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Matériaux
Génie mécanique et productique
Nos cours du premier semestre
Cours GMP
Un peu d’histoire…
Début de la science des matériaux : les hommes commencent à fabriquer des outils à
partir de la pierre.
L’âge de la pierre s’est terminé, il y a à peu près 5000 ans avec l’introduction du
bronze.
Le bronze est un alliage (=matériau fabriqué à partir d’au moins deux éléments
appartenant à la même classe) de Cu (60%), Sn…
Âge des matériaux avancés : tout au long de l’âge du fer, plusieurs types de nouveaux
matériaux ont été introduits.
Céramique
Semi-conducteurs
Polymères
Composites
De fait, une meilleure compréhension de la relation entre la structure, les propriétés,
l’élaboration et les performances des matériaux a conduit à un progrès remarquable.
-Liaison Ionique
– Liaison covalente
Liaison Métallique : Les atomes sont ionisés en perdant quelques électrons de la
bande de valence.
Ces électrons forment un nuage électronique, lequel permet de maintenir les noyaux
chargés en place.
Les liaisons secondaires de types Van der Waals sont des liaisons « Physiques » car
elles ne nécessitent pas un transfert d’électrons (liaisons chimiques).
U0, énergie à la zéro absolue, correspond à l’énergie qu’il faut fournir au système pour
séparer (sublimer) les atomes : c’est l’énergie de cohésion
Si on essaye de les séparer, sous l’effet de l’attraction coulombienne les deux ions
s’attirent et l’énergie est libéré par le système (énergie comptée négativement) : c’est
l’énergie d’attraction.
La Science et le Génie des matériaux ont été à la base de la civilisation humaine. Ils
constituent et assurent son avenir.
Matériaux et développement
durable
Développement Durable :
Assurer une croissance économique dans le pays développés.
Permettre aux pays en voie de développement d’accéder à un niveau de vie
acceptable (eau, énergie, infrastructure, …)
…en limitant les conséquences sur la planète (matières premières, énergie,
réchauffement, pollution, …).
Les enjeux :
En 2020 :
o Le recyclage est beaucoup plus difficile
o Des chaines de démontages, avec des robots pilotés par ordinateur,
seront nécessaire à terme.
Une amélioration des performances :
Exemple l’allègement
La Tour Eiffel :
Les matériaux métalliques nécessaires pour répondre aux enjeux de 2000+ n’existent
pas vraiment.
Pourquoi ?
De Fe et Al
Eventuellement de Mg et Ti
De Cu et de Ni pour des applications spécifiques
Abondance :
Al = 8% de l’écorce terrestre
Fe = 5%
Mg = 2,8
Ti = 0,4
Cu = 5 ppm
Ni = 80 ppm
Ag = 0,1 ppm
Coût énergétique :
Production mondiale :
Aciers : 1 x 109 t/year
Aluminium et alliage : 2 x 107t/year
Magnésium et alliage : 3 x 105t/year
Titane et alliage : 4 x 104 t/year
Cuivre : 1 x 107 t/year
Pourquoi des verrous fondamentaux ?
La microstructure
Par exemple :
Mais,
La maitrise et l’optimisation des microstructures, des plus simples aux plus complexes
(composites) apporteraient des gains significatifs en performance.
Mais,
Conclusions :
Niveau 1 :
L’énergie sera un problème de plus en plus crucial
Pas d’énergie sans matériaux (production, utilisation, économie)
De nouveau matériaux de grande diffusion sont nécessaires
Il va falloir changer la conception des produits
L’acier et les alliages d’aluminium seront les métaux les plus utilisés
Les matériaux « intelligent » seront utiles mais pas déterminant
Le pilotage informatique de procédés, au sens large, aidera mais ne suffira
pas
Niveau 2 :
Matériaux pour produits à forte valeur ajoutée (la valeur provient du produit,
et non pas des matériaux, ni du contenu énergétique)
Dématérialisation (du « design » à la culture)
Propriétés Mécaniques
Signification Technologique :
La conception d’un avion par exemple nécessite l’utilisation d’alliages d’aluminium et
de composites pour leurs propriété spécifiques.
Traction
Compression
Flexion
Dureté
Fatigue
Impacts
Paramètres :
Limite élastique
Résistance
Module élastique (Young, cisaillement…)
Déformation
Coefficient de poisson
Contrainte – Déformation
Contrainte nominale
Contrainte de traction, σ :
Cisaillement γ:
La déformation élastique
Dans le domaine élastique linéaire, le module de Young (E) est donné par la loi de
Hooke :
Le comportement élastique peut aussi être non linéaire. Dans ce cas on détermine les
modules « sécant » de la manière suivant :
Coefficient de Poisson
Un allongement de l’échantillon entraine une contraction latérale
D’une façon générale, lorsque les déformations sont faibles, la plupart des matériaux
ont un comportement linéaire.
Traction : σ = Eε
Cisaillement : τ = Gγ
Pression hydrostatique :
E, G et K sont liés par l’intermédiaire des relations suivante :
Déformation Plastique :
Déformation irréversible
Ductilité et Fragilité
Représentation schématique du comportement de deux matériaux (métaux) B (fragile)
et B’ (ductile)
Ecrouissage (Consolidation)
C’est l’augmentation de la contrainte due à la déformation plastique
L’allure de la courbe obéit à une loi du type
Par contre, le domaine inélastique est fortement influencé par la vitesse de chargement
et un matériau ductile peut alors devenir fragile.
Essai de flexion
L’essai de flexion consiste à appliquer un moment perpendiculaire au plan d’étude.
Pour un matériau isotrope
Essais de dureté
La dureté est la mesure de la résistance d’un matériau à une déformation plastique
localisée (indentation).
On distingue :
Résilience et Ténacité
La Résilience
Dans le domaine de la métallurgie, la résilience caractérise la résistance d’un
métal à un choc à une température donnée : c’est la mesure de l’énergie
nécessaire pour provoquer la rupture d’un métal.
La mesure de la résilience d’un matériau peut être réalisée grâce à un mouton
pendule de Charpy (Georges Charpy).
Essai de résilience
Une éprouvette entaillée est placée sur deux appuis. Le pendule est lâché d’une
hauteur déterminée de façon à frapper l’éprouvette avec une vitesse entre 1 et 4 m/s.
La hauteur de remonté du pendule après le choc permet de déterminer l’énergie
nécessaire pour rompre l’éprouvette.
Les essais d’impacts mesurent la capacité d’un matériau à absorber des chocs soudains
sans se rompre.
Remarque 1 :
La résilience se mesure également au cours d’un essai de traction (aire sous
la courbe à la limite élastique) de la manière suivante (en supposant un
comportement linéaire) :
Remarque 2 :
La résistance représente la capacité à reprendre une charge par unité de section.
Dans un matériau qui possède une entaille, les lignes de force doivent la contourner.
En résumé
L’essai de fluage
Le fluage c’est la déformation continuelle d’un matériau dans le temps lorsqu’il est
soumis à une contrainte constante et une température donnée.
Leur structure cristalline a un impact considérable sur leurs propriétés et donc sur leur
intérêt technologique.
Rappels :
L’organisation des atomes (ou des ions) dans un cristal influe sur :
Sa capacité à se déformer
Ses propriétés optiques
Son mode de rupture
Ses propriétés de conduction
Définition du cristal :
Un cristal est un solide qui est composé d’atomes ou d’un groupe d’atomes
formant un motif qui se répète périodiquement dans les directions de
l’espace par translation.
Réseau : arrangement infini de point dans l’espace dans lequel chaque point dispose du
même environnement (outil mathématique).
Pour les matériaux métalliques purs, ce sont les atomes individuels (Al, Cu,
Ti, …) qui constituent le motif (et donc coïncident aux points du réseau)
Pour les alliages (laiton, TA6V, AI7075…) nous décrirons des espaces
particuliers (sites atomiques interstitiels ou substitutionnels) dans le réseau
où l’on placera les éléments d’alliages.
Pour les céramiques le motif est constitué par un groupe ou ensemble
d’atomes de la formule stœchiométrique (SiO2 , Al2O3 , …)
Cristal = association des points du réseau avec un motif
Mailles du réseau et motif
On appellera maille la plus petite portion du réseau qui contient à la fois le motif et les
éléments de symétrie.
Le cristal est construit par la translation de cette maille parallèlement à ses arêtes. La
translation est égale à la longueur des arrêtes.
Les points du réseau ne sont pas obligatoirement des atomes. Mais la cellule
élémentaire (la maille) doit toujours être identique pour représenter le cristal.
Maille primitive : construire sur les deux (3 en 3D) plus courtes translations (parmi
toutes les mailles simples)
On construit ainsi 5 réseaux (appelés aussi réseau de Bravais) avec les combinaisons
de mailles.
Les types de mailles à 2D
Quel est le nombre de nœuds dans une maille donnée en 2D
Cette maille contient 3 atomes (ou 3 nœuds)
Systèmes et réseaux cristallins 3D
Cette combinaison de 3 axes et 3 angles conduit à 7 systèmes d’axes ou systèmes
cristallins.
Système d’axes 3D
Réseaux de Bravais
7 Système d’axes + 4 types de mailles = 14 réseaux de Bravais
Cubique face simple
Cubique centré
Hexagonal compact