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SOMMAIRE
Sommaire……………………………………………………………………………………………………………………I
Liste des sigles et abréviations…………………………………………………………………………………….II
Liste des figures……………………………………………………………………………………………………………III
INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………………………..1
Chapitre 1 : Généralités sur le système d’arrosage automatique……………………………………….1
INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………
1.1 :Présentation des espaces verts de l’ISGE-BF………………………………………………………………………
1.2 But de ce projet……………………………………………………………………………………………………………….
1.3 Situation désirable-indésirable-
Utilisation……………………………………………………………………………………………………………………….
1.4 Typologie…………………………………………………………………………………………………………………………
CONCLUSION…………………………………………………………………………………………………….
INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………………………
CONCLUSION………………………………………………………………………………………………………….
INTRODUCTION…………………………………………………………………………………………………..
3.1 Réalisation……………………………………………………………………………………………………………..
3.2 Simulation…………………………………………………………………………………………………………….
3.3 Câblage……………………………………………………………………………………………………………..
3.4 Teste……………………………………………………………………………………………………………………
3.5 Perspectives………………………………………………………………………………………………………..
CONCLUSION……………………………………………………………………………………………………...
CONCLUSION GENERALE………………………………………………………………………………………………….
BIBLIOGRAPHIE……………………………………………………………………………………………………………
WEBOGRAPHIE…………………………………………………………………………………………………………..
ESP :
PIC :
IDE :
PI :
SMS :
Figure1 :
Figure2 :
Figure3 :
Figure4 :
Figure5 :
Figure6 :
Figure7 :
Figure8 :
Figure9 :
Figure10 :
Figure11 :
Figure12 :
Présenté par :
Lankoande jacques
PLAN
Introduction Générale
1.1 Introduction
1.2 Présentation des espaces verts de l’ISGE-BF
1.3 But de ce projet
1.4 Situation désirable -Indésirable-Utilisation
1.5 Typologies
1.6 Conclusion
2.1 Introduction
2.6 Conclusion
3.1 Introduction
3.2 Réalisation
3.3 Simulation
3.4 Câblage
3.5 Test
3.6 Conclusion
Introduction Générale
La notion d’arrosage automatique est l’ensemble des systèmes permettant de fournir de l’eau en
routine à des plantes sans intervention humaine pendant un certain temps. Ce système d’arrosage peut
être plus ou moins automatisé. Cette automatisation peut se faire avec une énergie hydraulique et/ou
électrique.
1.1 Introduction
Dans ce chapitre nous allons parler du système d’arrosage automatique, de la présentation des
espaces verts de l'ISGE-BF et le but du projet en général.
1.3 but
Le but de ce projet est de réaliser un dispositif d’arrosage automatique qui manifeste une arrivée
d’eau seulement en cas de besoin. Cela permettra entre autre d’entretenir les plantes pendant notre
Situation indésirable
Situation désirable
Utilisation
L’arrosage automatique est utilisé par divers acteurs :
Agriculteurs
Semenciers
Pépiniéristes
Jardiniers
Gestionnaires des espaces verts
Etc.
1.8 Conclusion
Ce chapitre introductif a été consacré à un rappel théorique sur les systèmes d’irrigations. Il existe
plusieurs types d’irrigation comme celle en surface ,enterrée, goûte à goûte, etc. Tous ces systèmes
sont très utiles pour l’économie d’eau.
2.1 Introduction
Dans ce chapitre nous parlerons en grosso modo des besoins en eau en fonctions de quelques
paramètres du choix du microcontrôleur du choix des capteurs ainsi que de la pompe à eau.
Les besoins en eau des plantes varient en fonction de plusieurs facteurs tels que la taille de la plante,
le type de sol, le climat, la saison et l'espèce de la plante. En général, les plantes ont besoin d'eau pour
maintenir leur structure et leur fonctionnement métabolique, pour la photosynthèse, la transpiration et
pour transporter les nutriments dans leur système.
Les plantes ont besoin d'une quantité suffisante d'eau pour que les racines puissent absorber les
nutriments du sol. Si elles manquent d'eau, elles peuvent se flétrir et se dessécher, ce qui peut
entraîner des dommages permanents.
Les besoins en eau des plantes varient également en fonction du stade de croissance. Par exemple, les
jeunes plants ont besoin de plus d'eau que les plantes matures. Les plantes en floraison ont également
des besoins en eau plus importants que les plantes en période de dormance.
En général, pour déterminer les besoins en eau d'une plante, il est recommandé de surveiller
l'humidité du sol et de l'arroser lorsque le sol est sec à une profondeur de 5 à 10 centimètres. En
fonction de l'espèce de la plante et des conditions environnementales, les besoins en eau quotidiens
peuvent varier de quelques millilitres à plusieurs litres par jour.
La quantité d'eau nécessaire pour un espace vert dépend de plusieurs facteurs tels que le climat, la
région, la saison, le type de sol, la taille de l'espace vert, les plantes qui y poussent et leur état de
croissance.
Pour déterminer la quantité d'eau nécessaire pour notre espace vert, nous pouvons effectuer des tests
d'humidité du sol pour vérifier si le sol est sec ou humide. Nous pouvons également consulter un
professionnel de l'aménagement paysager ou un agronome pour obtenir des conseils sur la meilleure
façon de prendre soin de notre espace vert dans notre région.
La quantité d'eau nécessaire pour un jardin dépend de plusieurs facteurs, tels que la taille du jardin, le
type de plantes et de sol, le climat et la saison. En général, un jardin a besoin d'environ 2,5 à 4 cm
d'eau par semaine, soit environ 10 à 16 litres d'eau par mètre carré de jardin par semaine.
Néanmoins ,il est préférable d'arroser profondément et moins souvent, plutôt que de donner de petites
quantités d'eau tous les jours. Cela aide les racines à pousser plus profondément dans le sol pour
chercher de l'eau, ce qui rend les plantes plus résistantes à la sécheresse à long terme.
Il est également important d'arroser tôt le matin ou tard le soir, lorsque l'évaporation est plus faible,
pour éviter de gaspiller de l'eau et pour minimiser les risques de brûlure des feuilles en raison de
l'exposition directe au soleil.
La consommation en eau des plantes est influencée par le climat c’est à dire le soleil le vent
l’hygrométrie. Cette consommation peut varier fortement Dun jour à un autre.
A cette effet chaque plant a besoin en moyenne de 2,5 centimètres d’eau par semaine soit en fait
2.5centimetres d’eau multiplie par la surface approximative de 30centimetres par 30centimetres. Soit
donc 2250 centimètre cube d’eau cela nous donne 2,25litres d’eau par semaine.
Le choix d'un microcontrôleur pour un système automatisé d'arrosage d'un espace vert dépend de
plusieurs facteurs tels que les fonctionnalités requises, les spécifications de performance, les coûts et
les compétences de programmation disponibles.
Voici quelques microcontrôleurs couramment utilisés pour les projets d'automatisation de l'arrosage
des espaces verts:
Arduino: C'est un microcontrôleur open-source basé sur une plate-forme de développement matériel
et logiciel facile à utiliser. Il dispose de nombreux modules complémentaires et d'une grande
communauté en ligne pour aider à la programmation.
Figure1 :Ardui
no
Raspberry Pi: C'est un ordinateur monocarte basé sur Linux qui peut également être utilisé comme
microcontrôleur. Il dispose de ports GPIO pour la connexion de capteurs et d'autres composants, ainsi
que d'un accès à une grande variété de logiciels open-source.
Figure2 :Raspberry
ESP32: C'est un microcontrôleur à faible consommation d'énergie doté d'une connectivité Wi-Fi et
Bluetooth intégrée. Il est particulièrement adapté aux projets d'Internet des objets (IoT) et peut être
programmé avec l'IDE Arduino.
Figure3
:Esp32
PIC: C'est une famille de microcontrôleurs développée par Microchip Technology. Les
microcontrôleurs PIC sont largement utilisés dans les applications industrielles en raison de leur
stabilité, de leur robustesse et de leur faible coût.
Figure4 :PIC16F877
Pour développer un dispositif automatisé d'arrosage d'espace vert, nous aurons besoin de plusieurs
capteurs pour surveiller les conditions environnementales et ajuster l'arrosage en conséquence. Voici
quelques capteurs que nous pouvions utiliser:
Capteur d'humidité du sol : Ce capteur mesure l'humidité du sol et indique si le sol est sec ou humide.
Si le sol est sec, cela peut déclencher l'arrosage.
Figure
6 :Capteur de pluie
En utilisant une combinaison de ces capteurs, nous pouvons créer un système d'arrosage automatique
efficace qui répond aux besoins des plantes tout en minimisant le gaspillage d'eau.
Les différents capteurs nécessaires pour développer un dispositif automatisé d'arrosage d'espace vert
fonctionnent de différentes manières. Voici un bref aperçu de leur fonctionnement :
Capteur d'humidité du sol : Ce capteur utilise des broches qui sont insérées dans le sol pour mesurer
la résistance électrique. Plus le sol est sec, plus la résistance est élevée. Le microcontrôleur peut
ensuite utiliser cette valeur pour déterminer si le sol est sec et activer l'arrosage.
Capteur de pluie : Ce capteur utilise un circuit électronique sensible à l'eau pour détecter les gouttes
de pluie. Lorsque les gouttes atteignent le circuit, il envoie un signal au microcontrôleur pour
indiquer que la pluie tombe.
Capteur de débit d'eau : Ce capteur utilise un rotor qui tourne à mesure que l'eau passe à travers le
dispositif d'arrosage. Un capteur de proximité mesure le nombre de tours effectués par le rotor et
envoie un signal au microcontrôleur pour mesurer le débit d'eau.
Capteur d'humidité de l'air : Ce capteur utilise un capteur capacitif qui mesure la quantité d'eau dans
l'air. Le microcontrôleur peut utiliser cette valeur pour ajuster la quantité d'eau délivrée en fonction
de l'humidité de l'air.
Capteur de pression d'eau : Ce capteur mesure la pression de l'eau entrant dans le système d'arrosage
à l'aide d'un capteur de pression. Le microcontrôleur peut utiliser cette valeur pour détecter les fuites
d'eau et ajuster la quantité d'eau délivrée en fonction de la pression de l'eau.
L'entretien des différents capteurs nécessaires pour développer un dispositif automatisé d'arrosage
d'espace vert est important pour assurer un fonctionnement fiable et précis du système. Voici
quelques conseils pour l'entretien de ces capteurs :
Nettoyage régulier : Les capteurs peuvent accumuler de la saleté, de la poussière ou d'autres débris
qui peuvent affecter leur fonctionnement. Il est important de nettoyer régulièrement les capteurs pour
enlever tout ce qui pourrait interférer avec leur précision.
Calibration : Les capteurs doivent être calibrés régulièrement pour s'assurer qu'ils fournissent des
données précises. Les conditions environnementales peuvent affecter la calibration des capteurs, il est
donc important de les vérifier régulièrement et de les recalibrer si nécessaire.
Remplacement des piles : Les capteurs peuvent être alimentés par des piles, il est donc important de
vérifier régulièrement leur état et de remplacer les piles usées pour assurer un fonctionnement fiable.
Vérification des connexions : Les capteurs peuvent être connectés à un système de contrôle, il est
donc important de vérifier régulièrement les connexions pour s'assurer qu'elles sont bien fixées et
qu'il n'y a pas de corrosion.
En suivant ces conseils pour l'entretien des capteurs, nous pouvons assurer que notre dispositif
automatisé d'arrosage fonctionne de manière fiable et précise, ce qui permettra de maintenir un
espace vert sain et bien arrosé
La durée de vie minimum et maximale des différents capteurs nécessaires pour développer un
dispositif automatisé d'arrosage d'espace vert peut varier en fonction de plusieurs facteurs,
notamment la qualité du capteur, les conditions environnementales, la fréquence d'utilisation et
l'entretien. Voici une estimation générale de la durée de vie de chaque capteur :
Capteur d'humidité du sol : La durée de vie moyenne est d'environ 1 à 2 ans, mais cela peut varier en
fonction de la qualité du capteur et de la fréquence d'utilisation. Un entretien régulier peut également
prolonger la durée de vie du capteur.
Capteur de pluie : La durée de vie moyenne est d'environ 3 à 5 ans, mais cela peut varier en fonction
de la qualité du capteur et des conditions environnementales.
Capteur de température : La durée de vie moyenne est d'environ 2 à 5 ans, mais cela peut varier en
fonction de la qualité du capteur et de la fréquence d'utilisation.
Capteur de débit d'eau : La durée de vie moyenne est d'environ 3 à 5 ans, mais cela peut varier en
fonction de la qualité du capteur et de la fréquence d'utilisation.
Capteur d'humidité de l'air : La durée de vie moyenne est d'environ 2 à 5 ans, mais cela peut varier en
fonction de la qualité du capteur et des conditions environnementales.
Capteur de pression d'eau : La durée de vie moyenne est d'environ 3 à 5 ans, mais cela peut varier en
fonction de la qualité du capteur et de la fréquence d'utilisation.
Il est important de noter que ces estimations sont générales et peuvent varier en fonction de
nombreux facteurs. Il est donc recommandé de suivre les instructions du fabricant pour l'entretien et
le remplacement des capteurs afin de maximiser leur durée de vie et leur performance.
Le choix des capteurs pour un dispositif automatisé d'arrosage d'espace vert adapté au Burkina
Faso doit prendre en compte les conditions environnementales spécifiques de la région, notamment la
sécheresse, les températures élevées et les vents de sable. Voici quelques capteurs qui pourraient être
adaptés pour un tel dispositif :
Capteur d'humidité du sol : un capteur d'humidité du sol est essentiel pour mesurer l'humidité du sol
et déterminer le moment optimal pour arroser. Les capteurs capacitifs sont adaptés pour les sols
Figure1
4 :Capteur de lumière ambiante
Capteur de débit d'eau : un capteur de débit d'eau permet de mesurer la quantité d'eau utilisée dans le
système d'irrigation et de contrôler la distribution d'eau en temps réel. Les capteurs à turbine sont
simples et peu coûteux.
Capteur de pression d'eau : un capteur de pression d'eau permet de mesurer la pression de l'eau dans
le système d'irrigation et de détecter les problèmes de fuite ou de bouchage. Les capteurs de pression
piézorésistifs sont robustes et peuvent fonctionner dans des conditions difficiles.
Il est important de choisir des capteurs de qualité et adaptés aux conditions environnementales
spécifiques pour garantir un fonctionnement fiable et précis du dispositif automatisé d'arrosage
d'espace vert.
Le choix de la pompe à eau pour un dispositif automatisé d'arrosage d'espace vert dépend de
plusieurs facteurs, notamment la taille de la zone à arroser, la source d'eau disponible, la pression de
l'eau requise et la fréquence d'arrosage. Voici quelques éléments à prendre en compte pour choisir
une pompe à eau adaptée :
Débit de la pompe : le débit de la pompe doit être suffisant pour couvrir la zone à arroser et dépend
de la surface à irriguer, de la densité de la végétation et de la fréquence d'arrosage. Le débit est
mesuré en litres par minute (l/min) ou en mètres cubes par heure (m³/h).
Pression de la pompe : la pression de la pompe dépend de la distance entre la pompe et les points les
plus éloignés de la zone à arroser, ainsi que de la hauteur de refoulement. La pression est mesurée en
bar ou en psi.
Fiabilité et durabilité : il est important de choisir une pompe fiable et durable, capable de fonctionner
dans des conditions environnementales difficiles.
Pour un dispositif automatisé d'arrosage d'espace vert à petite échelle, une pompe submersible de
jardin avec une puissance de 500 watts et un débit de 50 à 100 l/min peut être suffisante. Pour une
zone plus grande ou une source d'eau plus éloignée, une pompe de surface avec une puissance de
1000 watts ou plus peut être nécessaire. Il est important de consulter un spécialiste en irrigation pour
choisir une pompe adaptée aux besoins spécifiques de votre projet.
Il existe plusieurs types de pompes à eau qui peuvent être utilisées pour développer un dispositif
automatisé d'arrosage d'espace vert à l'aide d'un microcontrôleur. Voici quelques exemples de
pompes qui peuvent convenir :
Pompe submersible de jardin : ces pompes sont souvent utilisées pour les petites installations
d'arrosage de jardin. Elles sont installées directement dans l'eau et sont capables de pomper de l'eau à
une hauteur d'environ 7 à 8 mètres. Les modèles les plus courants ont une puissance de 500 watts et
un débit de 50 à 100 l/min.
Pompe de surface : ces pompes sont généralement utilisées pour les installations d'irrigation plus
grandes ou pour les sources d'eau plus éloignées. Elles sont installées à la surface de l'eau et peuvent
pomper de l'eau à une hauteur allant jusqu'à 50 mètres. Les modèles les plus courants ont une
puissance de 1 000 watts ou plus et un débit de 100 à 300 l/min.
Pompe solaire : ces pompes fonctionnent à l'énergie solaire et sont souvent utilisées pour les
installations d'irrigation dans des zones reculées ou hors réseau. Elles peuvent être utilisées avec une
batterie pour stocker l'énergie pour une utilisation nocturne ou par temps nuageux. Les modèles
peuvent avoir une puissance allant de 100 à 1 000 watts et un débit de 10 à 50 l/min.
Pompe à main : ces pompes sont souvent utilisées dans les zones où l'électricité et l'eau courante ne
sont pas disponibles. Elles sont actionné…
Pompe solaire : Les pompes solaires sont souvent utilisées dans les zones rurales où l'accès à
l'électricité est limité. Ces pompes sont alimentées par des panneaux solaires qui convertissent
l'énergie solaire en énergie électrique pour faire fonctionner la pompe. Les pompes solaires sont
relativement peu coûteuses à l'achat et à l'installation et ne nécessitent pas beaucoup d'entretien.
Pompe à eau de surface : Les pompes à eau de surface sont des pompes centrifuges qui sont utilisées
pour pomper de l'eau à partir de sources d'eau de surface telles que des rivières, des étangs ou des
lacs. Ces pompes sont souvent utilisées pour les systèmes d'irrigation de petite et moyenne taille.
Pompe immergée : Les pompes immergées sont utilisées pour pomper de l'eau à partir de sources
d'eau souterraines telles que des puits. Ces pompes sont souvent utilisées pour les systèmes
d'irrigation de grande taille et nécessitent une installation plus complexe que les pompes à eau de
surface.
Pompe à main : Les pompes à main sont souvent utilisées dans les zones rurales où l'accès à l'eau est
limité. Ces pompes sont actionnées manuellement et peuvent être utilisées pour des systèmes
d'irrigation de petite taille.
Il est important de considérer les besoins en irrigation pour choisir la pompe adaptée à votre système.
Si la surface à arroser est grande, il peut être nécessaire d'utiliser une pompe plus puissante ou
plusieurs pompes en série pour atteindre la pression et le débit requis. Il est également important de
prendre en compte les coûts d'installation, les coûts de maintenance et la durée de vie de la pompe
pour évaluer la viabilité à long terme de votre système d'arrosage.
Déterminer les besoins en irrigation : La première étape consiste à déterminer les besoins en
irrigation pour la surface verte que vous souhaitez arroser. Cela inclut le débit et la pression d'eau
nécessaires pour arroser la zone de manière efficace.
Choisir la pompe : En fonction des besoins en irrigation, choisissez une pompe adaptée qui peut
fournir le débit et la pression d'eau nécessaires pour arroser la zone. Les options de pompes ont été
discutées dans la réponse précédente.
Choisir la vanne : La vanne est utilisée pour contrôler l'écoulement d'eau dans le système. La vanne
doit être choisie en fonction de la pression et du débit d'eau de la pompe. Les vannes solénoïdes sont
couramment utilisées pour les systèmes d'arrosage automatisés.
Choisir les tuyaux et raccords : Les tuyaux et les raccords doivent être choisis en fonction du débit et
de la pression d'eau de la pompe. Les diamètres des tuyaux et des raccords doivent être choisis en
fonction du débit d'eau requis pour arroser la zone.
Choisir les capteurs : Les capteurs peuvent être utilisés pour surveiller les conditions
environnementales telles que l'humidité du sol, la température et la pluviométrie. Ces informations
peuvent être utilisées pour déterminer la quantité d'eau nécessaire pour arroser la zone.
Choisir le microcontrôleur : Le microcontrôleur est utilisé pour contrôler l'écoulement d'eau dans le
système en fonction des données fournies par les capteurs. Le choix du microcontrôleur dépendra de
la complexité du système et des fonctions requises.
Il est important de noter que le dimensionnement des composants peut être complexe et nécessite
une bonne compréhension des principes de l'ingénierie hydraulique et électronique. Il est
recommandé de consulter un ingénieur qualifié pour aider à concevoir et dimensionner le système.
3.2 Réalisation
Voici un exemple de réalisation d'un système automatisé d'arrosage d'espace vert à l'aide d'un
microcontrôleur :
Matériel requis :
Vannes électromagnétiques
Pompe à eau
Tuyaux et arroseurs
Alimentation électrique
Connecteurs et fils
Étapes de réalisation :
Installation des capteurs : Installez les capteurs dans les zones d'arrosage et reliez-les au
microcontrôleur. Les capteurs doivent être positionnés à une profondeur suffisante pour mesurer
l'humidité du sol.
Programmation du microcontrôleur : Programmez le microcontrôleur pour qu'il lise les données des
capteurs et contrôle l'arrosage en conséquence. Le programme doit être capable de déterminer quand
l'arrosage doit être effectué et pendant combien de temps. Vous pouvez utiliser des bibliothèques
Arduino ou Python pour faciliter la programmation.
Installation des vannes : Installez les vannes électromagnétiques dans les zones d'arrosage et reliez-
les au microcontrôleur. Les vannes sont activées par le microcontrôleur pour contrôler l'écoulement
de l'eau.
Test et ajustement : Testez le système en le faisant fonctionner pendant plusieurs jours. Vérifiez les
données des capteurs et ajustez le programme en conséquence. Assurez-vous que les vannes
fonctionnent correctement et que l'eau atteint toutes les zones d'arrosage.
En ajoutant des fonctionnalités telles que la surveillance à distance et la notification par email ou
SMS, nous pouvons améliorer le système pour une utilisation plus pratique.
La simulation d'un système automatisé d'arrosage d'espace vert à l'aide d'un microcontrôleur peut être
divisée en plusieurs étapes :
Analyse des besoins : il est important de déterminer les exigences du système d'arrosage, telles que la
quantité d'eau nécessaire, la fréquence d'arrosage et la durée d'arrosage. Cette étape nécessite une
compréhension approfondie des caractéristiques de l'espace vert et des plantes à arroser.
Conception du système : à partir des besoins identifiés, il est possible de concevoir un système
d'arrosage automatisé qui utilise un microcontrôleur pour contrôler les électrovannes et les pompes à
eau. Il est important de concevoir un système qui soit à la fois efficace et économe en énergie.
Simulation : une fois le système conçu et programmé, il est possible de simuler son fonctionnement
en utilisant des logiciels de simulation tels que Proteus ou Simulink. Cette étape permet de vérifier
que le système fonctionne correctement et qu'il répond aux besoins identifiés.
Test et mise en œuvre : après la simulation, il est temps de tester le système sur le terrain. Il est
important de s'assurer que tous les composants fonctionnent correctement et que le système répond
aux besoins identifiés. En cas de problème, des ajustements peuvent être apportés à la conception ou
à la programmation du microcontrôleur.
3.4 câblages
Pour câbler un système automatisé d'arrosage automatique d'espace vert à l'aide d'un microcontrôleur,
voici les étapes générales à suivre :
Identifier les composants nécessaires : Il est nécessaire de déterminer les différents composants
nécessaires pour la mise en place du système automatisé d'arrosage automatique, tels que les vannes,
les capteurs d'humidité du sol, les capteurs de température, les pompes, les relais, etc.
Câbler les composants : Installer les composants en respectant le schéma électrique. Les câbles
utilisés doivent être choisis en fonction de la tension et du courant supportés par chaque composant.
Tester le système : Après avoir câblé et programmé le système, il est important de le tester pour
s'assurer que tout fonctionne correctement. Si des erreurs sont détectées, il faut les corriger avant de
mettre le système en service.
En suivant ces étapes, nous devrions être en mesure de câbler un système automatisé d'arrosage
automatique d'espace vert à l'aide d'un microcontrôleur. Il est important de se référer aux
documentations des composants et de prendre toutes les précautions nécessaires lors de la
manipulation des composants électriques.
3.5 Test
Voici quelques étapes générales que vous pouvez suivre pour effectuer le test :
Rassemblez tous les composants nécessaires, y compris le microcontrôleur, les capteurs d'humidité,
les vannes électromagnétiques, les tuyaux d'arrosage, la source d'alimentation et les câbles
nécessaires pour connecter les différents composants.
Installez les tuyaux d'arrosage et les vannes électromagnétiques dans l'espace vert, en veillant à ce
qu'ils soient correctement raccordés et positionnés pour arroser les plantes.
Écrivez un programme qui lit les valeurs d'humidité des capteurs et ouvre les vannes
électromagnétiques en fonction des seuils d'humidité prédéfinis. Testez le programme en le
téléchargeant sur le microcontrôleur et en l'exécutant pour vérifier qu'il arrose correctement les
plantes.
Surveillez le système pendant plusieurs jours pour vérifier que les plantes sont correctement arrosées
et que le système fonctionne de manière fiable.
Il est important de noter que le processus de test peut varier en fonction des spécifications du système
et de la complexité du microcontrôleur utilisé. Il est recommandé de consulter les manuels
d'instructions du fabricant et de rechercher des ressources supplémentaires en ligne pour vous aider
tout au long du processus de test.
3.6 Perspectives
Le Burkina Faso est un pays qui connaît des conditions climatiques difficiles, avec des
températures élevées et des précipitations faibles et irrégulières. Cela rend l'agriculture
particulièrement difficile, car l'eau est une ressource rare et précieuse pour les cultures.
Dans ce contexte, un système automatisé d'arrosage pourrait avoir un grand impact sur l'agriculture
locale. Voici quelques perspectives pour son développement :
Utilisation de l'énergie solaire : Étant donné que le Burkina Faso bénéficie d'un ensoleillement
important tout au long de l'année, l'utilisation de l'énergie solaire pour alimenter un système
automatisé d'arrosage serait une solution intéressante. Cela permettrait de réduire les coûts
énergétiques et de rendre le système plus durable.
Utilisation de systèmes de collecte d'eau de pluie : Les précipitations au Burkina Faso sont limitées,
mais il est possible de collecter l'eau de pluie pour l'utiliser dans l'irrigation. Les systèmes de collecte
d'eau de pluie pourraient être intégrés au système automatisé d'arrosage pour maximiser l'utilisation
de l'eau.
Formation des agriculteurs : Pour que le système automatisé d'arrosage soit efficace, il est important
que les agriculteurs locaux soient formés à son utilisation et à son entretien. Cela permettrait de
maximiser les bénéfices de l'investissement et d'assurer la durabilité du système à long terme.
En résumé, le développement d'un système automatisé d'arrosage au Burkina Faso pourrait être une
solution intéressante pour améliorer l'agriculture locale. En utilisant l'énergie solaire, en intégrant des
capteurs et des systèmes de collecte d'eau de pluie, en formant les agriculteurs locaux et en obtenant