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u Sommaire
Mot de la présidente....................................................................................................................P. 04
Introduction P. 06
......................................................................................................................................
Sommaire
1.1 Secteur des télécommunications
1.2 Secteur postal
6.1. Télécommunications
6.2. Radiocommunications
6.3. Poste
Mot de la présidente
du Collège
u Mot de la présidente du Collège
A
en place des marchés
ux termes de l’article 182 de la loi N°2011-
01 du 24 février 2011 portant code des communs sous-
télécommunications, le Président du r é g i o n a u x
dynamiques
Collège établit, sur proposition du Directeur général et
de l’Autorité de Régulation des Télécommunications compétitifs . C’est
et des Postes (ARTP), en fin d’exercice, un rapport ainsi que la loi
annuel sur les activités de l’Autorité au cours de N°2011-01 du 24 février
l’année écoulée. 2011 portant code des
télécommunications a abrogé
Ce rapport expose la situation d’ensemble et remplacé la loi N° 2001-15 du 27 décembre 2001
des secteurs régulés, notamment du point de portant code des télécommunications, modifiée
vue de l’application de la législation et de la par la loi N° 2006-02 du 4 janvier 2006.
réglementation en vigueur. Il est présenté au
Président de la République. Il est également rendu L’ARTP est devenue une autorité administrative
public et transmis, pour information, au Parlement indépendante placée auprès du Président de la
ainsi qu’aux autorités gouvernementales assurant la République.
tutelle des secteurs régulés.
C’est dans ce contexte que la nouvelle Autorité a 5
Les mutations dans les secteurs des déployé ses activités durant l’année 2011.
télécommunications/TIC ont conduit le législateur
sénégalais à mettre en place, avec le vote de la Le rapport d’activité de 2011 porte les marques de
loi n°2001-15 du 27 décembre 2001 portant code ce nouvel environnement juridique communautaire
des télécommunications, un organe indépendant et met l’accent sur les réalisations et les nouveaux
de régulation, l’Agence de Régulation des défis à relever.
Télécommunications (ART), chargé de garantir
l’exercice d’une concurrence saine et loyale, au Qu’il me soit permis de remercier tous les
bénéfice des consommateurs, des opérateurs collaborateurs qui ont participé en 2011 à la
du secteur et, en général, de l’économie globale. création de cet environnement favorable au
L’ART est devenue l’ARTP (Agence de Régulation développement des technologies de l’information
des Télécommunications et des Postes) depuis la et de la communication et qui n’ont ménagé aucun
promulgation de la loi n°2006-15 du 4 janvier 2006 effort pour avoir permis à l’ARTP de mener avec
étendant les pouvoirs de l’ART à la régulation du succès les missions qui lui sont assignées.
secteur postal.
Madame Fatou Blondin Diop
En 2011, le cadre juridique national des secteurs
des télécommunications a été marqué par la
transposition des dispositions de l’UEMOA et de la
CDEAO visant à harmoniser les cadres législatifs et
réglementaires nationaux pour tenir compte des
mutations en cours et de la nécessité de mettre
Introduction générale
u Introduction générale
A
vec le recul, l’ouverture à la concurrence dud’autre
secteur des télécommunications a été un part, les
grand succès au Sénégal. Pour l’ARTP, les efforts
dix ans de régulation ont été fructueux et féconds consentis
en réalisations. Les grands projets entretenus, créés par les
et mis en œuvre par l’Autorité en dix ans auront eu opérateurs
une place très importante dans le développement m o b i l e s
du marché des télécommunications et plus tard en matière de
dans le marché postal. L’ouverture à la concurrence déploiement de réseaux, aussi
du marché des Télécommunications et des Postes, bien sur les axes routiers que dans les zones rurales.
le service universel, le SIGAF, le nouveau plan Le parc d’abonnés Internet a très fortement évolué
de numérotation, la montée en puissance de la tout au long de l’année, passant ainsi de 148 745
téléphonie mobile, l’accès à l’internet, l’avènement abonnés à fin décembre 2010 à 341703 abonnés à
de la 3G, la réduction du gap numérique ou encore fin décembre 2011, soit près de 193 000 nouveaux
la baisse continue des tarifs, l’octroi des premières abonnés au cours de la période. Cela découle
licences postales, sont les grands succès de la d’un ensemble de facteurs positifs, notamment
période 2001-2011. la diversification et l’innovation dans les offres, la
baisse des frais d’accès et des tarifs, mais surtout 7
Pour 2011, les chiffres parlent d’eux-mêmes. le succès enregistré par l’Internet mobile. Aussi,
Les performances réalisées par le secteur des la bande passante Internet internationale est-elle
Télécommunications et des Postes montrent de 6,5 Gbps, ce qui fait que le Sénégal dispose de
que le marché, très dynamique, suscite des l’une des bandes passantes les plus importantes en
prévisions d’avenir très positives. En effet, les Afrique subsaharienne.
principaux segments du marché ont enregistré des
performances remarquables. Le rôle de l’Autorité de Régulation des
Télécommunications et des Postes (ARTP) est
A la date du 31 décembre 2011, le parc mobile a également d’assurer l’utilisation rationnelle, efficace,
atteint 9 352 868 abonnés au Sénégal avec un taux équitable et économique du spectre radioélectrique
de croissance de 12,1% contre 20,9% en 2010. Cette par tous les services de radiocommunication. C’est
croissance à deux chiffres, relativement modeste ainsi que la Phase I du Système d’Information
par rapport aux cinq dernières années, montre évolué de Gestion et de contrôle Automatisés
que la téléphonie mobile reste encore dynamique des Fréquences (SIGAF) a déjà été réalisée. Elle a
malgré un environnement concurrentiel de plus en consisté à la mise en place du SIGAF qui a doté le
plus renforcé. Centre National de Contrôle des Fréquences (CNCF)
de Yeumbeul (Dakar) de moyens logistiques et
L’usage du téléphone mobile se développe de plus en techniques de contrôle. Les Phases II et III devront
plus au Sénégal. Le taux de pénétration qui a atteint être réalisées respectivement dans les régions de
76,84% en 2011 a très sensiblement évolué entre Saint Louis - Tambacounda et celles de Kaolack -
2007 et 2011. Cette évolution reflète les résultats, Ziguinchor.
d’une part des actions commerciales réalisées et,
u Introduction générale
Pour rappel, un accord initié par l’Union Le Ministre en charge du secteur postal a ainsi
Internationale des Télécommunications (UIT) a fixé donné officiellement à des sociétés commerciales
la date limite de cette migration au 17 juin 2015 de droit sénégalais l’autorisation d’exercer l’activité
8 pour la bande UHF (470-862 MHz), et pour la bande postale conformément à l’article 27 du Code des
VHF (174-230 MHz), elle prendra fin soit le 17 juin Postes. Avec l’adoption des textes législatifs pour
2015 (pour la majorité des Etats Membres), soit le 17le développement du secteur postal, une avancée
juin 2020 à 01 heure GMT pour les Etats membres a été notée notamment dans la fourniture du
qui ont opté pour cette date. L’impact sur celui de service postal universel en termes d’accessibilité
l’audiovisuel est si important que tous les pays se et d’obtention de moyens financiers pour la prise
sont engagés dans l’exercice de migration vers le en charge effective de la régulation postale par
numérique conformément au traité international l’ARTP. Cette dernière a activement contribué à la
appelé « Accord GE06 ». rédaction de la lettre de politique sectorielle postale
en collaboration avec tous les acteurs du secteur
En 2011, le cadre juridique national du secteur postal. L’ARTP doit, évidemment, participer à la
des télécommunications a été marqué par la modernisation du secteur, en accompagnant ses
transposition des dispositions communautaires nécessaires mutations tout en se faisant, ainsi que
relatives aux télécommunications / TIC. C’est ainsi l’a rappelé le législateur, le garant des impératifs de
que la loi N°2011-01 du 24 février 2011 portant service universel.
code des télécommunications a abrogé et
remplacé la loi N° 2001-15 du 27 décembre 2001 A l’issue de son dixième anniversaire, et à l’orée
portant code des télécommunications, modifiée d’une nouvelle décennie de réalisations, l’ARTP
par la loi N° 2006-02 du 4 janvier 2006, pour mettre dispose donc des atouts pour poursuivre son action
le cadre juridique régissant le paysage du secteur en faveur de l’essor des secteurs régulés désormais
des télécommunications et des technologies de au cœur de la vie quotidienne de tous les citoyens,
l’information et de la communication en phase avec et fondamental pour le développement du Sénégal.
Rapport d’Activité 2011
Chap. 1
Ensemble comblons le gap numérique
11
Source : ARTP
Au 31 décembre 2011, le nombre de lignes téléphoniques fixes s’élève à 346 406 avec un faible taux de
croissance annuel de 1,3% contre 22,6% en 2010. Ainsi, après une période où le parc a fortement progressé
(2009 et 2010), la téléphonie fixe connaît un très grand ralentissement avec seulement 4500 nouvelles
lignes activées tout au long de l’année 2011. Cela résulte de plusieurs éléments : une chute du nombre de
lignes publiques, en particulier des lignes télécentres combinée à une faible hausse des lignes prépayées
contrairement aux années précédentes.
Source : ARTP
Le parc de lignes fixes se répartit globalement de la façon suivante : 273 771 lignes résidentielles soit
79,03% du parc de téléphonie fixe. Les lignes Entreprises constituent 20,12% du parc de téléphonie fixe
au 31 décembre 2011 avec près de 69 682 lignes. Enfin, le nombre de lignes publiques qui comprend les
lignes télécentres, les cabines publiques et points phones est relativement faible avec 2 953 lignes, soit
0,85% du parc de téléphonie fixe.
2. Le trafic
3. Les revenus
Source : ARTP
Les revenus générés par les services de téléphonie fixe ont connu une légère baisse de 1,04% en 2011
comparé à 2010. Cette situation s’explique en grande partie par la baisse de façon continue depuis cinq ans
du trafic sortant des réseaux de téléphonie fixe et la baisse du trafic en provenance de l’étranger et terminé
sur les réseaux de téléphonie fixe,
4. Les tarifs
Depuis 2007, le marché de la téléphonie fixe au Sénégal se caractérise par l’existence d’offres post payées
et prépayées. Cependant, SONATEL est aujourd’hui le seul opérateur à proposer des services post payés
sur le fixe.
L’offre principale proposée par le réseau fixe de SONATEL est composée de trois éléments :
• une caution ;
• des frais de raccordement ;
• une redevance mensuelle.
Ces frais sont différents selon que l’abonné est en zone urbaine ou rurale et qu’il s’abonne en tant que
client résidentiel ou professionnel. Le graphique ci-dessous présente ces différents frais.
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Source : ARTP
Pour les communications, les tranches horaires retenues sont les suivantes :
Les tarifs des communications, selon le type de destination et en fonction de la tranche horaire, sont
présentés dans le graphique ci-dessous. Il convient de noter que pour les appels vers l’international, deux
zones sont définies. Ainsi, la zone 2 concerne l’Australie, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap Vert,
le Congo, le Congo RDC, la Côte d’Ivoire, le Gabon, la Gambie, la Guinée Bissau, la Guinée Conakry, la Lybie,
Madagascar, le Mali, le Maroc, la Mauritanie, le Niger, la Russie, la Sierra Léone, le Togo et la Tunisie. La zone
1 concerne les autres pays.
Source : ARTP
Frais d’accès 117 599 6 300 117 599 6 000 15 000 15 000
Les tarifs des communications émises pour les usagers de ces offres sont présentés dans le graphique ci-
dessous.
Tarifs des communications des offres fixes prépayées d’Orange (FCFA)
Source : ARTP
Les frais d’accès à cette offre s’élèvent à 15.000 FCFA avec un câble internet optionnel à 5.000 FCFA. Les
tarifs de communication appliqués sont présentés ci-dessous.
Le parc mobile a atteint à la date du 31 décembre 2011, 9 352 868 abonnés au Sénégal avec un taux de
croissance de 12,1% contre 20,9% en 2010. Cette croissance à deux chiffres, relativement modeste par
rapport aux cinq dernières années montre que la téléphonie mobile reste encore dynamique malgré un
environnement concurrentiel de plus en plus renforcé.
L’usage du téléphone mobile se développe de plus en plus au Sénégal. Le taux de pénétration qui a atteint
76,84% en 2011 a très sensiblement évolué entre 2007 et 2011. Cette évolution reflète les résultats d’une
part des actions commerciales réalisées et, d’autre part, des efforts consentis par les opérateurs mobiles en
matière de déploiement de réseaux, aussi bien sur les axes routiers que sur les zones rurales.
16
Source : ARTP
3. Le trafic sortant
En 2011, le trafic sortant des réseaux de téléphonie mobile est en hausse de près de 12% par rapport à
l’année précédente. Cette augmentation du trafic s’explique principalement par la combinaison de deux
facteurs importants : la hausse du parc d’abonnés et les actions commerciales réalisées par les différents
opérateurs tout au long de l’année.
Concernant la ventilation de ce trafic, il faut noter que le trafic intra réseau mobile représente 89% du trafic
sortant. Il est en constante hausse ces dernières années. Le trafic sortant vers l’international qui représente
4% du trafic sortant a augmenté de 7,12% en 2011par rapport à 2010.
Source : ARTP
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4. Les revenus
Le chiffre d’affaires généré par les services de téléphonie mobile a connu en 2011 une hausse de 5,8% pour
atteindre 366 milliards F CFA. Cette croissance relativement modeste du chiffre provient essentiellement
de la hausse du trafic sur ces réseaux.
5. Les tarifs
Source : ARTP
Il s’agit, dans cette partie, de présenter les tarifs au 31 décembre 2011 des communications mobiles pour
les trois opérateurs, autant sur le marché du post payé que sur celui du prépayé mobile.
Pour accéder aux offres post payées, les usagers doivent s’acquitter auprès des opérateurs des frais d’accès
présentés ci-dessous.
Frais de mise en service des offres post payées mobile (FCFA)
18
Source : ARTP
Ils doivent en outre régler leurs communications téléphoniques ainsi que leurs SMS selon les tarifs présentés
ci-dessous.
Tarifs des appels et des SMS des offres postpayées des différents opérateurs (FCFA/minute)
Les usagers accèdent au service prépayé des opérateurs en acquérant un kit d’accès dont les tarifs sont
présentés ci-dessous.
répartition
tarification à la
bonus : 250 FCFA
seconde ou par 30 SMS + 5 MMS + 30 jours
Avantages vers toutes les
cadence de 20 de connexion Internet
destinations et 500
secondes
FCFA valable on-net
19
Ensuite, pour émettre des appels, les usagers doivent au préalable créditer leur compte grâce à des
recharges. Les prix des appels émis sont présentés ci-dessous.
S’agissant des SMS, leurs prix sont présentés dans le graphique ci-dessous.
Source : ARTP
Le parc d’abonnés Internet a très fortement évolué tout au long de l’année passant de 148 745 abonnés
Source : ARTP
à fin décembre 2010 à 341703 abonnés à fin décembre 2011, soit près de 193 000 nouveaux abonnés au
cours de la période. Ce bon résultat est à mettre à l’actif de la 3G qui a connu un franc succès depuis 2009
année de son introduction au Sénégal mais également à l’ADSL qui continue de continue de se développer.
Malgré cet important développement du parc, le taux de pénétration Internet reste encore très faible au
Sénégal. Il est estimé à 2,81% en 2011 et démontre les efforts qu’il faut encore déployer pour la promotion
et la vulgarisation de cet incontournable outil au sein de la population et du milieu des affaires. Cependant,
il faut également noter la présence des cybercafés dans le pays permet à un large public de disposer d’un
accès Internet très bon marché.
2. Les tarifs
Pour l’année 2011, en plus des trois opérateurs titulaires de licence, un fournisseur d’accès internet (FAI)
est présent sur le marché de l’internet au Sénégal. Il s’agit d’Arc Informatique. Il convient de noter que
l’internet à partir du mobile a connu un essor du fait des offres de plus en plus diversifiées des opérateurs.
L’opérateur Orange et le FAI Arc Informatique proposent les offres ADSL présentées ci-dessous.
21
ADSL 1M ADSL 1M
Eléments ADSL 512 ADSL 10M
Résidentiel pro
Frais d’accès
11 500 11 500 11 500 11 500
SONATEL
Frais d’accès
7 500 13 500 13 500 13 500
ORANGE
Total frais d’accès
Ticket d'entrée 19 000 25 000 25 000 25 000
sans modem
Redevances
12 500 17 000 17 000 39 200
SONATEL
Redevance Redevances
5 500 8 000 10 000 14 400
mensuelle ORANGE
Total redevances
18 000 25 000 27 000 53 600
mensuelles
ADSL 1M ADSL 1M
Eléments ADSL 512 ADSL 10M
Résidentiel pro
Frais d’accès
11 700 11 700 11 700 11 700
SONATEL
b. L’internet mobile
Les trois opérateurs de téléphonie mobile proposent désormais des offres d’internet mobile soit à partir
des terminaux téléphoniques soit à partir de clés internet à connecter à un ordinateur. Ces différentes
offres sont détaillées ci-après.
• Offre Internet mobile Orange Clé Pass Internet Everywhere (Prix : 15.000 FCFA)
L’opérateur Orange propose une panoplie Pass Tarif (FCFA) Volume Validité
d’offres à partir de clés internet dont les
caractéristiques sont présentées ci-dessous. 1 Heure 500 Illimité 24 heures
Forfait 1 Go (en HT) 9 900 Clé Business Everywhere d’Orange (Prix : 16.949
FCFA)
Forfait 3 Go (en HT) 15 000
Forfaits Tarif (FCFA par mois)
Forfait 8 Go (en HT) 25 000
1Go 9 900
3Go 15 000
23
8Go 25 000
L’opérateur Tigo offre des services d’internet mobile dont les caractéristiques sont présentées ci-dessous.
1 Ko téléchargé 1
Forfait 5 MB 2 800
Forfait 20 MB 10 000
Forfait 60 MB 20 000
Forfait 2 Go 25 000
Les services d’internet mobile proposés par EXPRESSO Sénégal soit à partir des terminaux téléphoniques,
soit grâce à une clé internet sont détaillés ci-dessous.
E-express
30 000F CFA + 1
E-express
semaine de connexion 30 000
package
gratuite
Forfait 1 heure 412
24
Catégorie Offre Prix (en FCFA) Tarif
Prépayé
Postpayé (HT)
Illimité 20 000
3. Les liaisons de données (hors LL interconnexion)
Source : ARTP
Au niveau des liaisons de données, la tendance de ces dernières années a été également observée en
2011:
• Une résiliation des LL analogiques de près de 5% par rapport à 2010 ; 25
• Une baisse des LL Senpac de 12% par rapport à 2010.
a. Offre TV d’Orange
S’agissant de la télévision par ADSL, plusieurs possibilités sont offertes aux usagers. Ces dernières sont
présentées ci-dessous.
26
b. Offres multi-play
Les offres combinées d’Orange ont vu le jour en 2007. Elles permettent de bénéficier dans un seul package
des offres téléphone, télévision et/ou internet (dual play ou triple play). Les tarifs au 31 décembre 2011
sont présentés ci-dessous.
Redevance
29 990 14 990 23 990 27 000 10 990
mensuelles
• Prix des offres Triple Play d’Orange (FCFA)
1.2.1. Contexte
Aux termes de la lettre de politique sectorielle postale, « le gouvernement du Sénégal s’engage, en
application de la loi n° 2002-23 du 4 septembre 2002 portant cadre de régulation pour les entreprises
concessionnaires de service public, à mettre en place un organe chargé d’assurer la régulation du secteur
postal, de réglementer les transactions commerciales qui s’y opèrent et de clarifier ainsi les statuts, rôles et
responsabilités des différents intervenants , notamment en ce qui concerne la prise en charge du service
postal universel. Un cadre juridique de régulation sera mis en place à cet effet ».
Suite à cette lettre de politique sectorielle, l’option a été prise par l’Etat d’étendre les activités de l’Agence
de Régulation des Télécommunication (ART) au secteur postal devenue ainsi « Agence de Régulation des
Télécommunications et des Postes (ARTP) » en 2006. La régulation du secteur postal a été ainsi consacrée
par l’adoption des textes ci- après :
En 2011, la loi n° 2011-01 du 24 février 2011 portant Code des Télécommunications a apporté beaucoup
d’innovation dans les principes de régulation et dans l’organisation et le fonctionnement de l’ARTP.
Le secteur postal est aujourd’hui constitué de 13 opérateurs privés titulaires de licences et d’un opérateur
en charge du service postal universel en l’occurrence la Société nationale « La Poste » qui est investie d’une
mission de service public intégrant ainsi les services financiers postaux.
• La collecte, le tri, l’acheminement et la distribution d’envois postaux jusqu’à deux (2) kilogrammes ;
• La collecte, le tri, l’acheminement et la distribution des colis postaux jusqu’à vingt (20) kilogrammes ;
• Les services relatifs aux envois recommandés et aux envois postaux avec valeur déclarée ;
• L’émission et le paiement des mandats de Poste.
Ledit service universel comprend au sens dudit texte aussi bien les services nationaux qu’internationaux ».
Pour renforcer le service postal universel, la Société nationale « La Poste » dispose d’un centre autonome de
28 distribution (CAD) qui est une unité de distribution du courrier avec une forte logistique et des distributeurs
habillés au bénéfice des consommateurs. En même temps, il a été aussi noté des avancées significatives
dans l’utilisation des TIC au niveau prestations grâce à un réseau VSAT qui a permis d’interconnecter tous
les bureaux de postes et d’asseoir l’exploitation de certains produits du service universel sur cet outil. Il
faut noter aussi la création d’un centre de traitement du courrier hybride pour au grand bénéfice de la
population et surtout des sociétés de facturation.
Le secteur postal génère aujourd’hui près de 2 500 emplois. La Société nationale « La Poste » emploie, à
elle seule, plus de 2000 agents.
Chap. 2
Activités juridiques
u Activités juridiques
Par ailleurs, l’ARTP a participé activement aux travaux du comité national de transition de la télévision
analogique à la télévision numérique en assurant la fonction de rapporteur général de la commission
juridique. Dans ce sillage, l’ARTP a soumis au comité national de transition un document d’état des lieux des
30 textes applicables aux secteurs des télécommunications/tic et de l’audiovisuel. L’ARTP a participé aussi à la
conception du document stratégique de transition de la télévision analogique à la télévision numérique
en cours de finalisation.
De même, l’ARTP a participé à l’élaboration du projet de code de la presse, aux concertations préalables et
aux séances de partage avec les différentes parties prenantes.
u Activités juridiques
L’ARTP a participé également à la « onzième réunion des ministres de la CEDEAO en charge des
télécommunications/tics » afin d’examiner les points suivants :
• Présentation du rapport de la réunion des Experts ;
• Examen et adoption de la recommandation des Experts sur la suppression des taxes de terminaison entre
les Etats Membres de la CEDEAO sur le trafic entrant. Cette réunion a vu le projet de recommandation
aux Etats appliquant la taxe sur les appels internationaux entrants à surseoir être écartée et remplacée
par celle qui instruit la CEDEAO à faire une étude dans un délai d’un an;
• Examen et adoption du projet Règlement sur l’accès aux câbles sous marins en Afrique de l’Ouest;
32
• Examen et adoption du document de stratégie de mise en œuvre des projets prioritaires identifiés pour
les cinq (5) prochaines années.
Chap. 3
Activités de régulation
u Activités de régulation
34
Dans le cadre du processus d’approbation des catalogues d’interconnexion 2010-2011, l’ARTP a désigné les
opérateurs exerçant une position dominante sur chaque segment de marché, par décision n° 00007/ARTP/
DG/SG/DO du 14 mai 2010. Il s’agissait de :
• SONATEL, sur l’ensemble des segments de marché énumérés dans le tableau présenté précédemment
• SENTEL Gsm, sur le segment de marché relatif à la terminaison de trafic sur les réseaux mobiles.
Pour désigner ces opérateurs, l’ARTP a principalement considéré les données de son observatoire des
Télécommunications. Toutefois, l’ARTP n’a pas seulement privilégié, en ce qui concerne le segment de
marché « Terminaison de trafic sur les réseaux mobiles », la part de marché de plus de 25% du volume
de trafic mais aussi des critères d’accès aux ressources financières et d’expérience dans la fourniture de
services de télécommunications.
En effet, il ressort de l’article 2 du décret n° 2005-1183 du 6 décembre 2005 relatif à
l’interconnexion que :
• l’influence dominante d’un opérateur est « présumée » pour les opérateurs détenant une part de
marché supérieure à 25% sur le marché des télécommunications ;
• d’autres critères peuvent être privilégiés pour caractériser la présence ou l’absence d’exercice d’une
influence dominante ;
• alors qu’il détient une part supérieure à 25% du marché, un opérateur pourrait ne pas être déclaré
comme exerçant une position dominante si d’autres critères prévalent. De même, un opérateur
pourrait être considéré comme exerçant une position dominante sans pour autant détenir plus de 25%
du marché.
Suite à cette décision, SONATEL et SENTEL Gsm ont chacun soumis pour approbation un projet de catalogue
d’interconnexion. Ces projets de catalogue ont été approuvés par l’ARTP :
• pour SONATEL, par décision n°2011-06/ARTP/DG/DRT/DRPAJ du 8 mars 2011 portant approbation du
catalogue d’interconnexion de SONATEL pour la période du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011 ;
• pour SENTEL Gsm, par décision n°2011-07/ARTP/DG/DRT/DDRT du 8 mars 2011 portant approbation
du catalogue d’interconnexion de SENTEL Gsm pour la période du 1er juillet 2010 au 30 juin 2011.
Avant de rendre ses décisions, l’ARTP a tenu plusieurs réunions de négociations avec chaque opérateur 35
et des rencontres de consultation, en parallèle, avec les principaux acteurs du secteur pour recueillir leurs
attentes et leurs propositions relatives au régime de l’interconnexion pour la période 2010-2011.
Le processus de concertation, grâce aux différents échanges intervenus entre l’ARTP et les opérateurs,
a permis de dégager un consensus sur la plupart des dispositions du catalogue d’interconnexion 2010-
2011 de SONATEL et de SENTEL Gsm. Le processus d’approbation des catalogues a ainsi été l’occasion
d’analyser différentes questions fondamentales, sur lesquelles l’Autorité a eu à décider, en intégrant les
réalités économiques et les besoins des acteurs du secteur.
Pour SENTEL Gsm, les points majeurs discutés ont été les suivants :
• les tarifs de terminaison du trafic national ;
• l’interconnexion SMS ;
• les faisceaux d’interconnexion.
Pour SONATEL, les points majeurs discutés ont été les suivants :
• les tarifs de terminaison du trafic national ;
• l’accès aux commutateurs mobiles de SONATEL ;
• l’acheminement vers les numéros courts ;
• les faisceaux d’interconnexion.
Le fait notable a été le maintien à 23,4 FCFA HT du tarif de l’interconnexion commutée mobile (ou tarif de
terminaison sur le réseau mobile de SONATEL ou de SENTEL Gsm) en considérant l’intérêt du secteur et
après avoir mis à jour le modèle de calcul des coûts élaboré en 2006.
u Activités de régulation
Suite à la publication de ces deux décisions, l’opérateur Expresso Sénégal a introduit auprès de l’ARTP deux
recours gracieux portant respectivement sur les catalogues d’interconnexion de SONATEL et de SENTEL
Gsm, auxquels l’ARTP n’a pas donné de suite favorable.
2. Processus d’approbation des catalogues d’interconnexion pour la période du 1er juillet 2011
au 30 juin 2012
Par décision n°1098/ARTP/DG/DVSRD du 9 mai 2011 portant sur la détermination des marchés pertinents
et établissant la liste des opérateurs disposant d’une puissance significative (PS) sur le marché des
télécommunications pour l’année 2011, l’ARTP a désigné :
• SONATEL, comme disposant d’une PS sur l’ensemble des segments de marché pertinents;
• SENTEL Gsm, comme disposant d’une PS sur le segment de marché relatif à la terminaison de trafic
36
sur les réseaux mobiles.
Suite à cette décision, l’opérateur Expresso a introduit un recours gracieux aux fins de demander
l’introduction du segment de marché terminaison de trafic international en transit. Après analyse et
en tenant compte de l’intérêt du secteur des télécommunications et de son stade d’évolution, l’ARTP a
considéré que ce segment de marché ne constituait pas un marché pertinent.
Dans le même temps, les opérateurs SENTEL Gsm et SONATEL ont déposé auprès de l’Autorité leurs projets
de catalogues, qui sont en cours d’approbation.
A ce propos, il convient de noter que la loi n°2011-01 du 24 février 2011 a introduit l’obligation de
séparation de l’instruction et de la prise de décision. C’est en ce sens que l’article 165 donne la compétence
au Directeur général d’instruire les dossiers en matière de régulation, y compris l’approbation des offres
d’interconnexion, pour permettre au Collège de décider, conformément, à l’article 159 dudit Code.
L’activité du suivi des fournisseurs de SVA a consisté principalement à traiter les demandes d’immatriculation
adressées à l’ARTP conformément à la décision n° 2004-003 ART/DG/DRC/D.Rég définissant les conditions et
modalités de dépôt des déclarations des services à valeur ajoutée. Pour rappel, aux termes de la législation,
cette activité relève du régime de la déclaration.
Ainsi, pour l’année 2011, la liste des nouveaux fournisseurs de services à valeur ajoutée (FSVA) est donnée
ci-dessous.
Fournisseurs Numéro du récépissé
CELTOUCH N° 2011-048-ARTP-DG-DRT
AMARANTE N° 2011-051-ARTP-DG-DRT
AFRIPAGE N° 2011-055-ARTP-DG-DRT
u Activités de régulation
En plus de suivre ces indicateurs, l’ARTP a mis en place des dispositifs de suivi et de contrôle de la QoS
durant les grands évènements, surtout religieux. En effet, les événements religieux tels que le Magal de
Touba, le Gamou de Tivaouane et le pèlerinage de Popenguine regroupent chaque année des millions de
pèlerins qui utilisent en majorité les services de la téléphonie mobile et de l’Internet. Des campagnes de
mesures sont effectuées aux alentours et sur les lieux accueillant ces évènements. Des mesures de tous les
services ont été réalisées dans les configurations suivantes :
• En voiture sur les Grands Axes routiers et à l’intérieur des villes où s’étaient déroulés les événements ;
• En piéton à l’intérieur de monuments et sites à grande affluence.
Ces campagnes de mesures, entièrement réalisées par les agents de l’ARTP, ont mis le focus sur l’accessibilité
de ces réseaux de téléphonie mobile et Internet ainsi que sur la couverture radioélectrique et la qualité de
38 service voix et données. De manière spécifique, les campagnes ont visé à :
• vérifier la couverture des réseaux de téléphonie mobile ;
• évaluer la possibilité d’émettre et de recevoir des appels ;
• évaluer la possibilité d’émettre et de recevoir des SMS ;
• évaluer la possibilité d’avoir une conversation sans coupures ;
• évaluer la disponibilité du service internet.
3. Acheminement des numéros d’Urgence et Identification des abonnés aux services mobiles
L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes a organisé plusieurs réunions pour veiller
à l’acheminement adéquat des numéros d’urgence et à l’identification de l’ensemble des
abonnés aux services de téléphonie mobile. Etaient présents à ces réunions les représentants du Ministère
de la Communication, des Télécommunications et des TICs, du Groupement National des Sapeurs Pompiers
(GNSP), de la Direction de la Police Judiciaire(DPJ), de SONATEL, SENTEL Gsm et EXPRESSO.
Tous les acteurs présents avaient souligné l’importance d’une communication, pilotée par l’ARTP, à
plusieurs niveaux (consommateurs, police et caserne, etc.) pour atteindre ces deux objectifs.
Concernant l’identification des abonnés, un décret, devant limiter le nombre de cartes SIM à trois (03) par
opérateur par personne, est en cours de signature dans le cadre de la partie réglementaire du nouveau
Code des Télécommunications. Cependant il faut noter que le problème majeur reste la vente à la sauvette
des abonnements à ces services de téléphonie mobile.
Pour donner corps à la vision de l’Etat consistant à faire du service universel un levier de développement
durable, l’Etat du Sénégal a élaboré une stratégie de développement du service universel se déclinant en 39
trois axes :
• Assurer la fourniture de services de télécommunications en milieu rural ;
• Développer l’accès aux services de télécommunications en zones urbaines ;
• Mettre en place un fonds de développement du service universel des télécommunications.
En effet, la notion de service universel a été introduite dans le code des télécommunications en vue
d’assurer à l’ensemble des citoyens l’accès aux services de télécommunications sans discrimination et
indépendamment de la zone d’habitation.
De plus, la loi d’orientation sur la société de l’information consacre à chaque citoyen le droit de communiquer
et de participer effectivement à la société de l’information.
Le fonds fut créé en application de l’article 9 du code des télécoms avec pour objectifs majeurs :
• De financer l’accès aux réseaux et aux services de télécommunications dans les zones qui en sont
dépourvues, notamment en consentant des subventions aux opérateurs pour les zones non rentables ;
• Et de financer des projets de développement à impact potentiel majeur dans le secteur des
télécommunications / TIC.
Pour atteindre ces objectifs, le code fait obligation aux opérateurs de contribuer aux missions et charges de
développement du service universel pour une contribution dont le montant maximum est un pourcentage
fixé par decret et assis sur le chiffre d’affaire hors taxe net des frais d’interconnexions réglés entre eux.
u Activités de régulation
Cependant, tenant compte de la crise profonde observée dans le secteur de la fourniture d’énergie , crise
pouvant compromettre le développement de tous les secteurs de l’économie nationale, l’Etat à travers la
loi 2011-01 du 24 février 2011 portant code des télécoms a élargi le champ d’action du F.D.S.U.T au secteur
de l’énergie.
Ainsi, le décret 2011-311 institue une taxe parafiscale dénommée contribution au développement du
service universel des télécoms et du secteur de l’énergie CODETE(3% C.A HT des opérateurs).
Cette taxe est affectée pour 95% au secteur de l’énergie à travers un fonds spécial et pour 5% au service
universel des télécommunications.
L’opérateur Consortium Service Universel (CSU.SA) a été sélectionné comme adjudicataire de la licence
de Service Universel dans la région de Matam, pour établir et exploiter un réseau de télécommunication
ouvert au public et fournir des services de télécommunication par arrêté ministériel datant du 23 Juin 2009.
40
L’ARTP ayant en charge le suivi du cahier des charges, une visite de terrain a été effectuée par le Service
Connectivité et SU dans la région de Matam pour vérifier l’état de couverture de la zone concernée.
L’ARTP a constaté deux phénomènes : une meilleure couverture de la zone de SU ciblée par les réseaux
des opérateurs titulaires de licence et un déplacement des villages ciblés vers les zones couvertes par les
réseaux existants des opérateurs. Néanmoins, un besoin fort se fait ressentir concernant la fourniture de
services et la mise en œuvre d’applications pouvant soutenir le développement local de ces zones.
Après cette visite, plusieurs réunions de suivi ont été tenues avec CSU SA. Ainsi le 12 Septembre 2011, suite
à une mise en demeure pour non respect du calendrier de construction, l’opérateur de service universel a
demandé et obtenu un délai supplémentaire de huit (08) mois pour respecter ses engagements.
b. Autres activités
Un programme à proposer au Comité de Gestion du Fonds a été élaboré et a pour objectif d’introduire les
TICs dans les différents secteurs de l’activité économique, en vue de contribuer à la mise en œuvre de la
vision du gouvernement du Sénégal, qui compte faire des TICs un levier de développement économique
et social.
Le manuel des procédures administratives et financières et le manuel de suivi et d’évaluation des projets et
programmes ainsi que le projet de règlement intérieur du fonds ont été finalisés.
Un état des lieux du niveau de la couverture du territoire sénégalais en téléphonie voix a été fait, à partir
d’informations transmises par les opérateurs.
Source : ARTP
41
Source : ARTP
u Activités de régulation
L’ARTP est chargée, selon les dispositions des articles 3 et 8 du décret, du contrôle mensuel des statistiques
des communications téléphoniques internationales et du recouvrement et de l’encaissement de la
quote-part de l’Etat à reverser au Trésor.
L’ARTP prévoit d’acquérir les outils nécessaires pour contrôler le trafic international entrant et aussi
lutter contre la fraude et le by pass en collaboration avec les opérateurs en application des dispositions
de l’article 4 du décret. La mise en place d’une commission nationale de lutte contre la fraude est
également prévue au début de l’année 2012.
Poursuivant son objectif de sensibilisation sur les secteurs régulés, l’ARTP a organisé un séminaire
de formation à destination des magistrats, des avocats et des officiers de police judiciaire sur « la
réglementation des télécommunications et des postes et les procédures de constatation des infractions
aux législations des secteurs qu’elle a pour mission de réguler. Ledit séminaire, tenu du 13 au 15 juillet
au Centre de Formation judiciaire (CFJ) de Dakar, a permis aux Agents de l’ARTP, de sensibiliser les
participants sur la régulation qui est un domaine appliquant un droit spécial méconnu des professionnels
habituels de l’administration de la justice. A la fin de cette rencontre, les recommandations suivantes
ont été formulées :
Par ailleurs, l’ARTP, en relation avec le ministère en charge du secteur postal, conformément à l’article 5
de la loi n° 2006-2 du 4 janvier 2006, a élaboré et transmis pour adoption un projet de décret portant sur
la mise en place, le financement et la gestion du fonds de service postal universel prévu par l’article 12
du Code des Postes et un arrêté interministériel sur les redevances au titre de la licence d’exploitation
du courrier prévu par l’article 29 du même Code.
L’adoption de ces deux textes constituerait une avancée, notamment dans fourniture du service postal
universel en termes d’accessibilité et d’obtention de moyens financiers pour la prise en charge effective
de la régulation postale par l’Autorité.
Poursuivant cet objectif de mise en place d’un cadre juridique et réglementaire favorable à une
régulation efficace et efficiente de l’activité d’exploitation du courrier, l’ARTP a contribué de manière
active à la rédaction de la lettre de politique sectorielle de l’activité postale en collaboration avec tous
les acteurs du secteur postal. Outre la transmission d’un manuscrit élaboré par l’ARTP, les travaux se
sont soldés par l’inscription de deux projets dans le CDMST, pour financement , élaborés et proposés
par le groupe : un canevas sur l’adressage national et un canevas sur l’accès universel et l’inclusion
financière .
43
En août 2011, l’ARTP a enclenché le processus de mise en place d’un observatoire du secteur postal.
Cet observatoire constitue un outil approprié pour assurer au régulateur une bonne connaissance, une
parfaite maîtrise de l’environnement et un suivi régulier du secteur postal.
Il convient d’ ajouter en outre , la participation aux travaux sur la partie règlementaire du nouveau Code
de la Construction , considérant la forte participation du secteur postal via la Poste à l’aménagement
du territoire national.
Dans la gestion du contentieux, l’année 2011 est marquée par des litiges opposant l’opérateur en
charge du service postal universel à des opérateurs privés dont l’objet est relatif aux services réservés
prévus aux articles 19, 20 et 21 du Code des Postes. Toutes ces affaires sont consécutives à une plainte
de l’opérateur désigné pour violation des services réservés, segment qui représente néanmoins 90%
du courrier distribué dans le pays. Dans le traitement de ces litiges, l’ARTP a privilégié leur règlement
par la conciliation en invitant les parties à une collaboration en utilisant des accords de partenariat et
des conventions d’interconnexion ou d’interopérabilité dans le but d’aboutir à une concurrence saine
et loyale entre les opérateurs postaux et dans l’intérêt économique du secteur au profit de tous les
acteurs .
u Activités de régulation
L’ensemble de ces concertations ont mis en évidence le rôle du régulateur et des problématiques
essentielles telles que l’inclusion financière comme leviers de croissance, l’adressage en tant que
vecteur de développement, la qualité de service et la sécurité, le développement durable, le pari de la
diversification.
- A la dernière table-ronde régionale, en marge des travaux du Conseil de l’UPAP , tirant le bilan
d’évaluation de la Stratégie Postale de Nairobi qui a montré la place occupée par l’Afrique dans
la politique de l’institution (illustrée par l’attribution d’un nom africain à sa stratégie et tous les
concours financiers octroyés au continent) ;
44
- Aux sessions du Conseil d’Administration de l’UPU, du Comité Consultatif et du Conseil d’Exploitation
Postale marquées, entre autres décisions, par l’adoption de projets de résolution, de Règlements sur
la poste aux lettres, sur les colis postaux, d’Arrangements bilatéraux.
Chap. 4
Gestion des ressources
rares
Aux termes de l’article 80 de la loi n°2011-01 du 24 février 2011 portant Code des télécommunications,
l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) est chargée d’établir et de gérer le
Plan national de numérotation (PNN).
Ainsi, le PNN actuel est un plan fermé à 9 chiffres au format SA BPQ MCDU, où chaque lettre représente un
chiffre entre 0 et 9. Ce plan de numérotation distingue deux types de numéros:
• les numéros longs : tout numéro à 9 chiffres ;
• les numéros courts : tout numéro inférieur à 9 chiffres.
Enfin, le PNN du Sénégal est un plan dans lequel les services sont distingués par les tranches de numéros
qui leur sont affectés. L’ensemble de l’organisation du plan a pour objectif de renforcer la clarté du plan de
numérotation pour les exploitants, les fournisseurs de services et les utilisateurs.
Au cours de l’année 2011, les tranches de numéros longs listées ci-dessous ont été attribuées aux opérateurs
de télécommunication titulaires de licences :
Pour la même année, les numéros courts attribués aux fournisseurs de services à valeur ajoutée immatriculés
sont listés ci-aprés (voir page suivante).
Dans le cadre de la gestion des numéros courts, l’ARTP a commandité une étude en 2010 pour le
développement du marché des SMS surtaxé. Cette étude avait pour objectifs, entre autres, d’appréhender
le potentiel de ces services, de vérifier la visibilité de cette activité au Sénégal et d’adapter le cadre
règlementaire ainsi que d’utiliser les outils de régulation adéquats pour favoriser le développement des
services SMS. Les résultats de cette étude ont été restitués en 2011 en présence des fournisseurs de services
à valeur ajoutée, notamment.
AMARANTE 24 028
CELCOM 26 062
CELTOUCH 21 110
4.2. Fréquences
4.2.1 Ingénierie, planification et contrôle des fréquences
Au cours de l’année 2011, les activités réalisées peuvent être résumées ainsi qu’il suit :
48
La « replanification » de la bande 470- 790 MHz a été entamée durant l’année 2011 comme annoncée dans
les perspectives du rapport d’activités de 2010.
Ce projet de réorganisation du plan GE06D nous a permis de satisfaire, à titre temporaire, la forte demande
de fréquences télévisuelles durant l’année 2011.
Aussi, à l’issue des travaux, ce nouveau plan sera soumis au Bureau des Radiocommunications pour
publication en vue de permettre aux pays se trouvant dans la zone de coordination de pouvoir se
prononcer sur sa compatibilité avec leur plan. Des accords de coordination bilatéraux seront recherchés,
le cas échéant.
• Les couches multiplex nationales
Une couche multiplex est une combinaison de canaux permettant de couvrir une zone géographique
donnée. Elle peut être nationale, régionale, départementale, locale, etc.
Le tableau suivant présente les couches multiplex nationales qui sont utilisables dans le cadre de la
Télévision Numérique Terrestre (TNT).
Source : ARTP
49
Les canaux impactés par l’utilisation du « dividende numérique » sont matérialisés en rouge. En d’autres
termes, ces canaux ne seront plus utilisables et il faudra envisager leur remplacement par le biais d’une
modification du plan de fréquences.
Les canaux actuellement utilisés par la télévision analogique sont indiqués en vert. Pour la région de Thiès,
de nouvelles fréquences devront être rajoutées au Plan afin de disposer davantage de ressources pendant
la phase de diffusion simultanée de la télévision numérique et de la télévision analogique, tandis qu’à
Ziguinchor, les canaux des couches 4 et 5 pourront être utilisés pour remplacer ceux des couches 1 et 2
impactés.
Au besoin, des couches multiplex régionales ou départementales pourront être constituées pour permettre
aux régions ou départements qui souhaitent mettre en service des programmes locaux de pouvoir le faire
en dehors des couches nationales.
En 2011, il a été mené dans la région de Dakar, une campagne de contrôle des réseaux PMR dont l’objectif
visé était de fiabiliser les bases de données techniques, administratives et de facturation des clients.
Au total, cent six (106) réseaux PMR fonctionnant dans les services mobile terrestre, mobile maritime et
mobile aéronautique ont été contrôlés. Ci-dessous, le diagramme de leur répartition:
50
Source : ARTP
Grâce à ces contrôles, l’ARTP a pu mettre à jour ses bases de données techniques et d’avoir un fichier de
facturation fiable. En effet, chaque visite est sanctionnée un procès-verbal conjointement accepté et signé
par l’ARTP et le permissionnaire.
Pour mener à bien sa mission technique de gestion et de contrôle des fréquences conformément aux
dispositions du Code des Télécommunications, l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des
Postes (ARTP) organise des campagnes de contrôle tous les six mois.
En effet, ce contrôle permet de vérifier si l’utilisation du spectre se fait conformément aux modalités
prévues par les décisions d’assignation de fréquences. Il permet aussi au gestionnaire du spectre de se
faire une idée sur l’occupation réelle du spectre par comparaison aux autorisations délivrées.
D’autre part, la campagne de contrôle a pour objectif de collecter les données réelles des réseaux
radioélectriques (Puissance d’émission, Coordonnées géographiques, Fréquence utilisée, Hauteur et Type
d’antenne utilisée, Gain de l’antenne, etc.).
Par souci d’efficacité dans la conduite des misions, le territoire national a été divisé en trois axes :
• Axe Sud-Est : Kaolack, Tambacounda, Kédougou, Vélingara, Kolda, Ziguinchor, Bignona, Sédhiou,
Mbour, Fatick, Joal
• Axe Nord : Thiès, Tivaouane, Kébémer, Louga, St-Louis, Richard-Toll, Podor, Ndioum, Matam, Bakel,
Kidira, Goudiry.
• Axe Centre : Khombole, Bambey, Gossas, Diourbel, Touba, Mbacké, Linguère, Ranérou, Darou Mousty.
La première campagne s’est déroulée du 05 juillet au 05 août et la deuxième du 03 au 26 janvier 2011.
A la fin de chaque campagne, un rapport a été produit et des recommandations formulées dans l’optique
d’une amélioration de la gestion des fréquences sur l’ensemble du territoire national.
A la suite d’une requête de l’Autorité de Régulation (ARE) de Mauritanie faisant état de la réception sur
son territoire de radios FM émettant à partir du Sénégal, il a été convenu l’organisation d’une mission
de contrôle conjointe ARTP - ARE en vue d’une part, de confirmer les interférences et d’autre part, de
procéder à la coordination bilatérale de l’utilisation des bandes de fréquences dédiées aux réseaux FM,
GSM 900/1800 et CDMA 800.
L’occasion a été aussi saisie pour effectuer des mesures sur les bandes citées le long de la frontière sénégalo 51
– mauritanienne. Les opérations se sont déroulées sur l’axe ROSSO – KAEDI du 25 au 27 août 2011 et l’axe
SAINT-LOUIS – BAKEL du 24 au 28 novembre 2011.
A la suite de cette série de mesures, il a été recommandé la tenue d’une réunion à Dakar en vue de réviser
l’Accord de 2004 relatif au partage des fréquences de la bande GSM 900 entre les opérateurs MATTEL,
MAURITEL d’une part et SONATEL, SENTEL GSM d’autre part.
Ainsi, le nouvel Accord qui sera conclu entre les régulateurs des deux pays, devra être élargi aux nouveaux
usagers du spectre mais aussi aux bandes GSM 1800 et CDMA.
Le tableau ci-dessous fournit le nombre de fréquences assignées par bande durant les quatre dernières
années
Source : ARTP
Cette baisse est surtout justifiée par la forte diminution des demandes de fréquences FH qui sont passées
de 448 fréquences assignées en 2010 à 4 en 2011.
Les opérateurs mobiles, principaux demandeurs des ressources radio, n’ont pas investi dans les liaisons par
faisceaux hertziens durant l’année 2011.
En effet, en lieu et place des FH, certaines liaisons de transmission ont dû être substituées par les liaisons
en fibre optique qui constituent aujourd’hui une solution de rechange et offrant une meilleure qualité de
service au plan technique. Toutefois, il est aussi à noter, que la plupart des demandes de fréquences pour
faisceaux hertziens reçues en 2009 et 2010, avaient été introduites par l’opérateur EXPRESSO qui venait
juste de démarrer le déploiement de son réseau.
Enfin, il y a lieu de rappeler que pour le secteur de l’audiovisuel, notamment pour la radiodiffusion sonore
et télévisuelle (FM & TV), conformément à la réglementation, les autorisations sont délivrées par Ministère
de la Communication. L’ARTP ne procède aux assignations des fréquences de travail qu’au vu de ces
autorisations.
C’est ainsi qu’en 2011, cinquante-deux (52) fréquences ont été assignées à des stations de radiodiffusion
sonore et vingt-cinq (25) à des stations de radiodiffusion télévisuelle.
6. Le traitement des plaintes de brouillages
L’ARTP, dans son rôle de gestionnaire du spectre pour le compte de l’Etat, doit veiller à son usage rationnel
et efficient. A cet effet, elle traite avec la plus grande diligence les plaintes de brouillages qui lui sont
soumises par les titulaires d’autorisations.
Pour l’année 2011, huit (08) cas de brouillages ont été reçus et traités.
La figure suivante compare le nombre de brouillages en 2011 par rapport aux années précédentes.
53
Source : ARTP
Il peut être déduit de ce graphique que les brouillages ont beaucoup baissé en 2011, comparaison faite avec
les années précédentes. Cette diminution a été rendue possible grâce aux moyens nouvellement déployés
par l’ARTP qui, aujourd’hui, permettent d’assurer de façon permanente un contrôle préventif des stations
radioélectriques en position fixe et mobile et aussi d’avoir une maîtrise renforcée de l’environnement
radioélectrique.
L’ARTP effectue des visites à bord des navires en vue de s’assurer du bon fonctionnement des équipements
radioélectriques embarqués. Les visites sont sanctionnées par des procès-verbaux délivrés aux armateurs
qui les présentent ensuite à l’ANAMS pour l’obtention de permis de navigabilité conformément à la
réglementation.
Au courant de l’exercice 2011, soixante-huit (68) navires ont été contrôlés par l’ARTP.
Le graphique suivant recense le nombre de visites de navires effectuées ces cinq dernières années.
Source : ARTP
Les activités opérationnelles de l’ARTP en matière de gestion administrative des réseaux au courant de
l’année 2011 concernent le traitement des demandes d’autorisation, d’agrément, de résiliation et aux
modifications de réseau, sans oublier les demandes d’informations ou de renseignements régulièrement
reçues.
L’élaboration des éléments de facturation et la mise à jour régulière du fichier client ont aussi constitué une
part dans l’activité de gestion des réseaux.
C’est ainsi que plusieurs Décisions d’autorisation et d’agrément ont été établies ; de même, des modifications
de réseaux autorisées et des résiliations ont été prononcées.
En 2011, le nombre de Décisions d’exploitation de réseaux privés indépendants de type PMR se décline
ainsi qu’il suit :
• PMR – HF : 1
• PMR – VHF : 5
• PMR – BM/VHF : 1
• PMR – UHF : 3
Au total vingt-quatre (24) numéros MMSI et un (01) indicatif d’appel ont été attribués en 2011.
En 2011, deux (02) nouvelles autorisations d’amateur ont été délivrées et dix-neuf (19) autres renouvelées.
Par contre, les autorisations établies au profit de radioamateurs, à titre temporaire, sont au nombre de seize
(16).
Sept (07) décisions portant autorisation d’installation de stations de télécommunications par satellite/ 55
VSAT ont été délivrées en 2011.
Deux autorisations (02) relatives à l’établissement de réseau BLR ont été délivrées en 2011.
Une autorisation (01) en vue de l’exploitation pour le service mobile par satellite a été délivrée en 2011.
• Radiodiffusion télévisuelle
Au total vingt-quatre (24) canaux de fréquences ont été attribués en 2011 pour huit (8) autorisations
délivrées.
Seule une autorisation (01) d’exploitation de liaisons de transmission a été délivrée en 2011.
En 2011, aucune autorisation n’a été délivrée concernant les réseaux de type 2RC& 3RP, FH/RPI, MMDS,
GSM, CDMA.
Deux (02) nouveaux installateurs ont été admis comme installateurs agréés en 2011 alors que les
équipements radioélectriques agréés conformément à la réglementation, sont au nombre de cinquante
et un (51).
56 Au cours de l’année, des demandes de modifications de réseaux ont été enregistrées et traitées. Elles
concernent essentiellement de titulaires d’autorisation d’exploitation de réseaux PMR : SENELEC, CFAO
Technologies et MDL devenue Grande Côte Opérations.
Sept (06) autorisations d’exploitation de réseaux radioélectriques PMR et d’un (01) réseau VSAT ont été
retirées en 2011.
5. La facturation
En 2011, le traitement des éléments de facturation s’est fait a été facilité par l’outil SIGAF, notamment par
le module SPECTRA plus.
En effet, les éléments de facturation ont été transmis automatiquement via l’interface SIGAF-SAGE
développée par la Division des Systèmes d’Informations. Ce qui a permis de réduire le délai et de minimiser
les risques d’erreurs lors de leur traitement.
Concernant les FHROP, la démarche adoptée en 2010 a été reconduite. Elle a consisté à tenir avec chaque
opérateur, une réunion de validation des données de facturation de manière consensuelle. Cette pratique
permet de réduire les réclamations et contestations après facturation.
6. Mise à jour et fiabilisation du fichier clients
L’activité opérationnelle de mise de à jour et de fiabilisation du fichier des clients s’est poursuivie en 2011.
L’alimentation et la fiabilisation de la base de données SIGAF est devenue une activité continue suivant
l’évolution des réseaux ou de leurs exploitants.
Ainsi, au 31 décembre 2011, la situation des réseaux exploités se présente de la manière suivante :
Le nombre de réseaux PMR exploités s’élève au 31 décembre 2011 à deux cent trente (230). Pour
l’exploitation desdits réseaux, plusieurs fréquences ont été assignées comme on peut le noter dans le
tableau récapitulatif ci-dessous :
Ces données ne prennent pas en compte les réseaux de sécurité tels ceux de l’ASECNA, la Police, la
Gendarmerie, les Forces Françaises du Cap Vert… . …..
57
Fixe et mobile ter-
Services Mobile maritime Mobile aéronautique
restres
Cent cinquante- sept (157) radios FM sont autorisées à émettre. Elles sont constituées de radios
commerciales, publiques, associatives et étrangères. Au total, quatre cent vingt- neuf (429) fréquences
sont assignées.
Nombre de stations
120 32 04 1
radio FM
Dix-sept (17) clients bénéficient d’autorisation d’exploitation de stations de radiodiffusion télévisuelle pour
un total de cent six (106) fréquences attribuées.
Quarante-neuf (49) réseaux privés indépendants de type VSAT sont actuellement autorisés par l’ARTP.
Huit (08) réseaux BLR exploités sont enregistrés dans les bases de données.
Ils sont au nombre de onze (11) les clients bénéficiant d’autorisation d’établir et d’exploiter un réseau privé
indépendant par liaisons faisceau hertzien.
58
• Les faisceaux hertziens des réseaux ouverts au public (FH/ROP)
Ce sont les trois (03) opérateurs de téléphonie qui bénéficient d’autorisation d’exploitation de réseaux
ouverts au public par liaisons faisceau hertzien.
Les exploitants de réseaux GSM sont au nombre de trois (03) à savoir SONATEL, SENTEL et EXPRESSO
SENEGAL. Ils se partagent des canaux aussi bien dans la bande des 900 MHz que la bande des 1800 MHz.
L’ARTP a délivré deux(02) autorisations d’exploitation de réseaux CDMA dont les titulaires sont l’ADIE et
EXPRESSO Sénégal. Aussi, elle a octroyé une (01) autorisation d’exploitation d’un réseau UMTS à ORANGE
qui a vu sa licence étendue aux services et réseaux de troisième génération (3G).
Il s’agit des réseaux MMDS, SMS et 2RC/3RP où le nombre de titulaires d’autorisation n’a pas évolué.
Type des réseaux MMDS SMS 2RC/3RP
Nombre d’exploitants 02 03 03
Tableau 4 : Répartition des exploitants sur les réseaux spécifiques de type MMDS, SMS et 2RC/3RP
7. Statistiques
Le tableau et le graphique suivants illustrent la répartition des autorisations par type de réseau.
1 PMR 10
2 VSAT 07
59
3 RADIOS FM 31
4 TV 08
5 BLR 02
6 GSM 0
7 FHROP 01
8 MMDS 0
9 2RC&3RP 0
10 SMS 01
11 FHRPI 0
12 CDMA 0
Source : ARTP
60
Le graphique à secteur montre qu’en 2011, les autorisations délivrées concernent en majorité les réseaux
RADIOS FM (51%) et les PMR (17%).
Le tableau ci-dessous décrit l’évolution des autorisations sur les trois dernières années :
61
Figure 7 : Histogramme de l’évolution des autorisations de 2009 à 2011
L’histogramme fait état de l’évolution des autorisations par type de réseau de 2009 à 2011.
L’analyse de cet histogramme montre le nombre d’autorisations délivrées entre 2009 et 2011 n’as pas
beaucoup évolué. Une légère baisse est constatée dans la globalité même si on note l’augmentation des
autorisations relatives à la radiodiffusion.
Cela s’explique par la forte demande dans ce domaine d’où la saturation de la bande FM et l’épuisement
des ressources en fréquences télévisuelles.
Le tableau et le graphique suivants montrent la répartition des autorisations pour les radioamateurs, des
assignations d’indicatifs d’appels et de codes MMSI dans le service maritime et des agréments pour les
installateurs et les équipements.
Activités Nombre d’autorisations délivrées en 2011
Renouvellement autorisations d’amateur 19
Autorisations temporaires d’amateur 16
Autorisations d’amateur 2
Autorisations de bord radio (navires) 0
Indicatifs d’appel de navires 1
N° MMSI 24
Agréments d’installateur 2
Agréments d’équipements 51
Source : ARTP
Autorisations d’amateur 01 01 2
N° MMSI 08 08 24
Agréments d’installateur 02 12 2
Agréments d’équipements 21 41 51
Tableau 8 : Récapitulatif des autorisations d’amateurs, de navires et des agréments de 2009 à 2011
Source : ARTP
Figure 9 : Histogramme de l’évolution des autorisations d’amateurs, de navires et des agréments de 2009 à 2011 63
La coordination des fréquences et leur notification à l’Union Internationale des Télécommunications (UIT)
sont des activités essentielles dans la gestion des Radiocommunications.
En 2011, les activités de coordination et de notification ont été principalement marquées par la rencontre de
coordination de fréquences avec l’Autorité de Régulation (ARE) de Mauritanie ainsi que par la participation
de l’ARTP à l’atelier de formation sur le logiciel de l’UIT (SMS4DC - (Spectrum Management System for
Developing Countries).
A la suite d’une requête de l’Administration de Mauritanie, faisant état de la réception sur son territoire,
de signaux en provenance de stations FM émettant depuis le Sénégal, il a été convenu de la tenue d’une
réunion technique entre l’ARTP et l’ARE, afin de procéder à une coordination bilatérale des fréquences de
L’atelier sous régional de formation de l’UIT pour tous les pays de l’Afrique du Centre et de l’Ouest sur le
système de gestion automatisée des fréquences SMS4DC a été organisé par l’UIT, à Yaoundé du 27 juin au
1er juillet 2011.
Son but était de présenter l’outil SMS4DC ainsi que de familiariser les participants à ses différentes
fonctionnalités.
Au terme de ce séminaire de formation, l’acquisition de SMS4DC a été recommandée aux participants.
En effet, l’outil SIGAF, très performant, est moins flexible quant à son utilisation hors des locaux de l’ARTP,
car il nécessite une connexion au serveur qui comprend la base des données des différents réseaux
64 radioélectriques des opérateurs.
SMS4DC est un logiciel intégrant ensemble toutes les fonctionnalités de gestion, de planification et
de facturation des fréquences et qui peut avoir une configuration monoposte. Il peut donc être utilisé
directement sur un ordinateur et ne requiert, dans ce cas, aucune connexion à un serveur. Il est donc
transportable et utilisable pour l’analyse de réseaux, directement sur le terrain ou lors des missions.
L’ARTP prévoit en 2012, d’acquérir sa dernière version, qui pourrait être utilisée de façon complémentaire
au SIGAF qui, vu la sensibilité et l’importance des données des opérateurs, présente plus de sécurité et de
robustesse avec son architecture client-serveur.
• Services de Terre
Le 31 décembre 2010, après avoir étudié les différents accords obtenus avec ses pays voisins, le Sénégal a
soumis au Bureau des Radiocommunications de l’UIT (UIT/BR) 51 fréquences pour une publication en partie
B dans la Circulaire Internationale d’Information sur les Fréquences du Bureau des Radiocommunications
(BRIFIC), en vue de leur enregistrement. Il s’agissait de fréquences proposées en ajout au Plan GE84 entre
1996 et 2007 et qui sont demeurées en partie A depuis lors.
Par ailleurs, le 21 septembre 2010, vu les besoins croissants en ressources dans la bande FM, 344 nouvelles
modifications au Plan GE84 ont été introduites. Après coordination entre le Sénégal et les différents pays
affectés par ces changements, cent cinquante-trois (153) fréquences ont été pubiées passées en partie B.
Les cent quatre-vingt-onze (191) autres fréquences sont en cours de coordination.
Au terme de l’année 2011, le Sénégal a obtenu 170 nouvelles ressources en fréquences dans la bande FM.
Enfin, dans la section spéciale GE06/59 de la BRIFIC, le Mali a publié 11 modifications au Plan GE06D qui,
en cas d’exploitation, pourraient affecter les stations établies au Sénégal. Après une coordination basée
sur une modification des caractéristiques radioélectriques des stations maliennes en projet, le Sénégal a
marqué son accord quant à leur enregistrement sur les fichiers de l’UIT.
• Services spatiaux
Tout comme en 2010, le Sénégal a été très sollicité pour des accords en ce qui concerne l’ajout de réseaux
à satellites, principalement pour le service fixe par satellite (FSS) et le service de radiodiffusion par satellite
(BSS). Le tableau suivant donne la liste des réseaux à satellite pour lesquels, le Sénégal a entamé une
coordination de fréquences.
Tableau 9: Récapitulatif des réseaux satellite coordonnés en 2011
Administration notificative/
Réseaux à satellite
origine de la coordination
DUNIA-2-FSS PLAN France 65
F SAT-E-30B-53E France
F-SAT-E-30B-13E France
F-SAT-E-30B-48.2E France
MM-FSS-55.2W France
YAHSAT-FSS-52.5 E Emirats Arabes Unis
YAHSAT-FSS-60E Emirats Arabes Unis
YAHSAT-FSS-28W Emirats Arabes Unis
YAHSAT-FSS-45W Emirats Arabes Unis
YAHSAT-FSS-55W Emirats Arabes Unis
AFRISAT 3W-PC Papouasie Nouvelle Guinée
AFRISAT 3W-PKU Papouasie Nouvelle Guinée
NSS-BSS-57E Pays-Bas
INTERSPUTNIK-16W-F Russie
INTERSPUTNIK-26W-F Russie
INTERSPUTNIK-47.5W-F Russie
INTERSPUTNIK-62.5E-F Russie
KYPROS-SAT-3 Chypre
LUX-30B-G5-7W Luxembourg
AMS-30B-23E Israël
CHINASAT-FSS-51.5E Chine
En 2011, les fiches de notification générées et transmises à l’UIT ont concerné le service de radiodiffusion
FM. En effet, le travail de notification a surtout porté sur l’enregistrement en partie B des modifications
intervenues au plan GE84.
Le tableau suivant fait état des différentes fiches de notification produites en 2011 :
Les histogrammes suivants illustrent l’évolution des nombres de notices envoyées au BR et leur nature (T01
: nouvelle modification au Plan GE84 / TB3 : demande de passage en partie B).
En 2011, les fiches T01 produites sont celles des modifications au Plan GE84 pour la bande FM, qui ont
reçu des avis favorables conditionnels à un changement de caractéristiques. Les fiches TB3 représentent
celles dont la coordination a été menée avec succès et qui ont reçu un accord pour ajout au Plan comme
ressource disponible pour le Sénégal.
66
Source : ARTP
67
5. Participation aux Commissions d’Etudes (CE)
Les Assemblées des radiocommunications (AR) sont responsables de la structure, du programme et des
procédures d’approbation des études sur les radiocommunications. Elles ont la même périodicité que les
Conférences Mondiales de Radiocommunications (CMR) et sont convoquées juste avant ces dernières.
Les AR établissent les Commissions d’Etudes (CE), qui se voient confier l’étude de Questions en vue de
rédiger des projets de Recommandation qui sont soumis aux Etats membres de l’UIT.
Les CE sont composées d’experts des radiocommunications du monde entier. Il est important de noter que
l’application des Recommandations n’est pas obligatoire.
Dans le but de prendre connaissance des nouvelles Recommandations dans les domaines de la gestion
du spectre et de la propagation des ondes radioélectriques, l’ARTP a participé aux CE traitant de ces sujets.
La Phase I du Système d’Information évolué de Gestion et de contrôle Automatisés des Fréquences (SIGAF)
a déjà été entièrement réalisée. Elle a consisté à la mise en place du SIGAF qui a doté le Centre National de
Contrôle des Fréquences (CNCF) de Yeumbeul (Dakar) de moyens logistiques et techniques de contrôle et
qui ont permis, grâce aux applications informatiques en interaction avec les équipements de contrôle de :
• automatiser les tâches de gestion des réseaux radioélectriques, à savoir traitement des demandes
d’autorisation, facturation et génération des rapports nécessaires ;
• effectuer les études de compatibilité électromagnétique préalables à l’assignation des fréquences
et la notification automatique des fréquences à l’UIT et
• contrôler les émissions via les mesures et la radiogoniométrie.
Les Phases II et III devront être réalisées respectivement dans les régions de Saint Louis – Tambacounda et
celles de Kaolack – Ziguinchor, par appel d’offres international.
Au cours de l’année 2011, l’activité du Projet SIGAF a tourné essentiellement autour de la confection du
Dossier d’Appel d’Offres (DAO).
1. Contexte
La technologie numérique est en train de transformer profondément tous les secteurs de la vie économique.
L’impact sur celui de l’audiovisuel est si important que tous les pays se sont engagés dans l’exercice de
migration vers le numérique conformément au traité international appelé « Accord GE06 ».
Cet accord, initié par l’Union internationale des Télécommunications (UIT), a fixé la date limite de cette
migration au 17 juin 2015 pour la bande UHF (470-862 MHz), et pour la bande VHF (174-230 MHz), elle
prendra fin soit le 17 juin 2015 (pour la majorité des Etats Membres), soit le 17 juin 2020 à 01 heure GMT
pour les Etats membres qui ont opté pour cette date.
Au Sénégal, les radiodiffuseurs utilisent des systèmes d’émission analogique fonctionnant dans les bandes
d’ondes métriques (VHF) et décimétriques (UHF). Les signaux de télévision transmis nécessitent une
largeur de bande de 7 à 8 MHz.
La libéralisation du secteur de l’audiovisuel a occasionné au Sénégal, une demande sans cesse
croissante de fréquences pour l’établissement de stations de radiodiffusion télévisuelle dans les différentes
localités du territoire national et les ressources spectrales attribuées au service de radiodiffusion deviennent
de plus en plus rares.
Les fonctions réglementaires du secteur de l’audiovisuel sont assurées par le Ministère de la Communication
et le Conseil National de Régulation de l’Audiovisuel (CNRA) assistés techniquement par l’ARTP.
Le rôle de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) est d’assurer l’utilisation
rationnelle, efficace, équitable et économique du spectre radioélectrique par tous les services de
radiocommunication.
Cette migration est le résultat naturel du progrès technologique accompli dans les systèmes de codage.
La problématique du passage au numérique se pose donc tout naturellement.
69
2. Organisation du processus de migration
Le passage de l’audiovisuel analogique au numérique consiste donc à arrêter la diffusion analogique des
chaines de télévision et de radio et à la remplacer par la diffusion numérique.
Le processus porte une dimension nationale et doit donc être basé sur une concertation permanente
entre les acteurs publics et privés, sous la conduite de l’Etat.
L’arrêté primatorial N°7593 du 26 août 2010 a créé le Comité National pour le passage au Numérique.
Le Comité National est chargé de piloter le processus de passage au numérique, impliquant toutes les
parties prenantes, les structures audiovisuelles, les acteurs des télécommunications, d’Internet et de
l’informatique, les autorités de régulation, les pouvoirs publics et les populations.
Ce Comité National a pour mission d’orienter, de coordonner et de piloter les actions à mener pour assurer
le passage du secteur de l’audiovisuel au numérique. Il est chargé à cet effet d’assurer pour la radio et
la télévision, la numérisation de la diffusion hertzienne, l’arrêt complet de la diffusion analogique et
l’utilisation du dividende numérique.
Le CNN est composé de quatre commissions spécialisées compte tenu des enjeux importants pour le
paysage audiovisuel national, mais également pour les secteurs des Télécommunications et des TIC.
• La commission technique chargé proposer un plan d’actions comprenant les différentes options
techniques de migration numérique pour la diffusion terrestre et leurs conséquences en termes
d’efficacité spectrale et économique.
• La commission juridique et éthique qui a pour mission de mettre en place d’un cadre juridique
approprié du passage de l’audiovisuel analogique à l’audiovisuel numérique, afin que soient garantis
les droits de tous les acteurs et le respect du principe de la continuité du service public audiovisuel.
• La commission commerce et de la distribution ayant en charge les préoccupations des
consommateurs en termes de programmes, mais aussi le renouvellement des antennes, téléviseurs et
postes de radio.
• La commission contenus et des programmesdont le rôle est de mettre en place une stratégie de
développement de contenus et programmes audiovisuels.
70
Chap. 5
La coopération
internationale et le
partenariat
2011 a été une année charnière et décisive pour les évènements du secteur des télécommunications
notamment pour l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) en ce qu’elle se situe entre la
Conférence des plénipotentiaires de 2010 et les grandes conférences mondiales des radiocommunications
(CMR12), des télécommunications internationales (CMTI) et de l’Assemblée Mondiale de Normalisation
des Télécommunications (AMNT) prévues en 2012.
En véritable vigie de l’actualité des secteurs des postes, des télécommunications / TIC et de la régulation,
les services compétents de l’ARTP se sont efforcés au mieux d’assurer une coordination de la représentation
et un suivi adéquat des questions d’intérêt au niveau des réunions internationales.
72
Dépositaire des prérogatives en matière de planification, de gestion et de contrôle des ressources de
fréquences, l’ARTP a organisé et dirigé, en relation avec les parties prenantes, la commission nationale
chargée d’élaborer la contribution du Sénégal à la conférence mondiale des Radiocommunications de
2012.
Les enjeux de la proposition du Sénégal (attribution d’une bande supplémentaire de fréquences inférieure
à celle des 790- 862 pour le déploiement des réseaux 3G-4G) ont été fort bien expliqués par l’ARTP lors
des 4 réunions préparatoires de la Conférence Mondiale des Radiocommunications (CMR 12) auxquelles
elle a participé. La proposition a été adoptée et intégrée dans les Propositions Communes Africaines (PCA)
présentées par le groupe africain à ladite conférence.
Dans le même sillage, l’ARTP a mis en place un comité national chargé de l’élaboration de la contribution
du Sénégal en perspective de la CMTI 12 et de l’AMNT 12 prévues en novembre et décembre 2012.
Le rôle déterminant des organes de régulation dans la définition et l’implémentation des stratégies de
développement des secteurs de la poste et des télécommunications se traduit par la place de plus en plus
importante qui leur est accordée dans les cadres de réflexion multilatéraux. C’est fort de ce constat que
l’ARTP a renforcé son engagement dans les plans d’actions du GSR, du FRATEL du FTRA en participant de
manière remarquable par des contributions de qualité à toutes les réunions organisées en 2011.
5.2. La Coopération internationale
5.2.1. Les activtés internationales en radiocommunications
Ces réunions ont enregistré la participation du Ministère des Télécommunications, de la Direction des
Transmissions des Armées, de l’HASSMAR, de l’ANACS, de l’ASECANA, de l’ANAM, de l’ANAMS, de la DPSP,
de la SONATEL, de la RTS, de l’ARAS et de la RTS.
Ces réunions ont permis de prendre en compte les besoins et les préoccupations de ces principaux usagers
73
du spectre en vue d’élaborer la contribution du Sénégal sur les différents points de l’ordre du jour de la
CMR12.
Cette contribution nationale a été présentée et défendue lors la réunion organisée par l’ARTAO à Accra du
30 mai au 02 juin 2011.
L’Union Africaine des Télécommunications a organisé la première réunion préparatoire du Groupe Afrique,
à Abuja (Nigeria) du 01 au 3 Février 2011, à l’aimable invitation de la République Fédérale du Nigeria, pour
préparer la Conférence Mondiale des Radiocommunications (CMR-12).
L’objectif de cette réunion était d’harmoniser les positions africaines sur les différends points de l’ordre du
jour, d’établir des contributions préliminaires et de préparer la feuille de route pour la préparation de la
CMR-12.
Réunion de l’ARTAO
Cette rencontre avait pour but d’harmoniser les positions des différents pays de l’espace CEDEAO en vue
de l’élaboration des Propositions Communes Africaines (PCAF) par rapport à l’ordre du jour de la CMR-12.
L’Union Africaine des Télécommunications (UAT) a organisé la deuxième réunion préparatoire du Groupe
Afrique à Alger du 11 au 14 juillet 2011, sous l’aimable invitation de la République Algérienne Démocratique
et Populaire.
Cette réunion a eu pour but de poursuivre les discussions en vue d’harmoniser les positions sous régionales
sur les différents points de l’ordre du jour de la CMR – 12.
Cette réunion a eu pour objet, non seulement de donner des informations sur la préparation de la CMR-12
au niveau du Bureau et de la région, mais aussi de donner au Groupe Afrique l’occasion de présenter ses
vues préliminaires relatives aux points de l’ordre du jour de la CMR-12. Elle a offert aussi aux participants la
possibilité d’échanger des informations et des vues sur les avant-projets de propositions communes et les
positions d’autres groupes régionaux et de certaines organisations.
Le Bureau des radiocommunications de l’UIT a organisé, pour les Administrations des Etats Membres de
l’UIT et les Membres du Secteur des radiocommunications, la deuxième réunion d’information de l’UIT sur
la préparation de la CMR-12. Cette réunion a lieu au siège de l’UIT à Genève, les 24 et 25 novembre 2010.
Cette réunion a permis aux différents participants de mieux cerner les enjeux de la prochaine
CMR12 à travers les présentations , les explications des méthodes proposées visant à
traiter les points de l’ordre du jour et les positions préliminaires des groupes régionaux (UAT, APT-APG,
ASMG, CITEL-PCC.II, RCC, CEPT-DPG) et d’autres organisations (par exemple, OACI, OMI, OMM, etc.).
Cette seconde session de la RPC-11 (RPC11-2) a permis d’examiner le Rapport de la Commission spéciale,
les contributions des Membres de l’UIT et les documents supplémentaires soumis par le Bureau des
radiocommunications.
• d’informer les délégués de l’état d’avancement des travaux préparatoires de l’UIT en vue de la CMR-12
et de l’AR-12 ;
• d’étudier le Rapport du Directeur du BR sur les activités de l’UIT-R relatives à la CMR-12 ;
• d’examiner les différentes méthodes indiquées dans le texte de la RPC
• d’examiner les contributions des groupes régionaux.
L’ARTP a pris part à la réunion du groupe de travail du Comité des Régulateurs nationaux des
Télécommunications des Etats membres de l’UEMOA (CRTEL) sur la reconnaissance mutuelle des
homologations d’équipements qui s’est tenue du 29 au 31 Mars 2011 dans la salle de conférence de l’Hôtel
Radisson Blu à Bamako (Mali).
Cette réunion, initiée par le Comité de Régulation des Télécommunications du Mali (CRT), invitait les pays
membres de l’UEMOA à prendre part à une rencontre de réflexion sur la mise en œuvre de procédures
communes et de reconnaissance mutuelle des homologations (agréments) dans l’espace UEMOA,
conformément au mandat confié à l’Administration du Mali par le CRTEL, lors de sa 4ème réunion tenue les
29 et 30 Juin 2010 à Abidjan (Côte d’Ivoire).
Cinquante trois (53) réunions internationales toutes catégories confondues ont enregistré la participation
de l’ARTP au cours de l’année 2011.
Source : ARTP
Il est important de noter le regain d’intérêt manifesté à l’égard de l’ARTP par les autres pays organes
de régulation des pays africains notamment de la sous région. Neufs délégations étrangères (9) ont
été reçues au cours de l’année 2011, la plupart dans le cadre d’un accord qui existe déjà. L’accord de
coopération signé en 2011 avec la Guinée Conakry a été bien exploité par les deux parties puisque des
échanges ont pu se faire de part et d’autre sur des sujets relativement cruciaux.
L’année 2012 offre plus de perspectives pour l’ARTP puisque les missions de benchmark dans le cadre de
la mise en place d’une nouvelle stratégie de service universel et de qualité de service devront se réaliser.
Une meilleure compréhension de la vision de l’ARTP devrait permettre de réorienter cette coopération
vers des axes plus stratégiques.
Tableau récapitulatif des délégations étrangères accueillies à l’ARTP en 2011
• Le partenariat local
En vertu des dispositions du nouveau code des télécommunications adopté en février 2011, le
partenariat avec les institutions locales s’est traduit au cours de l’année 2011 par l’appui à l’organisation
de grandes manifestations du secteur des télécommunications et des postes à l’image des évènements
annuels tels que la Journée Mondiale des Télécommunications le 17 mai, la Journée Mondiale de la Poste
le 9 octobre.
Le soutien de l’ARTP a été particulièrement remarqué à l’occasion de la tenue à Dakar de la 42ème
édition de l’ICANN du 19 au 24 octobre 2011 et de la célébration du trentenaire de l’Ecole supérieure
Multinationale des télécommunications (ESMT) du 18 au 20 octobre 2011.
Perspectives 2012
u Perspectives 2012
Les perspectives de l’Autorité de Régulation pour l’année 2011 se résument comme ci après :
6.1. Télécommunications
Au cours de l’année 2012, les activités marquantes envisagées par l’ARTP en matière de régulation du
secteur des télécommunications sont les suivantes :
• La finalisation des textes devant servir de cadre réglementaire aux activités de télécommunications ;
• La préparation de l’entrée d’un nouvel opérateur de télécommunication dans le secteur;
• La conduite d’un audit des coûts des services des opérateurs titulaires de licence ;
• La mise à jour de la stratégie d’implantation du Service Universel de Télécommunication articulée à
une stratégie Nationale sur le large Bande ;
• La mise en œuvre d’outils de régulation importants comme le Dégroupage et la Portabilité des
Numéros mobiles;
• La mise en place d’outils techniques permettant la supervision du trafic international et la lutte efficace
contre la fraude ;
• La régulation du marché de détail des services aux consommateurs.
79
6.2. Radiocommunications
1. Replanification du Plan de Genève GE06D
L’année 2012 sera consacrée en matière de planification à une « replanification » du plan de Genève GE06D
relatif à la radiodiffusion télévisuelle numérique en tenant compte du schéma de diffusion retenu dans la
stratégie de passage à la télévision numérique.
A l’issue des travaux, ce nouveau plan sera soumis au Bureau des Radiocommunications pour publication
en vue de permettre aux pays se trouvant dans la zone de coordination, de pouvoir se prononcer sur sa
compatibilité avec leur plan. Des accords de coordination bilatéraux seront recherchés, le cas échéant.
Il sera important de procéder à la mise à jour complète de la base de données des fréquences assignées
au Sénégal au niveau du fichier international des fréquences de l’UIT. En effet, lors du séminaire mondial
WRS2010, la consultation de la base de données du fichier international des fréquences, a montré que
les seules fréquences présentes étaient celles qui avaient été ajoutées au plan par le Sénégal. Toutes les
u Perspectives 2012
fréquences assignées et utilisées par les opérateurs n’y figurent pas comme telles; il faudra donc réaliser
cette mise à jour.
Au niveau du service maritime, il s’agit de terminer la mise à jour de la liste des navires avec l’Agence
Nationale des Affaires Maritimes (ANAM). En effet, l’ARTP avait déjà initié un projet en ce sens, il sy a lieu
désormais, de comparer les bases de données des deux structures pour avoir un fichier final qui donnera
l’information sur toutes les stations opérationnelles.
Pour bien mener ses missions de contrôle des fréquences et de suivi de la qualité de service fournie aux
usagers des services de télécommunications, l’ARTP ambitionne de réaliser pour l’année 2012:
• Deux campagnes de mesures de la QoS sur les réseaux mobiles 2 et 3G
• Une campagne nationale de mesure des rayonnements non ionisants sur un échantillon de
stations radioélectriques.
Pour rappel, l’Annexe 2 proposera un partage équitable des canaux du GSM 900 et du DCS 1800 aux
frontières des pays signataires dudit Document entre leurs différents opérateurs de télécommunications
utilisant ces bandes et l’Annexe 6 donne la liste des plans de canalisation utilisés pour les différentes bandes
destinées aux liaisons par faisceaux hertziens. L’occasion sera saisie pour proposer des plans de partage
pour le CDMA 800 et l’UMTS.
6.3. Poste
Les Perspectives de la REGULATION POSTALE sont fondamentalement :
- Le soutien nécessaire des candidatures africaines dans les instances internationales et communautaires:
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