Vous êtes sur la page 1sur 68

Mémo pour les PLU et projets d'aménagement

Syndicat Mixte
pour le Schéma de Cohérence Territoriale
du Pays de Lorient
L'essentiel du SCOT

L'essentiel du SCOT
Mémo pour les PLU et projets d'aménagement

Juin 2008
Juin 2008

Revenir au sommaire
SOMMAIRE

Pourquoi ce mémo ?
Le SCoT du Pays de Lorient : des valeurs fortes pour l'aménagement du territoire

Fonder le développement sur l'eau et la mer 1

Fiche 1 Affirmer le rôle structurant des vallées et cours d'eau 2


Fiche 2 Composer la ville en valorisant la mer et les vallées 3
Fiche 3 Intégrer la gestion de l'eau dans tous nos choix d'aménagement 5
Fiche 4 Préserver les milieux aquatiques, sources de vie 6
Fiche 5 Prendre acte de la fragilité du littoral 8
Fiche 6 Poursuivre la revalorisation des espaces littoraux 9
Fiche 7 Mettre en valeur la Rade 10

Promouvoir une identité et une image de qualité 13

Fiche 8 Préserver la flore, la faune et la biodiversité 15


Fiche 9 Inscrire l'agglomération dans une trame verte et bleue durable 17
Fiche 10 Miser sur notre identité et sur la qualité des paysages et de l'environnement 19
Fiche 11 Qualifier les entrées d'agglomération, de ville et les franges urbaines 20
Fiche 12 Réduire les risques naturels et industriels 21

Dynamiser nos potentiels économiques 23

Fiche 13 Garantir un aménagement économique rigoureux et économe en espace 24


Fiche 14 Valoriser des sites stratégiques en optimisant leur accessibilité 25
Fiche 15 Concilier les impératifs économiques et la qualité urbaine 27
Fiche 16 Associer durablement villes et ports 29
Fiche 17 Assurer un environnement propice à la pêche et à la conchyliculture 30
Fiche 18 Préserver une agriculture dynamique et porteuse d'identité 31
Fiche 19 Assurer la cohérence de l'aménagement touristique du territoire 32
Fiche 20 Poursuivre un développement maîtrisé des ports de plaisance 33
Fiche 21 Favoriser l'accessibilité du territoire et intégrer les infrastructures 34

L'essentiel du SCOT
Juin 2008
Favoriser une organisation urbaine fondée sur la proximité 37

Fiche 22 Gérer strictement la consommation d'espace 38


Fiche 23 Valoriser une trame urbaine ancienne et riche 39
Fiche 24 Maîtriser les déplacements à la source par une urbanisation plus rationnelle 40
Fiche 25 Développer les modes de transports alternatifs à l'automobile 42
Fiche 26 Offrir à chacun un logement correspondant à ses besoins 43
Fiche 27 Concevoir de véritables projets de quartiers 44
Fiche 28 Favoriser les équilibres du maillage commercial 46
Fiche 29 Promouvoir une bonne gestion de l'environnement urbain 47

Promouvoir l'économie de nos ressources 49

Fiche 3 Intégrer la gestion de l'eau dans tous nos choix d'aménagement


Fiche 4 Préserver les milieux aquatiques, sources de vie
Fiche 8 Préserver la flore, la faune et la biodiversité
Fiche 13 Garantir un aménagement économique rigoureux et économe en espace
Fiche 18 Préserver une agriculture dynamique et porteuse d'identité
Fiche 24 Maîtriser les déplacements à la source par une urbanisation plus rationnelle
Fiche 25 Développer les modes de transports alternatifs à l'automobile
Fiche 29 Promouvoir une bonne gestion de l'environnement urbain

Documentation annexe 51

Liste des études réalisées pour le SCoT 51


Liste des guides cités en références 52
Liste des articles cités en référence 53
Lexique 57
Les acteurs du SCoT 58
Le calendrier du SCoT 59
Pourquoi ce mémo ?

Un outil pratique
Le SCOT du pays de Lorient a été approuvé le 18 décembre 2006 et est entré dans sa phase exécutoire en mars
2007.

Fruit d'un travail collectif conduit par le Syndicat Mixte pour le SCOT du pays de Lorient, qui rassemble des
représentants des 24 communes concernées, en association avec ses partenaires institutionnels (État, Départe-
ment, chambres consulaires,...) et d'une concertation active avec les forces vives et le «grand public» qui vit et
habite le territoire, il exprime un projet d'avenir ambitieux et durable.

Document de planification stratégique, il constitue un cadre de référence pour les documents et projets d'aménagement
et d'urbanisme intercommunaux et communaux, comme les Plans Locaux d'Urbanisme, les Programmes Locaux
de l'Habitat, les Plans de Déplacements Urbains, les opérations foncières et d'aménagement d'importance…
Ce cadre de référence est juridique puisque le SCOT, norme supérieure, s'impose à ces différents documents, qui
doivent être compatibles avec ses objectifs et ses orientations.

Mais, au delà du cadre juridique, c'est un projet de territoire collectif, cohérent qu'il s'agit de traduire et de mettre
en œuvre. La concrétisation et la réussite de ce projet dépendent donc autant d'une capacité à traduire les lignes
directrices, les valeurs du SCOT dans les actions d'aménagement au quotidien que d'une application du principe
de compatibilité au sens juridique strict.

Ce guide se veut donc un outil pratique pour ceux qui, élus ou techniciens, sont concernés par la mise en
oeuvre du SCOT dans l'élaboration de leur Plan Local d'Urbanisme ou leur projet d'aménagement, en
rappelant :
• de manière globale, les lignes de force majeures du projet de SCOT, qui doivent imprégner en filigrane les
réflexions d'aménagement et d'urbanisme,
• de manière plus détaillée et thématique, les principales orientations et prescriptions du PADD et du DOG.

Le cadre règlementaire de la compatibilité


Art L 122–1 du code de l'urbanisme : les programmes locaux de l'habitat, les plans de déplacements urbains, les schémas de
développement commercial, les plans locaux d'urbanisme, les plans de sauvegarde et de mise en valeur, les cartes communales, la
délimitation des périmètres d'intervention prévus à l'article L. 143-1, les opérations foncières et les opérations d'aménagement définies
par décret en Conseil d'Etat doivent être compatibles avec les schémas de cohérence territoriale et les schémas de secteur. Il en est de
même pour les autorisations prévues par l'article L. 720-5 du code de commerce et l'article 36-1 de la loi nº 73-1193 du 27 décembre 1973
d'orientation du commerce et de l'artisanat.

Art R. 122-5 du CU : les opérations foncières et les opérations d'aménagement mentionnées au dernier alinéa de l'article L. 122-1 sont :
1° Les zones d'aménagement différé et les périmètres provisoires de zones d'aménagement différé ;
2° Les zones d'aménagement concerté ;
3° Les lotissements, les remembrements réalisés par des associations foncières urbaines et les constructions soumises à autorisations,
lorsque ces opérations ou constructions portent sur une surface hors oeuvre nette de plus de 5 000 mètres carrés ;
4º La constitution, par des collectivités et établissements publics, de réserves foncières de plus de cinq hectares d'un seul tenant.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008
Art L 123-1 du CU (…) : le plan local d'urbanisme doit, s'il y a lieu, être compatible avec les dispositions du schéma de cohérence
territoriale, du schéma de secteur, du schéma de mise en valeur de la mer et de la charte du parc naturel régional ou du parc national,
ainsi que du plan de déplacements urbains et du programme local de l'habitat. Il doit également être compatible avec les orientations
fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas
directeurs d'aménagement et de gestion des eaux en application de l'article L. 212-1 du code de l'environnement ainsi qu'avec les
objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux en application de l'article L. 212-3 du même code.

Lorsqu'un de ces documents est approuvé après l'approbation d'un plan local d'urbanisme, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible
dans un délai de trois ans.

Une présentation synthétique des principaux objectifs et orientations du SCOT


Chaque fiche reprend, de manière synthétique, les principaux objectifs et orientations des thèmes développés
dans le PADD et le DOG, en précisant les pages auxquelles ils font référence.

Il ne s'agit pas du texte intégral du SCOT, qui reste le seul juridiquement opposable. Pour disposer de ce texte opposable,
le lecteur devra se reporter directement au dossier de SCOT, approuvé par le Comité du Syndicat Mixte du 18 décembre
2006.

Cette présentation synthétique ne prétend nullement être exhaustive. Il a été délibérément choisi de traiter les
thèmes d'aménagement et d'urbanisme plus directement en lien avec les PLU et les projets opérationnels plutôt
que les questions qui relèvent de politiques de développement plus générales à l'échelle du pays de Lorient (ex :
stratégie d'innovation économique, logistique, NTIC).

Un guide pour impulser de nouvelles attitudes d’aménagement


Le SCOT formule des orientations parfois précises, parfois plus générales, mais exprime un ensemble de valeurs
fortes et de lignes directrices pour garantir en filigrane une cohérence de réflexion et d'aménagement durable à
l'échelle de son périmètre, dans le respect de la diversité des identités qui s'y expriment.

L'élaboration d'un PLU ou d'un projet d'aménagement ne peut évidemment pas se résumer à appliquer une liste
de mesures de manière uniforme sur les 24 communes du périmètre du SCOT. Rechercher, tout en respectant le
cadre général défini collectivement, à construire des projets en adéquation avec la singularité de la géographie, de
l'identité ou de l'environnement de chaque territoire, est d'ailleurs une valeur forte pour le SCOT.

Au-delà du rappel des dispositions du SCOT, l'objectif consiste donc bien à mettre en exergue les lignes directrices
et les valeurs fondamentales qu'il porte pour favoriser la recherche de cohérence des projets d'urbanisme et
d'aménagement locaux mais aussi pour impulser des attitudes d'aménagement essentielles à la mise en
œuvre de son projet d'aménagement et de développement durable.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008
Le SCOT du pays de Lorient : des valeurs fortes pour l'aménagement du territoire
Outre un projet politique global, le SCOT dresse un certain nombre de principes d'aménagement en
conformité avec les valeurs fondamentales du territoire, exprimées dans les objectifs du PADD et déclinées
dans les orientations du DOG.

Ces valeurs s’appuient sur les qualités intrinsèques qui ont forgé et caractérisent encore aujourd’hui le pays de
Lorient. Elles constituent ainsi des bases solides et pérennes pour mettre en valeur l’identité et la dynamique de
développement du territoire et devront trouver leur traduction dans les projets d'urbanisme et d'aménagement.

1- Promouvoir l'économie de nos ressources :


une préoccupation majeure et transversale
Art L 110 du code de l'urbanisme : le territoire français est le patrimoine commun de la nation. Chaque collectivité publique en est le
gestionnaire et le garant dans le cadre de ses compétences. Afin d'aménager le cadre de vie, d'assurer sans discrimination aux populations
résidentes et futures des conditions d'habitat, d'emploi, de services et de transports répondant à la diversité de ses besoins et de ses
ressources, de gérer le sol de façon économe, d'assurer la protection des milieux naturels et des paysages ainsi que la sécurité et la
salubrité publiques et de promouvoir l'équilibre entre les populations résidant dans les zones urbaines et rurales et de rationaliser la
demande de déplacements, les collectivités publiques harmonisent, dans le respect réciproque de leur autonomie, leurs prévisions et leurs
décisions d'utilisation de l'espace.

Art L 110-1 du code de l'environnement :


I. - Les espaces, ressources et milieux naturels, les sites et paysages, la qualité de l'air, les espèces animales et végétales, la diversité et les
équilibres biologiques auxquels ils participent font partie du patrimoine commun de la nation.
II. - Leur protection, leur mise en valeur, leur restauration, leur remise en état et leur gestion sont d'intérêt général et concourent à l'objectif
de développement durable qui vise à satisfaire les besoins de développement et la santé des générations présentes sans compromettre
la capacité des générations futures à répondre aux leurs. (…)

Ces deux articles fondamentaux des codes de l'urbanisme et de l'environnement fixent le cadre juridique nécessaire
à l'élaboration des stratégies d'aménagement pour relever les défis actuels de développement durable.

La préservation des ressources du territoire, la lutte contre des gaspillages déstructurants et coûteux pour
la collectivité s’imposent ainsi comme des enjeux majeurs pour le SCOT et les documents d'urbanisme et
les projets d'aménagement.

Ces ressources concernent aussi bien :


• la ressource foncière, aussi précieuse pour la préservation d'espaces naturels riches et sensibles que pour les
activités agricoles ou la qualité du cadre de vie des habitants, mais malheureusement menacée par un étalement
urbain mal maîtrisé,
• la ressource énergétique, enjeu essentiel du 21ème siècle, pour lequel les agglomérations ont une responsabilité
majeure à jouer en proposant une organisation spatiale plus économe en énergie, aussi bien dans les problématiques
de déplacements que d’habitat,
• la ressource financière. La nécessaire maîtrise des coûts d’interventions publiques doit s’assortir de
l’optimisation de leurs effets. La recherche de cohérence entre les politiques d’habitat, de déplacement, de
développement économique vise ainsi, à l’échelle intercommunale, à l’efficacité de l’action publique. La dispersion des
moyens sur des projets concurrents ou contradictoires doit être évitée et une gestion capable d’anticiper et de
limiter les coûts induits à long terme (par exemple des coûts de dépollution) recherchée.

Cette volonté de préservation des ressources représente donc une notion extrêmement transversale du SCOT,
inscrite en filigrane dans l’ensemble de ses objectifs et orientations.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008
2- Fonder le développement sur l'eau et la mer
Le pays de Lorient est né de l’eau. Outre son rôle vital, l’eau a dessiné sa géographie, écrit son histoire et
bâti le socle de son économie. Le réseau hydrographique forme une architecture, un système cohérent
reliant l’intérieur des terres, la côte, la rade.

Aujourd’hui encore, l’eau s’impose comme un capital essentiel pour l’avenir du territoire :
• un capital économique, par l’importance des activités liées à l’eau,
• un capital environnemental par la richesse écologique que les milieux aquatiques lui confèrent,
• un capital social par l’influence considérable de cet élément sur la qualité du cadre de vie des 200 000 habitants
du territoire.

Le SCOT affirme le rôle incontournable de ce capital dans l’aménagement et le développement futur du territoire.

L’eau et la mer, éléments qualitatifs et fortement identitaires, doivent constamment imprégner les projets d'aménagement
et d'urbanisme.
Au coeur de notre système économique, les espaces d’activités maritimes sont à affirmer, tout en renforçant leur
intégration dans leur environnement urbain et naturel. Les continuités fortes nées du chevelu hydrographique
doivent impérativement être considérées pour renforcer la lisibilité du territoire. Les zones humides et les milieux
maritimes, aux multiples bénéfices pour le territoire (intérêt écologique, richesse halieutique, zones d’expansion des
crues…) doivent être protégés. Les impacts de l’urbanisation sur la qualité de l’eau et le ruissellement doivent
également être réduits et maîtrisés.

3- Promouvoir notre identité et une image de qualité


Pour assurer son développement et affirmer sa position face aux territoires concurrents, le pays de Lorient
dispose d’un indéniable atout, emblématique de son identité : un caractère fondamentalement lié à la mer
et aux vallées.

Mettre en valeur cette identité consiste d’abord à développer l’économie du territoire, organisée autour du monde
maritime et de l’agroalimentaire.
C’est, d'autre part, véhiculer une image de qualité du territoire, de ses paysages, dont la découverte conduit
d’étonnement en étonnement : depuis des sites exceptionnels, parfois peu connus, et pourtant très proches de la
ville (vallée du Scorff, estuaires du Blavet ou de la Laïta, Rivière d’Étel, Petite Mer de Gâvres... ) jusqu’à des
espaces de «campagne ordinaire», qui s'insèrent entre les secteurs urbains de cette agglomération multipolaire,
et rapprochent la ville de la nature.
C’est, enfin, préparer l’héritage des générations futures en prenant conscience, qu’au-delà de la préservation du
patrimoine naturel et bâti, les constructions d’aujourd’hui composeront aussi le patrimoine et le paysage de
demain.

Le SCOT a pour objectif de préserver ces caractéristiques identitaires, qui sont des richesses bénéfiques, en termes
de tourisme, de valorisation du patrimoine, de cadre de vie… Il veille à trouver l’équilibre entre les différents
espaces, naturels, ruraux et urbains, dans une optique d’aménagement de qualité, pour un cadre de vie agréable,
une offre touristique séduisante, une image positive et attractive du territoire.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008
4- Dynamiser nos potentiels économiques
Assurer la compétitivité économique du pays de Lorient nécessite de faire évoluer ses secteurs d’activités
traditionnels. Le PADD du SCOT met l’accent sur le besoin d’innovation permanente et de renforcement
des outils (formation, recherche, réseaux et partenariats…), indispensables à cette évolution.

L'aménagement du territoire peut participer à cette dynamique. Le SCOT vise ainsi à favoriser une gestion de
l’espace favorable pour déployer et diversifier le potentiel économique du territoire : son aménagement futur doit
réussir à concilier la vitalité des activités portuaires, des entreprises artisanales, commerciales ou de services et des
secteurs de l’agriculture ou du tourisme avec le développement urbain. Il doit également pouvoir écarter toutes
formes de concurrences stériles et coûteuses. Le SCOT insiste sur la nécessité de proposer une offre cohérente et
performante dans les zones d’activités. La qualité du territoire sera alors affirmée comme un facteur d’attractivité
et de dynamisme global.

5- Favoriser une organisation urbaine fondée sur la proximité


L’agglomération lorientaise est aujourd’hui devenue multipolaire, avec des communes de taille humaine.
Les nouveaux arrivants apprécient le territoire pour sa convivialité et la facilité de ses contacts humains :
ces atouts incomparables méritent d’être préservés dans le dessin de l'agglomération et des lieux de vie
de demain.

Le pays de Lorient est appelé à accueillir un nombre croissant d’habitants et son organisation doit leur permettre
de bien vivre ensemble en favorisant le lien social. Cette responsabilité majeure incombe en partie au SCoT et
aux projets d'urbanisme locaux.

Proposer davantage de diversité en terme d’habitat permettra de mieux répondre aux différents besoins des
ménages, et aux enjeux de mixité sociale et intergénérationnelle, à l’échelle des communes et des quartiers.

L'organisation multipolaire privilégie la proximité des services et des équipements et contribue à desservir de
manière harmonieuse l’ensemble des centres urbains, grâce à un réseau efficace de transports collectifs. Elle
favorise également le lien social dans les communes qui ont su conserver leur identité. Conforter le développe-
ment urbain autour de ces centres, favoriser le renouvellement urbain, éviter une dilution anarchique de
l’urbanisation et affirmer des espaces de respiration entre les secteurs urbains pour préserver les liens de proximité
entre ville et nature... contribueront à satisfaire pleinement les attentes des habitants et ce, au sein d’un maillage
équilibré du territoire.

Cette organisation multipolaire se présente également comme une condition indispensable, d’une part, pour
garantir le niveau de population suffisant au maintien d’un niveau convenable de services de proximité, que le
vieillissement de la population risque de rendre encore plus nécessaire, et, d’autre part, pour assurer la desserte en
transports collectifs des différents secteurs d’habitat et d’emploi, et ainsi, maîtriser effectivement « à la source » la
croissance des déplacements automobiles.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008
Fonder le développement
sur l'EAU et la MER

Tisser des liens en profondeur entre ville et mer


Ouvrir des perspectives et percées visuelles
Maîtriser l'urbanisation littorale
Assurer les continuités paysagères et écologiques
Qualifier les berges
Préserver les zones humides
Limiter l'imperméabilisation des sols

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 1
Fonder le développement
sur l'EAU et la MER
Fiche 1
Affirmer le rôle structurant
des vallées et cours d'eau

Des couloirs verts de qualité (Le Scorff) Une artification des cours d'eau à éviter

Références PADD et DOG


PADD : p. 29, 30, 31 Les préoccupations pour les projets d'aménagement
DOG : p. 23, 24, 29
Cartes : p.15 et 28 du DOG et d'urbanisme
Affirmer le rôle structurant des grandes vallées
• Conforter le rôle majeur des liaisons paysagères et écologiques des grandes
Principales communes concernées
Toutes les communes
vallées entre le littoral et l'intérieur des terres.
• Maintenir, rétablir ou conforter dans ces espaces les éléments de continuité
paysagère, comme le maillage bocager.
Outils de mise en œuvre par le PLU
- Définition d'orientations d'aménagement Préserver la qualité des paysages des vallées
sur des secteurs ou quartiers à mettre en • Sauvegarder l'intégrité paysagère et le caractère intime, voire sauvage, des
valeur, réhabiliter, restructurer parties naturelles des vallées.
(art L.123-1)
• Veiller à la qualité des opérations urbaines visibles depuis les ponts et les
points hauts remarquables.
À consulter • Concourir, dans le PLU, à la mise en valeur de l'identité des vallées.
• Études SCOT (cf liste p. 52)
- Propositions pour un plan de paysage Faire pénétrer la nature en ville
- Les liaisons naturelles du pays de Lorient • Préserver les coulées vertes que constituent vallons, vallées et lits majeurs
- L'environnement naturel du pays de Lorient des cours d'eau jusqu'au coeur même des espaces urbains (cf fiches 2 et 3).
• Autres guides (cf liste p. 52) • Favoriser l'accès aux vallées depuis les secteurs d'habitat des communes
- Valoriser les zones inondables dans riveraines
l'aménagement urbain CERTU • Assurer, dans les documents d'urbanisme, les continuités paysagères de
l'espace naturel vers l'espace urbain, par des propositions d'aménagement
des bberges et du rivage visant à renforcer l'identité des sites et la pénétration
de la nature dans la ville.

In
Intégrer l'eau et les cours d'eau dans les opérations
d'aménagement et d'urbanisme
d'
• Incl
Inclure les cours d'eau, dont les zones inondables, comme principaux
éléments structurants des aménagements.
élém
• Prés
Préserver un couloir vert dans le cadre des projets d'extension urbaine.
• Enc
Encourager des attitudes techniques et d'aménagement plus respectueuses
de l'e
l'eau et de ses valeurs écologiques.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 2
Fiche 2
Composer la ville
en valorisant
nt la mer et les vallées
v

Des identités à valoriser par la qualification des berges

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
et d'urbanisme PADD : p. 30, 31
DOG : p. 30, 31
Tisser des liens en profondeur entre « ville », mer et vallées
• Connecter l'espace urbain aux rives.
• Améliorer la perception de la mer et des vallées depuis les quartiers et le Principales communes concernées
coeur des villes (recomposition urbaine, création d'espaces publics...). Toutes les communes
• Préserver ou recréer des fenêtres et percées visuelles sur le littoral et les
vallées.
Outils de mise en œuvre par le PLU
Qualifier les berges - Définition d'orientations d'aménagement sur
des secteurs ou quartiers à mettre en valeur,
• Assurer les continuités paysagères et les liaisons douces (piétons, vélos...)
réhabiliter, restructurer (art L.123-1)
entre les sites urbanisés et les sites naturels environnants.
- Identification et délimitation des éléments
• Soigner la qualité des transitions entre les berges urbanisées et les espaces de paysage, quartiers, sites… à protéger,
naturels voisins. à mettre en valeur ou à requalifier pour
• Valoriser le bâti et les espaces publics, dans le respect de l'identité des sites. des motifs d'ordre culturel, historique
ou écologique et définition, le cas échéant,
Faciliter l'accès et les usages des rives des prescriptions de nature à assurer
• Favoriser l'ouverture des espaces et éviter la formation d'espaces privés leur protection (art L.123-1-7°)
(nouveaux quartiers, réhabilitation, requalification d'espaces publics...).
• Favoriser les usages quotidiens et de loisirs liés à l'eau.
À consulter
• Maintenir et conforter, si nécessaire, les possibilités de franchissement des
• Études SCOT (cf liste p. 52)
vallées.
- Proposition pour un plan de paysage
- Le patrimoine portuaire du pays de Lorient
Valoriser les lieux symboles de l'identité maritime et fluviale
• Les grands lieux (citadelle de Port-Louis, BSM, ports, enclos de l'arsenal, forts,
tours Broerech, forges d'Hennebont...).
• Les lieux porteurs d'identité (petits ports de pêche, villages de pêcheurs,
ports de plaisance, embarcadères, points d'activités nautiques...).

Promouvoir un aménagement exemplaire des «nouveaux quartiers»


de bords de mer ou de vallées

Préserver les paysages exceptionnels vus depuis les ponts – Les


PLU peuvent réaliser une analyse paysagère et proposer des actions visant
la résorption des points noirs.
Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT
Juin 2008 3
Fonder le développement
sur l'EAU et la MER
Affirmer des équilibres durables entre
secteurs urbains, naturels et agricoles

Pour sa mise en application, cette carte ne peut être interprétée qu'à l'échelle de l'édition papier du DOG (format A3 - environ 1:150000ème)

Ensemble paysager et naturel structurant le territoire au sein duquel tout aménagement


doit tenir compte des particularités du secteur
- vallées
- littoral
- rade et petite mer
- ceinture verte
- espaces agricoles sensibles

Maillage vert et bleu


(réseau hydrographique, zones humides, sites à enjeux liés à la biodiversité et liaisons vertes)

Zones d'extensions potentielles définies à partir du maillage vert et bleu

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 4
Fiche 3
Intégrer la gestion de l'eau
dans tous nos choix d'aménagement

Rétention des eaux pluviales

Bassin d'orage / espace vert Favoriser la perméabilité des sols

Les préoccupations pour les projets


Références PADD et DOG
d'aménagement et d'urbanisme PADD : p. 43
DOG : p. 36, 37, 39, 40
Garantir la cohérence des choix d'urbanisation
et d'assainissement
• Tenir compte des capacités des systèmes d'assainissement dans les choix Principales communes concernées
d'extension urbaine. Toutes les communes
• Rechercher une maîtrise des coûts induits par l'extension de l'urbanisation.
• Porter un intérêt aux techniques alternatives d'épuration des eaux usées
(lagunage…). Outils de mise en œuvre par le PLU
- Délimitation de zones concernant
Prévenir les inondations (cf fiche 11) l'assainissement et les eaux pluviales
• Préserver le lit majeur des cours d'eau, les dépressions, les zones humides (art L.123-1-11° du CU et art L.2224- 10 du CGCT)
et les champs d'expansion des crues. - Définition de mesures aux articles 4, 9 et 13
Mettre la gestion des eaux pluviales au coeur de la conception du règlement du PLU pour limiter
l'imperméabilisation des sols et imposer la
des quartiers
limitation du rejet des eaux pluviales dans
• Limiter l'imperméabilisation des sols (définition de coefficient
les réseaux
d'imperméabilisation maximale, de débit en sortie de parcelle…),
favoriser l'infiltration (chaussées drainantes...), l'évaporation naturelle
(noues, fossés, bassins…), la récupération des eaux de toitures… À consulter
• Développer des solutions de stockage (bassins...) et des zones • Études SCOT (cf liste p. 51)
de débordements contrôlés par la conception d'espaces publics qualitatifs - Mission d'étude portant sur l'eau
(espaces verts, terrains de jeux, parkings...).
• Autres guides (cf liste p. 52)
• Annexer au PLU un plan de zonage pluvial (art L.2224-10 du CGCT).
- Gestion des eaux pluviales et PLU
Porter une vigilance particulière à des secteurs sensibles AudéLor 2004
• Réduire la pollution des zones aquatiques sensibles par le traitement - Valoriser les zones inondables
dans l'aménagement urbain CERTU 1999
des eaux pluviales. - Les eaux pluviales – Jérome Chaïb
• Gérer rigoureusement les eaux usées et pluviales sur les bassins versants Foncier Conseil 1997
de la Petite Mer de Gâvres et de la Rivière d'Étel pour y limiter les risques - La gestion des eaux pluviales : stratégies
de pollution diffuse et accidentelle. et solutions techniques GRAIE, Région Rhône
• Améliorer les systèmes de collecte et de traitement des eaux usées, Alpes, 2006
et/ou de carénage dans les ports de plaisance. • Sites à consulter (guides méthodologiques)
• Résorber la pollution organique liée au port de pêche. www.pays-de-loire.ecologie.gouv.fr,
• Protéger les périmètres de captage d'eau de tout risque de pollution www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr
sur site ou en amont.
Favoriser les économies d'eau
• Définir, dans le PLU, des mesures visant à économiser l'eau (récupération
et stockage des eaux pluviales).
• Équiper les constructions sous maîtrise d'ouvrage publique
ou semi-publique de dispositifs d'économie d'eau.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 5
Fonder le développement
sur l'EAU et la MER
Fiche 4
Préserver les milieux aquatiques,
sources de vie

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
PADD : p. 34 - DOG : p. 14, 15, 16 et d'urbanisme
Cartes : p. 15 du DOG
Dresser un inventaire exhaustif des zones humides
et Trame verte et bleue
et du réseau hydrographique
• Identifier, dans les documents d'urbanisme et d'aménagement, les zones
humides et les cours d'eau, sur la base des différents inventaires existants
Principales communes concernées
Toutes les communes (Cap l'Orient, SAGE, SCOT) et des connaissances communales.

Préserver les zones humides, les cours d'eau et les milieux


Rappel sur le cadre législatif naturels associés
- Art. L.211-1-1 du Code de l'Environnement : • Définir les mesures de protection adaptées aux particularités de leur
La préservation et la gestion durable des zones écosystème (cf DOG p.12). Éviter clairement leur destruction et mettre en
humides définies à l'article L.211-1 sont œuvre des mesures compensatoires si leur sauvegarde s'avère impossible.
d'intérêt général (…)
• Veiller, dans les opérations d'aménagement, à la qualité des rejets afin de
Outils de mise en oeuvre par le PLU ne pas perturber l'équilibre biologique et chimique des zones humides
- Identification de secteurs à protéger pour des littorales.
motifs d'ordre écologique et définition des • Élaborer des schémas bocagers.
prescriptions de nature à assurer leur
protection (art L.123-1 7°) Veiller à la continuité du réseau hydrographique
- Interdiction d'utilisations du sol détruisant les • Garantir l'écoulement et la qualité des eaux, en préservant la continuité
zones humides dans l'art. 2 du règlement du PLU
du réseau hydrographique depuis les sources jusqu'à l'embouchure.
• Préserver le cheminement naturel des cours d'eau.
À consulter
• Études SCOT (cf liste p. 51) Prévenir la dégradation des vasières, marais littoraux
- L'environnement naturel du pays de Lorient et estuaires
- Mission d'étude portant sur l'eau • Protéger les grandeses vasières.
- Pré-inventaire des zones humides
• Préserver les rivagess naturels de la Rade de Lorient, des estuaires du
• Autres guides (cf liste p. 52) Blavet et du Scorff, de la Petite Mer de Gâvres et de la Ria d'Étel.
- Inventaire et préservation des zones humides
dans les Plans Locaux d'Urbanisme - Eau
et Rivières de Bretagne

Dess sites de hautes qualités écologique et paysagère.


De

Des enrochements préjudiciables à la richesse halieutique

L'essentiel du SCOT
Juin 2008 6
Préserver les milieux aquatiques

Éléments détaillés sur le plan au 1:50000ème "La trame verte et bleue du territoire du SCOT"

Cours d'eau (permanents ou temporaires)

Espace maritime et estuairien

Zones humides (pré-inventaire SCOT)

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 7
Fonder le développement
sur l'EAU et la MER
Fiche 5
Prendre acte de la fragilité du littoral

Les préoccupations pour les projets


Références PADD et DOG
PADD : p. 29 d'aménagement et d'urbanisme
DOG : p. 26, 27, 29
Cartes : p. 27 et 28 du DOG Maîtriser strictement l'urbanisation dans les espaces proches
du rivage
• Favoriser les opérations de renouvellement urbain ou de densification
des espaces proches du rivage déjà urbanisés (rives du Scorff à Lorient et
Principales communes concernées
Caudan, Gâvres, Groix, Guidel, Kervignac, Lanester, Lanester, Péristyle à Lorient, terrains Périgault à Lanester, coeur des bourgs
Larmor-Plage, Locmiquélic, Lorient, Merlevenez, de Locmiquélic, Port-Louis, Gâvres, Larmor-Plage et Groix...).
Nostang, Ploemeur, Plouhinec, Port-Louis, Quéven, • Limiter les extensions urbaines dans les autres espaces proches du
Riantec, Sainte-Hélène. rivage, en économisant l'espace dans les secteurs identifiés de développement
des agglomérations côtières (secteur du VVF à Guidel-Plage, Kernours à
Kervignac, Locmiquélic, Beg-er-Vil et le Magouër à Plouhinec, Caudric à
Rappel sur le cadre législatif Plœmeur).
- Art L.146-1 et suivants du CU • Proscrire le «grignotage» des espaces littoraux et arrières littoraux par
- Art L.321-1 du code de l'environnement sur la une urbanisation diffuse et linéaire.
politique spécifique d'aménagement, de
protection et de mise en valeur du littoral. Préserver les coupures d'urbanisation
• Maintenir de larges coupures d'urbanisation entre les espaces urbanisés
À consulter de bord de mer (cf carte p.27 du DOG). Les délimiter dans les PLU, en
• Études SCOT (cf liste p. 51 et 52) permettant les évolutions jugées nécessaires sur les équipements liés à
- L'application de la loi littoral dans le SCOT l'agriculture et aux campings.
du pays de Lorient
- Propositions pour un plan de paysage Conforter les liaisons naturelles entre le littoral et l'intérieur
- Les liaisons naturelles du pays de Lorient • Protéger les sites naturels littoraux et préserver les liaisons vertes (cf fiche 8).
- L'environnement naturel du pays de Lorient • Respecter, depuis le littoral vers l'intérieur des terres, la logique de
continuité du maillage des espaces naturels et agricoles, ainsi que les
liaisons écologiques et paysagères.

Porter une vigilance particulière au devenir de l'agriculture


dans les espaces littoraux
• Veiller à l'avenir de l'agriculture dans les espaces périurbains et littoraux
(cf carte p.28 du DOG), prioritaires pour la mise en oeuvre des dispositifs
fonciers visant la protection des espaces agricoles et naturels périurbains.
• Protéger en particulier certains espaces agricoles remarquables : les terres
maraîchères de Guidel et Plouhinec, les secteurs agricoles littoraux et de
l'île de Groix et les secteurs agricoles périurbains autour de Lorient et de Lanester.

Mettre fin à l'urbanisation linéaire Préserver les vvues sur la mer et l'accès au rivage

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 8
Fiche 6
Poursuivre la revalorisation
des espaces littoraux

Valoriser les lieux maritimes Des quartiers à structurer, une urbanisation à maîtriser

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
et d'urbanisme PADD : p. 29
DOG : p. 25, 26, 27, 29, 30, 31
Mettre en valeur les grandes entités géographiques du littoral Carte : p. 27 du DOG
• Littoral ouest : poursuivre les opérations de réhabilitation du littoral ;
réhabiliter le site des carrières de kaolin ; préserver la présence de
l'agriculture. Principales communes concernées
• Port-Louis-Locmiquélic-Riantec : maintenir les coupures d'urbanisation Caudan, Gâvres, Groix, Guidel, Kervignac, Lanester,
entre les 3 communes ; maintenir les fenêtres visuelles sur la Petite Mer de Larmor-Plage, Locmiquélic, Lorient, Merlevenez,
Gâvres ; intégrer l'objectif de qualité de l'eau de la Petite Mer et de la Nostang, Ploemeur, Plouhinec, Port-Louis, Quéven,
Riantec, Sainte-Hélène
nappe phréatique.
• Gâvres-Plouhinec : proscrire l'urbanisation linéaire et diffuse à l'arrière des
sites naturels ; préserver les liaisons écologiques et paysagères entre le Rappel sur le cadre législatif
littoral et l'intérieur des terres. - Art L.321-1 du code de l'environnement sur
• Rivière d'Étel : améliorer son accessibilité pour la promenade et les loisirs, la politique spécifique d'aménagement,
de protection et de mise en valeur du littoral.
dans le respect de la sensibilité écologique des milieux naturels ; préserver - Art L.146-1 et suivants du CU.
la qualité de l'eau ; contenir le développement de l'urbanisation autour du
Pont-Lorois, dans un souci de préservation des vues sur la rivière et de
restructuration du tissu urbain existant. À consulter
• Groix : protéger et valoriser la couronne des sites côtiers ; maintenir les • Études SCOT (cf liste p. 51 et 52)
terres agricoles et la diversification des activités agricoles ; maîtriser les - L'application de la loi littoral dans le SCOT
du pays de Lorient
phénomènes d'étalement urbain et de mitage. - Propositions pour un plan de paysage
- Les liaisons naturelles du pays de Lorient
Améliorer l'accès au littoral, de façon maîtrisée et organisée - L'environnement naturel du pays de Lorient
• Poursuivre la requalification des routes côtières.
• Envisager un réaménagement de la liaison Fort-Bloqué/Guidel-Plage, en
retrait du littoral, sous réserve d'une bonne intégration environnementale
et paysagère.
• Valoriser les vues sur mer et la qualité des aménagements dess espaces
publics, en adéquation avec l'identité naturelle et littorale dess sites.
• Favoriser l'accès au littoral par des modes de déplacement alternatifs
ternatifs à la
voiture.

Affirmer la mer dans les paysages


• Valoriser la mer et les vallées dans la composition des espacess urbains
(cf fiche 2).
• Veiller à la bonne insertion paysagère des équipements touristiques.
stiques.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 9
Fonder le développement
sur l'EAU et la MER
Fiche 7
Mettre en v
valeur la Rade

La Rade : un espace aux visages multiples

Les préoccupations
cupations pour les projets
Références PADD et DOG
PADD : p. 28 d'aménagement
ement et d'urbanisme
DOG : p. 22
Carte : p. 27 du DOG Concilier les usages et les fonctions de la Rade
• Conforter et développer les pôles de compétences maritimes
et portuaires (cf fiche 16).
• Veiller à l'insertion de ces pôles dans leur environnement humain
Principales communes concernées
Larmor-Plage, Lorient, Lanester, Kervignac, et naturel.
Locmiquélic, Port-Louis, Gâvres • Renforcer les pôles urbains de bords de Rade en privilégiant
la restructuration et le renouvellement urbains.
• Maintenir les espaces agricoles de bord de Rade.
À consulter • Préserver les qualités écologiques et le potentiel halieutique
• Études SCOT (cf liste p. 51 et 52) et conchylicole de la Rade, en veillant à la protection, la valorisation
- Propositions pour un plan de paysage et la gestion des milieux naturels.
- Mer, Rade, Vallées : occupation et usages • Définir les modalités d'une fréquentation touristique de l'ensemble
de l'espace de la Rade (notamment des sites portuaires).

Ouvrir les espaces urbains sur la Rade


• Renforcer sa lisibilité au coeur du territoire en améliorant sa visibilité.
• Retisser des liens denses avec les espaces urbains riverains, en soignant
en particulier la qualité des espaces de transition (cf fiche 2).
• Faciliter l'accès de la Rade aux habitants.

Inscrire pleinement la Rade dans le réseau «Mer, Rade, Vallées»


• Préserver les continuités naturelles et paysagères avec les grandes vallées
et le littoral.
• Veiller à la continuité des liaisons douces (vélos, piétons).
• Sauvegarder le caractère natunaturel des paysages boisés de fond de Rade
de l'estuaire du Blavet.
vet.
• Intégrer l'urbanisati
l'urbanisation
on récent
récente
te (habitat et activités).

L'essentiel du SCOT
Mars 2008 10
Valoriser la mer
dans l'aménagement du territoire

Pôles urbains à renforcer Grands lieux symboliques de l'histoire


et de l'identité maritime
Trame verte et bleue
Paysage exceptionnel vu depuis un pont
Espace rade à valoriser
Limite indicative des espaces proches du rivage
Coupures d'urbanisation
Secteurs d'extension de 5 hectares environ
Continuités entre la mer et les vallées permettant, en application avec les lois littoral et SRU,
le renforcement des pôles urbains ou des villages
Fenêtres littorales et connexions mer - campagne situés dans les espaces proches du rivage
(densité d'environ 25 logements par hectare)
Articulation ville - port

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


11
L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire
Juin 2008 12
Promouvoir une IDENTITÉ
et une IMAGE DE QUALITÉ

Révéler les identités


Ne pas miter l'espace rural
Construire des lisières urbaines de qualité
Préserver les coupures d'urbanisation
Proscrire l'urbanisation linéaire
Qualifier les entrées de ville
Prévenir les risques
Protéger les milieux naturels

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 13
Mars2008
Promouvoir une IDENTITÉ
et une IMAGE DE QUALITÉ
Les sites d'enjeux
liés à la biodiversité du territoire

Sites protégés pour leur valeur écologique majeure :


Sites Natura 2000 (Zone de protection Spéciale, Zone Spéciale de Conservation)
Arrêtés de protection de biotope
Réserves naturelles
Espaces naturels remarquables du littoral
Sites naturels classés
Réserves de chasse maritime

Sites à enjeu intercommunal de biodiversité :


Sites de l'inventaire du patrimoine naturel de la région lorientaise (2001)
Zones Naturelles d'Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique de type 1
Sites inventoriés par le département du Morbihan (1996) :
dunes falaises cours d'eau tourbières sites géologiques
landes zones humides bois et forêts étangs

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 14
Fiche 8
Préserver la flore, la faune
et la biodiversité

Organiser un accès respectueux des sites Préserver les liaisons naturelles

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


et d'urbanisme Références PADD et DOG
PADD : p. 35
DOG : p. 16 à 20
Protéger strictement les sites d'intérêt écologique majeur
• Protéger les espaces remarquables du littoral, les sites Natura 2000, Cartes : p.18, 19 du DOG
les sites classés et les réserves de chasse maritime. et de la Trame verte et bleue

Préserver fortement les sites à enjeux intercommunaux Principales communes concernées


de biodiversité Toutes les communes
• Définir un règlement adapté à leur qualité écologique.
Outils de mise en œuvre par le PLU
Repérer et préserver de manière adaptée les autres espaces naturels
- Identification de secteurs à protéger pour
• Identifier et préserver les espaces naturels et paysagers d'intérêt communal.
des motifs d'ordre écologique et définition
• Classer les parcs et ensembles boisés importants en espaces boisés classés. des prescriptions de nature à assurer leur
protection (art L.123-1 7°)
Préserver et renforcer le réseau des liaisons vertes - Possibilité de transfert de COS dans les
• Assurer sur le long terme le maintien des continuités écologiques zones à protéger (art L.123-1 et L.123-4)
garanties par les liaisons vertes. - Espaces boisés classés (art L.130-1 )
• Ne pas couper ces liaisons par l'urbanisation.
• Définir des mesures compensatoires si des écosystèmes sont
endommagés au sein de ces liaisons vertes.
À consulter
• Études SCOT (cf liste p. 51)
- Le patrimoine naturel de la région lorientaise
Améliorer la gestion des espaces naturels - Les liaisons naturelles du pays de Lorient
• Préserver la richesse des milieux naturels par des usages compatibles - L'environnement naturel du pays de Lorient
avec le maintien de la biodiversité :
- en affirmant leur destination,
- en instaurant des règles de gestion des espaces naturels, des bois et forêts.
• Préserver la quiétude des sites les plus sensibles en adaptant
les interventions de gestion et l'ouverture au public à leur sensibilité
écologique.
• Renforcer et étendre la maîtrise foncière publique sur les espaces naturels ;
étendre les périmètres de préemption pour diversifier le type de sites
protégés et mieux gérer l'ouverture au public.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 15
Promouvoir une IDENTITÉ
et une IMAGE DE QUALITÉ
Les liaisons vertes du territoire du SCoT

Source : DOG p. 19

Ensembles naturels importants

Vallées

Liaisons entre bassins versants

Liaisons ville / nature

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 16
Fiche 9
Inscrire l'agglomérati
l'agglomération
dans une trame verte et bleue durable
durable

Faire entrer la nature dans la ville

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
et d'urbanisme PADD : p. 32, 33
DOG : p. 9, 11, 19, 24, 28, 34
Maintenir une structure urbaine discontinue Carte : p. 11 et 19 du DOG
• Affirmer une ceinture verte autour de l'ensemble urbain «Lorient-Lanester».
• Conserver des espaces naturels tampons entre les zones urbanisées
des communes. Principales communes concernées
• Préserver les coupures d'urbanisation le long des axes routiers, même Toutes les communes
lorsqu'elles sont actuellement étroites.
• Proscrire toute forme d'urbanisation linéaire.
• Maîtriser l'évolution des grands secteurs d'articulation interurbaine (cf fiche 11). Outils de mise en œuvre par le PLU
- Identification et définition de prescriptions
Ne pas diluer l'urbanisation dans les espaces naturels et ruraux relatives à des éléments de paysage, des
• Définir des limites claires entre les espaces urbains et les espaces naturels secteurs d'intérêt écologique… à protéger
et ruraux. (art L.123-1 7° )
• Proscrire l'urbanisation linéaire et empêcher l'expansion d'une urbanisation - Possibilité de transfert de COS dans les zones
à protéger (art L.123-1 et L.123-4 )
diffuse.
- Protection de terrains cultivés en zone
urbaine (art L.123-1 9° )
Ouvrir la ville à la nature plutôt qu'urbaniser la campagne - Emplacements réservés aux espaces verts
• Préserver et prolonger les continuités naturelles jusqu'au coeur des espaces (art L.123-1 8°)
urbanisés. - Espaces boisés classés (art L.130-1)
• Maintenir et renforcer le réseau des liaisons vertes (cf fiche 8).

Favoriser l'accès à la nature et diffuser les pratiques récréatives À consulter


• Structurer un réseau de pôles naturels d'équilibre : • Études SCOT (cf liste p. 51 et 52)
- par la mise en place d'équipements de découverte de leur patrimoine - Propositions pour un plan de paysage
- Les liaisons naturelles du pays de Lorient
naturel et culturel,
- L'environnement naturel du pays de Lorient
- en favorisant l'ouverture au public des sites d'intérêt écologique,
lorsqu'elle est compatible avec la sensibilité des milieux naturels • Autres guides (cf liste p. 52)
et le cadre réglementaire. - Composer avec la nature en ville CERTU 2001
• Compléter le réseau des chemins d'accès et de découverte, dans le respect - Guide de l'urbanisme et de l'habitat durable -
de la sensibilité écologique des sites. Pays de Rennes 2007 (fiches 6 et 7)
- CERTU Fiches de cas PLU 6 et 7

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 17
Promouvoir une IDENTITÉ
et une IMAGE DE QUALITÉ
Conforter une structure urbaine multipolaire

Source : DOG p. 11

Pôle d'agglomération Grand secteur d'articulation interurbaine

Pôle d'appui Réseau de transport en commun potentiel

Pôle relais Desserte de bourg

Bourg Desserte avec maillage intracommunal

Site de renouvellement urbain Gare et voie ferrée


stratégique pour le renforcement
des pôles urbains centraux

Coupure d'urbanisation

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 18
Fiche 10
Miser sur notre identité et sur la qualité
des paysages et de l'environnement

Promouvoir la qualité architecturale et des


des formes urbaines
urbai

Les préoccupations
cupations pour les projets
Références PADD et DOG
d'aménagement
gement et d'urbanisme PADD : p. 25
DOG : p. 17, 21, 34, 35, 67, 68
Insérer l'urbanisation avec qualité
• Intégrer les constructions au paysage. Penser une urbanisation adaptée au
site dans lequel elle s'inscrit. Principales communes concernées
• Respecter les lignes majeures du paysage : topographie, talus, bosquets, Toutes les communes
alignements d'arbres, cours d'eau...
• Définir les périmètres d'extension urbaine en tenant compte des éléments
structurants du paysage. Outils de mise en œuvre par le PLU
• Introduire les préoccupations d'intégration urbaine, paysagère et de - Identification et définition de prescriptions
qualité environnementale dans les projets de création ou de requalification relatives à des éléments de paysage, des
des zones d'activités (cf fiche 15). immeubles, monuments, secteurs...
à protéger (art L.123-1 7° )
- Définition de règles contribuant à la qualité
Aménager en valorisant l'identité des sites architecturale et à l'insertion de constructions
• Valoriser l'identité de chaque commune dans son projet urbain. (art L.123-1 4°)
• Identifier et révéler les éléments identitaires dans chaque projet d'aménagement : - Définition d'indications relatives au relief
- Prendre en compte les points forts du paysage à valoriser (art L.123-1)
ou à recomposer dans tout programme d'extension urbaine, - Définition d'orientations d'aménagement
- Affirmer de manière permanente la présence de la mer et des rivières sur des secteurs ou quartiers à mettre en
(cf fiche 2). valeur, réhabiliter, restructurer (art L.123-1)
• Préserver et souligner la qualité et l'authenticité des paysages maritimes,
ruraux et urbains (cf fiche 19). À consulter
• Veiller tout particulièrement aux entrées d'agglomération et de ville pour
• Études SCOT (cf liste p. 52)
donner du territoire une image forte, claire et positive (cf fiche 10). - Le livre ouvert sur l'avenir du pays de Lorient
- 1990 – 2002 : Bilan de l'activité touristique
Préserver le patrimoine urbain et rural du pays de Lorient
• Prendre les mesures de protection des éléments patrimoniaux « courants » : - Propositions pour un plan de paysage
patrimoine maritime et fluvial, patrimoine rural, religieux, industriel,
patrimoine bâti du XXème siècle... (cf art L.123-1-7° et L.123-3-1 du CU).
• Favoriser la préservation et la regénération du bocage :
- Identifier et préserver dans les projets d'aménagement les haies
et talus d'intérêt, ainsi que les structures bocagères,
- Encourager l'établissement de schémas bocagers.

L'essentiel du SCOT
Juin 2008 19
Fonder le développement
sur l'EAU et la MER
Fiche 11
Qualifier les entrées d'agglomération,
de ville et les franges urbaines

Les préoccupations
préo pour les projets d'aménagement
d'urbanisme
et d'urb
Définir des limites nettes entre espace urbain et rural (cf fiche 9)

Apport un soin particulier au traitement des espaces


Apporter
de con
contact «ville-campagne»
• Préserv
Préserver des éléments de maillage depuis les espaces ruraux ou naturels
(haies, chemins, ruisseaux...).
•CConstruire des lisières urbaines de qualité (espaces plantés, compositions
architecturales...).
• Valoriser les réserves foncières par des opérations de préverdissement.
• Identifier, dans les PLU, les points noirs paysagers et proposer
des solutions d'amélioration.

Maîtriser l'évolution des grands secteurs d'articulation interurbaine


Références PADD et DOG • Structurer ces ensembles, qui font l'objet de fortes pressions urbaines,
PADD : p. 21, 25 dans un paysage souvent confus, par l'établissement d'un projet
DOG : p. 34, 68
d'aménagement global à l'échelle intercommunale.
Carte : p.11 du DOG
• Définir, dans les documents d'urbanisme qui y prévoient des extensions
urbaines, des mesures tenant compte des orientations suivantes :
- la préservation de coupures d'urbanisation entre les secteurs
Principales communes concernées urbanisés,
Toutes les communes - la qualification paysagère des entrées d'agglomération et de ville,
- la préservation du foncier agricole,
Outils de mise en oeuvre par le PLU - la structuration des déplacements vers les centres, notamment pour
- Définition d'orientations d'aménagement sur les modes alternatifs à l'automobile,
des secteurs ou quartiers à mettre en valeur, - les liaisons paysagères et la continuité des cheminements doux avec
réhabiliter, restructurer (art L.123-1) les espaces naturels environnants,
- Définition de règles contribuant à la qualité - la structuration de l'urbanisation dans une logique de quartiers
architecturale et à l'insertion de constructions
(art L.123-1 4°) et en cohérence avec le niveau de desserte en transports collectifs.
- Identification et définition de prescriptions
relatives à des éléments de paysage, des Qualifier les entrées de ville
immeubles, monuments, secteurs… à protéger • Veiller à soigner tout particulièrement les entrées d'agglomération et
(art L.123-1 7° ) de ville pour véhiculer une image claire et positive du territoire.
- Définition de marges de recul ou de règles
relatives à l'aménagement des abords des • Apporter un soin particulier au traitement des paysages d'entrée de ville
voies importantes (art L.111-1-4) (espace public, insertion des bâtiments, affichage, publicité...)
• Favoriser un traitement
traitemeent paysager soigné des zzones d'activités d'entrée
de ville (cf fiche 15).
À consulter
• Études SCOT (cf liste p. 51 et 52)
- Etude sur les entrées de ville et du territoire
- Propositions pour un plan de paysage

• Autres guides (cf liste p. 52)


- Entrées de villes et article L.111-1-4 du code
de l'urbanisme CERTU 1997

Entre Lanester/Caudan/Henneb
Lanester/Caudan/Hennebont bont : Qualifier les entrées de ville
un secteur d'articulation interurbaine

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 20
Fiche 12
Réduire les risques naturels
et industriels

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


et d'urbanisme
Prévenir les inondations (cf fiche 3)
• Préserver le lit majeur des cours d'eau, les dépressions, les zones humides,
les champs d'expansion des crues.
• Interdire la construction dans les «zones d'aléa fort» identifiées par les
Plans de Prévention des Risques d’Inondation (PPRI) et réduire la
vulnérabilité des constructions dans les «zones d'aléa plus faible»
(localisation, techniques de construction adaptées...).
Références PADD et DOG
• Favoriser la «perméabilité» des ouvrages et des infrastructures de
PADD : p. 43
transport. DOG : p. 36, 37, 38
• Envisager un PPRI sur la commune de Riantec. Carte : p. 42 du DOG
Maîtriser l'érosion littorale
• Protéger les biens et les personnes et éviter d'accroître l'urbanisation sur
Principales communes concernées
les secteurs à risques forts. Toutes les communes
• Poursuivre la réhabilitation des espaces naturels littoraux.
• Ne pas systématiser les enrochements.
• Être vigilant sur les effets des constructions maritimes et des opérations Outils de mise en œuvre par le PLU
de dragage. - Élargissement de la bande littorale
• Appliquer toutes les mesures visant à une réduction de la production de inconstructible à plus de 100 m pour des
gaz à effet de serre. motifs liés à la sensibilité des milieux ou à
• Établir des Plans de prévention des risques littoraux. l'érosion des côtes (art L.146-4-III)
• Être vigilant sur les secteurs à moins de 5m NGF. - Indication de secteurs où l'existence de
• Étendre si besoin la bande des 100 m. risques justifient des interdictions et des
conditions spéciales aux constructions
Prévenir les risques technologiques (art R.123-11 )
• Limiter l'exposition des populations, en localisant les activités à risques à
l'écart des zones urbanisées et en réduisant les risques à la source. À consulter
• Résoudre les problèmes posés par les sites actuels proches des sites
• Études SCOT (cf liste p. 51 et 52)
urbanisés de centres-villes. - Mission d'étude portant sur l'eau
- Gestion des eaux pluviales et PLU
Développer les activités portuaires en respectant l'agglomération - Risques naturels, technologiques et nuisances
et l'environnement (cf fiche 16)

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 21
L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire
Juin 2008 22
Dynamiser nos
POTENTIELS ÉCONOMIQUES

Valoriser les sites stratégiques


Rechercher la bonne implantation au bon endroit
Requalifier, réhabiliter
Favoriser la mixité urbaine
ÉÉconomiser le foncier agricole
Promouvoir une qualité d'aménagement
Associer durablement villes et ports
Préserver la richesse halieutique

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 23
Mars2008
Dynamiser nos
POTENTIELS ÉCONOMIQUES
Fiche 13
Garantir un aménagement économique
rigoureux et économe en espace

Une consommat
consommation d'espace à diminuer ? Requalifier en priorité les friches

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


et d'urbanisme
Favoriser la mixité urbaine
• Ne pas exclure l'implantation d'activités et de services dans les secteurs
d'habitat.
• Mettre en oeuvre des procédures adaptées pour répondre aux besoins en
activités de proximité identifiés par le diagnostic du PLU.
• Répondre prioritairement aux besoins en locaux des entreprises de
service aux personnes dans les centres, à proximité des transports
Références PADD et DOG collectifs.
PADD : p. 20
DOG : p 9, 22, 58, 60, 63
Éviter les concurrences stériles
Carte : p.65 du DOG • Évaluer l'impact de la création de toute zone d'activités sur les zones
existantes.
• Ne pas autoriser l'ouverture de ZA si elle entre en concurrence avec une
Principales communes concernées zone située à moins de 10 km.
Toutes les communes
Rechercher l'économie du foncier (cf fiche 22)
Outils de mise en œuvre par le PLU • Donner la priorité au renouvellement urbain des zones anciennes.
- Dans l'art 2 du règlement du PLU, favoriser la • Identifier ces potentialités de renouvellement urbain dans les PLU, un
mixité urbaine en limitant, dans les zones droit de préemption urbain ou des emplacements réservés pouvant
d'habitat, les interdictions aux seules y être associés.
activités réellement incompatibles du fait • Promouvoir des formes innovantes d'aménagement de zones d'activités
de leurs nuisances
- Définition d'orientations d'aménagement sur (développement de la location, partage des espaces de stationnement,
des secteurs ou quartiers à mettre en valeur, création d'espaces verts...) concourant aux objectifs d'économie d'espaces
réhabiliter, restructurer (art L.123-1) et de densité du SCOT.
• Préserver l'accès aux gisements potentiels de matériaux de carrières.
À consulter
• Autres guides (cf liste p. 52) Requalifier les zones existantes
- Parc d'activités : réussir la conduite de son • Rechercher la réindustrialisation des sites existants.
projet - Bretagne Qualiparc 2003 • Définir, sur les zones en déshérence ou en mutation, après avoir établi un
bilan d'occupation et d'évolution dans le cadre du diagnostic du PLU, des
orientations d'aménagement contribuant à leur réhabilitation.
• Poursuivre les opérations de qualification des zones d'activités
(ex : Bretagne Qualiparc) et porter l'effort sur la requalification des zones
d'activités existantes.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 24
Fiche 14
Valoriser des sites stratégiques
en optimisant leur accessibilité

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


et d'urbanisme
Valoriser les sites stratégiques
• Renforcer l'offre en zones d'activités sur des «pôles» particuliers de l'A82
ou de la RN24 : Pen Mané, Mourillon, Parco, Porzo, Boul Sapin, Refol…
• Privilégier, sur ces pôles, les services et entreprises à vocation industrielle.
• Renforcer le pôle d'activités de Lanester et Caudan, en y recherchant une
amélioration de la desserte par les transports collectifs et en respectant la
cohérence desserte/activités.

Définir des vocations en cohérence avec l'accessibilité (cf fiche 24)


• Contribuer par la localisation des zones d'activités et la définition de leur
vocation à la mise en oeuvre du principe «d'une bonne implantation au
bon endroit», c’est-à-dire :
- implanter des activités présentant un fort potentiel d'utilisation des
Favoriser des vocations en cohérence
transports individuels (poids lourds, voitures...) sur les secteurs bénéficiant
avec les qualités d'accès des sites
d'une bonne desserte routière (proximité des échangeurs),
- implanter des activités présentant un fort potentiel d'utilisation des
transports collectifs (TC) sur des secteurs bien desservis Références PADD et DOG
par les transports collectifs. PADD : p. 20
• Réserver les terrains proches des échangeurs autoroutiers et desservis par DOG : p 9, 22, 58, 60, 63
le réseau ferré aux activités nécessitant une forte accessibilité pour les Carte : p.65 et 50-51 du DOG
transports de marchandises.

Tenir compte du potentiel des sites bien desservis par les Principales communes concernées
transports collectifs Toutes les communes
• Réfléchir au potentiel d'accueil d'activités et d'entreprises autour des gares
de Lorient et d'Hennebont.
• Sur les secteurs bien desservis par les TC, produire des densités bâties Outils de mise en œuvre par le PLU
suffisantes pour permettre à la desserte TC d'être efficace ; implanter les (PLU, PDU…)
- Définition de dispositions aux articles 3
services communs de zone d'activités à proximité des arrêts de TC.
(accès et voirie) et 12 (stationnement) du
• Développer l'accessibilité des modes de transports alternatifs à l'automobile
règlement du PLU pour permettre «la bonne
dans les ZA. implantation au bon endroit» et favoriser le
cas échéant les modes doux et les TC
Être rigoureux sur l'évolution des vocations des ZA - Définition au sein d'une même zone de règles
• Définir des vocations prioritaires à des ensembles homogènes. différentes dans le PLU selon la destination de
• Mettre en oeuvre des processus de «vigilance foncière» (ZAD, ZAC,…) ou la construction : habitation, commerce,
des réserves foncières, notamment pour les activités à caractère industriel bureau… (art R.123-9)
et les infrastructures de logistique. - Définition dans le PDU de périmètres où la
• Éviter la colonisation par le commerce des zones d'activités conçues pour desserte par les TC permet de réduire ou de
accueillir des entreprises industrielles et de services aux entreprises (cf fiche 28). supprimer les obligations en matière de
stationnement (art 28-1-2 de la loi 82-1153)
Permettre une offre équilibrée en ZA sur le territoire
• Autoriser des zones de taille limitée dans chaque commune, dans la stricte À consulter
mesure où elles permettent de conserver un ancrage de l'activité artisanale • Études SCOT (cf liste p. 51)
et/ou industrielle implantée localement. Ces extensions doivent être - Etude sur la cohérence entre urbanisation et
localisées en continuité ou à proximité immédiate des zones déjà urbanisées. déplacements - 2005

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 25
Dynamiser nos
POTENTIELS ÉCONOMIQUES
Secteurs stratégiques
de développement économique du territoire

Secteurs stratégiques pour le renforcement des principaux pôles d'activités


(ne sont pas indiquées les zones d'activités d'intérêt communal)
• Ces secteurs font l'objet d'une identification spécifique du fait de leurs qualités particulières d'accessibilité, existante
ou potentielle, par les transports collectifs et/ou routiers, ferrés ou maritimes.
• Chaque carré constitue un indice de situation, mais pas une localisation précise.
• D'autres situations sont possibles, sous réserve de justifier des mêmes niveaux et qualités d'accessibilité répondant
à la logique de maîtrise des déplacements.
• Chaque carré représente une superficie d'environ 10 ha.
Secteur commercial stratégique
Site d'activités à potentiel logistique
Site d'activités à potentiel portuaire Plan d'eau d'importance en termes
Site d'activités à potentiel agroalimentaire de développement économique
Site d'activités à potentiel tertiaire
Site à potentiel mixte Réseau de transport en commun potentiel
(habitat et/ou activités à densité d'emploi forte) Desserte de bourg
Autre site d'activités à potentiel structurant Desserte avec maillage intracommunal

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 26
Fiche 15
Concilier les impératifs économiques
et la qualité urbaine

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
et d'urbanisme PADD : p. 20
DOG : p. 9, 31, 34, 58, 59
Privilégier un aménagement « en profondeur », respectueux des sites
• Ne pas étendre les zones d'activités en «cordon linéaire» le long des
routes, mais en profondeur, perpendiculairement aux voies de communication. Principales communes concernées
• Préserver de larges séquences non urbanisées le long des voies Toutes les communes
(notamment A82 et RN24). Respecter des coupures d'urbanisation et le
réseau des liaisons vertes.
• Aménager les sites d'activités en respect avec les éléments structurants Outils de mise en œuvre par le PLU
du paysage : ruisseaux, vallées, zones humides, lignes de crête (cf fiche 10). - Définition d'orientations d'aménagement sur
des secteurs ou quartiers à mettre en valeur,
réhabiliter, restructurer (art L.123-1)
Définir des mesures de qualification paysagère des sites d'activités - Application de l'art L.111-1-4 sur les marges
• Établir un projet d'aménagement global à l'échelle intercommunale sur de recul et l'instauration de règles relatives à
les grands secteurs d'articulation interurbaine (cf fiche 11 et carte p.9 du DOG). l'aménagement des abords des voies
• Traiter avec qualité le paysage des échangeurs. importantes (cf fiche 15)
- Définition de règles contribuant à la qualité
• Favoriser un traitement paysager soigné, la qualité architecturale du bâti, architecturale et à l'insertion de constructions
l'instauration de marges de recul, l'organisation des espaces de stockage (art L.123-1 4)
et de stationnement et une maîtrise de l'effet vitrine.
• Définir des règles paysagères et architecturales qualitatives dans les PLU,
les schémas d'aménagement de ZA et les réglements de lotissement des ZA. À consulter
• Proposer dans les PLU de véritables plans de paysage et de gestion • Études SCOT (cf liste p. 51 et 52)
- Étude sur les entrées de ville et du territoire
durable des zones (recul, paysagement, intégration de la gestion de l'eau, - Propositions pour un plan de paysage
parkings, logiques de desserte) par les orientations d'aménagement • Autres guides (cf liste p. 52)
prévues par l'article L.123-1 du CU. - Parc d'activités : réussir la conduite de son
• Affecter en priorité «l'effet vitrine» aux entreprises représentatives de la projet. Bretagne Qualiparc 2003
dynamique économique locale. - Guide du management environnemental
des zones d'activités Oree 2006
Évoluer vers une qualité d'aménagement intégrée
• Veiller à une bonne gestion de l'eau.
l eau.
• Évoluer vers une gestion économe des espaces
espaces,
s, des déplacements et de
l'énergie et vers la haute qualité environnemen
environnementale.
ntale.

Une insertion paysagère à prévoir L'évolution vers des aménagements plus qualitatifs
L'essentiel du SCOT
Juin 2008 27
Dynamiser nos
POTENTIELS ÉCONOMIQUES
Les axes majeurs de découverte du territoire

Affirmer des coupures d'urbanisation Limiter les effets "corridors" liés aux zones
majeures le long de l'A82 d'activités le long de l'A82

Réduire les effets de coupure liés Valoriser les axes et le réseau de liaisons
aux grands axes routiers entre communes

Qualifier les paysages autour Valoriser les routes côtières et voies sur berge
des principaux échangeurs
Poursuivre la qualification des grands axes urbains
Qualifier les paysages des sites
de carrefours importants Préserver un paysage de qualité
le long de la voie ferrée
Qualifier les paysages autour des
principales plateformes de communication Maîtriser l'évolution des grands secteurs
(gares, embarcadères, aéroport) d'articulation interurbaine

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 28
Fiche 16
Associer durablement villes et ports

Un linéaire de quai à optimiser Po


Ports et villes : une proximité à gérer

Les préoccupationss pour les projets d'aménagement Références PADD et DOG


et d'urbanisme PADD : p.18
DOG : p. 62, 65
Optimiser les espacess portuaires
• Appuyer le développement portuaire sur l'optimisation des espaces actuels.
• Étudier prioritairement l'affectation portuaire des sites à tirant d'eau Principales communes concernées
important. Lorient, Lanester
• Privilégier sur les secteurs portuaires l'implantation d'activités à vocation
portuaire ou maritime.
Outils de mise en œuvre par le PLU
• Poursuivre la modernisation des infrastructures nécessaires à la compétitivité - Définition d'orientations d'aménagement sur
de la place portuaire lorientaise. des secteurs ou quartiers à mettre en valeur,
• Rechercher une maîtrise foncière propre à offrir des capacités d'extension réhabiliter, restructurer (art L.123-1)
et d'adaptation. - Indication des secteurs où l'existence de
nuisances ou risques justifie des interdictions
Développer les activités portuaires en respectant l'agglomération et des conditions spéciales aux constructions
et l'environnement (art R.123-11 )
• Garantir les règles de sécurité, de qualité du cadre de vie et de préservation
de l'environnement.
• Prévoir des dispositions dans les documents d'urbanisme pour contenir les À consulter
risques de conflits liés à la proximité des secteurs d'habitat et des sites • Études SCOT (cf liste p. 51)
d'activités (ex : zones tampons…). - Mer, Rade, Vallées : occupation et usages de
l'espace
Développer l'agglomération en respectant les activités portuaires
• Tenir compte de leurs besoins spécifiques lors de l'élaboration du PLU.
• Préserver et conforter les dessertes terrestres des zones portuaires.

Favoriser l'ouverture des espaces urbanisés sur la mer (cf fiche


che 2)

Établir et traduire dans les PLU un projet global d'aménagement


ment
sur les secteurs portuaires

Faire des zones portuaires un atout de l'image du territoiree


• Mettre en valeur l'originalité de ces zones, «vitrines de l'économie locale»,
cale»,
dans toute leur singularité.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 29
Dynamiser nos
POTENTIELS ÉCONOMIQUES
Fiche 17
Assurer un environnement propice à la pêche
et à la conchyliculture

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
PADD : p. 19 et d'urbanisme
DOG : p.14,15,16, 39, 65
Contribuer à la préservation de la richesse halieutique (cf fiche 4)
• Préserver les milieux aquatiques.
Principales communes concernées • Préserver les vasières, les marais littoraux, les estuaires et l'état naturel du
Gâvres, Groix, Guidel, Kervignac, Lanester, rivage de la mer.
Larmor-Plage, Locmiquélic, Lorient, Nostang,
Ploemeur, Plouhinec, Port-Louis, Riantec, Veiller à la qualité de l'eau
Sainte-Hélène
• Intégrer la gestion de l'eau dans les aménagements (cf fiche 3).
• Gérer rigoureusement les eaux usées et pluviales sur les bassins versants de la
Outils de mise en œuvre par le PLU Petite Mer de Gâvres et de la Rivière d'Étel.
- cf fiches 3 et 4 • Améliorer les systèmes de collecte et de traitement des ports.
- Définition d'orientations d'aménagement sur • Résorber la pollution organique du port de pêche.
des secteurs ou quartiers à mettre en valeur,
réhabiliter, restructurer (art L.123-1)
Permettre la modernisation des activités
• Veiller à délimiter une surface suffisante pour l'exercice des activités conchylicoles,
À consulter leur extension, leur mise aux normes et leur développement économique,
• Études SCOT (cf liste p. 51) dans le respect de la loi littoral et en privilégiant les extensions perpendiculaires
- Mer, Rade, Vallées : occupation et usages de à la ligne du rivage.
l'espace • Poursuivre la modernisation des infrastructures nécessaires à la compétitivité
- Mission d'étude portant sur l'eau de la place portuaire lorientaise.
- Pré-inventaire des zones humides

Faire des zones portuaires un atout de l'image du territoire


• Mettre en valeur l'originalité de cette vitrine de l'économie locale.
• Faire des zones portuaires des lieux porteurs d'une image positive des
métiers de la mer.

Des aactivitéss qui dépendent aussi de la quali


qualité
té des mili
milieux
ieux

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 30
Fiche 18
Préserver une agriculture dynamique
et p
porteuse d'identité

Le maraîchage : Le foncier agricole, une ressource


des spécificités à prendre en compte à économiser

Les préoccupations pour les projets d'aménagement Références PADD et DOG


et d'urbanisme PADD : p. 22
DOG : p. 23, 61
Mettre en œuvre une concertation avec la profession agricole
• Organiser une concertation avec la profession agricole au moment de la révision
du PLU (art L.300-2 du CU). Principales communes concernées
• Aboutir à un diagnostic agricole concerté du territoire incluant, en particulier, Toutes les communes
un volet socio-économique permettant de définir les enjeux et les orientations
pour maintenir, diversifier voire développer ces activités.
Outils de mise en œuvre
- Délimitation par le Département de
Économiser le foncier agricole périmètres de préemption sur des espaces
• Économiser l'espace (cf fiche 22). agricoles et naturels périurbains (art L.143-1)
• Éviter toute forme d'urbanisation diffuse (cf fiche 22). - Protection par le PLU de terrains cultivés en
• Veiller aux équilibres entres espaces urbanisés, naturels et agricoles, afin zone urbaine (art L.123-1 9°)
d'assurer la pérennité à 20 ans de l'activité agricole. - Définition dans le rapport de présentation
d'un échéancier prévisionnel de l'ouverture à
• N'admettre la construction que d'un logement de fonction au plus par siège l'urbanisation des zones à urbaniser et de la
d'exploitation. réalisation des équipements correspondants
(art L.123-1)
Limiter les impacts du développement urbain sur la pérennité - Mise en oeuvre de la concertation (art L.300-2)
des exploitations
• Éviter l'enclavement et le morcellement des entités d'exploitation. À consulter
• Évaluer les impacts des projets d'extension urbaine sur les exploitations agricoles, • Études SCOT (cf liste p. 51)
en vue de les limiter. - Quelle place pour l'agriculture périurbaine
• Afficher le plus souvent possible les délais d'urbanisation des zones d'extension dans l'agglomération lorientaise ?
prévues. - Inventaire des exploitations agricoles - 1999

Préserver l'agriculture périurbaine et littorale


• Veiller à l'avenir de l'agriculture dans les espaces périurbains et littoraux
(cf carte p. 28 du DOG), prioritaires pour la mise en oeuvre des dispositifs fonciers
visant à protéger les espaces agricoles et naturels périurbains.
• Protéger en particulier certains espaces agricoles remarquables : les terres
maraîchères de Guidel et Plouhinec, les secteurs agricoles littoraux et de l'île de
Groix et les secteurs agricoles périurbains autour de Lorient et de Lanester.

Contribuer à la diversification des activités agricoles et à


l'insertion des bâtiments
• Valoriser le potentiel de l'agriculture en termes de tourisme, de loisir, d'accueil, de
gestion de l'environnement et des paysages.
• Rechercher une bonne intégration paysagère des bâtiments agricoles et des
habitations des exploitants.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 31
Dynamiser nos
POTENTIELS ÉCONOMIQUES
Fiche 19
Assurer la cohérence de l'aménagement
touristique du territoire
terr

Valoriser notre potentiel de loisirs nature Des paysages et un patrimoine authentiques,


atouts touristiques
Les préoccupations pour les projets d'aménagement
Références PADD et DOG
PADD : p. 21 et d'urbanisme
DOG : p. 67, 68
Aménager en affirmant la présence de la mer et des rivières
• Conforter l'attrait de la mer et du littoral dans les choix de planification
Principales communes concernées et d'aménagement.
Toutes les communes • Aménager davantage vers l'intérieur, en profondeur pour que la mer et le
littoral imprègnent le territoire.
• Imprégner les projets d'aménagement de la présence de l'eau (mer et
Outils de mise en œuvre rivières) : fenêtres, valorisation des lieux maritimes et aquatiques, points de
- cf fiches 2, 10, 11 vue, aires d'accueil et de repos, circuits de découverte (cf fiche 2).

Préserver et renforcer la qualité et l'authenticité des paysages


À consulter maritimes, ruraux et urbains
• Études SCOT (cf liste p. 52)
- 1990 – 2002 : Bilan de l'activité touristique du
• Renforcer l'image touristique du territoire en s'appuyant sur l'image
pays de Lorient littorale et rurale.
• Préserver le paysage breton, maritime et rural, par des techniques
d'aménagement respectueuses de la géographie et de l'histoire des lieux.
• Souligner l'authenticité des lieux en confortant la mosaïque paysagère.

Exprimer dans les PLU les orientations prises en matière de


qualification paysagère, pour la mise en oeuvre de cette
politique de valorisation touristique

Rechercher l'excellence dans la qualité des aménagements


• Faire évoluer les pratiques d'aménagement vers l'excellence.
• Rechercher une grande qualité dans l'aménagement et l'insertion des
structures d'accueil et de tourisme.
• Qualifier les entrées des agglomérations et des communes.

Renforcer les moyens d'accueil de la clientèle en respectant et


en valorisant les sites
• Veiller aux moyens, notamment fonciers, de modernisation et de création
d'hébergements de loisirs.
• Compléter l'offre en chemins de randonnées piétonnes ou cyclistes.
• Améliorer l'accueil de la clientèle en mettant en place des portes d'entrée
de sites (stationnement, signalisation, informations…).

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 32
Fiche 20
Poursuivre un développement
maîtrisé des ports de plaisance

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
et d'urbanisme PADD : p.19
DOG : p.16, 64
Respecter la diversité des usages du plan d'eau et la qualité des
sites naturels et des paysages
• Adapter les projets de développement des infrastructures nautiques Principales communes concernées
aux besoins Toutes les communes littorales
• Respecter la diversité des usages du plan d'eau, la qualité des sites naturels
et du paysage, dans un souci d'économie d'espace. À consulter
• Respecter les milieux maritimes reconnus pour leur intérêt écologique • Études SCOT (cf liste p. 51 et 52)
ou économique. - Mer Rade Vallées : occupation et usages de
• Ne pas créer de nouveaux ports de plaisance dans les espaces remarquables l'espace
du littoral. - 1990 – 2002 : Bilan de l'activité touristique du
pays de Lorient
Promouvoir un développement maîtrisé et cohérent à l'échelle des
bassins de navigation
• Penser les aménagements non pas individuellement, à l'échelle de chaque
port de plaisance, mais collectivement à l'échelle des bassins de navigation.
• Favoriser les extensions des ports actuels et les alternatives permettant le
stockage des bateaux à terre, notamment en retrait de la côte (hors ports à sec).
• Identifier les possibilités de création d'infrastructures de mise à l'eau et les
prendre en considération dans les PLU.

Promouvoir la qualité environnementale des ports de plaisance


• Améliorer ou créer les équipements de récupération et de traitement des déchets générés
par les activités de plaisance (cf fiche 3).

Concilier la diversité des usages du plan d'eau

Promouvoir des ports respectueux des sites et des paysages

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 33
Dynamiser nos
POTENTIELS ECONOMIQUES
Fiche 21
Favoriser l'accessibilité du territoire
et
e intégrer les infrastructures

Conserver les qualités de nos "routes de ch


charmes"
harmes" Accessibilité
Acce et vocation des sites d'activités :
une cohérence à trouver

Références
ences PADD et DOG
PADD : p. 23, 46
DOG : p. 31, 32, 33, 66, 68
Cartes : p. 68 et 33 du DOG

Principales communes concernées


Toutes les communes
Les préoccupations pour les projets d'aménagement
Outils de mise en œuvre par le PLU et d'urbanisme
- Emplacements réservés (art L.123-1 8°)
- cf fiche 11 Améliorer l'accessibilité du territoire
- Identification et définition de prescriptions
relatives à des éléments de paysage, des • Renforcer le réseau ferré.
immeubles, monuments, secteurs… à • Rechercher une bonne articulation avec le futur aéroport Notre Dame des
protéger (art L.123-1 7° ) Landes.
- Définition de marges de recul ou de règles • Améliorer les axes routiers Nord-Sud.
relatives à l'aménagement des abords des • Hiérarchiser le réseau viaire.
voies importantes (art L.111-1-4)
• Concevoir les voiries de liaisons pour un usage correspondant réellement à
leur vocation.
À consulter • Améliorer l'accès ouest de l'agglomération.
• Études SCOT (cf liste p. 52) • Réaménager la liaison Fort-Bloqué – Guidel-Plage, en retrait du littoral.
- Propositions pour un plan de paysage • Rechercher la minimisation des impacts sur l'environnement.

Qualifier les axes de découverte majeurs du territoire


• Maîtriser la qualité des paysages autour de l'A82 et de la RN24 :
- réduire les effets de coupures (liaisons vertes, modes doux...),
- préserver de larges séquences non urbanisées,
- aménager les sites d'activités en respectant les éléments structurants
du paysage (ruisseaux, vallées, zones humides, lignes de crète),
- promouvoir un aménagement qualitatif des ZA,
- traiter avec qualité le paysage des échangeurs.
• Qualifier les entrées d'agglomération et de ville (cf fiche 11).
• Maîtriser l'évolution des paysages de carrefour :
- installer des écrans végétaux,
- éviter la création de nouveaux sites.
• Valoriser les axes de liaison majeurs entre les communes.
• Qualifier les principaux axes urbains.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 34
Les équipements structurants
du territoire

Les tracés des réseaux figurant sur la carte sont symboliques

Renforcer le rôle de la gare d'Hennebont

Réseau routier structurant

Intégrer les voies nouvelles ou de contournement

Transférer la route côtière sur les routes situées en arrière

Améliorer l'entrée ouest de Lorient

Renforcer le TCSP

Développer le réseau véloroute - voie verte

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 35
L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire
Juin 2008 36
Favoriser une ORGANISATION
URBAINE fondée sur la proximité

Répondre à la variété des besoins d'habitat


Conforter les centres
Diversifier les formes urbaines
Veiller à la cohérence avec les transports collectifs
Agir sur le foncier
Concevoir de vrais quartiers
Favoriser les déplacements de proximité

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 37
Favoriser une ORGANISATION
URBAINE fondée sur la proximité
Fiche 22
Gérer strictement la consommation d'espace

PPoursuivre le renouvellement urbain Contenir


Co le développement des villages et hameaux

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
PADD : p. 41, 44 - DOG : P. 9, 22, 52 À 55 et d'urbanisme
Carte : p. 50 et 51 du DOG
Répondre aux objectifs de recherche d'économie d'espace
définis par le code de l'urbanisme (art L.110)

Principales communes concernées Donner la priorité au renouvellement et au renforcement


Toutes les communes
des secteurs déjà urbanisés
• Donner la priorité au renouvellement urbain et au renforcement
Outils de mise en œuvre des espaces déjà urbanisés.
- Définition d'orientations d'aménagement • Mettre en oeuvre des opérations prioritaires de renouvellement urbain
sur des secteurs ou quartiers à mettre en sur les sites stratégiques.
valeur, réhabiliter, restructurer (art L.123-1) • Identifier les potentialités de renouvellement et de renforcement urbains
- Servitudes pour favoriser les projets dans les PLU.
d'aménagement globaux (art L.123-2)
- Majoration de la taxe sur le foncier non bâti
(art 1396 du Code Général des Impôts) Promouvoir des formes urbaines moins consommatrices d'espace
- Réservation d'emplacements en vue de la • Favoriser une production de logements et de formes urbaines moins
réalisation de programmes de logements consommatrices d'espace :
(art L.123-2)
- Définition dans le rapport de présentation
- Produire, dans les PLU, du foncier à bâtir sous d'autres formes que la
d'un échéancier prévisionnel de l'ouverture à seule procédure de lotissement et en réhabilitant la notion de quartier
l'urbanisation des zones à urbaniser et de la (cf fiche 27).
réalisation des équipements correspondants - Produire davantage de collectifs, de maisons groupées et de maisons
(art L.123-1) de ville.
- Mise en oeuvre de ZAC
- Constitution de réserves foncières, de ZAD… • Développer des formes innovantes d'aménagement de zones d'activités,
moins consommatrices d'espace.

À consulter Limiter strictement l'urbanisation dispersée, déconnectée des centres


• Études SCOT (cf liste p. 51) • Identifier les villages et les hameaux.
- Projections 2015 • Préserver ces villages et hameaux d'une urbanisation mal maîtrisée.
- Évolution de l'urbanisation
- Habitat et formes urbaines • Définir les possibilités de renforcement :
- Les villages et hameaux du Pays de Lorient - Villages : pas plus de 30% de constructions supplémentaires.
- Hameaux : rester dans l'enveloppe du bâti.
• Respecter les dispositions de la loi littoral sur les territoires concernés.
• Interdire le développement de l'habitat isolé.
• Réaliser les extensions de village dans le cadre d'un projet cohérent
sur l'ensemble du village («projet de village»).
• Définir, dans le PLU, des orientations d'aménagement sur les secteurs
d'extension.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 38
Fiche 23
Valoriser une trame urbaine
ancienne et riche

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
et d'urbanisme PADD : p. 44
DOG : p 8
Renforcer la structure urbaine multipolaire Carte : p.11 du DOG
• Renforcer le pôle d'agglomération de Lorient et ses pôles d'appui.
• Conforter les pôles relais et les secteurs bien desservis par les transports
collectifs (TC).
Principales communes concernées
• Structurer le développement des bourgs, en rapport avec la taille de la
Toutes les communes
commune.
• Réaffirmer le principe d'une structure urbaine discontinue (cf fiche 9).
Outils de mise en œuvre
Renforcer prioritairement les centres et des secteurs déjà - Définition d'orientations d'aménagement
urbanisés sur des secteurs ou quartiers à mettre en
valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager
• Favoriser l'implantation de l'habitat, des commerces et des équipements
(art L.123-1)
dans les centres (villes et bourgs) et les quartiers existants (cf fiches 22 et 28). - Majoration de la taxe sur le foncier non bâti
• Donner la priorité au renouvellement et au renforcement des secteurs déjà (art 1396 du Code Général des Impôts)
urbanisés (cf fiche 22). - Réservation d'emplacements en vue
de la réalisation de programmes de
logements, d'ouvrages publics,
Consolider les fonctions urbaines d'installations d'intérêt général (art L.123-2)
• Consolider les fonctions tertiaires supérieures du centre d'agglomération. - Définition dans le rapport de présentation
• Conforter les pôles d'appui (Lanester, Hennebont, Ploemeur, Quéven, d'un échéancier prévisionnel de l'ouverture à
Larmor-Plage) tant en habitat qu'en emplois, équipements et services l'urbanisation des zones à urbaniser et de la
d'intérêt d'agglomération. réalisation des équipements correspondants
(art L.123-1)
• Permettre une réserve de terrains suffisante pour l'implantation
d'équipements et de services dans les pôles relais (Port-Louis, Groix,
Caudan, Guidel, Languidic, Kervignac, Plouhinec) et les secteurs bien
À consulter
desservis par transports collectifs.
• Études SCOT (cf liste p. 51)
• Maîtriser la croissance urbaine des bourgs, en rapport avec la taille de la
- Repérage et analyse des potentialités
commune. foncières du pays de Lorient

Promouvoir des choix d'urbanisation cohérents avec


les niveaux d'équipement et la desserte en TC
• Choisir les zones d'urbanisation nouvelle en fonction de leur situation et de
leur desserte (cf fiche 24).
• Privilégier les sites et les axes bien desservis par les transports collectifs.
• Favoriser les déplacements ts de proximité au sein des bourgs.

Répondre aux besoins d'habitat et d'équipement


quipement de
des
es centres

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 39
Favoriser une ORGANISATION
URBAINE fondée sur la proximité
Fiche 24
Maîtriser les déplacements à la source
par une urbanisation plus
p rationnelle

Favoriser les déplacements Proximité des équipements, desserte par les TC :


de proximité des critères déterminants pour les choix d'extension urbaine

Les préoccupations
pré ns pour les projets d'aménagement
ett d'
d'urbanisme
b i
Références PADD et DOG
PADD : p. 45 Bâtir une «ville de proximité» permettant de minimiser les
DOG : p. 46 à 49
besoins en déplacement
Carte : p. 50 et 51 du DOG • Limiter l'étalement urbain.
• Étudier le potentiel de redensification et de réorganisation des secteurs
Principales communes concernées urbanisés, avant d'ouvrir de nouvelles zones à l'urbanisation.
Toutes les communes • Conforter prioritairement les centres et les quartiers bien desservis par les TC.

Garantir la cohérence entre l'évolution de l'urbanisation et la


Outils de mise en œuvre (PLU, PDU) desserte par les TC
- Favoriser les modes doux et les TC par les
dispositions des articles 3 (accès et voirie) et • Retenir la desserte par le réseau de TC comme critère déterminant pour la
12 (stationnement) du règlement du PLU et localisation des quartiers nouveaux.
de l'art L.123-1-3 sur le stationnement lié aux • Développer prioritairement l'habitat dans les secteurs proches des stations
logements locatifs publics de transport et/ou des pôles d'équipements et de services.
- Définition des caractéristiques et des • Prévoir, dans les PLU, une densité bâtie et l'implantation de logements
emplacements réservés pour les voies ou
itinéraires de circulation routière, piétonnière, locatifs publics en adéquation avec le niveau de desserte.
cyclable ou TC (art L.123-1 et 2) • Développer des densités suffisantes pour permettre à la desserte TC d'être
- Dispositions favorables au renouvellement efficace.
urbain et à la densification le long des axes de • Déterminer les vocations des ZA en fonction de leur niveau d'accessibilité
TC (zonage et règlement du PLU) (cf fiche 14).
- Définition dans le PDU de périmètres où la
desserte par les TC permet de réduire ou de
supprimer les obligations en matière de Tenir systématiquement compte des déplacements de proximité
stationnement (art 28-1-2 de la loi 82-1153) • Assurer un meilleur partage de la voirie et de l'espace public pour laisser
davantage de place aux piétons et aux vélos.
• Conforter et développer les itinéraires piétonniers et cyclables pour
À consulter permettre des liaisons aisées entre les différents lieux de vie.
• Études SCOT (cf liste p. 51) • Intégrer ce maillage dans les PLU en couvrant également les zones
- Étude sur la cohérence entre urbanisation et
déplacements d'urbanisation future.
- Repérage et analyse des potentialités
foncières du pays de Lorient Veiller à la conception de la voirie et des espaces publics
• Autres guides (cf liste p. 52) • Respecter les principes suivants dans les opérations d'aménagement
- PLU et déplacements, l'essentiel CERTU 2007 nouvelles :
- Guide de l'urbanisme et de l'habitat durable
du Pays de Rennes – fiche 5 - Définir un maillage viaire hiérarchisé (de la rue principale à la venelle)
tenant compte des circulations piétonnes, des vélos, des TC,
et généralisant les zones 30,
- Prévoir un plan de déplacement pour les piétons et les vélos
avec rabattement vers les arrêts TC,
- Prévoir les amorces pour les éventuelles extensions urbaines et éviter
les culs-de-sac.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 40
Secteurs stratégiques
de développement urbain (habitat et activités)
Source : DOG p. 50 et 51

Secteurs stratégiques pour le renforcement des principaux pôles d'habitat et d'activités


(Ne sont pas indiquées les zones d'activités d'intérêt communal et les zones d'habitat de moindre importance et/ou déconnectées des centres)
• Ces secteurs font l'objet d'une identification spécifique du fait de leurs qualités particulières d'accessibilité, existante
ou potentielle, qui leur confèrent un intérêt stratégique dans une logique de maîtrise des déplacements. Il s'agit d'avoir :
- pour les secteurs à potentiel d'habitat ou mixte, une accessibilité par les transports collectifs,
- pour les secteurs à potentiel d'activités, une accessibilité par les transports collectifs et/ou routiers ferrés ou maritimes.
• Chaque carré constitue un indice de situation, mais pas une localisation précise.
• D'autres situations sont possibles, sous réserve de justifier des mêmes niveaux et qualités d'accessibilité répondant à
la logique de maîtrise des déplacements.
• Chaque carré représente une superficie d'environ 10 ha.
• La densité de l'urbanisation des secteurs est définie en fonction de leur niveau de desserte par les transports collectifs.

Secteurs à potentiel d'habitat incluant les commerces et services de proximité


Densité > à 40 logements/hectare Densité > à 25 logements/hectare Densité > à 20 logements/hectare

Secteurs à potentiel mixte (habitat et/ou activités à densité d'emploi forte ou moyenne)
Densité d'habitat > à 40 logements à l'hectare. Activités à densité d'emploi forte.
Densité d'habitat > à 25 logements à l'hectare. Activités à densité d'emploi moyenne.

Secteurs à potentiel d'activités


Activités à densité d'emploi forte Activités à densité d'emploi moyenne Activités à densité variable selon nature
Développement et densification de l'urbanisation autour des centres villes et centres bourgs

Réseau potentiel de transport en commun cadencé

Desserte de bourg Desserte avec maillage intracommunal


La fréquence du cadencement est déterminée selon l'importance et la densité urbaine de chaque pôle :
Fréquence forte : inférieure à 10 min. Fréquence moyenne : entre 10 et 20 min. Fréquence faible : supérieure à 20 min.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 41
Favoriser une ORGANISATION
URBAINE fondée sur la proximité
Fiche 25
Développer les modes de ttransports
alternatifs à l'au
utomobile

Poursuivre l'amélioration du réseau Aménager des rues calmes et partagées


de transport collectif

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


et d'urbanisme
Références PADD et DOG
PADD : p. 45 Renforcer le rôle du train dans les liaisons interurbaines
DOG : p. 46 à 49 • Établir des projets de quartiers autour des gares existantes ou futures.
Carte : p. 50 et 51 du DOG • Renforcer le rôle de la gare d'Hennebont.
• Favoriser la réalisation de la LGV (Ligne à Grande Vitesse) - Adopter des
Principales communes concernées mesures compensatoires en cas de suppression de passages à niveau.
Toutes les communes
Améliorer la desserte par les transports collectifs
• Améliorer la desserte en TC des centres communes et des zones denses
Outils de mise en œuvre par le PLU (cadencement, liaisons express...).
- Favoriser les modes doux et les TC par les • Renforcer le TCSP (Transport Collectif en Site Propre) dans son tracé,
dispositions des articles 3 (accès et voirie) et par des prolongements jusqu'aux centres de Ploemeur et Quéven.
12 (stationnement) du règlement du PLU
- Définition des caractéristiques et des • Faire évoluer le réseau de transport collectif vers un mode de type BHNS
éventuels emplacements réservés pour les (Bus à Haut Niveau de Service).
voies ou itinéraires de circulation routiers, • Renforcer les liaisons transrade, véritable mode de transport collectif en site
piétonniers, cyclables ou TC (art L.123-1 et 2) propre, en correspondance avec les lignes de bus.
- Définition dans le PDU de périmètres où la • Optimiser la complémentarité des divers modes de transport collectif
desserte par les TC permet de réduire ou de
supprimer les obligations en matière de (bus, bateau, train, car interurbain).
stationnement (art 28-1-2 de la loi 82-1153)
Favoriser un meilleur partage de la voirie
• Donner la priorité aux transports collectifs urbains :
À consulter - Favoriser un meilleur partage de la voirie (couloirs ou voies réservées,
• Autres guides (cf liste p. 52) ponts, priorité aux feux, arrêts sur voies, ronds points traversants...),
- PLU et déplacements, l'essentiel CERTU 2007
- Guide de l'urbanisme et de l'habitat durable - Intégrer la desserte TC dans les opérations d'aménagement nouvelles
du Pays de Rennes – fiche 5 et les contraintes de circulation des bus dans les opérations d'aménagement
de rues et des espaces publics (localisation des arrêts, accessibilité des
piétons, voirie adéquate...).

Promouvoir les modes de déplacement doux


- Compléter le maillage d'aménagement pour les vélos sur l'ensemble du
territoire.
- Mettre en oeuvre le projet «véloroute/voie verte».
- Transférer le trafic de la route côtière vers des routes situées en arrière,
pour laisser la place aux modes doux
- Prendre systématiquement en compte les déplacements de proximité dans
toutes les opérations d'aménagement (cf fiche 24).

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 42
Fiche 26
Offrir à chacun un logement
correspondant à ses besoins

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
et d'urbanisme PADD : p. 40, 41
DOG : p. 44, 45
Diversifier l'offre d'habitat
• Mieux répondre à la variété des besoins, aux capacités financières des
jeunes et personnes isolées et permettre le renouvellement de la population Principales communes concernées
dans les communes et quartiers : Toutes les communes
- Rééquilibrer les offres d'accession, de location privée et de location
publique,
- Diversifier la taille des logements, Outils de mise en œuvre
- Produire davantage de collectifs et de maisons de ville. - Réservation d'emplacements en vue de la
réalisation, dans le respect des objectifs de
• Intégrer le phénomène de vieilissement de la population dans la politique mixité sociale, de programmes de logements
de l'habitat. (art L.123-2)
• Favoriser la réhabilitation de l'habitat existant, notamment des parcs - Délimitation de secteurs où un pourcentage
locatifs ou en co-propriété et de l'habitat de centres-villes, de centres de réalisation de logements locatifs est
bourgs et de quartiers anciens. demandé (art L.123-2)
- Majoration du COS en faveur de la construction
de logements sociaux (Loi ENL du 13/07/06,
Diversifier les formes urbaines art 4)
• Favoriser l'évolution des formes urbaines (cf fiche 27). - Mise en oeuvre de ZAC (art L .311-1 et s.)
• Privilégier l'évolution vers un habitat mixte, près des centres et dans les - Constitution de réserves foncières, mise en
nouveaux quartiers. œuvre de ZAD (art L.211-1, L.212-1, L.213-1)
- Concession d'aménagement (art L.300-4)
- Programme Local de l'Habitat (art L.302-1 du CCH)
Construire plus de logements locatifs publics
• Mieux répartir l'offre locative publique - Concourir, dans chaque
commune, à la création de nouveaux logements locatifs publics. À consulter
• Examiner en priorité leur intégration dans le tissu bâti - Privilégier les • Études Scot (cf liste p. 51)
- Habitat et formes urbaines AudéLor 2003
secteurs bien desservis par les TC et proches des équipements et services,
• Autres guides (cf liste p. 52)
tout en assurant une répartition sur l'ensemble de la commune. - Guide de l'urbanisme et de l'habitat durable
• Tendre vers une production de 25% de logements locatifs publics dans la du Pays de Rennes - fiches 10 et 11
construction neuve.
• Prévoir des emplacements réservés dans les PLU.
Diversifier l'offre de logements
Définir des moyens d'action foncière pour répondre à des besoins multiples
• Définir et mettre en oeuvre une politique foncière adaptée pour réduiree
les coûts du foncier et réduire les difficultés d'accès au logement.
• Intégrer un volet foncier dans les PLH.
• Définir des moyens d'action foncière (ZAC, ZAD…) dans le PLU.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 43
Favoriser une ORGANISATION
URBAINE fondée sur la proximité
Fiche 27
Concevoir de véritables projets de quartier

Les préoccupations
préo pour les projets d'aménagement
et d'urbanisme
d'urb
Diversifier les formes urbaines
Divers
• Privilég
Privilégier l'évolution vers un habitat mixte, à proximité des centres et dans
les nou
nouveaux quartiers.
• Prendr
Prendre des dispositions, dans le PLU (règlement, servitudes), pour faciliter
la cons
construction d'un habitat diversifié à l'échelle des quartiers, nouveaux ou anciens.
• Étendr
Étendre et pérenniser l'évolution de la maîtrise d'ouvrage urbaine, par la
promotion des moyens adaptés (réglementaires, concertation public-privé, fonciers).
promot
Références PADD et DOG
Réfé
PADD : p. 42 Dévelo
Développer des quartiers bien insérés dans leur environnement
DOG : p. 35, 46, 55, 56 naturel et urbain
• Appuyer le choix des sites d'extension urbaine sur une analyse préalable de
leurs potentialités et contraintes en termes de paysages, de topographie,
Principales communes concernées de contexte urbain et de contraintes techniques.
Toutes les communes • Insérer les constructions dans le paysage. Respecter les lignes majeures
constitutives du paysage : topographie, talus, bosquets, alignements
Outils de mise en œuvre par le PLU d'arbres, cours d'eau…
- Définition d'orientations d'aménagement sur
des secteurs ou quartiers à mettre en valeur, Préparer la conception de vrais projets de quartiers
réhabiliter, restructurer ou aménager • Définir dans les PLU, sur les quartiers de renouvellement ou d'extension
(art L123-1) urbaine, des orientations d'aménagement pouvant prendre la forme de
- Définition des caractéristiques et des
éventuels emplacements réservés pour les schémas d'aménagement.
voies ou itinéraires de circulation routiers, • Faire précéder toute ouverture à l'urbanisation de la définition d'un
piétonniers, cyclables ou TC (art L123-1 et 2) programme, d'un schéma d'organisation et d'un plan de composition.
• Traduire dans ces réflexions préalables le souci d'un aménagement
qualitatif et durable (circulation douce, diversité de l'habitat, économie
À consulter d'énergie, intimité des habitants, gestion des eaux pluviales...) à travers la
• Autres guides (cf liste p. 52) structuration et la hiérarchisation du réseau viaire, le découpage parcellaire,
- Le lotissement : pour un projet urbain de l'organisation de la trame bâtie, l'aménagement paysager, l'offre d'espaces
qualité – CAUE du Morbihan – Mars 2005
- Le PLU – CERTU - fiche pratique n°2 verts et d'espaces publics…
- Guide de l'urbanisme et de l'habitat durable
du Pays de Rennes – Fiches 5,7,9,10 Répondre aux besoins en activités de proximité
• Privilégier le développement de l'habitat dans les secteurs proches des
stations de transport et/ou des pôles d'équipements ou de services.
• Développer la mixité urbaine.
• Assurer la qualité de l'environnement urbain (équipements, commerces,
ccirculation…).
• Mettre en oeuvre des procédures adaptées dans les opérations
dd'urbanisme, pour répondre aux besoins en activités de proximité identifiés
ppar le diagnostic du PLU.

Espaces publics, paysage,


déplacements et services
de proximité… : des dimensions
essentielles de la qualité de vie.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 44
Veiller à la qualité de l'aménagement
dans les communes
et les nouveaux espaces urbanisés

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 45
Dynamiser nos
POTENTIELS ECONOMIQUES
Fiche 28
Favoriser les équilibres
du maillage commercial

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


et d'urbanisme
Évoluer vers une gestion concertée de l'urbanisme commercial,
visant à :
Références PADD et DOG
• Conforter l'attraction commerciale globale du pays de Lorient.
PADD : p.
p 47
• Maintenir les équilibres entre commerces de proximité, de centres-villes
DOG : p. 59, 60
et de périphérie.
Carte : p. 65 du DOG
• Maîtriser la concurrence entre les grands pôles commerciaux.
• Mettre en place, vis-à-vis des grandes et moyennes surfaces,
Principales communes concernées une politique plus structurée et favorisant les complémentarités.
Toutes les communes • Définir et mettre en oeuvre une Charte ou un Schéma Local de
Développement Commercial.

Outils de mise en œuvre par le PLU


- Dispositions sur le commerce dans les articles
Conforter prioritairement les centres et les pôles commerciaux actuels
1 et 2 du règlement du PLU • Renforcer en priorité les coeurs de ville et en premier lieu celui de Lorient.
(types d'occupation des sols) • Favoriser la mutation du tissu commercial existant en évitant la création
de nouveaux espaces commerciaux.
• Conforter les secteurs commerciaux actuels.
À consulter
• Études Scot (cf liste p. 51) Définir des zonages commerciaux dans les PLU
- Préparation de la révision du SCOT – Volet
commerce - Étude diagnostic préalable
- Schéma de Développement des Équipements Maîtriser les évolutions sur des sites stratégiques
Commerciaux du pays de Lorient – • Inscrire les zones commerciales de périphérie dans des entités spatiales
Avant-Projet – Note technique préparatoire homogènes – Eviter la colonisation par le commerce des ZA conçues pour
accueillir des entreprises industrielles et de services aux entreprises.
• Réserver la possibilité d'implanter un équipement commercial d'intérêt
régional.
• Etablir un schéma d'orientations spatiales et thématiques partagé avec
l'EPCI concerné sur le site structurant du Mourillon, dont la vocation reste
à préciser.
• Formuler des orientations spatiales et thématiques sur les sites et
périmètres à enjeux.
Maîtriser le développement des zones
commerciales
Répondre aux besoins en commerces de proximité
• Implanter les petits commerces et les supermarchés de proximité dans les
centres villes ou de quartiers (ou à leur proximité immédiate).
• Assurer la qualité de l'environnement urbain (équipements, commerces,
circulation…).
• Développer la mixité urbaine.
• Mettre en oeuvre des procédures adaptées dans les opérations
d'urbanisme, pour répondre aux besoins en activités de proximité,
Répondre aux besoins de proximité identifiées par le diagnostic du PLU.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 46
Fiche 29
Promouvoir une bonne gestion
de l'environnement urbain

Orienter les logements et les autres bâtiments sensibles


aux nuisances sonores en fonction des sources de bruit existantes

Terrasses et
pièces à vivre
côté calme
Route bruyante Bâtiments industriels
Permettre l'utilisation des énergies
énergies renouvelables

Prendre en compte le bruit dans la conception urbaine


(source : PLU et bruit - La boîte à outil de l'aménageur)

Les préoccupations pour les projets d'aménagement


Références PADD et DOG
et d'urbanisme PADD : p. 40
DOG : p. 40, 41, 67
Rechercher une meilleure maîtrise de l'énergie
• Valoriser les modes de déplacement les moins polluants dans les futurs PLU.
• Favoriser les modes de déplacement doux dans toutes les opérations Principales communes concernées
d'urbanisme. Toutes les communes
• Promouvoir la valorisation des sources d'énergie endogènes du territoire.
• Favoriser l'implantation d'éoliennes et de capteurs solaires par
des dispositions adaptées dans les PLU. Outils de mise en œuvre par le PLU
• Prévoir les possibilités d'aménagement de parcs relais. - Recommandation d'utilisation des énergies
renouvelables pour l'approvisionnement des
constructions neuves (art L.123-1)
Diminuer l'exposition des populations aux nuisances sonores - Prise en compte des possibilités d'ensoleillement
• Respecter le Plan d'Exposition au Bruit (PEB). des bâtiments et de l'utilisation des dispositifs
• Prendre en compte le traitement du bruit dans les projets d'aménagement. de captation aux articles 6, 7, 8 et 10 du
• Développer les modes doux, les TC, les zones 30 et rues piétonnes. règlement et sur les documents graphiques
ou schémas d'aménagement
• Limiter les constructions de logements aux abords des voies ou des ZA - Permettre l'utilisation des matériaux ou
bruyantes et limiter également l'implantation d'activités bruyantes aux techniques innovantes relevant de la haute
abords des secteurs d'habitation. qualité environnementale ou de l'utilisation
• Améliorer l'isolation phonique des logements, notamment par la d'énergies renouvelables à l'art 11 du
promotion de démarches HQE. règlement (aspect extérieur)
• Mettre en oeuvre une démarche d'analyse et de traitement des nuisances
sonores dans le PLU. À consulter
• Études Scot (cf liste p. 51)
Poursuivre une gestion durable des déchets - Energie et PLU
• Poursuivre les actions d'amélioration de la gestion des déchets (réduction à - Les énergies renouvelables
• Autres
Maîtriser guides (cfdes
le développement liste p. 52)
zones
la source, tri sélectif...).
- PLU et bruit : lacommerciales
boite à outils de l'aménageur-
• Mettre en œuvre la directive sur les Déchets des Équipements Électriques Pôle bruit de l'Isère – Ministère de l'Ecologie - 2006
et Électroniques. - Réussir un projet d'urbanisme durable –
• Compléter et renforcer le réseau des déchetteries - Faire état, dans le PLU, ADEME / Le Moniteur – 2006
des capacités des déchetteries et des besoins - Dégager les espaces - Guide de l'urbanisme et de l'habitat durable
du Pays de Rennes – Fiches 3, 8
nécessaires à l'implantation de nouvelles déchetteries.
• Prévoir, dans les opérations d'aménagement, des emplacements collectifs
pour le tri, la collecte des déchets ménagers et l'insertion des containers.
• Réserver dans les grandes zones d'activités des emplacements pour des
structures adaptées aux besoins des artisans.
• Prévoir un futur site d'enfouissement des déchets ultimes.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 47
L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire
Juin 2008 48
Promouvoir l' ÉCONOMIE
de nos RESSOURCES

Limiter la consommation foncière


Éviter les concurrences stériles
Enrichir la biodiversité
Préserver la richesse halieutique
Construire une agglomération économe en déplacements
Limiter les consommations d'énergies
Résorber les pollutions

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 49
Promouvoir l' ÉCONOMIE
de nos RESSOURCES

L'économie des ressources est une valeur fondamentale du développement


durable, clef de voûte de l'ensemble de la stratégie d'aménagement du Schéma
de Cohérence Territoriale (cf introduction p.6)
Cette préoccupation est donc extrêmement transversale et s'inscrit , en filigrane, à travers
l'ensemble des objectifs et orientations du SCOT. Elle est plus particulièrement développée dans
les fiches précisées ci-dessous :

Fiche 3 Intégrer la gestion de l'eau dans tous nos choix d'aménagement.

Fiche 4 Préserver les milieux aquatiques, sources de vie.

Fiche 12 Préserver la flore, la faune et la biodiversité.

Fiche 13 Garantir un aménagement économique rigoureux et économe en es


espace.

Fiche 18 Préserver une agriculture dynamique et porteuse d'identité.

Fiche 24 Maîtriser les déplacements à la source par une urbanisation plus ratio
rationnelle.

Fiche 25 Développer les modes de transports alternatifs à l'automobile.

Fiche 29 Promouvoir une bonne gestion de l'environnement urbain.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 50
Documentation ANNEXE
Liste des études réalisées pour le SCOT

Diagnostic général du territoire


- Révision du Schéma de Cohérence Territoriale – Prédiagnostic – Communauté du Pays de Lorient, AudéLor -
Février 2002
- Les cahiers du SCOT – Phase diagnostic thématique – Commissions de travail Septembre 2002 à Avril 2003 – Syndicat
Mixte pour le SCOT, AudéLor – 2003
Agriculture
- Quelle place pour l'agriculture périurbaine dans l'agglomération lorientaise ?- La Bergerie Nationale - Septembre 1998
- Inventaire des exploitations agricoles – ADASEA – 1999
Commerce
- Préparation de la révision du Schéma Directeur de pays de Lorient – Volet commerce- Etude diagnostic préalable –
CERCIA – Octobre 2001
- Schéma de Développement des Équipements Commerciaux du pays de Lorient - Avant-projet Note technique
préparatoire – CERCIA - Juin 2003
Démographie, Habitat, Foncier
- Projections 2015 Population, logements, foncier – AudéLor Observatoire territorial / Habitat – Décembre 2003
- Étude sociodémographique des quartiers de l'aire du Schéma Directeur de Lorient - INSEE - Août 2001
- Habitat et formes urbaines : vers plus de diversité et un foncier mieux géré - AudéLor- Observatoire territorial / Habitat,
CERUR – 2004
- Les villages et hameaux du Pays de Lorient : les reconnaitre, les gérer, les aménager – Bruno Barré, géographe,
Jean-Pierre Ferrand, conseil en environnement, Alain Mausset, architecte-urbaniste – Mai 2005
- Évolution de l'urbanisation – AudéLor Observatoire territorial / Habitat – Décembre 2006
- Repérage et analyse des potentialités foncières du Pays de Lorient – CERUR – 2002 / Mise à jour AUDELOR – BEJ 2006
Déplacements
- Étude sur la cohérence entre urbanisation et déplacement - 2005
Eau et zones humides
- Mission d'étude portant sur l'eau - AM Environnement, GEOS, bureau d'études
aménagement/environnement/littoral - Février 2005
- Gestion des eaux pluviales et PLU - AudéLor Observatoire territorial / Environnement – Mars 2004
- Pré-inventaire des zones humides – Eric Collias – Juillet 2005
- Usages et gestion de l'eau dans le périmètre du SCOT du pays de Lorient - GEOS, bureau d'études
aménagement/environnement/littoral - Février 2003
Énergie
- Énergie et PLU - Document d'information - AudéLor Observatoire territorial / Environnement – Juillet 2005
- Les énergies renouvelables dans le SCOT du pays de Lorient - La Calade - Novembre 2004
Entrées de ville
- Étude sur les entrées de ville et du territoire – AudéLor – Janvier 2005
Environnement naturel
- L'environnement naturel du pays de Lorient - Diagnostic et propositions pour la révision du Schéma de Cohérence
Territoriale - Jean-Pierre Ferrand, conseil en environnement - Mai 2002
- Le patrimoine naturel de la région lorientaise - Jean-Pierre Ferrand, conseil en environnement - Octobre 2001
- Les liaisons naturelles du pays de Lorient - Liste et description des unités inventoriées - Jean Pierre Ferrand, conseil
en environnement - Mai 2002
Littoral
- L'application de la loi littoral dans le Schéma de Cohérence Territoriale du pays de Lorient - Jean-Pierre Ferrand,
conseil en environnement, Bruno Barré, géographe - Mai 2002
- Mer Rade Vallées : occupation et usages de l'espace - GEOS, bureau d'études en aménagement/environnement/littoral-
Février 2003

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 51
Documentation ANNEXE

Patrimoine
- Le patrimoine portuaire du pays de Lorient - Julien Amghar SOLITO Université de Bretagne Sud - 2002
Paysage
- Propositions pour un plan de paysage - Ronan Désormeaux, Sylvain Coquerel, Erwan Le Cornec - Avril 2002
Prospective
- Le livre ouvert sur l'avenir du pays de Lorient – Futurouest et Direction de l'Aménagement, de l'Environnement et de
Transport du District du pays de Lorient - 2002
Risques
- Risques naturels, technologiques et nuisances dans le périmètre du SCOT du pays de Lorient - GEOS, bureau
d'études aménagement/environnement/littoral - Février 2003
Tourisme
- 1990 – 2002 : Bilan de l'activité touristique du pays de Lorient - Edouard Bouin Conseils – 2003

Liste des guides cités en référence

PLU
Fiches pratiques et fiches de cas du CERTU sur le PLU - 2007 (3 fiches pratiques et 6 fiches de cas)
Aménagement durable
Le lotissement : pour un projet urbain de qualité – CAUE du Morbihan – Mars 2005
Guide de l'urbanisme et de l'habitat durable – Pays de Rennes 2007 (www.paysderennes.fr)
Réussir un projet d'urbanisme durable – ADEME / Le Moniteur - 2006
Gestion de l'eau
Gestion des eaux pluviales et PLU - AudéLor Observatoire territorial / Environnement – Mars 2004
Valoriser les zones inondables dans l'aménagement urbain CERTU Nov 1999
Inventaire et préservation des zones humides dans les Plans Locaux d'Urbanisme – Eau et rivières de Bretagne
(www.eau-et-rivières.asso.fr)
Les eaux pluviales – Jérome Chaïb – Foncier Conseil 1997
La gestion des eaux pluviales : stratégie et solutions techniques GRAIE, Région Rhône Alpes, Région Rhône Alpes, 2006
(www.graie.org)
Sites à consulter (guides méthodologiques) :
www.pays-de-loire.écologie.gouv.fr,
www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr
Espaces naturels
Composer avec la nature en ville CERTU 2001
Zones d'activités et entrées de ville
Entrées de ville et article L 111-1-4 du code de l'urbanisme CERTU 1997
Parc d'activités : réussir la conduite de son projet - Bretagne Qualiparc 2003
Guide du management environnemental des zones d'activités OREE 2006
Déplacements et stationnement
PLU et déplacements, l'essentiel CERTU 2007
Bruit, énergie
PLU et bruit : la boite à outils de l'aménageur – Pôle bruit de l'Isère – Ministère de l'Écologie – 2006
Energie et PLU - Document d'information - AudéLor Observatoire territorial / Environnement – Juillet 2005

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 52
Liste des articles cités en référence

CODE DE L'URBANISME
Article L.111-1-4
En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de cent mètres de part et d'autre de l'axe des autoroutes, des routes
express et des déviations au sens du code de la voirie routière et de soixante-quinze mètres de part et d'autre de l'axe des autres routes classées à grande circulation.
Cette interdiction ne s'applique pas :
- aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières ;
- aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières ;
- aux bâtiments d'exploitation agricole ;
- aux réseaux d'intérêt public.
Elle ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes.
Le plan local d'urbanisme, ou un document d'urbanisme en tenant lieu, peut fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par le présent article lorsqu'il comporte une
étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de
l'urbanisme et des paysages.
Dans les communes dotées d'une carte communale, le conseil municipal peut, avec l'accord du préfet et après avis de la commission départementale compétente en matière de nature,
de paysages et de sites, fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par le présent article au vu d'une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont
compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages.
Il peut être dérogé aux dispositions du présent article, avec l'accord du préfet, lorsque les contraintes géographiques ne permettent pas d'implanter les installations ou les constructions
au-delà de la marge de recul prévue au premier alinéa, dès lors que l'intérêt que représente pour la commune l'installation ou la construction projetée motive la dérogation.

Article L.123-1
Les plans locaux d'urbanisme exposent le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et précisent les besoins répertoriés en matière de développement
économique, d'agriculture, d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de transports, d'équipements et de services.
Ils comportent un projet d'aménagement et de développement durable qui définit les orientations générales d'aménagement et d'urbanisme retenues pour l'ensemble de la commune.
Ils peuvent, en outre, comporter des orientations d'aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Ces orientations
peuvent, en cohérence avec le projet d'aménagement et de développement durable, prévoir les actions et opérations d'aménagement à mettre en oeuvre, notamment pour mettre en valeur
l'environnement, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l'insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune. Elles peuvent
prendre la forme de schémas d'aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics.
Les plans locaux d'urbanisme couvrent l'intégralité du territoire de la commune en cas d'élaboration par la commune ou, en cas d'élaboration par un établissement public de
coopération intercommunale compétent, l'intégralité du territoire de tout ou partie des communes membres de cet établissement ou l'intégralité du territoire de ce dernier, à l'exception des
parties de ces territoires couvertes par un plan de sauvegarde et de mise en valeur.Toutefois, dans les communes couvertes par un schéma de cohérence territoriale qui identifie les secteurs
d'aménagement et de développement touristique d'intérêt intercommunal, un plan local d'urbanisme partiel couvrant ces secteurs peut être élaboré par un établissement public de
coopération intercommunale sous réserve que chaque commune concernée couvre sans délai le reste de son territoire par un plan local d'urbanisme et recueille l'avis de l'établissement
public de coopération intercommunale sur la compatibilité de son projet d'aménagement et de développement durable avec celui de l'établissement public de coopération intercommunale.
En cas d'annulation partielle par voie juridictionnelle d'un plan local d'urbanisme, l'autorité compétente élabore sans délai les nouvelles dispositions du plan applicables à la partie du territoire
communal concernée par l'annulation. Il en est de même des plans d'occupation des sols qui, à la date de publication de la loi nº 2000-1208 du 13 décembre 2000 précitée, ne couvrent pas
l'intégralité du territoire communal concerné. En cas de modification de la limite territoriale de communes, les dispositions du plan local d'urbanisme applicables à la partie détachée d'un
territoire communal restent applicables après le rattachement à l'autre commune sauf si celle-ci a précisé, dans le dossier soumis à enquête publique en application de l'article L. 2112-2 du
code général des collectivités territoriales, qu'elle entendait que la modification de limite territoriale emporte, par dérogation au présent chapitre, abrogation desdites dispositions. Lorsqu'il
résulte de la modification de la limite territoriale d'une commune que le plan local d'urbanisme ne couvre pas la totalité du territoire communal, la commune élabore sans délai les dispositions
du plan applicables à la partie non couverte.

Les plans locaux d'urbanisme comportent un règlement qui fixe, en cohérence avec le projet d'aménagement et de développement durable, les règles générales et les servitudes
d'utilisation des sols permettant d'atteindre les objectifs mentionnés à l'article L. 121-1, qui peuvent notamment comporter l'interdiction de construire, délimitent les zones urbaines ou à
urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger et définissent, en fonction des circonstances locales, les règles concernant l'implantation des constructions.

A ce titre, ils peuvent :


1- Préciser l'affectation des sols selon les usages principaux qui peuvent en être fait ou la nature des activités qui peuvent y être exercées ;
2- Définir, en fonction des situations locales, les règles concernant la destination et la nature des constructions autorisées ;
3- (Dispositions déclarées non conformes à la Constitution par décision du Conseil constitutionnel nº 2000-436 DC du 7 décembre 2000) ;
4- Déterminer des règles concernant l'aspect extérieur des constructions, leurs dimensions et l'aménagement de leurs abords, afin de contribuer à la qualité architecturale et à l'insertion
harmonieuse des constructions dans le milieu environnant ;
5- Délimiter les zones ou parties de zones dans lesquelles la reconstruction ou l'aménagement de bâtiments existants pourrait, pour des motifs d'urbanisme ou d'architecture, être
imposé ou autorisé avec une densité au plus égale à celle qui était initialement bâtie, nonobstant les règles fixées au 13º ci-dessous, et fixer la destination principale des îlots ou
immeubles à restaurer ou à réhabiliter ;
6- Préciser le tracé et les caractéristiques des voies de circulation à conserver, à modifier ou à créer, y compris les rues ou sentiers piétonniers et les itinéraires cyclables, les voies et espaces
réservés au transport public et délimiter les zones qui sont ou pouvent être aménagées en vue de la pratique du ski et les secteurs réservés aux remontées mécaniques en indiquant, le
cas échéant, les équipements et aménagements susceptibles d'y être prévus ;
7- Identifier et localiser les éléments de paysage et délimiter les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger, à mettre en valeur ou à requalifier
pour des motifs d'ordre culturel, historique ou écologique et définir, le cas échéant, les prescriptions de nature à assurer leur protection ;
8- Fixer les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d'intérêt général ainsi qu'aux espaces verts ;
9- Localiser, dans les zones urbaines, les terrains cultivés à protéger et inconstructibles quels que soient les équipements qui, le cas échéant, les desservent ;
10- Délimiter les secteurs dans lesquels la délivrance du permis de construire peut être subordonnée à la démolition de tout ou partie des bâtiments existants sur le terrain où
l'implantation de la construction est envisagée ;
11- Délimiter les zones visées à l'article L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales concernant l'assainissement et les eaux pluviales ;
12- Fixer une superficie minimale des terrains constructibles lorsque cette règle est justifiée par des contraintes techniques relatives à la réalisation d'un dispositif d'assainissement non
collectif ou lorsque cette règle est justifiée pour préserver l'urbanisation traditionnelle ou l'intérêt paysager de la zone considérée ;
13- Fixer un ou des coefficients d'occupation des sols qui déterminent la densité de construction admise :
- dans les zones urbaines et à urbaniser ;
- dans les zones à protéger en raison de la qualité de leurs paysages et de leurs écosystèmes pour permettre, dans les conditions précisées par l'article L. 123-4, des transferts
de constructibilité en vue de favoriser un regroupement des constructions ;

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 53
Documentation ANNEXE
14- Recommander l'utilisation des énergies renouvelables pour l'approvisionnement énergétique des constructions neuves, en fonction des caractéristiques de ces constructions,
sous réserve de la protection des sites et des paysages.

Le rapport de présentation peut comporter un échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants.
Les documents graphiques du plan local d'urbanisme peuvent contenir des indications relatives au relief des espaces auxquels il s'applique.
Les règles et servitudes définies par un plan local d'urbanisme ne peuvent faire l'objet d'aucune dérogation, à l'exception des adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du
sol, la configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
Le plan local d'urbanisme doit, s'il y a lieu, être compatible avec les dispositions du schéma de cohérence territoriale, du schéma de secteur, du schéma de mise en valeur de la mer et de
la charte du parc naturel régional ou du parc national, ainsi que du plan de déplacements urbains et du programme local de l'habitat. Il doit également être compatible avec les orientations
fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux
en application de l'article L. 212-1 du code de l'environnement ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux en application de
l'article L. 212-3 du même code.
Lorsqu'un de ces documents est approuvé après l'approbation d'un plan local d'urbanisme, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible dans un délai de trois ans.

Article L.123-1-3
Il ne peut, nonobstant toute disposition du plan local d'urbanisme, être exigé la réalisation de plus d'une aire de stationnement par logement lors de la construction de logements locatifs
financés avec un prêt aidé par l'Etat. Les plans locaux d'urbanisme peuvent en outre ne pas imposer la réalisation d'aires de stationnement lors de la construction de ces logements.
L'obligation de réaliser des aires de stationnement n'est pas applicable aux travaux de transformation ou d'amélioration de bâtiments affectés à des logements locatifs financés avec un
prêt aidé par l'Etat, y compris dans le cas où ces travaux s'accompagnent de la création de surface hors oeuvre nette, dans la limite d'un plafond fixé par décret en Conseil d'Etat.

Article L.123-2
Dans les zones urbaines ou à urbaniser, le plan local d'urbanisme peut instituer des servitudes consistant :
a) A interdire, sous réserve d'une justification particulière, dans un périmètre qu'il délimite et pour une durée au plus de cinq ans dans l'attente de l'approbation par la commune d'un
projet d'aménagement global, les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement ; les travaux ayant pour objet l'adaptation, le changement
de destination, la réfection ou l'extension limitée des constructions existantes sont toutefois autorisés ;
b) A réserver des emplacements en vue de la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logements qu'il définit ;
c) A indiquer la localisation prévue et les caractéristiques des voies et ouvrages publics, ainsi que les installations d'intérêt général et les espaces verts à créer ou à modifier, en délimitant
les terrains qui peuvent être concernés par ces équipements ;
d) A délimiter des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d'un programme de logements, un pourcentage de ce programme doit être affecté à des catégories de logements locatifs
qu'il définit dans le respect des objectifs de mixité sociale.

Article L.123-3
Dans les zones d'aménagement concerté, le plan local d'urbanisme peut en outre préciser :
a) La localisation et les caractéristiques des espaces publics à conserver, à modifier ou à créer ;
b) La localisation prévue pour les principaux ouvrages publics, les installations d'intérêt général et les espaces verts.
Il peut également déterminer la surface de plancher développée hors oeuvre nette dont la construction est autorisée dans chaque îlot, en fonction, le cas échéant, de la nature et de la
destination des bâtiments.

Article L.123-3-1
Dans les zones agricoles, le règlement peut désigner les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, peuvent faire l'objet d'un changement de
destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'exploitation agricole.

Article L.123-4
Dans les zones à protéger en raison de la qualité de leurs paysages, le plan local d'urbanisme peut déterminer les conditions dans lesquelles les possibilités de construction résultant du
coefficient d'occupation du sol fixé pour l'ensemble de la zone pourront être transférées en vue de favoriser un regroupement des constructions sur d'autres terrains situés dans un ou
plusieurs secteurs de la même zone.
Dans ces secteurs, les constructions ne sont autorisées qu'après de tels transferts, les possibilités de construire propres aux terrains situés dans ces secteurs s'ajoutant alors aux possibilités
transférées ; la densité maximale de construction dans ces secteurs est fixée par le règlement du plan.
En cas de transfert, la totalité du terrain dont les possibilités de construction sont transférées est frappée de plein droit d'une servitude administrative d'interdiction de construire
constatée par un acte authentique publié au bureau des hypothèques. Cette servitude ne peut être levée que par décret pris sur avis conforme du Conseil d'Etat.

Article L.130-1
Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non,
attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignements.
Le classement interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.

Nonobstant toutes dispositions contraires, il entraîne le rejet de plein droit de la demande d'autorisation de défrichement prévue aux chapitres Ier et II du titre Ier livre III du code forestier.
Il est fait exception à ces interdictions pour l'exploitation des produits minéraux importants pour l'économie nationale ou régionale,et dont les gisements ont fait l'objet d'une reconnaissance
par un plan d'occupation des sols rendu public ou approuvé avant le 10 juillet 1973 ou par le document d'urbanisme en tenant lieu approuvé avant la même date. Dans ce cas, l'autorisation
ne peut être accordée que si le pétitionnaire s'engage préalablement à réaménager le site exploité et si les conséquences de l'exploitation, au vu de l'étude d'impact, ne sont pas dommageables
pour l'environnement. Un décret en conseil d'Etat détermine les conditions d'application du présent alinéa.

Dans les bois, forêts ou parcs situés sur le territoire de communes où l'établissement d'un plan local d'urbanisme a été prescrit, ainsi que dans tout espace boisé classé, les coupes et
abattages d'arbres sont soumis à autorisation préalable, sauf dans les cas suivants :
- s'il est fait application des dispositions du livre I du code forestier ;
- s'il est fait application d'un plan simple de gestion agréé conformément à l'article L. 222-1 du code forestier ou d'un règlement type de gestion approuvé conformément aux
dispositions du II de l'article L. 8 et de l'article L. 222-6 du même code ;
- si les coupes entrent dans le cadre d'une autorisation par catégories définies par arrêté préfectoral, après avis du centre régional de la propriété forestière.

La décision prescrivant l'élaboration d'un plan local d'urbanisme peut également soumettre à l'autorisation préalable prévue aux quatre alinéas précédents, sur tout ou partie du
territoire concerné par ce plan, les coupes ou abattages d'arbres isolés, de haies ou réseaux de haies et de plantations d'alignement.
L'autorisation de coupe et d'abattage d'arbres est délivrée dans les formes, conditions et délais déterminés par décret en Conseil d'Etat :
a) Dans les communes où un plan local d'urbanisme a été approuvé, au nom de la commune ou de l'établissement public de coopération intercommunale ou de l'Etat, selon les cas et
modalités prévus aux articles L. 421-2-1 à L. 421-2-8.Toutefois, par dérogation aux dispositions de la loi nº 82-213 du 2 mars 1982 modifiée relative aux droits et libertés des communes,
des départements et des régions et à l'article L. 421-2-4, la décision ne devient exécutoire que quinze jours après qu'il a été procédé à sa notification et à sa transmission au représentant
de l'Etat. Les dispositions de l'article L. 421-9 sont alors applicables ;
b) Dans les autres communes, au nom de l'Etat.

Article L.143-1
Pour mettre en oeuvre une politique de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains, le département peut délimiter des périmètres d'intervention avec
l'accord de la ou des communes concernées ou des établissements publics compétents en matière de plan local d'urbanisme, après avis de la chambre départementale d'agriculture et
enquête publique. Les périmètres approuvés sont tenus à la disposition du public.
Ces périmètres doivent être compatibles avec le schéma de cohérence territoriale, s'il en existe un. Ils ne peuvent inclure des terrains situés dans une zone urbaine ou à urbaniser
délimitée par un plan local d'urbanisme, dans un secteur constructible délimité par une carte communale ou dans un périmètre ou un périmètre provisoire de zone d'aménagement différé.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 54
Article L.300-2
I- Le conseil municipal ou l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale délibère sur les objectifs poursuivis et sur les modalités d'une concertation
associant, pendant toute la durée de l'élaboration du projet, les habitants, les associations locales et les autres personnes concernées dont les représentants de la profession agricole, avant :
a) Toute élaboration ou révision du schéma de cohérence territoriale ou du plan local d'urbanisme ;
b) Toute création, à son initiative, d'une zone d'aménagement concerté ;
c) Toute opération d'aménagement réalisée par la commune ou pour son compte lorsque, par son importance ou sa nature, cette opération modifie de façon substantielle le cadre de
vie ou l'activité économique de la commune et qu'elle n'est pas située dans un secteur qui a déjà fait l'objet de cette délibération au titre du a) ou du b) ci-dessus. Un décret en Conseil
d'Etat détermine les caractéristiques des opérations d'aménagement soumises aux obligations du présent alinéa.

Les documents d'urbanisme et les opérations mentionnées aux a, b et c ne sont pas illégaux du seul fait des vices susceptibles d'entacher la concertation, dès lors que les modalités
définies par la délibération prévue au premier alinéa ont été respectées. Les autorisations d'occuper ou d'utiliser le sol ne sont pas illégales du seul fait des vices susceptibles d'entacher
cette délibération ou les modalités de son exécution.
A l'issue de cette concertation, le maire en présente le bilan devant le conseil municipal qui en délibère.
Le dossier définitif du projet est alors arrêté par le conseil municipal et tenu à la disposition du public.
Lorsqu'une opération d'aménagement doit faire l'objet d'une concertation en application des b ou c et nécessite une révision du schéma de cohérence territoriale ou du plan local
d'urbanisme, la révision du document d'urbanisme et l'opération peuvent, à l'initiative de la commune ou de l'établissement public de coopération intercommunale compétent, faire l'objet
d'une concertation unique. Dans ce cas, la délibération prévue aux premier et sixième alinéas est prise par le conseil municipal ou par l'organe délibérant de l'établissement public de
coopération intercommunale.

II- Les autres personnes publiques ayant l'initiative d'opérations d'aménagement sont tenues aux mêmes obligations. Elles organisent la concertation dans des conditions fixées après
avis de la commune.

Article R.123-9
Le règlement peut comprendre tout ou partie des règles suivantes :
1- Les occupations et utilisations du sol interdites ;
2- Les occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières ;
3- Les conditions de desserte des terrains par les voies publiques ou privées et d'accès aux voies ouvertes au public ;
4- Les conditions de desserte des terrains par les réseaux publics d'eau, d'électricité et d'assainissement, ainsi que, dans les zones relevant de l'assainissement non collectif délimitées en
application de l'article L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales, les conditions de réalisation d'un assainissement individuel ;
5- La superficie minimale des terrains constructibles, lorsque cette règle est justifiée par des contraintes techniques relatives à la réalisation d'un dispositif d'assainissement non collectif
ou lorsque cette règle est justifiée pour préserver l'urbanisation traditionnelle ou l'intérêt paysager de la zone considérée ;
6- L'implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ;
7- L'implantation des constructions par rapport aux limites séparatives ;
8- L'implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété ;
9- L'emprise au sol des constructions ;
10- La hauteur maximale des constructions ;
11- L'aspect extérieur des constructions et l'aménagement de leurs abords ainsi que, éventuellement, les prescriptions de nature à assurer la protection des éléments de paysage, des
quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger mentionnés au i de l'article R. 123-11 ;
12- Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d'aires de stationnement ;
13- Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d'espaces libres, d'aires de jeux et de loisirs, et de plantations ;
14- Le coefficient d'occupation du sol défini par l'article R. 123-10 et, le cas échéant, dans les zones d'aménagement concerté, la surface de plancher développée hors oeuvre nette dont
la construction est autorisée dans chaque îlot.

Lorsque le plan de déplacements urbains a délimité, en application de l'article 28-1-2 de la loi nº 82-1153 du 30 décembre 1982 modifiée, des périmètres à l'intérieur desquels les
conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations imposées en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment
lors de la construction d'immeubles de bureaux, le plan local d'urbanisme respecte ces limitations et, le cas échéant, fixe un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la
construction de bâtiments à un usage autre que d'habitation.

Dans les secteurs mentionnés au troisième alinéa de l'article R. 123-8, le règlement prévoit les conditions de hauteur, d'implantation et de densité des constructions permettant d'assurer
l'insertion de ces constructions dans l'environnement et compatibles avec le maintien du caractère naturel de la zone.

Les règles édictées dans le présent article peuvent être différentes, dans une même zone, selon que les constructions sont destinées à l'habitation, à l'hébergement hôtelier, aux bureaux,
au commerce, à l'artisanat, à l'industrie, à l'exploitation agricole ou forestière ou à la fonction d'entrepôt. En outre, des règles particulières peuvent être applicables aux constructions et
installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif.
Les règles mentionnées aux 6º et 7º relatives à l'implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques et par rapport aux limites séparatives, qui ne sont pas fixées
dans le règlement, doivent figurer dans les documents graphiques.
En zone de montagne, le règlement désigne, le cas échéant, les plans d'eau de faible importance auxquels il est décidé de faire application du huitième alinéa de l'article L. 145-5.

Article R.123-11
Les zones U, AU, A et N sont délimitées sur un ou plusieurs documents graphiques.
Les documents graphiques du règlement font, en outre, apparaître s'il y a lieu :
a) Les espaces boisés classés définis à l'article L. 130-1 ;
b) Les secteurs où les nécessités du fonctionnement des services publics, de l'hygiène, de la protection contre les nuisances et de la préservation des ressources naturelles ou l'existence
de risques naturels, tels qu'inondations, incendies de forêt, érosion, affaissements, éboulements, avalanches, ou de risques technologiques justifient que soient interdites ou soumises à des
conditions spéciales les constructions et installations de toute nature, permanentes ou non, les plantations, dépôts, affouillements, forages et exhaussements des sols ;
c) Les secteurs protégés en raison de la richesse du sol ou du sous-sol, dans lesquels les constructions et installations nécessaires à la mise en valeur de ces ressources naturelles sont
autorisées ;
d) Les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d'intérêt général et aux espaces verts, en précisant leur destination et les collectivités, services et organismes
publics bénéficiaires ;
e) Les secteurs dans lesquels, pour des motifs d'urbanisme ou d'architecture, la reconstruction sur place ou l'aménagement de bâtiments existants peut être imposé ou autorisé avec une
densité au plus égale à celle qui existait antérieurement, nonobstant le ou les coefficients d'occupation du sol fixés pour la zone ou le secteur ;
f) Les secteurs dans lesquels la délivrance du permis de construire peut être subordonnée à la démolition de tout ou partie des bâtiments existants sur le terrain où l'implantation de la
construction est envisagée ;
g) Les périmètres, tels que délimités par le plan de déplacements urbains en application de l'article 28-1-2 de la loi nº 82-1153 du 30 décembre 1982 modifiée, à l'intérieur desquels les
conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations imposées en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment
lors de la construction d'immeubles de bureaux, ou à l'intérieur desquels le plan local d'urbanisme fixe un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la construction de
bâtiments à usage autre que d'habitation ;
h) Les éléments de paysage, les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d'ordre culturel, historique ou
écologique, et notamment les secteurs dans lesquels la démolition des immeubles est subordonnée à la délivrance d'un permis de démolir ;
i) Les zones qui sont ou peuvent être aménagées en vue de la pratique du ski et les secteurs réservés aux remontées mécaniques en indiquant, le cas échéant, les équipements et
aménagements susceptibles d'y être prévus.

Les documents graphiques peuvent également faire apparaître des règles d'implantation des constructions dans les conditions prévues au dernier alinéa de l'article R. 123-9.

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 55
Documentation ANNEXE

CODE DE L'ENVIRONNEMENT
Article L.211-1-1
La préservation et la gestion durable des zones humides définies à l'article L. 211-1 sont d'intérêt général. Les politiques nationales, régionales et locales d'aménagement des territoires
ruraux et l'attribution des aides publiques tiennent compte des difficultés particulières de conservation, d'exploitation et de gestion durable des zones humides et de leur contribution aux
politiques de préservation de la diversité biologique, du paysage, de gestion des ressources en eau et de prévention des inondations notamment par une agriculture, un pastoralisme, une
sylviculture, une chasse, une pêche et un tourisme adaptés. A cet effet, l'Etat et ses établissements publics, les régions, les départements, les communes et leurs groupements veillent, chacun
dans son domaine de compétence, à la cohérence des diverses politiques publiques sur ces territoires. Pour l'application du X de l'article L. 212-1, l'Etat veille à la prise en compte de cette
cohérence dans les schémas d'aménagement et de gestion des eaux.

Article L.321-1
I- Le littoral est une entité géographique qui appelle une politique spécifique d'aménagement, de protection et de mise en valeur.
II- La réalisation de cette politique d'intérêt général implique une coordination des actions de l'Etat et des collectivités locales, ou de leurs groupements, ayant pour objet :
1- La mise en oeuvre d'un effort de recherche et d'innovation portant sur les particularités et les ressources du littoral ;
2- La protection des équilibres biologiques et écologiques, la lutte contre l'érosion, la préservation des sites et paysages et du patrimoine ;
3- La préservation et le développement des activités économiques liées à la proximité de l'eau, telles que la pêche, les cultures marines, les activités portuaires, la construction et la
réparation navales et les transports maritimes ;
4- Le maintien ou le développement, dans la zone littorale, des activités agricoles ou sylvicoles, de l'industrie, de l'artisanat et du tourisme.

CODE GENERAL DES COLLECTIVITES TERRITORIALES


Art L. 2224-10 du CGCT
Les communes ou leurs établissements publics de coopération délimitent, après enquête publique :
1- Les zones d'assainissement collectif où elles sont tenues d'assurer la collecte des eaux usées domestiques et le stockage, l'épuration et le rejet ou la réutilisation de l'ensemble des eaux
collectées ;
2- Les zones relevant de l'assainissement non collectif où elles sont tenues d'assurer le contrôle de ces installations et, si elles le décident, le traitement des matières de vidange et, à la
demande des propriétaires, l'entretien et les travaux de réalisation et de réhabilitation des installations d'assainissement non collectif ;
3- Les zones où des mesures doivent être prises pour limiter l'imperméabilisation des sols et pour assurer la maîtrise du débit et de l'écoulement des eaux pluviales et de ruissellement ;
4- Les zones où il est nécessaire de prévoir des installations pour assurer la collecte, le stockage éventuel et, en tant que de besoin, le traitement des eaux pluviales et de ruissellement
lorsque la pollution qu'elles apportent au milieu aquatique risque de nuire gravement à l'efficacité des dispositifs d'assainissement.

CODE GENERAL DES IMPOTS


Art 1396
La taxe foncière sur les propriétés non bâties est établie d'après la valeur locative cadastrale de ces propriétés déterminée conformément aux règles définies par les articles 1509 à 1518
A et sous déduction de 20 % de son montant.
La valeur locative cadastrale des terrains constructibles situés dans les zones urbaines délimitées par une carte communale, un plan local d'urbanisme ou un plan de sauvegarde et de
mise en valeur approuvé conformément au code de l'urbanisme, peut, sur délibération du conseil municipal prise dans les conditions prévues au premier alinéa du I de l'article 1639 A bis, être
majorée d'une valeur forfaitaire de 0,50 euro, 1 euro, 1,50 euro, 2 euros, 2,50 euros ou 3 euros par mètre carré, pour le calcul de la part revenant aux communes et aux établissements publics
de coopération intercommunale sans fiscalité propre.
La superficie retenue pour le calcul de la majoration est réduite de 1 000 mètres carrés.
La majoration visée au deuxième alinéa ne peut excéder 3 % d'une valeur forfaitaire moyenne au mètre carré définie par décret et représentative de la valeur moyenne du terrain selon
sa situation géographique.

Les dispositions des deuxième à quatrième alinéas ne sont pas applicables :


a) aux terrains appartenant aux établissements publics fonciers visés aux articles L. 321-1 et L. 324-1 du code de l'urbanisme ;
b) aux terrains classés depuis moins d'un an dans une des zones visées au deuxième alinéa ;
c) aux terrains situés dans le périmètre d'une zone d'aménagement concerté ou pour lesquels un permis de construire, un permis d'aménager ou une autorisation de lotir a été obtenu ;
toutefois, la majoration est rétablie rétroactivement en cas de péremption du permis de construire, du permis d'aménager ou de l'autorisation de lotir ;
d) aux parcelles supportant une construction passible de la taxe d'habitation.
La liste des terrains constructibles concernés est dressée par le maire. Cette liste, ainsi que les modifications qui y sont apportées, sont communiquées à l'administration des impôts avant
le 1er septembre de l'année qui précède l'année d'imposition. En cas d'inscription erronée, les dégrèvements en résultant sont à la charge de la commune ; ils s'imputent sur les
attributions mentionnées à l'article L. 2332-2 du code général des collectivités territoriales.

L O I P O R T A N T E N G A G E M E N T N AT I O N A L P O U R L E L O G E M E N T (Loi 2006-872 13 Juillet 2006 )


Art 4 (modifié par loi n°2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale art. 17)

IX - Dans les communes de plus de 20 000 habitants et celles de plus de 1 500 habitants appartenant à un établissement public de coopération intercommunale de plus de 50 000
habitants compétent en matière d'habitat et celles de plus de 1 500 habitants appartenant à une agglomération de plus de 50 000 habitants au sens du recensement général de la population,
le conseil municipal peut, par délibération motivée, sous réserve de ne pas porter atteinte à l'économie générale du plan d'occupation des sols ou du projet d'aménagement et de développement
durable du plan local d'urbanisme, délimiter des secteurs à l'intérieur desquels la réalisation de programmes de logements comportant au moins une moitié de logements locatifs sociaux
bénéficie d'une majoration du coefficient d'occupation des sols. La délibération fixe pour chaque secteur cette majoration qui ne peut excéder 50 %. Le présent IX n'est applicable qu'aux
permis de construire délivrés avant le 1er janvier 2010.

L O I D ' O R I E N T AT I O N D E S T R A N S P O R T S I N T É R I E U R S
Art 28-1-2
Le plan de déplacements urbains délimite les périmètres à l'intérieur desquels les conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les
obligations imposées par les plans locaux d'urbanisme et les plans de sauvegarde et de mise en valeur en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment lors de la construction
d'immeubles de bureaux, ou à l'intérieur desquels les documents d'urbanisme fixent un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments à usage
autre que d'habitation. Il précise, en fonction notamment de la desserte en transports publics réguliers et, le cas échéant, en tenant compte de la destination des bâtiments, les limites des
obligations imposées par les plans locaux d'urbanisme et les plans de sauvegarde et de mise en valeur en matière de réalisation d'aires de stationnement pour les véhicules motorisés et les
minima des obligations de stationnement pour les véhicules non motorisés.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 56
Lexique

A 82 : Autoroute 82

ADASEA : Association Départementale des Structures d'Exploitations Agricoles

ADEME : Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie

AudéLor : Agence d'Urbanisme et de Développement Economique du pays de Lorient

BEJ : Bureau d'Etudes Junior de l'UBS

BSM : Base des Sous-Marins

Cap l'Orient : Communauté d'Agglomération du pays de Lorient

CAUE : Conseil d'Architecture, d'Urbanisme et d'Environnement

CCH : Code de la Construction et de l'Habitation

CERTU : Centre d'Etudes sur les Réseaux, les Transports, l'Urbanisme

CGCT : Code Général des Collectivités Territoriales

COS : Coefficient d'Occupation du Sol

CU : Code de l'Urbanisme

DOG : Document d'Orientations Générales

EPCI : Etablissement Public de Coopération Intercommunale

GRAIE : Groupe de Recherche Régional Rhône Alpes sur les Infrastrures et l'Eau

HQE : Haute Qualité Environnementale

INSEE : Institut National de la Statistiques et des Etudes Economiques

NGF : Nivellement Géographique de la France

PADD : Projet d'Aménagement et de Développement Durable

PDU : Plan de Déplacements Urbains

PLH : Programme Local de l'Habitat

PLU : Plan Local d'Urbanisme

PPRI : Plan de Prévention des Risques d'Inondation

RN : Route Nationale

SAGE : Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux

SCOT : Schéma de Cohérence Territoriale

SDAGE : Schéma Directeur d'Aménagement et de Gestion des Eaux

TC : Transport Collectif

TCSP : Transport Collectif en Site Propre

UBS : Université de Bretagne Sud

VVF : Village Vacances Familial

ZA : Zone d'Activités

ZAC : Zone d'Aménagement Concertée

ZAD : Zone d'Aménagement Différée

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 57
Documentation ANNEXE

Les acteurs du SCoT

Le souci de faire vivre le SCoT s'est traduit par la constitution d'un syndicat mixte «créé pour une durée illimitée», le
26 mars 1999 par arrêté préfectoral. Il a compétence pour élaborer le SCoT, et assure le suivi et l'évaluation de sa mise
en œuvre : le Syndicat mixte pour le Schéma de Cohérence Territoriale du Pays de Lorient.

Le syndicat mixte pour le SCoT : c'est un établissement public qui regroupe : Cap l'Orient (19 communes) et les 5
communes de Kervignac, Merlevenez, Nostang, Plouhinec, Sainte-Hélène.

Un comité syndical
C'est l'instance de décision du Syndicat Mixte.
Il réunit 53 élus (53 titulaires et 13 suppléants) - Toutes les communes du périmètre sont représentées en fonction de
l'importance de leur population.

Un bureau
Président : Norbert Métairie
Membres : Gérard Cabrol, Thérèse Thiéry, Loïc Le Meur, François Aubertin, Marc Cozilis, Maurice Olliero, Michel Le Gall,
Jacques Le Ludec.

Les services de l'État et d'autres personnes publiques (État, Région Département, Chambres consulaires, Section
Régionale de la Conchyliculture) ont été étroitement associés à l'élaboration du SCoT – Ils étaient membres des
commissions de travail qui ont préparé le projet de SCoT.

L'élaboration du SCoT a donné lieu de 2003 à 2006 à une large concertation avec les associations et le grand public
(randos Scot, forums, expositions…).

Études et suivi technique :


AudéLor, Agence d'Urbanisme et de Développement Économique du Pays de Lorient, a conduit pour le compte du
Syndicat Mixte le suivi des études, l'animation des réflexions, la rédaction du projet de SCoT et l'animation de la
concertation. Le Syndicat Mixte lui a également confié le suivi technique de la mise en oeuvre du SCoT et la préparation
de l'évaluation.

L'essentiel du SCOT Revenir au sommaire


Juin 2008 58
Le calendrier du SCoT

BleuSafran05/2008 - Crédits photos : AudéLor, Cap l'Orient, Jean-Pierre Ferrand, CCSTI / Maison de la Mer, Sellor, Stéphane Cuisset, Patrick Guigueno, Erwan Le Cornec, Pierre Soissons
ARRÊT DU PÉRIMÈTRE
2000

PRÉPARATION DES TRAVAUX


Commissions de travail
Mer, Rade, Vallées
ÉLABORATION DU SCOT
2002 Développement économique
Études et espaces d'activités

Habitat, vie sociale


2003 Diagnostic et cadre de vie
du territoire et état initial de l'environnement

2004 Projet d'aménagement RandoSCoT


CONCERTATION

et de développement durable
Patrimoines d'avenir
2005 Document d'orientations générales
Site internet
Forums citoyens
ARRÊT DU PROJET
mars 2006 Expositions
CONSULTATION
des communes et EPCI concernés
et des personnes publiques et associées

ENQUÊTE PUBLIQUE

APPROBATION DU SCOT
décembre 2006
MISE EN ŒUVRE

Site internet, guides pratiques


2008 Suivi et avis sur la compatibilité
des PLU, PDU, PLH…
Études : approfondissements thématiques,
moyens opérationnels de mise en œuvre
Définition du dispositif d'évaluation

ÉVALUATION

Revenir au sommaire L'essentiel du SCOT


Juin 2008 59
BleuSafran05/2008
Schéma de Cohérence Territoriale du Pays de Lorient
2, boulevard Leclerc - BP 20001 - 56314 Lorient cedex
Tél. 02 97 02 29 00 - Fax. 02 97 02 29 99

Pour suivre l'actualité du SCoT : www.scot-lorient.fr

Contact AudéLor : Tél. 02 97 88 22 44 - Fax : 02 97 88 22 40

Cléguer
Inzinzac-Lochrist
Pont-Scorff
Languidic

Gestel Caudan Hennebont

Guidel Brandérion
Quéven

Lanester
Kervignac
Nostang
Lorient

Plœmeur Merlenenez
Locmiquélic
Riantec Ste Hélène
Larmor-Plage
Port-Louis
Gavres
Plouhinec

Groix
0 1km 2 km

Revenir au sommaire

Vous aimerez peut-être aussi