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Fonctions à plusieurs variables

Exo3 : 1°/ a/ L’équation d’un plan est de la forme ax + by + cz + d = 0 ou sous forme d’équation réduite pour un plan non
vertical, z = αx + βy + γ.
(ABC) passe par A, donc 0 = α + γ. (ABC) passe par B, donc 0 = β + γ. (ABC) passe par C, donc 1 = γ. On doit résoudre le
α + γ=0
système suivant : β + γ = 0 On a 3 inconnues et 3 équations indépendantes, donc il y a une unique solution (-1 ; -1 ; 1)
γ=1
d’où on a (ABC) : z = -x – y + 1
b/ L’équation d’une sphère d’une sphère de centre Ω(a ; b ; c) et de rayon R est : (x – a)2 + (y – b)2 + (z – c)2 = R2.

Ainsi, pour une sphère de centre O, on a x2 + y2 + z2 = R2, d’où z = ∓ R − x − y . Comme z est définie positive, l’équation
de la demi-sphère est z = R − x − y

c/On veut définir un demi-cône d’axe Oz, de sommet O, défini pour z ≥ 0. Soit M un point du cône à la côte z = h, a l’angle
d’ouverture du cône par rapport à l’axe Oz, r la distance entre le point M et l’axe Oz. On a :

tan(a) = = = k > 0 avec r2 = x2 + z2, k une certaine


constante
On en déduit alors que l’équation d’un cône de sommet O, d’axe
Oz est de la forme x2 + y2 – k2z2 = 0
Avec arctan(k) angle d’ouverture du cône par rapport à l’axe Oz.
Donc pour un demi-cône d’axe Oz, de sommet O et défini pour z ≥
0, l’équation défini sous forme de fonctions à 2 variables est :

z=α x + y avec α > 0

Le demi-cône passe par A(1 ; 0 ; 1) d’où 1 = α, donc l’équation


du demi-cône est z= x + y

2°/ a/
Fonctions à plusieurs variables

b/

c/

Exo4 : a/ En coordonnées polaires, un cercle centré à l’origine de rayon R est défini par : r=R
(car la distance polaire r entre un point de ce cercle et l’origine O du repère est toujours égal à R) ce qui sous-entend que θ peut
prendre toutes les valeurs réelles. Dans la pratique, on prend θ de façon à boucler un tour complet, ce qui est d’ailleurs obligatoire
si il y a des calculs à faire. Ce qui revient ici à prendre pour définition du cercle : r = R 0 ≤ θ < 2π ou r = R -π ≤ θ < π
b/

Une couronne circulaire comprise entre 2 cercles centrés à l’origine de rayons


respectifs a et b, avec 0 < a < b est défini par l’encadrement suivant :

a ≤r≤b
Ici aussi, on sous-entend que θ peut prendre toutes les valeurs réelles.
Fonctions à plusieurs variables

c/

Un demi-disque centré à l’origine défini pour x ≥ 0 et de rayon R est défini en coordonnées polaires par
le système suivant :

− ≤θ≤ 0≤ r≤R

d/
Une droite passant par l’origine est défini en coordonnées polaires par le
système suivant :
θ = k ou θ=k+π
Ici, on sous-entend que r peut prendre toutes les valeurs réelles positives

e/

On peut lire sur le graphique que rcos(θ) = k


Une droite parallèle à l’axe Ox et au dessus de l’axe des abscisses est alors
défini en coordonnées polaires par le système suivant :

0≤θ≤π r= avec k constante strictement positive.


( )

g/

Le demi-disque centré en C( ; 0) de diamêtre a, avec a > 0, défini

pour y ≥ 0. Le demi-disque est contenu dans le premier quadrant,


donc 0 ≤ θ ≤ .

L’équation du cercle qui limite ce demi-disque est

(x – )2 + y2 = ( )2 = x2 – ax + + y2 = d’où x2 + y2 = ax

Ce qui fait r2 = arcos(θ). Aux extrémités du domaine, on a r = 0 ou


r = acos(θ). D’où l’expression de ce domaine en coordonnés polaires
est : 0≤θ≤ ; 0 ≤ r ≤ acos(θ)

h/ Le triangle OAB avec O(0 ; 0) ; A(1 ; 0) et B(0 ; 1). Le triangle


est contenu dans le quadrant, donc : 0≤θ≤

Un rayon polaire contenu dans ce domaine va de O à la droite (AB). On a


(AB) : y = -x + 1 ce qui donne en coordonnées polaires :
rsin(θ) = - rcos(θ) + 1

D’où r = . D’où l’expression de ce domaine en coordonnées


( ) ( )

polaires est : 0≤θ≤ et 0≤r≤


( ) ( )
Fonctions à plusieurs variables

Exo5 : 1°/ a/ Une sphère centrée en O de rayon R est définie en coordonnées sphériques par : r = R
Ce qui sous-entend que θ et φ peuvent prendre toutes les valeurs réelles. Dans la pratique, on prend θ et φ de façon à boucler une
sphère complète. Ici, on peut prendre : r = R ; - ≤φ≤ ; 0 ≤ θ ≤ 2π ou r = R ; 0 ≤ φ ≤ 2π; 0 ≤ θ ≤ π

b/ Une boule centrée en O de rayon R est définie en coordonnées sphériques par : 0 ≤ r ≤ R.

0 ≤ r ≤ R; - ≤φ≤ ; 0 ≤ θ ≤ 2π ou 0 ≤ r ≤ R; 0 ≤ φ ≤ 2π; 0 ≤ θ ≤ π

Ce qui sous-entend encore que θ et φ peuvent prendre toutes les valeurs réelles. Ici, on peut prendre :

c/ Une demi-boule centrée en O, de rayon R et définie pour z ≥ 0 est définie en coordonnées sphériques par :

r=R; 0≤θ≤π

On sous-entend ici que φ peut prendre toutes les valeurs réelles. Ici, on peut prendre : r = R ; 0 ≤ φ ≤ 2π; 0 ≤ θ ≤ π

d/ La boule centrée en C( ; 0 ; 0) de diamètre a (a > 0) est donc de rayon . Comme le centre est ( ; 0 ; 0), toute la boule est
contenue dans le demi-espace défini par x ≥ 0, donc - ≤φ≤ et - ≤θ≤ . La sphère qui limite la boule est d’équation
(x – )2 + y2 + z2 = ( )2 d’où r2 – arco(θ)cos(φ) = 0, c’est-à-dire qu’aux extrémités du domaine, on a r = 0 ou r = acos(θ)cos(φ)
L’expression de ce domaine en coordonnées sphériques est : - ≤φ≤ ; - ≤ θ ≤ ; r = acos(θ)cos(φ)

f/ On déjà vu qu’un tel cône admet comme équation x2 + y2 – k2z2 = 0 d’où r2(cos2(θ)cos2(φ) + cos2(θ)sin2(φ) – k2sin2(θ)) = 0

d’où r2(cos2(θ) – k2sin2(θ)) = 0 et on trouve tan2(θ) = = K2 tan(θ) = ∓ K θ = arctan(∓ K) = ∓ arctan(K) = ∓ C

L’expression de ce domaine en coordonnées sphériques est : θ = C ou θ = - C avec C constante réelle donnée.


r peut prendre toutes les valeurs réelles positives et φ toutes les valeurs réelles. Ici, on peut prendre :

θ = C ou θ = - C avec C constante réelle donnée et 0 ≤ φ ≤ 2π

( ) ( )
Exo7 : 1°/ f(x ; y) = . En passant en coordonnées polaires, on a f(x ; y) = φ(r ; θ) = =

Pour déterminer si f(x ; y) admet une limite à l’infini, il faut calculer lim → φ(r; θ)
( )
lim → φ(r; θ) = lim =0 car -1 ≤ sin(θ) ≤ 1

Donc f(x ; y ) = admet une limite à l’infini.

2°/ f(x ; y) = ex – y
Si M(x ; y) s’éloigne de l’origine sur la droite d’équation y = x, on a f(x ; y) = 1.

Si M(x ; y) s’éloigne de l’origine sur la droite d’équation y = -x, on a f(x ; y) → +∞ quand x → +∞


Donc f(x ; y ) = ex – y n’admet pas de limite à l’infini.

Exo8 : a/ f(x; y) = 3x2y3 – 5xy + y2


fx ‘(x; y) = 6xy3 – 5y (on considère y comme constant) ; fy ‘(x; y) = 9x2y2 – 5x + 2y (on considère x comme constant)
fx2 ‘’(x; y) = 6y3; fy2 ‘’(x; y) = 18x2y + 2 fxy ‘’ (x; y) = 18xy2 – 5 = fyx ‘’ (x; y)
d/ f(x; y) = xey
fx ‘(x; y) = ey ; fy ‘(x; y) = xey ; fx2 ‘’(x; y) = 0 ; fy2 ‘’(x; y) = xey ; fxy ‘’ (x; y) = fyx ‘’ (x; y) = ey
Fonctions à plusieurs variables

e/ f(x; y) = ln( 1 ) = - 1 ln( x2 + y2)


x 2 + y2 2

x ; y x 2 - y2 y2 -x 2
fx ‘(x; y) = - fy ‘(x; y) = - ; fx2 ‘’(x; y) = ; fy2 ‘’(x; y) = ;
x 2 + y2 x 2 + y2 (x 2 + y 2) 2 (x 2 + y 2) 2

-2xy
fxy ‘’ (x; y) = = fyx ‘’ (x; y)
(x 2 + y 2)2

g/ f(x; y) = 2xy + y

fx ‘(x; y) = ; fy ‘(x; y) = ; fx2 ‘’(x; y) = ; fy2 ‘’(x; y) = ;


( ) ( )

fxy ‘’ (x; y) = fyx ‘’ (x; y) =


( )

()
Exo9 : f(i ; n) = arcsin( )

() 1 | | () () 1 | | ()
fi ‘(i; n) = ´ = ´ ; fn ‘(i; n) = ´ = ´
() ()
sin (i) 2 sin (i) 2
1− b
1− b

Exo13 : 1°/ z = f(x ; y) = x3 + 3xy2 – 15x – 2y2


fx ‘(x; y) = 3x2 + 3y2 – 15 ; fy ‘(x; y) = 6xy – 4y
x + y − 5 = 0 (1)
M(x ; y) est un extrémum éventuel ssi (x ; y) vérifie le système d’équations suivant :
3xy − 2y = 0 (2)
Ce système n’est pas linéaire, on ne peut pas utiliser méthode de Gauss, mais on peut toujours utiliser substitution. De (2), on a
y(3x – 2) = 0, donc y = 0 ou x =

Si y = 0 (1) donne : x2 – 5 = 0 d’où x = ∓√5. Deux points extrémum éventuels sont M1(√5 ; 0) et M2(- √5 ; 0)

Si x = (1) donne : + y2 – = 0 d’où y = ∓ . Deux points extrémum éventuels sont M3( ; ) et M4( ; - )

fx2 ‘’(x; y) = 6x ; fy2 ‘’(x; y) = 6y – 4 ; fxy ‘’ (x; y) = 6y

Etude de M1(√5 ; 0). A = fx2 ‘’ (√5 ; 0) = 6√5 ; B = fxy ‘’ (√5 ; 0) = 0 ; C = fy2 ‘’ (√5 ; 0) = 6√5 – 4

D = AC – B2 = 6√5(6√5 – 4) – 0 > 0 donc M1 est un extrémum, minimum sachant A > 0.

Etude de M2(- √5 ; 0). A = fx2 ‘’ (- √5 ; 0) = - 6√5 ; B = fxy ‘’ (√5 ; 0) = 0 ; C = fy2 ‘’ (√5 ; 0) = - 6√5 – 4

D = AC – B2 = - 6√5(- 6√5 – 4) – 0 > 0 donc M2 est un extrémum, maximum sachant A < 0.

Etude de M4( ; - ). A = fx2 ‘’ ( ; - ) = 4; B = fxy ‘’ ( ; - ) = -2√41 ; C = fy2 ‘’ ( ; - ) = -2√41 – 4

D = AC – B2 = 4(-2√41 – 4) – 4 < 0 donc M4 n’ est pas un extrémum.


2°/ a/ z = f(x ; y) = ln(1 + x2 + y2)

fx ‘(x; y) = = 2x(1 + x2 + y2)-1; fy ‘(x; y) = = 2y(1 + x2 + y2 )-1

fx ‘(x; y) = fy ‘(x; y) = 0 ssi x = y = 0, donc l’unique point extrémum éventuel est O(0 ; 0)
( ) ( )
fx2 ‘’(x; y) = ( )
; fy2 ‘’(x; y) = ( )
; fxy ‘’ (x; y) = ( )
Fonctions à plusieurs variables

D’où A = fx2 ‘’ (0 ; 0) = 2 ; B = fxy ‘’ (0 ; 0) = 0 ; C = fy2 ‘’ (0 ; 0) = 2


D = AC – B2 = 2´2 – 0 = 4 > 0 donc O est un extrémum, minimum sachant A > 0.

d/ z = f(x ; y) = = (1 + x – y)(1 + x2 + y2)2

fx ‘(x; y) = = (1 – x + xy + y2)(1 + x2 + y2) ;


( )

( )
fy ‘(x; y) = = (1 – x + xy + y2)(1 + x2 + y2) ;
( )

1 − x + xy + y = 0 (1)
Pour trouver les extrémums éventuels, on doit résoudre :
1 + x + xy + x = 0 (2)
De (1), on a : 1 + xy = x – y2. On porte dans (2) : 0 = x – y2 + x + x2 = (x + y)(x – y + 1). On doit avoir y = -x ou y = x + 1
Si y = x (1) devient 1 – x – x2 + x2 = 1 – x = 0 ; (2) devient 1 – x – x2 + x2 = 1 – x = 0 d’où un premier point extrémum
éventuel est M1(1 ; -1)

Si y = x + 1 (1) devient 1 – x + x(x + 1) + (x + 1)2 = 2(x2 + x + 1) > 0 pour tout x ∈ ℝ, (car D < 0 et le coefficient de x2 > 0)
Il n’y a qu’un seul point extrémum éventuel : M1(-1 ; 1)
( ) ( ) ( )
fx2 ‘’(x; y) = – ; fy2 ‘’(x; y) = – ;
( ) ( ) ( ) ( )

( )
fxy ‘’ (x; y) = –
( ) ( )

D’où A = fx2 ‘’ (-1 ; 1) = ; B = fxy ‘’ (-1 ; 1) = ; C = fy2 ‘’ (-1 ; 1) =


√ √ √

D = AC – B2 = > 0 donc M1(-1 ; 1) est un extrémum, maximum sachant A < 0.

Exo17 : a/ z = f(x ; y) = x2 + y2 A(1 ; -2 ; 5)


On a bien 5 = 12 + (-2)2 donc A appartient bien au paraboloïde de révolution d’équation z = f(x ; y) = x2 + y2
Soit T le plan tangent à cette paraboloïde au point A(1 ; -2 ; 5)
fx’ = 2x ; fy’ = 2y d’où fx’(1 ; -2) = 2 et fy’(1 ; -2) = - 4 d’où T : z = 2x – 4y + c. T passe par A(1 ; -2 ; 5) donc
5 = 2´1 - 4´(-2) + c d’où c = -5.
L’équation du plan tangent à la paraboloïde d’équation z = f(x ; y) = x2 + y2 au point A(1 ; -2 ; 5) est T : y = 2x – 4y – 5

b/ Cône d’équation + – = 0 au point B(4 ; 3 ; 4)

On a + – = 0 donc, B aapartient bien au cône d’équation + – =0

De cette équation, on tire que z2 = + donc z = ∓ + et comme on utilise la partie de la parabole qui

pasee par B, on considère la fonction z = f(x ; y) = + = +

fx’ = ´ + ; fy’ = ´ + ´ + d’où fx’(4 ; 3) = et fy’(4 ; 3) = d’où

T : z = x + y + c. T passe par A(1 ; -2 ; 5) donc 4= ´4 + ´3 + c d’où c = 0.

L’équation du plan tangent au demi-cône d’équation z = f(x ; y) = + au point B(4 ; 3 ; 4) est T : z = x + y


Fonctions à plusieurs variables

Exo22 : En notant x et y les dimensions de la plaque, la longueur de la


diagonale est exprimée par l(x ;y) = x + y = (x + y )

lx’ = ´(2x) (x + y ) = ; ly’ = ´(2y) (x + y ) =

× , ×( , ) ,
d’où dl = . Ainsi, on a dl = = ≈ 0,12
√ √

Donc, la longueur de la nouvelle diagonale est d’environ

√20 12 + 0,12 ≈ 23,4438 cm.

A l’aide d’un calcul direct, la valeur exacte de la nouvelle diagonale est de 20,2 11,9 ce qui fait environ 23,4446 cm

Exo23 : 1°/ du = ( )
dx + ( )
dy = p(x; y)dx + q(x; y)dy et on a,

py ‘(x; y) = qx ‘(x; y) = ( )
, donc du est une D.T.E.

On a fy ‘(x; y) = ( )
donc f(x; y) = ò ( )
dy = ò ( )
dy = ln| x + y | + + k(x) (k(x) ne dépend

éventuellement que de x, on a intégré ici par rapport à y en considérant x comme constant)

fx ‘(x; y) = ( )
+ k ‘(x) = ( )
, donc k ‘(x) = 0, k(x) ne dépend pas de x, d’où f(x; y) = ln| x + y | + + k(x)

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