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SAMEDI DE, TOUS LES SNNTS ASCETES kro
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Lectures: Gal. Y,22 Mat. XI,27-30 ées cr
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Tropaire ton 4 Fgur
illtlilrï!,
Dieu de nos pères, qui nous traites toujours selon Tâ clémence, n'éloigne
pas de nous Tâ miséricorde, mais, par leurs supplications, dirige notre vie hrdl
dans la paix. æiÊ
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L'office énumère, dans l'erusemble de ses stichères et tropaires, pratiquement tous tni
saints ascètes, hommes etfemmes, glorif és par l'Eglise. Une place im?zrtdnte est &po
les
accordée aux femmes. t
À l'inrtar'de ces saints,
le doxasticon des Vêpra nous inuite à passer de l'image Eg
de Dieu à Sa ressemblaruce. C'est là le butfrual de la uie spirituelle. Il ny a pas dc &
thëologie plus profonde et plus complète que ce cheminr*rnt uers cette re-ruailsance, trr
celk qui fait de I'homme charnel un homme spirituel. Nous receuons l'image de &r
Dieu-à la naissance et lors du Baptême. Nous recherchons la ressemblance à I'aide h
de la grâce de Dieu, de ruotre bonne aolonté et de ruos bonnes actions. L'image est le &lr
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projet, tarudiî que la ressemblance en est la réalisationt. ük
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Synaxaire du Tiiode ,:c
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Ce mêmejour, nous faisons mémoire de tous ies saints, hommes et femmes, qui ffir
ont brillé dans l'ascèse. ùr
Arx âmes des justes, dont Ia mémoire demeure toujours, j'offre en libation ces mq
mots, ft.(
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Peu à peu, les Pères théophores nous ont instruits par les fêtes précédentes, &,
ils nous ont préparés pour le stade, nous ont éloignés de la jouissance de
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SAMEDI DETOUS LES SAINTS ASCÈTES
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LE, GRAND CARÊME
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SAMEDI DE TOUS LES SAINTS ASCÈTES
Horuélie
ceta qui sont àJésus-christ ont ctr,rifé la chair auec ses passiorx et ses dy'sirsl
Maintenant, cet ordre est inversé: on crucifie la chair, mais non avec ses
passions et ses désirs, mais par les passions et les désirs. combien
on torture le -
corps.maintenant par les excès de table, l'ivrognerie, l'adultère, la danse {*
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festrvrtés cte toutes sorres!Le maître le p_lus endurci ne traiterait
pas ainsi un
animal fainéant. si l'on donnait à notre .hri. rr liberté .t l" r"iro.r,
sa première
voix s'exprimerait conrre sa maîrresse I'âme. Elle dirair qr; l,â-. ,,.r,
-
illégalement mêlée dans les affaires de la chair, y introduisant dà, passions
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leur sont étrangères et, en les remplissant, les tourmente. Fondame.rt"l.-.irt, ''
nos besoins corporels sont. simples er exempts de passions. Regardez
les
animaux: ils ne mangent ni n. àorment de trop, se satisfaisant dL besoins
;orporels *o--..rrïonné, ils r.*"i ài"ri tran"quilles.o.ri. il.r.ree. seule
l'âme qu^r "t,
a oublié ses meilleures aspirations ,_de".loppe ;;ll;; à partir
des
besoins fondamentaux du corps, une multit.rde d'ir.iiiarià",
.à"*"ires à la
nature, inclinations quj sont étrangères à la nature de l,âme. Il est
nécessaire
de cruciher Ia chair de les façons possibles, afin de retrancher les
-toutes
passions qui se sont grefiëes sur elles, en lui donnant insuffisarnment ce qui
est nécessaire.
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