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Université Cadi Ayyad Année universitaire 2021-2022

ENSA Marrakech

Travaux dirigés d’Optique


Série n○ 3 : Cycle Préparatoire, 1ere Année

Exercice 1 :
On réalise l’inclusion d’un insecte AB dans de la résine d’indice n = 3/2 . L’indice de l’air est n′ = 1. La surface
Σ de la résine est une portion de sphère de rayon R et de centre de courbure C (figure 1.). L’insecte est placé à
1cm du sommet S à l’intérieur de la résine et l’on veut à travers la surface en obtenir une image A′ B ′ avec un
grandissement transverse ∣ γ ∣= 1, 1. Suivant le signe choisi pour γ (γ = ±1, 1), il y a deux solutions. Dans chaque
cas donner la position de l’image A’ et sa nature, ainsi que le rayon de courbure R = SC.
Dans chaque cas, représenter sommairement à l’échelle les positions de S, C, A et A’. Quelle est la "bonne
solution" ?

Figure 1 – Dioptre Sphérique

Exercice 2 :
Soit une boule de verre de rayon R et d’indice N, plongé dans l’air d’indice égale à 1. On veut montrer dans
l’approximation de Gauss qu’elle est équivalente à une lentille mince (figure 2.).
1. Déterminez la relation de conjugaison de cette lentille boule et en déduire sa distance focale image f ’ en
fonction de R et N.
2. Donnez en la démontrant, l’expression du grandissement γ de cette lentille.
On veut maintenant retrouver l’expression de f ’ directement à partir des lois de Descartes, toujours dans
l’approximation de Gauss. On suppose donc H et S2 confondus et on identifie la tangente et le sinus d’un
angle à cet angle.
3. Déterminez les angles du triangle OJF’ en fonction de N et r.
4. Déterminez la distance HF’ en fonction de R et N, puis la distance focale f ’= OF’ toujours en fonction
de R et N. Comparez avec le résultat obtenu à la question 1.

Figure 2 – Lentille Boule

Exercice 3 :
On projette une diapositive de 1 cm de côté pour obtenir une image nette de 2 m sur un écran placé à 10 m de
la lentille du projecteur. Quelles sont les valeurs possibles du grandissement γ. Quel modèle de lentille faut-il
utiliser ? Calculer ses distances focales.
Exercice 4 :
Une lunette astronomique comporte un objectif de distance focale f1′ = 1m et un oculaire de distance focale
f2′ = 2cm, assimilés tous les deux à des lentilles minces séparées d’une distance e. L’observateur place son oeil
au foyer image F2′ de l’oculaire et observe un objet situé à l’infini. Calculer la position de l’image finale, par
rapport à l’oculaire. Calculer e dans les 2 conditions suivantes :
1. l’oeil n’accommode pas.
2. l’oeil accommode à 25 cm.
Exercice 5 :
Soit une onde plane lumineuse, de pulsation ω et de vecteur d’onde k, ⃗ polarisée se propageant dans la direction
z. Cette onde lumineuse est représentée par son champ électrique E ⃗ décrit de la manière suivante (avec −π ≤

⃗=⎪
⎪Ex = E0x cos(ωt − kz)
φ ≤ π) ∶ E ⎨
⎪E = E0y cos(ωt − kz − φ)
⎩ y

1. Trouver une équation cartésienne liant les deux composantes avec la phase . Cette forme reflète que le
champ électrique associé à une onde plane polarisée décrit une ellipse.
2. Etudier les cas particuliers : a). φ = 0 ; b). φ = π ; c). φ = π/2 et d). φ = π/2 avec E0 = E0x = E0y
Exercice 6 :
Une onde lumineuse est décrite par le champ E
⃗ donnée par l’expression suivante (avec k = ω/c) :

E
⃗ = E0 cos(kx − ωt − φz )⃗
ez

1. Il s’agit d’une onde polarisée dans une direction définie par le vecteur unitaire e⃗z porté par Oz. Quelle
serait, en notation complexe, la vibration lumineuse Ψ(x, t) correspondante ?
2. Calculer l’éclairement correspondant ξ = ΨΨ∗ . Relier ξ à ⟨E 2 ⟩, moyenne temporelle du carré du champ
E.

On admettra dans la suite que ce lien entre l’éclairement ξ et ⟨E 2 ⟩ est général.
3. On s’intéresse maintenant à la superposition de deux champs E⃗1 et E⃗2 , de polarisations différentes :

E⃗1 = E01 cos(kx − ωt − φz )⃗


ez et E⃗2 = E02 cos(kx − ωt − φy )⃗
ey

Le champ résultant E
⃗ = E⃗1 + E⃗2 d’après le principe de superposition.

Comme les directions de polarisations des deux champs sont différentes, on doit abandonner le modèle
scalaire de la vibration lumineuse. Calculer l’éclairement ξ correspondant au champ E.
⃗ Montrer que cet
éclairement est la somme des éclairements ξ1 et ξ2 transportées par les deux composantes.

4. On dispose d’une lame polarisante (P) que l’on place dans un


plan perpendiculaire à la direction de propagation Ox. Il suffit ici
de savoir qu’une telle lame (dite ”polariseur”) possède dans son plan
une direction privilégiée ∆ et ne laisse passer que la composante
sur ∆ du champ incident E ⃗inc (figure ci-contre.).
Autrement dit, après la lame, le champ transmis est :
E⃗transmis = τ (⃗
u.E u
⃗inc )⃗
où u⃗ est un vecteur unitaire porté par ∆ et τ un facteur de transmission
compris entre 0 et 1.

On dispose la lame de façon que ∆ fasse un angle α avec Oy. Dans le cas où le champ incident est
celui décrit dans la question 3., calculer l’éclairement ξ après la traversée de la lame. Peut-on écrire
ξ = ξ1 + ξ2 ? Comment peut-on justifier ce phénomène ?

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