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La distance mesurée sur le terrain est généralement la distance OBLIQUE Dp que l'on
transformera en Dh (distance réduite à l'horizontale) ou en DL(distance rapportée dans le
système Lambert) pour les besoin des calculs.
L'emploi d'un dispositif à fil d'Invar permet d'atteindre mieux que le millimètre à 100m. En
réalité, de tels systèmes sont utilisés en métrologie pour mesurer des VARIATIONS de courtes
longueurs à quelques centièmes de mm près, pour des contrôles de stabilité (distometer de
chez LEICA/KERN...)
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Le ruban qui sort du magasin est sensé donner la mesure juste, pour une température de 20°
et sous une tension de quelques décanewtons. Une taxe de POINÇONNAGE garantit la qualité
du ruban, ce qui devrait exclure, à priori, l'usage de rubans « raccommodés ».
Un défaut de justesse se traduit par une erreur d'étalonnage, que l'on corrige au moyen d'un
coefficient d'étalonnage CE établi pour une traction et une température données. Pour cela, il
convient d'effectuer plusieurs mesures d'une BASE CONNUE au moyen du ruban : On peut
envisager un coefficient pour le chaînage à plat et un coefficient pour le chaînage en suspendu.
II paraît évident que la plupart des chaînages ne seront pas effectués à la température
d'étalonnage. Il faudra donc apporter une seconde correction de température CT qui tiendre
compte de la variation de température. En fait, on globalise les deux corrections en une seule
formule :
tt = température terrain
te = température d'étalonnage. (20°)
Û = dénominateur du coefficient de dilatation
Û= 80.000 pour l'acier ordinaire et 1.000.000 pour l'Invar ! La dilatation pour 100m et pour 1°
varie donc de 1,25mm pour un ruban ordinaire à 0,1mm pour un fil d'Invar. On tient rarement
compte de ces corrections pour de simples contrôles de façades ! Le respect de la tensior
d'étalonnage nécessite l'emploi d'un TENSIOMETRE (ou dynamomètre) pour la haute
précision.
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Seul le procédé de mesure PARALLACTIQUE est très précis, mais pour des portées
courtes, inférieures à 30m ! On atteint le mm à cette distance. Son usage est donc limité à la
métrologie.
2-2-2-1 PRINCIPE
L'interception d'une longueur de mire connue (BASE AB) par un angle connu (ANGLE
STADIMETRIQUE S) permet de résoudre le triangle isocèle ASB :
SH = (AB/2)/TAN S/2
SH = AB/TAN S
La base AB étant constante, l'erreur sur la distance n'est due qu'à l'erreur sur l'angle S.
NB : l'erreur systématique sur AB est rendue négligeable par l'emploi d'Invar ou de carbone.
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L'erreur est proportionnelle à l'erreur sur la base et proportionnelle à la distance SH. C'est le
procédé couramment employé en stadimétrie.
Dh = 100.(L2-L1).SINV
La précision ordinaire est de 10cm à 100m. Elle peut être améliorée en utilisant des
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Dh = AB / 2.TAN AZ/2
• côté stadimètre : mauvaises lectures angulaires (de moins en moins fréquent avec les lectu
res digitalisées) mais surtout mauvais pointé sur la mire.
• côté mire : mauvaise verticalité de la mire (erreur de base d'autant plus forte que la visée
est inclinée) et erreur de perspective en stadimétrie ordinaire ; mauvaises horizontalité et
perpendicularité de la mire STADIA en mesure parallactique.
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On ne parlera ici que des distancemètres, dont l'emploi s'est généralisé pour 4 raisons
2-2-3-1-1/principe de fonctionnement :
Le seul instrument enregistreur étant le phasemètre, il s'en suit une ambiguïté sur le nombre n
de la formule. Elle est levée par une variation de la fréquence.
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Certains modèles (D.I.O.R) sont équipés d'un dispositif qui permet de mesurer sans
réflecteur.
Ce sont les micro-porosités qui renvoient un minimum d'ondes à analyser. La précision varie
de quelques mm à quelques cm en fonction de la distance et de la surface de réflexion
(matériau, couleur). Moyen efficace pour mesurer des formes inaccessibles, tels que les
réfrigérants... mais aussi des mobiles.
2-2-3-1-3/ réflecteurs
• NATURE : c'est en général un COIN DE CUBE enchâssé dans une monture, dont l'axe est
dirigé vers l'émetteur. La propriété remarquable du coin de cube est que tout rayon y pénétrant
en ressort parallèle à lui-même, quelle que soit son inclinaison. I! est généralement monté sur
une canne à prisme, télescopique, dont la hauteur varie de 1,30m à 2m15 ou 2,30m.
L'inconvénient majeur est son encombrement qui oblige à DECALER le prisme et à rectifier
les distances mesurées quand la canne n'est pas sur le point à rayonner. La codification
systématique simplifie grandement la gestion de ces correctifs. L'emploi de catadioptres très
minces, possible pour certains distancemètres, pallie cet inconvénient.
On associe le prisme dans cette opération pour en définitive calculer la constante globale
qu'on dénomme CONSTANTE ADDITIONNELLE ÇA. On peut mémoriser cette constante
additionnelle dans le calculateur du tachéomètre, qui GERE AUTOMATIQUEMENT la
correction.
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On peut corriger la longueur brute mesurée, D vraie = D mesurée.(1 + Nppm. 10-6 ), mais il
vaut mieux introduire le nombre de ppm dans le calculateur du tachéomètre, qui GERERA
AUTOMATIQUEMENT la correction.
Si la longueur d'onde émise par le quartz n'est pas la bonne, il s'en suit une erreur
d'étalonnage que l'on détecte sur une longue base connue (au moins 500m). Cette correction
d'étalonnage, aussi donnée sous la forme de ppm, ne peut être prise en compte qu'après
correction de la longueur mesurée de la constante additionnelle et de la correction
atmosphérique ! Cette correction, si elle DEPASSE l'écart-type, peut être introduite dans le
calculateur du tachéomètre, additionnée aux ppm atmosphériques pour donner un Nppm global.
TOUT DISTANCEMETRE DOIT ETRE ETALONNE AU MOINS UNE FOIS PAR AN SUR
UNE BASE AGREEE PAR LE CADASTRE.
Cette erreur n'affecte que les distancemètres MODULAIRES dont l'axe du faisceau n'est pas
coaxial de l'axe optique : l'axe optique vise le VOYANT et non le prisme ! Si te décalage est d
entre ces deux axes, et si le prisme n'est pas inclinable, il s'en suit une erreur de parallaxe EP =
d.COS V
ATTENTION :Le DISTO de chez LEICA, monté sur théodolite, pose un problème différent
puisque le détail pointé correspond au spot du laser. Des formules adaptées permettent de
déduire les bonnes distances et dénivelées (voir ci-contre).
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CONCLUSION : si on introduit les mm et les ppm pour une gestion automatique du lever ou
d'une implantation, leurs signes restent TOUJOURS LES MEMES. En implantation
l'introduction des mm et ppm permet ainsi d'implanter les points par affichage de la distance
calculée au bureau, excluant tout calcul ultérieur, souvent générateur de fautes
2-2-3-3- ERREURSD'EMPLOI
Variations incontrôlées de la température et de la pression.
Conditions climatiques anormales : vent, réfraction intempestive...
Prisme mal incliné en cas de visée très inclinée (pour modulaires).
Mauvaise verticalité de la canne du prisme : emploi conseillé d'un tripode
Mauvais pointé sur le voyant ou sur le prisme.
Erreurs cycliques du distancemètre (pratiquement négligeables aujourd'hui).
EXEMPLE : si K = 5mm et N= 5ppm, l'erreur totale pour 800m est de †5²+(0,8x5)² = 6,4mm
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