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Introduction
Autrefois les arpenteurs utilisaient une véritable chaîne composée de maillons pour mesurer une distance entre deux points. C'est
pourquoi cette opération s'appelle un chaînage. Aujourd'hui la chaîne a été remplacée par un ruban à mesurer, généralement
fabriqué en acier. Ces rubans sont étalonnés en mètres (SI) ou en pieds. Les rubans utilisés en arpentage ont habituellement des
longueurs de 30, 50 ou 100 mètres.
Il existe d'autres méthodes pour mesurer une distance. Le télémètre électronique transmet une série d'ondes à une vitesse
constante. Celle-ci est réfléchie sur un prisme et revient vers son point de départ. Le temps entre l'émission et la réception permet
de calculer la distance entre le télémètre et son prisme. On peut également obtenir une distance par calcul (méthode
d'intersection). Sur des distances relativement courtes (inférieures à 30 mètres) les meilleures précisions sont obtenues par un
chaînage.
Il semble facile de mesurer une distance avec un ruban. Cependant les résultats obtenus varient en fonction des conditions
d'observation. Il faut donc utiliser une bonne technique de mesurage et corriger les observations adéquatement.
Tout au long du mesurage, le chaîneur arrière aligne le chaîneur avant avec des signes de main vers la gauche ou vers la droite.
De plus il doit noter le nombre de portées complètes effectuées. La dernière portée est rarement complète. Le chaîneur arrière
met en coïncidence l'origine (zéro) du ruban avec le point de départ du chaînage. Le chaîneur avant dépose le ruban sur le point
d'arrivée. Il fait signe au chaîneur arrière de lâcher la tension puis il tire sur le ruban pour amener une graduation exacte sur le
point. C'est donc le chaîneur arrière qui applique la tension et effectue la lecture sur la longueur excédentaire. Il doit ajouter cette
lecture à la valeur du trait exact lue par le chaîneur avant.
La présence d'obstacles peut empêcher l'alignement d'une portée. Dans ce cas, les opérateurs peuvent implanter une portée non
alignée. Ils doivent alors mesurer l'écart d'alignement entre la portée non alignée et la ligne de chaînage. Cette mesure est
perpendiculaire à la ligne de chaînage.
La technique de chaînage adoptée dépend des conditions dans lesquelles la mesure doit être effectuée. Le principal paramètre est
la topographie du terrain. Selon le terrain on peut faire un chaînage supporté horizontal ou en pente, ou un chaînage suspendu
horizontal, en pente ou par cultellation (fragmenté).
1.1 Chaînage supporté
Cette technique ne peut être utilisée que dans des conditions idéales que l'on retrouve surtout en laboratoire ou sur une route
horizontale. De plus il ne doit pas y avoir d'obstacles entre les deux points à mesurer. On peut aussi mesurer avec une chaîne
supportée lorsque le terrain a une pente uniforme entre les points. Il suffira alors de corriger les observations pour les ramener à
l'horizontale.
En plus des obstacles, il arrive souvent que les chaînages doivent être effectués sur un terrain accidenté. Le chaînage par
cultellation consiste à morceler le travail en sections horizontales. Dans ce cas-ci, c'est la pente qui oblige le chaîneur avant à
suspendre la chaîne dans les airs.
Le chaîneur arrière met en coïncidence le zéro de la chaîne avec le point au sol. Le chaîneur avant suspend le ruban au-dessus du
sol à la même élévation que le chaîneur arrière. La longueur de la portée est habituellement inférieure à la longueur du ruban.
Elle dépend de la pente sur laquelle le chaînage s'effectue. Plus la pente est forte, plus les portées sont courtes et plus le nombre
de portées augmente.
Comme pour la technique précédente, le chaîneur avant doit indiquer le point au sol avec un jalon et appliquer la tension
standard. Il doit également se soucier de l'alignement si plus d'une portée est nécessaire. Le chaînage fragmenté est toujours
effectué en descendant la pente.
En terrain accidenté, on peut mesurer une distance par le chaînage en pente. Pour chaque portée, on évalue l'angle d'inclinaison
du ruban avec un inclinomètre. Celui-ci est assez précis pour la plupart des travaux. L'inclinomètre peut aussi servir à contrôler
l'horizontalité du chaînage puisqu'une nivelle y est intégrée. Pour un chaînage de plus grande précision, le théodolite peut
remplacer l'inclinomètre.
Le chaîneur arrière note la graduation lue par le chaîneur avant et prends ensuite la lecture sur le mètre excédentaire. Pour obtenir
la valeur finale, la lecture du chaîneur arrière doit être ajoutée à celle du chaîneur avant. Le seul désavantage est qu'il faut faire
des lectures aux deux bouts du ruban.
Mauvaise identification de l'origine. Cette faute peut survenir lorsque le ruban comporte un mètre excédentaire. Il ne faut pas
confondre la lecture extrême du mètre excédentaire avec l'origine du ruban.
Oubli d'inscrire une portée. Cette faute peut survenir lorsque la distance chaînée comporte plus d'une portée. Chaque portée
effectuée doit être inscrite au fur et à mesure dans le carnet d'arpentage pour éviter cette faute.
Mauvaise lecture due à l'inversion des chiffres. Cette faute peut survenir lorsque le ruban est à l'envers par rapport à
l'opérateur. Le chaîneur peut lire 46 au lieu de 64. Cette faute peut être évitée en vérifiant une graduation voisine. Par exemple si
la graduation voisine indique 63, le chaîneur constatera aussitôt sa faute et corrigera sa lecture.
Mauvaise tension. Cette faute survient si les opérateurs oublient d'appliquer la tension sur la chaîne ou appliquent une tension
inadéquate.
Mauvaise transcription. Cette faute survient lorsque le chaîneur transcrit incorrectement la lecture dans le carnet d'arpentage.
Une attention particulière évite ce type de faute.
Les erreurs accidentelles sont difficiles à éliminer et à quantifier parce qu'elles sont de nature aléatoire. De plus elles peuvent
avoir des valeurs positives ou négatives. Pour quantifier une erreur accidentelle, il faut procéder à une analyse de précision. Seule
une bonne technique et un travail minutieux permettent de minimiser ce type d'erreurs. La seule consolation, face aux erreurs
accidentelles, est qu'elles ont tendance à s'annuler entre elles.
Par exemple, lorsqu'on utilise un inclinomètre précis à 0o10' près, ceci implique nécessairement une erreur lors de la correction.
En effet si l'inclinaison est de 5o et que l'inclinomètre indique 5o10' , les corrections seront faites pour un angle de 5o10' et non
avec la vraie valeur de 5o00'. La correction sera donc trop grande par rapport à la réalité.
Notez que la formule de correction considère l'erreur comme étant répartie proportionnellement sur toute la chaîne. Cette
affirmation est relativement exacte. Pour des travaux de grande précision il est important de faire étalonner le ruban aux
graduations utilisées.
Le signe de la correction est très important. Si la correction d'étalonnage est négative alors Le < Ln. La longueur indiquée est
trop grande et la distance doit être réduite. Si la correction est positive, la mesure est trop petite et la distance doit être
augmentée.
Si la longueur mesurée est égale à la longueur nominale, donc si on utilise la chaîne sur toute sa longueur, l'équation devient:
5.2 Correction pour l'erreur d'alignement
L'erreur d'alignement peut sembler être une erreur de type aléatoire. Or c'est bien d'une erreur systématique qu'il s'agit puisque la
correction d'alignement s'applique toujours dans le même sens et est toujours négative. Si on considère que e est perpendiculaire
à la ligne de visée, on peut calculer D par le théorème de Pythagore. La correction d'alignement devient alors:
Le coefficient de dilatation thermique est une caractéristique du matériau qui compose le ruban. Les coefficients de l'acier et de
l'invar sont respectivement de 11 p.p.m./°C et ~1 p.p.m./°C. Comme l'invar est un alliage d'acier et de nickel, son coefficient
varie en fonction de la proportion respective de ces deux métaux.
7 Exemple de chaînage
Quelle est la distance entre deux points sachant que les conditions d'observations sont les suivantes:
Solution:
D = D1 +D2 = 29.5325 + 18.3970 = 47.9294.
Considérant les conditions d'observations et les caractéristiques du ruban, la distance entre les deux points est de 47.9294 mètres.
8 Exercices
Exercice 1 (961024)
La distance entre 2 points est égale à 25.432. Quelle devrait être la lecture effectuée sur votre ruban, si les conditions de mesurage sont les
suivantes:
Longueur nominale du ruban: 30 m
Température d'étalonnage: 20 C
Coefficient de dilatationt hermique: 11 ppm/ C
Tension d'étalonnage: 9 kg.
Lors du mesurage la chaîne était supportée aux extrémités seulement, au-dessus des points mesurés (pas de chaînage supporté).
Réponse:
L = 25.543077 m
Exercice 2 (980928)
Vous devez déterminer la distance entre deux points, A et B, par un chaînage aller et un chaînage retour. Après l'aller vous brisez votre chaîne et
devez en prendre une autre pour le retour. Connaissant les caractéristiques de chaque chaîne et les observations s'y rapportant, calculez la
distance moyenne AB, l'écart entre les deux distances calculées (aller - retour). Si vous deviez avoir une précision de 1/5000, est-ce que le
chaînage est assez précis?
Réponses:
AB Aller = 99.989384 m; AB Retour = 99.969720 m; AB Moyenne = 99.979557;
Écart = 0.019674 m; Précision = 1/5082, donc assez précis.
Exercice 3 (970304)
Vous avez effectué un chaînage suspendu en pente entre les points A et B. Quelle est la distance AB si les conditions d'observations étaient les
suvantes:
Pente AB = 10o
Longueur mesurée AB = 30.000
Température (T) = 28 oC
Tension appliquée = 10 kg.
Les caractéristiques du ruban sont les suivantes:
Longueur étalonnée AB = 30.0143 m
Température d'étalonnage (T0): 20 oC
Coefficient de dilatationt hermique: 11 ppm/ C
Tension d'étalonnage (P0): 9 kg.
Poids unitaire (w): 0.020 kg/m
Section: 3.0 mm²
Module d'élasticité (E) = 22000 kg/mm² .
Réponse:
AB = 29.5571 m
Exercice 4 (011108)
Connaissant les caractéristiques d’un ruban et les conditions d’observations, calculez la distance entre les points, sachant que :
lecture observée sur le ruban = 28.529 m;
température d’étalonnage = 20°C;
température d’observation = 5°C;
tension d’étalonnage = 9 kg;
tension appliquée lors de la mesure = 7.5 kg;
angle vertical = 10° sous l’horizon;
poids unitaire 0.03 kg/m;
module d’élasticité = 20000 kg/mm2;
section = 3 mm²;
coefficient de dilatation thermique = 11 ppm/°C.
Réponse :
Distance = 28.0747 m
Exercice 5 (001026)
Vous chaînez une distance entre les points A et B. Vous avez mesuré exactement 5 longueurs avec une chaîne de 30 mètres, en chaînage
suspendu, sur un terrain horizontal, à une température de 15°C, en appliquant un tension de 6 kg. Déterminez la distance entre A et B,
connaissant les caractéristiques de votre ruban : A = 3.2 mm2, k=10.8 ppm, Po = 5 kg, E = 19800 kg/mm2, w= 0.018 kg/m et To = 20°C.
Réponse :
Distance AB = 149.944 m
Exercice 6 (000222)
Calculez la distance entre les points A et B sachant que vous avez noté 3 portées de 30 m et une portée de 15.678 m. Les observations sont faites
lors de chaînages suspendus horizontaux. L’alignement est considéré comme parfait.
Les caractéristiques du ruban sont : longueur étalonnée 29.997 m; section = 2.2 mm2; poids unitaire = 0.015 kg/m; tension d’étalonnage = 50 N
(équivaut à une masse de 5.1 kg); température d’étalonnage 20°C; module d’élasticité = 20000 kg/mm2; coefficient de dilatation thermique =
11.6 ppm/°C.
Les conditions lors du mesurage sont : température = 25°C; tension appliquée 6 kg.
Réponse :
Distance AB = 105.654 m
Exercice 7 (990929)
Calculez la distance entre deux points, après avoir effectué un chaînage suspendu et connaissant les caractéristiques du ruban utilisé (poids
unitaire = 0.025 kg/m, section = 3 mm2, module d’élasticité = 20000 kg/mm2, température d’étalonnage = 20°C, tension d’étalonnage = 5 kg,
coefficient de dilatation thermique = 11.8 ppm).
Température observée = 18°C, longueur étalonnée = 30.0026 m, erreur d’alignement = 0.010 m, distance observées : L1 = L2 = L3 = 30 m et L4
= 18.345 m, tension appliquée = 8 kg, Pente = -6%.
Réponse :
Distance = 108.127 m
Exercice 8 (990222)
Vous effectuez un chaînage horizontal suspendu sans tenir compte de la température ni de la correction de chaînette. Quelle serait la différence
entre vos résultats et la vraie distance, si vous avez mesuré 4 portées de 30 m. La température est de –20°C alors que la température d’étalonnage
est de 20°C; la tension applique est égale à la tension d’étalonnage, produite par une masse de 5 kg; le poids unitaire est de 0.020 kg/m; le
coefficient de dilatation thermique est de 12 ppm/°C.
Réponse :
Différence = -0.130 m
Exercice 9 (970311)
Vous mesurez une longueur de 247.80 m (avant correction de température) lorsque la température ambiante est de 23°C et que la tension
appliqué était de 8 kg. Quelle est la distance réelle entre les points si le chaînage a été effectué à plat sur une surface horizontale, et que les
caractéristiques du ruban sont :
Température d’étalonnage = 20°C; coefficient de dilatation thermique du ruban k = 11 ppm/°C; tension d’étalonnage = 9 kg; A = 3.5 mm2; E =
20000 kg/mm2.
Réponse :
Distance = 247.805 m
Exercice 10 (970304)
Vous mesurez une longueur de 342.30 m (avant correction de température) lorsque la température ambiante est de 23°C. Quelle aurait été la
distance mesurée (avant correction de température) si la température avait été de 15°C ? Le coefficient de dilatation thermique du ruban est k =
11 ppm/°C.
Réponse :
Distance = 342.330 m
Exercice 11 (961023)
Connaissant les caractéristiques de votre ruban et les conditions lors du mesurage, déterminez la distance mesurée (après toutes les corrections).
Longueur nominale du ruban : 30 m
Température d'étalonnage : 20 °C
Coefficient de dilatation thermique : 11 ppm/°C
Tension d'étalonnage : 9 kg
Longueur mesurée : 29.617 m Valeur réelle du 30 mètres : 30.001 m
Écart d'alignement : 0.099 m Angle d'inclinaison : 20°
Température : 14°C Section : 5.8 mm2
Module d'élasticité : 28000 kg/mm2 Tension appliquée : 7.5 kg
Poids unitaire : 0.021 kg/m
Réponse :
Distance = 27.8210 m
Le nivellement
Introduction
Le nivellement est un procédé qui permet de déterminer la hauteur d'un point par rapport à un niveau de référence. Celui-ci est le
niveau moyen des mers (N.M.M.) qui représente une surface équipotentielle ou le géoïde.
La verticale d'un lieu est la direction de la gravité en ce point, elle est comparable à la direction d'un fil à plomb. Si les points A
et B sont séparés de plusieurs kilomètres, la courbure terrestre fait que les verticales convergent. À cause de la courbure terrestre,
des changements de densité des masses et des masses cachées sous la surface de la terre, toutes les lignes verticales ne sont pas
parallèles, même lorsque les points sont rapprochés. Généralement, cependant, les variations de gravité sont petites et ces lignes
peuvent être considérées comme parallèles pour la plupart des applications, spécialement en topométrie. Les relevés qui ne
tiennent pas compte des variation de gravité considèrent que le niveau de référence est un plan.
Une ligne horizontale est perpendiculaire à la verticale du lieu. Les niveaux permettent de déterminer la différence d'élévation
entre deux points. On peut obtenir cette différence d'élévation en comparant les altitudes des points par rapport au N.M.M. Ces
différences d'élévation sont déterminées par des nivellements géométrique ou trigonométrique.
1 Le nivellement géométrique
1.1 Normes de précision du nivellement géométrique
Pour estimer la précision d'un nivellement il faut effectuer un aller et un retour. La différence entre les résultats obtenus lors de
ces expériences doit rencontrer les normes selon le type de précision désirée.
• On installe d'abord le niveau à une distance de 10 à 80 mètres du premier point dont l'élévation est connue (altitude
aRrière = alt R).
• On fait une lecture sur la mire placée sur ce point d'élévation connue (visée aRrière = R).
• On calcule l'élévation de la ligne de niveau: Alt N = alt R + R.
• Pour éliminer l'erreur de calage du niveau, la distance entre l'instrument et chacune des deux mires doit être comparable
(10%). Ceci permet d'augmenter considérablement la précision du nivellement.
• Une mire avant est placée dans la direction du point à déterminer, sur un point tournant (PT). On fait une lecture sur cette
mire (visée aVant = V). L'altitude du PT est calculée par:
Maintenant que l'élévation du TP est connue, on déplace le niveau et on recommence la procédure en considérant le TP comme
le point d'élévation connue. En résumé, à chaque installation d'instrument il faut faire une lecture de mire sur un point d'élévation
connue (R), puis une lecture de mire sur le point à déterminer (V). La différence d'élévation entre les deux mires est égale à R -
V.
Dénivelée = +R -V.
On calcule la somme des lectures. Celle-ci doit être très proche de la lecture moyenne * 3, sinon il y a une erreur de lecture ou de
calcul.
On détermine la distance en calculant la différence entre les fils haut et bas, multipliée par la constante stadimétrique de
l'instrument. Habituellement, celle-ci est égale à 100. Puisque les lectures sur la mire sont en millimètres et que la constante est
de 100, la différence de lecture en centimètres est égale à la distance en décimètres.
1665 53 - 0915 49 -
1718 54 + 0964 51 +
6 1772 5155 107+1 2010 1015 2894 100 +2 2015 13:11
L'exemple qui suit permet de visualiser la relation entre la prise de notes et le chaînage effectué le long d'une ligne
centrale.
Nivellement par cheminement:
2 Le nivellement trigonométrique
On peut mesurer indirectement une dénivelée en déterminant l'angle vertical et la distance entre deux points.
Connaissant l'altitude d'un point A et la hauteur du théodolite (HI) au-dessus de ce point, les altitudes des points B, B' et
B" seront :
Exemple:
Altitude A = 102.457 m
HI = 1.3 m,
AB = 125.753
Altitude B" = altitude B' + 125.753 tan (12) = 103.757 +26.730 = 130.487.
3 Exercices supplémentaires
3.1 (981207)
Vous devez déterminer la hauteur d'une tour par nivellement trigonométrique. Cependant la partie inférieure est cachée par des
arbres. Vous observez donc le sommet de l'édifice et une cible située à mi-hauteur. Calculez la hauteur de l'édifice sachant que la
distance entre la tour et l'instrument est de100 mètres et que les angles verticaux sont V1 = 38 degrés et V2 = 29 degrés.
Réponse :
45.395 m.
3.2 (020124)
Vous faites du nivellement trigonométrique pour déterminer la hauteur d’un édifice. Vous êtes à une distance de 35 mètres de cet
édifice, l’angle vertical vers le sommet est de 30° au-dessus de l’horizon et l’angle vertical vers la base est de 10° sous l’horizon.
Pour vérifier votre hauteur, vous faites une autre station instrumentale, un peu plus près. Cette fois-ci vous observez des angles
de 35° au-dessus de l’horizon et de 12° sous l’horizon. Déterminer la hauteur de l’édifice et la nouvelle distance entre
l’instrument et l’édifice. Calculez également la différence d’élévation de l’instrument entre ces deux mises en station.
Réponse :
H = 26.3787 m
D2 = 28.8998 m
DH = -0.0286 m