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A. LE FLUX D'INFORMATION
Le flux d'information d'un système est constitué par une chaîne d'information qui permet :
1. d'acquérir (mesurer) une grandeur physique ou d'acquérir les consignes (ordres) d'un
opérateur
2. de transmettre cette information à l'unité de traitement
3. de traiter l'information pour contrôler l'action réalisée sur la matière d'oeuvre
4. de stocker l'information ou le résultat du traitement
5. de communiquer l'état du système à l'utilisateur à travers une IHM1 ou à un autre système de
communiquer une consigne (ordre) à la chaîne d'énergie
B. ACQUERIR
La fonction ACQUERIR convertit et adapte une grandeur physique (position, vitesse, pression,
intensité lumineuse…) ou une information émise par l’utilisateur.
L'information est ensuite transmise à l'aide d'un signal électrique qui peut être une tension
électrique
(en général) ou un courant électrique. Elle peut être de
nature :
1
• Numérique : l'information prend un nombre limité de
valeurs.
Cette information sera transmise par plusieurs signaux
logiques.
Certains paramètres sont communs à tous les capteurs. Il caractérisent les contraintes de mise en
œuvre et permettent le choix d’un capteur :
La fidélité : Un capteur est dit fidèle si le signal qu’il délivre en sortie ne varie pas dans le
temps pour une série de mesures concernant la même valeur de la grandeur
physique d’entrée. Il caractérise l’Influence du vieillissement.
La résolution d'un capteur : Plus petite variation de grandeur mesurable par le capteur.
2
LES DIFFÉRENTES TECHNOLOGIES DE CAPTEUR :
2- Détecteur de proximité
3
,
Position 1 Position 2
4
3- Codeurs optiques
5
Convertisseurs
1. La numérisation d’un signal analogique
Pour stocker ou analyser une tension (ou un courant) provenant d’un capteur, il est nécessaire de
l’échantillonner en mot binaire (nombre composé de 0 et de 1). Pour cela on utilise en électronique
un composant nommé le Convertisseurs Analogique Numérique (CAN). Le CAN convertie une
tension (ou un courant) analogique en mot binaire.
L’échantillonnage d’un signal analogique doit-être réalisé à intervalle de temps régulier. Cette durée
se nomme la période d’échantillonnage Te en seconde. Lorsqu’on choisit un convertisseur
analogique-numérique, il faut donc prendre en compte sa fréquence d’échantillonnage fe
Pour restituer une tension (ou un courant) analogique à partir d’un mot binaire N (nombre), on
utilise un composant électronique qui se nomme le Convertisseur Numérique Analogique (CNA).
Le CNA convertie un mot binaire (nombre) en tension (ou en courant).
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Lors de la restitution on peut observer la « hauteur d’une marche » qui correspond au « pas » du
convertisseur. Ce «Pas » se nomme le quantum q du convertisseur (en V ou A).
Le quantum est la plus petite tension (ou courant) que le convertisseur peut sortir. Lorsque le
nombre augmente d’une unité alors la tension(ou courant) de sortie augmente d’un quantum.
3. L’alliance des deux mondes
1. Compléter la structure générale d’une chaîne de conversion en précisant dans les cadres :
Pré-actionneur & actionneur, capteur & conditionneur,
2. Préciser la nature des grandeurs transmises sur les flèches par :
Mot binaire, Grandeur analogique, Signal électrique numérisé, signal électrique analogique ;
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5.Convertisseur Analogique-Numérique (CAN)
C. LA FONCTION TRAITER
1.1 Présentation
- Logique câblée : ce type de traitement est figé et en conséquence réservé aux systèmes
simples ou liés à la sécurité. Il est réalisé par des circuits électriques câblés ou des cartes
électroniques.
Circuits logiques :
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4.4 Problème résolu :
Système d’alarme :
Dans une maison équipée par un dispositif d’alarme, il y a :
Un capteur A sur la porte.
Un capteur B sur la fenêtre.
Un interrupteur C pour la commande de marche/arrêt de
l’alarme.
Le fonctionnement du système Alarme est caractérisé par ce qui suit :
Si C = 0, l’alarme est désactivée ;
Si C = 1, l’alarme est activée ; si un intrus passe par une fenêtre (B = 1) ou par
une porte (A = 1), une sonnette S est actionnée.
Travail demandé :
1. écrire la table de vérité de la sonnette S de l’alarme.
2. en déduire la fonction logique simplifiée, par tableau de Karnaugh.
3. donner le logigramme correspondant.
4. réaliser le logigramme uniquement avec des NAND à 2 entrées.
Corrigé :
Tableau de vérité : tableau de karnaugh et fonction simplifié Logigramme
avec NAND
I) Exemple introductif:
La figure ci contre représente un
poste automatique de perçage.
Serrage de la pièce
Perçage de la pièce
Desserrage de la pièce
percée
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Etape Description
Tache N°1 attendre
Tache N°2 Serrer la pièce
Tache N°3 Percer la pièce
Tache N°4 Desserrer la pièce
II) Définition :
GRA.F.C.E.T : Graphe Fonctionnel de Commande par Etapes et Transition
Est un outil graphique de description temporelle du fonctionnement d’un système séquentiel.
Un GRAFCET et composé de : *- Etapes *- Transitions *-Liaisons
3 Desserrer la pièce
Les étapes seront représentées ensuite de haut vers le bas suivant leurs numéros , on commence
par représenter toujours l’étape initiale , on relie ensuite les étapes entres eux suivant le sens de
leur évolution
Action
0 Attendre
Liaison
1 Serrer la pièce
orientée
avec flèche
2 Percer la pièce
Liaison
orientée 3 Desserrer la pièce
sans flèche
Etape
Pour les liaisons orientées seules les liaisons qui se font du bas vers le haut comportent une flèche
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2) Transitions et réceptivités
Une transition indique l’évolution d’une étape vers l’étape suivante. On la représente par un trait
horizontal
1
Transition T
2
2
Transition T2/3
Etape 2 active
T2validée
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Structure de base :
Séquence : on appelle séquence tout ensemble d’étapes successives où chaque étape
est suivie d’une seule transition et chaque transition n’est validée que par une seule étape.
Un grafcet comporte soit une séquence linéaire ou simultanée :
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- Logique programmée : ce type de traitement est dynamique réalisé par un programme
permet des adaptations et des évolutions par programmation. Il est réalisé par des:
Communication interne
des différents modules de
l’unité de traitement
programmable
- L’unité centrale : à base de microprocesseurs, elle réalise toutes les fonctions logiques,
arithmétiques et de traitement numérique (transfert, comptage, temporisation….,).
- Les mémoires : Elles permettent de stocker le système d'exploitation (ROM ou PROM), le
programme (EEPROM) et les données système lors du fonctionnement (RAM). Cette
dernière est généralement secourue par pile ou batterie. On peut, en règle générale,
augmenter la capacité mémoire par adjonction de barrettes mémoires type PCMCIA.
- Le module des entrées ou carte d’entrée: c’est un circuit électronique qui reçoit les
informations et les adapte pour l’unité de traitement. Modularité : 8, 16 ou 32 voies.
- Le module des sorties ou cartes de sortie: c’est un circuit électronique qui convertit les
données de l’unité de traitement en ordres ou informations exploitables. Modularité : 8, 16 ou
32 voies.
- Le module d’alimentation : il assure la distribution de l’énergie électrique de 24V aux
différents modules.
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D. LES AUTOMATES PROGRAMMABLES INDUSTRIELS (A.P.I)
2.1 Historique
Les automates programmables industriels (A.P.I) sont apparus à la fin des années soixante, à la
demande de la société américaine (GM) qui demandait plus d’adaptabilité de leurs systèmes de
commande.
DEFINITION:
L’automate programmable industriel (A.P.I) est un appareil électronique programmable,
adapté au milieu industriel, qui réalise des fonctions d’automatisme pour
assurer la commande de préactionneurs et d’actionneurs à partir
d’informations logique, analogique ou numérique.
On utilise les API dans tous les secteurs industriels pour la commande des machines
(convoyage, emballage ...) ou des chaînes de production (automobile, agroalimentaire ...) ou il peut
également assurer des fonctions de régulation de processus (métallurgie, chimie ...). Il est de plus
en plus utilisé dans le domaine du bâtiment (tertiaire et industriel) pour le contrôle du chauffage, de
l'éclairage, de la sécurité ou des alarmes.
Structure externe
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Notion d’architecture
Le schéma ci-dessus illustre une structure de système automatisé avec PC et PO. La PC est gérée
par un automate programmable.
La programmation de ces automates se fait :
- soit à partir de leur propre console
- soit à partir du logiciel de programmation propre à la marque installé sur un micro-
ordinateur.
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19
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ASSERVISSEMENT
• Les systèmes non bouclés pour lesquels aucun contrôle de l’exécution de la commande n’est
réalisé. Si des phénomènes parasites perturbent le comportement du système aucune réaction
compensatoire ne peut être automatiquement réalisée. On parle alors de système en boucle
ouverte (BO).
• Les systèmes bouclés pour lesquels un contrôle de l’exécution est fait par
rétroaction de la sortie du système sur son entrée. Ce sont les SA. On parle de système en boucle
fermée (BF).
Un système est dit asservi lorsqu’une grandeur de sortie suit aussi précisément que possible les
variations de la grandeur d’entrée (ordre ou consigne) quelque soient les effets perturbateurs
extérieurs.
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-E : grandeur d’entrée appelée consigne ou référence qui définit la grandeur de sortie à atteindre ;
-S : grandeur de sortie qui est la variable caractéristique de l’état (vitesse, position, température,...)
du système ;
-S’ : mesure de la sortie. Cette grandeur est fournie par la chaîne de réaction. Elle doit
impérativement être de même nature physique que la consigne pour pouvoir lui être comparée ;
- ὲ : erreur ou écart. Elle est fournie par le comparateur ou détecteur d’écart et est proportionnelle
à la différence E - S’ et éventuellement de nature différente
Exemple :
Par rapport à la grandeur de référence, le débit circulant par la fuite entrave le fonctionnement «
normal » et apparaît comme une perturbation du système.
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Fonction de transfert d’un système bouclé
D- FONCTION COMMUNIQUER
1. Les voyants :
Les voyants sont des témoins lumineux qui constituent une interface
de dialogue simple donnant à l'opérateur des informations sur l'état
du système automatisé.
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2. Les afficheurs numériques :
Les terminaux d'exploitation sont des constituants de dialogue programmés permettant à l'opérateur
:
D'être informé clairement sur l'état du système automatisé ;
D'intervenir facilement et rapidement sur les paramètres de fonctionnement du système
automatisé..
Messages : ce sont des informations qui circulent de la partie qui commande vers
l’opérateur.
Consignes : ce sont des informations qui circulent de l’opérateur vers la partie qui
commande.
Ordres : Informations qui vont de la partie qui commande vers la partie qui agit
afin d’ordonner le bon déroulement du cycle.
Comptes rendus : Informations renseignant la partie qui commande sur l’état de la
partie qui agit ou sur l’état de son environnement.
III- TYPE DE LIAISON :
Pour permettre des échanges d’informations de nature électrique entre les différentes parties d’un
système, ou entre systèmes, il existe plusieurs types de liaisons:
1- Liaison série :
Principe :
Les bits d’un mot de la donnée à transmettre entre un
ordinateur et le périphérique sont envoyés les uns après
les autres (en série) sur un seul fil de liaison. Le câble de
transmission est constitué d’un fil de donnée et de
quelques fils pour les signaux de contrôle et de
synchronisation. Le temps de transmission d’un mot de
donnée est plus important qu’avec une liaison parallèle.
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2- Liaison parallèle :
Principe :
Les « n » bits de la donnée à transmettre entre un
ordinateur et le périphérique sont envoyés
simultanément sur le câble de transmission. Il
nécessite un nombre important de fils. Le temps de
transmission d’un mot de donnée composée de
plusieurs bits est très petit.
Remarques :
- Elle permet la transmission d’informations numériques
- Elle est limitée aux faibles distances et aux ambiances non perturbées.
Le câble coaxial ou ligne coaxiale est une ligne de transmission composée d'un câble à deux
conducteurs. L'âme centrale, qui peut être mono-brin ou multi-brins (en cuivre ou en acier cuivré ou
en cuivre argenté), est entourée d'un matériau diélectrique (isolant). Le diélectrique est entouré
d'une gaine conductrice tressée (ou feuille d'aluminium enroulée), appelée blindage, puis d'une
enveloppe de matière plastique.
Ce type de câble est utilisé pour la transmission de signaux numériques ou analogiques à haute ou
basse fréquence.
2- Cables plats
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3- paires torsadées
Chaque paire torsadée blindée (ou STP pour Shielded twisted pairs) est entourée d'une
couche conductrice de blindage, de façon similaire à un câble coaxial. Cela permet une
meilleure protection contre les interférences. Elle est communément utilisée dans les
réseaux token ring
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