mise en


œuvre, l'exploitation et la maintenance de systèmes permettant le contrôle des
ambiances intérieures dans leur ensemble. Le traitement de l'air, mais également la
régulation de température et d'humidité de celle-ci en sont les bases. L'analyse de la
ventilation naturelle, de l'irrigation air intérieur, de l'influence du vent et des
conditions extérieures sur le confort, etc. Les domaines de compétences se situent
en :
• Hydraulique
• Chauffage
• Climatisation
• Froid
• Aéraulique
• Régulation

L'aéraulique désigne la branche de la physique qui traite de l'étude de l'écoulement de


l'air et de ses applications.
Les applications de l'aéraulique sont nombreuses dans les bâtiments: ventilation,
traitement de l'air, climatisation.

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3. Ingénierie des transports :

L'ingénierie des transports est l'application de principes technologiques


et scientifiques à la planification, la conception, l'exploitation et la gestion des installations
destinés aux moyens de transport afin de garantir la sécurité, l'efficacité, la rapidité, le confort,
la commodité du transport de personnes et de marchandises.

4. Domaine d’applications :

• Climatisation :

La climatisation est la technique qui consiste à modifier, contrôler et


réguler les conditions climatiques (température, humidité, niveau de poussières, etc.)
d’un local pour des raisons de confort (automobile, bureaux, maisons individuelles)
ou pour des raisons techniques (laboratoires médicaux, locaux de fabrication de
composants électroniques, blocs opératoires, salles informatiques, etc.).

• Immeubles intelligents :

Un bâtiment intelligent ou smart building est un bâtiment à haute efficacité


énergétique intégrant dans sa gestion les meilleurs concepts, matériaux, systèmes et
technologies disponibles. Les bâtiments intelligents sont souvent des bâtiments du
secteur tertiaire ou des bâtiments résidentiels.
• Sécurité dans les transports :
La sécurité des transports est une préoccupation importante pour les
exploitants de système de transport et pour les autorités nationales et internationales.
Le transport, quel que soit le mode, est une activité qui comporte
des risques importants d'une part du fait de la vitesse liée au déplacement des parties
mobiles (véhicules, cabines, etc.) et d'autre part, pour les transports collectifs par le
fait qu'ils peuvent concerner de nombreuses personnes. On peut distinguer les
risques internes pour les voyageurs et le personnel, et les risques externes pour les
tiers, les riverains des infrastructures et pour le milieu naturel. Cette situation a
induit la constitution d'une réglementation touffue, d'abord sur le plan national, puis,
avec le développement des transports internationaux, aériens notamment, au niveau
international et mondial.

La gestion du trafic aérien :

(Ou ATM, de l'anglais Air Trafic Management) est l'ensemble des activités menées
pour assurer la sécurité et la fluidité du trafic aérien. Apparue dans les régions du
monde au trafic le plus dense afin de gérer les problèmes de congestion du trafic, la
gestion du trafic aérien inclut les services de la circulation aérienne, la gestion des
flux de trafic et des capacités, et la gestion de l'espace aérien. Les activités de
gestion du trafic aérien sont menées aux différentes échelles géographiques que sont
les territoires nationaux, les zones aériennes supranationales et les continents.
Initialement menée par les États, la gestion du trafic aérien est désormais assurée par
des organismes supranationaux, des prestataires de service privés, des gestionnaires
d'aéroports et des prestataires de services de navigation aérienne .

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09/ GENIE CIVIL

1. Définitions :

Le génie civil représente l'ensemble des techniques de constructions civiles. Les ingénieurs
civils ou ingénieurs en génie civil s’occupent de la conception, la réalisation, l’exploitation et
la réhabilitation d’ouvrages de construction et d’infrastructures dont ils assurent la gestion
afin de répondre aux besoins de la société, tout en assurant la sécurité du public et la
protection de l’environnement. Très variées, leurs réalisations se répartissent principalement
dans cinq grands domaines d’intervention : structures, géotechnique, hydraulique, transport,
et environnement.
2. Domaine d'application :
Le domaine d'application du génie civil est très vaste ; il englobe les travaux publics et
le bâtiment. Il comprend notamment :

• le gros œuvre en général, quel que soit le type de construction ou de bâtiment, comme
les gratte-ciel. Ce domaine recouvre deux catégories distinctes :
• le dimensionnement d'une structure nouvelle,
• la réhabilitation d'une structure existante, appelé aussi conservation d'ouvrages
existants (expertise et/ou projet d'intervention) ;
• les constructions industrielles : usines, entrepôts, réservoirs, etc. ;
• les infrastructures de transport : routes, voies ferrées, ouvrages
d'art, canaux, ports, tunnels, etc. ;
• les constructions hydrauliques : barrages, digues, jetées, etc. ;
• les infrastructures urbaines : aqueducs, égouts, etc.

3. Phases d'un projet :

Un projet de génie civil peut être scindé en plusieurs phases, souvent confiées à des
organismes différents :

• la planification qui consiste à intégrer le projet dans un ensemble de plans directeurs ;


• la conception, qui inclut la réalisation des études détaillées d'avant-projet ;
• le dimensionnement, qui consiste à déterminer les dimensions des éléments
constitutifs de la future réalisation ;
• l'appel d'offres qui permet de planifier la réalisation, notamment le coût de celle-ci, et
de choisir l'entreprise qui en aura la charge ;
• l'exécution de la construction, qui inclut l'élaboration du projet définitif. Différents
corps de métiers interviennent dans la réalisation d'un ouvrage :

29
1. les études techniques entrent dans le détail de la phase de dimensionnement et
établissent les plans de construction. Ensuite, interviennent les méthodes qui valident
la faisabilité des plans de construction et définissent le mode et les outils de
construction,
2. le département de production : fondation, terrassements, gros œuvre, corps d'états
secondaires, corps d'états techniques, corps d'états architecturaux, équipements ;
• les réceptions provisoire et finale de l'ouvrage ;
• l'exploitation et l'entretien de l'ouvrage.

4. Intervenants :

• Le maître d'ouvrage est la personne (physique ou morale) à l'origine de la décision de


construire. Il prendra possession et responsabilité de l'ouvrage lors de la réception,
origine des garanties. C'est également la personne qui paie le maître d'œuvre, le bureau
de contrôle, les entreprises, et plus généralement tous les intervenants concourant à
l'acte de construire qu'il a missionné ;
• le maître d'œuvre élabore un projet (l'œuvre) à la demande du maître d'ouvrage ;
• le contrôleur technique (fréquemment encore appelé « bureau de contrôle », selon sa
désignation antérieure) est chargé par le maître d'ouvrage de se prononcer sur la
conformité de l'œuvre, ainsi que des travaux à la réglementation technique en vigueur ;
• le coordonnateur sécurité et protection de la santé (souvent désigné par l'abréviation
CSPS) est chargé d'évaluer les risques liés à la coactivité des entreprises travaillant sur
le projet. Il est également chargé de préconiser des actions de prévention visant à
éviter les accidents et plus généralement, les risques d'atteinte à la santé pendant les
travaux de construction et à l'occasion de la maintenance de l'ouvrage après sa
livraison. Lors de la phase de conception, il émet un plan général de coordination
sécurité et protection de la santé (PGCSPS), qui s'impose à l'ensemble des
intervenants, en phase de travaux. Il évalue les plans particuliers de protection de la
santé émis par les entreprises à l'aune de son PGC, s'assure de leur mise en œuvre
permanente, et lors de la réception de l'ouvrage, il établit et remet au maître de
l'ouvrage le Dossier d'Intervention Ultérieure sur l'Ouvrage (DIUO), qui s'impose à
l'exploitant lors des opérations de maintenance de l'ouvrage ;
• les entreprises réalisent les études, puis, les travaux. Le maître d'œuvre
(architecte, ingénieur, conducteur de travaux, bureau de contrôle, etc.) valide les
études et vérifie les travaux. Il présente mensuellement au maître d’œuvre une
situation des travaux réalisés. Ce dernier la valide et la transmet au maître d'ouvrage,
qui doit payer aux entreprises les travaux réalisés dans le délai prévu au marché
(généralement, mensuellement).

1. Disciplines/

L'ensemble des disciplines qui font partie du génie civil est très vaste. Certaines d'entre elles
sont assez générales et ne font donc pas partie du génie civil de manière exclusive. En voici
une liste partielle :

• la géotechnique, dont
• la mécanique des sols,
• la mécanique des roches.
• la résistance des matériaux,

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• la mécanique statique,
• la stabilité des structures,
• la dynamique des structures,
• la mécanique des fluides,
• l'hydraulique urbaine,
• l'acoustique du bâtiment,
• la thermique du bâtiment,
• l'instrumentation,
• la topographie.

2. Matériaux de construction :

Les matériaux de construction sont des matériaux utilisés dans les secteurs de
la construction : bâtiments et travaux publics (souvent désignés par le sigle BTP). Ils couvrent
une vaste gamme des matériaux qui inclut principalement le bois, le verre, l'acier,
l'aluminium, les textiles, les matières plastiques (isolants notamment) et les matériaux issus de
la transformation de produits de carrières, qui peuvent être plus ou moins élaborés (incluant le
béton et divers dérivés de l'argile tels que briques, tuiles, carrelages et divers éléments
sanitaires).

Ce pendant le béton connaît aujourd'hui un regain d'intérêt dans le domaine de


l'architecture. Ce matériau de construction est plutôt facile à utiliser, disponible en tout lieu et
peu onéreux. Cependant, construire en béton implique de connaître ses qualités et défauts
pour s'en servir au mieux.

Avec les nouveaux moyens technologiques, la famille des bétons est en


constante évolution. Le béton est un matériau dont la composition peut évoluer. On peut
adapter son dosage et ses constituants en fonction des performances recherchées. En
répondant aux normes de sécurité et s’adaptant aux envies des hommes, le béton, sous ses
différentes formes, répond à nos besoins.

Différents types de bétons :

• Le béton léger :

Le béton léger est un type de matériau qui vous facilitera grandement la tâche. Ce
béton est composé en majorité de constituants l’allégeant, ce qui le rend bien moins lourd
qu’un béton ordinaire et par conséquent, bien plus pratique d’utilisation. Les matériaux lourds
qu’on retrouve chez les bétons classiques tels que les granulats sont remplacés. A la place, il
est possible d’ajouter des billes de polystyrène par exemple. Cette caractéristique rend ce
béton très utile dans la réalisation de certains types d’ouvrages tels que pour les fondations ou
dans l’isolation.

• Caractéristiques du béton léger


Le béton léger se différencie donc des autres types de béton, notamment par son poids
bien inférieur à celui du béton classique. Une fois sec, celui-ci possède une densité pouvant

31
aller de 300 à 1800 kg/m³, alors qu’un béton ordinaire se situe plutôt entre 2000 et 2300
kg/m³.

• Avantages et inconvénients :
❖ plus léger qu’un béton classique
❖ Bonne isolation phonique et thermique
❖ Mise en place facile et rapide
❖ Forte maniabilité
❖ Non inflammable
❖ Résistance moins élevée que pour un béton ordinaire (voir résistance à la compression)

Pour quels usages ?

On retrouve le béton léger dans diverses applications :

• Fondation
• Rénovation
• Isolation
• Chape

• Le béton auto plaçant :

Le béton auto plaçant, aussi nommé béton auto-nivelant (BAN) ou bien béton auto-
compactant, est un béton se différenciant des autres par son importante fluidité. Une
caractéristique ayant longtemps été recherchée dans le domaine de la construction afin de
faciliter la mise en œuvre du béton sur les chantiers. Il était fréquent de rajouter de l’eau
au mélange afin d’obtenir un béton plus fluide mais cela le fragilisait. C’est pourquoi le
BAP est une véritable révolution. Apparu dans les années 1980 au Japon, il s’est
développé en France à la fin des années 1990. Si le béton auto plaçant possède une telle
fluidité, c’est grâce aux divers adjuvants super plastifiants qui le composent. Ceci a
rendu les constructions plus sûres et a grandement facilité les méthodes de mise en œuvre
du béton.

• Caractéristiques du BAP :

Le béton auto plaçant facilite grandement la tâche des ouvriers lors de la mise en place du
béton. Ce type de béton peut s’écouler et se compacter simplement par l’effet de la gravité
qui est exercé sur lui. L’hyper fluidité facilite ainsi le remplissage des coffrages
et l’enrobage des éventuelles armatures, tout en conservant une homogénéité.

• Avantages et inconvénients :

❖ Absence de vibration pour sa mise en place

32
❖ Facilité et rapidité de la mise en œuvre
❖ Amélioration des conditions de travail suite à l’absence de nuisances sonores
❖ Excellent remplissage des coffrages
❖ Béton de qualité et surface plane, régulière
❖ Possibilité de bétonner des formes complexes
❖ Comme c’est un béton très fluide, le temps de séchage est plus élevé que pour un béton
Ordinaire

• Pour quels usages ?


❖ Dalles
❖ Radiers
❖ Plancher chauffant
❖ Poteaux, poutres, voiles
❖ Fondations superficielles

• Le béton fibré :

Comme son nom l’indique, le béton fibré est un matériau composé de fibres. Lors de la
formulation de ce béton, des fibres sont ajoutées aux divers matériaux qui le composent.
Pour obtenir un béton fibré à la hauteur des performances recherchées, vous devez obtenir
un mélange dans lequel les fibres sont réparties de manière homogène. Ces fibres, de
composition diverse, permettent d’obtenir un béton amélioré qui peut convenir à de
nombreux usages.

Il existe plusieurs natures de fibres : métalliques, organiques et céramiques.

Les fibres sont intégrées dans le béton afin de l’améliorer. Mais il est bon de savoir que ces
fibres lui confèrent également d’autres caractéristiques qu’on ne retrouve pas chez les autres
bétons.
Parmi ces caractéristiques on peut citer :

• Résistance à la flexion et ductilité : les fibres améliorent la ductilité du béton.


Autrement dit, elles permettent au béton fibré de se déformer sans se rompre.
• Résistance à la fatigue : les fibres rendent également le béton plus résistant sur le long
terme en limitant la fissuration du matériau.
• Résistance à l’abrasion : l’abrasion est un phénomène d’usure provoqué par des
frottements répétés, pouvant provoquer la fissuration du matériau. Le fait d’incorporer
des fibres au béton permet donc d’améliorer la résistance à l’abrasion et par conséquent
de limiter la fissuration.

 Pour quels usages ?

❖ Dalles
❖ Fondations
❖ Planchers

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• Le béton désactivé :

Le béton désactivé est l’un des bétons décoratifs les plus appréciés aujourd’hui.
Très esthétique, il est régulièrement utilisé, que ce soit par des particuliers ou des
professionnels. Vous pourrez retrouver du béton désactivé dans les jardins, en tant qu’allée ou
terrasse. Mais il est de même possible de rencontrer du béton désactivé en plein centre ville,
comme les nombreux trottoirs ou rues piétonnes peuvent le montrer.

• Le béton bitumineux :

Egalement appelé enrobé ou enrobé bitumineux, le béton bitumineux est composé de sable,
de gravillons, de filer et de bitume comme liant. Ce type de béton est principalement utilisé
pour les routes, mais il peut être idéal pour une allée de jardin ou de garage.

• Le béton armé ;

Pour comprendre l’utilité du béton armé, il est bon de rappeler quelques points. Le béton est
un matériau résistant à la compression mais ne supportant pas la traction. L’acier, quant à lui,
est un matériau résistant à la fois à la traction et à la compression. C’est le mélange de ces
deux matériaux qui donne ce qu’on nomme le béton armé. Par définition, le béton armé est un
matériau dans lequel des armatures métalliques ont été ajoutées afin d’obtenir un
béton renforcé. La fusion des matériaux permet au béton armé d’être à la fois résistant à la
compression ainsi qu’à la traction. Ce béton amélioré est fréquemment utilisé dans les
ouvrages de génie civil.

• Le béton haute performance (BHP) :

Un béton haute performances (BHP) (ou béton à hautes performances) est


un béton caractérisé par une très forte résistance à la compression, puisque celle-ci est
supérieure à 50 MPa à 28 jours, et des propriétés exceptionnelles à l’état frais (notamment en
termes de viscosité), à court ou à long terme.
Le béton haute performances est apparu à la fin des années 1980.

Le béton haute performance est utilisé pour les ouvrages nécessitant une résistance élevée : les
travaux souterrains et les tunnels, les parkings, les ouvrages d’art, les travaux en milieu marin,
les éléments préfabriqués, les ouvrages exceptionnels tels que les centrales nucléaires ou les
ponts.

34
Les adjuvants des bétons :

Les adjuvants sont des produits chimiques de plus en plus courants lors de la fabrication du
béton. Ajoutés à faible dose lors de la préparation du béton (les adjuvants représentent moins de
5% de la masse du béton), ces produits améliorent certaines caractéristiques de ce matériau
(l’étanchéité ou le temps de prise par exemple). Les différents types d’adjuvants qui existent
vous permettront d’obtenir un béton avec les caractéristiques spécifiques que vous souhaitez lui
donner.

Les principaux adjuvants sont les suivants :

• Accélérateur de prise
• Accélérateur de durcissement
• Retardateur de prise
• Plastifiant
• Super plastifiants
• Entraîneur d’air
• Pigments

❖ les accélérateurs : ils accélèrent l'hydratation (le durcissement) du béton ;


❖ les retardateurs de prise : ils ralentissent l'hydratation du béton et sont utilisés lorsque les conditions
de mise en place sont difficiles (où le durcissement partiel du béton avant que la coulée ne soit
terminée est indésirable) ;
❖ les entraîneurs d'air : ils ajoutent et entraînent de minuscules bulles d'air dans le béton, ce qui réduit
les dommages au cours des cycles de gel-dégel et augmente la durabilité. Cependant, l'air entraîné
implique un compromis avec la résistance (1 % d'air entraîné peut diminuer la résistance en
compression de 5 %) ;
❖ les plastifiants : ils augmentent la maniabilité du béton frais, ce qui lui permet d'être mis en place
plus facilement. Les plastifiants peuvent également être utilisés pour réduire la teneur en eau du
béton et améliorer la résistance et les caractéristiques de durabilité. Les superplastifiants sont une
classe de plastifiants qui ont moins d'effets nuisibles et peuvent être utilisés pour augmenter
davantage la maniabilité par rapport aux plastifiants traditionnels ;
❖ les pigments : ils peuvent être utilisés pour changer la couleur du béton, pour l'esthétique ;
❖ les agents de mouture : ajoutés lors du broyage du ciment, ils permettent de lutter contre le
phénomène de ré agglomération. Les ajouts se situent entre 0,01 % et 0,25 % en masse.

Le métier d’ingénieur géni civil :

L'ingénieur du génie civil a pour mission de développer les infrastructures d'une région ou d'un pays. Il
conçoit des ponts, des barrages, des bâtiments, des routes, des tunnels... Il réalise également des
aménagements liés à l'eau ou à l'énergie.

Comment travaille-t-il ?

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L'ingénieur du génie civil réalise des études d'avant-projet : il étudie par exemple l'impact des
constructions prévues sur l'environnement et sur l'économie de la région concernée. A partir de ses
conclusions, il valide ou non la faisabilité du projet. Il est ensuite chargé de réaliser des calculs
mathématiques, en prenant en compte la dimension de la structure, les contraintes du terrain ou encore
le types de matériaux utilisés, pour permettre la conception ou la réfection de certains ouvrages. Enfin,
il peut gérer l'exécution des travaux et élaborer les programmes d'entretien de ses ouvrages. Dans le
cadre de ses activités, il doit maîtriser les nouveaux outils collaboratifs numériques tels que le BIM
(building information modeling) et tenir compte d’une réglementation de plus en plus complexe en
matière de structures, de maîtrise de l’énergie et d’environnement.

Où exerce-t-il ?

Les grandes entreprises générales du BTP (Bâtiment et travaux publics) sont les principaux employeurs
des ingénieurs en génie civil. Ces professionnels peuvent également travailler pour des bureaux d'études
en génie civil. Quelques débouchés, en faible nombre, existent également auprès des administrations
chargées des infrastructures civiles.

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