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PROCEDE DE REALISATION D’UN MUR DE SOUTENEMENT EN BETON ARME : DANS LE CADRE DE LA

CONSTRUCTIONS D’UN BATIMENT R+12 AVEC DEUX SOUS-SOLS A USAGE D’HABITATION,


BUREAUTIQUE ET COMMERCIAL DANS LA VILLE DE DOUALA

EPIGRAPHIE

« LA THEORIE SANS LA PRATIQUE


EST VIDE LA PRATIQUE SANS LA
THEORIE EST AVEUGLE »

KWAME
NKRUMAH (1909-1972)

Rédigé et présenté par : NZITHA KEUTCHAYA BRYONEL RYAN


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BUREAUTIQUE ET COMMERCIAL DANS LA VILLE DE DOUALA

DEDICACE

MA GRANDE

KEUTCHAYA

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REMERCIEMENTS

Durant nos années académiques de cycle BTS, plusieurs personnes ont portées une
attention particulière à notre épanouissement, notre suivi ainsi que pour la rédaction du
présent rapport ceci de prêt ou de loin. C’est pourquoi il serait tout à fait inconcevable de ne
pas les citer ici. Nous disons donc merci :

Au personnel académique
 Au regretté mémoire M. PAMEN FLAUBERT ;
 Au directeur d’ISETAG
 A mon encadreur académique Mm MAKAMYOU pour son suivi et son attention
particulière dans la rédaction de notre rapport de stage ;
 Au corps enseignent du département de génie civil à ISETAG a savoir :
 M. KOUATCHA HENRY
 M. KODA KODJI KODJI
 M. FOTSING SOP
 M. TCHAMI BERTRAND
 M. DIYANI
 M. TCHOMENI CHRYSTIEM
 Mme MAKAMYOU
 M. NDE Pour leur enseignement et conseil.

Au personnel professionnel de LBR


 Au directeur général de LBR et encadreur professionnel M. EBON et M. LAHIBE
pour son accueil au sein de l’entreprise ;
 Au chef chantier M. PEGO TANDA pour ses conseils et astuces précieux ;
 A tous les employés de LBR pour leur disponibilité durant le stage.

A la famille, amis et camarades


 A ma maman Mme NKAYEU TCHAMADJONG ROSE pour son amour et soutien ;
 A mon père M. KEUTCHAYA ADOLPHE pour son affection et encouragement et
intérêt qu’il a toujours porté à mes études ;
 A mes sœurs et mon petit frère pour l’Amour et intérêt quelle ont toujours portée à
mes études ;
Mes amis et camarades
 NGUEDJO HYRICE
 FOKO WABO CEDRIC
 WABO CEDRIC
Pour tous les moments partagés durant notre cycle de BTS.

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AVANT PROPOS

Par l’arrêté ministériel N°90/E/50/MINEDUC/ET, gouvernement camerounais instaure


l’examen national du brevet de techniciens supérieur (BTS) dans l’optique de former des
techniciens compétant et développer le secteur de l’industrie et commerce du CAMEROUN.
Vient donc après nécessaire de dispose des cadres de formation de qualité. Par l’arrêté
N°17/00048/MINESUP, L’INSTITUT SUPERIEUR EVANGELIQUE DES
TECHNOLOGIES APPLIQUEES ET DE GESTION en abrégé ISETAG vit le
jour avec l’objectif de donner une formation pratique et dynamique à ces étudiants.
Aujourd’hui devenue une élite dans la formation professionnelle au Cameroun, ISETAG
propose des formations dans les domaines de l’industrie et commerce. On peut citer :

DANS LA FORMATION INDUSTRIELLE

 Génie civil option bâtiment


 Génie civil option travaux publiques
 Chaudronnerie et soudure
 Mécatronique
 Informatique industrielle et automatisme
 Génie logiciel
 Menuiserie ébénisterie
 Electrotechnique

DANS LA FORMATION COMMERCIAL

 Commerce international
 Marketing commerce vente
 Banque et finance
 Comptabilité et gestion de l’entreprise
 Logistique et transport
Dans le but d’améliorer notre formation en GENIE CIVIL option bâtiment, un stage de
deux mois en entreprise nous a été impose. Ce stage ayant pour but de donner aux étudiants
des notions pratique sur le terrain en compléments des notions théoriques acquises durant la
formation académique afin de préparer à intégrer la vie professionnelle.

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RESUME

Dans l’optique d’offrir une formation professionnelle de qualité, le ministère de


l’enseignement supérieur recommande à l’étudiant de première années cycle BTS d’effectuer
un stage académique avant l’entame de la deuxième année du cycle. Nous avons donc pour
cela sollicite l’entreprise LBR (LES BATISSEURS REUNIS) pour effectuer le dit stage.
Durant cette période, nous avons procédés à la lecture des différents plans, au coffrage, au
ferraillage et au bétonnage des poteaux, mur périphérique et la réalisation des voile
périphérique c’est-à-dire la réalisation des panneaux de coffrage, préfabrication des calle a
béton , coffrage des poteaux, ferraillage de la cage d’ascenseur, coffrage de la dalle pleine,
coffrage des mur périphérique et coulage. Ceci nous a permis de mieux comprendre le
processus de réalisation d’un poteau, d’un plancher sur dalle plein d’un bâtiment ayant
plusieurs niveaux. Nous avons proposé quelques solutions afin d’améliorer la qualité du
travail fourni par cette entreprise.

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ABSTRACT

In order to offer quality professional training, the Ministry of Higher Education


recommends that first-year BTS cycle students complete an academic internship before the
start of the second year of the cycle. We therefore asked the company LBR to carry out the
said internship. During this period, we proceeded to the reading of the various plans, the
formwork, the reinforcement and the concreting of the posts and beams; to the realization of a
hollow body floor, that is to say the realization of the joists, prefabrication of the beams,
installation of the interjoists, reinforcement of the compression layer, formwork of the slab
and concreting of the compression layer. This allowed us to better understand the process of
creating a post, a beam and a hollow body floor of a building with several levels. We have
proposed a few solutions to improve the quality of work provided by this company.

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LISTE DES ABREVIATIONS

BTP : Bâtiment et Travaux Publique

BTS : Brevet de Technicien Supérieur

BA : Béton Armé

BP : Boite Postal

HA : Haute Adhérence

SARL : Société à Responsabilité Limité

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LISTE DES TABLEAUX

Tableau 1:FICHE D'IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE.................................................4


Tableau 2: Liste des activités menées durant le stage.................................................................8
Tableau 3: Pré-dimensionnement du mur.................................................................................24
Tableau 4:Récapitulatif des contraintes et des forces sur les murs...........................................30
Tableau 5: Résultat de stabilité des murs..................................................................................32
Tableau 6: Ferroalliage de la semelle et du voile.....................................................................34

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LISTE DES FIGURES

Figure 1: PROJETS ET REALISATION DE LBR....................................................................4


Figure 2: localisation de LBR.....................................................................................................4
Figure 3: organigramme de LBR sur le site................................................................................6
Figure 4: Nomenclature des termes usuels...............................................................................15
Figure 5: Diverses dispositions de bêches................................................................................18
Figure 6: ferraillage du poteau.................................................................................................20
Figure 7: Ferraillage des voiles périphérique............................................................................20
Figure 8: ferraillage des cages d'ascenseurs..............................................................................21
Figure 9: Coffrage des mures périphériques.............................................................................22
Figure 10...................................................................................................................................22
Figure 11...................................................................................................................................22
Figure 12: Dimensions usuelles d’un mur de soutènement en Béton armé..............................24
Figure 13: Longueur choisie.....................................................................................................25
Figure 14: La figure montre le point O situé à gauche de mur.................................................25
Figure 15: Réparation théorique des contraintes sur le sol de fondation..................................27
Figure 16: Le schéma de mur de 7,3 mètre de hauteur.............................................................28
Figure 17: Diagramme des contraintes.....................................................................................29
Figure 18: Représentation des forces........................................................................................29

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SOMMAIRE

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INTRODUCTION GENERAL

Le Génie civil représente l’ensemble des techniques de constructions civiles. L’on


observe la naissance d’un grand nombre d’entreprise qui opèrent dans le BTP, et aussi, des
variétés d’instituts Professionnels qui forment des jeunes dans ce domaine.

Du 1er juillet au 31Août 2023, nous avons effectué un stage académique dans
l’entreprise LBR SARL (LES BATISSEURS REUNIS) dont siège se trouve dans la ville de
Douala au quartier BNANDJO, afin d’allier la théorie acquise à l’école avec la pratique.

Durant ce stage, nous avons eu à participer à la réalisation de plusieurs taches. La


tâche qui a le plus captivé notre attention a été le procédé de réalisation d’un mur de
soutènement, d’où notre thème : « LE PROCEDE DE REALISATION D’UN MUR DE
SOUTENEMENT EN BETON ARME: DANS LE CADRE DE LA CONSTRUCTION
D’UN BATIMENT R+12 AVEC DEUX SOUS-SOL A USAGE D’HABITATION,
BUREATIQUE ET COMMERCIALE DANS LA VILLE DE DOUALA».

Un mur de soutènement est un mur vertical ou sub-vertical qui permet de retenir des
terres afin d’éviter le glissement d’un talus de terrain pentu.

Les murs de soutènement sont classés en deux catégories : les murs-voiles, et les murs
poids. Notre travail portera sur les murs-voiles plus précisément ceux construits en BA
(Béton Armé). Nous travaillerons donc sur les techniques et procédés de réalisation d’un mur
de soutènement en BA.

Ainsi dans l’optique de fournir un travail cohérent et ordonné nous allons structurer notre
travail en deux majeures parties :

 1er partie : CADRE ET DEROULEMENT DU STAGE ;


 2eme partie : ETUDE THEMATIQUE ET BILAN DU STAGE.

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PREMIERE PARTIE :

CADRE ET DEROULEMENT

DU STAGE

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CHAPITRE I : PRESENTATION

DE L’ENTREPRIE

Dans le cadre générale l’entreprise est une unité économique, juridique autonome donc
la fonction principale est de produire des biens et des services pour le marché. Autrement dit,
c’est dans le cadre que l’entreprise LBR a été créée pour offrir ces servies a des personnes
voulant réalise des projets base sur le génie civil. Dans quelle mesure peut-il atteindre leurs
objectifs en tant qu’entreprise ? Pour mener à bien notre analyse, il est question pour nous de
ressorti d’abord une présentation de la dit entreprise et en fin présente de façon détaille le
déroulement de notre stage académique au sein de l’entreprise.

I –HISTORIQUE ET IDENTIFICATION
I-1) HISTORIQUE L’ENTREPRISE
Les Bâtisseurs Réunis (L.B.R) est une société qui fait dans les bâtiments et travaux
publics. Elle est située à BONANDJO et a été fondé en mars 2002 par son directeur général
M. HAZIM CHEHADE HAZIM d’où sa 21èmeannée de vie donc le siège social est à
DOUALA, BP : 5908.
Avec pour abréviation L.B.R, c’est une société à responsabilité limitée, elle est classée
en terme de taille comme une grande entreprise avec un capital social de plus de
1.000.000.000FCF. Elle est reconnue par l’Etat camerounais et fait dans tout ce qui concerne
le bâtiment que ce soit sur sa construction ou sa rénovation.
Les bâtisseurs réunis sont impliqués tous les travaux de gros œuvres et génie civil. Comme
domaines nous avons :
 Construction (Résidentiels, Bâtiments industriels commerciaux et administratifs,
Etablissements scolaire et Universitaire, Parcs de stationnements, Hôtels, Villas de
luxe, etc.)
 Structures Métalliques
 Revêtement façade
 Faux plafonds
 Travaux industriel dans :
 Peinture
 Electricité
 Menuiserie Métallique
 Etc…
L.B. R sont les meneurs parmi toutes les entreprise qui font dans le bâtiment et la
construction civil au Cameroun avec :
PROJECT TERMINE : Totale = 127

RESSOURCES HUMAINES

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L.B.R se veut d’être une entreprise dynamique et efficace, pour cela elle a, à sa disposition
un personnel hautement qualifié, assidu et dévoué au travail.

CHIFFRE D’AFFAIRES
Depuis 3 – 4 ans, LBR sont les leadeurs en bâtiments et en travaux publics au Cameroun, et
ayant des marchés à l’extérieur du Cameroun. Elle eut un chiffre d’affaires de 7.253.163.696
FCF en fin d’année 2020 et travaille intensément pour l’élever cette année.
PROJETS ET REALISATIONS

Figure 1: PROJETS ET REALISATION DE LBR

I-2) FICHE D’IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE


Le tableau ci-dessous donne les informations relatives à l’entreprise LBR
Tableau 1:FICHE D'IDENTIFICATION DE L'ENTREPRISE

Raison social LES BATISSEURS REUNIS


Siege social DOUALA-BONADJO
Statut juridique SOCIETE A RESPONSABILITE LIMITE
Boite postale 5908
Age de l’entreprise 21 ans
Téléphone +237 2 33 42 93 93
Nature Entreprise Privé
Date de création Mars 2002
Domaine d’activité BATIMENT & TRAVAUX PUBLICS
Régime Simplifié
Slogan L’efficacité à votre service
E-mail Lbr@lesbatisseursreunis.com
Capital 7.253.163.696
Directeur Générale Mr HAZIM CHEHADE HAZIM

I.3 – LOCALISATION
La direction de l’entreprise L.B.R est localisée dans le quartier dit YOUPWE à DOUALA.
La localisation générale est représentée sur la figure suivante :

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Figure 2: localisation de LBR


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I-3) FINALITE DE L’ENTREPRISE

• La production des biens et services ;


• Sur le plan social, lutté contre le chômage en créant de l’emploi ;
• Sur le plan économique, créer des revenus ;
• Assurer la satisfaction des clients ceci dans un délai précis ;
• La réalisation des plans d’exécution ;
• La conception et production des plans architecturaux ;
• Le dimensionnement des ouvrages en béton arme ;
• La réalisation des ouvrages ;
• La conception assiste par ordinateur (DAO /CAO), avec les logiciels AUTOCAD,
ARCHICARD, ATLANTIS, ROBOT…

II-) ORGANISATION ET FONTIONNEMENT DE L’ENTREPRISE

II-1) RESSOURCE HUMAINE


Elle emploie les jeunes camerounais sans distinction de sexe pour ses activités.
II-2) RESSOURCES FINANCIERES
Elles proviennent des fonds de l’exploitant et des diffèrent prestations de service quelle offre
à ses clients.
II-3) MATERIELS DONC DISPOSENT L’ENTREPRISE
L’entreprise dispose dans son parc d’outils pour la réalisation de sa prestation plusieurs
matériels parmi lesquelles nous pouvons citer à titre d’exemple :

 Des ordinateurs
 Des photocopies
 Des imprimantes
 Des vibreurs à béton

II-4) QUELQUES REALISATIONS DE L’ENTREPRISE


Parmi les multiples réalisations de LBR nous pouvons citer :
• Etude et conception d’un projet de construction d’un immeuble R+14 à BALI près de
l’entreprise ENEO à douala.
• Conception et réalisation d’un supermarché non loin de la central à béton de LBR de douala.

II.5 – ORGANIGRAMME DE L’ENTREPRISE

La direction de l’entreprise LES BATISSEURS REUNIS applique et respecte la


décentralisation en sous-système correspondant à la fonction exercée par chaque personne.
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3: organigramme de LBR sur le site


Elle est constituée de diffèrent corps d’état dont les attributions sont les suivantes :

 LE DIRECTEUR GENERAL
• Il est le fondateur de l’entreprise
• Veille à la réalisation des objectifs de la structure
• Coordonne les actions des employés

 LE CONDUCTEUR DE TRAVAUX

• Qui assiste le directeur général dans ces différentes charges


• Veille à la bonne marche des activités du bureau et sur le chantier

 LE CHEF DE CHANTIER
• Organise les réunions au chantier
• Veille à la bonne exécution de l’ouvrage qui lui a été confies
• Repartie les taches ainsi que les équipes qui vont les mettre en œuvre
• Dresse le mémoire des parties d’ouvrage exécute

 LES TECHNICIENS
Ils ont à leur charges la réalisation des ouvrages qui leurs sont confiés par le chef chantier ou
leurs supérieurs hiérarchique.

 LES MANŒUVRES
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Qui sont chargés de réaliser les tâches de petite ampleur ne nécessitant aucune qualification.
Ils effectuent les taches qui leurs sont confiés par le technicien ou leurs supérieurs
hiérarchique.

 LES HORAIRES
LBR est ouvert deFigure
lundi à samedi de 8h à 17h30 avec une pause repos d’une heure (01h) entre
12h et 13h.
Dans ce chapitre portant sur la présentation de l’entreprise il en ressort que LBR est une
entreprise de génie civil polyvalente et très dynamique, fondé sur des bases très solide, une
vision révolutionnaire et très bien organisée. Notre séjour au sein de cette entreprise a été pour
nous un moment magie plain de joie et d’apprentissage. Dans la suit de nos rapports, il sera
donc question pour nous de vous raconter un bref aperçue du déroulement de notre stage.

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CHAPITRE II : DEROULEMENT
DU PROJET

Dans le but de combler le désir professionnel qui est en l’esprit de l’INSTITUT


SUPERIEUR EVENGELIQUE DES TECHNOLOGIES APPLIQUEE ET DE
GESTION (ISETAG) et par rebondissement dans le nôtre, il nous a semblé impérieux et
même nécessaire de voir comment la théorie se comporte dans la pratique. Dans cette
impulsion, nous nous sommes trouvés dans l’entreprise LBR. Dans cette jolie boite à
l’accueil chaleureux, nous avons mené au millimètre près notre mission jusqu’au bout. Et de
ce fait, nous avons trouvé capital de vous parler de ces moments.

I- ACCUEIL ET AFFECTATION

Arrivée en entreprise le 13 juillet 2023, aux environs de 7h30, heure locale, nous avons
été reçus par Mr NLOGA YVES chef des ouvriers en génie civil dans ladite structure. Celui-
ci, au cours de notre entretien à tenu premièrement nous souhaiter la bienvenue et
deuxièmement nous a rappelé les objectifs à atteindre au terme de notre séjour en entreprise.
Au terme de notre entretien, nous avons été affectés sur le lieu du chantier ou les travaux
étaient en cours d’exécution des éléments porteurs.
II- LIEUX ; HORAIRES ET CONDITIONS DE TRAVAIL
Les travaux de chantier se sont déroulés dans la ville de DOUALA. Pour ce qui est des
horaires tant bien au chantier qu’en bureau d’étude nous travaillions du Lundi au Samedi de
8heures à 17 heures 30 minutes, Avec une pause-café d’une heure entre 12heur et 13heur. Les
relations entre le personnel de l’entreprise sont établies sur plusieurs plans, en effet les
conversations entre employés de l’entreprise couvrent des sujets professionnels, sociaux et
bien d’autres. Nous pouvons de ce fait affirmer que les employés de cette cellule sociale
entretiennent des relations cordiales.
III- JOURNAL DE BORD DES ACTIVITES MENEES AU CHANTIER PENDANT LE
STAGE

Le journal de bord des activités menées dans un chantier encore appelé chronogramme
des activités est un journal qui explique de façon détaillé et chronologique l’ordre de mise en
place et d’évolution des différentes tâches à exécuter dans un chantier. Le tableau ci-dessous
donne un récapitulatif du déroulement de notre stage au sein de notre entreprise d’accueil tout
en présentant point par point les différentes étapes de réalisation d’une maison à étages.

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Tableau 2: Liste des activités menées durant le stage

PERIODE Travaux effectué Observation


1 Prise de contact Un accueil chaleureux
Visite du site (chantier)
2 Consultation des différents plans du Nous Réaliser un coffre pour
avons appris comment lire bâtiment à réaliser poteau isole
et interprété un plan de bâtiment Réception du
matériel pour coffrage Façonnage des coffres
pour poteau isole
3 Réception des armatures pour Nous avons appris le
Poteau coffrage d’un poteau isolé
Façonnage des cadres pour poteau Le ferraillage d’un poteau
Ferraillage des poteaux isolés ; Coffrage et
bétonnage
Décoffrage et ragréage
4 Coffrage des poteaux intermédiaire Nous avons appris le
Façonnage des cadres pour poteaux coffrage des Poteaux isolés
Coffrage et bétonnages des poteaux isolés intermédiaire ainsi que le
intermédiaire suivie de réassemblage des décoffrage des poteaux
coffres uses et stockage
5 Réception des armatures pour ferraillage des Nous avons appris le
poutres ferraillage des poutres
Façonnage des cadres Ferraillage des poutres
6 Façonnage des cadres pour poutre Nous avons appris le
Ferraillage des Poutres ferraillage des poutres et
Coffrages faire la différence entre les
Bétonnages des poutres de section armatures porteuses en
Décoffrage travées d’une poutre et les
Coffrage des poutres noyées armatures en appuis
Prendre le niveau avec une
fiole Poser les fonds de
poutre Etayage de fonds des
poutres
Comment réaliser les cadres
de poutres
Coffrage des poutres noyées

7 Début de réalisation du plancher sur dalle Nous avons appris : La


plaine réalisation du solivage ;
Calcul des côtes du
solivage ;
Le ferraillage de la nappe de
compression
8 Finition du plancher sur dalle plaine PAR la suite nous avons
appris : Le Coffrage des
porta faux ; Coffrage des
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joues du plancher ;
Réalisation des trainées ;
Bétonnage de la dalle de
compression

9 Nettoyages des différents postes de travail Nous avons appris ici


À savoir : comment disposer les
Poste de coffrage, poste de ferraillage, poste de éléments dans diffèrent poste
bétonnage, de travail
Réunion entre les différents stagiaires
organisés par l’encadreur professionnel

III.1- LA JUSTIFICATION DU CHOIX DU THEME

Les élément qui m’ont amenés à choisir le thème intitulé le Procède de réalisation
d’un Mur de soutènement en BA sont les suivants :
 Premièrement, le mur de soutènement est un mur vertical ou sub-vertical qui permet
de retenir des terres, et donc, sa réalisation nécessite une bonne prise en charge. J’ai
donc choisi ce thème pour pouvoir répondre aux exigences de sa bonne réalisation.
 Pendant mon parcours en entreprise, la réalisation du mur de soutènement était une
tache réalisée de manière particulière par rapport aux autres taches, c’est cette
particularité qui m’a déterminée à choisir ce thème.
 Enfin, ma curiosité et mon envie d’accroître mes connaissances m’ont donné de la
motivation à choisir ce thème.

IV- MATERIAUX ET MATERIELS UTILISES


IV-1) MATERIAUX
Pour la construction, il est devenu courant de distinguer les matériaux selon les
domaines d’emploi et des caractéristiques principales. Les matériaux de construction et
protection utilisés dans le cadre des travaux effectués durant notre stage sont entre :

➢ DU SABLE 0/5

Il provient de la carrière de Mongo

➢ DU GRAVIER 5/15 ET 15/25

Il provient de la carrière de RAZEL

➢ DE L’ACIER

Il provient de la société PROMETAL

➢ DE CIMENT

Il provient de la société QUIFEUROU

➢ DE L’EAU
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Elle provient de l’Entreprise CAMWATER


IV-2) MATERIEL

 Aiguille vibrante
 Pelle
 Marteaux
 Fiole
 Tenaille
 Décamètre
 Fil à plomb etc…
En résume dans cette première partie intitulé cadre du stage, il en ressort que notre stage
au sein de l’entreprise LBR a été si chaleureux que notre intégration n’a souffert d’aucun mal.
Nous avons eu la chance de tomber sur un personnel très accueillant ; souriant ; dynamique et
très soucieux de la bonne formation de leurs stagiaires. Cela nous donne le bonheur de
constater qu’il fait vraiment bon vivre à l’entreprise LBR. Vue le journal des activités menées
au chantier pendant notre stage qui sont en bref la construction d’un immeuble R+12 avec
deux sous-sol à usage d’habitation bureautique et commerciale sous une fondation sur radier,
il en ressort que l’on procède tout d’abord à la réalisation des poteaux puis les voiles
ascenseurs des poutres et en fin des planchers. C’est ainsi que du suivi des conseils de notre
encadreur professionnel et autre ouvrier que nous optons pour le thème : « PROCEDES DE
REALISATION D’UN MUR DE SOUTENEMENT EN BETON ARME : DANS LE
CADRE D’UN BATIMENT R+12 AVEC DEUX SOUS-SOL ». Ce qui fera l’objet de la
deuxième partie de notre rapport tout en apportant quelque remarque et suggestion faites au
sein de notre entreprise d’accueil.

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DEUXIEME PARTIE :

ETUDE THEMATIQUE ET

BILAN DE STAGE

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CHAPITRE III : PROCÈDES DE


RÉALISATION D’UN MUR DE
SOUTENEMENT EN BETON ARME

Dans ce chapitre il sera question dans un premier temps de présenter les travaux et
matériels utilisés et dans un second temps nous nous intéresserons à la procédure de
réalisation propre dit.

SECTION I-PRESENTATION DES TRAVAUX ET MATERIELS UTILISES


I-1) PRESENTATION DES TRAVAUX

La réalisation d’un bâtiment en étage demande du temps et un suivi des étapes


successives. Suivant la chronologie de transmission des charges, le processus de réalisation
commence tout d’abord par celui des poteaux ensuite des voiles périphériques et enfin des
planchers. Plusieurs corps de métiers interviennent tout au long de ce processus à savoir : les
ferrailleurs, les coffreurs, les électriciens, le plombier, le grutier, les techniciens couramment
appelés maçons et les aides techniciens (manœuvres).Nous avons également la grande équipe
coordonnatrice des travaux à l’instar de l’ingénieur des travaux, le chef chantier et biens
d’autres. Tous ayant des outils bien précis afin d’assurer chacun sa tâche.

I-1-1) DESCTRITION ET INTERVENANT


Notre stage a été effectué au sein d’un chantier donc l’objectif à atteindre est la construction
d’un hôtel constitue de :
Tableau 3:Different niveau du bâtiment

Niveau Hauteurs
er
1 sous-sol 3.10m
2eme sous-sol 3.10m
RDC 3.40m
Etage 1 à étage 12 3.00m

D’une superficie de 736.625m2, ce chantier est situé dans la ville de Douala plus
précisément à BALI en face du Lycée Koumassi nom loin de mobile Koumassi et
l’entreprise ENEO.
La réalisation de ce bâtiment a été confié à l’entreprise adjudicataire 2BRAINS BTP
SARL, mais, nous avons également d’autres intervenants dans le projet tels que :

 Le représentant du maitre d’ouvrage


 Le représentant de l’architecte
 Le représentant du bureau de contrôle
 Le représentant topographe

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Le bâtiment a une forme rectangulaire, le 1er et le 2eme sous-sol comporte le parking, le


RDC comporte un parking, des boutiques, des locaux, des toilettes, et d’un bureau et les étage
son occupe par des appartements, des bureaux et d’autres pièces encore…
Les dimensions globales du bâtiment sont les suivantes :

 L’horizontal global est de H=16.20m


 La longueur globale est de L= 35.50m
 La largeur globale est de l= 20.75m

Le bâtiment présent d’autres détails architecturaux donc les éléments principaux sont les
suivants :
 La couverture en dalle plaine
 Les façades sont en parpaing de 15cm, crépis et recouvert des panneaux en
aluminium
 Le revêtement du sol sera en carreaux

I-2) MATERIELS UTILISES ET LEURS ROLES

I-2-1) MATERIELS UTILISE


 Griffe à couder : comme son nom l’indique, elle sert à couder l’acier et sa taille varie
en fonction du type d’acier à tordre
 Pince ou tenaille : servant à attacher les armatures avec du fil d’attache
 Scie à métaux : détailles variables et servant à couper les aciers
 Mètre ou décamètre : qui sert à prendre les mesures tout autre matériel utilisé
 Le bois qui est le matériel principal
 La scie à bois : permettant de découper le bois
 Le mètre : permettant de prendre les mesures
 La ficelle : qui permet d’aligner les éléments
 Les marteaux : servant à clouer
 Le codex : permettant de repérer les plans horizontaux
 La fiole à eau : qui permet la mise à niveau des éléments travers le principe des vases
communicantes
 Le fil à plomb : permettant d’obtenir la verticalité
 Les serre-joints : permettant de serrer et de maintenir les différentes pièces en contact
entre elles
I-2-2) AUTRES MATERIELS

 La truelle : servant à étendre le mortier


 La brouette : servant au transport des matériaux
 La taloche : permettant de prendre le mortier d’une part et à talocher d’autre part
c'est-à-dire à lisser le mortier ou le béton pour l’aplanir
 Le niveau à bulle : qui permet de vérifier l’horizontalité et la verticalité

Nous passons maintenant à la réalisation proprement dite suivant l’ordre énoncé plus haut

SECTION II-PROCEDES DE REALISATION PROPREMENT DIT


II-1) MURS DE SOUTEMENT

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II-1-1) INTRODUCTION
Le comportement de mur de soutènement face aux sollicitations a fait l'objet de plusieurs
études. La stabilisation des massifs de sol se fait généralement, soit par la construction d'un
ouvrage de soutènement, soit par l'ajout d'éléments de renforcement au sol. Les murs de
soutènement peuvent être aussi projetés sur pieux selon le sol et l'environnement. Les pieux
permettent d’avoir un ajout coté résistance aux sollicitations et ainsi une meilleure stabilité.
Le rôle des ouvrages de soutènement est de retenir les massifs de terre. Il en existe une
grande variété se caractérisant par des fonctionnements différents et conduisant à des études
de stabilité interne spécifiques. Tous ces ouvrages ont en commun la force de poussée exercée
par le massif de sol retenu. Par contre, c’est principalement la manière dont est reprise cette
force de poussée qui différencie les différents types d’ouvrages. Un mur de soutènement est
constitué de deux parties essentielles (figure 1): un fut, paroi résistante destinée à retenir les
terres situées en arrière, et une semelle de fondation, dans laquelle s’encastre le fut, qui assure
la stabilité de l’ouvrage.
II-1-2) DEFINITION

Un mur de soutènement est un mur vertical ou sub-verticale qui permet de retenir des
terres afin d’éviter le glissement d’un talus de terrain pentu. La retenue des terres par un mur
de soutènement répond à des besoins multiples :
- Préserver les routes et chemins des éboulements et glissements des terrains ;
- Maintenir directement le trait de côte (la limite entre la terre et la mer) ;
- Rendre cultivables des zones pentues et limiter l’érosion par ruissellement (culture en
terrasses) ;
Un mur de soutènement est constitué de deux parties essentielles (figure 4) : un fut, paroi
résistante destinée à retenir les terres situées en arrière, et une semelle de fonction, dans
aquelle s’encastre le fut, qui assure la stabilité de l’ouvrage.

Figure 4: Nomenclature des termes usuels

II-1-3) DIFFERENTS TYPES MURS DE SOUTENEMENT

On classe les murs de soutènement en deux grandes catégories:

 Les murs gravitaires ou murs-poids.


 Les murs-voiles ou murs en béton armé.
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1-Murs gravitaires ou murs-poids:

Ce sont des ouvrages résistants par leur poids propre à la majeure partie de la poussée
des terres. Ces murs sont massifs et réalisés en béton non armé ou en maçonnerie épaisse de
pierres ou de briques. Leur parement arrière peut présenter éventuellement des redans.

On classe les murs gravitaires ou mur poids en trois principales catégories:


• Mur à caissons : Le mur caissons est le plus résistant. Il est constitué d’un ensemble
de boites alignées, superposées, ou encore alignées et super posées. Chaque boite ou
caisson est remplie de sole, de pierres ou d’un autre matériau de poids volumique
élevé. La stabilité du mur est assurée par la largeur des caissons et le poids du
matériau de remplissage.
• Mur gravitaire en maçonnerie : Ce sont des murs constitués de pierres, de moellons
ou de briques jointoyés.
• Mur gravitaire à redans :

Figure 5 : Les différents types des murs gravitaires ou murs poids


2-Les murs en béton armé:

Les murs de soutènement en béton armé, également appelés murs cantilevers, sont très
couramment employés. Ils sont constitués d'un voile résistant en béton armé encastré dans une
semelle de fondation, en béton armé également. Celle-ci comprend le patin, situé à l’avant du
voile, et le talon, situé à l'arrière. Quand les conditions de sol l’exigent, le mur sera projeté sur
pieux.
Les murs en béton armé sont bien adaptés pour la réalisation d'ouvrages en remblai
comme en déblai, même si l’exécution d'ouvrages en déblai peut nécessiter toutefois des
emprises importantes ou la réalisation d'ouvrages de soutènement provisoires. Ils s'avèrent
souvent économiques pour des hauteurs qui atteignent jusqu'à 6 à 8 mètres, voire une dizaine
de mètres. Ils sont plus rarement employés pour de fortes hauteurs, pour des raisons
économiques ou d'emprise, bien que leur réalisation soit, en principe, tout à fait possible si les
conditions de fondation s'y prêtent.
Les murs en béton se composent à leur tour de plusieurs types

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a. Mur en T renversé classique:


C’est la forme fréquente pour un mur en béton armé (Figure. 6), dite encore cantilever
du fait du voile encastré dans la semelle. Sans contreforts, il est économique pour des
hauteurs jusqu’à 5 à 6 mètres et peut être érigé sur un sol de qualités mécaniques peu élevées.
Par rapport au mur-poids de même hauteur, à largeur égale de semelle il engendre des
contraintes plus faibles sur le sol.

Figure 6: Mur en T renversé

b. Murs en déblai:

Dans le cas de murs en déblai, c’est-à-dire réalisés en terrassant un talus [1], les
limitations de volume de terrassement et les difficultés de tenue provisoire des fouilles
obligent à réduire la longueur du talon et à augmenter celle du patin.

Figure 7:Mur en déblai


• Les avantage des murs poids (déblai et en T):

- Ouvrage soigné esthétiquement


- Fort qualité de finition

• Les inconvénients du mur poids:

- Nécessite un moyen de levage


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- Moyen de drainage à prévoir

c. Diverses dispositions de bêches:


Parfois, la stabilité au glissement du mur nécessite de disposer sous la semelle une
bêche. Celle-ci peut être mise soit, à l’avant (Fig. 8.A) ou à l’arrière de la semelle (Fig. 8.B),
ou parfois encore en prolongement du voile (Fig. 8.C).Cette bêche, toujours coulée en pleine
fouille sans coffrage.
Le premier cas (Fig.8.A) peut paraître intéressant car il permet de mettre la semelle
totalement hors gel. Mais à l’ouverture de la fouille de la bêche, il y a un risque de
décompression du sol dans la zone où il est le plus sollicité. De plus, il y a aussi un risque de
voir, après la construction du mur, la butée devant la bêche supprimée par des travaux de
terrassement.
Le troisième cas (Fig. 8.C) est néanmoins intéressant car il permet de réaliser
facilement le ferraillage de l’encastrement du voile sur la semelle en prolongeant dans la
bêche les treillis soudés formant aciers en attente.

d. Mur à contreforts:

Lorsque la hauteur du mur devient importante ou que les coefficients de poussée sont
élevés, le moment d’encastrement du voile sur la semelle devient grand. Une première
solution consiste à disposer des contreforts ayant pour but de réduire le moment

• Les avantages et limitation des contreforts:


- Avantage: amélioration de la résistance du mur et donc plus économique aves des
épaisseurs moins importante
- Inconvénient: n’améliore pas la stabilité globale du mur au renversement

Figure 5: Diverses dispositions de bêches


II-2) LES ACTEURS ET OUTILS DE LA REALISATION D’UN MUR DE
SOUTENEMENT
Pendant notre parcours en entreprise, nous avons décidé d’approfondir nos
connaissances sur les techniques de réalisation d’un mur de soutènement en béton armé. Nous

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présenterons donc les différents acteurs, outils de réalisations et les différents postes
d’activités du chantier.
Pour la bonne réalisation d’un ouvrage, plusieurs acteurs et outils sont rassemblés et mis
en œuvre.
A- LES ACTEURS DE REALISATION
Les différents acteurs qui contribuent à la réalisation sont :
 Le maitre d’œuvre : Il procède au dimensionnement, et fais le devis estimatif
et quantitatif du matériel nécessaire pour les travaux ;
 L’entrepreneur : Il approvisionne le chantier avec du matériel de
construction et de la main d’œuvre pour l’avancement des travaux ;
 L’équipe de réalisation : C’est elle qui procède à la mise en œuvre de
l’ouvrage ; Elle est composée d’un contrôleur des travaux, des techniciens
et des manœuvres.
B- LES OUTILS DE REALISATION

Les différents outils de la réalisation d’un mur de soutènement en béton armé sont :
Des pioches et pelles mécanique pour creuser les fouilles, du matériel de maçonnerie
(Truelle, Taloche, fil à plomb, marteau, niveau à bulle), des matériaux (ciment, sable,
gravier), une Bétonnière ; des brouettes, des planches, lattes, et panneaux pour
fabrique les éléments, des aciers de diamètre 10mm, 16mm, 14mm, des fils d’attache
pour tisser les aciers ; des cisaillées et des meules pour couper les aciers ; des tenailles,
des adjuvants (sikalatex, flinkote et bitume), du polystyrène ; des équipements de
protection (casques, bottes chaussures et vêtement de sécurité) ; le mètre, le
décamètre, les dorcas, les bimes métalliques ;

II-3) LES POSTES DE L’ACTIVITE

Il est important de repartir les activités en plusieurs opération et postes. Ces


différents postes sont :
 Poste de Ferraillage
 Poste de Coffrage
 Poste de Bétonnage
 Poste de Stockage
a- Poste de Ferraillage
Le poste de ferraillage est l’endroit du chantier ou l’on entrepose, façonne les
aciers et les ligatures.
Il comprend :
 Une aire de stockage des aciers livres sur le chantier ;
 Une aire de montage (coupe, façonnage et assemblage) ;
 Une aire stockage des armatures en attente, prêts à l’utilisation.
Il faut couper les aciers à dimension précises et exécuter un certain nombre de courbure pour
pouvoir obtenir les squelettes des poteaux, des voiles périphériques, des cages d’ascenseur.
Pour cela nous aurons besoin :
 D’une cisaille type boulon américaine pour couper les aciers ;
 D’une griffe à couder pour plier les petites sections (cadres, étriers, épingles) et pour
la grande section nous aurons besoin d’une coudeuse ;
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 D’une pince à ferraille pour couper et tordre les aciers ;


 D’un instrument de mesurage pour vérifier la section des barres d’aciers ;

Ferraillage des poteaux, voiles périphériques, cage d’ascenseur


Cas du ferraillage des poteaux

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Figure 6: ferraillage du poteau


Tous ces poteaux avaient une hauteur de 3.10m (béton).

CAS DU FERRAILLAGE DES VOILES PERIPHERIQUES


Les voiles périphériques du deuxième sous-sol étaient ferrailles de telle
sorte que les montants placés du côté paroi moulée soient les fers de
diamètre 14mm et ceux places à l’intérieur les fers de 16mm. Ces montants
étaient maintenus verticaux avec pour filant des fers de diamètre 10mm,
tout en laissant un espacement vertical et horizontal de 20cm entre ces
derniers. Les fils d’attache étaient utilisés pour attacher ces derniers.

Figure 7: Ferraillage des voiles périphérique


A la fin du ferraillage d’une parcelle de voile, les ferrailleurs placait des epingles le long du
ferraillage apres chaque 1m. Ces derniers permettent de mainttenir le ferraillage vertical.
Enfin ils plaçaient des calles a béton en plastique le long de la parcelle ferraille tous espaces
d’un ou de deux mètres. Les voiles périphériques avaient une épaisseur de 30cm.

CAS DU FERRAILLAGE DES CAGES D’ASCENSEUR ET D’ESCALIER


Le bâtiment comporte deux cages d’ascenseur tous ferraillés avec élément vertical de
diamètre 16mm et pour filant des fers de diamètre 12mm, tout en laissant un espacement
vertical et horizontal de 20cm.
Les cages d’ascenseur et d’escalier ont une épaisseur de 20cm.

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Figure 8: ferraillage des cages d'ascenseurs


b- Poste de coffrage
Le poste de coffrage est l’endroit du chantier ou l’on réalise les moules et autres
éléments de coffrage pour le coulage du béton. Ce poste est composé des moyens de
l’entreprise et du procédé de fabrication. Les principales composantes sont :
 L’aire de stockage : en bois, élément de soutien, panneaux, bois
réutilisables, bois à jeter et les éléments finis ;
 L’équipement minimum : scie circulaire, scie verticale, scie à ruban, un
ou deux établis, une raboteuse ;
 Une aire d’épure et de vraie grandeur de traçage ;
 Des outils et accessoires : serres joints, la presse, les clous, marteau ;
 Une aire de montage.
Les matériels nécessaires au coffrage sont : les contre plaques, les poutrelles, les birms, les
tiges filetées, les chevrons, les étais, les tiges, les papillons, des serres joints. Le système de
coffrage est le suivant :
 Fixer les poutrelles sur le panneau avec un espacement bien défini (30cm)
 Lever le panneau et le placer sur le ferraillage de l’élément à coffrer, placer les filières
sur les poutrelles de façon perpendiculaire avec un espacement bien définie
 Placer les tiges (préalablement vissé avec des papillons) sur les filières le long des
panneaux de façon linéaire et sur trois lignes
 Placer les couples de chevron de façon perpendiculaire aux filières et sur le long des
tiges classes linéairement et viser les papillons sur les tiges
 A environ 1,5m de l’enrobage, chutes de fer placer un a deux chevrons qui
s’adosseront sur des enfoncer dans le sol
 Placer les étais de façon à ce qu’une extrémité de l’étais soit adossée sur le chevron
l’autre sur le couple de chevron poser au sol et placer linéairement

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Figure 9: Coffrage des mures périphériques


A l’extrémité du coffrage on plaçait des waters stop à l’intérieur du ferraillage de façon
verticale pour empêcher les infiltrations d’eau entre la partie du coffrage prête au coulage et la
partie à couler.

Figure 10: façonnage du water stop Figure 11: Vue après coulage
Une fois que l’installation du water stop est installée, alors on passait au montage de
l’échafaudage.
NB : L’échafaudage est une piste construite pour effectuer des taches en hauteur et permettre
le déplacement facile des travailleurs. Il est très important lorsque nous effectuons des travaux
en hauteur.

c- Poste de bétonnage :

C’est le lieu du chantier réservé à la fabrication du béton frais. Ce poste est clé de par
l’importance du béton qui est présent dans tous les chantiers et peut couter jusqu’à plus de
50 % du projet. Il comprend :

 Camion toupie
 La pompe à béton
 Une mammite à béton
 Un appareil de mélange des composantes du béton (bétonnière)
 Du, matériel de traitement et conservation ou cure du béton ;
 D’une source d’énergie ;
 D’un outillage de mise en place du béton.
 Le dosage du béton frais s’évalue à 350 kg/m3
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 1m3 de Béton = 7 sacs de ciment + 7 brouettes de sable + 14 brouettes de gravier +


190 livres d’eau/m3.
d – Poste de stockage

SECTION III : PRE-DIMENSIONNEMENT ET DIMENSIONNEMENT-


TECHNIQUES ET PROCEDE DE REALISATION D’UN MUR DE SOUTENEMENT
EN BETON ARME

1. Introduction
Dimensionner un ouvrage de soutènement consiste à déterminer ses éléments
géométriques ainsi que ses éléments structuraux pour qu’il soit stable sous l’action des forces
qui lui sont appliquées, notamment de la poussée des terres qu’il retient.

La plupart des méthodes de dimensionnement reposent sur des calculs à la rupture de


mur avec la prise en compte de coefficient de sécurité.

La conception des murs de soutènement en béton armé est différente de celle des murs
gravitaires, les terres sont retenues par un voile vertical dont l’équilibre est assuré par une
semelle qui se prolonge sous le remblai, cette dernière supporte le poids des terres dont le rôle
de stabilisateur est évident.

La partie la plus délicate de l’ouvrage se situe à l’encastrement du voile dans la


semelle, vue la force des moments fléchissant qui s’y développent

2. Objectif

L’Objectif de ce chapitre est de faire:

• La conception des murs de soutènement pour déterminer les longueurs et les hauteurs.
• Le pré-dimensionnement.
• Le principe de vérification.
• Calcul statique: manuel.
• Calcul en 3D: SAP 2000.

3. Le pré-dimensionnement:

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Figure 12: Dimensions usuelles d’un mur de soutènement en Béton armé

Le calcul complet d’un mur de soutènement est un travail assez délicat, le dimensionnement
de l’ouvrage et ses vérifications demandant une succession de calculs longs et itératifs.
Aussi pour arriver de la façon la plus rapide aux bons résultats, il est important de pré-
dimensionner de la manière la plus juste possible les caractéristiques géométriques du mur.

Le pré-dimensionnement est dans le tableau suivant:

Tableau 3: Pré-dimensionnement du mur


Hauteur(m) H/12(m) h/2(m) 2h/3(m) d(m) d/3(m)
7.3 0.608 3.65 4.86 3.65 1.21

Dimensionnement choisie
7.3 0.4 4.2 1.40

Les longueurs choisies sont représentées dans la figure ci-dessous:

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Figure 13: Longueur choisie

4. Principe de vérification

La vérification est faite pour approuver notre pré-dimensionnement par rapport à la


stabilité de cet ouvrage.
Pour ce fait il y’a trois vérifications à faire:

a. Stabilité interne

On doit assurer que les contraintes dans le mur doivent être inférieures aux contraintes
admissibles, donc c’est un simple problème de résistance de matériaux.

Suite à la résistance élevée du matériau: béton armé, ce problème de résistance interne


ne se pose jamais (les contraintes due aux sollicitations appliquées au mur sont inferieur aux
contraintes admissibles du béton armé) c’est le mode de rupture le plus rare pour ce type des
murs.

Figure 14: La figure montre le point O situé à


gauche de mur
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Remarque: Lorsqu’on utilise un logiciel de calcul, cette vérification est assurée


automatiquement

b.Stabilité au glissement

Pour que la stabilité au glissement soit assurée il faut que la somme des forces
horizontales (forces stabilisantes), doive être supérieure à la somme des forces horizontales
(forces motrices) avec un coefficient de sécurité supérieur à 2.

c. Stabilité au renversement

Pour que la stabilité au renversement soit assurée. Il faut que le rapport entre les
moments stabilisants et les moments renversants, doit être supérieur à 1,5.

Les moments renversants (Mr) sont les forces horizontales multipliées par leur bras de
levier par rapport à O.
Les moments stabilisants (Ms) sont les forces verticales multipliées par leurs bras de
levier par rapport à O.
d.Vérification vis-à-vis du poinçonnement

La résultante des forces doit se situer à l’intérieure du noyau central de façon que la
pression entre la semelle et le sol soit positive en amont ; en aval, cette pression de contact ne
doit pas être supérieure à la capacité portante admissible du sol.
Pour déterminer le lieu de passage de cette résultante, on doit calculer le moment total
autour du point O:

∑ 𝑹𝒆𝒔𝒖𝒍 = ∑ 𝑴 (𝒔𝒕𝒂𝒃𝒊𝒍𝒊𝒔𝒂𝒏𝒕) − ∑ 𝑴 (𝒓𝒆𝒏𝒗𝒆𝒓𝒔𝒂𝒏𝒕) = 𝑴𝒐

• L’excentricité de la force par rapport au point O:

• L’excentricité de la force par rapport au centre de la semelle est:

La figure indique les deux cas possibles, suivant que N (résultante des forces) tombe
dans les tiers central ou non, et donne les formules qui permettre de calculer l’intensité de la
contrainte maximale. On vérifier alors que cette intensité maximale est bien inférieure à la

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pression admissible définie a priori indépendamment des dimensions de la fondation de


l’inclinaison et de l’excentricité des charges.

Figure 15: Réparation théorique des contraintes sur le sol de fondation

Cas d’une charge trapézoïdale:

Avec:

Cas d’une charge triangulaire:

5. Calcul statique:
a. Calcul manuel:

Le calcul statique du mur consiste à vérifier la stabilité du mur aux différents types
d’instabilité pour le cas de la poussée des terres au repos.

Le calcul se fait pour notre mur de 7,3 mètres de hauteur:


Données:

γbéton = 25 KN/m3 γ= 18 KN/m3


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Sol D'assise: C = 21 KPA

Ϭsol = 1,8 bars = 180 KN/m² ⱷ= 35 ° q


= 10 KN/m² γ= 18 KN/m3
Remblai: ⱷ= 35 °
C = 0 KPA

Les données proviennent du rapport géotechnique avec un choix d’un remblai de


caractéristiques bien définie.

Figure 16: Le schéma de mur de 7,3 mètre de hauteur


Calculs:

Détermination du poids de murs (WT):

- Le poids total de mur de 7,3 m: WT = W1+W2 = 65 + 73 = 149 KN/ml


- Le poids de voile: W1 = 6,5 x 0.4 x 1 x 25 = 65 KN/ml
- Le poids de la semelle: W2 = 4.2 x 0,8 x 1 x 25 = 84 KN/ml

Le coefficient de poussée:

Ka = 0,271

Calcul de contraintes (Ϭ):


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- Calcul des contraintes verticales:

Ϭv1 = γ x h = 18 x 6,5 = 117 KPA


Ϭv2 = γ x h = 18 x 0,8 = 14,4 KPA

- Calcul des contraintes horizontales:

Ϭh1 = q x Ka = 10 x 0,271 = 2,7 KPA


Ϭh2 = Ϭh1 + (Ϭv1 x Ka) = 2,7 + (117x 0,271) = 34,41 KPA
Ϭh3 = Ϭh2 + (Ϭv2 x Ka) = 34,41 + (14,4 x 0,271) = 38,31 KPA

Figure 17: Diagramme des contraintes


- Calcul des forces (F):

La force de poussée est la surface du diagramme de contrainte.

- Force de poussée:
F1 = Ϭh1 x h = 2.7x 6.5 = 17.55 KN
F 103.05 KN
F 1.56 KN
F4 = (Ϭh2 – Ϭh1) x h = (34.41– 2.7) x 0.8 = 25.36 KN

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Le tableau suivant représente tous les résultats de calcul manuel:


• Poids Total.
• Les contraintes.
• Les forces agissantes.
• Points d’applications.

Tableau 4:Récapitulatif des contraintes et des forces sur les murs

Hauteur de Poids de Poids de la Poids Contraintes Forces Point


Mur Rideau semelle W2 Total de de Poussées d'application
(m) W1 (KN) Mur Poussées (KN) (m)
(KN) WT (KPA)
(KN)
Ϭ1 = 2.7 F1 = 17.55 X1 = 4.05
7.3 65 84 149 Ϭ2 = 34.41 F2 = 103.05 X2 = 2.97
Ϭ3 = 38.31 F3 = 1.56 X3 = 0.27
F4 = 25.36 X4 = 0.4

Figure 19: Présentation du diagramme des contraintes:

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Figure 20: Répartition des forces de poussées F1, F2, F3, F4
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Vérification de la Stabilité:
✓ Vérification de la stabilité au glissement:

Données:

Les forces stabilisantes: Rv = ΣFv= WT + S + R = 453 KN

• Poids total: WT = 149 KN


• La surcharge sur le talon de la semelle: S = 10 x 2.4 x 1ml =24 KN
• La charge du remblai sur le talon de la semelle: R=18 x 6.5 x 2.4 x 1ml = 280.8 KN

Les forces motrices: Rh = ΣFh = 147.52 KN


F1 = 17.55 KN
F2 = 103.05 KN
F3 = 1.56 KN
F4 = 25.36 KN

Tan (35) = 0.7

F CV

✓ Vérification de la stabilité au renversement:

Les moments renversants:

MR = [17.55 x ((6.5/2) + 0.8)] + [103.05 x ((6.5/3) +0.8)] + [1.56 x (0.8/3)] + [25.36x


(0.8/2)] = 387.69kN.m

Les moments stabilisants:

MS= [84 x ((0.4/2) + 1.4)] + [73 x (4.2/2)] + [10 x (4.2 – (2.4/2))] +[(18 x 6.5 x 2.4
x1ml) x (4.2 - (2.4/2)] = 1160.1KN.m

Fs CV

✓ Vérification de la stabilité au poinçonnement:

Σ é𝑠𝑢𝑙 = Σ (𝑠𝑡𝑎𝑏𝑖𝑙𝑖𝑠𝑎𝑛𝑡) −ΣM(𝑟𝑒𝑛𝑣𝑒𝑟𝑠𝑎𝑛𝑡) = 𝑀𝑜

Calcul de Mo: Mo= 1160.1 – 387.69 = 772.41KN.m

Calcul d’e0:

Calcul de ec:
✓ Répartition Trapézoïdal: 0 < e < B/6:

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CV

Tableau 5: Résultat de stabilité des murs

MUR Remblai Vérification de Stabilité


HAUTEUR Angle de Au Au Au Condition
frottement glissement renversement poinçonnement de
>2 > 1.5 < 180 KN stabilité
7.3 35° 3.07 2.99 99.55 Vérifier

6. Calcul du ferraillage:

Ferraillage du mur en flexion simple:

Ferraillage de la semelle:

Le ferraillage de la semelle se fait par la méthode des consoles.

A = 2.4 m C = 0.4 m B = 4.2 m 𝐹𝑒=400


𝜇𝑟 = 0.392 𝜎𝑠𝑡 =𝐹𝑒/𝛾 = 347.83 MPA 𝛾𝑠=1.15

A : patin de la semelle
B : la largeur de la semelle
C : surface de liaison entre la semelle et le voile

Longueur de la console (D):


D = A+C/2= 2.4 +0.4/2= 2.6 m

Le bras de levier (d):

Le moment (M):
M=R x d = 16.72 x 1.13 = 18.89 KN.m
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Section du patin:
d’= 0.9 x h = 0.9 x 0.8 = 0.72 m

<𝜇𝑟=>Il n’est pas nécessaire de mettre des Armatures comprimées.

Z = d (1 − 0.4α) = 0.72 x [1 − (0.4 x 0.038)] = 0.71 m

Condition de non-fragilité:

6T14

Ferraillage de répartition : 25%.As = 2,31cm²

As : 6T10 = 4,71cm²

Amin> As donc on Adopte 6T14 pour ferraillée la semelle.

Choix des Barres:

- Pour la nappe inférieure on prend: 6T14/ml espacement 16 cm.

- Pour la nappe supérieure le ferraillage doit être un ferraillage de répartition, mais vue
que l’autre côté de la semelle va être tendue on prévoit la même nuance
d’armature:6T14/ml espacement 16 cm.

Ferraillage du rideau:

Nous étudierons la section d’encastrement située au niveau supérieur de la semelle.

Calcul des forces de poussées pour 1 ml de largeur:

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F1 = 17.55 KN
F2 = 103.05 KN Point d’application de ces
poussées:

Le moment utilisé dans le calcul de ferraillage M est calculé comme suit:

M = F1 x X1 + F2 x X2 = (17.55 x 3.25) + (103.05 x 2.16) = 279.62KN.m

<𝜇𝑟=>Il n’est pas nécessaire de mettre des Armatures comprimées.

Z= d (1-0.4 ) = 0.72 x (1-0.4 x 0.048) = 0.70 m

6T16

Choix des Barres:

Pour le coté intérieur on prend: 6T16/ml espacement 16cm.Armatures


Horizontales
Pour le coté extérieur on prend un ferraillage de répartition, puisque il va être
comprimé on prend 6T12 espacement 16 cm. Armatures horizontales

Tableau 6: Ferroalliage de la semelle et du voile

Hauteur Ferraillage
(m) semelle voile
Nappe supérieure Nappe Avant Arrière
Inférieure
7,3 6T14/ml 6T14/ml 6T16/ml 6T12/ml

7. Calcul par le logiciel sap2000

a. Introduction
La programmation pour l’ingénieur de génie civil c’est comme les mathématiques
pour toutes les sciences. Les formules de calcul sont très compliquée pour un travail manuel
qui prend beaucoup de temps et provoque le risque de faire des erreurs. Alors pour éviter les
erreurs et gagnée du temps il existe des programmes qui prend on charge tous les calculs
complexes.

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b. SAP2000

Description
Le Sap2000 (Structural Analysis Program) est un logiciel de calcul des efforts
internes. Il est fréquemment utilisé par les ingénieurs civils lors de la conception et l’analyse
des ouvrages tels que les murs de soutènements.

Comme première étape de la modélisation on introduit la géométrie de l’ouvrage avec


les conditions aux limites.
Deuxième étape Définition et affectation des matériaux et les sections dans les
éléments modélisée
Troisième étape définition et affectation des charge
Quatrième étape exécution du modèle
Cinquième étape exploitation des résultats obtenus

Figure 21:Modèle après exécution

Résultats obtenus :
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Effort normal : -87.75 KN


Effort tranchant : -197.97 KN
Moment fléchissant : -485.98 KN/m

Calcul du ferraillage avec flexion composé :

Mu = -0.485 MN .m Nu = -0,087 MN
e= e=

➔ Section partiellement comprimée

ea = e + (d -
ea = 5,91 m
Ma = ea x Nu = 5,91 x 0,087
Ma = 0.514 MN.m

µu
µu = 0,279 (µu =0,279 < µr = 0,372)

➔ Section a simple armature


A2 = 0
A Nu) + pour la traction
- pour la compression
α = 1.25 (1-√1-2µ) = 1.25 (1-√1-2x0.279)
α = 0.42
Z = d ( 1-0.4α) = 0.36(1-0,4x0.42)
Z= 0.3 m
A

A1 = 46.75 cm2

➔ Choix de ferraillage : 48.25 cm2 16T20 → ferraillage par 1ml

Calcul des armatures transversales :


a) Vérification du cisaillement :

Tmax = 197.97 KN

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τu = 0.55 MPa

; 4 MPa) ; pour des fissurations préjudiciables


τadm = min (2.5MPa ; 4MPa) τadm
= 2.5 MPa
Donc τu = 0.55 MPa < τadm = 3 MPa on peut prévoir des armatures d’âme droites

b) Détermination des armatures transversales droites :


Øt ≤ min ( Øl max/3)
Øt ≤ min (10.66 mm)
Øt = Ø12
c) Espacement des armatures transversales :
En zone nodale : St ≤ (h/4 ; 12 Øt min ; 30 cm)
St ≤ (10 cm; 14.4 cm; 30 cm)
St = 10 cm
En zone courant : St ≤ h/2
St = 15 cm
8. Interprétation des résultats:
En comparant les deux résultats obtenu par le calcule manuel ainsi que les résultats obtenu par
le logiciel SAP2000 on remarque qu’il y a une différence dans le ferraillage obtenu cela est lié
à l’introduction de combinaison dont l’ELU et des nombreux paramètres prit en compte par le
logiciel comme le poids propre.

9. Conclusion:
Apres avoir testé deux méthodes de calcul différentes on remarque que le calcul par logiciel
est ce qui se fait le mieux car cela évite de nombreux itérations qui peuvent parfois être très
longue. Il est aussi très rapide donc le gain de temps est loin d’être négligeable et pour finir il
prend en considération toutes les éventualités.

10. TECHNIQUE ET PROCEDE DE REALISATION D’UN MUR DE


SOUTENEMENT EN BETON ARME

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