HAZARD Garance 3ème 4 Année 2019-2020

Collège Les Trois Moulins de Bonnelles

Stage du 17 au 21 décembre 2019

Rapport de stage

« Vue aérienne de l’entreprise »

Entreprise : Centre équestre La Licorne de la Fontaine

Route de Bullion

78830 Bonnelles

Tel : 06 74 87 35 86

Fax : 01 30 88 46 51

Site internet : www.lalicorne91.com

1
SOMMAIRE

INTRODUCTION.........................................................................................................................................3
I/ PRESENTATION DE L’ENTREPRISE.........................................................................................................5
II/ ENQUÊTE SUR UN METIER...................................................................................................................7
III/ MA SEMAINE DE STAGE....................................................................................................................11
CONCLUSION...........................................................................................................................................15

« Vue d’une carrière »

2
INTRODUCTION

 J’ai choisi d’effectuer mon stage en entreprise dans le centre équestre au sein duquel je
pratique déjà l’équitation depuis maintenant 4 ans. J’ai choisi cette entreprise car je
voulais me rendre compte de ce qu’était le travail dans un centre équestre pendant une
semaine entière à s’occuper des chevaux. Et par la suite de voir si cela serait un
domaine qui m’intéresserait pour ma future vie professionnelle.

 Je me suis donc dirigé dans mon centre équestre actuel afin de demander à la
dirigeante (Claire) si je pourrais effectuer mon stage dans son entreprise. Elle a
accepté de me prendre en stage car elle me connait bien et elle sait que j’aide déjà
beaucoup lors de mes présences au club.

 Avant de partir en stage, je m’attendais à effectuer différentes tâches au niveau de

l’entretien, du travail des chevaux et de l’environnement qui les entourent.

« Vue des écuries »

3
 « Moi à cheval »

4
I/ PRESENTATION DE L’ENTREPRISE

 Centre équestre de La Licorne de la Fontaine.

Siege social : Bonnelles

Dirigeants : Claire Laurent et Yves Boiteux.

Site internet :

Site : http://www.lalicorne91.com

Adresse : Route de Bullion

78830, Bonnelles

Tel : 06 74 87 35 86

Fax : 01 30 88 46 51

 Activité de l’entreprise, services proposés…

Le centre équestre propose différentes activités autour des chevaux et des poneys, comme des
séances d’équitation de différents niveaux en groupe ou bien en particulier et des disciplines
variées comme :

 Des cours d'équitations variés ou spécialisés dans une discipline ;

 Des stages d'initiation ou de perfectionnement ;
 Des promenades et randonnées ;
 Du concours de CSO, dressage ou TREC ; (techniques de randonnée équestre de
compétition)
 Ainsi que des journées avec les shetlands pour les plus petits cavaliers.
Mais le centre équestre propose aussi des pensions pour les chevaux de propriétaire.
 L’origine de l’entreprise.
L’entreprise a été créée par Claire Laurent et Yves Boiteux le 1er juin 1984.
Ils ont créé ce centre équestre par passion pour les équidés mais aussi parce que leurs parents
y travaillaient eux aussi auparavant.

5
  Le personnel.
Le centre équestre est géré par :

 Deux dirigeants : Claire et Yves ;

 Une monitrice en apprentissage BPJEPS (Brevet Professionnel de la Jeunesse
Populaire et du Sport) : Déborah ;
 Deux apprenties BAC-PRO CGEH (Conduite et Gestion d’une Entreprise
Hippique) : Louise et Alizée.

 Organigramme du personnel

6
II/ ENQUÊTE SUR UN METIER

Nom du métier observé : monitrice d’équitation.

 J’ai fait le choix de ce métier pour me rendre-compte de la difficulté de celui-ci mais

aussi parce que j’aime beaucoup m’occuper et travailler les chevaux et poneys. Enfin
pour savoir si j’aimerai en faire, ou non, mon métier.

 La principale activité du moniteur est de donner des cours d’équitation à tous cavaliers
et à tous niveaux. Mais il doit aussi participer à la vie commune du centre équestre.
Cela consiste à nourrir (foin et granulés) les chevaux plusieurs fois par jour, curer les
boxes deux fois par semaine et pailler les boxes quotidiennement. De plus, il doit aussi
garder la structure propre (balayage), soigner les animaux et les travailler (travail à la
longe ou monte). Les tâches sont donc assez répétitives. Pour effectuer l’ensemble de
ces activités, il doit savoir utiliser une fourche, un balai, une pelle et être capable de
conduire un tracteur.

 Ce métier est exercé par plusieurs personnes. L’entreprise est dirigée par Claire qui
s’occupe plus particulièrement des tâches administratives et par Yves, qui lui, est le
référent technique du centre. Ils sont assistés par Déborah (monitrice), Alizée et
Louise (aides monitrices et palefrenières). Le travail, principalement effectué est en
dehors des bâtiments, est localisé aussi bien dans l’enceinte du centre équestre qu’à
l’extérieur lors des balades par exemple.

7
 « Vue des écuries »

 Le travail est organisé selon le rythme des chevaux, il y a donc besoin d’une présence
permanente humaine. Les employés travaillent majoritairement 35 heures par semaine
pendant les jours fériés et les vacances. Le travail se déroule quel que soit le temps
(conditions météorologiques). Néanmoins, les horaires sont fixes, le travail commence
à 7h45 du matin et fini vers 18h00 avec une pause méridienne de 2 heures. Ce travail
est certes répétitif mais les conditions de celui-ci restent agréables et calmes.

Ce métier se déroule en équipe et il comporte aussi des contacts réguliers avec le

public. L’ambiance est conviviale.

 Les avantages de cette profession sont que l’on travaille au contact des chevaux, dans
la nature. Les inconvénients sont qu’il faut travailler quel que soit le temps et être
toujours disponible en cas d’imprévu (la nuit notamment) car les chevaux ne peuvent
s’occuper d’eux même en cas de problème. Ce métier est extrêmement physique. Il y a
aussi de nombreux risques professionnels au niveau de la sécurité par rapport aux
chevaux. En effet, à tout moment on peut se prendre un coup de sabot ou bien tomber
de cheval.

8
 « Travail à la longe avec Upsala »

 Les qualités nécessaires pour ce métier sont nombreuses autant physiquement

qu’intellectuellement voir moralement. Il faut avoir beaucoup de force par exemple
pour curer les boxes, soulever des charges lourdes ou pousser les chariots de paille qui
quand ils sont mouillés peuvent peser plus de 500 kg. Il faut aussi avoir de la
résistance, de l’efficacité et de la rapidité dans le travail. Il faut bien appréhender le
contact avec les chevaux ainsi que les rapports humains lors des cours d’équitation. Il
faut, de plus, avoir le sens des responsabilités pour s’occuper de la santé des chevaux,
de la bonne conduite de l’entreprise et notamment le respect des règles de sécurité.

9
 « Edouard au paddock »

 Pour accéder à ce milieu il faut avoir :

o Moniteur : le BPJEPS, le brevet d’état de moniteur d’équitation, le monitorat ;

o Gérant d’une entreprise hippique : BAC PRO ou CAP (Certificat d’Aptitude

Professionnelle) enseignés dans des lycées professionnel ou CFA.

Après ces formations on peut se diriger vers les métiers de dirigeant d’un centre
équestre, moniteur ou cavalier professionnel.

 Le métier est plutôt en stagnation car on aura toujours besoin de personnel pour ce
métier de loisirs principalement. Il n’est donc pas difficile de trouver des emplois dans ce
secteur car il y a beaucoup d’entreprises sur le marché.

10
III/ MA SEMAINE DE STAGE

J’ai effectué mon stage dans le centre équestre de la Licorne de la Fontaine à Bonnelles.

Les tâches que j’ai effectuées correspondent bien à ce que j’attendais auparavant, mais je ne
pensais pas que celles-ci seraient aussi difficiles et exigeantes. Néanmoins, mon stage c’est
très bien passé, j’ai été parfaitement intégré à l’équipe et j’ai pu effectuer l’ensemble des
tâches sans problème. J’ai vécu une excellente semaine en compagnie des chevaux et du
personnel qui a été très gentil avec moi.

Pendant ma semaine de stage, j’arrivais au centre équestre à 7h45 tous les jours. J’ai donné à
manger aux chevaux. Ils mangent alternativement des granulés et du foin. Après on devait
pailler tous les boxes avec Louise, qui est une employé qui m’a aidée pendant mon stage, et
par la suite nettoyer toute la structure à l’aide du balais. Ensuite on sortait des poneys et des
chevaux dans le manège pour qu’ils se défoulent selon s’ils étaient montés dans la journée ou
non. Vers 12h on devait encore nourrir les chevaux. Ensuite, généralement Louise m’amenait
en balade à cheval dans la forêt ou bien on travaillait des chevaux à la monte. En rentrant, on
devait graisser les sabots des chevaux ou les cuirs, tous les jours.

« Graissage des sabots et cuirs »

De plus nous devions aussi régulièrement ranger les selleries afin qu’elles soient propres. Une
monitrice m’a laissé longer des poneys et des chevaux. Vers 18h00 à la fin de la journée, on
nourrissait les chevaux pour la dernière fois avant de fermer leurs boxe entièrement pour ne
pas qu’ils aient froid pendant la nuit.

11
« Le nourrissage » :

Le nourrissage consiste à servir du foin ou des granulés aux chevaux et poneys. On donne à
manger 2 fois par jour du foin aux shetlands et 5 fois par jour aux chevaux (foin et granulés en
alternance) tous les jours. Les repas sont espacés d’au moins 2 heures afin que les chevaux
puissent digérer correctement et ainsi éviter qu’ils mangent trop d’un coup ce qui pourrait
engendrer par exemple des bouchons œsophagien.

Attention, tous les chevaux n’ont pas le même régime alimentaire en fonction de leur travail
particulier (type et quantité). En effet, un grand cheval qui travaille plus aura besoin de plus
de granulés qu’un poney qui travaille moins.

Le foin est l’alimentation de base pour les chevaux, alors que les granulés sont un
complément alimentaire pour donner de l’énergie et être en bon état.

Le foin est un fourrage constitué d’herbes fauchées et séchées. Les granulés sont un aliment
compact constitué d’avoine, d’orge, de blé et bien d’autres céréales.

Pour le foin, les quantités se font par tranche et les granulés sont calculés avec une dosette.

« Vue d’une botte de foin » « Vue de la dosette et des granulés »

Pour donner le foin, on le pose tout simplement dans un coin du boxe au sol. Pour les
granulés, ils sont versés directement dans la mangeoire du boxe.

« Le curage » :

Le curage consiste essentiellement à retirer la litière sale des boxes et par la suite à remettre
de la paille propre dans ceux-ci.

Il s’effectue deux fois par semaine les mardis et vendredis, cela prend environ une heure de
temps à deux personnes.

Pour cette tâche, les outils principaux utilisés sont la fourche, la pelle, le râteau et un tracteur.

12
Premièrement, on utilise la fourche pour enlever la litière sale jusqu’à ce que le boxe soit vide
(si il reste de la paille propre, elle est mise dans un coin du boxe pour être réutilisée). La
litière usagée est mise devant le boxe afin que le tracteur puisse la récupérer avec sa fourche
hydraulique. La litière collectée par le tracteur est déposée dans un lieu de stockage provisoire
qui est appelé la « fumière ». Ce fumier est ensuite récupéré par un agriculteur afin d’être
utilisé comme engrais.

Ensuite, on va venir pailler les boxes à l’aide de la fourche en prenant la paille propre dans
une botte prévue à cet effet sur un chariot. Il s’agit ici de remplir suffisamment le boxe pour
que le cheval s’y sente bien.

Le curage est une activité difficile car il faut soulever des charges lourdes (1 fourche = 10 à
15 kg) et les transporter sur de petites distance afin de faire des tas pour que le tracteur puisse
facilement les récupérer. Cela est donc vite épuisant à la longue surtout quand il faut curer
plusieurs boxes à la suite.

« Vue du tracteur » « La fourche »

Difficultés rencontrées :

J’ai rencontré peu de difficultés lors de mon stage, néanmoins quelques petits points
particuliers m’ont posé des problèmes.

Par exemple, j’ai éprouvé beaucoup de difficulté à pousser le chariot de paille qui mouillé
pèse plus de 500 kg de plus dans un chemin abimé. J’ai donc dû faire appel à une employée,
Louise, pour m’aider.

Ressenti de la semaine :

J’ai bien vécu cette semaine.

Elle a été certes exigeante physiquement mais très enrichissante et m’a permis d’acquérir de
l’expérience professionnelle. Je suis donc très satisfaite de ma semaine de stage.

Ce qui m’a principalement intéressé est le travail des chevaux (monte, longe, balade…).

13
J’ai moins été intéressé par le curage car c’est un travail épuisant et répétitif.

14
CONCLUSION

Durant ma semaine de stage j’ai pu m’apercevoir qu’une entreprise était beaucoup

d’investissement personnel ainsi que financier.

Je n’imaginai pas que ce métier était aussi physique et prenant.

Mon stage m’a permis de me rendre compte que le métier de moniteur d’équitation n’est pas
un emploi que je souhaiterai tenir à l’avenir. Car, je ne souhaite pas mélanger ma passion pour
les chevaux avec le travail. De plus, le coté répétitif de ce métier ne m’attire pas.

Néanmoins, ce métier est particulièrement dynamique et intéressant.

Dans l’avenir, c’est le côté dynamique d’un métier qui me fera le choisir.

J’ai donc pu faire le tour des points attirants et moins intéressants durant la semaine.

Actuellement, je n’ai pas, suite à ce stage, de projet professionnel bien défini. En revanche, ce
stage m’a donné plus d’idées sur le type d’emploi que je voudrai tenir après mes études.

15
 « Retour aux boxes après une journée de travail »

16