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Laurent SALOMON GRETA Bâtiment 2-2 Mesure des longueurs.

sdw

BREVET DE TECHNICIEN SUPÉRIEUR


GÉOMÈTRE TOPOGRAPHE

Matière : 2-saisie des données (instruments et méthodes)

Module: 2-2 Mesure des Longueurs

La mesure ELECTRONIQUE des distances (essentiellement dues aux distancemètres) a


désormais rendu obsolètes les procédés de mesure DIRECTE (chaînages aux rubans) et les
procédés de mesure INDIRECTE (mesures aux stadimètres). Seuls tirent leur épingle du jeu les
rocédés de mesure de haute précision : FIL INVAR ou BARRE STADIMETRIQUE.

La distance mesurée sur le terrain est généralement la distance OBLIQUE Dp que l'on
transformera en Dh (distance réduite à l'horizontale) ou en DL(distance rapportée dans le
système Lambert) pour les besoin des calculs.

2-2-1/ MESURES DE DISTANCES DE FACON DIRECTE


Elle consiste à parcourir la distance à mesurer avec une reproduction du mètre-étalon : règle
graduée, ruban, dispositif à fil INVAR, etc.

2-2-1-1- INSTRUMENTS ET METHODES :

2-2-1-1-1/ faible précision :

Pour une précision de l'ordre du décimètre à 100m, on utilise la roue à compteur,


l'ODOMETRE, ou le dévideur de fil perdu, le TOPOFIL.

2-2-1-1-2/ précision moyenne:

Pour une précision de quelques centimètres à 100m, on se sert de rubans métalliques de


longueurs variables (20 à 50m). La précision varie de 1 à 5 cm à 100m selon que l'on chaîne «
A PLAT », par « RESSAUTS » ou en « SUSPENDU ». Ce sont essentiellement les conditions
de travail qui affectent cette précision : relief, terrain accidenté, vent, pluie....

2-2-1-1-3/ haute précision :

L'emploi d'un dispositif à fil d'Invar permet d'atteindre mieux que le millimètre à 100m. En
réalité, de tels systèmes sont utilisés en métrologie pour mesurer des VARIATIONS de courtes
longueurs à quelques centièmes de mm près, pour des contrôles de stabilité (distometer de
chez LEICA/KERN...)

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2-2-1-2- ERREURS SYSTEMATIQUES

2-2-1-2-1/ étalonnage du ruban :

Le ruban qui sort du magasin est sensé donner la mesure juste, pour une température de 20°
et sous une tension de quelques décanewtons. Une taxe de POINÇONNAGE garantit la qualité
du ruban, ce qui devrait exclure, à priori, l'usage de rubans « raccommodés ».

Un défaut de justesse se traduit par une erreur d'étalonnage, que l'on corrige au moyen d'un
coefficient d'étalonnage CE établi pour une traction et une température données. Pour cela, il
convient d'effectuer plusieurs mesures d'une BASE CONNUE au moyen du ruban : On peut
envisager un coefficient pour le chaînage à plat et un coefficient pour le chaînage en suspendu.

CE à 20° = Longueur BASE / Longueur mesurée

2-2-1-2-2/ erreur de température

II paraît évident que la plupart des chaînages ne seront pas effectués à la température
d'étalonnage. Il faudra donc apporter une seconde correction de température CT qui tiendre
compte de la variation de température. En fait, on globalise les deux corrections en une seule
formule :

Dvraie = Dbrute . CE. (1 + (tt - te)/Û)

tt = température terrain
te = température d'étalonnage. (20°)
Û = dénominateur du coefficient de dilatation

Û= 80.000 pour l'acier ordinaire et 1.000.000 pour l'Invar ! La dilatation pour 100m et pour 1°
varie donc de 1,25mm pour un ruban ordinaire à 0,1mm pour un fil d'Invar. On tient rarement
compte de ces corrections pour de simples contrôles de façades ! Le respect de la tensior
d'étalonnage nécessite l'emploi d'un TENSIOMETRE (ou dynamomètre) pour la haute
précision.

2-2-1-3- ERREURS D'EMPLOI


Le ruban n'est plus guère utilisé que pour des contrôles de façades ou des mesures de
courtes portées, le géomètre lui préférant l'usage d'un distancemètre ou d'un disto en lever
d'intérieur Le bon usage du ruban implique malgré tout quelques précautions : tension
constante, Courbe naturelle du ruban en suspension, ruban bien aligné, extrémité du ruban bien
déterminée.

SEUL LE CHAINAGE ORDINAIRE A PLAT GARANTIT LE CM à 100m !

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2-2-2/ MESURE STADIMETRIQUE


Fondée sur le principe géométrique de l'interception d'une BASE par un ANGLE, la mesure
stadimétrique permet de mesurer INDIRECTEMENT une distance, c'est-à-dire sans la
parcourir, au moyen d'un STADIMETRE qui est le dispositif de mesure de distance du
tachéomètre.

L'avantage de mesurer « à distance » est malheureusement pénalisé par la mauvaise


précision du procédé, d'environ le décimètre à 100m.

Seul le procédé de mesure PARALLACTIQUE est très précis, mais pour des portées
courtes, inférieures à 30m ! On atteint le mm à cette distance. Son usage est donc limité à la
métrologie.

2-2-2-1 PRINCIPE
L'interception d'une longueur de mire connue (BASE AB) par un angle connu (ANGLE
STADIMETRIQUE S) permet de résoudre le triangle isocèle ASB :

SH = (AB/2)/TAN S/2

Si l'angle S est très petit (< 1 grade) :

SH = AB/TAN S

2-2-2-1-1- L'angle S est variable

La base AB étant constante, l'erreur sur la distance n'est due qu'à l'erreur sur l'angle S.

emq SH = 2SH²-2.TAN (emq S / 2)/ AB

L'erreur est proportionnelle à l'erreur angulaire mais surtout proportionnelle au CARRE de la


distance. C'est ce procédé qui est retenu en mesure parallactique pour la haute précision.

NB : l'erreur systématique sur AB est rendue négligeable par l'emploi d'Invar ou de carbone.

2-2-2-1-2- La base AB est variable

L'angle stadimétrique S étant petit et constant, l'erreur sur la distance dépend


essentiellement de la qualité des lectures sur mire, qui déterminent la longueur de la base AB :

emq SH = emq AB. SH / AB

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L'erreur est proportionnelle à l'erreur sur la base et proportionnelle à la distance SH. C'est le
procédé couramment employé en stadimétrie.

Nous rappelons ci-après les procédés encore employés aujourd'hui, en omettant


volontairement les dispositifs spéciaux qui ont fait l'objet d'une surenchère de recherche
technologique : les diastimomètres et autres diasporamètres...

2-2-2-3- FILS STADIMETRIQUES FIXES : |


2 traits ou fils stadimétriques sont gravés symétriquement de part et d'autre du trait du
réticule, à une distance telle que l'angle stadimétrique S engendré par les rayons lumineux issus
de ces traits ait une tangente égale à 100. Le sommet de cet angle est rapporté sur l'axe
principal du théodolite moderne à divergente interne.

Dh = 100.(L2-L1).SINV

L1 ,L2 = lectures sur mire verticale


V = angle vertical de l'axe optique
précision = +/- 10cm à 100m

TOUS LES TACHEOMETRES ET NIVEAUX ELECTRONIQUES SONT ENCORE


EQUIPES DE FILS STADIMETRIQUES !

2-2-2-4- FILS STADIMETRIQUES VARIABLES :


La présence du terme SIN V de la formule oblige à lire l'angle vertical à chaque
rayonnement. C'est pourquoi les constructeurs ont rivalisé d'astuces pour se libérer de cette
contrainte, en pratiquant d'office cette correction sur l'écartement des fils stadimétriques. Ces
tachéomètres, appelés AUTOREDUCTEURS, permettent de connaître la distance horizontale à
l'instar des niveaux , toujours avec une précision décimétrique :

Dh = 100. (L2 - L1)

2-2-2-5- VARIATIONS DE PENTE :


Le basculement de l'axe optique permet à TOUT théodolite de lire une lecture sur mire sous
un angle vertical donné.

Soit par lecture de l'angle vertcal (Eclimètres)

Dh =(L2 - L1) / (COTG V2 - COTG V1)

Soit par lecture de la pentel (Clisimètres)

Dh =100.(L2 - L1) / ( p2% - p1%)

La précision ordinaire est de 10cm à 100m. Elle peut être améliorée en utilisant des

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théodolites de haute précision et des mires INVAR !

2-2-2-6- MESURE PARALLACTIQUE :


C'est le seul procédé stadimétrique capable d'assurer des précisions millimétriques sur la
distance mesurée, à condition d'utiliser un matériel de haute précision (théodolite à la seconde
et mire Invar ou au carbone) et de mesurer des distances très courtes, de l'ordre du décamètre.

LE PROCEDE PARALLACTIQUE EST UN PROCEDE DE METROLOGIE

Dh = AB / 2.TAN AZ/2

AB = longueur de la mire dite « STADIA0 »

AZ = angle azimutal moyen

précision : 0,3 à 1mm à 10m

2-2-2-7- ERREURS DES STADIMETRES :

2-2-2-7-1 erreurs systématiques

Les erreurs systématiques proviennent essentiellement soit de la gravure des traits


stadimétriques, soit de l'erreur d'étalonnage de la base. Il est toujours possible d'étalonner un
ensemble « stadimètre-mire » sur 10 longueurs mesurées au ruban, proches de 100m, pour en
déduire un coefficient d'étalonnage CE, indépendant bien sûr de la température ! Les mires
Stadia en INVAR ou les barres stadimétriques au carbone ont une longueur de base
pratiquement invariable.

2-2-2-7-2 / erreurs d'emploi :

• côté stadimètre : mauvaises lectures angulaires (de moins en moins fréquent avec les lectu
res digitalisées) mais surtout mauvais pointé sur la mire.

• côté mire : mauvaise verticalité de la mire (erreur de base d'autant plus forte que la visée
est inclinée) et erreur de perspective en stadimétrie ordinaire ; mauvaises horizontalité et
perpendicularité de la mire STADIA en mesure parallactique.

2-2-3/ MESURE ELECTRONIQUE

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On ne parlera ici que des distancemètres, dont l'emploi s'est généralisé pour 4 raisons

• RAPIDITE : une distance s'affiche en quelques secondes.

• PRECISION : la précision courante est de 5mm à 500m.

• GESTION AUTOMATIQUE : Dp est corrigée et transformée à la demande.

• PUISSANCE : le distancemètre mesure jusqu'à 1000m avec un seul prisme.

2-2-3-1- LES DISTANCEMETRES :

2-2-3-1-1/principe de fonctionnement :

Le principe de fonctionnement des constructeurs présente quelques différences mais pas


fondamentalement :

Une lampe émet une ONDE PORTEUSE le plus souvent infrarouge.


Cette onde , de longueur À bien précise , est MODULEE par un quartz.
Cette onde est acheminée vers un REFLECTEUR qui la renvoie au récepteur.
Le DEPHASAGE î de l'onde réfléchie est mesuré sur le compteur du phasemètre.

Dp = n.Û/2 + î/2 = nÛ' + î'

Û' = fréquence dite unitaire


î' = déphasage rectifié

Le seul instrument enregistreur étant le phasemètre, il s'en suit une ambiguïté sur le nombre n
de la formule. Elle est levée par une variation de la fréquence.

Exemple : soit un phasemètre de compteur à 4 chiffres et une distance à mesurer de


123,456m.

Une première fréquence unitaire de 15 Mégahertz ( demi-longueur d'onde = 10m) fera


afficher au compteur 3,456. Une nouvelle fréquence de 1,5 Mégahertz (demi-longueur d'onde =
100m) fera afficher au compteur 23,45. etc... L'association des différents résultats donne la
longueur complète D = 123,456m.

2-2-3-1-2/ diférentes sortes de distancemètres

• DISTANCEMETRES A INFRA-ROUGE : plutôt utilisés pour la précision ordinaire, de


quelques mm au km. La portée moyenne est de 1km par condition atmosphérique favorable. Le
temps de mesure tourne autour de 5 secondes. Ils sont MODULAIRES (distancemètre monté
sur le théodolite) ou COAXIAUX (distancemètre interne à la lunette).

LES DISTANCEMETRES MODULAIRES IMPLIQUE UN REGLAGE DE


PARALLELISME DU FAISCEAU.A L'AXE OPTIQUE

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• DISTANCEMETRES A LASER : plutôt utilisés pour la haute précision, en raison de la


meilleure pénétration du rayon laser dans l'air. Le mekometer de chez KERN annonce un écart-
type de 0,1mm à 1 km !

• DISTANCEMETRES A FAISCEAUX PULSES : un modulateur libère des trains d'ondes en


déclenchant des impulsions très brèves dont on mesure le temps de parcours. La vitesse de
mesure, inférieure à 1 seconde, permet de positionner des engins en déplacement ou des
balises mobiles.

Certains modèles (D.I.O.R) sont équipés d'un dispositif qui permet de mesurer sans
réflecteur.

Ce sont les micro-porosités qui renvoient un minimum d'ondes à analyser. La précision varie
de quelques mm à quelques cm en fonction de la distance et de la surface de réflexion
(matériau, couleur). Moyen efficace pour mesurer des formes inaccessibles, tels que les
réfrigérants... mais aussi des mobiles.

2-2-3-1-3/ réflecteurs

• NATURE : c'est en général un COIN DE CUBE enchâssé dans une monture, dont l'axe est
dirigé vers l'émetteur. La propriété remarquable du coin de cube est que tout rayon y pénétrant
en ressort parallèle à lui-même, quelle que soit son inclinaison. I! est généralement monté sur
une canne à prisme, télescopique, dont la hauteur varie de 1,30m à 2m15 ou 2,30m.

L'inconvénient majeur est son encombrement qui oblige à DECALER le prisme et à rectifier
les distances mesurées quand la canne n'est pas sur le point à rayonner. La codification
systématique simplifie grandement la gestion de ces correctifs. L'emploi de catadioptres très
minces, possible pour certains distancemètres, pallie cet inconvénient.

• DISPERSION DU FAISCEAU : la forte dispersion causée par le parcours d'une grande


distance se traduit par un faible retour vers le récepteur. Il convient de compenser cette fai
blesse par une surface réfléchissante plus grande : d'où l'emploi de multi-réflecteurs.

2-2-3-2- ERREURS SYSTEMATIQUES

2-2-3-2-1 constante de calibrage

L'ensemble des composants électroniques du distancemètre admet un décalage de


distance dont on peut déterminer la valeur de la CONSTANTE à quelques mm près. Cette
constante dite de CALIBRAGE se détermine par mesure d'un segment entier AB d'environ
100m, puis , après fragmentation, des tronçons AC et CB.

On associe le prisme dans cette opération pour en définitive calculer la constante globale
qu'on dénomme CONSTANTE ADDITIONNELLE ÇA. On peut mémoriser cette constante
additionnelle dans le calculateur du tachéomètre, qui GERE AUTOMATIQUEMENT la
correction.

CA mm = [ AB - (AC + CB) ] x 1000

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2-2-3-2-2 erreur atmosphérique

La longueur d'onde dépend de la célérité de la lumière, qui dépend elle-même de la


température et de la pression atmosphérique du milieu traversé. Des variations de température
et de pression entraînent des variations de longueurs d'onde qui faussent la longueur mesurée.
Cette erreur « atmosphérique », proportionnelle à la distance mesurée, est donnée par des
ABAQUES sous forme de ppm, c'est-à-dire des Parties Par Million (en clair : des mm par km)

On peut corriger la longueur brute mesurée, D vraie = D mesurée.(1 + Nppm. 10-6 ), mais il
vaut mieux introduire le nombre de ppm dans le calculateur du tachéomètre, qui GERERA
AUTOMATIQUEMENT la correction.

2-2-3-2-3/ erreur d'étalonnage :

Si la longueur d'onde émise par le quartz n'est pas la bonne, il s'en suit une erreur
d'étalonnage que l'on détecte sur une longue base connue (au moins 500m). Cette correction
d'étalonnage, aussi donnée sous la forme de ppm, ne peut être prise en compte qu'après
correction de la longueur mesurée de la constante additionnelle et de la correction
atmosphérique ! Cette correction, si elle DEPASSE l'écart-type, peut être introduite dans le
calculateur du tachéomètre, additionnée aux ppm atmosphériques pour donner un Nppm global.

Nppm = [ ( Base / Mesure corrigée) -1 ]. 10e

TOUT DISTANCEMETRE DOIT ETRE ETALONNE AU MOINS UNE FOIS PAR AN SUR
UNE BASE AGREEE PAR LE CADASTRE.

2-2-3-2-4/ erreur de parallaxe :

Cette erreur n'affecte que les distancemètres MODULAIRES dont l'axe du faisceau n'est pas
coaxial de l'axe optique : l'axe optique vise le VOYANT et non le prisme ! Si te décalage est d
entre ces deux axes, et si le prisme n'est pas inclinable, il s'en suit une erreur de parallaxe EP =
d.COS V

L'emploi d'une monture de prisme INCLINABLE règle le problème en mesure ordinaire : si


l'inclinaison donnée par le porte-prisme n'est pas tout à fait égaie à l'angle V, l'erreur commise
reste négligeable. En mesure de précision, il vaut mieux maintenir le prisme vertical et apporter
la correction nécessaire = - d.COS V.

ATTENTION :Le DISTO de chez LEICA, monté sur théodolite, pose un problème différent
puisque le détail pointé correspond au spot du laser. Des formules adaptées permettent de
déduire les bonnes distances et dénivelées (voir ci-contre).

2-2-3-2-5 erreur de sphéricité et réfraction

La propagation du rayon du distancemètre est soumise aux lois de la réfraction terrestre :


dans des conditions normales, le rayon tourne sa concavité vers la terre et atténue de ce fait
l'erreur de sphéricité. La correction globale est du type : 7,28.10~ .Dp .SIN2V

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CETTE CORRECTION EST GEREE AUTOMATIQUEMENT PAR TOUS LES


DISTANCEMETRES.

2-2-3-2-6 gestion des mm et des ppm

Les corrections constantes mm et les corrections proportionnelles ppm sont calculées et


gère pour le LEVER. Mais en IMPLANTATION, tout point implanté au distancemètre est
finalement mesuré et contrôlé comme si c'était un point levé ! Le distancemètre, contrairement
au ruban qui impose sa longueur physique, ne fait que mesurer un point « montré ».

CONCLUSION : si on introduit les mm et les ppm pour une gestion automatique du lever ou
d'une implantation, leurs signes restent TOUJOURS LES MEMES. En implantation
l'introduction des mm et ppm permet ainsi d'implanter les points par affichage de la distance
calculée au bureau, excluant tout calcul ultérieur, souvent générateur de fautes

EN IMPLANTATION, ON NE CHANGE PAS LES SIGNES DES mm ET ppm A


INTRODUIRE DANS LE DISTANCEMETRE.

2-2-3-3- ERREURSD'EMPLOI
Variations incontrôlées de la température et de la pression.
Conditions climatiques anormales : vent, réfraction intempestive...
Prisme mal incliné en cas de visée très inclinée (pour modulaires).
Mauvaise verticalité de la canne du prisme : emploi conseillé d'un tripode
Mauvais pointé sur le voyant ou sur le prisme.
Erreurs cycliques du distancemètre (pratiquement négligeables aujourd'hui).

2-2-3-4 - ECART-TYPE D'UN DiSTANCEMETRE


L'expression de l'écart-type comporte :
• Une partie fixe qui est la limite interne, exprimée en mm.
• Une partie proportionnelle à la distance, exprimée en ppm

Ecart-types +/-Kmm +/-Nppm

EXEMPLE : si K = 5mm et N= 5ppm, l'erreur totale pour 800m est de †5²+(0,8x5)² = 6,4mm

POUR DES MESURES COURANTES (<500m) L'ERREUR EST PRATIQUEMENT EGALE


AU PREMIER TERME Kmm.

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