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Syndicat Mixte
pour le Schéma de Cohérence Territoriale
du Pays de Lorient
L'essentiel du SCOT
L'essentiel du SCOT
Mémo pour les PLU et projets d'aménagement
Juin 2008
Juin 2008
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SOMMAIRE
Pourquoi ce mémo ?
Le SCoT du Pays de Lorient : des valeurs fortes pour l'aménagement du territoire
L'essentiel du SCOT
Juin 2008
Favoriser une organisation urbaine fondée sur la proximité 37
Documentation annexe 51
Un outil pratique
Le SCOT du pays de Lorient a été approuvé le 18 décembre 2006 et est entré dans sa phase exécutoire en mars
2007.
Fruit d'un travail collectif conduit par le Syndicat Mixte pour le SCOT du pays de Lorient, qui rassemble des
représentants des 24 communes concernées, en association avec ses partenaires institutionnels (État, Départe-
ment, chambres consulaires,...) et d'une concertation active avec les forces vives et le «grand public» qui vit et
habite le territoire, il exprime un projet d'avenir ambitieux et durable.
Document de planification stratégique, il constitue un cadre de référence pour les documents et projets d'aménagement
et d'urbanisme intercommunaux et communaux, comme les Plans Locaux d'Urbanisme, les Programmes Locaux
de l'Habitat, les Plans de Déplacements Urbains, les opérations foncières et d'aménagement d'importance…
Ce cadre de référence est juridique puisque le SCOT, norme supérieure, s'impose à ces différents documents, qui
doivent être compatibles avec ses objectifs et ses orientations.
Mais, au delà du cadre juridique, c'est un projet de territoire collectif, cohérent qu'il s'agit de traduire et de mettre
en œuvre. La concrétisation et la réussite de ce projet dépendent donc autant d'une capacité à traduire les lignes
directrices, les valeurs du SCOT dans les actions d'aménagement au quotidien que d'une application du principe
de compatibilité au sens juridique strict.
Ce guide se veut donc un outil pratique pour ceux qui, élus ou techniciens, sont concernés par la mise en
oeuvre du SCOT dans l'élaboration de leur Plan Local d'Urbanisme ou leur projet d'aménagement, en
rappelant :
• de manière globale, les lignes de force majeures du projet de SCOT, qui doivent imprégner en filigrane les
réflexions d'aménagement et d'urbanisme,
• de manière plus détaillée et thématique, les principales orientations et prescriptions du PADD et du DOG.
Art R. 122-5 du CU : les opérations foncières et les opérations d'aménagement mentionnées au dernier alinéa de l'article L. 122-1 sont :
1° Les zones d'aménagement différé et les périmètres provisoires de zones d'aménagement différé ;
2° Les zones d'aménagement concerté ;
3° Les lotissements, les remembrements réalisés par des associations foncières urbaines et les constructions soumises à autorisations,
lorsque ces opérations ou constructions portent sur une surface hors oeuvre nette de plus de 5 000 mètres carrés ;
4º La constitution, par des collectivités et établissements publics, de réserves foncières de plus de cinq hectares d'un seul tenant.
Lorsqu'un de ces documents est approuvé après l'approbation d'un plan local d'urbanisme, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible
dans un délai de trois ans.
Il ne s'agit pas du texte intégral du SCOT, qui reste le seul juridiquement opposable. Pour disposer de ce texte opposable,
le lecteur devra se reporter directement au dossier de SCOT, approuvé par le Comité du Syndicat Mixte du 18 décembre
2006.
Cette présentation synthétique ne prétend nullement être exhaustive. Il a été délibérément choisi de traiter les
thèmes d'aménagement et d'urbanisme plus directement en lien avec les PLU et les projets opérationnels plutôt
que les questions qui relèvent de politiques de développement plus générales à l'échelle du pays de Lorient (ex :
stratégie d'innovation économique, logistique, NTIC).
L'élaboration d'un PLU ou d'un projet d'aménagement ne peut évidemment pas se résumer à appliquer une liste
de mesures de manière uniforme sur les 24 communes du périmètre du SCOT. Rechercher, tout en respectant le
cadre général défini collectivement, à construire des projets en adéquation avec la singularité de la géographie, de
l'identité ou de l'environnement de chaque territoire, est d'ailleurs une valeur forte pour le SCOT.
Au-delà du rappel des dispositions du SCOT, l'objectif consiste donc bien à mettre en exergue les lignes directrices
et les valeurs fondamentales qu'il porte pour favoriser la recherche de cohérence des projets d'urbanisme et
d'aménagement locaux mais aussi pour impulser des attitudes d'aménagement essentielles à la mise en
œuvre de son projet d'aménagement et de développement durable.
Ces valeurs s’appuient sur les qualités intrinsèques qui ont forgé et caractérisent encore aujourd’hui le pays de
Lorient. Elles constituent ainsi des bases solides et pérennes pour mettre en valeur l’identité et la dynamique de
développement du territoire et devront trouver leur traduction dans les projets d'urbanisme et d'aménagement.
Ces deux articles fondamentaux des codes de l'urbanisme et de l'environnement fixent le cadre juridique nécessaire
à l'élaboration des stratégies d'aménagement pour relever les défis actuels de développement durable.
La préservation des ressources du territoire, la lutte contre des gaspillages déstructurants et coûteux pour
la collectivité s’imposent ainsi comme des enjeux majeurs pour le SCOT et les documents d'urbanisme et
les projets d'aménagement.
Cette volonté de préservation des ressources représente donc une notion extrêmement transversale du SCOT,
inscrite en filigrane dans l’ensemble de ses objectifs et orientations.
Aujourd’hui encore, l’eau s’impose comme un capital essentiel pour l’avenir du territoire :
• un capital économique, par l’importance des activités liées à l’eau,
• un capital environnemental par la richesse écologique que les milieux aquatiques lui confèrent,
• un capital social par l’influence considérable de cet élément sur la qualité du cadre de vie des 200 000 habitants
du territoire.
Le SCOT affirme le rôle incontournable de ce capital dans l’aménagement et le développement futur du territoire.
L’eau et la mer, éléments qualitatifs et fortement identitaires, doivent constamment imprégner les projets d'aménagement
et d'urbanisme.
Au coeur de notre système économique, les espaces d’activités maritimes sont à affirmer, tout en renforçant leur
intégration dans leur environnement urbain et naturel. Les continuités fortes nées du chevelu hydrographique
doivent impérativement être considérées pour renforcer la lisibilité du territoire. Les zones humides et les milieux
maritimes, aux multiples bénéfices pour le territoire (intérêt écologique, richesse halieutique, zones d’expansion des
crues…) doivent être protégés. Les impacts de l’urbanisation sur la qualité de l’eau et le ruissellement doivent
également être réduits et maîtrisés.
Mettre en valeur cette identité consiste d’abord à développer l’économie du territoire, organisée autour du monde
maritime et de l’agroalimentaire.
C’est, d'autre part, véhiculer une image de qualité du territoire, de ses paysages, dont la découverte conduit
d’étonnement en étonnement : depuis des sites exceptionnels, parfois peu connus, et pourtant très proches de la
ville (vallée du Scorff, estuaires du Blavet ou de la Laïta, Rivière d’Étel, Petite Mer de Gâvres... ) jusqu’à des
espaces de «campagne ordinaire», qui s'insèrent entre les secteurs urbains de cette agglomération multipolaire,
et rapprochent la ville de la nature.
C’est, enfin, préparer l’héritage des générations futures en prenant conscience, qu’au-delà de la préservation du
patrimoine naturel et bâti, les constructions d’aujourd’hui composeront aussi le patrimoine et le paysage de
demain.
Le SCOT a pour objectif de préserver ces caractéristiques identitaires, qui sont des richesses bénéfiques, en termes
de tourisme, de valorisation du patrimoine, de cadre de vie… Il veille à trouver l’équilibre entre les différents
espaces, naturels, ruraux et urbains, dans une optique d’aménagement de qualité, pour un cadre de vie agréable,
une offre touristique séduisante, une image positive et attractive du territoire.
L'aménagement du territoire peut participer à cette dynamique. Le SCOT vise ainsi à favoriser une gestion de
l’espace favorable pour déployer et diversifier le potentiel économique du territoire : son aménagement futur doit
réussir à concilier la vitalité des activités portuaires, des entreprises artisanales, commerciales ou de services et des
secteurs de l’agriculture ou du tourisme avec le développement urbain. Il doit également pouvoir écarter toutes
formes de concurrences stériles et coûteuses. Le SCOT insiste sur la nécessité de proposer une offre cohérente et
performante dans les zones d’activités. La qualité du territoire sera alors affirmée comme un facteur d’attractivité
et de dynamisme global.
Le pays de Lorient est appelé à accueillir un nombre croissant d’habitants et son organisation doit leur permettre
de bien vivre ensemble en favorisant le lien social. Cette responsabilité majeure incombe en partie au SCoT et
aux projets d'urbanisme locaux.
Proposer davantage de diversité en terme d’habitat permettra de mieux répondre aux différents besoins des
ménages, et aux enjeux de mixité sociale et intergénérationnelle, à l’échelle des communes et des quartiers.
L'organisation multipolaire privilégie la proximité des services et des équipements et contribue à desservir de
manière harmonieuse l’ensemble des centres urbains, grâce à un réseau efficace de transports collectifs. Elle
favorise également le lien social dans les communes qui ont su conserver leur identité. Conforter le développe-
ment urbain autour de ces centres, favoriser le renouvellement urbain, éviter une dilution anarchique de
l’urbanisation et affirmer des espaces de respiration entre les secteurs urbains pour préserver les liens de proximité
entre ville et nature... contribueront à satisfaire pleinement les attentes des habitants et ce, au sein d’un maillage
équilibré du territoire.
Cette organisation multipolaire se présente également comme une condition indispensable, d’une part, pour
garantir le niveau de population suffisant au maintien d’un niveau convenable de services de proximité, que le
vieillissement de la population risque de rendre encore plus nécessaire, et, d’autre part, pour assurer la desserte en
transports collectifs des différents secteurs d’habitat et d’emploi, et ainsi, maîtriser effectivement « à la source » la
croissance des déplacements automobiles.
Des couloirs verts de qualité (Le Scorff) Une artification des cours d'eau à éviter
In
Intégrer l'eau et les cours d'eau dans les opérations
d'aménagement et d'urbanisme
d'
• Incl
Inclure les cours d'eau, dont les zones inondables, comme principaux
éléments structurants des aménagements.
élém
• Prés
Préserver un couloir vert dans le cadre des projets d'extension urbaine.
• Enc
Encourager des attitudes techniques et d'aménagement plus respectueuses
de l'e
l'eau et de ses valeurs écologiques.
Pour sa mise en application, cette carte ne peut être interprétée qu'à l'échelle de l'édition papier du DOG (format A3 - environ 1:150000ème)
L'essentiel du SCOT
Juin 2008 6
Préserver les milieux aquatiques
Éléments détaillés sur le plan au 1:50000ème "La trame verte et bleue du territoire du SCOT"
Mettre fin à l'urbanisation linéaire Préserver les vvues sur la mer et l'accès au rivage
Valoriser les lieux maritimes Des quartiers à structurer, une urbanisation à maîtriser
Les préoccupations
cupations pour les projets
Références PADD et DOG
PADD : p. 28 d'aménagement
ement et d'urbanisme
DOG : p. 22
Carte : p. 27 du DOG Concilier les usages et les fonctions de la Rade
• Conforter et développer les pôles de compétences maritimes
et portuaires (cf fiche 16).
• Veiller à l'insertion de ces pôles dans leur environnement humain
Principales communes concernées
Larmor-Plage, Lorient, Lanester, Kervignac, et naturel.
Locmiquélic, Port-Louis, Gâvres • Renforcer les pôles urbains de bords de Rade en privilégiant
la restructuration et le renouvellement urbains.
• Maintenir les espaces agricoles de bord de Rade.
À consulter • Préserver les qualités écologiques et le potentiel halieutique
• Études SCOT (cf liste p. 51 et 52) et conchylicole de la Rade, en veillant à la protection, la valorisation
- Propositions pour un plan de paysage et la gestion des milieux naturels.
- Mer, Rade, Vallées : occupation et usages • Définir les modalités d'une fréquentation touristique de l'ensemble
de l'espace de la Rade (notamment des sites portuaires).
L'essentiel du SCOT
Mars 2008 10
Valoriser la mer
dans l'aménagement du territoire
Source : DOG p. 19
Vallées
Source : DOG p. 11
Coupure d'urbanisation
Les préoccupations
cupations pour les projets
Références PADD et DOG
d'aménagement
gement et d'urbanisme PADD : p. 25
DOG : p. 17, 21, 34, 35, 67, 68
Insérer l'urbanisation avec qualité
• Intégrer les constructions au paysage. Penser une urbanisation adaptée au
site dans lequel elle s'inscrit. Principales communes concernées
• Respecter les lignes majeures du paysage : topographie, talus, bosquets, Toutes les communes
alignements d'arbres, cours d'eau...
• Définir les périmètres d'extension urbaine en tenant compte des éléments
structurants du paysage. Outils de mise en œuvre par le PLU
• Introduire les préoccupations d'intégration urbaine, paysagère et de - Identification et définition de prescriptions
qualité environnementale dans les projets de création ou de requalification relatives à des éléments de paysage, des
des zones d'activités (cf fiche 15). immeubles, monuments, secteurs...
à protéger (art L.123-1 7° )
- Définition de règles contribuant à la qualité
Aménager en valorisant l'identité des sites architecturale et à l'insertion de constructions
• Valoriser l'identité de chaque commune dans son projet urbain. (art L.123-1 4°)
• Identifier et révéler les éléments identitaires dans chaque projet d'aménagement : - Définition d'indications relatives au relief
- Prendre en compte les points forts du paysage à valoriser (art L.123-1)
ou à recomposer dans tout programme d'extension urbaine, - Définition d'orientations d'aménagement
- Affirmer de manière permanente la présence de la mer et des rivières sur des secteurs ou quartiers à mettre en
(cf fiche 2). valeur, réhabiliter, restructurer (art L.123-1)
• Préserver et souligner la qualité et l'authenticité des paysages maritimes,
ruraux et urbains (cf fiche 19). À consulter
• Veiller tout particulièrement aux entrées d'agglomération et de ville pour
• Études SCOT (cf liste p. 52)
donner du territoire une image forte, claire et positive (cf fiche 10). - Le livre ouvert sur l'avenir du pays de Lorient
- 1990 – 2002 : Bilan de l'activité touristique
Préserver le patrimoine urbain et rural du pays de Lorient
• Prendre les mesures de protection des éléments patrimoniaux « courants » : - Propositions pour un plan de paysage
patrimoine maritime et fluvial, patrimoine rural, religieux, industriel,
patrimoine bâti du XXème siècle... (cf art L.123-1-7° et L.123-3-1 du CU).
• Favoriser la préservation et la regénération du bocage :
- Identifier et préserver dans les projets d'aménagement les haies
et talus d'intérêt, ainsi que les structures bocagères,
- Encourager l'établissement de schémas bocagers.
L'essentiel du SCOT
Juin 2008 19
Fonder le développement
sur l'EAU et la MER
Fiche 11
Qualifier les entrées d'agglomération,
de ville et les franges urbaines
Les préoccupations
préo pour les projets d'aménagement
d'urbanisme
et d'urb
Définir des limites nettes entre espace urbain et rural (cf fiche 9)
Entre Lanester/Caudan/Henneb
Lanester/Caudan/Hennebont bont : Qualifier les entrées de ville
un secteur d'articulation interurbaine
Une consommat
consommation d'espace à diminuer ? Requalifier en priorité les friches
Tenir compte du potentiel des sites bien desservis par les Principales communes concernées
transports collectifs Toutes les communes
• Réfléchir au potentiel d'accueil d'activités et d'entreprises autour des gares
de Lorient et d'Hennebont.
• Sur les secteurs bien desservis par les TC, produire des densités bâties Outils de mise en œuvre par le PLU
suffisantes pour permettre à la desserte TC d'être efficace ; implanter les (PLU, PDU…)
- Définition de dispositions aux articles 3
services communs de zone d'activités à proximité des arrêts de TC.
(accès et voirie) et 12 (stationnement) du
• Développer l'accessibilité des modes de transports alternatifs à l'automobile
règlement du PLU pour permettre «la bonne
dans les ZA. implantation au bon endroit» et favoriser le
cas échéant les modes doux et les TC
Être rigoureux sur l'évolution des vocations des ZA - Définition au sein d'une même zone de règles
• Définir des vocations prioritaires à des ensembles homogènes. différentes dans le PLU selon la destination de
• Mettre en oeuvre des processus de «vigilance foncière» (ZAD, ZAC,…) ou la construction : habitation, commerce,
des réserves foncières, notamment pour les activités à caractère industriel bureau… (art R.123-9)
et les infrastructures de logistique. - Définition dans le PDU de périmètres où la
• Éviter la colonisation par le commerce des zones d'activités conçues pour desserte par les TC permet de réduire ou de
accueillir des entreprises industrielles et de services aux entreprises (cf fiche 28). supprimer les obligations en matière de
stationnement (art 28-1-2 de la loi 82-1153)
Permettre une offre équilibrée en ZA sur le territoire
• Autoriser des zones de taille limitée dans chaque commune, dans la stricte À consulter
mesure où elles permettent de conserver un ancrage de l'activité artisanale • Études SCOT (cf liste p. 51)
et/ou industrielle implantée localement. Ces extensions doivent être - Etude sur la cohérence entre urbanisation et
localisées en continuité ou à proximité immédiate des zones déjà urbanisées. déplacements - 2005
Une insertion paysagère à prévoir L'évolution vers des aménagements plus qualitatifs
L'essentiel du SCOT
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Dynamiser nos
POTENTIELS ÉCONOMIQUES
Les axes majeurs de découverte du territoire
Affirmer des coupures d'urbanisation Limiter les effets "corridors" liés aux zones
majeures le long de l'A82 d'activités le long de l'A82
Réduire les effets de coupure liés Valoriser les axes et le réseau de liaisons
aux grands axes routiers entre communes
Qualifier les paysages autour Valoriser les routes côtières et voies sur berge
des principaux échangeurs
Poursuivre la qualification des grands axes urbains
Qualifier les paysages des sites
de carrefours importants Préserver un paysage de qualité
le long de la voie ferrée
Qualifier les paysages autour des
principales plateformes de communication Maîtriser l'évolution des grands secteurs
(gares, embarcadères, aéroport) d'articulation interurbaine
Références
ences PADD et DOG
PADD : p. 23, 46
DOG : p. 31, 32, 33, 66, 68
Cartes : p. 68 et 33 du DOG
Renforcer le TCSP
Les préoccupations
pré ns pour les projets d'aménagement
ett d'
d'urbanisme
b i
Références PADD et DOG
PADD : p. 45 Bâtir une «ville de proximité» permettant de minimiser les
DOG : p. 46 à 49
besoins en déplacement
Carte : p. 50 et 51 du DOG • Limiter l'étalement urbain.
• Étudier le potentiel de redensification et de réorganisation des secteurs
Principales communes concernées urbanisés, avant d'ouvrir de nouvelles zones à l'urbanisation.
Toutes les communes • Conforter prioritairement les centres et les quartiers bien desservis par les TC.
Secteurs à potentiel mixte (habitat et/ou activités à densité d'emploi forte ou moyenne)
Densité d'habitat > à 40 logements à l'hectare. Activités à densité d'emploi forte.
Densité d'habitat > à 25 logements à l'hectare. Activités à densité d'emploi moyenne.
Les préoccupations
préo pour les projets d'aménagement
et d'urbanisme
d'urb
Diversifier les formes urbaines
Divers
• Privilég
Privilégier l'évolution vers un habitat mixte, à proximité des centres et dans
les nou
nouveaux quartiers.
• Prendr
Prendre des dispositions, dans le PLU (règlement, servitudes), pour faciliter
la cons
construction d'un habitat diversifié à l'échelle des quartiers, nouveaux ou anciens.
• Étendr
Étendre et pérenniser l'évolution de la maîtrise d'ouvrage urbaine, par la
promotion des moyens adaptés (réglementaires, concertation public-privé, fonciers).
promot
Références PADD et DOG
Réfé
PADD : p. 42 Dévelo
Développer des quartiers bien insérés dans leur environnement
DOG : p. 35, 46, 55, 56 naturel et urbain
• Appuyer le choix des sites d'extension urbaine sur une analyse préalable de
leurs potentialités et contraintes en termes de paysages, de topographie,
Principales communes concernées de contexte urbain et de contraintes techniques.
Toutes les communes • Insérer les constructions dans le paysage. Respecter les lignes majeures
constitutives du paysage : topographie, talus, bosquets, alignements
Outils de mise en œuvre par le PLU d'arbres, cours d'eau…
- Définition d'orientations d'aménagement sur
des secteurs ou quartiers à mettre en valeur, Préparer la conception de vrais projets de quartiers
réhabiliter, restructurer ou aménager • Définir dans les PLU, sur les quartiers de renouvellement ou d'extension
(art L123-1) urbaine, des orientations d'aménagement pouvant prendre la forme de
- Définition des caractéristiques et des
éventuels emplacements réservés pour les schémas d'aménagement.
voies ou itinéraires de circulation routiers, • Faire précéder toute ouverture à l'urbanisation de la définition d'un
piétonniers, cyclables ou TC (art L123-1 et 2) programme, d'un schéma d'organisation et d'un plan de composition.
• Traduire dans ces réflexions préalables le souci d'un aménagement
qualitatif et durable (circulation douce, diversité de l'habitat, économie
À consulter d'énergie, intimité des habitants, gestion des eaux pluviales...) à travers la
• Autres guides (cf liste p. 52) structuration et la hiérarchisation du réseau viaire, le découpage parcellaire,
- Le lotissement : pour un projet urbain de l'organisation de la trame bâtie, l'aménagement paysager, l'offre d'espaces
qualité – CAUE du Morbihan – Mars 2005
- Le PLU – CERTU - fiche pratique n°2 verts et d'espaces publics…
- Guide de l'urbanisme et de l'habitat durable
du Pays de Rennes – Fiches 5,7,9,10 Répondre aux besoins en activités de proximité
• Privilégier le développement de l'habitat dans les secteurs proches des
stations de transport et/ou des pôles d'équipements ou de services.
• Développer la mixité urbaine.
• Assurer la qualité de l'environnement urbain (équipements, commerces,
ccirculation…).
• Mettre en oeuvre des procédures adaptées dans les opérations
dd'urbanisme, pour répondre aux besoins en activités de proximité identifiés
ppar le diagnostic du PLU.
Terrasses et
pièces à vivre
côté calme
Route bruyante Bâtiments industriels
Permettre l'utilisation des énergies
énergies renouvelables
Fiche 24 Maîtriser les déplacements à la source par une urbanisation plus ratio
rationnelle.
Patrimoine
- Le patrimoine portuaire du pays de Lorient - Julien Amghar SOLITO Université de Bretagne Sud - 2002
Paysage
- Propositions pour un plan de paysage - Ronan Désormeaux, Sylvain Coquerel, Erwan Le Cornec - Avril 2002
Prospective
- Le livre ouvert sur l'avenir du pays de Lorient – Futurouest et Direction de l'Aménagement, de l'Environnement et de
Transport du District du pays de Lorient - 2002
Risques
- Risques naturels, technologiques et nuisances dans le périmètre du SCOT du pays de Lorient - GEOS, bureau
d'études aménagement/environnement/littoral - Février 2003
Tourisme
- 1990 – 2002 : Bilan de l'activité touristique du pays de Lorient - Edouard Bouin Conseils – 2003
PLU
Fiches pratiques et fiches de cas du CERTU sur le PLU - 2007 (3 fiches pratiques et 6 fiches de cas)
Aménagement durable
Le lotissement : pour un projet urbain de qualité – CAUE du Morbihan – Mars 2005
Guide de l'urbanisme et de l'habitat durable – Pays de Rennes 2007 (www.paysderennes.fr)
Réussir un projet d'urbanisme durable – ADEME / Le Moniteur - 2006
Gestion de l'eau
Gestion des eaux pluviales et PLU - AudéLor Observatoire territorial / Environnement – Mars 2004
Valoriser les zones inondables dans l'aménagement urbain CERTU Nov 1999
Inventaire et préservation des zones humides dans les Plans Locaux d'Urbanisme – Eau et rivières de Bretagne
(www.eau-et-rivières.asso.fr)
Les eaux pluviales – Jérome Chaïb – Foncier Conseil 1997
La gestion des eaux pluviales : stratégie et solutions techniques GRAIE, Région Rhône Alpes, Région Rhône Alpes, 2006
(www.graie.org)
Sites à consulter (guides méthodologiques) :
www.pays-de-loire.écologie.gouv.fr,
www.languedoc-roussillon.ecologie.gouv.fr
Espaces naturels
Composer avec la nature en ville CERTU 2001
Zones d'activités et entrées de ville
Entrées de ville et article L 111-1-4 du code de l'urbanisme CERTU 1997
Parc d'activités : réussir la conduite de son projet - Bretagne Qualiparc 2003
Guide du management environnemental des zones d'activités OREE 2006
Déplacements et stationnement
PLU et déplacements, l'essentiel CERTU 2007
Bruit, énergie
PLU et bruit : la boite à outils de l'aménageur – Pôle bruit de l'Isère – Ministère de l'Écologie – 2006
Energie et PLU - Document d'information - AudéLor Observatoire territorial / Environnement – Juillet 2005
CODE DE L'URBANISME
Article L.111-1-4
En dehors des espaces urbanisés des communes, les constructions ou installations sont interdites dans une bande de cent mètres de part et d'autre de l'axe des autoroutes, des routes
express et des déviations au sens du code de la voirie routière et de soixante-quinze mètres de part et d'autre de l'axe des autres routes classées à grande circulation.
Cette interdiction ne s'applique pas :
- aux constructions ou installations liées ou nécessaires aux infrastructures routières ;
- aux services publics exigeant la proximité immédiate des infrastructures routières ;
- aux bâtiments d'exploitation agricole ;
- aux réseaux d'intérêt public.
Elle ne s'applique pas non plus à l'adaptation, au changement de destination, à la réfection ou à l'extension de constructions existantes.
Le plan local d'urbanisme, ou un document d'urbanisme en tenant lieu, peut fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par le présent article lorsqu'il comporte une
étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de
l'urbanisme et des paysages.
Dans les communes dotées d'une carte communale, le conseil municipal peut, avec l'accord du préfet et après avis de la commission départementale compétente en matière de nature,
de paysages et de sites, fixer des règles d'implantation différentes de celles prévues par le présent article au vu d'une étude justifiant, en fonction des spécificités locales, que ces règles sont
compatibles avec la prise en compte des nuisances, de la sécurité, de la qualité architecturale, ainsi que de la qualité de l'urbanisme et des paysages.
Il peut être dérogé aux dispositions du présent article, avec l'accord du préfet, lorsque les contraintes géographiques ne permettent pas d'implanter les installations ou les constructions
au-delà de la marge de recul prévue au premier alinéa, dès lors que l'intérêt que représente pour la commune l'installation ou la construction projetée motive la dérogation.
Article L.123-1
Les plans locaux d'urbanisme exposent le diagnostic établi au regard des prévisions économiques et démographiques et précisent les besoins répertoriés en matière de développement
économique, d'agriculture, d'aménagement de l'espace, d'environnement, d'équilibre social de l'habitat, de transports, d'équipements et de services.
Ils comportent un projet d'aménagement et de développement durable qui définit les orientations générales d'aménagement et d'urbanisme retenues pour l'ensemble de la commune.
Ils peuvent, en outre, comporter des orientations d'aménagement relatives à des quartiers ou à des secteurs à mettre en valeur, réhabiliter, restructurer ou aménager. Ces orientations
peuvent, en cohérence avec le projet d'aménagement et de développement durable, prévoir les actions et opérations d'aménagement à mettre en oeuvre, notamment pour mettre en valeur
l'environnement, les paysages, les entrées de villes et le patrimoine, lutter contre l'insalubrité, permettre le renouvellement urbain et assurer le développement de la commune. Elles peuvent
prendre la forme de schémas d'aménagement et préciser les principales caractéristiques des voies et espaces publics.
Les plans locaux d'urbanisme couvrent l'intégralité du territoire de la commune en cas d'élaboration par la commune ou, en cas d'élaboration par un établissement public de
coopération intercommunale compétent, l'intégralité du territoire de tout ou partie des communes membres de cet établissement ou l'intégralité du territoire de ce dernier, à l'exception des
parties de ces territoires couvertes par un plan de sauvegarde et de mise en valeur.Toutefois, dans les communes couvertes par un schéma de cohérence territoriale qui identifie les secteurs
d'aménagement et de développement touristique d'intérêt intercommunal, un plan local d'urbanisme partiel couvrant ces secteurs peut être élaboré par un établissement public de
coopération intercommunale sous réserve que chaque commune concernée couvre sans délai le reste de son territoire par un plan local d'urbanisme et recueille l'avis de l'établissement
public de coopération intercommunale sur la compatibilité de son projet d'aménagement et de développement durable avec celui de l'établissement public de coopération intercommunale.
En cas d'annulation partielle par voie juridictionnelle d'un plan local d'urbanisme, l'autorité compétente élabore sans délai les nouvelles dispositions du plan applicables à la partie du territoire
communal concernée par l'annulation. Il en est de même des plans d'occupation des sols qui, à la date de publication de la loi nº 2000-1208 du 13 décembre 2000 précitée, ne couvrent pas
l'intégralité du territoire communal concerné. En cas de modification de la limite territoriale de communes, les dispositions du plan local d'urbanisme applicables à la partie détachée d'un
territoire communal restent applicables après le rattachement à l'autre commune sauf si celle-ci a précisé, dans le dossier soumis à enquête publique en application de l'article L. 2112-2 du
code général des collectivités territoriales, qu'elle entendait que la modification de limite territoriale emporte, par dérogation au présent chapitre, abrogation desdites dispositions. Lorsqu'il
résulte de la modification de la limite territoriale d'une commune que le plan local d'urbanisme ne couvre pas la totalité du territoire communal, la commune élabore sans délai les dispositions
du plan applicables à la partie non couverte.
Les plans locaux d'urbanisme comportent un règlement qui fixe, en cohérence avec le projet d'aménagement et de développement durable, les règles générales et les servitudes
d'utilisation des sols permettant d'atteindre les objectifs mentionnés à l'article L. 121-1, qui peuvent notamment comporter l'interdiction de construire, délimitent les zones urbaines ou à
urbaniser et les zones naturelles ou agricoles et forestières à protéger et définissent, en fonction des circonstances locales, les règles concernant l'implantation des constructions.
Le rapport de présentation peut comporter un échéancier prévisionnel de l'ouverture à l'urbanisation des zones à urbaniser et de la réalisation des équipements correspondants.
Les documents graphiques du plan local d'urbanisme peuvent contenir des indications relatives au relief des espaces auxquels il s'applique.
Les règles et servitudes définies par un plan local d'urbanisme ne peuvent faire l'objet d'aucune dérogation, à l'exception des adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du
sol, la configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes.
Le plan local d'urbanisme doit, s'il y a lieu, être compatible avec les dispositions du schéma de cohérence territoriale, du schéma de secteur, du schéma de mise en valeur de la mer et de
la charte du parc naturel régional ou du parc national, ainsi que du plan de déplacements urbains et du programme local de l'habitat. Il doit également être compatible avec les orientations
fondamentales d'une gestion équilibrée de la ressource en eau et les objectifs de qualité et de quantité des eaux définis par les schémas directeurs d'aménagement et de gestion des eaux
en application de l'article L. 212-1 du code de l'environnement ainsi qu'avec les objectifs de protection définis par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux en application de
l'article L. 212-3 du même code.
Lorsqu'un de ces documents est approuvé après l'approbation d'un plan local d'urbanisme, ce dernier doit, si nécessaire, être rendu compatible dans un délai de trois ans.
Article L.123-1-3
Il ne peut, nonobstant toute disposition du plan local d'urbanisme, être exigé la réalisation de plus d'une aire de stationnement par logement lors de la construction de logements locatifs
financés avec un prêt aidé par l'Etat. Les plans locaux d'urbanisme peuvent en outre ne pas imposer la réalisation d'aires de stationnement lors de la construction de ces logements.
L'obligation de réaliser des aires de stationnement n'est pas applicable aux travaux de transformation ou d'amélioration de bâtiments affectés à des logements locatifs financés avec un
prêt aidé par l'Etat, y compris dans le cas où ces travaux s'accompagnent de la création de surface hors oeuvre nette, dans la limite d'un plafond fixé par décret en Conseil d'Etat.
Article L.123-2
Dans les zones urbaines ou à urbaniser, le plan local d'urbanisme peut instituer des servitudes consistant :
a) A interdire, sous réserve d'une justification particulière, dans un périmètre qu'il délimite et pour une durée au plus de cinq ans dans l'attente de l'approbation par la commune d'un
projet d'aménagement global, les constructions ou installations d'une superficie supérieure à un seuil défini par le règlement ; les travaux ayant pour objet l'adaptation, le changement
de destination, la réfection ou l'extension limitée des constructions existantes sont toutefois autorisés ;
b) A réserver des emplacements en vue de la réalisation, dans le respect des objectifs de mixité sociale, de programmes de logements qu'il définit ;
c) A indiquer la localisation prévue et les caractéristiques des voies et ouvrages publics, ainsi que les installations d'intérêt général et les espaces verts à créer ou à modifier, en délimitant
les terrains qui peuvent être concernés par ces équipements ;
d) A délimiter des secteurs dans lesquels, en cas de réalisation d'un programme de logements, un pourcentage de ce programme doit être affecté à des catégories de logements locatifs
qu'il définit dans le respect des objectifs de mixité sociale.
Article L.123-3
Dans les zones d'aménagement concerté, le plan local d'urbanisme peut en outre préciser :
a) La localisation et les caractéristiques des espaces publics à conserver, à modifier ou à créer ;
b) La localisation prévue pour les principaux ouvrages publics, les installations d'intérêt général et les espaces verts.
Il peut également déterminer la surface de plancher développée hors oeuvre nette dont la construction est autorisée dans chaque îlot, en fonction, le cas échéant, de la nature et de la
destination des bâtiments.
Article L.123-3-1
Dans les zones agricoles, le règlement peut désigner les bâtiments agricoles qui, en raison de leur intérêt architectural ou patrimonial, peuvent faire l'objet d'un changement de
destination, dès lors que ce changement de destination ne compromet pas l'exploitation agricole.
Article L.123-4
Dans les zones à protéger en raison de la qualité de leurs paysages, le plan local d'urbanisme peut déterminer les conditions dans lesquelles les possibilités de construction résultant du
coefficient d'occupation du sol fixé pour l'ensemble de la zone pourront être transférées en vue de favoriser un regroupement des constructions sur d'autres terrains situés dans un ou
plusieurs secteurs de la même zone.
Dans ces secteurs, les constructions ne sont autorisées qu'après de tels transferts, les possibilités de construire propres aux terrains situés dans ces secteurs s'ajoutant alors aux possibilités
transférées ; la densité maximale de construction dans ces secteurs est fixée par le règlement du plan.
En cas de transfert, la totalité du terrain dont les possibilités de construction sont transférées est frappée de plein droit d'une servitude administrative d'interdiction de construire
constatée par un acte authentique publié au bureau des hypothèques. Cette servitude ne peut être levée que par décret pris sur avis conforme du Conseil d'Etat.
Article L.130-1
Les plans locaux d'urbanisme peuvent classer comme espaces boisés, les bois, forêts, parcs à conserver, à protéger ou à créer, qu'ils relèvent ou non du régime forestier, enclos ou non,
attenant ou non à des habitations. Ce classement peut s'appliquer également à des arbres isolés, des haies ou réseaux de haies, des plantations d'alignements.
Le classement interdit tout changement d'affectation ou tout mode d'occupation du sol de nature à compromettre la conservation, la protection ou la création des boisements.
Nonobstant toutes dispositions contraires, il entraîne le rejet de plein droit de la demande d'autorisation de défrichement prévue aux chapitres Ier et II du titre Ier livre III du code forestier.
Il est fait exception à ces interdictions pour l'exploitation des produits minéraux importants pour l'économie nationale ou régionale,et dont les gisements ont fait l'objet d'une reconnaissance
par un plan d'occupation des sols rendu public ou approuvé avant le 10 juillet 1973 ou par le document d'urbanisme en tenant lieu approuvé avant la même date. Dans ce cas, l'autorisation
ne peut être accordée que si le pétitionnaire s'engage préalablement à réaménager le site exploité et si les conséquences de l'exploitation, au vu de l'étude d'impact, ne sont pas dommageables
pour l'environnement. Un décret en conseil d'Etat détermine les conditions d'application du présent alinéa.
Dans les bois, forêts ou parcs situés sur le territoire de communes où l'établissement d'un plan local d'urbanisme a été prescrit, ainsi que dans tout espace boisé classé, les coupes et
abattages d'arbres sont soumis à autorisation préalable, sauf dans les cas suivants :
- s'il est fait application des dispositions du livre I du code forestier ;
- s'il est fait application d'un plan simple de gestion agréé conformément à l'article L. 222-1 du code forestier ou d'un règlement type de gestion approuvé conformément aux
dispositions du II de l'article L. 8 et de l'article L. 222-6 du même code ;
- si les coupes entrent dans le cadre d'une autorisation par catégories définies par arrêté préfectoral, après avis du centre régional de la propriété forestière.
La décision prescrivant l'élaboration d'un plan local d'urbanisme peut également soumettre à l'autorisation préalable prévue aux quatre alinéas précédents, sur tout ou partie du
territoire concerné par ce plan, les coupes ou abattages d'arbres isolés, de haies ou réseaux de haies et de plantations d'alignement.
L'autorisation de coupe et d'abattage d'arbres est délivrée dans les formes, conditions et délais déterminés par décret en Conseil d'Etat :
a) Dans les communes où un plan local d'urbanisme a été approuvé, au nom de la commune ou de l'établissement public de coopération intercommunale ou de l'Etat, selon les cas et
modalités prévus aux articles L. 421-2-1 à L. 421-2-8.Toutefois, par dérogation aux dispositions de la loi nº 82-213 du 2 mars 1982 modifiée relative aux droits et libertés des communes,
des départements et des régions et à l'article L. 421-2-4, la décision ne devient exécutoire que quinze jours après qu'il a été procédé à sa notification et à sa transmission au représentant
de l'Etat. Les dispositions de l'article L. 421-9 sont alors applicables ;
b) Dans les autres communes, au nom de l'Etat.
Article L.143-1
Pour mettre en oeuvre une politique de protection et de mise en valeur des espaces agricoles et naturels périurbains, le département peut délimiter des périmètres d'intervention avec
l'accord de la ou des communes concernées ou des établissements publics compétents en matière de plan local d'urbanisme, après avis de la chambre départementale d'agriculture et
enquête publique. Les périmètres approuvés sont tenus à la disposition du public.
Ces périmètres doivent être compatibles avec le schéma de cohérence territoriale, s'il en existe un. Ils ne peuvent inclure des terrains situés dans une zone urbaine ou à urbaniser
délimitée par un plan local d'urbanisme, dans un secteur constructible délimité par une carte communale ou dans un périmètre ou un périmètre provisoire de zone d'aménagement différé.
Les documents d'urbanisme et les opérations mentionnées aux a, b et c ne sont pas illégaux du seul fait des vices susceptibles d'entacher la concertation, dès lors que les modalités
définies par la délibération prévue au premier alinéa ont été respectées. Les autorisations d'occuper ou d'utiliser le sol ne sont pas illégales du seul fait des vices susceptibles d'entacher
cette délibération ou les modalités de son exécution.
A l'issue de cette concertation, le maire en présente le bilan devant le conseil municipal qui en délibère.
Le dossier définitif du projet est alors arrêté par le conseil municipal et tenu à la disposition du public.
Lorsqu'une opération d'aménagement doit faire l'objet d'une concertation en application des b ou c et nécessite une révision du schéma de cohérence territoriale ou du plan local
d'urbanisme, la révision du document d'urbanisme et l'opération peuvent, à l'initiative de la commune ou de l'établissement public de coopération intercommunale compétent, faire l'objet
d'une concertation unique. Dans ce cas, la délibération prévue aux premier et sixième alinéas est prise par le conseil municipal ou par l'organe délibérant de l'établissement public de
coopération intercommunale.
II- Les autres personnes publiques ayant l'initiative d'opérations d'aménagement sont tenues aux mêmes obligations. Elles organisent la concertation dans des conditions fixées après
avis de la commune.
Article R.123-9
Le règlement peut comprendre tout ou partie des règles suivantes :
1- Les occupations et utilisations du sol interdites ;
2- Les occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières ;
3- Les conditions de desserte des terrains par les voies publiques ou privées et d'accès aux voies ouvertes au public ;
4- Les conditions de desserte des terrains par les réseaux publics d'eau, d'électricité et d'assainissement, ainsi que, dans les zones relevant de l'assainissement non collectif délimitées en
application de l'article L. 2224-10 du code général des collectivités territoriales, les conditions de réalisation d'un assainissement individuel ;
5- La superficie minimale des terrains constructibles, lorsque cette règle est justifiée par des contraintes techniques relatives à la réalisation d'un dispositif d'assainissement non collectif
ou lorsque cette règle est justifiée pour préserver l'urbanisation traditionnelle ou l'intérêt paysager de la zone considérée ;
6- L'implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques ;
7- L'implantation des constructions par rapport aux limites séparatives ;
8- L'implantation des constructions les unes par rapport aux autres sur une même propriété ;
9- L'emprise au sol des constructions ;
10- La hauteur maximale des constructions ;
11- L'aspect extérieur des constructions et l'aménagement de leurs abords ainsi que, éventuellement, les prescriptions de nature à assurer la protection des éléments de paysage, des
quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger mentionnés au i de l'article R. 123-11 ;
12- Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d'aires de stationnement ;
13- Les obligations imposées aux constructeurs en matière de réalisation d'espaces libres, d'aires de jeux et de loisirs, et de plantations ;
14- Le coefficient d'occupation du sol défini par l'article R. 123-10 et, le cas échéant, dans les zones d'aménagement concerté, la surface de plancher développée hors oeuvre nette dont
la construction est autorisée dans chaque îlot.
Lorsque le plan de déplacements urbains a délimité, en application de l'article 28-1-2 de la loi nº 82-1153 du 30 décembre 1982 modifiée, des périmètres à l'intérieur desquels les
conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations imposées en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment
lors de la construction d'immeubles de bureaux, le plan local d'urbanisme respecte ces limitations et, le cas échéant, fixe un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la
construction de bâtiments à un usage autre que d'habitation.
Dans les secteurs mentionnés au troisième alinéa de l'article R. 123-8, le règlement prévoit les conditions de hauteur, d'implantation et de densité des constructions permettant d'assurer
l'insertion de ces constructions dans l'environnement et compatibles avec le maintien du caractère naturel de la zone.
Les règles édictées dans le présent article peuvent être différentes, dans une même zone, selon que les constructions sont destinées à l'habitation, à l'hébergement hôtelier, aux bureaux,
au commerce, à l'artisanat, à l'industrie, à l'exploitation agricole ou forestière ou à la fonction d'entrepôt. En outre, des règles particulières peuvent être applicables aux constructions et
installations nécessaires aux services publics ou d'intérêt collectif.
Les règles mentionnées aux 6º et 7º relatives à l'implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques et par rapport aux limites séparatives, qui ne sont pas fixées
dans le règlement, doivent figurer dans les documents graphiques.
En zone de montagne, le règlement désigne, le cas échéant, les plans d'eau de faible importance auxquels il est décidé de faire application du huitième alinéa de l'article L. 145-5.
Article R.123-11
Les zones U, AU, A et N sont délimitées sur un ou plusieurs documents graphiques.
Les documents graphiques du règlement font, en outre, apparaître s'il y a lieu :
a) Les espaces boisés classés définis à l'article L. 130-1 ;
b) Les secteurs où les nécessités du fonctionnement des services publics, de l'hygiène, de la protection contre les nuisances et de la préservation des ressources naturelles ou l'existence
de risques naturels, tels qu'inondations, incendies de forêt, érosion, affaissements, éboulements, avalanches, ou de risques technologiques justifient que soient interdites ou soumises à des
conditions spéciales les constructions et installations de toute nature, permanentes ou non, les plantations, dépôts, affouillements, forages et exhaussements des sols ;
c) Les secteurs protégés en raison de la richesse du sol ou du sous-sol, dans lesquels les constructions et installations nécessaires à la mise en valeur de ces ressources naturelles sont
autorisées ;
d) Les emplacements réservés aux voies et ouvrages publics, aux installations d'intérêt général et aux espaces verts, en précisant leur destination et les collectivités, services et organismes
publics bénéficiaires ;
e) Les secteurs dans lesquels, pour des motifs d'urbanisme ou d'architecture, la reconstruction sur place ou l'aménagement de bâtiments existants peut être imposé ou autorisé avec une
densité au plus égale à celle qui existait antérieurement, nonobstant le ou les coefficients d'occupation du sol fixés pour la zone ou le secteur ;
f) Les secteurs dans lesquels la délivrance du permis de construire peut être subordonnée à la démolition de tout ou partie des bâtiments existants sur le terrain où l'implantation de la
construction est envisagée ;
g) Les périmètres, tels que délimités par le plan de déplacements urbains en application de l'article 28-1-2 de la loi nº 82-1153 du 30 décembre 1982 modifiée, à l'intérieur desquels les
conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les obligations imposées en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment
lors de la construction d'immeubles de bureaux, ou à l'intérieur desquels le plan local d'urbanisme fixe un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la construction de
bâtiments à usage autre que d'habitation ;
h) Les éléments de paysage, les quartiers, îlots, immeubles, espaces publics, monuments, sites et secteurs à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d'ordre culturel, historique ou
écologique, et notamment les secteurs dans lesquels la démolition des immeubles est subordonnée à la délivrance d'un permis de démolir ;
i) Les zones qui sont ou peuvent être aménagées en vue de la pratique du ski et les secteurs réservés aux remontées mécaniques en indiquant, le cas échéant, les équipements et
aménagements susceptibles d'y être prévus.
Les documents graphiques peuvent également faire apparaître des règles d'implantation des constructions dans les conditions prévues au dernier alinéa de l'article R. 123-9.
CODE DE L'ENVIRONNEMENT
Article L.211-1-1
La préservation et la gestion durable des zones humides définies à l'article L. 211-1 sont d'intérêt général. Les politiques nationales, régionales et locales d'aménagement des territoires
ruraux et l'attribution des aides publiques tiennent compte des difficultés particulières de conservation, d'exploitation et de gestion durable des zones humides et de leur contribution aux
politiques de préservation de la diversité biologique, du paysage, de gestion des ressources en eau et de prévention des inondations notamment par une agriculture, un pastoralisme, une
sylviculture, une chasse, une pêche et un tourisme adaptés. A cet effet, l'Etat et ses établissements publics, les régions, les départements, les communes et leurs groupements veillent, chacun
dans son domaine de compétence, à la cohérence des diverses politiques publiques sur ces territoires. Pour l'application du X de l'article L. 212-1, l'Etat veille à la prise en compte de cette
cohérence dans les schémas d'aménagement et de gestion des eaux.
Article L.321-1
I- Le littoral est une entité géographique qui appelle une politique spécifique d'aménagement, de protection et de mise en valeur.
II- La réalisation de cette politique d'intérêt général implique une coordination des actions de l'Etat et des collectivités locales, ou de leurs groupements, ayant pour objet :
1- La mise en oeuvre d'un effort de recherche et d'innovation portant sur les particularités et les ressources du littoral ;
2- La protection des équilibres biologiques et écologiques, la lutte contre l'érosion, la préservation des sites et paysages et du patrimoine ;
3- La préservation et le développement des activités économiques liées à la proximité de l'eau, telles que la pêche, les cultures marines, les activités portuaires, la construction et la
réparation navales et les transports maritimes ;
4- Le maintien ou le développement, dans la zone littorale, des activités agricoles ou sylvicoles, de l'industrie, de l'artisanat et du tourisme.
IX - Dans les communes de plus de 20 000 habitants et celles de plus de 1 500 habitants appartenant à un établissement public de coopération intercommunale de plus de 50 000
habitants compétent en matière d'habitat et celles de plus de 1 500 habitants appartenant à une agglomération de plus de 50 000 habitants au sens du recensement général de la population,
le conseil municipal peut, par délibération motivée, sous réserve de ne pas porter atteinte à l'économie générale du plan d'occupation des sols ou du projet d'aménagement et de développement
durable du plan local d'urbanisme, délimiter des secteurs à l'intérieur desquels la réalisation de programmes de logements comportant au moins une moitié de logements locatifs sociaux
bénéficie d'une majoration du coefficient d'occupation des sols. La délibération fixe pour chaque secteur cette majoration qui ne peut excéder 50 %. Le présent IX n'est applicable qu'aux
permis de construire délivrés avant le 1er janvier 2010.
L O I D ' O R I E N T AT I O N D E S T R A N S P O R T S I N T É R I E U R S
Art 28-1-2
Le plan de déplacements urbains délimite les périmètres à l'intérieur desquels les conditions de desserte par les transports publics réguliers permettent de réduire ou de supprimer les
obligations imposées par les plans locaux d'urbanisme et les plans de sauvegarde et de mise en valeur en matière de réalisation d'aires de stationnement, notamment lors de la construction
d'immeubles de bureaux, ou à l'intérieur desquels les documents d'urbanisme fixent un nombre maximum d'aires de stationnement à réaliser lors de la construction de bâtiments à usage
autre que d'habitation. Il précise, en fonction notamment de la desserte en transports publics réguliers et, le cas échéant, en tenant compte de la destination des bâtiments, les limites des
obligations imposées par les plans locaux d'urbanisme et les plans de sauvegarde et de mise en valeur en matière de réalisation d'aires de stationnement pour les véhicules motorisés et les
minima des obligations de stationnement pour les véhicules non motorisés.
A 82 : Autoroute 82
CU : Code de l'Urbanisme
GRAIE : Groupe de Recherche Régional Rhône Alpes sur les Infrastrures et l'Eau
RN : Route Nationale
TC : Transport Collectif
ZA : Zone d'Activités
Le souci de faire vivre le SCoT s'est traduit par la constitution d'un syndicat mixte «créé pour une durée illimitée», le
26 mars 1999 par arrêté préfectoral. Il a compétence pour élaborer le SCoT, et assure le suivi et l'évaluation de sa mise
en œuvre : le Syndicat mixte pour le Schéma de Cohérence Territoriale du Pays de Lorient.
Le syndicat mixte pour le SCoT : c'est un établissement public qui regroupe : Cap l'Orient (19 communes) et les 5
communes de Kervignac, Merlevenez, Nostang, Plouhinec, Sainte-Hélène.
Un comité syndical
C'est l'instance de décision du Syndicat Mixte.
Il réunit 53 élus (53 titulaires et 13 suppléants) - Toutes les communes du périmètre sont représentées en fonction de
l'importance de leur population.
Un bureau
Président : Norbert Métairie
Membres : Gérard Cabrol, Thérèse Thiéry, Loïc Le Meur, François Aubertin, Marc Cozilis, Maurice Olliero, Michel Le Gall,
Jacques Le Ludec.
Les services de l'État et d'autres personnes publiques (État, Région Département, Chambres consulaires, Section
Régionale de la Conchyliculture) ont été étroitement associés à l'élaboration du SCoT – Ils étaient membres des
commissions de travail qui ont préparé le projet de SCoT.
L'élaboration du SCoT a donné lieu de 2003 à 2006 à une large concertation avec les associations et le grand public
(randos Scot, forums, expositions…).
BleuSafran05/2008 - Crédits photos : AudéLor, Cap l'Orient, Jean-Pierre Ferrand, CCSTI / Maison de la Mer, Sellor, Stéphane Cuisset, Patrick Guigueno, Erwan Le Cornec, Pierre Soissons
ARRÊT DU PÉRIMÈTRE
2000
et de développement durable
Patrimoines d'avenir
2005 Document d'orientations générales
Site internet
Forums citoyens
ARRÊT DU PROJET
mars 2006 Expositions
CONSULTATION
des communes et EPCI concernés
et des personnes publiques et associées
ENQUÊTE PUBLIQUE
APPROBATION DU SCOT
décembre 2006
MISE EN ŒUVRE
ÉVALUATION
Cléguer
Inzinzac-Lochrist
Pont-Scorff
Languidic
Guidel Brandérion
Quéven
Lanester
Kervignac
Nostang
Lorient
Plœmeur Merlenenez
Locmiquélic
Riantec Ste Hélène
Larmor-Plage
Port-Louis
Gavres
Plouhinec
Groix
0 1km 2 km
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