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LES RISQUES DES CREDITS

BANCAIRES AU MAROC
Cas de LA BANQUE POPULAIRE
~2~
List des a bbreviat ions

Liste des abreviations


TEG : Taux Effectif Global
TAEG : Taux Annuel Effectif Global
BNDE : Banque Nationale pour le Développement Economique
CIH : Crédit Immobilier et Hôtelier
CNCA : Caisse Nationale de Crédit Agricole
BFR : Besoin en fonds de Roulement
LOA : Location avec l’option d’achat
OP. CITE : Opus Citatum, " ouvrage cité "
CCE : Certification des Compétences en Entreprises
BAM : Banque Al Maghrib
RME : Les Résidents Marocains à l’étranger
TTC : toutes taxes Comprises
BRI : Banque des Règlements Internationaux
L’OCDE : Organisation de Coopération et de Développement Economiques
L’IMF : Institution de Micro Finance
BPM : Banque Populaire du Maroc
GBP : Groupe Banque Populaire
BCP : Banque Central Populaire
BPR : Banque Populaires Régionales
CPM : Crédit Populaire du Maroc
PME : Petite ou Moyennes Entreprises
VA : Valeur Ajoutée
SARL : Société à Responsabilité Limité
CA : Chiffre d'affaire
KDH : Kilos Dirham
CAF : Capacité d'autofinancement
EBE : Excédent Brut d'exploitation
PIB : Produit Intérieur Brut
DLMT : Dettes à Moyen et Long Terme
DCT : Dettes à Court Terme
BFG : Besoin de Financement Global
TN : Trésorerie Nette
FR : Fond de Roulement
RE : Résultat d'exploitation
RN : Résultat Net

~3~
SOMMAIRE

SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ............................................................................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
LIST DES ABBREVIATIONS ................................................................................................................... 3
SOMMAIRE ...................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................ 6
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES CREDITS BANCAIRES ...................................................................... 8
INTRODUCTION .................................................................................................................................. 9
SECTION I : DEFINITION ET CARACTERISTIQUE DE CREDIT ................................................................. 10
I. DEFINITION DU CREDIT .................................................................................................................. 10
II. CARACTERISTIQUE DE CREDIT....................................................................................................... 11
SECTION II : DOMAINE DU CREDIT ET CLASSIFICATION ..................................................................... 13
I. DOMAINE DE CREDIT ..................................................................................................................... 13
II. CLASSIFICATION DES CREDITS ....................................................................................................... 13
SECTION III : LES TYPES DE CREDIT BANCAIRE ................................................................................... 16
I. AUX PARTICULIERS ........................................................................................................................ 16
II. AUX ENTREPRISES ........................................................................................................................ 18
CONCLUSION DU CHAPITRE 1 : ......................................................................................................... 19
CHAPITRE II : GESTION DE RISQUE-CREDIT BANCAIRE ....................................................................... 20
INTRODUCTION :............................................................................................................................... 21
SECTION I : DEFINITION, COMPOSANTES ET CLASSIFICATION DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ....... 21
I. DEFINITION DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ............................................................................... 21
II. LES COMPOSANTS DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ................................................................... 22
III. CLASSIFICATION DES RISQUES DE CREDIT BANCAIRE : ................................................................. 22
SECTION 2 : LA GESTION DES RISQUES DE CREDIT BANCAIRE ............................................................ 27
I. LA GESTION DE RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ET LES ACCORDS DE BALE ....................................... 27
II. LE PROCESSUS DE GESTION DE CREDIT BANCAIRE ........................................................................ 30
SECTION 3 : LA PREVENTION CONTRE LE RISQUE DE CREDIT ............................................................. 31
I. LES GARANTIES PERSONNELLES ..................................................................................................... 31
II. LES GARANTIES REELLES ............................................................................................................... 32
CONCLUSION DU CHAPITRE 2 ........................................................................................................... 33
CHAPITRE III : GESTION DES RISQUES CAS DE < < LA BANQUE POPULAIRE > > .................................. 35
INTRODUCTION ................................................................................................................................ 36
SECTION 1 : GENERALITE SUR LE GROUPE BANQUE POPULAIRE DU MAROC..................................... 36
I. PRESENTATION DU GROUPE BANQUE POPULAIRE DU MAROC (BPM) ........................................... 36
II. MISSION ET VALEURS DU GROUPE (CPM) ..................................................................................... 38
SECTION 2 : ORGANISATION DU CREDIT BANQUE POPULAIRE DU MAROC ....................................... 38
I. LES ORGANISMES DU CREDIT POPULAIRE DU MAROC ................................................................... 39
II. LES SUCCURSALES ET LES AGENCES .............................................................................................. 40

~4~
SECTION 3 : L’EVALUATION DU RISQUE DE CREDIT PAR LA METHODE DES RATIOS ........................... 44
L’EVALUATION DU RISQUE DE CREDIT PAR LA METHODE DES RATIOS .............................................. 44
I. ANALYSE ET INTERPRETATION DES STATISTIQUES ......................................................................... 52
CONCLUSION : .................................................................................................................................. 53
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................... 55
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. 58
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................................... 60
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................... 60

~5~
INTRODUCTION GEN ERALE

INTRODUCTION GENERALE
Les banques sont en recherche permanente de nouveaux clients. Essentiellement
les Moyennes entreprises. En est à différentes étapes de leur cycle de vie, ces entreprises
sont souvent confrontées à des besoins de financement. Ces besoins peuvent être liés
aux cycles d'exploitation ou d'investissement. Elles sont donc obligées de recourir au
marché bancaire pour couvrir leur besoin de financement à court, moyen et long terme.

Le crédit bancaire est donc incontournable pour les entreprises de nos jours qui
sont souvent fragiles dans un environnement très concurrentiel, avec des ressources
limitées pour le démarrage, la relance ou le développement de leurs activités. C'est ainsi
que la maitrise du processus d'octroi de crédit et de la gestion du portefeuille clients,
demeure un aspect décisif dans la viabilité et performance des banques commerciales
dont le souci majeur et d'assurer une parfaite qualité des services fournis.

Faire crédit signifie croire. Croire en un projet, en une personne, à une réussite
future. Mais croire, c’est aussi risquer de se tromper sur ces mêmes choses. De ce fait, le
risque est inséparable du métier du banquier, il est à son quotidien. L’objet social de la
banque ne consiste pas à couvrir des risques mais précisément à faire en sorte qu’ils ne
se réalisent pas.

Le risque de crédit est une problématique centrale des banques et des marchés
financiers. Dès qu'un créancier accorde un prêt à un débiteur, il prend le risque que ce
dernier n'honore pas ses engagements relatifs au service de la dette. Ceci est
particulièrement le cas des créanciers financiers (banques, établissements financiers et
investisseurs) pour leurs crédits aux entreprises qui s'avèrent sensibles au défaut de
paiement ou à la faillite de leurs contreparties. Pour prendre leurs décisions d'une
manière rationnelle, les préteurs doivent mesurer avec précision le risque de crédit des
emprunteurs, autant avant de leur accorder un crédit.

De ce fait, la gestion du risque crédit est devenue pour la banque une


préoccupation première, ainsi les politiques de risque crédit sont érigées de manière à
essayer le plus possible d’encadrer ce risque et de pouvoir le quantifier.

C’est dans ce cadre que s’inscrit l’ensemble des instructions qui auront pour objet
la formalisation des procédures de gestion et de déclaration des risques de crédits.

~6~
A travers cette étude, nous allons, dans un premier temps, évoquer l’étendu de la
notion risque crédit, ainsi que le nouvel accord du comité de Bâle.

Dans ce cadre, la réglementation prudentielle veille donc à ce que les banques


disposent d'une assise financière solide pour faire face aux différents risques.

L'objet de ce travail et de savoir c'est quoi le crédit bancaire et ses risques et


comment la Banque Populaire gère les risques de crédit bancaire et les méthodes qu'elle
utilise pour évaluer le risque-crédit.

Mon projet se compose de trois chapitres essentiels : le premier sera consacré à


une présentation générale des crédits bancaires sa définition ses caractéristique et ses
types. Le deuxième chapitre aura comme objet de la gestion et des risques du crédit
bancaire, et en enfin un troisième chapitre qui nous emmènera à une étude pratique sur
la gestion de risque crédit dans la Banque Populaire.

~7~
Chapit re I : généra lité sur l es cré dits ba ncaire s

Chapitre I :
generalite sur les
credits bancaires

~8~
Introduction

L'activité bancaire peut se résumer dans la réception de fonds d'un côté

et les réalisations d'opérations financières d'un autre côté, parmi ces

opérations, l'octroi de crédit constitue sans doute une des activités en plus

captivantes pour une banque, mais aussi les plus dangereuses. Des projets de

grandes ampleurs ont été entamés, visant à maîtriser et contrôler les risques

bancaires, surtout dans les pays dont la vulnérabilité financière et systémique.

Au Maroc, les établissements de crédit ont commencé à mesurer leurs risques

de marché et le risque opérationnel et de leur appliquer des exigences de fonds

propres, comme ils ont déjà commencé à le faire pour le risque de crédit.

Depuis, la législation bancaire n'a pas cessé de procéder à des réformes visant

l'amélioration du paysage réglementaire bancaire, le seul souci étant de

solidifier un système vital, mais également des plus sensibles aux risques.

Cependant, afin de bien cerner le risque de crédit, il est indispensable de

connaître le caractère du crédit, son domaine et les différentes classifications

des opérations de crédit.

~9~
Section I : Definition et caracteristique de credit
Section I : Dé finition ET caractéristique de crédit

I. Définition du crédit
Au sens de la loi relative à la monnaie et au crédit ; le crédit 1 est définit, dans
l'article 68 de la loi n° 03-13 du 26 Aout 2003, comme << tout acte à titre onéreux par
lequel une personne met ou promet de mettre des fonds à la disposition d'une autre
personne ou prend, dans l'intérêt de celle-ci, un engagement par signature tel qu'un
aval, cautionnement ou garantie>>.2

<< Faire crédit, c'est faire confiance ; c'est donner librement la disposition
effective et immédiat d'un bien réel, ou d'un pouvoir d'achat, contre la promesse que
le même bien, ou un bien équivalent, vous sera restitué dans certain délai, le plus
souvent avec que comporte la nature de ce service>>3 . Cette rémunération dans le
domaine bancaire se dénomme agios ainsi le crédit c'est du temps et l'argent que la
banque prête :

Elle prête le temps en attendant l'argent (crédit par signature).

Elle prête l'argent en attendant le temps (crédit par caisse). Donc le crédit
résulte de la combinaison de trois facteurs :

Crédit = confiance +temps +promesse

Remarquons que selon ces différents, le crédit se caractérise par la


conjugaison des six éléments suivants :4

 La confiance du préteur dans l’emprunteur ;

 L'autorisation accordée par le préteur, mettant à la disposition de


l'emprunteur une certaine somme d’argent ;

1
Le crédit vient d'un mot latin « creditum », participe passé du verbe « credere » qui signifie « croire »
2
Loi n° 03-11 du 26 aout 2003 relative à la monnaie et au crédit, Article 68
3
Définition données par G.Petit-Ditaillis cité par Farouk Bouyakoub, dans son ouvrage intitulé «
l'entreprise et le financement bancaire » Ed Casbah, 2000 P.17
4 ème
M. M.A BERRADA << les techniques de banque et de crédit au Maroc >> 3 édition 1991 P : 256

~ 10 ~
 Le délai ou le temps consenti par le préteur pour le remboursement du prêt ;

 La promesse de rembourser de l'emprunteur signifiée à travers la signature


des documents y afférents ;

 La rémunération du service intérêt que vers l'emprunteur au prêteur ;

Le risque << potentiel >> de l'opération que supporte le prêteur.

II. Caractéristique de crédit


La concurrence entre les établissements de crédit s'exerce largement en matière de
taux de crédit. Le coût du crédit est un paramètre primordial que l'ensemble des clients
étudient avec attention. Les caractéristiques du crédit proposé, notamment en termes de
souplesse, peuvent être également déterminantes5

1. Taux de crédit
Le niveau des taux de crédit, dans la limite des taux usuraires (la loi a prévu des taux
maximum, applicables par le prêteur, appelés taux de l'usure), sont fixés librement par les
banques. Ces dernières sont tenues de communiquer dans leurs offres de crédit le taux
effectif global qui est calculé manière identique par toutes les banques.
Le TEG permet de connaître le prix de revient global du financement et permet donc
de comparer.
Le TEG est le TAEG (taux annuel effectif global) pour les prêts à la consommation. Il
est obligatoire pour tous les actes de prêt ainsi que dans toutes les publicités.
Le taux d'usure est considéré comme usuraire s'il est supérieur de 33% à la moyenne
des taux annuels pratiqués le trimestre précédent par les banques et établissements de
crédit.
Les seuils d'usure sont fixés chaque trimestre au journal Officiel à la fois pour les
crédits aux particuliers, mais aussi pour les crédits aux entreprises.

2. Coût du crédit
Il se calcule en prenant en compte la totalité des paiements effectués à la banque
(avec les intérêts et l'assurance) ainsi que les frais de dossier et les frais liés aux garanties.

5
https://actufinance.fr/guide-banque/caracteristiques-credit.html

~ 11 ~
3. Condition finnancière
Les conditions financières du crédit à court terme varient selon le niveau des taux
d'intérêts sur le marché de l'argent entre banques qui correspond à leur coût de
refinancement (taux Eonia ou taux Euribor).
Les taux interbancaires évoluent en fonction des niveaux des taux directeurs de la
Banque Centrale Européenne.
A long terme, le coût du refinancement des banques est directement sous l'influence
du niveau des taux du marché obligataire. Le taux du crédit est donc fonction du coût de
l'argent pour la banque, du risque de l'opération financé et de la qualité de l'emprunteur.

4. Annuités
Les annuités correspondent à l'amortissement financier (part du capital remboursé)
et aux intérêts (proportionnels à la durée du crédit, à son montant et à son taux).

5. Assurances
L'assurance décès invalidité est en règle générale obligatoire au contraire de
l'assurance perte d'emploi.
Dans certaines banques, le montant de la prime d'assurance décès invalidité est
calculé sur le capital emprunté (par exemple 2,60 euros par tranche de 10.000 euros
empruntés). Dans d'autres banques, la prime d'assurance se calcule sur le capital restant dû
et s'exprime sous la forme d'une majoration du taux du prêt.
L'assurance perte d'emploi est une protection contre les risques de ne plus pouvoir
rembourser les mensualités par la suite de la perte de son emploi. Elle peut être exprimée
en euros ou intégré au taux d'intérêt qui est alors majoré comme pour l'assurance décès
invalidité.

6. Garanties
Les garanties varient assez fortement selon la nature du financement demande, du
montant, de la durée et du client lui-même. Pour des projets de court terme et de montant
limité, la banque exige rarement des garanties.

7. Frais de dossier
L'étude du dossier engendre des frais qui, selon les types de crédit et de banques,
peuvent être fixes ou proportionnels au montant du prêt. Il existe généralement un
minimum de perception. Toutefois, certains types de crédit (par exemple le prêt à taux zéro)
ne comportent pas de frais de dossier.

~ 12 ~
Section II : domaine du credit et classification
Section II : doma ine du cré dit et classification

I. Domaine de crédit
Pour Le développement économique et social, les progrès technique et
technologiques, l'évolution des échanges commerciaux nationaux et internationaux et la
libéralisation des échanges des capitaux ont engendré la transformation et la multiplication
des besoins de l'état, des établissements publics et semi publics, des entreprises et des
particuliers: besoins en investissement accrus, production et stockage pour une
consommation.6
Ces transformations qui sont répercutées en cascade sur toutes les branches et sous-
branche d'activité ont entrainé parallèlement la diversification des opérations bancaires et
financières et expliquent que le domaine du crédit soit aujourd'hui très vaste.
On peut classer les opérations de crédit par rapport à leur objet, à leur nature, à leur
durée, à leur destination et également par rapport aux garanties prévues.
Nous ajouterons à cette classification, les distinctions anciennes par rapport à
l'encadrement du crédit et au refinancement bancaire en prenant en considération les effets
et les conséquences que ces distinctions à continuent à exercer sur certaines catégories de
crédits et sur leurs taux.
Important :
L'étude de la classification des crédits et des distinctions bancaires y afférentes
revêtent un intérêt certain dans la mesure où elles conditionnent souvent l'attitude plus ou
moins favorable du banquier à telle catégories de crédits ou à telle autre comme sa
prédisposition on non à allouer des réductions en matière de taux et de commissions.

II. Classification des crédits


Plusieurs caractères permettent de classifier un crédit, c'est notamment: la durée, le
degré de libéralité des banques, l'objet, l'usage et d'après la garantie des crédits.

1. Classification par rapport à l'objet


Cette distinction divise les crédits bancaires en deux grandes catégories:
 Les crédits par décaissement ou en capitaux qui impliquent pour une banque des
décaissements effectifs en argent (cas de la facilité de caisse, du découvert, de
l'escompte, des avances diverses, du crédit à moyen terme…);

6
MOHAMMED AZZEDIN BERRADA, technique de banque de crédit et de commerce Extérieur au
Maroc, Edition SECEA, 2007, P 308.

~ 13 ~
 Les crédits par signature ou en garantie qui ne nécessitent que la signature du
banquier (cautions et crédits documentaires).

2. Distinction par rapport à la nature des crédits


Cette distinction divise les crédits bancaires en deux grandes catégories :
 Les crédits par décaissement ou en capitaux qui impliquent pour une banque des
décaissements effectifs en argent (cas de la facilité de caisse, du découvert, de
l'escompte, des avances diverses, du crédit à moyen terme…) ;
 Les crédits par signature ou en garantie qui ne nécessitent que la signature du
banquier (cautions et crédits documentaires).

3. Distinction par rapport à la durée du crédit


Selon ce critère, on distingue les crédits à court terme, à moyen terme et à long
terme.
 Les crédits à court terme destinés à suppléer aux besoins intermittents des
Entreprises ou aux besoins de consommation des particuliers et dont la durée
S'étale généralement de quelques mois à deux ans.
 Les crédits à moyen terme ayant pour objet de compléter le financement de
projets est d'investissement et dont la durée varie de vingt-cinq moins à sept ans.
 Les crédits à long terme peuvent, en matière commerciale commencé à 5 ans.
Mais du point de vue des finances de l'état, cette durée ne constitue véritablement
pas du long terme, il faut qu'elle soit encore plus longue. C'est ainsi que l'on le définit à
partir de 7ans. Les entreprises préfèrent ce genre de crédit lorsqu'elles investissement dans
des projets qui donneront des résultats qu'à long terme (ex : usine).
Cette distinction est importante dans la mesure où elle avait entrainé une
spécialisation des établissements bancaires et para-bancaires dont l'influence perdue
aujourd’hui ainsi, les crédits à court terme finançant les besoins de consommation alors que
les crédits à moyen et long terme finançant les investissements étaient principalement
octroyés par les anciennes organisations financières spécialisées (BNDE, CIH, CNCA). 7

4. Distinction par rapport à l'usage du crédit


Cette distinction peut s'opérer soit par rapport aux secteurs d'activité soit par
rapport aux circuits économiques.
 La classification des crédits par rapport aux secteurs d’activité : agriculture, pêche,
Mines et industrie, commerce et services permet aux banques de connaître leur

7
MOHAMMED AZZEDINE BERRADA, OP. Cite. P : 310

~ 14 ~
pénétration dans les différentes branches, l'évolution des financements de celles-ci
d'orienter en conséquence leur politique respective.
 La classification des crédits par rapport aux circuits économiques permet de faire la
distinction entre :
- Les crédits à la production
- Les crédits à la commercialisation
- Les crédits à la consommation
Les crédits aux activités productives dans le domaine de l'investissement ont prisé
par les établissements de crédit car destinés à promouvoir le développement du pays, les
banque leur consacrent une part négligeable de leurs soit ressources (soit près de 38%
actuellement).
Les crédits de la commercialisation ont trait aux besoins d'exploitation des
entreprises commerciales ou de services et plus rarement à leur équipement.
Les banques réservent une large part de leurs concours à ces financements (plus de
62%).
Enfin les crédits à la consommation distribués principalement par les sociétés de
financement se développement rapidement.
Ce phénomène s'explique à la fois par l'augmentation des besoins des particuliers et
de leur endettement et par les taux élevés pratiqués qui sont attrayants pour les
établissements de crédit

5. Distinction par rapport aux garanties du crédit


Elle permet de différencier le crédit personnel et le crédit réel :
 Le crédit personnel est celui qui n'est greffé d'aucune garantir hormis celle que
Confère la personnalité même du débiteur notamment sa valeur morale – son
sérieux dans les affaires – son honorabilité, et sa solvabilité (situation personnelle ou
moyens financiers propres).
Ces crédits sont aujourd'hui très rares et réservés à des personnes présentant un
intérêt de clientèle important.
 Le crédit réel, par contre, est celui qui est assorti d'une ou de plusieurs garanties.
Celles-ci peuvent être, selon les cas, des suretés réelles, ou des suretés personnelles :
- Les suretés réelles sont celles qui portent sur un gage de biens meubles ou
immeubles hypothèque nantissement de fonds de commerce, de marchandises,
de titres….

~ 15 ~
- Les suretés personnelles sont celles qui résultent de ka garantie d'une ou
plusieurs personnes appelées cautions. Il convient toutefois de nuancer la
distinction entre le crédit personnel et le crédit réel.8

6. Distinction par rapport au degré de libéralité des banques


Selon le degré de libéralité des banques, on distingue les crédits <<mobilisables>> ou
<<réescomptables>> et les crédits <<non mobilisables>> ou <<non réescomptables>>. On
parle de crédits mobilisables lorsque la banque centrale donne un accord de déclassement
sur la signature du client, ce qui permet à une banque de solliciter auprès un crédit et lui
donne en même temps son accord sur le refinancement d'une partie du crédit.
Les signatures qui ne bénéficient pas d'accord de classement de la Banque Centrale
sont des crédits non mobilisables car non acceptés au refinancement.
Section III : les type s de cré dit bancaire

Section III : les types de credit bancaire


En générale il existe plusieurs types de crédits car il y a des crédits que l'on accorde
aux particuliers comme : le dépassement de caisse, les prêts personnels…les crédits
accordant aux professionnels comme : les crédits d'assurance, et les accordant aux
entreprises comme : les crédits à court terme (le découvert bancaire, l’escompte de papier
commerciale) les crédits à long terme (le crédit-bail, les crédits par signature, le crédit
acheteur ...)
I. Aux particuliers
1. Crédit immobilier :
Le crédit immobilier est un crédit à long terme obtenu auprès d'un établissement de
crédit et qui est destiné à financer tout ou partie d'un achat immobilier, d'une opération de
construction immobilière, ou des travaux pour un bien immobilier. Le crédit immobilier est
un moyen de financement pour lequel le prêteur de deniers (établissement de crédit)
réclame à l'emprunteur en contrepartie de son financement une garantie de
remboursement du type hypothèque, privilège du prêteur de deniers ou caution logement.

2. Crédit de la consommation
Le crédit à la consommation est destiné à financier les biens de la vie courante, il
existe plusieurs sortes :9

8
MOHAMMED AZZEDINE BERRADA, OP. Cite. P: 310 – 311.
9
Philippe Monnier, Sandrine Mhier, Lefrancois "les techniques bancaires" P 187 - 188

~ 16 ~
Définition Caractéristique
Prêt non affecté. Les sommes Durée : 3 moins à 60 moins ; montant :
peuvent être utilisées librement par pas de plafond ; remboursement par
Crédit
l'emprunteur. Le prêt n'est donc pas mensualité constante. Toutefois le prêt
personnel lié à un bien en particulier. peut être remboursé par anticipation
sans que la banque ne puisse percevoir
d'indemnité.

Prêt dédié à l'achat d'un bien en Mêmes caractéristiques que le crédit


particulier. personnel. La différence tient dans le fait
Crédit
que le contrat de prêt est lié à l'achat
affecté d'un bien (véhicule par exemple). Le
contrat de prêt est annulé et inversement
si le contrat d'achat du bien est remis en
cause.

Réserve d'argent mise à disposition Utilisation souple (réserve souvent


d'un emprunteur sur un compte à adossée à une carte de crédit : le
Crédit
part de façon permanente sans paiement d'un achat avec ladite carte
permanent demande de justificatifs de dépenses déclenche l'utilisation de la réserve). La
(revolving) et généralement accompagné d'une réserve se reconstitue au fur et à mesure
carte de paiement. des remboursements de l'utilisateur.
Le client loue un véhicule (ou autre Une offre préalable doit permettre :
bien) auprès de la société de crédit 1/ d'identifier les parties au contrat, la
Location
qui en est propriétaire. valeur du bien, la durée et le montant de
avec Les obligations du locataire : location (possibilité d'un premier loyer
option  Assumer les frais de majoré et de loyers plus faibles ensuite),
d'achat mise en circulation (taxe carte 2/ de connaître la valeur résiduelle en
(LOA) d'immatriculation), cas d'achat en fin ou en cours de contrat.
 Assurer le bien,
 L’entretenir.
Tableau 1:Les types de crédit à la consommation

La LOA est parfois aussi appelée crédit-bail ou leasing. Elle est surtout utilisée pour
financer l'achat de véhicules neufs, mais encore d'autres biens (tableaux, pianos des
concerts, ordinateurs...).

~ 17 ~
le vendeur
vend le bien à
l'organisme
de crédit-bail

l'organisme
le client
de crédit-bail
commande
loue le bien à
un bien neuf
son locataire

Figure 1:La relation tripartite de la LOA

II. Aux entreprises


Nous tenons à présenter les crédits accordés par la banque à sa clientèle entreprise.

1. Crédit d’exploitation
Le cycle d'exploitation correspond au décalage dans le temps entre ces différentes
phases : achats, décaissement fournisseurs, transformation, stockage, commercialisation et
encaissement.
En finance d'entreprise c'est ce qui se traduit par le besoin en fond de roulement
(BFR)
BFR = Actif circulent - dettes courantes.

2. Crédit d'investissement
Ce sont des crédits destinés à financer les immobilisations de la société emprunteuse,
les fonds propres ne sont pas suffisants pour couvrir l'intégralité du montant de
l'investissement. Les investissements que le banquier peut être appelé à financer peuvent
consister en la création, l'extension, la modélisation ou la restructuration d'une entité
productrice de biens ou de services. Le volume de ces crédits est souvent élevé, la maturité
dépend principalement de :
 La durée économique du bien
 L'appréciation de l'importance de l'investissement dépend plusieurs facteurs :
 L'évolution et caractéristiques de la demande (en qualité et en quantité)
 La concurrence existante

~ 18 ~
 La prévision de l'offre
 La rentabilité prévisionnelle (chiffres d'affaire)
 La motivation personnelle
La banque est appelée à courir chaque fois qu'elle octroie un crédit, ce crédit entre en
effet en jeu dès que la banque se met en attende de ses fonds mobilisés et que la
probabilité de leur récupération est inférieure à 100%

3. Le Crédit-bail
Le crédit-bail est une technique de financement des investissements professionnels.
Le chef d'entreprise choisit un équipement et convient avec le vendeur des conditions de
l'achat. Après examen du dossier, une société de crédit-bail achète le matériel en loue celui-
ci à l'utilisateur qui l'exploite librement. En fin de contrat, le chef d'entreprise peut : 10
-soit rendre l’équipement ;
-soit le racheter pour sa valeur résiduelle fixée au départ dans le contrat
-ou continuer à le louer moyennant un loyer très réduit.
Montant : la banque achète le matériel au fournisseur 100% du TTC.
Loyer : le paiement des loyers en précompté, grande souplesse de fonctionnement.
Taux : fonction des taux fixe de la banque, la proposition commerciale se fait toujours
sur le montant du loyer. Il est d'usage de ne pas communiquer le taux au client. La valeur
résiduelle est de l'ordre de 1 à 5% de la valeur initiale.
Durée : de 2 à 5 ans pour du matériel, de 10 à 20 ans pour les immobiliers.
Garanties : en général pas de garanties demandées, il est possible toutefois de
demande une caution personnelle.
Conclusion du chapitre 1 :
Les besoins de financement des agents économique (ménages, entreprise) sont de
nature différente. Le génie de banquier est de créer des produits bancaires adaptés à chaque
besoin, ces derniers peuvent êtres conjoncturels ou structurels au banquier, satisfaire ses
besoins peut se traduire par un décaissement de fonds ou par un prêt de signature, qui
n'engendre pas un décaissement lors de la mise en place. Cependant le recours au crédit
simple est le plus risqué, à savoir le découvert en compte. De ce fait les banques doivent
améliorer leurs produits et orienter les clients aux formes adaptées à leur besoins, car
souvent les clients ignorent les formes des crédits bancaires et leurs objectifs

10
Jean Marc Béguin/ Arnaud Bernard " l'essentielle des technique bancaire" groupe Eyrolles, Paris,
2008. P. 253.

~ 19 ~
Chapit re II : gestion de risque-crédit banca ire

Chapitre II :
gestion de risque-
credit bancaire

~ 20 ~
Introduction :
La gestion des risques bancaire est une problématique agrément d'actualité, ceci
n'est pas le fruit du hasard, mais une simple conséquence des problèmes économique (la
crise financière actuelle). En effet, les pertes importantes qu'ont subies plusieurs banques et
établissements non financières sur leur activité de train lustrent, de manière assez
pragmatique, les conséquences de << breakdowns >> dans le processus de maitrise de
risque.
La gestion des risques sont réalisés à plusieurs niveaux dans la banque et sont en
général organisés par le département des risques, pour le risque de crédit, les décisions
d'octroi de crédit sont prises selon une intervention des différents niveaux hiérarchiques au
sein de la direction des risques, et selon l'importance du dossier
Section I : Dé finition, Composa nte s et classification du risque de cré dit bancaire

Section I : Definition, Composantes et classification


du risque de credit bancaire
I. Définition du risque de crédit bancaire
<< Le risque de crédit traduit la défaillance possible d'un emprunteur, d'un émetteur
d'obligation ou d'une contrepartie dans une transaction financier >>11
On peut le définir aussi comme étant: << la perte potentielle consécutive à
l'incapacité par un débiteur d'honorer ses engagements. Cet engagement peut être de
rembourser des fonds empruntés, cas le plus classique et plus courant; risque enregistré
dans le bilan. Cet engagement peut être aussi de livrer des fonds ou des titres à l'occasion
d'une opération à terme ou d'une caution ou garantie données; risque enregistré dans
l’hors-bilan. Les sommes prêtées non remboursées, suite à la défaillance d'un emprunteur
doivent être déduire du bénéfice des fonds propres qui peuvent alors devenir insuffisants
pour assurer la continuité de l'activité. >>12
On peut dire à partir de ces définitions que la notion crédit très proche du risque qui
représente la source principale d'inquiétude chez les banquiers.
Un simple retard dans un remboursement peut être dangereux pour une banque qui
elle-même travaille avec des fonds empruntés à ses déposants, car comme tout
commerçants ou industries la banque doit elle aussi faire face à ces engagements à
l'échéance.

11
John Hull << gestion des risques & institutions financiers >> 3é Edition, Ed PEARSON, 2013, P.251
12
A.SADRI, << Audit et contrôle interne bancaire >> Ed, AGFES, Paris, 2002, P40

~ 21 ~
II. Les composants du risque de crédit bancaire
Plus précisément, on peut distinguer trois composants de crédit bancaire:

1. Le risque de contrepartie, de défaut ou de défaillance


Il correspond au refus ou à l'incapacité du débiteur de remplir ou d'assurer à temps
les obligations financières contractuelles envers ses créanciers au titre des intérêts ou du
principal de la dette contractée.

2. Le risque de dégradation de la qualité du crédit


Il se traduit par la dégradation de la situation financière d'un emprunteur, ce qui
accroit la probabilité de défaut, même si le défaut proprement dit ne survient pas
nécessairement. Il est à noter que les deux composantes suscitées sont étroitement liées, du
moment qu'elles tiennent en compte l'évaluation de la qualité du débiteur, particulier soit-il
ou personne morale.

3. L'évaluation de la qualité du débiteur particulier


La décision de prêter à un particulier résulte de deux convictions : l'une issue de la
connaissance de l'histoire bancaire du client, l'autre basée sur l'anticipation de son avenir.
L'évolution du risque attaché au débiteur personne morale ; il s'agit à ce niveau, de
déterminer un risque << global>>.
III. Classification des risques de crédit bancaire :
A l'instar de toute opération commerciale, les opérations de crédits comportent
plusieurs formes de risques : les risques liés aux relations des banques avec les entreprises et
les particuliers et les risques inhérents à la politique commerciale même des banques.

1. Risques liés aux relations entreprises/banques


La Si les relations qu'entretiennent les banques avec les entreprises et les particuliers
par le biais du crédit bancaire s'avèrent généralement positives aux différentes parties par le
respect mutuel des obligations et de le dénouement normal des opérations (déblocage du
crédit par la banque et remboursement dans les termes convenus par le débiteur); elles
peuvent quelque fois dégénérer négativement pour les banques notamment dans les cas où
le débiteur ne peut faire face à ses obligations dans les délais prévus : risque
d'immobilisation des fonds prêtés, ou lorsqu'il refuse ou ne peut tout simplement effectuer
le remboursement : risque de non-paiement.
Les conséquences résultant des risques d'immobilisation ou de non-paiement
peuvent être graves ; << le simple retard dans un remboursement peut être préjudiciable
pour un établissement qui travaille avec des fonds empruntés, car comme tout commerçant

~ 22 ~
ou industriel, il doit faire face de son côté à ses propres échéances et par conséquent,
compter sur les rentrées nécessaires à l'équilibre de sa trésorerie >>13.
<< Si par suite de circonstances imprévisibles ou même par suite d'une politique de
crédit imprudente, les retards se généralisaient, il pourrait en résulter une immobilisation
des capitaux susceptibles de mettre la banque en sérieuses difficultés, même si les crédits
accordés ne sont pas compromis >>14 à plus forte raison bien entendu d'ils le sont.
Les situations de non-paiement ou d'immobilisation des fonds, exposées ci-dessus
peuvent être conséquents soit à la conjoncture (risque général) à l'activité du client (risque
professionnel) soit enfin à la situation et à la personnalité de celui-ci (risque particulier).

A. Le risque général
Tenant de la conjoncture politique, économique, sociale ou même des événements
naturels graves, le risque général est difficile à prévoir.
 Les crises politique (guerres, ruptures, diplomatiques…) peuvent entraîner des
représailles économiques telles que des réquisitions, des suspensions de
paiement, les suspensions de fournitures de matières et produit…
 Les crises économiques dans la mesure où elles ralentissent considérablement
les échanges peuvent provoquer l'asphyxie des entreprises financièrement
fragiles.
 Les troubles sociaux (grèves, émeutes…) peuvent paralyser l'activité économique
globale ou particulière à certains secteurs ; ils peuvent également n'avoir lieu que
dans une entreprise (grèves de revendications salariales par exemple) et affecter
l'exploitation de celle-ci pendant un certain temps.
Enfin, les événements naturels graves et imprévisibles tel que les tremblements de
terre, les inondations, la sécheresse, les épidémies etc…peuvent frapper durement
l'économie d'une ou plusieurs régions.

B. Le risque professionnel
Lié comme son nom l'indique à l'activité même de la clientèle, le risque professionnel
peut apparaître et s'aggraver lors de modifications brusque ou de changements profonds
affectant les habitudes d'une profession tels principalement :
 Les changements de mode
 Les découvertes et les révolutions des techniques comme par exemple la
substitution du plastique au cuir, au verre, au bois et même à certains matériaux

13 ème
Jacques Ferronnière, Emmanuel de Chillaz <<les opérations de banque>>, 6 édition, Dalloz, Paris,
1980, P.241
14
MOHAMMED AZZEDINE BERRADA, OP. Cite. P : 312

~ 23 ~
ferreux et non ferreux dans plusieurs domaine (articles de ménages, contenants,
certains articles d'automobiles…)
 La fermeture de marchés extérieur (exemple : les contingentements fixés par la
C.E.E pour ses importations de textiles ont affecté l'une des branches les plus
dynamiques de ce secteur au Maroc) ;
 Les variations importantes dans les prix mondiaux, dans le cours des devises,
dans la fourniture des matières premières, des produits finis etc...

C. Le risque particulier à une affaire:

Entrant dans le cadre d'une affaire, le risque est fonction :


 De la personnalité des dirigeants : moralité, expérience, compétence et intérêt
qu'ils portent à la gestion de leur entreprise ;
 De leur surface : fonction personnelle ;
 De la structure financière même de l'affaire : endettement équilibré, existence
d'un fonds de roulement suffisant, sécrétion d'un autofinancement intéressant…
;
 De son activité commerciale propre : dynamisme des ventes, rotations des
stocks, politique d'implantations commerciales de recherches de débouchés
etc.… ;
 De son adaptation aux contraintes économiques : évolution des techniques,
investissements, amélioration des procédures, de la productivité.

2. Risque résultant de la politique commerciale des banques :


Ce sont tous les risques liés à la concurrence et à l'importance de la distribution des
crédits par une banque.

A. Les risques liés à la concurrence bancaire


En vue d'attirer et d'accaparer la clientèle des confrères présentant un certain intérêt
(drainage de fonds créditeurs, pénétration dans un groupe ou holding de sociétés, ou tout
simplement agrandissement du fonds de commerce) le banquier qui demeure
essentiellement un commerçant est parfois prédisposé à faire des entorses aux règles d'une
saine gestion. Il peut par suite être mené à octroyer des crédits plus élevés que ceux des
confrères dans le seul but de s'assurer la clientèle d'une affaire.
Cette forme de concurrence qui se développe actuellement << tend à devenir
malsaine comme l'affirment MM Van Troeyen, Peynot ry Segalen (153) parce qu'elle risque

~ 24 ~
de devenir préjudiciable non seulement à la banque qui aura fait un crédit inconsidéré, mes
au client au bénéfice de qui le crédit aurait été fait >>15.
Les concours consentis dans ce cadre peuvent en effet être disproportionnés par
rapport à l'activité et à l'envergue financière d'une entreprise, surtout lorsqu'ils sont utilisés
cumulativement avec les autres crédits bancaires par le client. Trop larges, ils peuvent tenter
le client à effectuer des investissements improductifs (détournement de l'objet du crédit par
achat d'immeubles, de véhicules de luxe par exemple) et provoquer de sérieuses difficultés
de remboursement.

B. Les risques liés à la distribution du crédit


En distribuant les crédits, le banquier cherche à concilier sa tendance à obtenir le
maximum de profit par l'accroissement du volume de ses concours avec ses possibilités de
trésorerie et les contraintes qui lui sont imposées par les autorités de tutelle.
Une mauvaise prévision dans l'évolution de la distribution des crédits, peut, par suite
engendrer un déficit commercial (risque commercial) ou provoquer la pénalisation de la
banque par les autorités monétaires (risque de pénalisation). Ces risques sont d'autant plus
importants que << la marge de manœuvre >> lassé à cet effet par les banquiers est
généralement assez faible parce qu'étroitement liée à un souci d'optimisation des
possibilités.
 Risque commercial
Un accroissement très important des autorisations de crédits spécialement des
crédits encadrés, s'il peut paraître à la limite sans conséquences immédiates lorsque la
trésorerie des banques est aisée, peut provoquer des difficultés sérieuses en périodes de
tension des trésoreries bancaires.
Il peut, en effet, amener les banques trop téméraires à se refinancer sur le marché
monétaires (à des taux élevés compte tenu de la demande en cette période), à épuiser les
avances limitées dans le temps et à taux élevés de BAM et même << à rentre en effet >>
c'est-à-dire à se faire refinancer aux taux de pénalisation de l'institut d'émission de 18%.
Une simple comparaison avec les taux actuels des crédits à court terme qui varient
globalement de 9% à 13% peut faire comprendre le déficit que peut encourir une banque sur
les sommes engagées dans ce cas, surtout qu'elle est tenue en plus de rémunérer certains
bons et comptes créditeurs (bons de caisse, comptes à terme, comptes sur carnet, comptes
R.M.E et comptes d'assurances). Quand le risque commercial devient effectif et dégénère en
cette situation, il engendre non seulement un déficit mais peut déclencher, en plus, à
l'encontre du banquier - amené alors à prendre des mesures draconiennes - le
mécontentement, voire une désaffectation de sa clientèle habituée à plus de souplesse,
signalons que ces mêmes inconvénients peuvent être provoqués inversement par une

15
MOHAMMED AZZEDINE BERRADA, Op. Cite. P : 310 - 314

~ 25 ~
politique de prudence excessive d'une banque. Ses ressources mal employées peuvent en
effet entrainer une rentabilité médiocre et un << manque à gagner >> ; parallèlement, ses
exigences et sa sévérité à l'octroi des crédits peuvent susciter le mécontentement et une
désaffection de la clientèle. L'art du banquier est justement de savoir, à l'instar de tout
commerçant chevronné, << doser >> ses risques commerciaux et trouver << le juste milieu
>> nécessaire pour optimiser sa rentable.
 Le risque de pénalisation
Le risque de pénalisation est une notion qui était liée au contrôle quantitatif du
crédit. Introduite au Maroc en 1970 après la remise en force de l'encadrement du dit
(institué pour la première fois en février 1969). Cette notion avait objet de contraindre les
banques à endiguer l'évolution de leurs concours dans les limites fixées par les autorités de
tutelle. A cet effet rappelons que les dépassements étaient sanctionnés par la constitution,
équivalente en montants, de réserves non rémunérées auprès de la BAM.
La nouvelle politique du crédit a rendu cette pénalisation plus subtile car intervenant
par l'assèchement des liquidités bancaires à travers le réserve monétaire et l'augmentation
simultanée ou non des taux directeurs de Bank Al-Maghrib notamment ceux de ses avances
spéciales.
Le taux << de l'enfer >> peut en effet atteindre des niveaux très pénalisants comme
ceux d'octobre 1992
Par ailleurs la politique de libéralisation induit un contrôle plus rigoureux des
établissements de crédit que des pénalisations pouvant atteindre 25% du capital d'un
établissement en cas de manquements graves aux mesures légales et règlementaire, et en
plus de sanctions administratives voire pénales pour les dirigeants contrevenants.

C. Les risques découlant de la gestion des établissements de crédit


La gestion d'un établissement de crédit prend en compte et combine les principaux
éléments suivants :
 Les choix concernant les produits d'épargne à développer et leur rémunération ;
 Les décisions relatives à l'octroi et l'augmentation des crédits et aux conditions
(taux et commissions) appliquées à la clientèle ;
 La gestion des risques pondérés ;
 Les contraintes de trésorerie et les aménagements quotidiens en tenant compte ;
 La capacité de l'établissement à s'ouvrir et à innover dans des produits nouveaux
susceptibles d'être appréciés par la clientèle tout en lui permettent de
progresser ;

~ 26 ~
 Un << dosage >> savant entre les investissements utiles et les désinvestissements
aussi bien au niveau des guichets, des technologies, des procédures que des
produits ;
 Une compression intelligente des charges conférant plus de marges de
manœuvre à l'établissement tout en améliorant sa productivité ;
 Puis enfin la traduction << sur le terrain >> de la politique de l'entreprise avec
une sensibilisation aussi bien des agences que de la clientèle, les établissements
de crédit sont confrontés quotidiennement à un nombre impressionnant de
choix relatifs à différents points.
Les décisions de gestion qu'ils prennent ont des répercussions directes sur les
résultats et peuvent conforter ces derniers ou les affecter négativement.
Ce sont autant de raisons qui ont poussé les autorités monétaires nationales et
internationales à prévoir de nombreuses mesures de prévention et de couverture des
risques bancaires parallèlement à la libéralisation de l'activité des établissements de crédit.
Section 2 : la gestion de s risque s de cré dit ba ncaire

Section 2 : la gestion des risques de credit bancaire


La gestion des risques sont réalisés à plusieurs niveaux dans la banque et sont en
général organisés par le département des risques. Pour le risque de crédit, les décisions
d'octroi de crédit sont prises selon une intervention des différents niveaux hiérarchiques au
sein de la direction des risques, et selon l'importance du dossier

I. La gestion de risque de crédit bancaire et les accords de


Bâle
Parler de Bâle, c'est tout d'abord parler d'un accord (l'accord de Bâle sur les fonds
propres, communément appelé << Bâle I >>) conclu, en 1988, à Bâle (Suisse), par les
gouverneurs des banques centrales des pays du G10. C'est ensuite parler de la révision de
cet accord intervenu en 2004 (le dispositif révisé, communément appelé << Bâle II >>).

1. L'accord de Bâle I (BRI 1988)


Les accords de Bâle I ont été publiés en 1988 par le comité de Bâle composé des
gouverneures des banques centrales des pays de l'OCDE. Ces accords constituaient un
ensemble de recommandation dont le pivot était la mise en place d'un ratio minimal-appelé
le ratio Cooke (rapport entre les fonds propres et l'ensemble des crédits accordés) pour tous
les organismes bancaires. L'objectif était de s'assurer que les organismes bancaires puissent
toujours faire face à leurs engagements de remboursement de leurs dépôts.

~ 27 ~
Sont ainsi définis les notions de fonds propres réglementaire et l'ensemble des
engagements de crédit. Dans les propositions des Accords de Bâle I, le rapport de ces deux
valeurs ne doit pas être inférieur à 8%. Ce qui vent dire que les fonds propres d'une banque
devraient toujours représenter au minimum 8% du total des crédits octroyés.
Ratio Cooke16 = (fonds propres réglementaires / la somme des risques pondérés) ⩾
8%
Les limites de Bâle I :
Devant la sophistication des techniques bancaires et la nécessité d'approches plus
qualitatives, la norme Cooke a montré ses faiblesses. De plus, les turbulences financières qui
ont secoué les marchés financiers internationaux ont mise en évidence certaines limites de
Bâle I :
- Le manque de fondement économique au choix du niveau de 8% de ratio Cooke ;
- Les pondérations adoptées par le ratio Cooke ne reflètent pas le niveau réel du
risque : la même pondération pour toutes les entreprises alors que ces dernières
présentent des niveaux des risques différents ;
- Une absence de segmentation des risques de crédit selon le degré de séniorité, le
niveau de maturité ;
- La négligence du risque opérationnel dans le calcul de la ration ;
La limitation de différenciation des risques à quatre catégories.

2. L'accord de Bâle II
La sophistication de l'environnement financier dans lequel évoluent les
établissements de crédit a conduit à mettre en place une réglementation prudentielle plus
complexe que celle de Bâle I, le comité de Bâle, présidé par << W. Mc Donough >>17 a jugé
nécessaire d'en réviser le contenu. Cette nouvelle réglementation dire Bâle II a apporté
plusieurs nouveautés au domaine bancaire afin de permettre aux banques un usage plus
élargi de l'évolution des risques.
<< En juin 1999, le comité de Bâle a proposé de nouvelles règles, connus sous le nom
de Bâle II, révisées en janvier 2001 et avril 2003. Un certain nombre d'études d'impact
quantitatif ont été menées afin de tester l'application de ses nouvelles règles en matière de
capital requis. Un ensemble de règles définitives, validé par tous les membres du comité de
Bâle II, a été publié en juin 2004, et actualisé en novembre 2005. L'application de Bâle II il est
effectif depuis fin 2007 >>18.

16
Bulletin de la commission bancaire n 4, Avril. 1991
17
William Mac Donough est le président du Comité de Bâle et de la Fédéral Reserve Bank de New York.
18
John Hull, Op. Cite, 2013. P : 261

~ 28 ~
En effet l'accord de Bâle II se décompose en trois piliers :19
Les accords de Bâle II du 24 juin 2004 sont ainsi venus remplacer les accords de Bâle I.
ils introduisent notamment le Ratio McDnough destiné à remplacer le Ratio Cooke.
Notons que, suite aux problèmes rencontrés lors de la crise financière, les accorde de
Bâle II vont être adaptés pour fin dans 2011 dans une optique encore plus sévère au niveau
du ratio McDnough.

Type de risque Exigence en fonde propre Répartition

Crédit 6,8% 85%


Marché 0,24% 3%
Opérationnel 0,96% 12%
Totale 8% 100%

Tableau 2: les pondérations de l'accord de Bâle II

Ratio McDnough = (fonds propres réglementaires / (risque de crédit +risque de


marché +risque opérationnel)) ⩾8%
L'accord propose les pondérations suivantes :
Source : Dov Ogien << comptabilité et audit bancaire >>, Ed. Dunod, Paris, 2004, P.303

3. L'accord de Bâle III


Suite à la crise du crédit de 2007-2009 << crise de subprime >>20, le comité de Bâle a
décidé qu'une refonte en profondeur des accords de Bâle il était nécessaire, il fallait
également d'accroitre le capital requis pour le risque de crédit pas seulement sur le risque
de marché (Bâle II). De plus pour redéfinir les notions de fonds propres réglementaires et
d'établir une régulation du risque de liquidité.
Une première version des propositions de << Bâle III >>21 a été publiée en décembre
2009, la version finale a été publiée en décembre 2010.
Le nouvel accord comporte six parties.22
pilier 1 pilier 2 pilier 3

•Exigence minimale en •Processus de •Discipline de marché


fonds propres surveillance
prudentielle

Figure 2: les trois piliers de Bale II


19
Dumontier P, Dupre D et Cyril M, " gestion et contrôle des risques bancaires l'apport des IFRS et de Bâle II ",
Edition economica, Paris, 2008, P : 136.
20
Olivier Hassid, « La gestion des risques », 2ème édition, DINOD, Paris, 2008. Page104.
21
Ces normes réglementaires ont été élaborées par la communauté mondiale des 27 juridictions membres du
comité de Bâle, représentées par 44 banques centrales et autorités prudentielles.
22
John Hull, Op. Cite. 2013 P.208

~ 29 ~
 Définition des fonds propres requise ;
 Coussin de conversation en fonds propres ;
 Coussin contra cyclique ;
 Ratio de levier ;
 Risque de liquidité ;
 Risque de crédit de contrepartie
II. Le processus de gestion de crédit bancaire

identifier les
vulnérabilités
actuelles et
futures

concevoir et
mettre en
sulvre
oeuvre les
l'effectivité des
contrlôes pour
contrlôes
mitiger les
risques

Figure 3 : Processus de gestion des risques à trois étapes.

1. Identification des vulnérabilités :


Avant de gérer des risques au sein d'une organisation, il est nécessaire de déterminer
les points faibles avant, menaces et limites actuelles et probable de l'organisation. Un aspect
important de gestion de risque est de prévoir les risques potentiels de l'organisation à court,
moyen et long terme.

2. Concevoir et mettre en œuvre des systèmes de contrôles :


Une fois que l'IMF a identifié ces points vulnérables, elle peut concevoir et mettre en
exécution des mesures de contrôles pour amoindrir ces risques. En raison de la grande
variabilité IMF et tentant compte notamment de la diversité relative de typologie des IMF en
partenariat avec CARE, les systèmes de mesures de contrôle proposées dans ce document
ne sont pas figés. Les responsables des IMF devraient pouvoir les adapter à leur typologie
particulière ainsi qu'à leur environnement. Par exemple, le recours préalable à une garantie
physique peut représenter une solution alternative pour minimiser les risques sur créance

~ 30 ~
dans un environnement financier particulier alors que la caution solidaire peut être un
recours approprié dans d'autres environnements.

3. Suivre l'efficacité des systèmes de contrôle en place :


Une fois le système de contrôle en place, les IMF doivent pouvoir suivre et apprécier
son degré de fonctionnalité et son efficacité. Les outils de suivi consistent avant tout en un
tableau de borde d'indicateurs de performance que les directeurs et administrateurs doivent
établir et suivre afin de s'assurer de la bonne gestion de l'IMF.

Section 3 : La prévention contre le risque de crédit


Le processus d’octroi de crédit est certes long et très compliqué, mais il protège la
banque des pertes pouvant être causées par les risques de défaillance en éloignant les
mauvais débiteurs. Toutefois, un client que la banque avait jugé bon, peut s’avérer par la
suite insolvable, ce qui rend vaine toute étude engagée de son profil. Elle doit toujours
disposer de moyens lui permettant de se couvrir contre ce risque. Ces moyens sont souvent
représentés par les garanties qui se divisent en deux catégories.23
La couverture préventive du risque crédit client peut être réalisée par la mise en
place de garanties ou de sûretés.
I. Les garanties personnelles
Elles résultent de la garantie d'une ou de plusieurs personnes appelées avals 24 ou
cautions.
La caution est la garantie par laquelle un tiers au débiteur s'engage envers le
créancier (ici l'établissement de crédit) l'indemniser si le débiteur ne satisfait pas à ses
obligations.
En cas de la caution le dirigeant va se sentir implique dans les activités de l'entreprise
et participe à la réussite de l'investissement, alors la Banque peut saisir directement le
patrimoine du dirigeant pour éviter la concurrence des créanciers son cas d'une procédure
collective.
Dans le sens de la caution nous retrouvons qu'il existe plusieurs autres analyses mais
qui sont opposées totalement à la première hypothèse, puisqu'il y a qui considère que la
caution ne constitue pas une garantie.
 Le cautionnement procure plusieurs avantages dont les principaux sont :
 Il protège efficacement contre le risque d’insolvabilité car, en plus de ses droits
contre le débiteur, la banque ajoute d’autres droits contre un tiers qui est en
principe solvable.
23
Thierry Roncalli, La gestion des risques financières, édition GESTION, 2014 p : 117
24
Aval : c'est un engagement apporté par un tiers sur un effet de commerce pour garantir son paiement.

~ 31 ~
 Il donne une meilleure crédibilité à l’emprunteur ce qui favorise la décision de la
banque quant à l’octroi du crédit.
 Il permet parfois à l’emprunteur de bénéficier du montant total du crédit, sans
restriction de la part de la banque.
 Il permet à la banque de faire échec au principe de la limitation de la
responsabilité des associés d’une société en les obligeant à cautionner leurs
dettes, ce qui réduit le risque de défaillance car ceux-ci ne pourront pas
contracter des crédits à des montants qu’ils ne peuvent rembourser
ultérieurement.

II. Les garanties réelles


Les garanties réelles confèrent à son bénéficiaire un droit sur un ou plusieurs biens
appartenant à son débiteur ou à un tiers. Puisqu’elles portent sur des biens, elle se distingue
des garanties personnelles qui obligent le garant à affecter tout son patrimoine. Le créancier
devient titulaire d’un droit de préférence et peut donc saisir et vendre le ou les biens et se
payer en priorité. On distingue plusieurs types des garanties parmi eux :

1. Le gage :
C’est une convention par laquelle un débiteur accorde à un créancier le droit de se
faire payer par préférence à ses autres créanciers sur un ou plusieurs biens mobiliers
corporels présents ou futurs. Il peut également porter sur des biens incorporels tels que le
fonds de commerce ou encore sur des titres des parts sociales, …Quant à son origine, le gage
peut être conventionnel, légal ou judiciaire.25
La notion de gage est réservée aux meubles corporels. Un gage nécessite un acte
écrit, qui sera opposables aux fiers (publicité). Il devra notamment préciser la désignation de
la dette, la quantité gagée, l’espace et la nature du gage. Notons qu’il est désormais possible
de gager un stock (création d’un gage sur stock, spécifique), mais qu’en tout état de cause, il
est impossible de gager le bien d’autrui.
L’avantage c’est la simplicité de sa constitution car le contrat n’a pas besoin de
beaucoup de formalités. De plus, il peut être bénéfique pour la banque dans le cas où la
valeur du bien excède le montant de la dette due.

25
Arnaud de Servigny, Ivan Zelenko, Le risque de crédit, Dunod, 2010 p 245

~ 32 ~
2. L’hypothèque :26
L'hypothèque est un droit réel grevant un bien immeuble immatriculé disposant d'un
numéro de titre foncier ou bien encours d'immatriculation, disposant d'un numéro de
réquisition, qui permet à son propriétaire d'en conserver l'usage ; de la louer ; de le vendre ;
ou de l'hypothéquer à nouveau (1er ; 2ème rang), sauf interdiction stipulé par la banque
détenant le premier rang, une fois inscrite l'hypothèque demeure valable ; tant que le crédit
n'est pas intégralement remboursé.
Les banques trouvent avantage à l’hypothèque car elle leur confère un droit de
préférence bien classé qui lui permet de couvrir un montant important (Voire en totalité) de
la créance. Elle peut aussi être avantageuse pour le débiteur car il conserve la maîtrise du
bien du fait que cette garantie n’engendre pas de dépossession.

Conclusion du chapitre 2
Le risque existe et existera toujours, il ne doit pas pour autant figer les banques dans
l'attentisme. Il n'y a pas de développement sans entreprises et il n'y a pas d'entreprise sans
crédit. Les banques veulent bien prendre des risques mais il appartient aux autorités Les
besoins de financement des agents économique (ménages, entreprise) sont de nature
différente. Le génie de banquier est de créer des produits bancaires adaptés à chaque
besoin, ces derniers peuvent êtres conjoncturels ou structurels au banquier, satisfaire ses
besoins peut se traduire par un décaissement de fonds ou par un prêt de signature, qui
n'engendre pas un décaissement lors de la mise en place. Cependant le recours au crédit
simple est le plus risqué, à savoir le découvert en compte. De ce fait les banques doivent
améliorer leurs produits et orienter les clients aux formes adaptées à leur besoins, car
souvent les clients ignorent les formes des crédits bancaires et leurs objectifs étatiques de
veiller à ce que le sel ne transforme en vinaigre car la catastrophe de l'Etat sera la
catastrophe des banques, les sinistres bancaires seront autant de sinistres pour l'Etat (le cas
de la crise financière de 2008 où on peut tirer les causes dans l'octroi des crédits de manière
laxiste et imprudente). On l'a dit, il n'y a pas de modèle unique ; chaque établissement
bancaire doit rechercher lui-même une très large gamme de possibilité, les solutions les
mieux adaptées à son activité, ses structures, ses ressources, sa culture. Il faut faire adapter
les risques tant bien les procédures efficaces qui permettent de maitriser les risques tant en
amont qu'en aval. Il faut également savoir partager les risques avec d'autres établissements
et nouer des partenaires notamment pour offrir certains à sa clientèle mais sans assurer tous
les risques afférents.

26
L'hypothèque assure la banque de récupérer la totalité du montant prêté en cas de défaillance de
paiement de l'emprunteur. La banque va alors saisir puis revendre le bien immobilier afin de rembourser le
prêt initialement engagé par le propriétaire.

~ 33 ~
Pour que la gestion du risque de crédit soit efficace, il faut d'abord bien circonscrire
et évaluer les risques associés aux opérations de prêt et de placement de la société ; puis, il
faut élaborer, consigner officiellement par écrit et mettre en œuvre des politiques claires
énonçant les paramètres nécessaires au contrôle de ce risque.
Il importe également de toujours respecter les normes en matière de gestion du
risque de crédit, indépendamment des pressions subies pour accroitre la rentabilité.

~ 34 ~
Chapit re III : Gestion des risques ca s de < < la banque populaire > >

Chapitre III :
Gestion des risques
cas de « la banque
populaire »

~ 35 ~
Introduction
Dans un contexte caractérisé d'une part, par l'évolution importante des activités et du
périmètre du groupe au niveau local et international, et d'autre part, par un contexte économique
peu favorable et une recrudescence attendue des risques, le groupe Banque Populaire s'appuie sue
un dispositif de gestion des risques afin de soutenir, maîtriser et pérenniser sa croissance.
Il est vrai que la Banque Populaire est un établissement qui accepte de prendre des risques
en octroyant des crédits, elle est d'ailleurs rémunérée pour ces risques, mais il est important de
savoir choisir les bons payeurs, et d'écarter ou d'exiger plus de garanties pour les clients dont
l'analyse a décelé des difficultés potentielles à honorer leurs engagements.
Ce chapitre va engendrer trois sections très importantes. Dans la première section, il s’agira
de présenter de manière approfondie : le groupe banque populaire du Maroc, sa mission, et ses
valeurs. La deuxième section concerne les organismes du CPM, et La troisième section sur la gestion
des risques crédit aux entreprises au sein de la banque populaire.

Section 1 : generalite sur le groupe Banque Populaire


du Maroc
Section 1 : géné ralité sur le groupe Ba nque Popula ire du Ma roc

I. Présentation du groupe Banque Populaire du Maroc (BPM)


1. Aperçu sur le crédit Populaire du Maroc
La banque populaire a été créée depuis 1926 au Maroc. En effet, le crédit populaire du
Maroc est une association de banques dont la composition est la suivante :
 La Banque Centrale Populaire (BCP) : c’est un établissement de crédit qui prend la forme
d’une société anonyme à Conseil d’Administration et qui s’est introduite en bourse à partir du 8
Juillet 2004.
 Les Banques Populaires Régionales : Elles représentent le pilier du Crédit populaire du
Maroc. Leur mission principale est de participer à l’extension de leur région en proposant des
produits diversifiés et en développant leur financement d’investissement…

2. Historique du groupe en quelques dates


Source : élaboré par nos propres soins d’après le rapport d’activité banque populaire 2019.

~ 36 ~
• Dahir portant création du modèle organisationnel de la Banque
1926

• Refonte du CPM
1961

• Ouverture à l'international, avec le création de la banque Chaabi du Maroc (BCDM) à Paris (devenue
1972 Chaabi Bank)

• Le Groupe crée des filiales métiers spécialisées en vue d'élargir sa palette de services offerts à la clientèle
1990

• Réforme du crédit populaire du Maroc portant sur la valorisation de la dimension régionale des BPR, et
2000 l'élargissement des prérogatives du comitré directeur

• Introduction en bourse de la Banque Centrale Populaire


2004

• Prise de controle de la banque d'affaire Upline Groupe


2008 • Obtention du passe port européen pour Chaabi bank

• Participation majoritaire croisée OCP/BCP


2009 • Prise de participation de 53 % Maroc leasing

• Prise de participation de laBanque Centrale Populaire dans les banques internationales comme british arab
commercial bank (Royaume-Uni)
2010 • Fusion de la Banque Centrale Populaire et de la Banque Populaire de Casablanca

• Ouverture du capital à la BPCE et L'IFC


2012 • Prise de controle de la Banque Atlantique dans l'union économique et monétaire ouest-africaine

• Désengagement de l'Etat du capital de la BCP


2014 • Obtention de l'argément pour la création de la compagnie d'assurance Attamine Chaabi

• Augmentation de capital réservée aux salariés


2015 • Mise en place d'une nouvelle structure organisationnelle

• Fusion BCP et BP El Jadida


• Obtention de l'argément de BAM pour la création d'une banque participative
2016 • Signature de deux conventions de partenariat avec l'Etat et les opérations économiques malgaches

• Acquisition de BIA Niger


• Lancement des activités commercialesde Bank Al Yousr
2017 • Ouverture d'une succursale Banque Atlantique en Guinée Bissau

• Réaffirme son position de leader et affiche une hausse de ses indicateures de résultat
2018 • Le produit net bancaire consolidé du groupe évolue de 4% et s'établie plus de 17 MDH

• Affiche une hausse de ses indicateurs de résultat graçe à la bonne performance de toutes les lignes métier
2019 • Le produit net bancaire consolidé du groupe évolue de 4.7% et s'établie presque de 18 MDH

~ 37 ~
II. Mission et valeurs du groupe (CPM)
1. Les missions du (CPM)
L’organisation Le Crédit Populaire du Maroc accompagne tous les segments de la clientèle,
qu’il s’agisse des grandes entreprises, des PME, des professionnels, des particuliers résidents ou des
marocains du monde.
Il propose une gamme élargie et complète de services et produits financiers répondant à
l'ensemble des besoins de sa clientèle. Il développe également ses activités à travers quatre
orientations stratégiques majeures :
 La consolidation des positions acquises
 La Banque Citoyenne
 L'amélioration des performances
 La conquête de nouveaux territoires et la croissance externe

2. Les valeurs du (CPM)


Les valeurs identitaires du Crédit Populaire du Maroc
découlent des principes de la coopération et de la mutualité.
Cet esprit coopératif et mutualiste qui anime les
Banques Populaires Régionales puise ses origines dans les
valeurs et les traditions culturelles du Maroc, basées sur la
solidarité, l'entraide et l'intérêt commun.
Les valeurs identitaires de l'institution constituent les fondements de l'action du Groupe et
Confirment sa mission nationale au service du développement économique et social du pays.
Il tire également sa force de sa spécificité coopérative, qui confère au sociétaire l'originalité
d'être à la fois un client et un copropriétaire de la banque.
Cette communauté de sociétaires constitue l'essence du Groupe et participe activement à la
vie de la banque, à travers notamment les Conseils de Surveillance des Banques Populaires
Régionales, dont les membres sont élus par l'Assemblée Générale des sociétaires.
Destiné à promouvoir l'économie sociale, par le biais de la coopérative financière et
l'encouragement à la solidarité interprofessionnelle, le Crédit Populaire du Maroc a été tout
naturellement amené à jouer un rôle moteur dans l'amélioration du taux de bancarisation du
pays et dans la collecte de l'épargne. Il constitue un groupement de Banques de proximité,
accessibles à tous et fortement enracinées dans toutes les régions du Royaume.27

Section 2 : orga nisation du cré dit banque populaire du Maroc

27
https://www.etudier.com/dissertations/Banque-Populaire/78941.html
~ 38 ~
Section 2 : organisation du credit banque populaire du
Maroc
I. Les organismes du crédit populaire du Maroc
Le Crédit Populaire du Maroc est une institution à trois dimensions.

Banque Centrale
Populaire
Comité Directeur (Capitalistique)
(Fédérale) Banque Populaire
Régionales
(Coopérative)

Figure 5 : les Organismes du CPM

1. Le Comité de Direction (fédérale )


Le Comité de Direction c'est l'haute autorité qui supervise les divers organismes du CPM. Le
Comité de Directeur comprend :
 Cinq Présidents des Conseils de Surveillance des Banques Populaires Régionales élus par
leurs pairs ;
 Cinq représentants du Conseil D'Administration de la Banque Centrale Populaire,
nommés par ledit Conseil.
Le Président du Comité sa nomination est entérinée par le Ministre chargé des finances.
 Préciser les orientations stratégiques du groupe ;
 Exerce un contrôle administratif, technique et financier sur l'organisation et la gestion
des organismes du CPM ;
 Préciser et contrôle les règles de fonctionnement communes au Groupe ;
Prend toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et à la
sauvegarde de leur équilibre financier.

2. La Banque Centrale Populaire (Capitalistique)


La Banque Centrale Populaire est une société anonyme (CPM) ; ce dernier est créé en vertu
du Dahir N°12-96 portants réforme du crédit Populaire du Maroc. Elle est cotée en bourse à compter
du 8 juillet 2004.
La BCP joue un rôle primordial dans la gestion du groupe :
 Le refinancement des banques populaires régionales (BPR) ;
 La gestion des excédents de trésorerie des BPR ;
 La coordination entre les organismes du CPM en termes d’intérêt commun.
~ 39 ~
La BCP effectue une ou plusieurs des activités suivantes
 La réception des fonds émanant du public ;
 La distribution des crédits ;
 La mise à la disposition de la clientèle, de tout moyen de paiement ou de sa gestion ;
 Les opérations de change.

3. Les Banques Populaire Régionales (coopérative)


Les Banques Populaire Régionales, banque de proximité, ils sont actuellement au nombre de
11 Banques, dont le capital est détenu par plus de 430 000 clients sociétaires :
Casablanca, Oujda, Centre-sud, Rabat – Kenitra, El Jadida - Safi, Tanger – Tétouan, Fès – Taza,
Laâyoune, Marrakech – Béni Mellal, Meknès, Nador – Al Hoceima.
Les Banques Populaires Régionales sous la forme coopérative à capital variable directoire et à
conseil de Surveillance.
Leur Mission :
 Habilité à exécuter toutes les opérations de banque dans leurs régions territoriales
respectives.
Cotiser au développement de leur région à travers la diversité des produits offerts pour
financer les services bancaires dans l’économie.

II. Les succursales et les agences


1. Les succursales
La En raison de son emplacement au sein de la Banque Populaire Régionale (BPR), en tant
que médiateur entre un sous réseau d'agences et le siège social, la succursale apparaît comme un
centre d'activation commerciale et d'appui technique au réseau afin de :
 Rechercher le développement continue de la réactivité commerciale de son réseau.
 Améliorer et maintenir le niveau de qualité des prestations offertes par le réseau de
distribution.
C'est pour ces raisons que des ajustements sont apportés à l'organisation actuelle de la
succursale, correspondant ainsi à des actions de normalisation, du mode de fonctionnement de la
BPR.

~ 40 ~
2. Les agences

Figure 6:l'organigramme de l'agence

Contrairement à la BPR et à la succursale, l'agence est en contact direct avec la clientèle et


est l'organisme local. L'évolution, l'augmentation des ressources de la banque, l'augmentation des
parts de marché sont autant d'indicateurs qui dépendent des performances de l'agence.

A. Les cartes monétiques


Apparus au Maroc pendant les années 80 à l'objet de faciliter le paiement auprès des
marchands et effectuer des retraits auprès des guichets automatiques bancaires (GAB), elle est
aujourd'hui largement utilisée. La banque populaire offre à ses clients divers types de cartes selon
leurs besoins et selon la nature des clients.
Les types des cartes monétiques sont les suivantes :
 CARTE WAFRA <<Carte de Retrait>>
 CARTE TARWA << Carte de débit>>
 CARTE SAFWA << Carte de paiement différé>>
 CARTE VISA
 CARTE VISA INTERNATIONALE
 CARTE C’POP <<Retrait et Paiement, pour les jeunes moins de 18 ans>>.

B. Les services pratiques


Ces services permettant aux clients d'effectuer plusieurs opérations sur leurs comptes sans
avoir à contacter directement leurs agences ou leurs guichets automatiques, parmi ces services on
cite :
 Chaâbi Phone :
Il permet aux clients d'interroger leurs comptes téléphoniquement à travers un serveur
local.
 Chaâbi Net :
Il permet aux clients abonnés d'accéder à leurs comptes, et d'effectuer un certain nombre
d'opérations (virement, retrait, solde…) à partir de leurs micro-ordinateurs personnels.

~ 41 ~
C. Les crédits logements
Parmi les types du crédit de la banque populaire on cite :
Le crédit Moujoud :
Destiné au financement des besoins de consommations qui peuvent varier de l’achat
mobilier jusqu’au financement des frais de voyage ou tout autre besoin à caractère de
consommation dont la satisfaction ne peut être réalisée que par le recours au crédit.
Le montant de crédit est déterminé sur la base d’une durée de remboursement maximale de
60 mois et d’une charge de remboursement n’excédant pas 45% maximum du revenu net mensuel y
compris la charge de remboursement de tous les autres crédits.
En couverture du risque, des garanties sont obligatoirement prises en l’occurrence :
 Domiciliation du salaire pour les salariés,
 Domiciliation de la pension pour les retraités ou pensionnés,
 Signature et légalisation des contrats de crédit aux particuliers et du billet à ordre rempli,
 Délégation d’assurance décès, invalidité pour les clients dont l'âge est inférieur à 60 ans.
D’autres garanties peuvent être demandées par le comité de crédit pour la couverture du
crédit tel que l’hypothèque, caution hypothécaire et caution personnelle.
Le crédit Mabrouk :
Est un crédit immobilier permettant d’acquérir un logement neuf ou ancien à titre de
résidence principale ou secondaire, construire un logement, effectuer des travaux d’aménagement
ou acheter un terrain.
Le taux relatif à ce crédit a fait objet d’une diminution cette saison, il est désormais de 6,32%
afin d’encourager les clients.
Ce crédit confère une multitude d’avantages aux clients dont :
 Le taux le plus faible du marché,
 Les frais de dossier les moins élevés du marché,
 Le financement peut atteindre jusqu’à 1 000 000 DH,
 Les quantums de financement peuvent atteindre :
 100% du coût d’acquisition ou d’aménagement du logement ;
 90% du coût du programme d’investissement comprenant les frais annexes, en cas
de construction ;
 70% du coût d’acquisition du terrain.
Le mode de remboursement qui convient aux besoins du client : mensuel ou trimestriel, Un
différé de :
 3 mois pour l’acquisition d’un logement neuf ou ancien ou d’un terrain ;
 6 mois pour le cas des travaux d’aménagement du logement ;

~ 42 ~
 Jusqu’à 18 mois en cas de construction.
Le crédit Yousr :
Destiné essentiellement à faire face aux dépenses imprévues des clients sans pour autant
déséquilibrer leurs budgets.
Ce crédit est assimilé à une facilité qui est adossée au compte chèque du client et utilisable
par le bénéficiaire durant le mois, quel que soit le support de paiement (carte bancaire, chèque,
virement, prélèvement automatique…)

~ 43 ~
Section 3 : L’éval uation du risque de cré dit par la méthode de s ratios

Section 3 : L’evaluation du risque de credit par la


methode des ratios

L’évaluation du risque de crédit par la méthode des ratios


Société : XXXX
Forme juridique : SARL
Capital : 1000 KDH
Date de création : Mars 2008
Activité : Promotion immobilière

1. Définition de l’analyse financière


L'analyse financière est le processus d'évaluation des entreprises, projets, budgets et autres
entités liées aux finances afin de déterminer leur performance et leur pertinence. L'analyse
financière sert généralement à déterminer si une entité est suffisamment stable, solvable, liquide ou
suffisamment rentable pour justifier un investissement monétaire.
<< L'analyse financière s'est constituée en une véritable activité professionnelle autonome,
développant un ensemble d’outils d’investigation. Elle est aussi bien interne, menée par les
dirigeants pour la gestion de l’entreprise, qu’externe, un grand nombre d’agents recourent à elle
comme outil d’aide à la décision leur permettant de définir leurs relations avec l’entreprise. Elle
s’inscrit dans le champ des relations d’une société aussi bien avec les marchés financiers qu’avec les
marchés réels. >>28
Lorsqu’on examine une société spécifique, un analyste financier effectue une analyse en se
concentrant sur l’état des résultats, le bilan et le tableau des flux de trésorerie.

2. Les sources d’information de l’analyse financière


La réalisation d’une analyse financière efficace pour une entreprise nécessite la collecte des
informations qui ont des sources diverses, les interprétés et les exploites
L’information comptable : Les informations comptables sont les informations résultant des
transactions commerciales. Une fois identifiées, les informations sont ensuite classées et
enregistrées et elles finissent par se retrouver dans divers rapports.

28
Philippe Thomas, " Analyse financière " Approche international – CFA, RB Edition 2011, page : 14

~ 44 ~
Le bilan
Le bilan est un document comptable que chaque entreprise doit produire au moins une fois
par an, il doit obéir à des normes de présentation légales.
Le bilan fait le point sur la situation du patrimoine de l'entreprise à un moment donnée, il
résume ce que possède l'entreprise et ce qui constitue l'origine de ce qu'elle possède.29
Le bilan peut également contenir des informations relatives aux années précédentes afin que
vous puissiez effectuer une comparaison consécutive de deux années consécutives. Ces données
vous aideront à suivre votre performance, à identifier des moyens d’accroître vos finances et de
déterminer les domaines dans lesquels vous devez vous améliorer.
Le ratio fonds propres/total bilan :
C’est d'une grande importance pour une entreprise. Sa valeur permet d'évaluer la solidité
financière de la société. Plus le ratio entre les fonds propres et le total bilan est élevé, plus la
situation financière de l'entreprise est jugée solide. Mettre en relation les fonds propres et le total
bilan permet de mettre en exergue la part de financement des actifs prise en charge par les fonds
propres, et la partie qui est assurée par les crédits bancaires et autres types de financement.
On estime qu’en dessous de 20% d’actifs financés par le capital propre de la société, la
solvabilité de l’entreprise n’est pas garantie.
En KDH 2015 2016 2017 2018(6mois)
Total Bilan 1 379 457 1 380 308 1 334 491 1 303 794
Fonds propres net 383 259 311 243 661 515 728 737
Le ratio fonds 27,78% 22,54% 49,57% 55,89%
propres/total bilan

Tableau 3: le ratio fonds propres/le total bilan de l'entreprise

D’après les résultats obtenus dans le tableau ci-dessus, nous pouvons constater que depuis
2015 tous les valeurs du ratio étudié sont supérieures à 20% chose qui entraine que l’entreprise une
bonne solidité financière de l’entreprise.
Le compte de résultats :
Un compte de résultat est l'un des trois principaux états financiers utilisés pour rendre
compte de la performance financière d'une entreprise sur une période comptable donnée, les deux
autres états clés étant le bilan et l'état des flux de trésorerie. Également appelé compte de résultat
ou état des produits et des charges, le compte de résultat est principalement axé sur les produits et
les charges de la société au cours d’une période donnée.
Le diagnostic financier
Le diagnostic financier consiste en un certain nombre d’instruments et de méthode
permettant d’évaluer la situation et les performances financières d’une entreprise.

29
El Hassan Taâcha, Hassane Zouiri " la comptabilité générale des entreprises marocaines" Edition 2018, page
:14
~ 45 ~
Le diagnostic financier identifie les facteurs favorables et défavorables qui vont affecter
l'activité future de l'entreprise.

A. L’analyse de la structure financière


Le fond de roulement
Le fonds de roulement, également appelé fonds de roulement net, représente la différence
entre les actifs courants d’une entreprise, tels que les liquidités, les comptes clients (factures
impayées des clients) et les stocks de matières premières et des produits finis, et ses passifs
courants, tels que comptes à payer
FR = capitaux permanents – Actif immobilise
= Actif circulant – Dettes à court terme

En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)


FDR 382 533 537614 659958 590926

Tableau 4: le fond de roulement de l'entreprise

Le fond de roulement est toujours positif depuis 2015 jusqu’aux 2018 choses qu'il y a une
contribution du financement permanent au financement de l'actif circulant, c’est-à-dire que
l’entreprise, en plus de financer entièrement ses immobilisations, dégage un excédent de capitaux à
long terme dessiné à financer son activité à courante.
Le besoin en fonds de roulement (BFR)
Le besoin en fonds de roulement est le montant nécessaire pour financer l'écart entre les
décaissements (paiements aux fournisseurs) et les recettes (paiements des clients). Presque toutes
les entreprises doivent engager des dépenses avant d’obtenir les fruits de leur travail (paiement des
factures des clients). La nature de ces coûts dépend de l'activité.
B.F.R = Emplois cycliques – Ressources cycliques
= Stocks + Réalisable – Dettes à court terme– avances
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
BFR 390 259 497198 554485 541495

Tableau 5: le besoin en fonds de roulement de l'entreprise

Nous pouvons remarquer que le BFR est positif, donc l’entreprise n’arrive pas à couvrir ses
besoins cycliques par des ressources cycliques. Un besoin de financement du cycle d’exploitation est
ressenti, c’est-à-dire que les emplois sont supérieurs aux ressources, ce qui traduit un besoin de
financement global qui doit être comblé.
La trésorerie nette (TN)
Le montant des fonds en caisse réclamés dans les états financiers après soustraction des
passifs courants. La trésorerie nette est généralement un indicateur de la situation de trésorerie
d'une entreprise à la fin d'une période de reporting.

~ 46 ~
TR = FR – BFR
Ou TR = Valeurs disponibles – DCT Bancaires

En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)


TR -7 725 40416 105473 116654

Tableau 6: la trésorerie nette de l'entreprise

Une trésorerie négative en 2015 signifie que l’entreprise ne peut financer l’intégralité de son
BFR par elle-même, ce qui la rend dépendante des ressources de trésorerie (recours aux concours
bancaires). Par contre nous constatons qu’il y a une trésorerie positive à partir de 2016 chose qui
signifie que l’entreprise arrive à financer son exploitation avec ses ressources stables et dégage un
excédent. A priori, on peut dire que l’entreprise est solvable, mais une trésorerie excédentaire
inemployée peut être un indicateur de mauvaise gestion
D’après ce qui précède, nous constatons que FR>0 ; BFR>0 et TN>0 :
 Le F.R.F. couvre le B.F.G. et permet en outre dégager des liquidités.
 Cette situation, bien que favorable a priori, peut traduire une erreur de vision stratégique ou
un sous-emploi des capitaux de l'entreprise.

B. L’analyse de l’activité
Le chiffre d’affaires (CA)
Le volume annuel des ventes, net de tous les rabais et taxes de vente.
Chiffre d’affaires = Vente de marchandises + Production vendue
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
CA 258 937 494731 363717 103003

Tableau 7: le chiffre d'affaires de l'entreprise

Nous pouvons remarquer que le chiffre d’affaire à augmenter entre 2015 et 2016 avec
91,06% mais il a connu une de 26,48% entre 2016 et 2017.
La valeur ajoutée (VA)
La valeur ajoutée représente la véritable richesse créée par l'entreprise et sa contribution à
l'économie nationale, c'est-à-dire l'apport de l'entreprise à la formation du produit intérieur brut
(PIB).30 Elle est mesurée par la différence entre la production et les consommations de biens et de
services en provenance de tiers
Valeur ajoutée = Marge commerciale + Production de l'exercice + Prestations fournies
Matières et fournitures consommées – Services

30
Brahim Aaouid " Analyse et gestion financières : analyse financière" Edition 2017, page : 47.
~ 47 ~
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
VA 154 761 186200 150509 64523

Tableau 8: la valeur ajoutée

D’après les résultats du tableau ci-dessus, les richesses créées par l'entreprise sont en
augmentation progressive entre 2015 et 2016 ce qui exprime que l’entreprise est en bonne situation
financière même si ces richesses ont été diminuées en 2017.
Le résultat d’exploitation (ou résultat opérationnel)
Le résultat d’exploitation mesure l’enrichissement brut de l’entreprise en tenant compte de
l’usure et de la dépréciation du capital économique.
Résultat d’exploitation = EBE– Dotation aux amortissements et provision + Reprise sur
provision et transfert de charges+ Autres produits d’exploitation – Autres charges d’exploitation

En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)


RE 145 133 174328 142025 60475

Tableau 9: le résultat opérationnel

Le solde ci-dessus est donc marqué par les choix effectués et les contraintes liées à
l’amortissement comptable de l’entreprise. Il apparaît que la rentabilité brute de l’outil économique
qu’est l’entreprise dans le déroulement de son exploitation est toujours positive c’est-à-dire que
l’entreprise à une meilleur performance économique.
Le résultat net de l’exercice
Résultat net de l’exercice = le résultat courant avant impôt +/- Résultat exceptionnel -
participation des salariés - Impôt sur les bénéfices
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
RN 122 176 155818 122905 67222

Tableau 10: le résultat net de l'exercice

Le résultat net de l’exercice montre que les dispositions de l’entreprise après avoir effectuée
les opérations de répartition : participation des salariés, impôt sur les bénéfices ont été diminué
entre 2016 et 2017.
La capacité d’autofinancement (CAF)
La capacité d’autofinancement représente l’ensemble des ressources de financement
internes dégagées par l’activité de l’entreprise durant l’exercice et dont elle pourrait se servir pour
assurer les besoins financiers inhérents à son développement et à sa pérennité
 Méthode additive :
CAF = Résultat net + Dotations aux amortissements et provisions + Valeur nette comptable
des éléments d’actifs cédés (VNCEAC) – Reprise sur Amortissements et provisions – Plus-value de

~ 48 ~
cession d’immobilisations – quote-part des subventions d’investissement virées au compte de
résultat
 Méthode soustractive :
CAF= EBE + produits financiers + autres produits divers + transferts de charges d’exploitation
– charges diverses – charges financières + produits hors exploitation – charges hors exploitation –
IBS –plus-value de cession d’investissement.
En KDH 2015 2016 2017 2018 (6 mois)
CAF 122 280 155986 123190 67533

Tableau 11: la capacité d'autofinancement

D’après les résultats obtenus dans le tableau ci-dessus, nous pouvons conclure que
l’entreprise qui fait objet de notre étude à une bonne capacité de développement avec un degré
d’indépendance financière plus au moins favorable et donc il a un bon potentiel d’endettement.
Ratio couverture du BFR par le FR : FR / BFR
Il mesure le degré de couverture du BFR par le FR.
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
98,02% 108,12% 119,02% 109,12%

Tableau 12: le ratio couverture du besoin en fonds de roulement

La trésorerie nette est très abondante.


Ratio de la capacité de remboursement :
Il permet de connaître le nombre d’années que mettrait la CAF pour rembourser les DLMT
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
54,58% 25,07% 26,71% 9,25%

Tableau 13: le ratio de la capacité de remboursement

Nous pouvons constater que la CAF peut financer les DLMT en 2017 à la hauteur de 73,29%
(100%-26,71%)
Ratio de l’autonomie financière :
Il mesure la capacité d’endettement de l’entreprise
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
5 25,07% 20,09 9,25%

Tableau 14: le ratio de l'autonomie financière

D’après les résultats de 2017, nous pouvons dire que les capitaux propres de l’entreprise
peuvent financés 20 fois les dettes, donc l’entreprise peut être jugé comme entreprise solvable.

~ 49 ~
C. Les ratios de rentabilité :
Les ratios de rentabilité mesurent la performance de l’entreprise dans son exploitation. Ces
ratios doivent exprimer l’efficacité et l’opportunité de l’activité de celle-ci.
Taux de croissance du résultat net :
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
- 21,59% -21,12% -

Tableau 15: le taux de croissance du résultat net

A travers l’analyse de l’évolution du résultat net de l’entreprise entre 2016 et 2017, nous
pouvons remarquer qu’il y a une baisse de la rentabilité de l’entreprise avec 21,12%.
Taux de marge nette
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
47,18% 31,49% 33,79% 65,26%

Tableau 16: le taux de marge nette

La capacité d’entreprise à générer du résultat net à partir du chiffre d’affaires peut être juger
forte avec presque 66%.
Rentabilité financière
2015 2016 2017 2018 (6mois)
31,87% 50,06% 18,57% 9,22%

Tableau 17: la rentabilité financière

Les résultats du tableau ci-dessus montrent qu'une bonne aptitude de l’entreprise à


rentabiliser les fonds apportés par les associés en 2017 égal 18,57%
Rentabilité apparente de la main d’œuvre
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
3095,22 3724 3010,18 1290,46

Tableau 18: la rentabilité apparente de la main d'œuvre

L’analyse de ce ratio nous a permet de mesurer la création de richesse par salarié dans cette
entreprise en année
Exemple en 2017 : 3010,18/salarié

~ 50 ~
D. Les ratios d’activité et de gestion :
Taux de croissance du chiffre d’affaires
2015 2016 2017 2018 (6mois)
- 91,06% -26,48% -

Tableau 19: le taux de croissance du CA

A travers cette analyse effectué à partie du chiffre d’affaire, nous pouvons constater qu’il y a
une baisse de la croissance de l’entreprise entre 2016 et 2017 avec 26,48%.
Taux de croissance de la valeur ajoutée :
2015 2016 2017 2018 (6mois)
- 20,31% -19,16% -

Tableau 20: le taux de croissance de la VA

L’analyse de l’évolution de la VA entre 2016 et 2017 indique qu’il y a une baisse la


croissance de richesse générée par l’entreprise avec 19,16%.
Taux d’intégration
2015 2016 2017 2018 (6mois)
59,76% 37,63% 41,38% 62,64%

Tableau 21: le taux d'intégration

Nous pouvons constater que le taux d’intégration de l’entreprise dans le processus de


production est élevé pendant le premier semestre de 2018 avec 62,64% ainsi que le poids des
charges externes.

Evolution FR
2015 2016 2017 2018 (6mois)
531,83 417,40 653,21 573,69

Tableau 22: l'évolution de fonds de roulement

D’après l’analyse du tableau ci-dessus, nous pouvons remarquer que la marge de sécurité
financière par jours représente 573,69 de CA pendant le premier semestre de 2018.
Evolution BFR :
2015 2016 2017 2018 (6 mois)
542,57 361,79 548,81 1892,54

Tableau 23: l'évolution du besoin en fonds de roulement

~ 51 ~
Les résultats obtenus par la méthode de la gestion financière comme un outil de gestion du
risque de crédit justifie l’avis favorable du centre d’affaire dans le cas de notre entreprise.

I. Analyse et interprétation des statistiques


Au Maroc, il existe différentes formes de crédits, et la comparaison entre crédits payés et
non payés dépend du type de crédit considéré

1. Tendance générale des remboursements de crédits


En ce qui concerne la tendance générale des remboursements de crédits au Maroc, il est
important de noter que différentes variables peuvent influencer cette tendance, notamment l'état
de l'économie, le taux de chômage, les politiques monétaires et fiscales, ainsi que les conditions
spécifiques du marché des crédits.

Cependant, voici quelques points généraux sur la tendance des remboursements de crédits
au Maroc :
Conformité globale: Dans l'ensemble, la plupart des emprunteurs au Maroc respectent leurs
obligations de remboursement de crédits. Les institutions financières mettent en place des systèmes
de suivi et des mécanismes de recouvrement pour s'assurer que les paiements sont effectués
correctement et à temps.
Sensibilisation accrue: Les autorités marocaines, en collaboration avec les institutions
financières, accordent une attention croissante à la sensibilisation des emprunteurs aux
responsabilités liées aux crédits et à la gestion financière responsable. Des campagnes de
sensibilisation sont menées pour informer les emprunteurs sur les risques du surendettement et
l'importance du respect des échéances de paiement.

Initiatives de restructuration de la dette: En cas de difficultés financières, certaines


institutions financières au Maroc proposent des programmes de restructuration de la dette pour
aider les emprunteurs à ajuster leurs paiements en fonction de leur situation économique. Ces
programmes peuvent inclure des mesures telles que l'allongement de la durée de remboursement
ou la réduction des taux d'intérêt.
Impact de la conjoncture économique : Les périodes de ralentissement économique ou de
crises peuvent avoir un impact sur la capacité des emprunteurs à rembourser leurs crédits. Par
exemple, une augmentation du chômage ou une contraction de l'activité économique peuvent
entraîner une baisse des remboursements de crédits.
Il est important de souligner que ces points sont des tendances générales et qu'il peut y avoir
des variations individuelles en fonction de chaque situation financière. Pour obtenir des
informations plus précises et à jour sur la tendance des remboursements de crédits au Maroc, il est
recommandé de consulter des sources d'information financière fiables, telles que les rapports des
institutions financières et les statistiques économiques publiées par les organismes
gouvernementaux.

~ 52 ~
2. L'identification des secteurs présentant un risque accru de non-
paiement au Maroc
L'identification des secteurs présentant un risque accru de non-paiement au Maroc peut
varier en fonction de divers facteurs économiques, des politiques gouvernementales et des
fluctuations du marché. Voici quelques secteurs qui peuvent présenter un risque accru de non-
paiement :
Secteur informel: Le secteur informel regroupe des activités économiques non réglementées et non
déclarées. Les emprunteurs issus de ce secteur peuvent rencontrer des difficultés à rembourser
leurs crédits en raison de l'instabilité des revenus, de l'absence de garanties formelles et de
l'irrégularité des flux de trésorerie.
Secteur agricole: L'agriculture au Maroc peut être soumise à des aléas climatiques, tels que la
sécheresse ou les inondations, qui peuvent avoir un impact négatif sur les rendements et les revenus
agricoles. Les emprunteurs du secteur agricole peuvent éprouver des difficultés à rembourser leurs
crédits en raison de ces facteurs imprévisibles.
Secteur du tourisme: Le secteur du tourisme peut être soumis à des fluctuations saisonnières et à
des crises imprévues, comme des pandémies ou des troubles politiques. Ces événements peuvent
entraîner une diminution du nombre de touristes et affecter les revenus des entreprises liées au
tourisme, ce qui peut entraîner des difficultés de remboursement des crédits.
Secteur de la construction: Le secteur de la construction peut être sensible aux cycles économiques.
En période de ralentissement économique, les projets de construction peuvent être suspendus ou
annulés, ce qui peut entraîner des difficultés financières pour les entreprises de construction et leurs
emprunteurs.
Secteur des petites et moyennes entreprises (PME): Les PME peuvent être confrontées à des défis
de trésorerie, à une concurrence accrue et à des difficultés d'accès au financement. Ces facteurs
peuvent augmenter le risque de non-paiement des crédits contractés par les PME.
Il est important de noter que ces secteurs sont des exemples généraux et que les risques de non-
paiement peuvent varier selon les conditions économiques spécifiques et d'autres facteurs. Les
institutions financières utilisent des analyses de risques approfondies pour évaluer les emprunteurs
potentiels et déterminer les secteurs à risque accru.

Conclusion :

Les banques populaires sont organisées sous la forme coopérative à capitale variable, à
directoire et à conseil de surveillance.

~ 53 ~
Leur mode d’organisation unique au sein du système bancaire leur permet d’approcher
différemment leurs clients puisque ces derniers se trouvent également être les détenteurs du
capitale, formant ainsi ce que l’on appelle « sociétariat ».

Outre le fait qu’il bénéficie des déférents services bancaires, les clients sociétaires participent
également à la vie sociale de leur banque (participation aux assemblées générales possibilité de
siéger au conseil de surveillance).

Dans ce travail de recherche nous avons essayé de mettre en évidence la relation entre
certains déterminants du choix du risque bancaire et la performance des banques.

Maîtriser et gérer les risques est une tâche importante pour les responsables des banque;
moyennant des différentes méthodes de gestion, classiques et / ou nouvelles, les responsables
peuvent atténuer ces risques et faire accroître la performance de leurs établissements

~ 54 ~
Conclusion gé nérale

Conclusion generale
Les établissements bancaires occupent une place cruciale dans l'économie
marocaine. Ils constituent des acteurs clés au financement des agents à besoin de
financement sous forme de crédits ce qui permet de rehausser le niveau de l'économie
nationale, toutefois ils sont confrontés aux énormes défis lors de l'étude de la demande de
crédit, bien que l'octroi des crédits représente un risque majeur pour les banques. Il ne doit
pas pour autant figer les banques dans l'attentisme. Il n'y a pas de développement sans
entreprise et il n'y a pas d'entreprise sans crédit.

Les risques liés aux crédits accordés par la banque à sa clientèle sont fréquents et de
diverses formes, c’est pourquoi les établissements bancaires ont mis en place plusieurs
instruments pour une meilleure gestion et bonne maîtrise, afin d’assurer une bonne
continuation de leurs activités qui porte pour une bonne partie sur le financement de
l’économie.

Prendre le risque a une forte influence sur la rentabilité des établissements de crédit,
puisqu'il représente la source principale de déficits pour ces établissements. De ce fait, la
gestion du risque de crédit demeure une réflexion approfondie qui doit être adaptée à
l'environnement de la banque.

Les risques bancaires ont un fait non négociable au sein du système bancaire bien
que le système financier. Les risques bancaires non pas les mêmes degrés c'est à dire le
même impact sur la continuation des systèmes, en effet certains risques par rapport à
d'autres affectent beaucoup plus les établissements de crédit, parmi ces risques on peut
citer les risques de contrepartie qu'il s'agit d'un risque inhérent à l'activité il s'agit de la
défaillance du débiteur de la banque à l'arrivée de l'échéance de paiement.

Bien évidemment ce risque est contrôlable grâce à un processus déterminé, d'abord


il doit faire l'objet d'une évaluation, d'une couverture et enfin d'une prise de garantie, et
pour anéantir tout risque de contrepartie la prise de garantie est une condition nécessaire
de même pour les risques mal appréciés peuvent entraîner des conséquences gravement
préjudiciables pour toute institution financier (banque assurance…).

~ 55 ~
L'intersection entre plusieurs causes peut divulguer, ce risque comme les effets de la
globalisation, la crise financière, la multiplication des nouvelles technologies, l'instabilité
climatique etc... Une fois que ce risque est déterminé un modèle de mesure
indépendamment de sa forme et de son degré doit impérativement s'ancrer afin d'avoir une
couverture parfaite.

La maîtrise du risque crédit est donc devenue l'un des axes stratégiques majeurs de la
gestion des entreprises bancaires. Cette nécessité de maîtrise des risques est un exercice
complexe. Cela suppose à la banque, d'une part une vision large des choses, et d'autre part
la conjugaison des domaines très variés. En effet, celle-ci doit actualiser ses connaissances
juridiques, financières et comportementales.

Concernant la réglementation internationale, Bâle propose des normes visant de


mieux cerner les crises sectorielles ou macro-économiques et veiller sur l’amélioration de la
stabilité financière. Dans ce sens, le cadre réglementaire marocain est présenté par BAM se
concentre particulièrement sur le développement des méthodes de gestion des risques afin
d’atténuer les chocs et de maîtriser les situations de défaut.

La référence de Bâle reste standard pour faire face à ce type de risque nos études
théorique nous a permis d'avoir une vision générale en ce qui concerne ce risque, l'ensemble
des facteurs qui peuvent conduire à une mauvaise gestion. Les méthodes de la
réglementation prudentielle selon les références aux accords de Bâle qui subit un
changement à cause de l'instabilité et la discontinuité des systèmes bancaires afin de
clarifier les choses une étude a été élaboré grâce à un questionnaire qui nous a permis de
répondre à notre problématique et de savoir les majeurs risques qui s'agit de risque
opérationnel et le risque de crédit ainsi déterminer les méthodes élaborées par la BAM.

De même pour les particuliers, la relation liant l'emprunteur et sa banque et au cœur


du dispositif Bâle II. Des informations inadéquates ou un manque de transparence
pourraient se répercuter négativement sur la notation du crédit.

Néanmoins, indépendamment de son destinataire, tout concours supplémentaire


accroît le risque de crédit total de la banque et nécessite une approche globale qui constitue
un aspect de la politique de crédit. Cette politique se traduit par une mutualisation des
risques et / ou la prise de garanties personnelles.

~ 56 ~
Dans le cadre de la banque populaire, Le banquier doit d’abord identifier et évaluer le
risque pour pouvoir le minimiser. La méthode présentée à savoir : la cotation du risque
emprunteur doit être maîtrisée et appliquée et même perfectionnée grâce aux compétences
et à l'efficacité de logiciel de cotation. Cette méthode de cotation nous a permet d’étudier
les dossiers des emprunteurs, en particulier les entreprises, qui est basé sur le diagnostic
financier des dossiers fait par un commissaire aux comptes ou un agent compétent de la
banque, où on doit étudier d’une manière rigoureuse toutes les informations concernant
l’emprunteur ou l’entreprise sur les trois dernières années de son activité. Puis la deuxième
partie on entre les résultats du diagnostic financier dans le logiciel de cotation de risque
emprunteur qui nous donne une note pour chaque critère d'évaluation puis une note finale
pour l'emprunteur. L’avantage de cette méthode c’est qu'elle divise sur les deux parties le
premier c’est l’étude et l’analyse de dossier par la banque, la deuxième laisser le logiciel
donne une note pour l’emprunteur et avec cette note que le comité de crédit donne l’avis
favorable ou no favorable pour l’octroi de crédit.

En conclusion, malgré tous les efforts faits par le banquier, les décisions portant sur le
financement des investissements demeurent toujours soumises au risque. L’évolution
permanente des techniques bancaires permet aux banques d’avoir accès à différents types
de couvertures. Nous pensons que des études comparatives menées dans cette perspective
permettront d’avoir une meilleure appréciation des pratiques de la banque populaire dans
l’octroi du crédit. Dans le même contexte des risques que peuvent confronter les banques et
leur gestion par ces établissements, est ce qu'on a besoin de lancement d'un nouveau
comité de Bâle ?

~ 57 ~
Bibliographie
Bibl iog raphie

Œuvres

 Farouk Bouyakoub," intitulé l'entreprise et le financement bancaire " Ed Casbah,


2000.

 M. M.A BERRADA << les techniques de banque et de crédit au Maroc >> 3ème édition
1991.

 MOHAMMED AZZEDIN BERRADA, technique de banque de crédit et de commerce


Extérieur au Maroc, Edition SECEA, 2007.

 Philippe Monnier, Sandrine Mhier, Lefrancois "les techniques bancaires".

 Jean Marc Béguin/ Arnaud Bernard " l'essentielle des technique bancaire" groupe
Eyrolles, Paris, 2008.

 Thierry Roncalli, La gestion des risques financiérs, édition GESTION,2014.

 John Hull " la gestion des risques & institutions financiers " 3ème Edition, Ed
PEARSON, 2013.

 Arnaud de Servigny, Ivan Zelenko, Le risque de crédit, Dunod, 2010

 Philippe Thomas, "Analyse financière" Approche international – CFA, RB Edition 2011

 A.SADRI, " audit et contrôle interne bancaire " Ed, AGFES? Paris, 2002.

 El Hassan Taâcha, HassaneZouiri " la comptabilité générale des entreprises


marocaines" Edition 2018.

 Brahim Aaouid " Analyse et gestion financières : analyse financière" Edition 2017.

 Jacques Ferronnière, Emmanuel de Chillaz " les opérations de banque " 6 ème édition,
Dalloz, Paris, 1980.

~ 58 ~
 Dumontier P, Dupre D et Cyril M, " gestion et contrôle des risques bancaires l'apport
des IFRS et de Bâle II ", Edition economica, Paris, 2008.

 Olivier Hassid " la gestion des risques ", 2ème édition, DINOD, Paris, 2008.

 Luc Bernet-Rollande " principe de technique bancaire" 25 édition

 Michel Ange Tsiba " pourquoi la violence refuse l'état et la République au Congo
Brazzaville?

 Dov Ogien " comptabilité et audit bancaire ", Ed. Dunod, Paris, 2004

 Hennie van Greuning, Sonja BrajovicBratanovic " Analyse et Gestion du Risque


Bancaire" 1ère édition.

ARTICLES:

 Loi n° 03-11 du 26 aout 2003 relative à la monnaie et au crédit, Article 68

 Bulletin de la commission bancaire n 4, Avril. 1991.

RAPPORT :

 Rapporte d'activité banque populaire 2019

WEBOGRAPHIE :

https://www.cvci.ch/services/appui-aux-entreprises/financement/autres-
sources.htm

https://actufinance.fr/guide-banque/caracteristiques-credit.html

https://www.memoireonline.com

https://www.etudier.com/dissertations/Banque-Populaire/78941.html

~ 59 ~
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1:Les types de crédit à la consommation.......................................................................................... 17
Tableau 2: les pondérations de l'accord de Bâle II .......................................................................................... 29
Tableau 3: le ratio fonds propres/le total bilan de l'entreprise ...................................................................... 45
Tableau 4: le fond de roulement de l'entreprise............................................................................................. 46
Tableau 5: le besoin en fonds de roulement de l'entreprise ........................................................................... 46
Tableau 6: la trésorerie nette de l'entreprise ................................................................................................. 47
Tableau 7: le chiffre d'affaires de l'entreprise ................................................................................................ 47
Tableau 8: la valeur ajoutée ........................................................................................................................... 48
Tableau 9: le résultat opérationnel ................................................................................................................ 48
Tableau 10: le résultat net de l'exercice ......................................................................................................... 48
Tableau 11: la capacité d'autofinancement .................................................................................................... 49
Tableau 12: le ratio couverture du besoin en fonds de roulement ................................................................. 49
Tableau 13: le ratio de la capacité de remboursement ................................................................................... 49
Tableau 14: le ratio de l'autonomie financière ............................................................................................... 49
Tableau 15: le taux de croissance du résultat net ........................................................................................... 50
Tableau 16: le taux de marge nette ................................................................................................................ 50
Tableau 17: la rentabilité financière ............................................................................................................... 50
Tableau 18: la rentabilité apparente de la main d'œuvre ............................................................................... 50
Tableau 19: le taux de croissance du CA ......................................................................................................... 51
Tableau 20: le taux de croissance de la VA ..................................................................................................... 51
Tableau 21: le taux d'intégration .................................................................................................................... 51
Tableau 22: l'évolution de fonds de roulement .............................................................................................. 51
Tableau 23: l'évolution du besoin en fonds de roulement .............................................................................. 51
LISTE DES TABLEAUX

Liste des Figures


Figure 1:La relation tripartite de la LOA.......................................................................................................... 18
Figure 2: les trois piliers de Bale II .................................................................................................................. 29
Figure 3 : Processus de gestion des risques à trois étapes. ............................................................................. 30
Figure 4:Historique de la BP ........................................................................................................................... 36
Figure 5 : les Organismes du CPM................................................................................................................... 39
Figure 6:l'organigramme de l'agence .............................................................................................................. 41
Liste des Figures

~ 60 ~
TABLE DES MATIERES
TABLE DES MATIERES

REMERCIEMENTS ............................................................................. ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.


LIST DES ABBREVIATIONS ................................................................................................................... 3
SOMMAIRE ...................................................................................................................................... 4
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................................ 6
CHAPITRE I : GENERALITE SUR LES CREDITS BANCAIRES ...................................................................... 8
INTRODUCTION .................................................................................................................................. 9
SECTION I : DEFINITION ET CARACTERISTIQUE DE CREDIT ................................................................. 10
I. DEFINITION DU CREDIT .................................................................................................................. 10
II. CARACTERISTIQUE DE CREDIT....................................................................................................... 11
1. TAUX DE CREDIT .................................................................................................................................. 11
2. COUT DU CREDIT ................................................................................................................................. 11
3. CONDITION FINNANCIERE ...................................................................................................................... 12
4. ANNUITES .......................................................................................................................................... 12
5. ASSURANCES ...................................................................................................................................... 12
6. GARANTIES......................................................................................................................................... 12
7. FRAIS DE DOSSIER ................................................................................................................................ 12

SECTION II : DOMAINE DU CREDIT ET CLASSIFICATION ..................................................................... 13


I. DOMAINE DE CREDIT ..................................................................................................................... 13
II. CLASSIFICATION DES CREDITS ....................................................................................................... 13
1. CLASSIFICATION PAR RAPPORT A L'OBJET .................................................................................................. 13
2. DISTINCTION PAR RAPPORT A LA NATURE DES CREDITS ................................................................................. 14
3. DISTINCTION PAR RAPPORT A LA DUREE DU CREDIT ..................................................................................... 14
4. DISTINCTION PAR RAPPORT A L'USAGE DU CREDIT ....................................................................................... 14
5. DISTINCTION PAR RAPPORT AUX GARANTIES DU CREDIT ............................................................................... 15
6. DISTINCTION PAR RAPPORT AU DEGRE DE LIBERALITE DES BANQUES ............................................................... 16

SECTION III : LES TYPES DE CREDIT BANCAIRE ................................................................................... 16


I. AUX PARTICULIERS ........................................................................................................................ 16
1. CREDIT IMMOBILIER : ........................................................................................................................... 16
2. CREDIT DE LA CONSOMMATION .............................................................................................................. 16

II. AUX ENTREPRISES ........................................................................................................................ 18


1. CREDIT D’EXPLOITATION........................................................................................................................ 18
2. CREDIT D'INVESTISSEMENT .................................................................................................................... 18
3. LE CREDIT-BAIL ................................................................................................................................... 19

CONCLUSION DU CHAPITRE 1 : ......................................................................................................... 19


CHAPITRE II : GESTION DE RISQUE-CREDIT BANCAIRE ....................................................................... 20
INTRODUCTION :............................................................................................................................... 21

~ 61 ~
SECTION I : DEFINITION, COMPOSANTES ET CLASSIFICATION DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ....... 21
I. DEFINITION DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ............................................................................... 21
II. LES COMPOSANTS DU RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ................................................................... 22
1. LE RISQUE DE CONTREPARTIE, DE DEFAUT OU DE DEFAILLANCE ...................................................................... 22
2. LE RISQUE DE DEGRADATION DE LA QUALITE DU CREDIT ............................................................................... 22
3. L'EVALUATION DE LA QUALITE DU DEBITEUR PARTICULIER............................................................................. 22

III. CLASSIFICATION DES RISQUES DE CREDIT BANCAIRE : ................................................................. 22


.1 RISQUES LIES AUX RELATIONS ENTREPRISES/BANQUES ................................................................................ 22
A. Le risque général........................................................................................................................ 23
B. Le risque professionnel .............................................................................................................. 23
C. Le risque particulier à une affaire: ............................................................................................. 24
2. RISQUE RESULTANT DE LA POLITIQUE COMMERCIALE DES BANQUES : .............................................................. 24
A. Les risques liés à la concurrence bancaire ................................................................................. 24
B. Les risques liés à la distribution du crédit .................................................................................. 25
C. Les risques découlant de la gestion des établissements de crédit ............................................. 26

SECTION 2 : LA GESTION DES RISQUES DE CREDIT BANCAIRE ............................................................ 27


I. LA GESTION DE RISQUE DE CREDIT BANCAIRE ET LES ACCORDS DE BALE ....................................... 27
1. L'ACCORD DE BALE I (BRI 1988) ............................................................................................................ 27
2. L'ACCORD DE BALE II ............................................................................................................................ 28
3. L'ACCORD DE BALE III ........................................................................................................................... 29

II. LE PROCESSUS DE GESTION DE CREDIT BANCAIRE ........................................................................ 30


1. IDENTIFICATION DES VULNERABILITES : ..................................................................................................... 30
2. CONCEVOIR ET METTRE EN ŒUVRE DES SYSTEMES DE CONTROLES : ................................................................ 30
3. SUIVRE L'EFFICACITE DES SYSTEMES DE CONTROLE EN PLACE : ....................................................................... 31

SECTION 3 : LA PREVENTION CONTRE LE RISQUE DE CREDIT ............................................................. 31


I. LES GARANTIES PERSONNELLES ..................................................................................................... 31
II. LES GARANTIES REELLES ............................................................................................................... 32
1. LE GAGE : ........................................................................................................................................... 32
2. L’HYPOTHEQUE : ................................................................................................................................. 33

CONCLUSION DU CHAPITRE 2 ........................................................................................................... 33


CHAPITRE III : GESTION DES RISQUES CAS DE < < LA BANQUE POPULAIRE > > .................................. 35
INTRODUCTION ................................................................................................................................ 36
SECTION 1 : GENERALITE SUR LE GROUPE BANQUE POPULAIRE DU MAROC..................................... 36
I. PRESENTATION DU GROUPE BANQUE POPULAIRE DU MAROC (BPM) ........................................... 36
1. APERÇU SUR LE CREDIT POPULAIRE DU MAROC ......................................................................................... 36
2. HISTORIQUE DU GROUPE EN QUELQUES DATES .......................................................................................... 36

II. MISSION ET VALEURS DU GROUPE (CPM) ..................................................................................... 38


1. LES MISSIONS DU (CPM) ...................................................................................................................... 38

~ 62 ~
2. LES VALEURS DU (CPM) ....................................................................................................................... 38

SECTION 2 : ORGANISATION DU CREDIT BANQUE POPULAIRE DU MAROC ....................................... 38


I. LES ORGANISMES DU CREDIT POPULAIRE DU MAROC ................................................................... 39
1. LE COMITE DE DIRECTION (FEDERALE ) ..................................................................................................... 39
2. LA BANQUE CENTRALE POPULAIRE (CAPITALISTIQUE) ................................................................................. 39
3. LES BANQUES POPULAIRE REGIONALES (COOPERATIVE) .............................................................................. 40

II. LES SUCCURSALES ET LES AGENCES .............................................................................................. 40


.1 LES SUCCURSALES................................................................................................................................ 40
2. LES AGENCES ...................................................................................................................................... 41
A. Les cartes monétiques ............................................................................................................... 41
B. Les services pratiques ................................................................................................................ 41
C. Les crédits logements................................................................................................................. 42

SECTION 3 : L’EVALUATION DU RISQUE DE CREDIT PAR LA METHODE DES RATIOS ........................... 44


L’EVALUATION DU RISQUE DE CREDIT PAR LA METHODE DES RATIOS .............................................. 44
1. DEFINITION DE L’ANALYSE FINANCIERE ..................................................................................................... 44
2. LES SOURCES D’INFORMATION DE L’ANALYSE FINANCIERE............................................................................. 44
A. L’analyse de la structure financière ........................................................................................... 46
B. L’analyse de l’activité ................................................................................................................ 47
C. Les ratios de rentabilité : ........................................................................................................... 50
D. Les ratios d’activité et de gestion : ............................................................................................ 51

I. ANALYSE ET INTERPRETATION DES STATISTIQUES ......................................................................... 52


1. TENDANCE GENERALE DES REMBOURSEMENTS DE CREDITS.................................................................... 52
2. L'IDENTIFICATION DES SECTEURS PRESENTANT UN RISQUE ACCRU DE NON-PAIEMENT AU MAROC ............. 53

CONCLUSION : .................................................................................................................................. 53
CONCLUSION GENERALE ................................................................................................................... 55
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................................. 58
LISTE DES TABLEAUX ......................................................................................................................... 60
LISTE DES FIGURES .................................................................................................................... 60
TABLE DES MATIERES.......................................................................................................................... 61

~ 63 ~

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