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SITUATION D’APPRENTISSAGE
Sur le chemin de l’école, deux élèves de la 1 èreD du Lycée Moderne d’Agboville aperçoivent
sur le pont du fleuve « AGBO » un tracteur qui doit soulever un camion qui a fait une chute
dans le fleuve. L’un s’interroge en disant: « ce tracteur est-il assez puissant pour effectuer ce
travail ? ». L’autre réplique : « cela dépend de la force que le tracteur peut appliquer au
camion et de la hauteur de la chute!». Une discussion s’engage alors entre les deux élèves.
Pour se mettre d’accord, ils décident avec leurs camarades de classe d’effectuer des
recherches en vue de s’informer sur le travail et la puissance d’une force et d’utiliser leurs
expressions.
1. Travail d’une force constante lors d’un déplacement rectiligne
(S) ⃗
F (S) ⃗F
𝛼 𝛼
A Sens de déplacement B
⃗ ) d’une force constante ⃗F lors d’un déplacement rectiligne (de son point
Le travail W𝐴𝐵 (F
⃗ par le vecteur
d’application) de A à B est égal au produit scalaire de la force F
déplacement⃗⃗⃗⃗⃗⃗
AB.
1.4. Expression du travail d’une force constante lors d’un déplacement rectiligne.
⃗ ) = ⃗F.AB
W𝐴𝐵 (F ⃗⃗⃗⃗⃗
On peut diviser AB en petits segments de droites δ𝑙1 , δ𝑙2 , δ δ𝑙3 , … tels que δ δ𝑙1 = AA1,
δδ𝑙2 = A1A2, δδ𝑙3 = A2A3, …
Le vecteur ⃗⃗⃗⃗
𝛿𝑙𝑖 est appelé vecteur déplacement élémentaire.
La grandeur δWi = F ⃗⃗⃗⃗𝑖 est appelé travail élémentaire de la force F
⃗ .𝛿𝑙 ⃗ pendant le déplacement
élémentaire𝛿𝑙𝑖 .
2.2. Expression du travail d’une force constante.
⃗ sur le trajet AB est la somme des travaux élémentaires
Le travail total effectué par la force F
𝑊𝐴𝐵 (F ⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ )= F ⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗⃗
δl1 +F. ⃗ . ⃗⃗⃗⃗⃗
δl2 + F δl3 + …
⃗ )= ⃗F.( ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑊𝐴𝐵 (F ⃗⃗⃗⃗⃗2 + ⃗⃗⃗⃗⃗
δl1 +δl δl3 + …)
⃗ )=F
𝑊𝐴𝐵 (F ⃗ .AB
⃗⃗⃗⃗⃗
Le travail d’une force constante ne dépend pas du chemin suivi mais uniquement des
positions initiale et finale.
2.3. Travail du poids d’un corps (chute libre)
⃗
𝐏 WAB (𝑃⃗) = - P(ZB –ZA)
ZB
B WAB (𝑃⃗) = P(ZA –ZB)
Le travail du poids d’un corps est indépendant du chemin suivi. Il ne dépend que de la
différence d’altitude de son centre d’inertie.
Remarque :
Si le corps descend : ZA - ZB> 0, WAB (𝑃⃗)= mg(ZA –ZB)>0 : le travail est moteur
Si le corps monte : ZA - ZB< 0, WAB (𝑃⃗)= mg(ZA –ZB)<0 : le travail est résistant.
Activité d’application 1
Une orange de masse m égale à 500g tombe d’une hauteur h égale à 2,5m, sous l’effet de son
⃗.
poids P
1. Donne l’expression du travail du poids de l’orange
2. Calcule le travail du poids de l’orange. G= 10N.Kg-1.
N N’ ⃗
𝑇 M 𝐹
Le ressort à charge :
longueur l
X
0 𝑥𝑖 𝑥𝑖+1 𝑥𝑀
∆𝑙 = l – l0 = 𝑥𝑀 : allongement du ressort.
⃗ + ⃗F = 0
A l’équilibre : T ⃗ soit T = - F avec 𝐹= k𝑥𝑀 𝑖 donc
⃗ = k𝑥𝑀 𝑖 par conséquent 𝑇
𝑇 ⃗ est une force de rappel
F(N)
𝑘𝑥𝑀 P
I
𝑘𝑥𝑖 H
G
E F M X(m)
0 𝑥𝑖 𝑥𝑖+1 𝑥𝑀
Le travail élémentaire δWi = kx 𝛿𝑥 correspond à l’aire du trapèze EHIF qui est sensiblement
égale à l’aire du rectangle EHGF.
Le travail total effectué par la force 𝐹 est égal la somme des aires des petits trapèzes
juxtaposés. Cette somme est égale à l’aire du triangle rectangle OMP de côté x et kx.
𝑥𝑘𝑥 1
𝑊𝑂𝑀 (𝐹) = = 2 𝑘𝑥 2
2
⃗ = - 𝐹 alors 𝑊𝑂𝑀 (𝑇
Or 𝑇 ⃗ ) = - 𝑊𝑂𝑀 (𝐹)
1
⃗ ) = - 𝑘𝑥 2
Soit 𝑊𝑂𝑀 (𝑇 2
1
⃗ ) = - 𝑘 (𝑥𝑁′
Pour un déplacement NN’, 𝑊𝑁𝑁′ (𝑇 2
- 𝑥𝑁2 )
2
Activité d’application 1
Un ressort de raideur k= 25N.m-1 passe d’un allongement 𝑥1 = 1,5cm à un allongement
𝑥2 = 4 cm.
1. Donne l’expression du travail de la tension du ressort de 𝑥1 à 𝑥2
2. Calcule le travail de la tension du ressort de 𝑥1 à 𝑥2
4. Puissance d’une force
La puissance instantanée d’une force constante agissant sur un solide est le produit scalaire de
la force ⃗⃗⃗ ⃗ du solide.
𝐹 par le vecteur vitesse instantané 𝑉
⃗
P (𝐹) = 𝐹 . 𝑉
⃗)
P (𝐹) = 𝐹.V cos (𝜃) avec 𝜃 = (𝐹, 𝑉
Activité d’application 2
Résolution détaillée
1.
Situation d’évaluation
A 𝛼
ENERGIE CINETIQUE
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un solide de masse m, animé d’un mouvement de translation avec une vitesse V G possède une
énergie liée à son mouvement appelée énergie cinétique (EC).
EC = ½ mv 2 avec m en Kg ; v en m/s et EC en J
1.3.2. Etude expérimentale de la chute libre d’un solide sans vitesse initiale.
a- Dispositif expérimental
Electroaimant
Bille
K
h=z
H
Chronomètre
Règle graduée
𝑀𝑖−1𝑀𝑖+1 𝑍𝑖−1𝑍𝑖+1
Vi = = . On donne ∆𝑡 = 20 ms.
∆𝑡 ∆𝑡
Ai M0 M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9
hi= zi(10-2 m) 0 0,20 0,79 1,77 3,15 4,90 7,06 9,60 12,55 15,88
vi (m.s-1) 0 0,20 0,39 0,59 0,78 0,98 1,18 1,37 1,57
vi2 (m2.s-2) 0 0,04 0,15 0,35 0,61 0,96 1,38 1,88 2,46
1cm 0,4m2/s2
Décris le graphe V2 = f(h).
Courbe V2 = f(h).
Echelle :
h : 1 cm 1 cm
A 0,4 m.s-1A
On obtient une droite passant par l’origine des axes. V2 est proportionnelle à h d’où :
V2 = k × h.
Relation entre V2 et h
k V
2
k est la pente de la droite
h
2, 46 0
k 19, 60 2 9, 8
0,1255 0
m V2 = 2.m.g.h
𝒎𝑽𝟐 𝑚𝑉 2
= m.g.h : l’expression est l’énergie cinétique et l’expression m.g.h est le travail du
𝟐 2
poids de la bille.
L’énergie cinétique d’un solide en rotation à la vitesse angulaire ω autour d’un axe fixe (Δ)
est égale à :
1
Joule (J) EC J Δ 2 rad.s-1
2
kg.m2
(Δ)
R
R
L
1
J MR 2 J
1
MR 2 J ML2
2 12
R
2 1
J MR 2 J MR 2
5 2
Activité d’application 1
Un solide assimilé à un point matériel est animé d’un mouvement de rotation autour d’un axe
fixe (∆), avec la vitesse angulaire ω = 0,5rad/s. son moment d’inertie par rapport à l’axe de
rotation est J∆ = 6.10-1kg.m2.
Remarque :
Le théorème de l’énergie cinétique reste valable même si la force n’est pas constante
au cours du déplacement.
Le théorème de l’énergie cinétique est général : il est applicable à tous les types de
mouvements
3.2.Vérification du théorème.
⃗)
𝐸𝐶 (B) - 𝐸𝐶 (A) = 𝑊𝐴𝐵 (P
⃗)
∆𝐸𝐶 = 𝑊𝐴𝐵 (P
Complète le texte ci-dessous par les mots et expressions qui conviennent : la masse du
solide ; en Joule ; l’énergie cinétique de rotation ; moment d’inertie ; la variation de
l’énergie cinétique ; son mouvement ; le carrée de sa vitesse ; la somme des travaux des
forces extérieures ; la vitesse linéaire ; l’énergie cinétique ; un référentiel galiléen.
Situation d’évaluation 1
En allant au cours le matin avec ton père, le véhicule tombe en panne au sommet O d’une côte
de longueur L = 500 m et qui fait avec l’horizontale un angle 𝛽= 4°. Ton père laisse le
véhicule en stationnement au sommet de la côte et appelle son mécanicien. Malheureusement
le frein à main de la voiture se desserre partiellement ; celle-ci descend alors et parvient au
bas de la côte (A) avec une vitesse V A = 9Km/h. Parvenue en A, le véhicule continue en
ralentissant jusqu’en B où elle s’immobilise.
La masse du véhicule M=800kg et l’intensité de la pesanteur vaut g= 9,8N/kg. La force de
freinage 𝑓qui s’exerce sur le véhicule est constante, parallèle à la route et en sens inverse du
mouvement.
Ton voisin de classe, qui a assisté à la scène désire évaluer la distance AB que parcourt le
véhicule avant de s’arrêter. Aide-le.
1. Enonce le théorème de l’énergie cinétique ;
2. Calcule la variation d’énergie cinétique ∆𝐸𝑐 du point O au point A.
3. Déduis la valeur de la force de freinage.
4. Détermine la distance AB que parcourt le véhicule avant de s’arrêter.
O
B A 𝛽
Situation d’évaluation 2
Revenant d’une compétition sportive un mercredi dans l’après-midi, Yapi élève en classe de
première observe sur un chantier, un treuil motorisé en train de soulever une charge.la charge
de masse m=60kg est remontée à une vitesse V, sur une hauteur H=25 m (voir schéma).
Le moteur qui n’est pas représenté sur le schéma, fait tourner le tambour du treuil qui passe
du repos à la vitesse de 20 tours par minute au moment où la remontée de la charge prend fin.
Le tambour est cylindrique homogène d’axe (∆), de masse M= 40kg et de rayon R= 20cm.
Les masses de la corde et de la manivelle, ainsi que les forces de frottement sont négligées.
Sachant que le moment d’inertie du cylindre de masse M et de rayon R par rapport à l’axe a
𝑀𝑅2
pour expression J∆ = , et en prenant comme valeur de l’intensité de la pesanteur g= 10N/kg,
2
aide Yapi à évaluer le travail de la force motrice qui fait tourner le tambour.
H = 25 m
Charge
ENERGIE POTENTIEL
SITUATION D’APPRENTISSAGE
En partance pour l’école, un groupe d’élèves de 1er du Lycée Moderne d’Agboville assiste à
une scène sur la côte menant à la SODECI. Un camion remorque chargé de billes de bois ne
pouvant plus monté la côte, se met à descendre plus en plus vite et se retrouve au bas de la
côte. Ayant frôlé la catastrophe, ces élèves décident avec leurs camarades de classe de faire
des recherches aux fins de définir et de connaître les expressions des différentes énergies
potentielles, de les déterminer puis de connaître quelques-unes de leurs applications.
La terre crée dans l’espace qui l’entoure un champ appelé champ de pesanteur noté 𝑔.
Un solide dans le champ de pesanteur terre, libère en tombant de l’énergie sous forme
d’énergie cinétique. Plus la hauteur est grande, plus l’énergie est importante. A chaque
position du solide en hauteur, correspond une énergie en réserve : c’est l’énergie potentielle
de pesanteur.
L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est l’énergie que possède ce solide du fait de sa
position dans le champ de pesanteur.
L’énergie potentielle de pesanteur d’un solide situé à une altitude z par rapport au niveau du
sol (pris comme référence) est :Ep = mgz avec m en kg ; g en N/kg ; z en m et Ep en J
z
z
P = mg
Niveau du sol
(référence)
1.5. Notion de référence
On a EP (z) = mgz + C
EP (z) = mg (z - 𝑧0 )
Considérons un solide dont le centre d’inertie passe d’une position A (zA) à une position
B(zB). La variation de l’énergie potentielle de pesanteur est :
z EP EP B
E PA mgzB mgz A
zA mg (z B z A )
mg (z A z B )
P
⃗)
∆EP = - WAB (P
zB
z0 (Référence)
La variation de l’énergie potentielle de pesanteur d’un solide est égale à l’opposé du travail de
son poids.
Activité d’application
Vrai Faux
1 Lorsque l’altitude du centre d’inertie du système augmente son énergie
potentielle augmente.
2 L’énergie potentielle de pesanteur d’un corps de masse m à l’altitude z est Ep
= - mgz
3 Lorsque l’altitude du centre d’inertie du système diminue la variation de son
énergie potentielle est supérieure à zéro.
4 L’énergie potentielle s’exprime en fonction l’altitude.
Pour chacune des informations ci-dessous complète le tableau en mettant une croix dans la
case qui convient
2. Energie potentielle élastique
2.1. Définition
Un ressort comprimé ou tendu possède une énergie susceptible d’être libérée : c’est l’énergie
potentielle élastique. Ainsi l’énergie potentielle élastique d’un ressort de raideur k est
l’énergie que possède ce ressort du fait de son allongement x.
𝟏
Son expression est : EPe = k𝒙𝟐 avec EPe en J ; k en N/m et x en m
𝟐
O A(x1) B(x2)
𝑃⃗
Soit les points A d’abscisse x1 et B d’abscisse x2, deux positions occupées par le ressort ; O
étant la position à vide du ressort. Les énergies potentielles élastiques du ressort en A et en B
sont respectivement :
1 1
E PeA = k x12 et E PeB = k x 22
2 2
Entre les positions A et B, la variation d’énergie potentielle élastique s’écrit :
E Pe E Pe E PeA 1
kx 22
1
kx12
B
2 2
1
k(x 2 x12 )
2
2
1
k(x12 x 22 )
2
E Pe WAB (T)
Activité d’application
1
k𝑥 2 + C
2
1
kx +C
2
Situation d’évaluation
Votre professeur demande à ton groupe de travail d’étudier le mouvement d’un palet de
masse sur un plan incliné d’un angle α = 15° avec l’horizontale. Il désire vous faire vérifier la
relation entre la variation de l’énergie potentielle du palet et la somme des travaux ƩW des
forces qui lui sont appliquées entre deux points M0 et M1. Pour se faire, un membre de ton
groupe lance le palet vers le haut parallèlement à la ligne de plus grande pente(voir schéma ci-
dessous).
Z
M1
Z1
M0
Z0
𝛼
Données :M0M1 = L= 1,5 m ; masse = 500 g ; le niveau de la position initiale M0 du palet est
prise comme niveau de référence des énergies potentielles de pesanteur g= 9,8 N/Kg
SITUATION D’APPRENTISSAGE
En partance pour l’école, un groupe d’élèves de 1er du Lycée Moderne d’Agboville assiste à
une scène sur la côte menant à la SODECI. Un camion remorque chargé de billes de bois ne
pouvant plus monté la côte, se met à descendre plus en plus vite et se retrouve au bas de la
côte. Ayant frôlé la catastrophe, ces élèves décident avec leurs camarades de classe de faire
des recherches aux fins de définir et de connaître les expressions des différentes énergies en
présence, de définir l’énergie mécanique d’un solide, de la déterminer et d’appliquer sa
conservation.
On enregistre, à intervalles de temps égaux (τ = 20 ms), les positions successives d’un solide,
de masse m = 1 kg, en chute libre sans vitesse initiale. On détermine, pour chaque position,
les énergies cinétique et potentielle de pesanteur (la position A9 étant prise comme position de
référence) puis on calcule leur somme (g = 9,8 N/kg).
Les résultats figurent dans le tableau ci-après :
Ai A0 A1 A2 A3 A4 A5 A6 A7 A8 A9
di (10-2 m) 0 0,20 0,79 1,77 3,15 4,90 7,06 9,60 12,55 15,88
vi(m.s-1) 0 0,20 0,39 0,59 0,78 0,98 1,18 1,37 1,57
vi2(m2.s-2) 0 0,04 0,15 0,35 0,61 0,96 1,38 1,88 2,46
EC (J) 0,00 0,02 0,08 0,17 0,31 0,48 0,69 0,94 1,23
hi(10-2 m) 15,88 15,68 15,09 14,11 12,73 10,94 8,82 6,28 3.33 0
EP(J) 1,56 1,54 1,48 1,38 1,25 1,08 0,86 0,62 0,33 0,00
EC + EP(J) 1,56 1,56 1,56 1,56 1,55 1,55 1,55 1,56 1,56
On a : EC EP 1,56 J = Cte
1.1.2. Conclusion
Au cours d’une chute libre, la somme des énergies cinétique et potentielle de pesanteur d’un
solide demeure constante.
L’énergie mécanique d’un système est égale à la somme de son énergie cinétique et de son
énergie potentielle. Son expression est : EM EC E P
Joule (J)
Conséquences :
Pour un solide, de masse m en translation avec une vitesse V, situé à une altitude z
1
dans le champ de pesanteur, on a : EM mV 2 mgz
2
Pour un solide, de masse m en translation avec une vitesse V, accroché à un ressort
1 1
horizontal d’allongement x, on a : EM mV 2 kx 2
2 2
Pour un solide, de masse m en translation avec une vitesse V, accroché à un ressort
vertical d’allongement x et situé à une altitude z dans le champ de pesanteur, on a :
1 1
EM mV 2 kx 2 mgz
2 2
Pour un solide, de masse m en translation avec une vitesse V, rotation autour d’un axe
(∆) et situé à une altitude z dans le champ de péanteur,
1 1
EM =2 m V 2 + 2 J∆ w 2 +mgz
Activité d’application
Remets les mots et expressions ci-dessous dans l’ordre afin d’obtenir une phrase correcte en
rapport avec l’énergie mécanique.
le travail / des forces / pas / constante / à / lorsqu’un / dont / suivi / ne dépend / est / son / du
chemin / énergie / est / soumis / solide / mécanique.
Soit un solide (S) de masse m tombant en chute libre. Le niveau du sol est pris comme
position de référence. Entre les positions A et B on a :
EC EC B
ECA WAB (P)
z
1
mVB2
1
mVA2 mg (z A z B )
2 2 zA
⃗𝐴
𝑉
1
mVB2 mgz B 1
mVA2 mgz A
2 2
EC E P
B B
EC A
E PA
zB
⃗⃗⃗⃗
EM B
EM A
𝑉𝐵
z0
Soit EMB EMA EM 0
Au cours de la chute libre d’un solide sans frottement, l’énergie mécanique du solide (S) reste
constante : on dit qu’elle se conserve.
Un solide (S), de masse m, glisse sans frottements le long de la ligne de plus grande pente
d’une piste AB inclinée d’un angle α par rapport à l’horizontale. Déterminons la variation de
l’énergie mécanique.
z Système : le solide (S)
⃗ , réactionR
Bilan des forces : PoidsP ⃗.
zA A
R Les positions initiale et finale sont respectivement A et
(S)
B.
P
zB
α B Appliquons le théorème de l’EC : E C WF ext
⃗ ) = ∆E
⃗ ) = 0 car WAB (R ⃗ =⊥ W ⃗ ) + WAB (R
⃗ AB (P ⃗)
∆EC - WAB (P 0, CP R
∆EC + ∆EP = 0 ⃗)
car ∆EP = - WAB (P
∆EM = 0
Le solide (S), de masse m, est maintenant soumis, sur le parcours AB, à l’action de forces de
frottements assimilés à une force unique fopposée au mouvement. Déterminons la variation de
l’énergie mécanique.
Système : le solide (S)
z Bilan des forces : Poids ⃗P; réactionR
⃗ ; force de
Remarque : Les frottements étant opposés au mouvement, le travail de la force fest résistant ;
on a donc ∆EM = WAB (f)< 0: le système perd de l’énergie (diminution de l’énergie
mécanique) : on dit qu’il est dissipatif (ou à forces dissipatives ou à forces non conservatives).
Situation d’évaluation
Votre professeur vous décrit l’exploit du motocycliste Robbie Maddison. En effet le 31 Mars
2008, l’Australien Robbie Maddison a battu son propre record de saut en longueur à moto sur
un tremplin incliné d’un angle 𝛼= 27° par rapport à l’horizontale. Maddison a parcouru le
tremplin AB avec une vitesse de valeur constante égale à 160km/h. Au point B, il s’est envolé
pour un saut d’une portée BC = 107m. Entre B et C, toute force autre que le poids est
supposée négligeable. Y
B C
𝑗
A 𝛼
𝑖 X
Tu es désigné par ton Professeur pour étudier le saut de l’Australien en utilisant les notions
vues en classe. Données : g = 9,81N/kg ; masse du système (motard + moto + terre) m =
180kg ; AB = 7,86m. L’altitude du point A est choisie comme référence des énergies
potentielles de pesanteur.
SITUATION D’APPRENTISSAGE
(Δ) fixe
+
Soit un solide (S) en mouvement de rotation autour d’un
A
axe fixe (∆). Choisissons arbitrairement un sens positif de
M(t)
θ rotation. Un point M appartenant au solide (S) peut-être
R M0(t0) repéré de différentes façons.
(S) B
Remarque :
ω est une grandeur algébrique :
si la rotation a lieu dans le sens positif, ω > 0 ;
si la rotation a lieu dans le sens négatif, ω < 0.
Tous les points d’un solide ont la même vitesse angulaire à un instant donné.
La vitesse linéaire d’un point M décrivant une trajectoire circulaire de rayon R à la vitesse
angulaire ω est :
V = R. ω avec R en m ; ω en rad/s et V en m/s
Activité d’application
La grande aiguille d’une montre bracelet a pour longueur l= 1,7cm.
1. Calcule sa vitesse angulaire lorsque l’aiguille fait un tour du cadran;
2. Déduis-en la vitesse linéaire de l’extrémité de grande aiguille
2. Moment d’un couple de forces
2.1. Moment d’une force
⃗ ) en N.m
|𝐌∆ (𝐅)| = F x d avec F en N, d en m et M∆ (F
Remarque :
Le moment est une grandeur algébrique :
Si la force fait tourner le solide dans le sens positif choisi alors M (F) F d > 0 ;
Si la force fait tourner le solide dans le sens contraire alors M (F) F d < 0 .
⃗⃗⃗⃗1 et F
On appelle couple de forces, deux forces (F ⃗⃗⃗⃗2 ):
même direction ;
de droites d’action distinctes ;
de sens contraires ;
de même intensité : F1 = F2 = F.
Le moment d’un couple de forces, d’intensité F et dont les droites d’action sont distantes de d
a pour valeur absolue : |𝑴 𝑪 |= F x d
Activité d’application
⃗⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗⃗
Un couple de forces (F F2 ) d’intensité F1 = F2 = F= 3N, fait tourner une barre autour d’axe
(∆) horizontale passant par le point O et perpendiculaire au plan de la figure.
⃗⃗⃗⃗
𝐹2
OA= 1,5cm et OB= 3,5cm. (Voir figure) A
(∆)
1. Définis le moment d’un couple de forces O B
2. Ecris l’expression du moment d’un couple de forces ⃗⃗⃗
𝐹1
⃗⃗⃗⃗1 , ⃗⃗⃗⃗
3. Calcule la valeur du moment du couple de forces (F F2 )
2.2.3. Théorème des moments
Lorsqu’un solide mobile autour d’un axe fixe (∆) est en équilibre, la somme des moments des
forces extérieures qui s’exercent sur lui, par rapport à cet axe, est nulle.
Soit un solide (S) mobile autour d’un axe fixe (A). Pour une rotation élémentaire d’angle 𝛿θ,
le travail élémentaire de la force ⃗F pendant le déplacement 𝛿𝑙 = 𝑀
̂0𝑀
⃗)=F
𝛿𝑊(F ⃗⃗⃗
⃗ .𝛿𝑙
⃗⃗⃗ ) or cos (F
⃗ .𝛿𝑙
𝛿𝑊= F𝛿𝑙 cos (F ⃗⃗⃗ ) = 1
⃗ .𝛿𝑙
𝐹
𝛿𝑊= F𝛿𝑙 or 𝛿𝑙 = R𝛿θ
M
O
𝛿𝑊= F R𝛿θ or 𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛿θ M0
𝐹/∆ = F R
Pour une rotation élémentaire 𝛿θ autour d’un axe fixe (∆), le travail élémentaire effectué par
une force ⃗F de moment 𝑀𝐹/∆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ est donné par :
𝛿𝑊= 𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
𝐹/∆ 𝛿θ
Le travail d’une force pour une rotation du solide d’un angle 𝜃 s’écrit :
W(𝐹) = ƩδW
W(𝐹) = Ʃ𝑀𝐹/∆
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝛿θ
𝐹/∆ Ʃ 𝛿θ
W(𝐹) = 𝑀⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
⃗ ) = 𝑴⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝜽 avec Ʃ 𝛿θ = 𝜃
W(𝑭 𝑭/∆
4. Puissance d’une force agissant sur un solide en rotation
4.1. Puissance moyenne
On appelle puissance moyenne développée par une force ⃗F (ou un couple de forces) appliquée
à un solide en rotation, est le quotient du travail effectué par le temps mis pour l’effectuer.
𝑊
𝑃𝑚 = ∆𝑡
Activité d’application
Un disque de rayon r= OA= OB= 20 cm, en mouvement de rotation effectue 5 tours en une
munite. Durant le mouvement, il subit les actions des forces 𝐹1 , 𝐹2 et 𝐹3 contenues dans le
plan vertical de la figure. Telles que :
𝐹3 qui a pour intensité 5N, passe par le point O centre de symétrie du disque où passe l’axe de
rotation perpendiculaire au plan de la figure.
1. Calcule le travail effectué par chacune de ces trois forces pendant tout le mouvement.
2. Calcule la puissance de chacune de ces forces.
⃗1
F Sens du mouvement
⃗2
F
O
A B
⃗F3
Situation d’évaluation
Pour recueillir de l’eau chaque matin avant d’aller à l’école, ta camarade de classe utilise un
treuil constitué d’un tambour et d’une manivelle, installé sur le puit dans la cour d’une habite.
Afin de faire tourner le tambour de rayon r et remonter le seau d’eau de masse 8kg sur une
hauteur h, Akissi exerce une force 𝐹 perpendiculaire à la manivelle de longueur l pendant 15s,
à vitesse constante (voir schéma ci-dessous).
l
l = 0,6 m
r = 12 cm
h = 10 m h = 10 m
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Pendant la période d’harmattan, un élève de 1ère, au Lycée Municipal de Sikensi, fait une
observation surprenante. Un soir, en enlevant sa chemise en tissu synthétique, il se produit des
crépitements. Le lendemain, il informe ses camarades de classe. Voulant comprendre le
phénomène qui a lieu, les élèves décident alors de s’informer sur l’espace champ et le vecteur
champ électrostatique, de représenter les lignes de champ et le vecteur champ électrostatique.
1. Force électrostatique
1.1. Différents types de charges électriques
Il existe deux types de charges électriques : les charges positives et les charges négatives.
Verre
+ + Ebonite
++ + + + + -- - - - -
+ - -- - ++ -
+-
+ + Ebonite - -- Ebonite ++ - --
++ + -
Verre + +- -
Verre - +
+ + - - Attraction
Répulsion Répulsion
1.2.2. Conclusion
La tige de verre frottée exerce sur la boule métallique une force appelée force électrostatique.
1.4. Définition
La force électrostatique est une force d’interaction à distance entre des charges électriques.
Activité application
Remets dans l’ordre les mots ou groupe de mots ci-dessous de sorte à obtenir une phrase
correcte en rapport avec la force électrostatique.
2. Champ électrostatique
2.1. Espace champ électrostatique
Dans une région de l’espace où une charge électrique est soumise à une force électrostatique,
il existe un champ électrostatique appelé espace champ électrostatique.
L’espace champ électrostatique est caractérisé par un vecteur appelé vecteur champ
électrostatique noté ⃗E
2.2.2. Caractéristiques
Activité d’application
Calcule l’intensité du champ électrostatique crée en un point m de l’espace tel qu’un ion
ferreux 𝐹𝑒 2+ placé en ce point, est soumis à une force électrostatique F= 6,4.1015 N
Donnée : e = 1,6.10−19 C
q> 0 q< 0
𝑞𝐴 >0 M B
⃗⃗⃗⃗
EB 𝑞𝐵 <0
A
𝐸⃗ = ⃗⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗⃗𝐵
𝐸𝐴 + 𝐸
⃗⃗⃗⃗
EA
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐸𝑀 = ⃗⃗⃗⃗
𝐸1 + ⃗⃗⃗⃗
𝐸2 + ⃗⃗⃗⃗
𝐸3 + ….
3.3. Ligne de champ
Une ligne de champ est une ligne continue, tangente au vecteur champ électrostatique en
chacun de ses points et orientée dans le sens de vecteur champ.
Un spectre électrostatique est l’ensemble des lignes de champ d’un espace champ
électrostatique.
Ligne de champ
Spectre électrostatique
Entre les deux plaques, les vecteurs champs électrostatiques sont constants (même direction,
même sens et même valeur) : on dit qu’il règne un champ électrostatique uniforme.
3.5.2. Caractéristiques
armatures.
Activité d’application
Entre deux plaques parallèles règne un champ électrostatique uniforme ⃗E(Voir figure ci-
dessous). Une charge ponctuelle de valeur q= 10−6 C est placée au point O à l’intérieur des
plaques. Lorsque le champ ⃗E est établi, la charge q subit une force ⃗F de valeur 0,02N.
+ -
B -
+
+
O -
A -
+
+ -
Situation d’évaluation
Situation d’apprentissage
ur
E B 𝑊𝐴𝐵 (⃗F) = ⃗F.AB
⃗⃗⃗⃗⃗ = qE
⃗ .AB
⃗⃗⃗⃗⃗
La différence de potentiel (d.d.p.) entre deux points A et B dans un champ électrostatique est
égale au produit scalaire du vecteur champ ⃗E par le vecteur déplacementAB
⃗⃗⃗⃗⃗ .
1.2.2. Expression
𝑉𝐴 - 𝑉𝐵 = ⃗E.AB
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ avec 𝑉𝐴 potentiel au point A et 𝑉𝐵 potentiel au point B.
Si ⃗E et AB
⃗⃗⃗⃗⃗ sont perpendiculaires UAB = 0
⃗ et AB
Si E ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires et de même sens UAB> 0
⃗ et AB
Si E ⃗⃗⃗⃗⃗ sont colinéaires et de même sens UAB< 0
Remarques :
La d.d.p. VA – VB représente la tension électrique entre les points A et B :
VA – VB = UAB (en Volt)
Le travail de la force électrostatique s’écrit encore :
𝑊𝐴𝐵 (⃗F) = ⃗F.AB
⃗⃗⃗⃗⃗ = qE
⃗ .AB
⃗⃗⃗⃗⃗ = q(VA – VB) = q UAB
Le vecteur champ ⃗E est toujours dirigé dans le sens des potentiels décroissants.
Activité d’application
Une charge q= 10-7C se déplace et ligne droite de A vers B dans un champ électrostatique
̂
uniforme ⃗E, d’intensité E= 600V/m tel que ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗
(AB, ⃗E ) = 30°
Cathode
Solution de sulfate
A - - - - - - -
- de cuivre
⃗E V
d
Tige de cuivre
B + + + +- + + Anode
Les lignes perpendiculaires aux lignes de champ électrostatique ⃗E sont des lignes
équipotentielles. Un ensemble de lignes équipotentielles constitue une surface équipotentielle.
|𝐔𝐀𝐁 |
L’expression du champ électrostatique est : E = avec E en V/m
𝐝
Activité d’application
Une différence de potentielle (d.d.p) de 103 V est maintenue entre deux plaques conductrices
identiques, parallèles distantes de 10cm.
⃗ ) = qE
WAB (F ⃗ .AB
⃗⃗⃗⃗⃗ = q(VA – VB)
⃗ ) = q VA - q VB
WAB (F
La position d’un électron est repérée dans le plan rapporté au repère (O, 𝑖, 𝑗) où il règne un
champ électrostatique 𝐸⃗ parallèle à 𝑗, de sens contraire et de valeur E= 2000V/m. l’électron se
déplace du point A (+ 3cm ; - 5cm) au point B (- 5cm ; + 1cm).
1. Calcule
1.1.La distance AB
1.2.Le travail électrostatique subit par l’électron lorsqu’il passe de A à B.
2. Détermine la variation de l’énergie potentielle de l’électron lorsqu’il passe de A à B.
3. L’état de référence est celui où l’électron est en O (0 ; 0). Détermine le potentiel :
3.1.En A.
3.2.En B.
Donnée : -e= - 1,6.10-19C
Situation d’évaluation
Ton ami élève en première D étudie le mouvement d’une particule 𝛼 (noyau d’hélium 𝐻𝑒 2+ ).
Cette particule produite par une source radioactive, est émise au voisinage d’un point A (voir
figure ci-après). La valeur de sa vitesse en A est négligeable devant celle qu’elle peut
⃗ qui permet
atteindre en B. entre les point A et B règne un champ électrostatique uniforme E
l’accélération de la particule 𝛼. Il se propose de déterminer la différence de potentielle
VA – VB entre les plaques. (VA et VB sont les potentiels respectifs aux points A et B).
Eprouvant des difficultés, il te sollicite pour l’assister.
+ -
A B
x
+ -
+ -
+ -
PUISSANCE ET ENERGIES ELECTRIQUES
Situation d’apprentissage :
Le professeur de Physique-Chimie de la 1ère C du Lycée Moderne de Tiassalé, informe ses
élèves que la puissance consommée par son poste téléviseur est de 70W. Désireux de savoir
le rapport entre la puissance et l’énergie consommées par le poste téléviseur, les élèves
décident de connaître l’expression de la loi d’Ohm, les notions de puissance et d’énergie
reçues ou fournies, d’utiliser leurs expressions puis d’établir un bilan énergétique.
1. Loi d’ohm
1.1. Conducteur ohmique ou résistor
UAB
A B
R
IAB
UAB = R IAB Loi d’ohm pour conducteur ohmique
.
1.2. Générateur
U(V)
E
0
I(A)
La caractéristique d’un générateur est une droite de coefficient directeur négatif et ne passant
pas par l’origine.
UPN= E - rI
N M E P
(E, r) I
r
N P I ⇔
rI
E
UPN
UPN
Activité d’application
La caractéristique d’un dipôle a pour équation UPN = -0,01I + 2
1- Donne :
1.1.La nature du dipôle.
1.2.La tension à vide et la résistance interne r.
2- Représente le schéma équivalent du dipôle.
UAB
A l’aide d’un montage potentiométrique, mesure la tension aux bornes d’un électrolyseur en
fonction de l’intensité du courant qui le traverse.
A
I(mA) 0 0 0,1 0,3 0,4 0,6 0,7 1 1,1
V U(V) 0 0,8 1,9 2,7 3 3,6 3,9 4,7 5
Caractéristique réelle
U0 = 1,8 V
2.2.3. Exploitation
Pour U U0 = 1,8 V, I = 0
Pour U > U0 = 1,8 V, I 0 et la caractéristique est confondue avec une droite affine
d’équation U = a I + b.
Détermination de a et b
I = 0 b = U0. On note U0 = e’ en Volt.
Ub
I 0 a , homogène à une résistance. On note a = r’.
I
On écrit donc : U = e’ + r’I : la loi d’ohm pour un électrolyseur.
e' est appelée force contre électromotrice (f.c.e.m.) de l’électrolyseur et r’ est sa résistance
interne.
2.2.4. Conclusion
La caractéristique linéarisée d’un récepteur est une droite affine de pente positive. La loi
d’ohm pour le récepteur s’écrit alors : UAB = e’ + r’I.
3. Loi de Pouillet
La loi de Pouillet permet de calculer l’intensité du courant qui circule dans un circuit
(E, r) UPN = UPQ + UQN
P I N
Activité d’application
On branche en série un générateur (E= 12V, r = 1Ω) et un moteur (E’,r’).
Le moteur est bloqué.
1.1.Donne sa force contre électromotrice (f.c.é.m.).
1.2.Détermine sa résistance interne r’ s’il est traversé par un courant électrique
d’intensité I1 = 4A
b- Récepteur (électrolyseur)
Puissance reçue est :
Pr = U I = (e’ + r’I) I
Pr = e’I + r’I2
On a : P r = P u + Pj avec Pu = e’I : puissance utile
Pj = r’I2 : puissance joule
Pf= EI – rI2
𝐸−𝑟
𝜂= 𝐸
I x UPN = I x UM + I x UR
R
Pf = P M + PR
(e’, r’)
M
La somme des puissances reçues est égale à la somme des puissances fournies.
E−e′
D’après la loi de Pouillet : I = ⇒ E – e’= I (r + r’ + R)
r + r′+R
Un générateur de f.é.m E1=15V et de résistance interne r1 =0.5Ω est utilisé pour charger une
batterie d’accumulateur de f.é.m E 2=6V et de résistance interne r2=0.5Ω. Un conducteur de
résistance R=2Ω est en série avec et la batterie.
1- Fais le schéma du montage.
2- Détermine :
2-1-L’intensité du courant qui traverse le circuit électrique.
2-2-La puissance engendrée par le générateur.
2-3-La puissance utile.
2-4-La puissance perdue par effet-joule.
2-5- Le rendement du circuit.
Situation d’évaluation
Au cours de TP, ton groupe est choisi pour étudier un électrolyseur afin de déterminer son
rendement électrochimique .Cet électrolyseur dont les électrodes sont en fer contient une
solution aqueuse d’hydroxyde de sodium .Vous soumettez l’électrolyseur à une tension
continue réglable U ; I est l’intensité du courant qui le traverse . Les résultats de vos mesures
sont consignes dans le tableau suivant :
U(v) 0 0.5 1 1.5 1.6 1.7 1.8 2 2.5 3 3.5 4 4.5 5
I(A) 0 0 0 0 0.02 0.03 0.05 0.1 0.29 0.5 0.71 0.92 1.1 1.32
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Dans le cadre d’une enquête découverte, un groupe d’élèves de la 1ère D du Lycée Moderne
d’Agboville effectue des recherches sur des condensateurs, éléments électroniques se trouvant
dans des appareils électroménagers tels que TV, Radio…. Surpris par la diversité des formes
et le nombre important de ces éléments à l’intérieur des appareils, les élèves décident
s’informer sur les condensateurs, d’établir les lois d’association puis calculer l’énergie
stockée par un condensateur.
1. Présentation du condensateur
1 .1. Définition et symboles
Activité d’application
Remet dans l’ordre les mots et groupe de mots ci-dessous de sorte à obtenir une phrase
correcte en, rapport avec le condensateur :
/deux/diélectrique/isolante/appelés/un condensateur/conducteurs qui se font face/armatures/et
séparés par une substance/portant le nom de /est un ensemble de /
1 2
G
+
– A
B V
R R
2-2-2-Interprétation
Le mouvement de l’aiguille du galvanomètre indique le passage d’un courant transitoire
d’intensité i positive (i > 0), qui circule de A vers B, appelé courant de charge. Des électrons
quittent alors l’armature A qui se charge positivement (Q A) et arrivent sur l’armature B qui se
charge négativement (QB).
La tension aux bornes du condensateur reste constante (6 V) : le condensateur est dit chargé.
2-2-3- Conclusion
1 2
G
+
– A
B V
R R
2-3-3- Conclusion
-A tout instant de la charge du condensateur qA= - qB
𝑑𝑞𝐴
i= <0
𝑑𝑡
-A la fin de la décharge UAB=0 et QA = - QB= 0
Y1
R
Voie 2 : mesure la tension UC aux bornes du
condensateur
Voie 1 : mesure la tension aux bornes du
C générateur (tension en créneaux)
Y2
2-4-2- Courbe de la charge et de la décharge
Étudions le mouvement sur deux périodes c'est-à-dire de l’intervalle [0, 2T]
U(V)
Charge Décharge UC
E UC
t(s)
0
T 𝟑𝐓⁄ 2T
𝑻⁄ 𝟐
𝟐
T
À l’établissement du courant, le générateur délivre une tension u = E sur l’intervalle [0, 2 ] ;
de même, le condensateur se charge (UC augmente).
T
À la rupture, la tension passe de E à 0 sur l’intervalle [2 , T], au même instant le condensateur
se décharge (UC diminue).
4. Capacité d’un condensateur
4.1. Expérience
On charge un condensateur avec un générateur de courant constant et on relève les valeurs de
tension à ses bornes au cours du temps. L’intensité du courant est fixée à I = 0,5 mA.
t(s) 5 10 15 20 25
UC 1,1 2,2 3,3 4,4 5,5
Q=I×t 2,5. 10-3 5. 10-3 7,5. 10-3 10. 10-3 12,5. 10-3
4.2. Exploitation, des résultats
4.3.1. Tracé de la courbe Q = f(U)
,
Echelle
U : 1 cm 1V
Q : 1 cm 0,02 C
4.3.2. Interprétations
La courbe obtenue est une droite passant par l’origine. La charge Q d’un condensateur est
donc une fonction linéaire de la tension à ses bornes, d’où : Q = k × U.
Q (10 5). 10 3
k AN: k 2, 2.10 3 SI
U 4, 4 2,2
La pente k de la droite est appelée capacité du condensateur. Elle se note C et s’exprime en
farad. Elle caractérise le condensateur et ne dépend pas de la durée de charge ni de la tension
appliquée entre les armatures.
4.3.3. Conclusion
La charge électrique Q portée par un condensateur de capacité C ; ayant à ses bornes une
tension U, est égale :
𝑄
Q=CU C=
𝑈
La capacité s’exprime en Farad (F).
On utilise couramment le microfarad (1 μF = 10-6 F) et le nanofarad (1 nF = 10-9 F).
S ε0 : constante diélectrique
C 0 ou permittivité du vide
d
1
0 8,84. 10 12 F.m 1.
36. 10 9
S
Pour un diélectrique quelconque : C 0 r εr : permittivité relative
d du diélectrique
C1
On a : Q1 C1U AB et Q 2 C2 U AB
Le condensateur équivalent (Céq) porte la charge Q telle que :
C2 Q Q1 Q2 C1U AB C2 U AB (C1 C2 ) U AB
C1 C2 Q1 Q2
M On a : UAB UAM UMB
C1 C2
Circuit série I = cte d’où Q1 = Q2
A B 1 1
UAB UAB Q1 ( )
C1 C2
Q
Le condensateur équivalent (Céq) porte la charge Q : U AB
Céq
1 1 1 C1 C2
comme Q Q1 Q 2 soit Céq
Céq C1 C2 C1 C2
n
1 1 1 1 1
Pour n condensateurs en série, on a : .....
Céq i Ci C1 C2 Cn
M
K
A B
Condensateur initialement chargé
Coulomb (C)
1 Q2
Joule (J) W
2 C
Farad (F)
1 1
Comme Q CU W QU CU 2 .
2 2
SITUATION D’APPRENTISSAGE
Un élève en classe de 1ère C, échange avec son grand frère étudiant en BTS électronique. Il
apprend que l’amplificateur opérationnel (AO) est un circuit intégré qui permet de réaliser des
opérations mathématiques : addition, soustraction, intégration, dérivation, …… Le lendemain
il informe ses camarades de classe. Afin de comprendre le fonctionnement de ce circuit
intégré, les élèves décident de connaître les propriétés de l’AO, d’interpréter les
caractéristiques Us=f(Ue) et d’établir la relation entre la tension d’entrée et la tension de sortie
de quelques montages et d’analyser le comportement de l’AO.
Un amplificateur opérationnel (AO) est un circuit intégré qui sert d’amplificateur de tension.
Il permet de réaliser toutes les opérations mathématiques (addition, soustraction, intégration,
dérivation de tension)
1.2. Description
L’amplificateur opérationnel (AOP) est un circuit intégré linéaire possédant huit bornes. Il se
présente sous la forme d’un boitier
A– E+ E– offset
4 3 2 1
encoche
5 6 7 8
offset S A+ NC
L’encoche est un repère qui permet de reconnaitre chacune des 8 bornes et de les numéroter
de façon standard.
la borne 2 est l’entrée inverseuse(E–) ;
la borne 3 est l’entrée non inverseuse(E+) ;
les bornes 4 et 7 sont les bornes d’alimentation (négative A– et positive A+) ;
la borne 6 est la borne de sortie (S) ;
les bornes 1 et 5 sont les bornes de réglage d’offset ;
la borne 8 n’est pas connectée (NC)
E– –
S
+
E +
Ou
E– –
S
+
E +
+𝑽𝒄𝒄 = + 15V
G1 E− +
O S
E+ _
G2
−𝑽𝒄𝒄 = - 15V
Fil de masse
M M’
2. Propriétés de l’A.O
2.1. Intensités d’entrée-tension d’entrée
E– i- –
Ud
E+ +
U– +
i US
U+
M
Les intensités des courants d’entrée i+ et i- sont nulles : i+ = i- = 0
(Résistance d’entrée infinie)
Ud= U+- U- est appelée tension différentielle entre E + et E-
U+ et U- sont des tensions d’entrée.
La tension de sortie est toujours inférieure à la tension de saturation de l’A.O :
US Vsat .
Us Us
+VCC +VCC
+Vsat +Vsat
0
–ε ε Ud 0 Ud
–Vsat –Vsat
–VCC –VCC
Dans la partie centrale (régime linéaire) le coefficient directeur G de la droite est appelé gain
différentiel. Il est très grand. On a : Us = G × Ud.
Les tensions –VCC et +VCC sont les tensions d’alimentation, les tensions –Vsat et +Vsat sont
Activité d’application 1
Complète le texte ci-dessous avec les mots ou groupe de mots suivants :
mathématiques-bornes-tensions opposées-l’addition-rectangulaire
L’amplificateur opérationnel est un composant électrique. Il se présente sous forme
d’un boitier noir………….. à huit (8) « pattes » ou ……….. dont quatre (4) de chaque
côté. Un amplificateur opérationnel doit être alimenté sous deux (2) ………….. Il
permet de réaliser des opérations ……………………. Tels que ………………….
Activité d’application 2
N A – S
Ud
B +
Us
U+ = Ue
Ue -3 -2 -1 0 1 2
Us -3 -2 -1 0 1 2
Ue
3.1.1.4. Conclusion
A chaque instant Us = Ue, la tension de sortie suit la tension d’entrée d’où le montage suiveur.
(exemple du voltmètre électronique).
U MS Us ; USA 0 ; U AB U d et U BM U e
Us U d U e 0 Ue Us U d or Ud 0
d’où : U e Us
I2
R2
R2 I 2
I1 A
R1 = 1O KΩ N R1 – S
R1 I 1 Ud
R2 = 2O KΩ
Ue
+
B Us
M
3.2.1.2. tableaude mesures
Ue -3 -1 0 1 2 3
US +6 +2 0 -2 -4 -6
US
Ue
R2
US = - Ue
R1
3.2.1.4. Conclusion
Maille MSABM :
On a: Us R 2 I 2 U d 0 U s R 2I 2 R 2I1 d’où US =-
R2
Ue
R1
I2
R2
I1 R2 I 2
N A –
R1
Ud S
R1 I 1 B
+
Ue US
M
3.3.1.2. Tableau de measures
Ue -3 -1 0 1 2 3
US -9 -3 0 3 6 9
US(V)
Ue(V)
R2
US =( 1+ R1
) Ue
𝑈𝑠 R2
Le gain G = 𝑈𝑒 =1+ ˃0
R1
3.3.1.4. Conclusion
Maille MNABM :
Ue
On a : R1I1 Ud Ue 0 Ue R1I1 I1
R1
La loi des nœuds au point A : I1 I2 i I1 I 2 car i 0.
Maille MSANM :
R1 R 2
Us
R2
d'où Ue US = ( 1+ ) Ue
R1 R1
:
Us R2
Le gain en tension de l’amplificateur est : G 1 .
Ue R1
I1 I3
N1 R3
R1 R3 I 3
R1 I 1 A –
I2 S
U1 N2 Ud
R2 B +
R2 I 2 US
U2
M
Relation entre Us et les tensions d’entrée U1 et U2
Maille MN1ABM :
U1
U1 R1I1 Ud 0 I1
R1
Maille MN2ABM :
U2
U2 R 2 I2 Ud 0 I 2
R2
La loi des nœuds au point A : I1 I 2 I3 i I3 I1 I2 car i 0.
Maille MSABM :
U s R 3 I3 0 U s R 3I 3
U1 U
d'où Us R 3 ( 2)
R1 R2
:
Remarque
Activité d’application
On considère le montage amplificateur inverseur schématisé comme suit.
I2
R2
I1 A
N R1 –
S
Ud
+
U1 B U2
M
1-Etablir la relation entre U1 et U2 .
2-Calcule U2 sachant que U1=4V, R1=10kΩ et R2=22kΩ.
4-Amplificateur opérationnel en régime saturé
4.1.Propriétés
En régime saturé, quelque soit la tension d’entrée :
la tension de sortie ne peut posséder que deux états électriques :
US Vsat ou US Vsat
La tension différentielle est non nulle : U d 0 U U
4.2. Montage comparateur
N1 –
Ud S
N2 +
U1
U2 Us
4.3.Principe de fonctionnement
U1 est la tension de référence et U2, la tension à comparer à U1.
Maille MN1AN2 M :
U1 0 U d U 2 0 U d U 2 U1
Si U1 U 2 Ud 0 alors Us Vsat ;
Si U1 U 2 Ud 0 alors Us Vsat .
LDR
–
RP
+
R = 1 kΩ
E-
B R1 – S
Ud
E+
+
UEM US
M
1. Donne :
1.1. Les expressions des tensions UBE et UES
1.2. la valeur UEM
2 . Exprime UEM et et USM en fonction de R1,R2 ,I1 et I2 .
3. Exprime USM et UEM en en fonction de R1 ,R2 et I.
4.Déduis-en le coefficient d’amplification G de ce montage.