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ACADEMIE DE MONTPELLIER

UNIVERSITE DES SCIENCES ET TECHNIQUES DU LANGUEDOC

Diplôme des Etudes Approfondies


en Sciences de l'eau et aménagement
Option : Hydrologie

ANALYSE DES FACTEURS DE RUISSELLEMENT

POUR LA PREDETERMINATION DE LA CRUE DECENNALE

AU SAHEL

par

HASNAOUI Moulay Driss

soutenu le 27 Septembre 1985 devant la commission d'examen

JURY

MM. C. BOCQUILLON ) Président


M. GOENAGA )
P. RIBSTEIN )
JM.MASSON )
B. POUYAUD )

USTL o RSTOM
Laboratoire d'Hydrologie Laboratoire d'Hydrologie
Mathématique
1

Oans le cadre de ce tr--3vail. je tiens à remercier Monsieur' le


Professeur C. BDCQUILLDN qui a accepté ma candidature au DEA des
sciences de l'eau et aménagement, et d'avoir bien voulu me faire
l' honneur de présider le jury.
Monsieur P. RIBSTEIN. mon directeur d'études. n'a jamais cessé de
suivre de près mes recherches en consacrant une grande partie de son
temps à m'initier aux différentes étapes de ce travail ainsi qu'à son
d é 1" 0 u l e!TI e ri t qU' i l mes 0 i t pe r mis de lui a d 1" e s s e r· rn e s \1 ifs
remerciements, L'intérêt qU' il a toujours porté à ce travai l et la
sympathie qU' il m'a témoigné ont 'été le mei 11 elJr encouragement. ses
conseils ont été pour moi u uide sûr et permanent •.
C'est surtout je dois beaucoup dans la
réal isation de t ses discussions sur ce
travai l ont été ré de ma reconnaissance,
Je tiens également à remercier Monsieur GOENAGA qui a accepté de faire
partie de ce jury et qui était à la base de mon inscription dans cette
filière,
Mes vifs remerciements vont à Monsieur B. POUYAUD. Chef du Laboratoire
d'Hydrologie de l'ORSTOM à MONTPELLIER, qui a mis à ma disposition les
moyens les plus coûteux pour la réalisation de ces différentes
opérat ions',
Je remercie Messieurs J. ALBERGEL (chercheur à l'DRSTDM) et L. SEGUIS
pour l'aide qu'ils m'ont apporté.
Je remercie également Mesdames J. BERNAGOU. C. DIEULIN et J. LIBES
pour les soins apportés au pénible travail de dactylographie.
La liste est très longue et j'espère n' oubl ier personne tout en
adressant mes vifs remerciements :
à tous les directeurs, chercheurs et techniciens de l'DRSTOM.
é tous ceux qui sont intervenus directement ou indir-ectement à la
réal isation de ce travai 1.
2

LISTE DES SYMBOLES

A = Surface du bassin versant


Al = Surfaces faibles
A2 = Surfaces moyennes
A3 = Grandes surfaces
AC = Afrique Centrale
AC1 = Afrique Centrale où Pan < 1200 mm
AC2 = Afrique Centrale où 1200 ~ Pan < 1600 mm
AC3 = Afrique Centrale où Pan ~ 1200 mm
AC4 = Afrique Centrale où Pan> 1600 mm
ACP = Analyse en composantes principales
AFC = Analyse factorielle des correspondances
AG = Afrique de l'Ouest
Aü1 = Afrique de l'Ouest où Pan < 1200 mm
A02 = Afrique de l'Ouest où 1200 < Pan < 1600 mm
A03 = Afrique de l'Ouest où Pan > 1200 mm
A04 = Afrique de l'Ouest où Pan > 1600 mm
AP = Arête de poisson
Bé = Bénin
BRE = Bassins versants représentatifs et expérimentaux
B. T. = Bassin(s) type(s)
BV = Bassin(s) versant(s)
C = Colline(s) hors des abaques PUECH où Cameroun dans ces derniers
CCCG = Congo + Gabon + RCA + Sud-Cameroun
CI = Coll ine(s) irrégul ière(s)
o = Dune(s)
DO = Densité de drainage
OS = Dénivellée spécifique.
FRH = Forme du réseau hydrologique
EG = Echantillon global
F1 = Fréquence des talwegs d'ordre 1
G = Glacis
HV = Burkina Faso (Haute-Volta)
IG = Indice global de pente
IG1 = Indice global de pente faible
IG2 = Indice global de pente rrloyenne
IG3 = Indice global de pente forte
IP = Indice de pente
KC = Indice de compacité
KR10 = Coefficient de ruissell~ment décennal
KRll = Coefficient de ruissellement décennal faible
KR12 = Coefficient de ruissellement décennal moyen
KR13 = Coefficient de ruissellement décennal fort
KR2 = Coefficient de ruissellement biennal
L = Longueur du rectangle équivalent
L1 = Longueur moyenne des talwegs d'ordre 1
LL = Logarithme - logarithme (en cas de corrélation entre des
variables)
LMOY = L e ma... nne écoul ée
M ont ./
.o('m Moyenne mathematique
3

n ou N = Effectif'
NB = Nombre de bassins versants
NI = Ni ':1er
I\lN = Naturel le - naturelle (en cas de corrélation entre deux
variables)
NV = Nombre de variables
P = Plaine
Pl = Pan < 410 mm
P2 = Pluie biennale hors des abaques PUECH. et zone où
400 SPan~ 800 mm
P3 = 800 S Pan ~ 1200 mm
P4 = 120 < ...::"-4 0 mm
P5 .~n- _ 1600 mm

0< PlO
Pan
""p lui e déc e nna l e
Pluie ma' annuelle
Pl = a eaux
Pf"1OY = Pluie moyenne annuelle
Q2 = Débit biennal
010 = Débit décennal
G101 = Débit décennal faible
G102 = Débi t décennal' moyen
Q103 = Débit décennal for·t
QMHU = Débit maximum de l'hydrogramme unitaire
r = Coefficient de corrélation
R = Reg
RC = Rapport de confluence
RCI = Côte d'Ivoire
RD = Ramifié dentritique
RE = Radial en éventai l
RL = Rapport de lon':lueur
Séné = Sénégal
SA = Semi aride
TA = Tropical aride
T.ALT= Type d'altération
TBHU = Temps de base de l'hydrogramme unitaire
TeH = Tchad
TMHU = Temps de montée de l'hydrogramme unitaire
.TO = Togo
Topo = Topographie
TP = Tropical pur·
V = versant.
4

SOMMAIRE

Avant propos
Liste des symboles 2
Sommaire 4
Introduction Î

EBEtlIEBE_E8BIIE Paramétres et méthodes à appliquer aux bassins 9


sahéliens.
1~1~EgL~m~iL~~_~Y~~~2iiQl~~ ç~ioiJ.Y~O~~L l~~çQyl~ID~Oi SYL 1~2 Qas~ios 10
~~LSgOi~~

1.1.1. Les paramètres morphologiques 10

1.1.2. La composition pédologique 14


1.1.3. Les paramètres de végétation 14
1.1.4. Les paramètres de géologie 16

1.1.5. Les paramètres du climat 17

18

1.2.1. Généralités 18

1.2.2. Méthode de RaDIER et AUVRAY 18

1.2.3. Méthode de C. PUECH et C. GONNl 25

1.2.4. Modèle simulateur de pluie 30


1.2.5. Autres méthodes
31

QEU2UEtJE E8BIIE .
.!. 8021y~~ çy iiçhi~L Ç~5 Qg5~i05 ~~Lsaoi5 35
L~2L~~~Di2iii~ ~i ~~2~Lim~oi~y~ i8BE2
11~1~ EL~~~OigiiQD du fichier de bassins 36
'.
11~2~ Eiyç~S SigiiSiigy~~~
40
II.2.1. Intéraction entre les différentes classes de géologie, d~O
climat et de végétation
II.2.2. Etude des paramètres physiques et morphométriques 41
quantitatifs
II.2.2.1. Principaux paramètres retenus pour l'étude 41
II.2.2.2. Caractérisation statistique des divers paramètres 42
5

II.2.2.3. Influence du mil ieu sur les par~mètres 42

II.2.2.4. Relation entre ::·aramètres physiqusos et 46


morphométriques
II • 2 • 2 • 5 • In f lue nc e du mil i e LI sur 1 es lia i son sen t r e l es 53
paramètres physiques et morphométriques
Conclusion sur les paramètres physiques et 55
morphométriques
II.2.3. Etude des paramètres qualitatifs 56
II.2.3.1. Analyse de certaines relations entre 1es 56
paramètres qualitatifs
11.2.3.2. Conclusion sur les paramètr'es qualitatifs 60

61

II.3.1. Paramètres retenus pour l'étude 61


II.3.2. Liaisons entre les paramètres hydrologiques 61

11.3.3. Influence du milieu sur certains paramètres 63


hydrologiques
ll~~~ LiaisQo 2aLaID~iL~2 hY~LQIQ9igY~2 - 2~LaID~icg2 2hysigygs ~i . 65
mQr:2hQm~iLi9Y~S

73

111.1. Tests de validité des méthodes existantes au Sahel 74.

111.1.1. Méthode de C. PUECH et C. GONNl (1984) 74.

111.1.2. Méthode RODIER-AUVRAY (1965) 77

111.1.3. Méthode des abaques de SOGREAH (1967) 7ï

111.1.4. Autres types de régressions 7S


111.2. Elaboration d'une nouvelle méthode pour la prédétermination de 82
la crue décennale au Sahel
111.2.1. Conditions influençant les écoulements 82
111.2.2. Base de construction 82

111.2.2.1. Généralités 82

111.2.2.2. Choix des meilleurs modèles 8:3

111.2.3. Principe de la méthode 91


6

111.2.4. Applications et tests de va1idit~ de la méthode 94

111.2.5. Limite de la méthode 96

111.2.6. Les modèles de régression utilisés le long de cette 98


étude

Conclusion générale 102


Bibl iogr-aphie 103
7

INTRODUCTION

Les projets de développement <routes. petits barrages. ets.) en vue


de leur dimensionnement, nécessitent l'estimation de la crue décennale.
La méthode classique uti1 isée par les hydrologues de l'ORSTOM pour en
déterminer les paramètres est basée sur l'étude d'un bassin versant
représentatif dans la 20ne a aménager. Sa mise en oeuvre nécessite de
grands investissements et une série d'années de mesures pour obtenir un
résultat fiable. C'est pourquoi on assiste actuellement au développe-
ment de certaines méthodes moins coûteuses et plus simples. Depuis plus
de vingt ans·un grand nombre de bassins versants eXPérimentaux ont été
étudiés en Afrique. au Sud du Sahara (DUBREUIL. 1972. A par r des
résultats obtenus, un certain nombre de méthodes d de la
crue décennale ont été proposées pour la région s 20ne
climatique comprise entre 95 et 850 mm de pluie moyenne annueAle dans
les régions tropicales et intertropicales de l'Afrique de l'Ouest
<fig • 1 ) ,

Nous nous proposons d'étudier ces méthodes. de les comparer et de les


vérifier, en conclusion, nous présentons l'ébauche d'une méthode nouvel-
le. Il s'agit de la prédétermination de la crue décennale pour des
bassins qui n'ont pas fait l'objet d'une étude hydrologique. Pour cela.
a partir des données disponibles sur les BRE dont l'implantation est
indiquée sur la fig. 1, on essaie d'envisager une méthode globale.

Une compréhension des mécanismes qui régissent la genès~ des crues


est indispensable. Nous représenterons dans une première partie les
paramètres susceptibles d'influencer l'écoulement selon quelques au-
teurs, ainsi que les méthodes existantes au Sahel pour la prédétermina-
tion de la crue décennale. Oans une deuxième partie. nous parlerons de
l'analyse du fichier des BRE sahéliens. A ce propos. on verra les
intéractions entre les paramètres morphométriques. hydrologiques de
végétation, de climat et de géologie. Nous étudierons aussi l'influence
du mil ieu sur ces paramètres morphométriqueset hydrologiques.'

Enfin. dans une troisième partie, on présentera les problèmes de la


prédétermination de la crue décennale.
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1
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AFRIOU[-ôE~' OVE 51-( SAHE LI· ~J


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9

PREMIERE PARTIE

PARAMÈTRES ET MÈTHODES À APPLIQUER AUX BASSINS SAHÈLIENS


10

1.1. PARAMETRES SUSCEPTIBLES D'INFLUENCER L'ECOULEMENT SUR LES BASSINS


VERSANTS (SV).
L'écoulement défini pac~'~~~~'~sbassins ',e'-sants
(SV> est r e pré sen t é par und é b l ma 'f'ffi~~. un t e mps de Co a seCT B) •
un temps de montée nt"1) et un volume de ruissellement (l,)r) comme l'in-
dique la figure n02.

(TB)

PlllIE<P). 01:817
CG')

sv.

Les paramètres susceptibles d'influencer l'écoulement sont de nature


physiques, morphologiques, pédo1ogiques. biologiques et climatiques. La
prise en compte de tous ces facteurs serait un travail de synthèse
énorme. On se contentera d'en parler plus ou moins profondément pour
chacun d'eux. selon le critère d'importance qU' il présente dans notre
étude.

1.1.1. LES PARAMETRES MORPHOLOGIQUES


- Le périmètre (P) :
Ile sté qui val e nt à 1a 1 0 ngue ur duc 0 nt 0 ur du SVen que s t ion •
Il s'exprime en km. Il intervient dans le calcul de la compacité (KC)
et de la longueur du rectangle équivalent (L).
- La surface (A)
On l'exprime en km 2 • En effet. c'est l'aire comprise dans 1e
périmètre (P). Elle joue le rôle principal dans le calcul des débits
maximum sous la forme Q = ~AB. Ceci a été rencontré dans plusieurs
travaux.
On peut citer les travaux de M. MIMIKOU (1984) sur la Grèce. En effet
dans la région ouest.
0.892
Q = 2.948 . A avec r 2 de 0.96
et dans la région nord-ouest.
0.511
Q = 26.14 . A avec un coefficient de détermination r 2 de 0.98
11

et pour l'ensemble il retrouve,


0.667
Q = 2.27 . A avec un coefficient de détermination de 0.92.
Le nombre de bassins util isés est de 5 pour la région ouest et de 6
pour la région nord-ouest. Aux Etats-Unis. des études extensives basées
sur la représentation en Log/log des Gmax en fonction de A ont conduit
a des formules de types Myer cité par CR. GALLAIRE 1978 et R. ZERHOUNI
1981) : Q = ~A~ ou fi = 1/2 (mais variant de 0.4 à 0.8). De ces études
pour une averse uniforme. le volume total écoulé est proportionnel à
A le temps de concentration est a peu près proportionnel a la lon-
gueur du cours d'eau qui varie comme ~A. le débit maximum doit donc
varier comme A/ ~A = ~A = A~ (in R. GALLAIRE 1978).
G. REMINEIRAS. 1960. dans le cadre de l'étude des crues. exprime les
débits sous forme de débits spécifiques selon q = G/A (1/s/km 2 ) où
q = débit spécifique. Q débit max et A la surface du SVen km 2 • De
même. P. DUBREUIL en 1955, exprime les débits de crue dans le bassin de
Bouloré <Cameroun). Sous cette forme des expressions analogues ont été
util isées par le même auteur pour des petits bassins de l'agglomération
de Brazzavil le.
- Indice de compacité (KC) défini par GRAVELIUS
-~
KC = 0.28 P.A
il est 1ié au périmètre (P) et a 1a surface (A) d'un bassin. Ce
paramètre se trouve dans des formules a bases déterministes pour la
prédétermination des crues, notamment dans les travaux de L. DURET a
Madagascar en 1976. Présenté comme dans les ouvrages d'hydrologie, il
doit refléter la forme du bassin versant à partir de l'hydrogramme de
sortie. Ainsi plus la forme est circulaire, l'hvdrogramme est pointu et
plus le temps de concentration est faible. Donc, selon la forme du
bassin de la figure n03a on aura la forme de l'hydrogramme
correspondante sur la figure 3b.

a.
12

- Le rectangle équivalent est en particulier sa longueur CL)


S~exprimant en km. ce paramètre établi par M. ROCHE (1963) permet une
comparaison entre les bassins et facilite les calculs des indices de
pentes.
On peut la calculer par la formule suivante

L =.JA • KC/l.12 • <1 + (1.12/KC)2) )

Pour un bassin carré, soit 1 = la largeur du rectangle équivalent


KC = ~2. et L = 1.
--- - L'in ice de pente UP) d'expression mathématique

-~ )..2
IP = L L (ai di) où ai = le pourcentage de surface entre deux
courbes de niveau voisines.
di = la dénivelée entre deux courbes.
L = la longueur du rectangle équivalent.

- La courbe hypsométrique ou courbe de STRAHLER


La formule de l'indice IP est une expression mathématique de cette
courbe. Elle est apparue récemment comme un moyen de calcul du temps de
montée (TM). En effet, sous une forme de fonction de densité f(x),
comme le visualise la figure n04, où l'axe des ordonnées est gradué en
pourcentage de 1 a hauteur (h/H) et l'abscisse représente 1 e pour'centage
de la surface correspondante (a/A) •

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l"EIICt:HTACE ""SOMETIIIC
cUlin

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•.•~--...L---'----'~,
• ....'=".--'---"-...........--...L---:': •
"lIlCr..,..· ."CA. 1
13

J.M. HARLIN en 1984. sur un. échantillon de 13 BV dont la surface est


inférieure a 100· hectares, détermine a partir de la fonction de densité
hypsométrique. des coefficients d'asymétrie et d'app1atissement le
temps de montée de l'hydrogramme.
Parfois. ajoute le même auteur. la densité de drainage (la longueur
totale des thalwegs ramenée a la surface du bassin) sous sa forme
logarithmique pourra intervenir avec les deux coefficients (aplatisse-
ment et asymétrie) pour le calcul du temps de montée en logarithme. La
formule retrouvée pour les 13 SV a un coefficient de détermination r 2
de 0.952.
En plus de la contribution de la courbe hypsométrique sur le calcul
du temps de montée (TM), elle permet de prévoir la nature de l'écoule-
ment et son degré de régularisation. Généralement. si le point d'infle-
xion . de cette courbe est a mi-hauteur. le réseau hydrographique tend
vers un équilibre.
- Indice global de pente (IG) :
Si 0 est la dénivelée entre les altitudes qui correspondent a 5% de
surface en amont et 5% de surface en aval d'un BV et L la longueur du
rectangle équivalent IG = D/L (en m/km).
Comme tous les indices de pente, il a un rôle de comparaison des SV.
P. DUBREUIL en 1972 a modifié la valeur de cet indice en le calculant
pour un bassin de 25 km 2 et pour passer a une surface entre 5 et 500
km 2 , il multiplie par un facteur correspondant à des gammes de surface.
P. OUBREUIL (1975), montre sur un grand échantillon de BRE qu'a des
indices de pentes globales faibles correspondent des surfaces grandes
et vice-versa. Cette observation est a mettre en relation avec l'évo-
lution générale des BV, dont l'état détermine la qua1 ité de l'écoule-
ment.
Il paraît intéressant pour le calcul des débits de crues décennales.
En effet. IG avec la surface (A) peut intervenir dans le calcul de ce
débit sous forme
0.671 0.429
G10 = 2.54 . A • IG avec r = 0.928. n = 38.
La gamme pluviométrique annuelle est entre 400 et 800 mm en Afrique
de l'Ouest (C. PUECH et C. GONNI 1984). où r = coefficient de corré-
lation multiple et n le nombre de BV.
- La dénivelée spécifique (OS) : définie comme suit
OS = IG~A
aide a différencier les classes de reliefs. C'est un indice comparatif.
Les paramètres de relief ont une grande influence sur le ruisse11e-
ment. Ils modifient la répartition entre le ruissellement et l'infi1-
14

tration pour un type donné de perméabilité. Ils influencent le temps de


montée (J.M. HARLIN - 1984) et donc la forme de l'hydrogramme.

1.1.2. LA COMPOSITION PEDOLOGIQUE.


La plupart des bassins sahéliens ont le schéma type suivant (RODIER
1975b) :
De l'amont en aval on peut distinguer des affleurements rocheux
généralement" imperméables, puis des produits d'altération de la roche
mère très perméable. En aval. se trouvent des sables perméables. puis
des sols sabla-argileux compacts appelés Naga au Tchad, imperméables.
Dans le lit. on retrouve des alluvions sableuses et à S8S bords. des
sables argileux.
A l'aval. si la pente est faible on retrouve des sols hydromorphes.
des vertisols qui, à sec, n'apportent pas d'écoulement en aval. Par-
fois, en amont, on a des couvertures plus ou moins épaisses de gravil-
lons latéritiques assez perméables.

1.1.3. LES PARAMETRES DE VEGETATION


Les cultures semblent consommer autant que la savane arbustive. Une
augmentation de 10% des terres cultivées dans un bassin où on n'a pas
de savane arbustive. réduit de 13 mm l'écoulement annuel (P. DUBREUIL.
1975a). Des études menées par des équipes de l'ORSTOM sur le terrain
par la simulation de pluie, confirment que l'état de la végétation est
un paramètre important à prendre en compte (J. ALBERGEL, A. BERNARD,
1984b) pour la prédétermination des crues. L'expérience .est faite sur
deux parcelles, n 0 1 et n02, sur un même sol, un sol nu pour la première
et un sol couvert de végétation naturelle pour la deuxième. On remarque
sur la figure nOS que la lame ruisselée (Lr) est plus faible sur 18 sol
couvert quels que soient les types de pluies simulées (type b. c, d, e.
f et g).
Lr Lr Lr
mm mm mm PI~e d

10 10 10

o 10 mm Pu o 10 mm Pu o 10 mm Pu

Lr Lr Lr
mm PluIe e mm Plu;c mm Plu;c 9
.....
V1

/' ,/

/"
.,. ,/ /"/ °
/'
//

/0 ~
~
./_ 2

.'·
/'" )(.-l'l
10
.,.......... 10 10 ....,>'........

~ _._----_.. > >


0 10 mm Pu 0 10 mm Pu 0 10 mm Pu
(i) sol nlt
<D V;<J;~Qt;(Jn naturelle (l)/~ T. (\L6ErU;'€L /1J~gl.,.
)
16

1.1.4. LES PARAMETRES DE GEOLOGIE.


Certains travaux montrent l'importance du substratuiTI. en se basant
sur des corrélations suivant les classes suivantes grès. granites,
schistes et argiles. C. PUECH et C. GONNI (1984) ont étudié le coeffi-
cient de ruissellement décennal ainsi que l'apport de 18 '~éologie àla
précision des résultats de régression pour la prédétermination des
crues. P. DUBREUIL <l975b), a étudié l'influence de La géologie sur les
paramètres physiographiques quantitatifs. C. PUECH (1984) combine dans
le graphique <figure n ( 6) les composantes de véqétation et de géologie
pour montrer' l' infl uence de cell es-ci sur le coefficient de ruissell e-
ment. Il trouve que ce coefficient décroît d'un sol nu è un sol sous
forêt pour tou~ les types géologiques considérés en Afrique de l'Ouest
et Centrale.

Fi~Wl.e m~': .. INFWE~Œ' Dt LA VEGETATION ET VU "TYPE DE SOL SUR LE CŒFFICIENT


. ~.: VE RJ1 ZSSELLEŒNT
~r.~1clent de' ru1ssel1~t
decennel Kr10 (troYE"flneS, par
claases)

70f,

,. Granit + .Gne.13:5

2. ~
3. Sables
4. Al"gilE'..s + Mame:s
20% 5. Schistes

10%
' • . - . - - -3
~
. '
+ cr)
::> Végé~tion
.~:
~B
C) <1' +,)
.§' ~a CQ)
>.-; t..
CJ'J
ce ~ ~.n 0
CI) Q IJ) 1il Ü.
17

1.1.5. LES PARAMETRES DU CLIMAT.


Le Sahel est subdivisé en trois types de climats suivant la hauteur
annuelle de 95 à 850 mm. Entre 95 et 400 mm on a le semi-aride. entre
400 et 750 mm on a le troPical aride et entre 750 et 850 mm c'est le
tropical pur. C. PUECH (1984) a étudié l~effet de la pluviométrie
moyenne annuel le. Les résultats sont indiqués sur la figure n07.
- La courbe 1 traduit l~ évolution du coefficient de corrélation entre le
débit décennal (GI0) et la surface (A) seulement. et on note une très
bonne valeur dans la Sahel ainsi qu~une chute impressionnante en zone
humide.
- La courbe 2 traduit l~evolution du meilleur coefficient de corrélation
pour GI0 en fonction de A et des variables géométriques, l'allure est
identique à la courbe n O l mais le coefficient se maintient a 0.7 en
zone humide.
- La courbe 3 traduit l'évolution du meilleur coefficient de corrélation
en utilisant la variable KRI0 (le coefficient de rui~sellement
décennal). Le coefficient résultant est bon partout Cr = 0.90).
Figure n07 Evolution du meilleur coefficient de corrélation entre le
débit et les autres paramètres des bassins. en fonction de la
pluviométrie.

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. pluvianétrie
~Ue (pm)
18

1.2. METHODES EXISTANTES AU SAHEL.


1.2.1. GENERALITES
L'étude de toute structure sur un cours d'eau du Sahel. qu'il s'agis-
se d'un pont ou d'un barrag8 devrait être ~ffectuée avec un minimum de
connaissance sur le débit des crues. Ce n'est malheureusement pas
toujours le cas pour les petits bassins et cela s'explique (ar le
régime sahélien présente bon nombre de difficultés (J. RODIER - 1985).
Dès 1961. le fichier BRE de l'ORSTOM contient un nombre suffisant
pour l'élaboration d'une méthode pour la prédétermination des crues. Le
Comité Interafricain d'Etudes Hydrauliques (CIEH) a confié cette étude
a AUVRAY en 1961 et a RODIER en 1965. Dès cette date, le projeteur peut
uti liser une méthode pour les régions sahéliennes. tropicales et tropi-
cales de transition. Dans des études plus spéciales a des régions tel le
la forêt, J. RODIER (1976), avec une idée de base identigue a précédem-
ment, établi une méthode pour les régions de forêts. Cette dernière a
été complétée par A. CASENAVE (1982).

En 1984, C. PUECH et C, GONNI ont élaboré une méthode basée sur les
régressions multiples. Pour cette dernière, les données utilisées sont
en nombre élevé, 162 bassins versants couvrant non seulement la région
sahélienne mais aussi l'Afrique centrale.

1.2;2; METHODE DE RODIER ET AUVRAY.

Sur un échantillon d'environ 60 BRE, de surface inférieure a 200 km 2


J. RODIER (1965) a établi une note sur la prédétermination de la crue
décennale en Afrique de l'Ouest.
Elle consiste en la prévision des paramètres suivants:
La pluie décennale ponctuelle (PlO), la pluie décennale moyenne sur
le bassin par un coefficient d'abattement (~), le coefficient de ruis-
sellement décennal (KR10), le temps de base (TBHU), et enfin le coeffi-
cient K.
- La pluie décennale (PlO) : on peut la déterminer sur un graphique:
En ordonnée, la pluie décennale et en abscisse la pluie moyenne
(PMOY) (figure n08). où on peut la lire directement sur une carte
spéciale aux précipitations décennales.
19

Pr~clpltatlons décennales de 24h en fonction


de la hauteur des précipitations moyennes annuelles

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- Le coefficient de réduction ou d'abattement:


Ce coefficient d'abattement défini comme le rapport entre la pluie
décennale moyenne (PlO) sur le bassin et la pluie décennale ponctuelle
(PlO), permet le passage de la pluie ponctuelle en la pluie moyenne,
qui se fait de deux manières: J. RODIER donne un ordre de grandeur
suivant la surface entre 0 et 100 km 2 qu'on résume dans le tableau n 0 1
ci-après .
I2Q1Sla!LO~1
. coefficient (aba:t~gen fonction de 1 a surface.
",--"", ...
Surface A 0<A<25 km 2 25<A<50 50<A<100 100<A<lS0 150<A<200
Abattement C< 1 0.95 0.90 0.85 0.80

Des études plus précises sur ce point (G. VUILLAUME. 1974) montrent
qu'on peut le calculer à partir de la formule suivante
-3 -3
c< = 1 - (9 Logr - 42 • 10 p + 152) 10 • Log(A).
où 0(
= coefficient d'abattement,
r = récurence de l'averse exceptionnel le considérée en années,
p = hauteur annuelle de précipitation en mm,
A = surface du bassin versant en km 2 •
20

- Le coefficient de ruissellement décennal (KR10) :


Pour ce faire. on doit connaître les classes de perméabilité Pi et
les classes de relief Ri des bassins a déterminer. chose qui est très
difficile. Les classes de perméabilité définies par cet auteur sont au
nombre de 5 allant d'un bassin imperméable (Pl) à un bassin perméable
(P5). Les classes de rel ief sont au nombre de 6. C' est une appréciation
qui inclue les pentes longitudinales et transversales d'un bassin.
Elles vont des pentes faibles (R1) a des pentes fortes (R6). Donc, pour
une surface (Ai) donnée et un rel ief (Ri) et une perméabi 1i té (Pi). on
obtient un KR10i (figure n 0 9).
- Le temps de base de l'hydrogramme unitaire (TBHU) :
Il est déterminé par un raisonnement analogue à celui du KR10 mais
cet te fois en ne connaissant que 1es classes de rel ief (Ri). On arrive
'ainsi à déterminer les T8HUi (figure n010).

010 max
- Le coefficient K. défini comme suit: K = -----
Q10M
C'est le rapport entre le débit maximum de crue (G10 max) et le débit

«/sr-
11\
obJk~nu en divisant le volume de ruissellement
TBHU
0 Q 10 d t où '"'t = par 1 e temps de ruisse1l ement (ou de base)
<

'\ SoTBHU 010 dt


<'Q1.Q.t1- =
_ _ • • , %. . . _-.,r,.B}.l\J-_......-~~

L·auteur avait donné des ordres de grandeur jalonnés pour chaque


régime hydrologique et en particulier pour la zone sahélienne: on a le
to.l,.~OJ.' nO 2 de ci - des sou s •
I~~1~aY_n~2 : répartition du coefficient K de l'hydrogramme en fonction
de l a surface.

Surface du BV 2 km 2 10 km 2 50 km 2 100 km 2
K 2.6 2.5 3 3.10

Ce coefficient K est égal à 2 si l·hydrogramme unitaire est sous une


forme triangulaire simple. Pour des cas différents. il peut être soit
inférieur, soit supérieur à 2.
- Formule ,RODIER pour la prédétermination de ,la crue décennale
- '/

~ A
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....R_1._0_._K_)_/_T_BH_U_+_'·_Q__ b.~
.f.;~~!!-!'~Ltt:COEFFICIENT DE RUISSELLEMENT
100
1 Régi mes sah~liens et .subdésertiques
- P varie de 15D a 800 mm)

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23

où Glb = débit de base quand i 1 existe


ü( = abattement
f\R 10 = coefficient de ruisse11 ement décennal
PlO = pluie décennale ponctuelle
K = coefficient de forme de l' hydr-oqr'amme
TBHU = temps de base de l' hvdrogr'amme de cr'ue décE!nna1e.
*ÇQnQiiiQns_~:geeli~2iiQQ
Les erreurs admises par l'auteur sont de 20 à 30%. valeurs né-
gligeables si on connaît la complexité du milieu sahélien. L'utilisa-
teur peut agir à chaque étape de calcul sur les paramètres utilises ci-
dessus. Il pourra de ce fait apporter des ajustements adéquats è la
valeur a estimer. en agissant sur les divers abaques par son expérience
du terrain. A ce propos, cette méthode offre un champ énorme à l' inter-
vention des projeteurs. Nous citons l'exemple de la note sur le dimen-
sionnement des ouvrages évacuateurs de crues en Afrique de l'Ouest
sahélienne et tropicale où J.M. GRESILLON. P. HERTER et J.P. LAHAYE en
1977 ont introduit une notion de pluie standard de 100 mm. Pour passer
à des débits de pluies supérieurs ou inférieures. on multiplie par un
facteur le débit décennal (G100) de la pluie standard 100 mm.
En effet. la c~ue décennale pour une averse (PlO) différente de 100
mm est G10 = G100 mm.P10mm/100. Sur le plan pratique. la détermination
des cl as ses der el i e f set sur t 0 ut de pe r méa b i 1 i tés est di f fic i 1e (OMM
1984). En conséquence, la détermination du coefficient de ruissellement
décennal KR10 ou du temps de base TBHU est imprécise. Des possibilités
d'améliorations existent en révisant les dossiers des bassins et en
connaissant les aptitudes au ruissellement des sols sahéliens
(J. RODIER, 1984). Il y aura certainement des corrections et M. RODIER
a un grand espoir sur les précisions atteintes actuellement.
Le coefficient K est beaucoup plus imprecls. Pour un nouveau bassin.
il est difficile de lui affecter une valeur parmi celles citées par
RDDIER en 1965; en effet, K est fonction du climat, mais aussi de la
qua 1i t é dur u i s selle men t , p"â"r ce que par foi sil a f f e ete cet t e \1 ale ur à
une gamme pluviométrique, parfois a un Jugement qualitatif tel par
exemple en forêt ou au sahel etc.
Pour les climats semi-arides on n'a pas de valeurs jalonnées. Pour
toutes ces raisons la note RODIER 65 ne peut être utilisée que par un
hydrologue confirmé.

Prenant un bassin de GAGARA (Burkina Faso). avec une surface A = 28.1


km 2 , le coefficient d'abattement ~ lu sur le tableau 1 est de 0.95. Le
coefficient de ruissellement est obtenu par la verticale passant par
A = 28.1 km 2 et la courbe R3P2 à leur' point d'intersection. On lit sur
l'horizontale passant par ce point et perpendiculaire à l'axe des
coefficients de ruissellement une valeur de 52 (figure n~9).
En procédant de la même manière pour la détermination du temps de
base (TBHU) sur l'abaque correspondant sur la figure n08, on retrouve
que
TBHU = 15 heures = 54000 secondes. Une étude de longue durée sur un
24

poste nous permet de prévoir une pluie décennale de 80 mm. Le bassin se


trouve sous 1'isohyète de 450 mm. Pour un K correspondant à ces carac-
teristiques de 2.5 on obtient:
G10 = ~.A.KR10.P10.K/T8

6 -3
AN G10 = 0.55 28, 1· . 10 . 0.52 . 80 . 10 . 2.5 / 54000

G10 = 51 m3/s.

Le débit de base n'existe pas et nous permet de retenir définitive-


ment la valeur 51 m3/s.
25

1.2.3. METHODES de C. PUECH et C. GONN1.

En faisant sur un ensemble de 162 bassins versants des régressions


multiples sur les paramètres physiques quantitatifs tels que P.DUBREU1L
l es a portés sur 1 e recuei l de données de base en 1972, il retrouve que
parmi les paramètres disponibles au bureau à un utilisateur, la surface
(A), l'indice de pente globale UG) et la pluie moyenne annuelle Pan
suffisent à la prédétermination de la crue décennale, pour des décou-
pages différents suivant des groupes de pays, comme suit:
- soit à partir de la superficie (A) et l'indice de pente globale (lG)
(voir figure N°11).
- soit à partir de la surface (A) l'indice de pente globale (113) et la
pluie moyenne annuelle (voir l'abaque B sur la figure n012),
- soit à partir de la surface (A) et le coefficient de ruissellement
KR10 (voir l'abaque C sur la figure n013).
- soit à partir de la surface (A). de l'indice de pente globale (IG) et
du coefficient de ruissellement décennal KR10 (voir l'abaque 0 sur la
figure n014),
Comme on peut le voir sur les abaques correspondant. on a soit deux
entrées, soit trois entrées pour la prédétermination de la crue décen-
nale. Le raisonnement de C. PUECH insiste sur l'efficacité du coeffi-
cient de ruissellement décennal KR10 pour la prédétermination de la
crue décennale. Pour résumer. on pourra présenter la figure n 0 1S sur
l'augmentation du coefficient de corrélation multiple avec ou sans
coefficient de ruissell ement décennal.

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CALCUL DU DEBIT DE CRUE DECENNAL

l D'.~,
30

On remarque que sur la figure n015~ la courbe de l'évolution des


meil leurs coefficients de corrélation multiples est nettement supérieu-
re si l'on tient compte de KR10.

Les méthodes statistiques apportent une connaissance intéressante car


elles utilisent les variables qui expliquent le phénomène, alors que
les méthodes déterministes n'utilisent que les variables qui influen-
cent le phénomène étudié (J. ROOIER, 1985). Parfois, les jugements
portés sur le coefficient de corrélation seul peuvent être imparfaits
(voir Partie III).
La régional isation utilisée est très grossière car elle regroupe des
pays qui peuvent avoir des comportements climatiques différents.
Cette méthode ne laisse pas le choix au projeteur en lui définissant
la valeur à adopter pour son nouveau bassin. Il se peut que dans la
plupart des cas elle soit adéquate, mais rien n'empêche de se trouver
dans un cas exceptionnel. Au contraire des méthodes déterministes (non
entachées d'erreurs) qui offrent la possibilité de modifications. les
méthodes statistiques sont des boîtes noires.

Reprenons le même bassin que dans le paragraphe 1.2.2.


A = 28.1 km 2 , IG = 4%., PMOY = 450 mm = Pan, KR10 = 45% dans le fichier
BRE.
- avec les entrées A et IG on obtient par la figure n 0 11 une valeur de
50 m3/s,
- avec les entrées A. KR10 on obtient par la figure n013 la valeur de
60 m3/s.
On ne peut utiliser les autres entrées pour ce bassin car la région
concernée n'est pas représentée sur les abaques S et 0 des figures 10
et 12 alors, si on suppose qu'il est dans l'Afrique de l'Ouest <et
c'est le cas) :
- on obtient sur l'abaque S, avec les entrées A, IG. PMOY, un débit de
51 m3/s,
- avec les entrées A. IG. KR10. on obtient sur l'abaque 0 la valeur de
60 à 70 m3/s.

1.2.4. MODELE SIMULATEUR DE PLUIE.

Le minisimu1ateur de pluie est constitué d'un système d'arrosage fixé


au sommet d'une tour en forme de tronc de pyramide, de 4 mètres de
hauteur. En régulant l'intensité, la durée, on pourra simuler des
pluies de différentes fréquences.
31

Oe ce fait. on détBrmine l'aptitude des sols au ruissellement. A


partir des coefficients de ruissellements obtenus sur parce1 le, il est
possible de mettre en oeuvre un modèle mathématique de reconstitution
des lames ruisselées et de prévoir la lame de récurrence décennale CA.
CASENAVE, J. ALBERGEL. 1984a).

Oans l'état d'avancement du programme simulateur au Sa hel. cet t e


méthode nécessite encore une campagne pour tester les sols et une
campagne d'observation pluie-débit pour caler le modèle. Cette méthode
fournit des résultats très satisfaisants mais doit mettre en oeuvre une
expérimentation sur le terrain.

1.2.5. AUTRES METHODES.


Beaucoup d'autres méthodes pourront faire l'objet de tests pour le
Sahel. Mais nous n'allons pas les utiliser pour la prédétermination des
crues au Sahel. Car. soit elles ont des points communs avec les mé-
thodes qu'on a exposées précédemment. soit du fait qu'on ne travaille
pas au niveau de l'averse (on élimine ainsi beaucoup de méthodes) ou
soit on n'a pas les données nécessaires pour le faire. En plus. notre
objectif. c'est de pouvoir prédéterminer la crue décennale pour les
bassins qui n'ont pas fait l'objet d'une obser·vation. ce '=lui exclut par
exemple la méthode du Gradex, etc. Mais on pourra présenter. ci-des-
sous, quelques méthodes

Elle vise a obtenir une valeur du débit instantané de la crue décen-


nale. Pour cela. des régressions multiples ont été tentées et on finit
par accepter une régression du type:
0.8
010 = A (P10/80)2.R
où A = surface du bassin en km 2 •
PlO = pluie décennale en mm.
R = coefficient régional,
010 = débit décennal.
En fait. cette méthode est voisine de celle déjà citée par C. PUECH.
ce dernier a travaillé surtout sur la région qui inclut le Sahel et
donc aura P1US~~êt que celle de Crupedix •
• t1HhJl.4L4L!>!:.~ i n R. ZE RHOUN 1, 1981)
Cette méthode telle qu'elle a été mise au point à l'EDF par MM.
GUILLOT et DUBAND a pour objet l'estimation des crues de fréquences
fa i b 1es a par t i~s-.p.. ui es. La mé t ho de a été v é r i fié e aille urs et a
don né de b 0 np..A"'é"'s u1t a t S, S f 0 ndemen t s son t :
~ f(P) de la pr:cipitation journalière en un lieu est de
a) La fréguence
i# ,_.

la forme ln f(P)-=--~ Pla qua d P est grand. a étant le Gradex ;


32

b) Pour des pluies de fréquences rares. généralement une augmentation


de la pluie de dP se traduit par une augmentation du débit de dO qui
tend à devenir égale à dP. On en déduit que sur le grapkique de Gumbe1,
la loi du débit a une courbe positive et tend vers une asymptote
parallèle à la loi de la pluie dont la pente est le Gradex. L'intérêt
de cette méthode est qu~e1 le permet d~extrapo1er les résultats. Comme
on l'avait déjà dit au début, notre objectif de préd4termination des
cr' ue s sel i mit e à des bas sin s n 0Jl~. ,t~J.~?~eJ~~~Jl.~~,.,,-f,...i: .une
mé W . .:.SL~~ 9 lob al e pou r 1e Sa he J..(.~ e der n 1 e r est un m1 1 1 eut r e seO m'p r e x e
aiJ' n i vë a~J'>',1>i'J'rft'ril)"I'(ji"'î.:t"'(f-rYsJ'.i<rcre s plu i es. Ces der ni ère s s [1 nt e n 9 é né r a 1
ous forme de tornades plus ou moins homogènes et qui peuvent couvrir
"ensemble ou une partie d'un bassin (J. ROoIER, 1964)~
(in P. oUBREUIL, 1974)
Cette méthode de 1932 consiste en la recherche dans un bassin des
crues les plus proches de la crue unitaire (couvrant le bassin en
totalité). Pour cela. le bassin doit avoir été observé pendant une
longue période (2 à 3 ans minimum). De la crue considérée comme uni-
taire. on obtient un hydrogramme type. De ce dernier. on tire les
informations hydrologiques relatives au bassin étudié. Il s'agit du
temps de base (TBHU), du temps de montée de l'hvdrogramme unitaire
(TMHU), du débit maximum (Qmax) etc. Son inconvénient est que c'est une
I,méthode longue et coûteuse. Peut-être est-elle la plus précise sauf
dans deux cas :
pour des bassins inférieurs à 5 km2~ il est impossible de retrouver
e crue unitaire, car les temps de montée pour ces bassins ne sont que
~e quelques minutes et l'averse correspondante qui doit être homogène,
171 e 1 ~ est j ama i s ,
~,\pourdes bassins très grands (qui dépassent 50 km 2 et surtout au delà
d~200 km 2 ), l'averse couvre rarement toute la surface, alors que
1'· erse doit être homogène et intense pour engendrer un hvdrogramme
un'taire.
C'est une méthode qui~ après de nombreux bassins étudiés, nous a
permis de disposer d~un certain nombre de valeurs (le fichier BRE) qui
peuvent être traitées autrement pour 1~é1aboration de méthodes simples.

()( n u ô
La forme générale est Q(P) = k A IG KC H (24,P) <l - h/H(24.P»
où Q (P) = débit de fréquence P
IG = pente globale
KC =. in di c e de compacité
A = surface du bassin
H (24,P)= hauteur de l'averse journal ière de fréquence de retour P
h = constante = 36 à Madagascar (valeur eXPérimentale)
()(,n,U,Ô = coefficients de régressions
k = constante
33

Applicable ~ l'ensemble des fréquences rares. cette méthode n'est pas


plus précise que la méthode de PUECH (1984).

*~élbQd~_d~ab~3y~_d~_SQGBEè~~ 1261 (figure n~ 16) <in Ministère de


l'Agriculture, 1977). JI"tO
~~~~~~~~~~ui fait intervenir la surface du bassin versant~ la
pente globale en %. la perméabilité du bassin pour en déduire le débit.
e a e é é a le pour le Sud-Est de la France.

- le schéma de cet abaque pourra être adapté pour résoudre le problème


des bassins sahéliens en changeant la pente des droites des débits
d'entrée.
34

Crues décennales des bassins versants de 1 à 100 km 2

1Permliabilité 1
;"j ;'
. . . 0::-----.. . .---/ /
~ j/ 1R~SUI(;ltl

"
\
pente. mJ/s
en%

....
[..!!.l,S. .1 ' 5 a] - ..
......
_ an a 8 chances sur la paur que le débi t vrai E

PlO pluie décennale journaliàre en mm r/v


S surface du bassin versant en km 2 .
i pente moyenne du thalweg en % .. / /V /
.//
j/
/

r/
. .ij'/./V/ :/:: /'1/ ,,-

, .// / /
sols putot Impermea Iles ,///./1/ ' l ',,-

./ ./ ....- 7'
// ./ ./ r/
• 'l/./ / / ':/.

). ./ ./ ./

L.-
-
. ,
, 1:--:::- .
1--":;'" -::H:
.
,
vv
V ~~ ~ 1 i
1/. il.
v
'v t2
'i1/
._1- -

, 1

/
/ /
'/ /
/ 1
/ 1
1
1111 "
Il .
/
/ '1 f
-/1 ,7 J
i/ 1

Figure-1 G•-
- .-. -. -
Methode SOGREAH . abaque pour l'évaluatIOn des crues décennales
des petits bassins versants (1 à 100 km:Z) .
35

QEUXIE~E EéBIIE:.
Analyse du fichier Bassins Versants Représentatifs et Expérimentaux
(BRE).
36

II.1. PRESENTATION DU FICHIER DES BASSINS.

Nous disposons de 84 bassins versants représentatifs observés par


l'ORSTOM dans la zone sahélienne (figure n Q 1) :
5 bassins au Nord du Cameroun
18 bassins couvrant le Burkina-Faso (Haute-Volta)
5 bassins au Sud du Mali
11 bassins au Sud de la Mauritanie
24 bassins sur la moitié Sud du Niger
3 bassins au Sénégal
18 bassins à la moitié Sud du Tchad

Ces bassins ne constituent pas un échantillon totalement aléatoire


des bassins sahéliens, mais plutôt un échantillon représentatif des
choix de l'ORSTOM en matière de BRE(To..hLe(lA.l.me 3).
Toutes les caractéristiques des divers paramètres physiques. morpho-
métriques, de géologie, de végétation, de climat ont été saisies sur
support informatique à partir du recueil des données de base de
P. DUBREUIL, 1972.
* __ ~C~D i ~~_~~IDE~~2Di...l
n'ff-
~~ 'l' . .l C' h~_1
~~_~Y_ID~_~~Y_~Y_~a

- la __ Ely~i~ID~ici~ Elle varie de 95 mm à 850 mm de pluie moyenne


annuell e selon trois types de cl imats
a) le semi-aride, de 95 à 400 mm,
b) le tropical aride, de 400 à 750 mm.
c) le tropical pur, de 750 à 850 mm.
Deux types de végétation dominent au Sahel
a) la savane arbustive, qui couvre les régions du tropical pur généra-
lement,
b) la steppe, qu'on retrouve le plus souvent avec les cultures au
tropical aride ou pratiquement seule, ou à côté des sols non couverts
du semi-aride,
c) dans une troisième classe, on regroupera les bassins à végétation
particulière.
- 12__ g~~1~gi~ On peut diviser l'ensemble en quatre classes qu'on
distingue comme suit:
a) les granites, qui sont une formation en massif et à laquelle on
assimile d'autres formations telles que: gneiss. migmatites, syenites,
diorites, gabbros et péridotites.
b) les grès. auxquels on rattache les calcaires, les dolomies et les
basaltes.
37

c) les argiles. auxquels on associe les marnes.


d) cette dernière classe regroupe les types de géologie non étudiés
avant.
- 19~_~Q1~ Pour les sols. on distingue juSqU'a onze classes. On peut
citer. a titre d'exemple. des sols bruts. des sols rankers peu évolués.
des sols ferra1itiques. des sols hydromorphes. des alluvions et des
argiles.
- 1~21igL21iQn Il peut s'agir d'éboulis si la roche mère est le
grès. de l'arêne granitique si la géologie est granitique. des
cuirassements s'il s'agit des calcaires. et des argiles si évidemment
le substrat est argileux, etc.
- 19 g~QIDQL2hQ1Qgi~: Les unités géomorpho10giques sont nombreuses et
on pourra citer des coll in~s irrégulières ou non, des monts. des
dunes, des glacis, des plaines, des plateaux et des versants.
- 1ê iQLmg gy Lg~g9Y hygLQgL92hiSY~ lEB~l: On rencontre souvent la
forme en arête de poisson. 1e radial en éventai 1. Le dendri tique
arborescent, est faiblement rencontré.
- 1~~ 1i1~ : On a classé en cinq types
a) 1e 1 i t mineur net bien encaissé.
b) 1e 1 i t majeur net actif débordant,
c) 1e 1 i t mineur non net.
d) 1e 1 i t majeur non net.
e) 1e chenal sans 1i t mineur apparent.
- 8yiL~~ ~aLa~i~Li~iigy~~ QQQ a~QLd~~~ daQ~ l~~iud~ L'absence ou
présence des nappes, les types de drainage. les techniques et les
pratiques culturales, les vents, l' évapotranspiration. la température.
etc., sont indiqués sur le fichier BRE, mais d'une manière insuffisan-
te~ et nous ne les avons pas abordés.

~ L~~ diff~L~Qi~
bYdLQIQgigu~~

Seuls les paramètres topographiques: surface (A). longueur du


rectangle équivalent (L), et coefficient de compacité (KC) sont
calculés sur tous les bassins ainsi que la pluie moyenne.
·Tô-.b P.ea.u WI ~ 3 :T~ ~ b~ gRE 5~

OBS NUME!W NBV TE NOME NOM STAT


1 5039011 1011 CAMEROUN BOULORE BOU LORE
2 5039031 .1031 CAMEROUN GODOLA MOTORSOLO GODOLA
3 5039032 1032 CAMEROUN GODOLA DJEBE S 3
4 5039033 1033 CAMEROUN GODOLA MOTORSOLO S 2
5 5039034 1034 CAMEROUN GODOLA LELENG S 1
6 20159011 '. 2011 BURKINA GAGARA MARIGOT OUEST GAGARA
7 20159012 2012 BURKINA GAGARA MARIGOT EST GAGARA
8 20159021 2021 BURKINA BOULSA KOULOUOKO NIEGHA
9 20159022 2022 BURKINA BOULSA POGORAYA KOGHO
10 20159023 2023 BURKINA BOULSA NIEBDODE KOGHNERE
11 20279031 2031 BURKINA LUMBILA LUMBILA LUMSiLf-
12 20279032 2032 BURKINA LUMBILA DONSE DONSE
13 20279033 2033 BURKINA LUMBILA KAMBOENSE KAMBOEN'E
14 20279041 2041 BURKINA OUAGADOUGOU OUAGADOUGOU OUAGADOUGOU.
15 20279042 2042 BURKINA OUAGADOUGOU OUAGADOUGOU OUAGAOOUliO Ui .
16 20279043 2043 BURK 1NA OUAGADOUGOU MORO NABA MORO tIIAS"·
17 20279044 2044 BURKINA OUAGADOUGOU ZAGTOULI èAGTOULI·
18 20279045 2045 BURKINA OUAGADOUGOU BAZOULE 8A'lOLlLE.
19 20279061 2061 BURKINA TIKARE TI KARE TI KARE 2
20 20279062 2062 BURKINA TIKARE TIKARE TI KARE 1
21 20279071 2071 BURKINA ANSOURI ANSOURI A-NSOURI
22 20159091 2091 BURKINA BODEO BODEO BODEO AVAL
23 20159092 2092 BURKINA BODEO BODEO BODEO AMONT
24 27169021 3021 MALI KOUMBAKA KOUMBAKA STATION 1
25 27169022 3022 MALI KOUMBAKA KOUMBAKA SI NKORON 1
26 27169023 3023 MALI KOUMBAKA KOUMBAKA STATION 2 AMONT
27 27159031 3031 MALI TIN ADJAR TIN ADJAR BASSIN AMONT
28 27159032 3032 MALI TI N ADJAR TIN ADJAR BASSIN REDUIT AVAL LV
29 30269011 4011 MAURITANIE DIONABA DIONABA DIONABA AVAL 00
30 30269012 4012 MAURITANIE DIONABA DIONABA DIONABA AMONT
31 30269021 4021 MAURITANIE SELOUMBO OUED MOKTAR OUED MOKTAR
32 30269022 4022 MAURITANIE SELOUMBO OUED ALI OUED ALI
33 30269031 4031 MAURITANIE GHORFA BOUDAME OULET ADDET
34 30269032 4032 MAURITANIE GHORFA KADIEL KADIEL
35 30269033 4033 MAURITANIE GHORFA BO ITI EK BOITIEK
36 30269034 4034 MAURITANIE GHORFA DJAJ 1BINE DJAJIBINE
37 30269035 4035 MAURITANIE GHORFA BOUDAME ECHKATA
38 30269036 4036 MAURITANIE GIlORFA BOUDAME BOUDAMA
39 30269037 4037 MAURITANIE GHORFA PO PO
40 32159011 5011 N GER MAGGIA SABONGA SABONGA SABONGA
41 32159012 5012 N GER MAGGIA SABONGA SABONGA ALOKOTO
42 32159013 5013 N GER MAGGIA SABONGA HAMZA HAMZA
43 32159014 5014 N GER MAGGIA SABONGA FOSSE fOS5e
44 32159021 5021 N GER RAZELMAMOULMI IN TIZIOUEN IN TIZIOUEN
45 32159022 5022 N GER RAZELMAMOULMI IN TIZIOUEN IN TIZIOUEN 2
46 32159023 5023 N GER RAZELMAMOULMI IN AZENA RAZELMAMOULMI
47 32159031 5031 N GER KOULOU KOULOU BANIGOROU
48 32159032 5032 N GER KOULOU YOLDE YOLDE
49 32159045 5045 N GER NIAMEY GOUNTI-YENA GRAND AMONT
50 32159046 5046 N GER NIAMEY NIAMEY PETIT AMONT
51 32159051 5051 N GER KAOUARA KAOUARA KAOUARA
52 32159061 5061 N GER· KOUNTKOUZOUT KOUNTKOUZOUT STATION PRINCIPALE
53 32159062 5062 N GER KOUNTKOUZOUT KOUNTKOUZOUT BARRAGE
54 32159063 5063 N GER KOUNTKOUZOUT KOUNTKOUZOUT STATION SECONDAIRE
55 32159064 5064 N GER KOUNTKOUZOUT KOUNTKOUZOUT fOSSE 1
Tal;>l~-!l~-l: (~ Je .e'~~ ek BRE 5~)

OBS NUMERO NBV TE NOME NOM STAT


56 32159065 5065 NIGER KOUNTKOUZOUT KOUNTKOUZOUT FOSSE 2
57 32159066 5066 NIGER KOUNTKOUZOUT KOUNTKOUZOUT FOSSE 3
58 32159067 5067 NIGER KOUNTKOUZOUT KOUNTKOUZOUT FOSSE 3
59 32159068 5068 NIGER KOUNTKOUZOUT KOUNTKOUZOUT FOSSE 5
60 32159069 5069 NIGER KOUNTKOUZOUT KOUNTKOUZOUT FOSSE 6
61 32159071 5071 NIGER KAORA ABDOU KAORA ABDOU KAORA ABDOU
62 32159081 5081 NIGER GALMI MAGGIA BASSIN 1
63 32159082 5082 NIGER GALMI MAGGIA BASSIN 2
64 38409011 6011 SENEGAL SEBIKOTANE DAMBOUSSANE DAMBOUSSANE
65 38409012 6012 SENEGAL SEBIKOTANE DAMBOUSSANE DIAM-NADIE
66 38409013 6013 SENEGAL SEBIKOTANE KIPE-KIPE KIPE-KIPE
67 46419011 7011 TCHAD OUADI KAOUN OUADI KAOUN OUAD[ KAOUrv
46439021 7021 TCHAD KOURIEN DOULIEN KOURIEN DOULIEN KOU RIEN DOULlEN'.
68
69 46439031 7031 TCHAD BACHIKELE BACHIKELE 6AcHrKELE
70 46409041 7041 TCHAD BARLO BARLO BAGOUA
71 46409042 7042 TCHAD BARLO PETIT BARLO KOBO
72 46409051 7051 TCHAD ABOU-GOULEM ABOU GOULEM GRAND BASSIN
73 46409052 7052 TCHAD ABOU-GOULEM ABOU GOULEM PETI T BASS 1N
74 46459061 7061 TCHAD TOROU GOSI TOROU
75 46459071 7071 TCHAD KOURO ENNE KOURO
76 46459081 7081 TCHAD TARAI MAN TARAI MAN TJ'ftAIMtI'" .
77 46409111 7111 TCHAD BAM-BAM BAM-BAM TIALOZOUDOU
78 46409112 7112 TCHAD BAM-BAM DJAMAL MARA TAYA
79 46409113 7113 TCHAD BAM-BAM KAMAN GOUNIA BIDJIR
80 46409114 7114 TCHAD BAM-BAM BAM-BAM TOUNKOUL
81 46409115 7115 TCHAD BAM-BAM DJAMAL MARA BARLO V
82 46409116 7116 TCHAD BAM-BAM BAM-BAM MAZERA
83 46509131 7131 TCHAD AM'NABAK OUED FERA AM-NABAK w
84 46509132 7132 TCHAD AM'NABAK OUED FERA BASSIN REDUIT AVAL \0

l.é'~{W\ck
NUMERO = Le code. ~~ .. (p~ l1'c.wa~~ .cl, ~ ~h...Us. -f'CtA el Of!.STO"" ~ ~ /Yl-l0'\l\.~) .

N8Y "'ck ~rt.P;é' 1'-(lWL jo-e,;..e,:tin. .Q 1 ~etwJ:j.i~ r.~on (...i..( e,,\- ~o r~ -0:. utta. êJ:z;...ck) .

Te :: pa.J.(.S ..
NOMt :: rJ~ ~~
NOM = 1\ Il

STAT :: dt ~
oas ~o
"
40

II.2. ETUDE STATISTIQUE:


Un fichier complet a été déjè étudié par P. DUBREUIL en 1975. nous
noterons dans cette partie les différences qu'on a obtenues.
II.2.1. INTERACTION ENTRE LES DIFFERENTES CLASSES DE GEOLOGIE, DE
CLIMAT ET DE VEGETATION :

I2Ql~2Y n~ ~ contingence entre végétation et géologie

Végétation
TOTAL
Divers Savane Steppe
arbustive
G Grès 2 2 22 26
E
0 Granite 4 23 8 35
L
0 Argile 3 13 16
G
l Divers 1 6 7
E
TOTAL 6 29 49 84

Au Sahel, l'échantillon des BRE est formé en majeure partie par des
regroupement de classe: la steppe sur un substrat gréseux et la savane
arbustive sur un substrat granitique, mais la steppe est encore repré-
sentée sur les argiles.

IaQl~au Q~ 5 : contingence entre la végétation et le climat

Végétation
TOTAL
Divers Savane Steppe
arbustive
Semi-
C aride 5 9 14
L
l Tropical
M aride 1 40 41
A
T Tropical
pur 29 29
TOTAL 6 29 49 84
41

Vu l'effectif élevé des classes de steppe et de savane arbustive


auxquelles se correspondent respectivement le tropical aride et le
t~opica1 pur. En effet, les BRE sont représentés par deux grandes
classes. Mais la steppe est rencontrée en tropical aride et au semi-
aride.

On retrouve parmi les BRE étudiés. deux grands groupes:


- ceux à substrat granitique, où la végétation est la savane arbustive
et 1e cl i ma tes t 1e t ra pic al pur (23/84).
- ceux à substrat gréseux ou argileux, où la végétation est une steppe
et le climat est soit le tropical aride ou le semi-aride (35/84).
Cette classification pourra entraîner des tendances au niveau de
l'estimation globale des débits. Les résultats semblent être parallèles
à ceux de DUBREUIL, 1975, avec un nombre de classe réduit pour notre
étude.

II.2.2. ETUDE DES PARAMETRES PHYSIQUES ET MORPHOMETRIQUES QUANTITATIFS


II.2.2.1. PRINCIPAUX PARAMETRES RETENUS POUR L'ETUDE:
On ne va pas redéfinir les paramètres vus au 1.1.1 •• il s'agit de la
surface (A), de la compacité (KC), de la longueur du rectangle équiva-
1ent (L), de l'indice de pente <lP), de l'indice 9lobal de pente <IG)
et de la dénivelée spécifique (OS).
D'autres paramètres seront étudiés
DD: c' est 1a den s i t é de drai n.a ge ,on l' exp r i me en kml km2. Ils' agi t
de la longueur totale des thalwegs ramenée à la surface du bassin
versant.
Ft) c'est'la fréquence des thalwegs d'ordre 1. Elle représente le
qUotlent du nombre de thalwegs d'ordre 1 par -le nombre total des
thalwegs du bassin.
L1 : c'est la longueur moyenne des thalwegs d'ordre 1 en km.
RC c'est le rapport entre le nombre de thalwegs d8 deux ordres
voisins.
RL c'est le rapport entre les longueurs moyennes des thalwegs
d'ordres voisins.
42

Il.2.2.2. CARACTERISATION STATISTIQUE DES OIVERS PARAMETRES.

Les résultats du Sahel (tableau 6). comparés a ceux de P.DUBREUIL.


75, ont un intervalle empirique qui est soit inclus. soit décalé vers
les valeurs faibles. La dénivelée spécifique (OS) où il est inclus mais
avec une condensartion des val eurs au tiers inférieur de 1 J interva11 e
de DUBREUIL. Pour la plupart des paramètres les quatre caractéristiques
statistiques lui sont légèrement inférieures sauf pour OS qui présente
des valeurs beaucoup trop faibles. cela veut dire que le Sahel corres-
pond à des reliefs très faibles par rapport à ceux des autres régions
étudiées par oUBREUIL, 75. A l'exception de IG où la moyenne est infé-
rieure au mode, lui-même inférieur à la médiane, et Re où la médiane
est supérieure à la moyenne à son tour supérieure au mode. tous les
autres paramètres possèdent un mode inférieur à la médiane elle-même
inférieure à la moyenne. Relativement aux intervalles empiriques
(tableau 6), la différence est très nette entre les trois modalités
statistiques (mode. moyenne et médiane) sauf pour Re où elles semblent
être approximative.rment égales.

On peut conclure facilement que ces paramètres présentent une distri-


bution dissymétrique et ~ositive (résultat homologue à oUBREUIL. 75) à
l'exception de RC. Cette allure est envisagée pour chaque paramètre sur
la figure 17. D'où la nécessité d'une transformation en particulier
logarithmique; celle-ci étant faite, on obtient une amélioration par-
faite vers une distribution approximativement normale, comme le montre
la figure 18.

Dans un substrat argileux la longueur moyenne des thalwegs d'ordre 1


est faible. Pour confirmer nos résultats. on a cherché si ce n'est pas
une forte pente qui entraîne cette constatation. En examinant la pente
on retrouve que pour 50 % des bassins la pente est inférieure a 0.10.
Parmi ces bassins on a 79 % de bassins argileux, donc la pente pour
les bassins argileux est généralement faible.
En ce qui concerne la liaison entre la steppe et la faible longueur
des thalwegs d'ordre 1. P. oUBREUIL (1975) l'avait déjà constaté.

Il.2.2.3. EFFET DU MILIEU SUR LES PARAMETRES PHYSIQUES

*CQ~ffi~i~ni ~~ ~aciaii~n : (tableau n 0 8 et tableau n 0 7)


On examine le coefficient de variation, pour voir la dispersion de
différentes classes. On construit un tableau qui traduit la différence
en pourcentage entre le coefficient de variation le plus faible et le
plus fort, ceci au niveau de chaque variable.
43

TABILEAU n.~6: Distribution e.pirique des para•• tres physico-lllorpholllHriques

Nbre Etendue Intervalle Ecart CoeHi c.


Par. am,ëil Ir es de empirique interdecile Mode M.diane Moyenne type de
valr empirique variation

Pt, 84 0.026 - 5600 0.18 - 334 16.6 20.15 188. 674.7 3.58

KC 82 1.06 - 1.57 1.10 -1.40 1.13 1.20 1.22 0.11 0.09

L 80 0.16 - 1.50 0.47 - 26.2 0.22 6.95 12.70 20.54 1.62

.
I1P 74 0.037 -3.334 0.05 - 0.21 0.05 0.10 0.12 0.06 0.50

ICi 75 1.00 - 127 2.40 - 45.4 11.0 8.80 17.2 23~8 1.38

DD 66 0.51 - 8.52 0.67 - 6.03 0.68 2.34 2.76 1.86 0.67

Re 60 2.93 - 5.30 3.36 - 4.74 3.60 4.09 4.03 0.50 0.12

RL 51 1.56 -,3.37 1. 71 - 2.81 2.08 2.10 2.19 0.41 0.18

L1 50 0.14 - 1.30 0.17 - 0.74 0.30 0.35 0.41 0.23 0.56

Ft 50 0.45 - 29.8 0.94 - 10.7 0.45 3.40 5.48 5.88 1.05

DS 75 3.31 - 202. 13.1 - 94.1 3.31 36.7 47.1 36.5 0.77


44
N" )f
iO 70
N
(0 JO '0
c.,o 20 40

too 10 20

0 100 '"00 r... )tClOL... 4900 A ,u~ A.~ ~. n -ur "-1' -lo~4 1St KC

N
go
N
10 10

O.or 0./0 O.i$" 4tO o.uo D..'16 c.lt IP 00

N
zo
N
30

40

Re RL o-l Cl4 oc o., A.O A.t.

Où N = fréquence absolue

os

Figure nO 11 distribution emp1r1que des paramètres physiques et


morphométriques (forme naturelle (NN».
45
I\f ]If N
1,0 1.0 1.10

10 '30 10

/~
10 ZO z.o

10 10 10

.".6 3.t ~.f H 9.0 Lo~ ". 0.06 0.11. 0·17 ou, 0:10 a.oU Oob l lDsl<C _'1 t ~ s ~L
0·0 ... , 0
" ')

N lit N
10 ']0 ')0

20 la zo

10

-1.t _1.9 .1." _LoO ."" .4.(, .1)-1 Lo~!P


ID

0.0 o., . ., 2.& 1. t b.D ~.g


~I6
10

A
.Q,~ OP o... o., ... t A.C t.o L"t DO

zo Où N = fréquence ab30 lue

,. 10

lo~DS

Figure nO 18 distribution emp1r1que des paramètres physiques en


forme logarithmique (LL)
46

I~Ql~~~ o~ Z: différences 'entre valeur minimale et maximale du C.V.


sur l'ensemble des classes pour chaque variable.

Paramètres A Kc L Ip Ig 00 Re RL 1 L1 F1 OS
Différences 0/
'0 73.7 60.0 73.5 55 71 37.9 58.3 76.2 85.1 69.2 83.3

On peut dire que la différence n'est pas très significative. relati-


vement à leurs intervalles empiriques. Ce test n'étant pas concluant
nous avons tenté une analyse de variance. .
(moyenne du tableau nO 8)
Avec une analyse de variance et en particulier par un test de Student
New Man et Keuls. on a pu mettre en évidence certaines différences. En
effet, avec un risque ~ = 5 %. et malgré les différences entre les
nombres d'observation. on a pu constater que:
- La surface d'un bassin aux limites de l'échantillon, la longueur du
rectangle équivalent et son rapport de longueur ne présentent pas de
différences au niveau de~lasses d'un même groupe (géologie ou climat
ou végétation). En effet. ni la géologie, ni le climat. ni la
végétation n'ont d'effet significatif sur la distribution des
paramètres A, L et RL.
- La géologie a un effet significatif sur les paramètres de reliefs
(IP. IG et OS). En effet, les pentes sont fortes sur les· grès et on
distingue deux groupes de classes géologiques les grès et les gra-
nites d'une part et les argiles d'autre part. Par contre la végétation
pour les paramètres IP et IG est sans effet.

II.2.2.4. RELATIONS ENTRE PARAMETRES PHYSIQUES ET MORPHOMETRIQUES

~.t.I:J~~ des cor ré l a~;s.-.:so.~ les e nt rel e s d i f f é r e nt spa r am è t r e s a v e c


leur signification ~er~~e dresser le schéma de 1 a figure nO 19
qui traduit la liaison ent-rè ces paramètres.
Une autre représentation (figure n020) en demi-cercle de corrélation
montre les groupements qu'avait proposé oUBREUIL (1975) et qu'on
remarque sur la figure n019 alors que dans cette dernière. on voit des
relations entre ces groupements dues à une forte liaison d'au moins
pour un paramètre de deux groupes voisins: l'exemple de IP avec 'd'une
part A et L et d'autre part IG et DO.
TABLEAU N°'

Para.Ure e((ectif
stat is- Qlobal VEGETIITION CLIMAT VEGETATION
tique VIILEUR

Moyenne SAVIINE SEHI TROPICIIL TROPICAL GLOBIILE


'carl- N OIVERS ARBUSTIVE STEPPE ARIOE IIRIOE PUR GRES GRANITES OIVERS ARG ILES
type N valeur N valeur N valeur N valeur N valeur N valeur N valeur N va h:ur N valeur N valeur

K C • 1.33 1. 18 1.24 1.28 1.23 1. 18 1.25 1.21 1.19 1.22 1.21


c oe ff IC 1 en t • 82 6 0.13 29 0.08 47 0.12 17 0.11 40 0.12 29 0.08 25 0.12 35 0.10 7 0.05 15 0.12 0.11
de cOllpac.1' c.v. 0.10 0.06 0.09 0.09 0.10 0.06 0.10 0.09 0.04 0.10 0.09

Sur face Il 10.85 235.35 182.06 423.12 74.69 235.35 26.67 359.42 19.14 150.25 188
A • 84 6 12.67 29 464.65 19 806 •.91 14 1490.30 41 193.92 29 464.65 26 36.23 35 1007.23 7 32.77
1. 71
16 297.45
1.97
674
3.55
C.V. 1.16 1.97 4.44 3.52 2.59 1.97 1. 35 2.80

Lon9u~u" du • 4.84 14.56 12.55 17.30 9.71 14.57 6.65 18.35 4.36 14.25 12.7
rectanQle
'Qu.valent L

C.V.
80 6 2.98
0.61
29 14.63
1.00
45 24.70
1.96
13 40.06
2.31
38 14.12
1.45
29 14.61
1.00
25 5.11
0.76
33 27.34
1.48
7 5.68
1.30
15 20.88
1.46
20.51
1.61

IndICe de • 0.13 0.12 0.11 0.11 0.11 0.12 0.13 0.11 0.16 0.10 0.11
pente
1 P
• 74 6 0.04 25 0.06 43 0.06 12 0.04 37 0.06 25 0.06 24 0.05 28 0.04 7 0.09 15 0.06. 0.06
C.V. 0.30 0.51 0.54 0.36 0.55 0.51 0.39 0.44 0.60 0.67 0.50

Ind.ce Il 14.06 17 .43 17.49 10.30 19.26 17.43 21.75 12.22 35.91 10.78 17 .0
<jlobal
1 G
• 75 6 6.39 26 18.37 43 28.14 12 6.39 37 25.98 26 18.37 24 27.55 29 12.84 7 44.79 15 16.00 23.8
C.V. 0.45 1.05 1.60 0.62 1.55 1.05 1. 26 1.05 t. 24 1.48 1.38

Oens,U de Il 4.60 2.95 2.34 3.47 2.35 2.95 2.33 2.83 3.55 3.03 2.76
dra.na<je
a a
• 66 6 2.51 2.48 37 0.93 12 2.11 31 0.98 23 2.48 21 1. 2D 26 2.48 4 1. 47 15 1.54 1.86
C.V. 0.54 0.84 0.39 0.60 0.41 0.84 0.47 0.87 0.41 0.50 0.67

Rapport de
• 4.51 3.91 4.03 4.15 4.09 3.91 3.96 4.09 3.84 4.06 4.00
Con f1uence
R C
• 60 6 0.56 22 0.55 32 0.42 Il 0.58 27 0.43 22 0.55 16 0.49 28 0.57 4 0.22 12 0.45 0.5
C.V 0.12 0.14 0.10 0.14 0.10 0.14 0.12 0.13 0.05 0.11 0.12

Rapporl des .. 2.25 2.14 2.21 2.31 2.11 2.14 2.25 1.19 2.03 2.16 • 2.1
lonQueurs
R L
• 51 5 0.33 18 0.43 28 0.42 Il 0.37 22 0.42 lB 0.43 14 0.46 21 0.48 4 0.11 12 0.2j 0.4
C.V. 0.14 0.20 0.19 0.15 0.19 0.10 0.20 0.21 0.05 O. r3 0.15

LonQu~u" .Oy~n . 0.24 U.52 0.40 0.40 0.36 0.52 0.40 0.50 0.29 0.32 0.4
de" ThalweQs
dt ordre 1 LI
• 50 6 0.09 12 0.22 32 0.23 12 0.30 26 0.18 12 0.22 15 0.21 18 0.30 0.03 13 0.08 0.3
C.V. 0.37 0.42 0.98 0.74 0.50 0.42 0.51 0.60 0.11 0.25 0.5

F"'Quence de. .. 14.19 3.93 4.43 8.97 4.58 9.93 4.68 6.58 5.31 5.4
Th. 1wellS d'or • 50 6 Il .67 12 4.93 32 2.71 12 9.58 26 2.98 12 4.93 15 3.37 18 3.66 4 2.96 13 4. 5.80
dre 1 F 1 C.V 0.8? 1.25 3061 1.06 0.65 , 1.25 0.72 . 1.43 0.44 0.79 1.00

O'niveUe .. 32.66 70.67 34.83 30.42 35.91 70.67 45.90 62.14 33.33 26.27 47
aO'Ci'ICiue
o S
• 75 6 25.75 26 46.94 43 20.96 12 18.70 37 22.16 26 46.92 24 22.77 29 46.71 7 36.86 15 15.64 36.5
C.V 78.84 66.42 60.19 61.48 61.72 66.42 49.60 75.18 II. 57 59.51 77.7
48

Figure nO 19 : liaison entre l'ensemble des paramètres


- Si pro bab i 1 i t é <0 • 1 %. d' ê t r e nul etc 0 r r é 1 a t ion >0 •80
= corrélation >0.80, probabilité de 5 % d'être nul
- quelque soit la corrélation avec une probabilité <5 % d'être nul
L'analyse en composante principale (ACP) a été faite pour 11 varia-
bles. Ces variables sont les variables physiques et morphométriques
suivantes: A. KC, L, IP. IG, DO, RC. RL. OS, L1 et F1.
Le premier axe explique 33 %, le premier plan des axes 1 et 2 (figure
nO 21) explique 58 %. ,les quatre premiers axes expliquent 85 % de
l'inertie du nuage de points.
Les regroupements qu'avait proposés P. DUBREUIL (1975). sont retrou-
vés avec une légère différence pour le Sahel (figure nO 19).
On rencontre les liaisons très hautement significatives entre A et L.
IP et IG et entre F1 et 00 pour le Sahel seulement. Les liaisons
hautement significatives sont entre F1 et L1. A et IP. Les liaisons
significatives sont entre tous les autres paramètres.
P. DUBREUIL les a classés en quatre groupes:
- celui des paramètres de relief: IP, IG et OS,
- celui des paramètres topographiques : A. L et KC,
- celui des paramètres de densité du chevelu hydrographique DO. F1 et
L 1,
- celui des paramètres de hiérarchie du réseau hydrographique RC et RL.
Il propose de ne retenir qu'un paramètre de chaque groupe pour les
études hydrologiques.

Le rapport de confluence (RC) est très lié à la compacité (KC).


De l'étude de la corrélation simple et la probabilité de nullité de
s~rk.~
J.' ci:Q\ .... ~~.

100
~O

60
110
ZO
Iq
1 , 1 l , L 1
_OO-o.l~o.y~M-o.8 .(.0 O.V o.• o./i o.l. 0.0

c.dIIIl11aJ:iO'l ~ .:.~O'" ~~~Wt.

tG IP DO rot

DD

Li

o. R.S .T. O. M. Service Hydrologique


da t e des.
AXE HORIZONTAL 1 AXE VERTICAL 2
11 POINTS, DONT 0 OBSERVATION(S) ET 11 VARIABLE(S).

+--------------------------------------------------------------------------------+
.97917+ ' * 1 *
0.9375+ * 1 *
.89583+ * 1 *
.85417+ * 1 *
0.8125+ * 1 *
.77083+ * 1
RC *
.72917+ * 1 *
0.6875+ * 1 *
.64583+ * ! *
.60417+ * KC *
0.5625+ * *
.52083+ * *
.47917+ * F1 *
0.4375+
.39583+*
* *DO *
.35417+* *
0.3125+* *
.27083+* *
.22917+* *
0.1875+* *
.14583+* *
.10417+* *
0.0625+* *
.02083+* RL * lJ1
+.0208+* * a
-.0625+* *---
-.1042+* *
-.1458+* *
-.1875+* *
-.2292+* *
-.2708+* *
-.3125+* IG IP *
-.3542+* *
-.3958+* *
-.4375+ * *
-.4792+ * *
-.5208+ *
OS *
-.5625+ * *
-.6042+ * *
-.6458+ * L1 *
-.6875+ * *
-.7292+ * *
-.7708+ * *
-.8125+ * *
-.8542+ * *
-.8958+ * *
-.9375+
-.9792+
*
* 1 *
*
+----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----+++++
-0.85h -0.65h -0.45h -0.25h -0.05h 0.15h 0.35h 0.55h 0.75h 0.95h
51

ce coefficient entre tous les paramètres physiques. on obtient les


résultats de la figure nO 20. En comparaison de ceux de P. DUBREUIL
(1975), on retrouve que certaines liaisons se sont accentuées (l'exem-
ple entre F1 et DO r = 0.89. IP et A r = 0.74) d'autres se sont
diminuées, l'exemple de OS avec le paramètre IP (r = 0.25)
<tab l eau nO 9).

Différentes combinaisons ont été tentées en utilisant la régression


multiple en un premier temps entre valeurs naturel les et en un deuxième
temps. entre valeurs logarithmiques. Trois méthodes (Pas à pas (ste~
wise), ascendante (Forward), descendante (Backward» ont été utilisees
pour sélectionner les meilleures variables indépendantes pour chaque
variable explicative. Nous nous contenterons de donner les corrélations
entre chaque variable expliquée et les variables explicatives corres-
pondantes (tableau n09).
On étudiera ci-après certaines liaisons remarquables.

L est bien corrélée à A (tableau n Q ~ • r = 0.98 entre formes logari-


thmiques) et moins bien à KC. comme c'est ie cas entre A et KC. L'ap-
port de KC dans ·1' expl ication de L est plus ,justifié que d'autres
paramètres. L peut s'écrire:
0.5 2.58
= 0.838 A KC r = 0.99
0.5 2.22
P. OUBREUIL. en 1975. avait trouvé L = 0.909 A KC

Par exemple IG expl ique IP à 97.96 % et quelque soit le paramètre


qu'on introduit, l'augmentation de r 2 reste très négligeable. Entre
valeurs logarithmiques. on obtient:
0.4979
IP = 0.036 IG r = 0.989
0.50
P. OUBREUIL avait trouvé IP = 0.035 IG

La différence est pratiquement négligeable et on pourra passer de


l'un à l'autre. En fait, ce sont des liaisons quasi-fol"lctionnelles.
Les corr~lations entre les param~tres morphologiQues.

Variables explicatives.

A KC L IP IG .DD Re RL Li F1 os

0.13 .. 0.29
KC tL LL
V
a 0.98 0.29
r L LL LL

a -0.74 -0.12 -0.71 -0.29 -0.25 -0.25


b IP LL NN LL LL LL LL
1
e 0.98
s IG , LL
ln
.:.0.48 0.89 0.31 N
e -0.41 0.28 -0.38 0.61 0.005 -0.69
x 00 LL NN NL NN NN LN LL LL MN
p
1 0.034 0.16 0.059 0.40 -0.48
RC LL NN LL NN NN
Q

u -0.05 0.02 -0.02 -0.38


é RL tm LL NN NN
e
s 0.44 -0.36 0.34 -0.22 -0.008 0.19
Li LL NN LL LL NN NN

-0.57 0.35 -0.51 0.42 0.38 -0.20 -0.77 -0.19


Fl LL LL NL LL NN tm LL Nt~

0.11 0.003 0.15 0.25


os NN NN NN NN
53

i
ILi
1
Par définition DO = où Li = longueur du thalweg d'ordre i
A A = la surface du bassin
Si Li = moyenne des longueurs des thalwegs d'ordre i et Ni. les nombres
de thalwegs d'ordre i
Li Ni
donc Li = et Fi = (où Fi = fréquence des thalwegs d'ordre i).
Ni A

Ll L2 Li Lu
alors DO = + -- + ••• + + ••• + (où u = nombre maximum des
A A A A thalwegs)
u
d'où DO = L1 F1 + L2 F2 + ••• + Li Fi + ••• + Lu Fu = I: Li Fi
i=l
Dans ce qui suit. ces paramètres sont considérés en logarithme népé-
rien (Ln).
En supposent que DO est fonction de Fl. cette dernière explique 88.30
% de la première, donc inutile de représenter les termes en ordre
supérieur (L2 F2 + ••• + Lu Fu). Alors, on peut e~primer 00 en fonction
de F1 seul ou en fonction des deux L1 et F1
0.54
DO = 1.234 F1 r = 0.883
0.7658 0.5524
DO = 1.64 F1 L1 r = 0.956

0.486
L'équation de P. DUBREUIL est: DO = 1.286 F1
Les deux résultats sont à peu près identiques.

II.2.2.5. INFLUENCE DU MILIEU SUR LES LIAISONS ENTRE LES PARAMETRES


PHYSIQUES ET MORPHOMETRIQUES
Cette influence du mil ieu ne sera présentée que pour les classes de
géologie (tableau n010).
Le paramètre KC est d'autant plus indépendant de la surface (A) et de
la longueur du rectangle équivalent (L) que le substrat contient plus
de granite (rA = 0.08 et rL = 0.16). Si le substrat est argileux par
exemple (rA = 0.43 pour A et rL = 0.59 pour L). Ceci avec aucun change-
ment au niveau de la liaison entre A et L (r = 0.98).
TABLEAU N° tO: Corrélation entre ?e1 paramètres physiques et morphométriques
suivant les classes de géologie

Variables explicatives

A KC L IP RC RL LI FI os

1
1
1 0.13 0.29
2 -0.436 0.59 1

KC 3
4
-0.08 0.16 i1 j
0.25 C.41 i 1
LL 1 LL 1

!
1 1
1 0.98 0.29
i
i
L
2
3
0.9797
0.974
!
! 0.59
0.16 \ i
4 0.98 0.41
11
LL LL
1
!

1 0.74 -0.12 -0.71 -0.29 -0.28 -0.25


2 -0.93 -0.40 -0.92 0.37 -0.03 -0.46
IP 3 -0.60 1
0.35 -0.48 -0.70 -0.74 -0.34
4 -0.76 -0.24 -0.75 0.77 -0.15 0.40 ;
LL NN LL LL LL LL i
1

1 0.98 1

2 0.99 \
IG 3 0.98 i
4 0.95 1
LL
J
1 -0.41 0.28 -0.38 0.61 0.005 -0.48 -0.69 0:89 0.31
2 0.70 -0.13 0.23 -0.26 0.49 -0.30 0.66 1 0.06 0.02
DO 3 0.33 -0.32 -0.10 -0.28 0.06· 0.33 0.26 -0.49 0.19
4 0.77 0.05 0.52 -0.55 0.21 0.53 -0.86 -0.08 0.12
LL NN NL NN NN LN LL LL NN

!Il 1 -0.034 0.16 0.059 0.40 -0.48


al
2 -0.25 0.05 -0.17 1.00 0.17
.,.
'al

........"0.
RC 3 0.44 0.03 0.42 0.84 0.04
4 -0.80 0.67 -0.64 0.03 0.38
>< LL NN LL NN NN
al
!Il
....al
.0 1 -0.05 0.02 -0.02 -0.38
...."'1-< 2 0.04 -0.06 0.04 0.23
RL 3 0.11 -0.23 0.30 0.21
> "' 4 -0.009 -0.47 -0.34 0.23
NN LL NN NN

1 0.44 -0.36 -0.34 -0.22 -0.008 0.19


2 0.50 -0.07 0.45 0.64 0.99 -0.05
LI 3 0.21 -0.09 0.19 0.11 0.71 -0.09
4 -0.58 -0.39 -0.58 0.19 -0.78 -0.55
LL NN LL LL NN NN

1 -0.57 0.35 -0.51 0.42 0.38 -0.20 0.77 -0.19


2 0.16 0.35 -0.03 -0.45 0.67 -0.01 0.22 -0.51
FI 3 -0.58 0.38 -0.43 0.72 -0.12 -0.35 -0.42 0.10
4 0.05 0.10 0.01 0.05 0.96 -0.46 0.32 0.19
LL LL NL LL NN NN LL NN

1 0.11 0.003 0.15 0.25


2 0.22 -0.07 0.22 -0.24
OS 3 0.07 0.11 0.15 0.54
4 0.31 -0.05 0.36 -0.11
NN NN NN NN

Légende :
NN • naturelle-naturelle 1 - chiffres globaux
NL • naturelle-logarithme 2 - .chiffres sur argile
LN • logarithme-natureile' 3 - chiffres corrélation sur granite
LL • logarithme-logarithme 4 chiffres corrélation sur grès
55

La 1 iaison IP et IG est moins sensib1 e aux effets du mi 1ieu


(r· = 0.98) .

Entre les autres paramètres où les liaisons sont 1aches. on assiste à


des variations énormes. avec parfois un changement de signe des coeffi-
cients de corrélations.

II.2.2.6. CONCLUSION SUR LES PARAMETRES :


A travers cette description et une première analyse.
on a PU dégager
certaines liaisons au niveau physico-climatologique du Sahel telle
l'existence de relations entre le climat. la végétation avec une coïn-
cidence des deux avec le substrat géologique. De plus. on a retrouvé
des résultats légèrement différents. de ceux de P. DUBREUIL (1975).
En analysant les paramètres quantitatifs. on a retrouvé les groupe-
ments de DUBREUIL avec de petites modifications.
De nouveau. on a une nette dépendance entre la surface (A) et la
longueur du rectangle équivalent (L) d'une part. et entre l'indice de
pente <IP) et l'indice global IG de l'autre. Par contre. entre la
compac i t é (KC) et la longueur du rectang 1e (L) par exemp 1 e. on a une
tendance à l'indépendance. Car on a passage de la corrélation de
r = 0.40 LL dans l'échantillon de P. DUBREUIL (1975) a r = 0.29 LL (ou
LL = forme Log-Log) dans notre échantillon.
La dénivelée spécifique (OS) montre au Sahel, une légère dépendance.
avec tous les autres paramètres, meilleure que celle de P. OUBREUIL
(tableau nO 9).
Une autre dépendance a noter entre l'indice de pente (IP) et la
surface (A) ainsi que la longueur du rectangl e équiva1 ent (L). Ceci est
dû à l'évolution générale des bassins. Plus un bassin est grand. plus
la pente devient faible.
Dans un substrat argileux couvert de steppe. nous avons remarqué que
la longueur des thalwegs d'ordre 1 est faible.
En général, le passage en logarithmes népériens a normalisé la distri-
bution des différents paramètres comme le montre les figures
nI) 17 et 18.
56

II.2.3. ETUDE DES PARAMETRES QUALITATIFS:


Dans ce paragraphe. on voudr~it montrer è quoi correspond l'échantil-
lon que nous étudions. de mettre en rel ief les coïncidences qu'on
rencontre. Il est évident que cet échanti 110n de BRE n~est pas totale-
ment aléatoire. C'est intéressant de connaître ces composants qualita-
tifs le plus finement possible.

II.2.3.1.ANALYSE DE CERTAINES RELATIONS ENTRE LES PARAMETRES


QUALITATIFS :

La forme du réseau hydrographique (FRH) la plus répandue est l'arête


de poisson. On la retrouve en steppe un peu plus qu'en savane ar-
bustive. Comme la correspondance est nette entre les différentes clas-
ses de végétation, de climat et de géologie, les mêmes -observations
peuvent être faites en correspondance avec les classes de végétation
(figure n~ 22). Le traçage en pointillés représente les distributions
marginales. et en trait continu, les distributions conditionnel les. Les
mêmes résultats ont été obtenus par P. DUBREUIL (1975).

*ec~2~Dlail~D ~~2 ~nl1~2 ~~~ID~CEbgl~~ig~~2 ~D f~n~ilQn Qg mili~~


(figure n~ 23)
Sur la figure nO 23. on porte la distribution discrête des unités
géomorpho10giques en fonction du milieu.
- ~n f~n~il~D Q~ la(figure n V 23a>
9~~1~~1~ En subsir~ ~r~i1eux.
nous notons une forte présence des regs plus qu'en d'autres classes
géologiques. les plaines et les glacis sur les granites et les
plateaux, glacis ·e~ versant sur les grès.
-.~n [QQ~iiQn d~ la (figure n 0 23b) : En steppe. toutes les
~~g~igiiQn
formes ont été représentés. mais surtout le reg, alors qu'en savan8 on
retrouve des formations telles que les glacis, les plaines et peu de
coll ines.
- ~n f~D~11~n Q~ ~liIDal (figure n023c) : Au tropical aride et au
semi-aride, on rencontre les observations de la steppe. et au tropical
pur ceux de la savane arbustive.

En fonction de la végétation et de la géologie, on remarque que· les


résultats de la figure n024 sont légèrement différents de ceux de P.
DUBREUIL (1975). Pour ce dernier, c'est la forme lit mineur net qui
domine en steppe. alors que pour le Sahel c'est la forme lit majeur qui
57
J 1.00
~
100

iO gO
sl:eppl!. c;a,\lO l'\e O;ve,.s ch
arb\ls hile 'Jéc.Jéto.ti.o" .

-1---
40 40

10 ta

RD AP Re AP RE (FRH) RD AP RE l FRHJ

Fig. II a: en fonction de la végétation

{' 'f
1) ;.-o Légende :
-1DO 1f)O 100
RD = ram111e, dendritique,
0"- Se"",\ -aride arborescent
~ Tropical '00 io
pu,..
AP = arète de poisson
{() ~o

RE = radiale en éventail
flO 1.0 1,0
distribution marginale
(.0 20
distribution
conditionnelle
RO AP R (FR") RO AP R~ (FRH) RD AP R (rRUI

( i." /.
. j
100 "00 100 100

80
A'lile
io
Divu·s l,c.
go -"- Gt"Q",~e gO -- G.. ès
%~oJ ..S;c..
'0 ,"0 (0

40 40 1.,0 40

to tO to t.a

RD AP t:U: «("'RH) QO AP R (FR If) RD AP RE (F"RH)

Fig. 11 c:en fonction de la géologie

Figure n° 22 Distribution discrète de la forme du réseau hydrographique


tFRH) en fonction de la végétation, du climat et de la
géologie.
58

Z' .z- r (.
100 -/00 -Loo too

80 S"ur AnrJ~ iO Su"- Oivers .1... '3e:olo~~ 'iO Sut' Gr...."I:c. iO SeIr Grès

OJ. ~o ~o '0
1,0
'0 1,0

ZIJ ta

Topo Topo 'Topo

Fig. 23 a en fonction de la géologie

~!
100 100'

90 Sur sl:'eppc.

60 (0

40

2.0 to ta

c: cr D G M P PI
l
1( V
10 po
'Topo

Fig. 23 b en fonction de la végétation


c:; c.ek
Cï=C~'vW~~
Do:. 0 lAMe
G:Ceo.M
2' <• (
M:. M.,.J:
foo 100 "100
p= P.e.~

30 Pl • l'laXe~
iO
R = Re.~.
(0
v :. Ve..-sa""t.

40 40

2.0 20

c cr 0 li M P Pl r:l V
ïopo TopO
Topo

Fig. 23 c en fonction du climat

Figure nO 23 distribution de la topographie des BRE en fonction de


la géologie, de la végétation et du climat
59

. .
100
" 100
~
r--

iD Al"S"1.e 30 Oi".... d. ~.olo~;e.

'0 60

1,0 40
Légende
to to

distribution marginale'
·····1..···1
4 2 -4 ~ ., Il S'
distribution conditionnelle

l = chenal sans lit mineur apparent "


.fOC

Gra".f:oc
10i
~.-ès
90 90
2 = lit majeur actif débordant
(0
J = lit majeur non net ~o
t--

4 = lit mineur net bien encaissé 40 ~o

5 = lit mineur non net


20 ta ... -
1 -4 Z , 4 r .. t "3 4
1
S'
1

(' Divc"'S Ce.


1.00 V~étQt'.o"
;- t;O.va ne
tlr6u,l:ive
100
..
/ S l:l!!ppl!!

iD 90 110

60 .0
r-
'0
I,O 40 liO

-.-
20

1,r -
'lo

FI
A ~ 3 /1 -f ~ J Cl t ~ t J " S"

distribution discrête des formes de lits en fonction de la


géologie et de la végétation
60

domine.

Iabl~~y n~ 11 : contingence entre la forme du réseau hydrographique et


les lits.
(sans distinction des formes imparfaites)

, Chenal Li t majeur Li t mineur Total!


Ramifié dendritique 2 2

Radial en éventai 1 2 1 3
Arête de poisson 1 5 10 16

Total 1 9 11 21

Dans le tableau ci-dessous. on voit que quelque soit la forme du


réseau hydrographique (FRH). sa tendance est vers la formation d'un lit
majeur. Quelle que soit la forme du lit. l'arête de poisson existe.
Plus particulièrement et suivant ses données disponibles. l'arête de
poisson a une liaison avec la présence du lit mineur. alors que pour le
lit majeur elle n'est pas justifiée.

II.2.3.2. CONCLUSION SUR LES PARAMETRES QUALITATIFS


Cette description pourra se rajouter aux relations climat-vé9étation-
géologie présentées au paragraphe II.2.1 :
a) En mil i eu 0 ù l e cl i ma tes t t r 0 pic a l a r ide. l a vé 9 é t a t ion est . une
steppe et la géologie est du grès. La géomorphologie est en majeure
partie sous forme de regs. de plateaux. de glacis et peu de versants.
b) Sous le cl imat tropical, où la végétation est une savane arbustive
ou culture. et la géologie est granitique. on retrouve les regs. les
plaines. les glacis et les dunes.
~) Quant aux argiles. sous le climat semi-aride avec une végétation
steppe ou sans couvert végétal, la formation la plus importante est le
reg.

Dans le cas a). nous trouvons. en plus des reliefs faibles à modérés.
toutes formes de lits <chenal. lit mineur et lit majeur). Dans le cas
b). on peut rajouter que les reliefs sont faibles ou forts avec un lit
majeur gén~ralement. Pour le cas c), le relief est en majeure partie
modéré et correspond particulièrement à des lits mineurs. Globalement
pour les trois cas a. b, et c. l'arête de poisson existe toujours mais
avec une liaison. plus partic~lièrement au cas c).
61

II.3. ETUDE DES PARAMETRES HYDROLOGIQUES


II.3.I.PARAMETRES RETENUS POUR L'ETUDE
010 = l e débit maximum décennal en m3/s
PlO = La pluie journal ière ponctuelle décennale en mm
"i"
f<~R10 = Le coefficient de ruissell ement décennal en "0 0,

(~2 = Le débit maximum biennal en rn3/s


P2 = La pluie Journal ière ponctuelle de fréquence biennale en mm
KR2 = Le coefficient de ruissell ement biennal en %
QMHU = Le débit de pointe de l'hydrogramme unitaire en m3/s
PMOY = La pluie moyenne annuelle en mm
LMOY = La lame moyenne écoulée en mm
TSHU = Le temps de base de l'hydrograrnme unitaire en mm
TMHU = Le temps de montée de l' hydrogr-amme unitaire en mm.

II.3.2. LIAISONS ENTRE LES PARAMETRES HYDROLOGIQUES


(Tableau (012)
Nous remarquons une dépendance entre les paramètres de chacune des catégo-
ries suivantes les débits, les pluies, les coefficients de ruissellemen
et les temps.
Les temps caractéristiques de l'hydrogramme unitaire sont moyennemen
correlés à la pluie décennale, un peu moins à la pluie biennale et encor!
moins à la pluie moyenne annuelle. A l'intérieur de chaque catégorie citél
ci-dessus on pourra passer d'un paramètre à l'autre grâce aux régression!
suivantes :
a) entre QIO et Q2 .
QIO = 2.32Q2 + 8.72. r = 0.95 n = 28 SV
1.09
ou encore QI0 = 1 .93 Q2 r = 0.98 n = 28 SV
b) entre 1e temps de base (TSHU) et l e temps de montée (Tr~IHU )
0.96
TSHU = 4.88 TMHU r = 0.94 n = 28 SV
Tableau na 1l:des corrélations entre les variables hydrologiques
(forme logarithmique)

Q10 KR10 Pla Q2 P2 Kr2 TBHU TMHU PMOY LMOY QMHU

. Q10 1.00
50

KR10 0.028 1"00


50 50

PLO -0.006 -0.48 1.00


50 50 50

Q2 -0.98 -0.24 0.37 1.00


28 28 28 28

P2 0.075 -0.46 0.90 0.37 1.00


48 48 48 48 48

Kr2 -0.40 0.92 -0.22 -0.31 -0.20 1.00


28 28 28 28 28 28

TBHU +0.10 -0.18 0.50 0.16 0.45 -0.03 1.00


36 36 36 19 36 19 36

TMHU 0.16 -0.25 0.48 0.24 0.45 -0.13 0.94 1.00


36 36 36 19 36 19 36 36

PMOY 0.04 -0.39 0.75 0.27 0.96 -0.14 0.38 0.41 1.00
50 50 50 28 48 28 36 36 50

LMOY -0.18 0.34 -0.03 -0.28 0.27 0.72 0.027 -0.03 0.27 1.00
46 46 4b LI! 44 28 34 34 46 41

QMHU 0.80 -0.28 0.02 0.83 0.01 0.48 0.076 0.16 0.004 -0.06 1.00
36 36 36 19 36 19 36 36 36 34 36
·63

c) entre le coefficient de ruissellement décennal O~R10) et le


coefficient de ruissellement biennal (KR2)
!"; R1 (1 = 10.82 + O, 98~\R2 r· = 0.95 n = 28 BI,)

II.3.3. INFLUENCE DU MILIEU SUR CERTAINS PARAMETRES HYDROLOGIQUES


On se limite ici a une analyse de la variance par un test New-Man et Keuls
(test d'égal i té des moyennes). ()( étant 1e risque à 5 % et le test est
utilisé pour des valeurs naturel les. On obtient:
- pour le débit décennal. il n'y a pas de différence significative. quelles
que soient les classes du milieu.
- pour le coefficient de ruissellement décennal (KR10) (tableau n013), lé
géologie n'a pas montré de différences entre ces classes (tableau 13a). Par
contre, le climat et la végétation montrent des différences. En effet. or
distingue deu>c: groupes de moyennes (m). Pour le climat <tableau n'='13b). on é
d'une part le semi-aride (m=55.77. n=9BV) et d'autre part le tropical aride
(m=40.96, n=2581,)) et le tropical pur (m=33.56, n=1681,)). On remarque égale-
ment pour la végétation, d'une part la steppe (m=42.48. n=2981,)J et d'autrE
part la savane arbustive (m=33.56. n=1681,)) (tableau n013c).
R~aultat de l'analyse de variance pour le coefficient de ruiaaelle.ent d'cennal (KR10)

GEOLOGIE CLIMAT VEGETATION


lX = 5X
N TOTAL =
50 B.V." DIVERS ARGILES GRANITE GRES SEMI TROPICAL TROPICAL DIVERS STEPPE SAVANE
ARIDE ARIDE PUR ARBUSTIVE

Nombre de baSl- 6 8 17 19 9 25 16 5 29 16
aina verSlanta
(BV l = (n l

MOYENNES 45.00 42.25 40.94 39.94 55.77 40.96 33.56 58.80 42.48 33.56

GroupeSl. Gl A A A A A A A

de

moyenne G2 B B B B

• La 1Il'",e lettre diaigne le mhle groupe de Moyenne ~ l' int~rieur de chaque tableau partiel (A, B ou Cl •
•• Ce Slont leSl 50 baSlsins versants Qui ont la valeur de KR10.
65

II.4. LIAISON PARAMETRES HYDROLOGIQUES-PARAMETRES PHYSIQUES ET MORPHOMETRI


QUES

Pour étudier les liaisons multiples entre les paramètres hydrologiques


physiques et morphométriques on a procédé à une analyse en composante
principales qui nous permet de visualiser l'ensemble des variables sur de
plans.
+ Dans un premier temps. on a vu ce qui se passe pour la plupart des varia
bles tout en essayant de disposer du maximum de bassins versants. Il nou
est apparu utile de retenir les variables suivantes:
~ ~DS. LMOY. PMOY. QIO. ~IO. KRIO. Q2. P2. et KR2.
Le nombre étant NV = 14 variables. NB = 30 bassins versants (BV).
Le premier axe explique 36 %, le plan 1.2 explique 55 %. les axes 2 et
expl iquent 70 %. les axes 1. 2. 3 et 4 expl iquent 82 % de l'inertie total
du nuage de points obtenu.
L' examen du plan des axes 1 et 2. figure n~ 25. nous permet de remarquer
- une dépendance nette entre les différentes pluies des différentes fréquen'
ces. Il s'agit de la pluie moyenne annuelle (PMOY). de la pluie décennal,
(PlO) et de la pluie biennale (P2).
- de même pour les débits, le débit décennal (QiO) et le débit biennal (Q2)
Les débits GIO et Q2 croissent avec la surface (A) et la longueur du rectan·
gle équivalent (L).
- les coefficients de ruissellement décennal (KRIO) et biennal (KR2) son'
liés aux indices de pente IP et IG. Ils sont en opposition aux débits et :
la surface. Ils leur sont donc corrélés négativement.
En effet, à des surfaces faibles correspondent des indices de pentes fort~
qui augmentent le ruissellement. La pente est donc capitale pour un granc
ruissell ement.
- la lame ruisselée est importante pour des pentes fortes. Les bassin~
ruisselant bien sont ceux du Niger. comme par exemple des bassins de Kount-
kouzout. Ce sont des bassins de faible surface (inférieurs à 1 km 2 ) .
- la dénivelée spécifique (OS) dans le plan 1 et 2 n'est pas bien expliquée,
Sa 1 iaison avec les autres indices de pentes (IP et IG). est représenté~
dans le plan 3 et 4 (figure nO 26): l'axe 4 explique bien les indices (IP;
et (IG) et (OS). En examinant 1 e plan 3,4. on retrouve 1 e rapprochement dE
tous ces paramètres de reliefs (IP. IG et OS).
- la forme du bassin exprimée par l'indice de compacité (KC) est bien expl i-
quée par le deuxième axe. Ce dernier oppose cet indice aux indices d€
pentes. On peut dire que dans le Sahel. on retrouve la forme compactE
généralement sur des bassins de petite surface et donc. de très grandE
pente.
Fi9.u.re m~ 2S".i. ~ ~ b ~~o~c.blbai.~v.ts et tm01.pto~~-fl'l't L'FIFe. .
(pttu.L -l,t a: -14 vuru.~).
AXE HORIZONTAL 1 AXE VERTICAL: 2
14 POINTS, DONT 0 OBSERVATION(S) ET 14 VARIABLE(S).

+--------------------------------------------------------------------------------+
.97917+ * *
0.9375+ * *
.89583+ * *
.85417+ * *
0.8125+ * *
.77083+ * *
.72917+ * *
0.6875+ * KC *
.64583+ * *
.60417+ * *
0.5625+ * *
.52083+ * *
.47917+ * *
0.4375+ * *
.39583+* *
.35417+* L *
0.3125+* *
.27083+* A *
.22917+* *
0.1875+* *
.14583+* *
.10417+* *
0.0625+* Ql0 Q2 *
.02083+* *
+.0208+* --------------:---==c:-:----*
- . 0625+* LMOY *-
-. 1042+* 1G IP *
-.1458+* *
-.1875+* *
- . 2292+* KR2 *
-.2708+* *
-.3125+* OS KR10 *
-.3542+* *
-.3958+* *
-.4375+ * *
-.4792+ * *
-.5208+ * *
-.5625+ * *
-.6042+ * *
-.6458+ * *
-.6875+ * PlO *
-.7292+ * *
-.7708+ * P2 *
-.8125+ * PMOY *
-.8542+ * *
-.8958+ * *
-.9375+
-.9792+
*
* *
*
+----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----+++++
-O.85h -0.65h -0.45h -0.25h -0.05h 0.15h 0.35h 0.55h 0.75h 0.95h
AXE HORIZONTAL 3 AXE VERTICAL: 4
14 POINTS, DONT 0 OBSERVATION(S) ET 14 VARIABLE(S).

.97917+
+----------------------------------------
*
---------------------------------------+
*
0.9375+ * *
.89583+ * *
.85417+ * *
0.8125+ * *
.77083+ * *
.72917+ * *
0.6875+ * OS *
.64583+ * *
.60417+ * IG *
0.5625+ * 1P *
.52083+ * *
.47917+ * *
0.4375+
.39583+*
* * *
.35417+* *
0.3125+* *
.27083+* *
.22917+* *
0.1875+* *
.14583+* *
.10417+* Ql0 *
0.0625+* Q2 *
.02083+* A PMOY *
+.0208+* * +
-.0625+* *---
-.1042+* L *
-.1458+* *
-.1875+* P2 *
-.2292+* *
-.2708+* PlO *
- . 3125+* LMOY *
-.3542+* KR10 *
-.3958+* *
-.4375+ * KR2 *
-.4792+ * *
-.5208+ * *
-.5625+ * *
-.6042+ * *
-.6458+ * *
-.6875+ * *
-.7292+ * *
-.7708+ * *
-.8125+ * *
-.8542+ * *
-.8958+ * *
-.9375+
-.9792+
*
* *
*
+~---++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----+++++
-0.85h -0.65h -0.45h -0.25h -0.05h 0.15h 0.35h 0.55h 0.75h 0.95h
68

+ Dans un deuxième'temps. pour mettre en évidence sur un graphique les temps


de montée (TMHU) et de base (TBHU). on se propose un deuxième raisonnement
de l'Aep faisant intervenir ces derniers (figure nI) 27). Dans l'objectif de
garder une bonne qualité de la représentation. on a gardé l'essentiel des
paramètres ci-dessus avec les temps de l'hyclrogramme unitaire (TBHU et
TMHU). Le nombre de bassins versants est NB = 40 SV et le nombre de varia-
bles est NV = 12 qui sont:
A, KC. L. IP. 16. OS. PMOY, PlO, P2. TMHU. T8HU et QMHU
Le premier axe explique 38 %. le plan 1.2 explique 64 %. les axes 1. 2 et
3 expl iquent 83 ~~ et l es axes 1. 2. 3 et 4 expl iquent 90 ~~. C'est 12
meilleure représentation qu'on pourrait obtenir.
Sur le plan 1,2 on remarque:
- la liaison quasi-fonctionnelle entre le TMHU et le TBHU. Ces derniers sont
bien corrélés à la surface des bassins.
- les informations du raisonnement précédent se confirment ici
regroupement des pluies P2, PlO, PMOY, des indices de pente IP et IG. des
paramètres géométriques A et L etc •..
- le premier axe exprime le temps de séjour des eaux dans le bassin. Plus le
bassin est grand, plus sa pente est faible. plus il s'éloigne de la forme
circulaire et plus le temps de séjour des pluies est long ceci d'autant
plus que les pluies reçues par les bassins sont faibles.
+ Dans une dernière représentation groupant un optimum en nombre de bas-
sins (NB = 35 BV) et un optimum en nombre de variables eNV = 15 Variables)
qui sont :
A, KC. L, IP. IG. 00. OS, PMOY. QI0.PI0,KRIO.P2, TMHU, TBHU et 0MHU
L'axe 1 e>::pl ique 36 %, le plan 1,2 expl ique 59 ~;. l es axes 1. 2 et ~
expliquent 76 % et les 4 premiers axes expliquent 84 % de l'inertie totale.
Sur le plan 1,2 (figure nO 28), on confirme les dépendances, les opposi-
ions et les variations comme sur les plans précédents. Dans ce cas. on peut
/ rajouter que pour les bassins à faibles surfaces. les pentes sont fortes.
1 e s t emps de mon t é ë""ë1 de bas e ion-rra-f
brës-au-ssT:~-"-"'mâ-'îs"'-~'~Ta~dens"i'1 'è~d'È'"
drainage DO est élevée. Ces cas de bassins ruissellent bien même à dE
faibles pluviométries.
Les axes de 1 et 2 peuvent avoir les significations suivantes
l'axe 1 traduit les temps de séjour des eaux dans le bassin autrement
dit, la durée de l'hydrogramme.
- l'axe 2 traduit la forme du bassin versant et donc l'aplatissement dE
l'hydrogramme.
+ Les variables qui définissent au mieux un bassin.

la surface (A) et les temps de séjour des eaux dans le bassin qui genera-
lement sont portés par le premier axe factoriel ou porté par la diagonale al
plan 1,2.
fi LLre 1'I'!.17: Li.aiscm ~ëlJiA.s. ~ekù (krl~ld.5 - pOll.Wmtbu,s (YY\CflrOe~'ôÏCjW1S.
S (Mi5e MI 'iraf~UR. c:#, ~s cL.l? ~clAo~m'V>'\W\eJf'~-1llJ ACPa.12 ..a.wx~~)
AXE HORIZONTAL 1 AXE VERTICAL: 2
12 POINTS. DONT 0 OBSERVATION(S) ET 12 VARIABLE(S).

+--------------------------------------------------------------------------------+
.97917+ * 1 *
0.9375+ * ' *
.89583+ * , *
.85417+ * , *
0.8125+ * , *
.77083+ * , *
.72917+ * , *
0.6875+ * , *
.64583+ * ! *
.60417+ * ! *
0.5625+ * *
.52083+ * KC *
.47917+ * *
0.4375+ * *
.39583+* L *
.35417+* *
0.3125+* * ,
.27083+* QMHU * !
.22917+* A *,
0.1875+* * ,
.14583+* * ,
.10417+* * !
0.0625+* * ,
.02083+* TMHU* ,
+.0208+* TBHU * +
-.0625+* --*---,
-.1042+* * ,
-.1458+* * ,
.-.1875+* * ,
-.2292+* * ,
-.2708+* * ,
-.3125+* * ,
-.3542+* * !
-.3958+* *
-.4375+ * *
-.4792+ * *
-.5208+ *
OS PlO *
-.5625+ * *
P2 *
-.6042+ *
-.6458+ * ,P *
-.6875+
-.7292+
*
* IG PMOY* *
-.7708+ * *
-.8125+ * *
-.8542+ * *
-.8958+
-.9375+
* .
* *
*
-.9792+ *! * !
+----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----+++++
-0.85h -0.65h -0.45h -0.25h -0.05h 0.15h 0.35h 0.55h 0.75h 0.95h
AXE HORIZONTAL 1 AXE VERTICAL 2
15 POINTS, DONT 0 OBSERVATION(S) ET 15 VARIABLE(S).

+--------------------------------------------------------------------------------+
.97917+ * , * ,
0.9375+ * 1 * ,
.89583+ * 1 *
.85417+ * , *
0.8125+ * , *
.77083+ * , *
.72917+ * , *
0.6875+ * , *
.64583+ * Ql0 *
.60417+ * *
0.5625+ * KC QMHU *
.52083+ * L *
.47917+ * *
0.4375+
.39583+*
* * *
.35417+* A *
0.3125+* *
.27083+* *
.22917+* *
0.1875+* *
.14583+* *
.10417+* KR10 *
0.0625+* * 1
.02083+* DO * ,
+.0208+* * +
-.0625+* *---,
-.1042+* * ,
-.1458+* TMHU *
-.1875+* *
-.2292+* TBHU *
-.2708+* *
- . 3125+* OS *
-.3542+* *
-.3958+* *
-.4375+
-.4792+
*
*
*
1P *
-.5208+ * *
-.5625+
-.6042+
*
*
IG
PlO *
*
-.6458+ * P2 *
-.6875+
-.7292+
*
* PMOY* *
-.7708+ * *
-.8125+ * *
-.8542+ * *
-.8958+
-.9375+
*
* *
*
- . 9792+ * , * 1
+----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----++++----+++++
-0.85h -0.65h -0.45h -0.25h -0.05h 0.15h 0.35h 0.55h 0.75h 0.95h
71

- les débits et la forme du bassin qu'on retrouve sur le deuxième axe. Leur
valeurs élevées sont 1iées a la grande surface.
- la pente du bassin qui par les indices IP et IG s'oppose a la surface et
la forme du bassin. La forme la plus indépendante est celle d& la dénivelé
spécifique qui se traduit par le troisième axe.
- le coefficient de ruissellement est lié a la taille du bassin en premie
et ensuite a sa compacité.

*IQilygD~~ gy IDili~y SYL l~s ligiSQQS 2gLaIDg1L~S


iL~~ EbYSigy~S ~1 IDQLQbQIDg1Li9Y~S :

Sur ce tableau. on a porté les corrélations de l'échantillon global (EG


etc e 11es en f 0 nc t ion des c la s ses de c 1i ma t ( sem i - a r ide (SA). t r- o ç. i cal a r i d
(TA) et tropical pur (TP». En ce qui concerne l'effectif des couples ayan
servi au calcul. il est plus faible pour le semi-aride tn varie de 6 à
B.V.), moyenne pour le tropical aride et pur (n varie de 9 à 25 SV). L
présentation cas par cas de cette influence sur- les paramètres hydrologique
est la suivante
a) Cas du débit décennal (G10): il est moyennement corrélé à la surface e
aux paramètres de pentes. Mais au semi-aride. il est pratiquement corrélé d
la même manière (r = 0.5) a tous les paramètres sauf la surface (A), 1
pente IG et le coefficient KC auxquels il l'est faiblement. Au tropica
pur, il y a une 1 iaison forte avec la surface (A) c r- = 0.63, n = 16 BI)
Pour le tropical aride, les observations sont identiques a l'échanti1-10
global. Le débit a l'exutoire sera bien expliqué par la surface, pour
tropical pur,
b) Cas du coefficient de ruisse11 ement décennal (KR10): il présente de
corrélations faibles avec la surface (tableau nO 14). Mais contrairement a
G10, KR10 montre une nette indépendance avec l'indice IG sur le semi-arid
et l'échantillon global (EG). Par contre, une dépendance est a noter av€!
les autres paramètres (Fi, Li, DO, RL et OS). Au tropical aride, la mei11eu
re corrélation est avec la surface (r = - 0.37 , n = 25 BV),
Au tropical pur. la surface (A) et la pente (IG) sont au même nivea
(r = 0.20 n = 16 BV),a10rs qu'avec LI et F1. la corrélation est moyenn
(r = 0.50 , n = 10 BV).
c) Cas du temps de base et du temps de montée de l'hvdrogramme unitaire
ces t emp S qui pré sen t en t une lia i son f 0 nc t i (1 nne 11e en t r e e Ij x, pré ':- e nt en t 1e
mêmes corrélations avec les paramètres physiques et morphom~triques. Leur
indépendances avec les débits (r = 0,10 et n = 36 en forme 10garithmiqu
pour TBHU), (tableau nO 12) , se compensent par une dépendance avec 1
surface (A) et l'indice IG au s em i r-ar i de , l'indice IG au tropical pu
(r = 0.63 n = 15 BV) et une corrélation moyenne avec la surface CA
(r = 0.47 , n = 15 BV) et l'indice (IG) (r = - 0.47 , ri = 15 B\,J) au t r op i ca
aride.
TABLEAU N°14: Variations des corr.lationa entre para•• trea phyaiques et hydrologiques aelon le type de cli.at Cfor.ea naturelles>.

A IG KC Fl LI 00 RL OS

Valeur n Valeur n Valeur n Valeur n Valeur n Valeur n Valeur n Valeur n

EG 0.38 -0.30 0.03 -0.14 0.01 -0.05 -0.26 0.32

SA 0.10 9 -0.28 9 -0.26 9 -0.55 9 0.36 9 -0.46 9 0.47 9 0.56 9


Q 10
TA 0.28 25 -0.34 25 -0.10 25 0.02 17 -0.07 17 0.15 21 -0.27 15 0.48 25
TP 0.63 16 -0.20 16 0.01 16 0.13 10 -0.11 10 -0.03 15 -0.26 10 0.35 16

EG -0.31 0.09 -0.07 0.52 -0.46 0.28 -0.13 -0.19

SA -0.26 9 0.01 9 -0.25 9 0.62 9 -0.67 9 0.64 9 -0.72 9 -0.46 9


KR 10
TA -0.37 25 0.15 25 -0.26 25 0.14 17 -0.21 17 -0.006 21 -0.11 15 -0.12 25

TP -0.19 16 0.20 16 -0.38 16 0.49 10 0.52 10 0.06 15 -0.05 10 0.009 16

EG 0.24 -0.14 -0.34 -0.47 0.34 -0.30 -0.15 0.15

SA 0.48 9 -0.90 9 -0.78 9 -0.48 9 0.49 9 -0.58 9 -0.44 9 -0.43 9


P 10
TA 0.24 25 -0.25 25 0.04 25 -0.01 17 0.08 17 0.03 21 -0.006 15 -0.12 25

TP -0.04 16 -0.10 16 0.29 16 -0.18 10 0.03 10 -0.27 15 0.08 10 0.10 16

EG 0.41 -0.47 -0.47 -0.37 0.31 -0.49 -0.04 -0.21

SA 0.92 6 -0.85 6 -0.76 6 -0.61 6 0.43 6 -0.68 6 -0.46 6 -0.04 6


TBHU
TA 0.47 15 -0.47 15 -0.34 15 -0.19 13 -0,11 13 -0.24 15 0.02 00 -0.04 15

TP 0.29 15 -0.63 15 -0.47 15 -0.49 10 0.54 10 -0.65 14 -0.09 9 -0.49 15

EG 0.50 -0.46 -0.46 -0.35 0.22 -0.39 -0.06 -0.16

SA 0.95 6 -0.82 6 -0.71 6 -0.66 6 0.49 6 -0.72 6 -0.47 6 0.04 6


THHU
TA 0.53 15 -0.59 15 -0.35 15 -0.20 13 -0.30 13 -0.22 15 0.23 11 -0.22 15

TP 0.46 15 -0.63 15 -0.42 15 -0.36 10 0.27 10 -0.45 14 -0.17 9 -0.39 15


73

IRQlSlE~E E8RIIE
Prédétermination de la crue décennale
au Sahel
74

111.1. TESTS DE VALIDITE DES METHODES EXISTANTES AU SAHEL


111.1.1. METHODE DE C. PUECH ET C. GONNI
On n'avait pas pris exactement les formules proposées par ces au-
teurs, car ils les ont ajusté pour une région qui dépasse le Sahel. De
ce fait, on a essayé de les ajuster uniquement au Sahel, mais la
nature des paramètres étant la même. ainsi que leur nombre. C. PUECH
(1984), s'est basé sur les coefficients de corrélation pour le choix
des meilleurs modèles, en se limitant aux paramètres suivants la
surface (A), l'indice global de pente <1G), la pluie moyenne annuelle
(Pan) et le coefficient de ruissellement décennal (KR10). Dans notre
cas, sur ces régressions, on utilise directement la pluie décennale
(PlO) au lieu de la pluie moyenne annuelle (Pan), car le domaine de la
première (PlO) est plus réduit que celui de la seconde (Pan) et per-
met, de ce fait, des stabilités au niveau des valeurs à-..o,estimer.
_ ~ . . . .-..·-,ld",-·-.--ffl ... ~~~~~"Ao":'1't~o::nvof·;>o;lI'~~.L -""---.,

Pour juger la validité d'un modèle, on a cherché le degré de préci-


sion. A cet effet, nous avons porté sur des graphiques, en ordonnée,
le pourcentage des bassins et en abscisse, le pourcentage d'erreurs
correspondant. On appelle erreur, la différence avec la valeur publiée
par ~~IL (1972). et obtenue par l'hydrogramme unitaire.>
Sur les figures nO 29 et 30, les courbes les plus mauvaises sont
celles de f (A), f (A, IG) et f (A, KC). f (A) est plus précise que
f (A, IG) au delà d'une erreur de 110 4 (correspondant à 35 % de
bassins) mais pour les 65 4 de bassins. c'est la forme f (A, IG) qui
est plus précise que f (A). Pour 40 4 de bassins, c'est la forme
f (A, KC) qui présente le plus mauvais cas par rapport aux deux
autres, mais elle garde quand même une meilleure précision sur le
reste des bassins (60 4) que f (A) et f (A, IG). f (A, KR10) est une
forme qui n'est pas plus précise que f (A. IG) dans 40 4 des bassins,
mais qui maintient une meilleure précision que celle des trois formes
précédentes. f (A, IG, PlO) est une forme plus précise que les formes
vues jusqu'à présent jusqu'à 70 4 des bassins (correspondant à 80 4 de
l'erreur) et puis devient moins précise que f (A, KR10) pour le reste.
La dernière forme qui est la plus intéressante est celle de
f(A, IG, KR10). Elle est pratiquement aussi précise que f(A, IG, PlO)
jusqu'à 60 4 des bassins (correspondant à une erreur de 60 %) et
continue à être plus précise que toutes les autres formes. La limite
de l'erreur est de 140 4 pour la totalité des bassins.
Pour se fixer les idées, 50 4 des bassins correspondent à une erreur
inférieure ou égale à 40 4 et 100 4 des bassins correspondent à une
erreur inférieure ou égale à 140 4 pour le meilleur modèle.
Figure n° 19 validité des méthodes C. PUECH (1984)
avec, en plus, les formes f (A) et f (A KC)
n = 50 BV '
i.
\00

~O ~I
<ïlO

--
l/l
ç:
:10 -rl f (A,IG)
l/l
l/l f (A)

--
11l
60 ..0
f (A,KRIO)
al
f tA,KC)

---
'"Cl
SA al
OD f (A,IG,KR10) dl
11l ()
~
ç: >
bO al ~
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~
dl
::l Cf)
30 0
p.,

W ~
'0 o··
1-
~o J~O 3~O
lo 40 60 iO 100 140. .60 IVO taO t<.o lI,O HO 180 300 JCO 3CiO 4 0 !flO 1140 11(0 4\10 foo <
en·
Pourcentage de l'erreur entre le débit observé et le débit calculé
~
·

Figure nO 3D validité de la méthode c. PUECH {1984) (f (A,IG,PIO»
plus une forme f{A,PIO>,
n = 50 BV
III
Q)
10 "0

100
~I
~O 11)
:::l
0-
90 f (A,IG,PI01n = 50 BV 01
0
li)
c:: ---..... f (A,PIO), n = 50 BV 0
10 '.-1 "-
li) "'0
li)
ro >-
,....
\0 bO .Cl I
al 11)

So al .-0
I:lll
ro >
"-
~ 11)
40 c:: (f)
al
t.l
Jo<
;::l
30 0

~
p.,


to
0
10
1-·
oo{' en·
to 40 60 SO 100 -fte> 14C
~
·
Pourcentage de t'erreur entre le débit ooserve eL le débit calculé

77

111.1.2. METHODE RDDIER ET AUVRAY, 1965


Il est très difficile de déterminer des valeurs de débits de crue
décennale en utilisant les abaques présentés par RaDIER car on a d'une
part une modification de la surface des bassins qui avant 1965 avaient
une surface ayant servi à la construction du modèle, et en 1972 ces
valeurs ont été corrigées par P. DUBREUIL. De l'autre, on ne dispose
que des valeurs de perméabilité et de relief des bassins ayant servi à
la même méthode. Le nombre de bassins est faible, il est de 26 bassins
versants. Des difficultés pour le choix du coefficient K se posent
alors que ce coefficient est primordial pour la connaissance des
débits. En effet, si on double sa valeur, automatiquement le débit se
double à son tour.
Pour ces raisons, il est très difficile de porter des jugements sur
sa validité. En plus, sa flexibilité pour la prédétermination des
crues ne laisse pas la chance à un utilisateur de se tromper dans son
calcul pour obtenir la meilleure valeur. Ceci bien sûr nécessite une
bonne connaissance du terrain et de l'hydrologie. ~ ce propos, J.
RaDIER (1985) avait rapporté: " ••• les résultats étaient souvent
acceptables mais dans certains cas l'emploi de la méthode par tout
autre qu'un hydrologue confir~é pouvait conduire à des erreurs attei-
gnant parfolS. 200%, ce qui est inacceptable et elle supposait la
détermination a priori d'un indice de perméabilité P3, détermination
assez subjective et hasardeuse si elle n'était pas faite par un hydro-
logue" •


111.1.3 METHODE DES ABAQUES DE SOGREAH (1967)
Les mêmes tests que pour les méthodes précédentes ont montré
qu'aucune extrapolation ne sera valable si des modifications énormes
n'ont pas lieu. Pour cette méthode qui pour tous les cas sous estime
les valeurs des débits décennaux au Sahel, elle nous montre que les
sols sahéliens ruissellent mieux que les sols de la France du Sud-Est.
Mais apparemment, on pense qu'elle pourra être ajustée au Sahel. On ne
va pas le faire. mais pratiquement l'essentiel des facteurs qui in-
fluencent l'écoulement ont été représentés. On a la surface. la pente
en %, la pluie décennale et une variation dûe aux sols perméables et
imperméables. Donc, on pourra facilement agir sur les droites repré-
sentant l'entrée du cOté des débits en augmen1ant encore plus les
pentes et au niveau des droites de pente en augmentant un peu l'échel-
le. Les caractéristiques de perméabilité et des pluies peuvent garder
leurs places. Donc la problématique qui se pose aux classes de perméa-
bilité va se réduire à une faible variation, laquelle serait plus
juste quand un paramètre est difficile à quantifier. Les résultats du
test de validité sont portés sur la figure nO 31 et l'abaque utilisé.
sur la figure nO 16.
rn
Z QI
"0

~I
~oo

c}o G>
~
Figure nO 31~
ro li)
~
0.-1
CT
Cl
li) Validité de la méthode de SOGREAH t 1967 0
li)
'lO l1l
,.Q (établie pour le Sud Est de la France)
0
...
"'0
60 Ql >-
00 "'0 :I:
r-....
al G>
5'0 00
l1l
0
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-l-J
...>
-
~
~o
Ql
()
Résultat de l'abaque SOGREAH t G>
~0 n = 26 BV (/)

30 P-t
·
~
1.0 ·
~
0
1-·
10 ~

1
~

- !
en·
~o 40 ~ ~D 100 . ùo -IftJ 160 -180 toc Ui) t40 UO ùo 30C 3t.o '340 '3ro 1$'0 1,.00 I.IW 1I1t 0 1.,"0 If~o 500
~
·
..
Pourcentage de l'erreur entre le débit observé etle débit calculé
0
79

III .1.4. AUTRES TYPES DE REGRESSIONS:


Des régressions multiples ont été tentées avec les paramètres physi-
co-morphométriques et hydrologiques et ont montré que le temps de base
de l'hydrogramme unitaire (TBHU) est un paramètre très intéressant
pour l'estimation des débits de crues décenna1s. Ces informations sont
mises en commun avec celles du paragraphe II.4. au point "influence du
milieu sur la liaison paramètres physico-morphométriques et hydrologi-
ques". En fin, l'application des mêmes tests que pour les méthodes
précédentes nous confirme l'importance de ce paramètre (TBHU). En
effet, on a déterminé les formes de régression suivantes
G10 = f(A,TBHU) où TBHU connu et n = 36 BV.
G10 = f(A,TBHU,KR10)où TBHU connu et n = 36 BV
G10 = f(A,TBHU,KR10)où TBHU est connu pour .36 BV et inconnu pour 14 BV
Pour le déterminer on a essayé de voir le paramètre le plus corre1é
à ce temps, nous avons trouvé que c'est l'indice global de pente.
Alors, suivant une régression du type TBHU = f(1G) on détermine la
valeur de TBHU qu'on introduit ensuite dans la formule correspondante
au débit décennal.
Pour la mise en graphique, on a porté sur la figure nO 32 ces trois
formes plus une quatrième où on voulait voir ce qui se passe pour les
bassins qui n'ont pas servi à la construction. Bien entendu, cette
dernière forme est plus précise pour 50 4 des bassins (7 BV) et puis
la courbe traîne à un peu mieux que les modèles f(A) et f(A.IG). voir
figure nO 33. L'ordre de précision du meilleur modèle avec TBHU
0

est de :
504 des bassins correspondant à une erreur inférieure à 204,
804 des bassins correspondant à une erreur inférieure à 30%,
et 100% des bassins correspondant à une erreur inférieure à 80%.
La courbe pour laquelle on ajoute les 14 bassins pour lesquels TBHU
est inconnu et qu'on a calculé à partir de TBHU = f(1G), est un peu
inférieure à celle des 36 bassins versants mais au début semble avoir
une précision parallèle à celle-ci. La courbe f(A,TBHU) (n=36 BV)
est intéressante aussi car elle est nettement supérieure aux modèles
suivants f(A), f(A,1G), f(A,KC), f(A,KR10). f(A,1G,P10) et
f(A,1G,KR10). Mais elle est nettement inférieure aux modèles faisant
intervenir le coefficient de ruissellement décennal en plus du temps
de base (f(A,TBHU,KR10), (figure nO 36).
Un autre modèle G10 = f(A.P10), (figure nO 30) qui a un ordre de
grandeur en précision intermédiaire entre f(A) et f(A.1G) comme borne
inférieure et f(A,1G,P10) comme borne supérieure (voir figure nO 36).
Pour des comparaisons multiples on propose la figure nO 36.
Figure n° 32 validité des méthodes de régression faisant intervenir le temps de base (TBHU)
n = variable
0
0 VI
al
-0

100
~I
~ CI>
:::J
C-
~O

10
li)

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"ri
li)
li)
III
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---
f (A, TBHU) , n
f (A,TBHU,KR10), n
~
= 36 BV
= 36 BV
o
o
"'0
Cl

~ f (A,TBHU,KR10), n = 50 BV >-
60 f (A,TBHU,KR10), n = 14 BV I
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~
Pourcentage de l'erreur entre le débit observé et le débit calculé

Figure n° 33 comparaison des validités de f(A,TBHU,KR10) n = 14 BV
et f(A), f(A,IG) n = 50 BV

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f (A,IG), n = 50 BV
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~
·
Pourcentage de l'erreur entre le débit observé et le débit calcule
0
·
82

111.2. ELABORATION D'UNE NOUVELLE METHODE POUR LA PREDETERMINATION


DE LA CRUE DECENNALE AU SAHEL.
111.2.1. CONDITIONS INFLUENCANT LES ECOULEMENTS:
Nous allons rappeler les conditions qui nous semblent les plus
importantes :
a) Le climat c'est primordial à connaître. Son effet est
significatif sur l'écoulement. Dans cette rubrique. on peut inclure le
type de végétation naturelle conformément aux indications du
paragraphe II.2.1.
b) Les paramètres géométriques: on retrouve la surface qui explique
la majorité de l'écoulement à l'exutoire. Mais celle-ci pourra avoir
des effets différents selon la nature du relief correspondant.
c) Les paramètres de relief: le plus important est l'indice de pente
global (IG). On a vu que OS est la forme la plus indépendante mais du
fait de sa liaison avec l'indice IG et la surface surtout (OS = IG~A).
elle ne va pas être prise en compte. Les deux cas a et b servent dans
un premier temps pour encadrer la taille du bassin en fonction de la
pente par le rapport (A/IG) entre la surface (A) et l'indice (lG). La
surface agit sur la quantité d'eau écoulée par la taille de l'im-
pluvium qu'elle présente et la pente agit en modifiant l'infiltration
par rapport au ruissellement.

r
d) Les facteurs du sol, qui en fait traduisent la notion de
perméabilité ou d'imperméabilité par leur nature. Dans le Sahel on
ingue :
des sols perméables qui se résument en produit d'altération de
granites et de grès
- des sols imperméables à peu perméables représentés par les
colluvions argileux ou des sols sabla-argileux. Ce qui compte ici
'est la présence des argiles et leur pourcentage.
e) La composition des bassins. Elle concerne presque tous les
paramètres de végétation. de géologie. de sols, etc. Par exemple. avec
un peu plus de terrains cultivés dans un bassin à steppe. on aura
moins de ruissellement.

111.2.2. BASE DE CONSTRUCTION


111.2.2.1. GENERALITES
Dans la deuxième partie (Il), on a procédé à l'analyse des facteurs
de ruissellement (les paramètres physiques, mo~phométriques, hydrolo-
giques, la liaison entre les deux. l'effet du milieu sur ces liaisons
etc.). On ne va pas refaire l'analyse. mais. on renvoie le lecteur à
cette partie pour des précisions. Ici, nous allons survoler l'essen-
83

tiel de ce chapitre. En effet, nous avons conclu au chapitre II.4. que


le milieu a des effets sur les liaisons paramètres géomorphologiques
et paramètres hydrologiques en étudiant les corrélations simples sui-
vant les classes de climats. Par exemple, on a obtenu que la surface
pouvait bien expliquer le débit décennal au tropical pur, bien qu'en
général on n'ait pas retenu la surface seule dans notre cas, car elle
présente peu d'intérêt quand elle est seule. On avait montré l'impor-
tance du coefficient de ruissellement le long de ce chapitre quelle
que soit la surface, etc. Un test de validité des méthodes de régres-
sions étudiées aux 111.1. complété par l'étude des corrélations multi~
ples et des sommes carrées des écarts des· différents modèles de
régression (tableau n015), nous a permis de sélectionner les meilleurs
modèles qui sont f(A,TBHU) et f(A,TBHU,KR10). Mais pour augmenter la
précision des résultats, une formule de régression est inadéquate; et
des études de bassins cas par cas (tableau 16) nous amènent à une
typologie de ces derniers selon les cas les plus homogènes possibles.
Tout ceci est à la base de la construction d'une nouvelle méthode
simple pour la prédétermination de la crue décennale au Sahel (figure
nO 34).

111.2.2.2. CHOIX OU MEILLEUR MODELE


* 8 iLa~~L2 la ~~LL~laii~n m~lii2l~~ la 2~mm~ ~aL~~~ d~2 ~~aLi2 ~i la
~~~Lh~ d~ i~2i d~ ~alidii~

Sur le tableau nO 15, on remarque que les modèles qui font interve-
nir le temps de base et le coefficient de ruissellement décennal sont
les meil leurs modèles. En particulier Ql0 = f (A, TBHU. KR10). Les
autres modèles sont plus ou moins adéquats selon le cas de bassin.
Ici, un modèle qui nous paraît intéressant, mais sa corrélation multi-
ple r=0.80 ne le justifie pas par rapport à d'autres. Ce n'est qu'à
travers la courbe de validité qu'on peut justifier son importance
(figures nO 32 ou 36).

* B~~b~c~b~ d~s bassins d~ c~f~L~n~~ ~i l~yc dis~Yssi~n :


(pour leur identification, voir tableau nO 3)
Sur le tableau nO 16, on a noté les bassins qui présentent les
caractéristiques du tableau. Une discussion de ces bassins a eu lieu
ci-après et nous a permis d'accepter une série de modèles intéressants
selon les cas. Ainsi, une méthode est proposée à partir de ce raison-
nement d'analyse des facteurs de ruissellement. Le principe est donné
à la suite du texte relatif aux bassins de référence.
a) l~s bassins 2~YC l~sgy~ls l~s diff~L~nis ID~~~l~s S~Ys=~siiID~ni l~s
~al~~Ls~

- Le bassin Koumbaka station 2 amont N° 3023. les caractéristiques


sont les suivantes
A = 30.4 km 2 , IG = 11 rn/km, PlO = 92 mm. Ql0 = 220 m3/s. KR10 =56%
A/IG = 2.76, PMOY = 650 mm.
84

TABLEAUll115 Cofficients de corrélations Multiples et so~mes des carrés des écarts.

MODELES r 50 r 36 SCE 50 SCE 36

Ql0 = f(A) 0.840 0.670 72.86 12.16

Ql0 = f(A. IG) 0.879 0.707 79.11 13.75

Ql0 = f(A. IG. KR10) 0.940 0.876 91.11 20.73

Ql0 = f(A. TBHU) 0.80 17.66

Ql0 = f(A. KR10. TBHU) 0.96 24.90

Ql0 = f(A. IG. PlO) 0.911 85.47

Ql0 = f(A. IG. KR10. PlO) 0.948 0.92 92.00 22.88

Ql0 = f(A. KR10) 0.90 83.91

Ql0 = f(A. PlO) 0.88 79.80

Ql0 = f(A. KR10. PlO) 0.91 85.73

r 50 = corrélation obtenue sur N = 50 BV.


r 36 = corrélation obtenue sur N = 36 BV.
SCE 50 = somme des carrés des écarts obtenue sur N = 50 BV.
SCE 36 = somme des carrés des écarts obtenue sur N = 36 BV.
85

Ia~l~a~ Q~ t~ les-bassins sous estimés ou surestimés ou mieux


estimés par les modèles de régressions

Hodèles de Bassins Bassins Bass i ns


régressions surestimés mieux estimés sous estimés

Ql0 = f(A> 5032 - 5069 7113 - 4032 5082 - 5081


4035 - 5031
4033 - 2023
2061 - 7052
2071 - 2011
3023
7031
-- 5022
1011
4011 - 6011 ·5012 - 5051
5013 - 5021
5061 - 3032

Ql0 = f(A> 5032 - 4035 6012 - 7114 5022 - 4034


5068 - 5031 2071 - 7021 3032 - 5021
5069 - 6011 7041 - 5064 5081 - 5082
3023 - 5061
5013 - 3031
50~2

Ql0 = f(A,IG,KR10> 4035 - 2044 7021 - 2061 5061 - 4034


5068 - 4011 7112 - 5032 5013 - 5022
2043 7113 - 6012

Ql0 = f(A,TBHU> 5031 - 5032 4032 - 7114 3023


2071 - 7051 6013

Ql0 = f(A,TBHU,KR10> 1032 - 2023 2061 - 4034 3023


2044 1011 - 7031
2043 - 3021

Q10 = HA, IG,P10> 4035 - 5032 2022 - 5067 3023 - 4034


5068 - 7021 5064 - 2043 3031 - 5013
7052 - 1032 5051

Ql0 = f(A,IG.KR10.P10> 4035 - 5068 5081 - 2061 4034 - 5061


4011 7113 - 1011 5013

Ql0 = f(A.KR10.P10> 4035 - 4011 4032 - 5021 7041 - 3023


5069 - 2012 6012 - 6013 5012 - 2011
4033 - 2023 5013 - 5051
86

Géologie grès à 100 %


Végétation steppe à 100 %
Climat tropical aride
Topographie colline à pentes modérées
Altération et degré faible altération en sable et cuirasses
autres sols sableux 1 %. cuirasses de 7 %.
Les meilleurs modèles pour estimer sa valeur sont f(A.IG.KRI0),
f(A,TBHU,KRI0). Le premier correspond à une erreur de 55 %, le second
à une erreur de 60 %. En ignorant la valeur du temps de base on
retrouve une erreur de 45 %. TBHU, ici cal c.ul épar f(IG).
- Le bassin Galmi 2 nO 5082, les caractéristiques sont
A = 46.50 km 2 , IG = 11%., KRI0 = 70%, PlO = 49 mm, GI0 = 325 m3/s,
A/IG = 4.22.
Géologie grès à 50 %
Végétation steppe 75 % et culture à 25 %
Climat tropical aride
Topographie collines à pentes modérées
Autres 90 % de colluvions argileux et marnocalcaire.
Les meilleures valeurs sont celles obtenues par f(A.IG,KRI0) ou
f(A,IG,PI0) avec des erreurs respectives de moins de 14 % et de moins
de 9 %, tandis qu'avec la démarche de calcul du TBHU, on arrive à une
erreur de 25 %.
- Le bassin Galmi 1 nO 5081, les caractéristiques sont
A = 29.20 km 2 , IG = 10%., KRI0 = 70%, PlO = 49 mm. PMOY = 490 mm,
GI0 = 225 m3/s, A/IG = 2.92.
Géologie grès à 50 %
Végétation steppe à 65 % et culture à 35 %
Climat tropical aride
Topographie ?
Li t lit mineur non net
Autres 90 % colluvions argileux.
Les modèles faisant intervenir la pluie décennale et le coefficient
de ruissellement en même temps estiment bien sa valeur de crue décen-
nale. Soit donc f(A,KRI0,PI0); avec une erreur <15 % et
f(A,IG.KRI0,PI0) avec une erreur de 16 %. Tandis que pour les deux
méthodes qui font intervenir le TBHU calculé, on retrouve f(A.TBHU) =
90,3 m3/s, soit un rapport 90.3/225 = 0.40. donc une erréur de 150 %.
f(A,KRI0,TBHU) = 163.3 m3/s, soit un rapport de 163.3/225 = 0.72, donc
une erreur de moins de 40 %. Cette dernière est une valeur acceptable
au niveau de la validit~ globale des modèles.
- Le bassin Intizouen 2 n05022, les caractéristiques sont:
A = 0.67 km 2 , IG = 21%., KR10 = 74%, PlO = 52 mm, PMOY = 165 mm,
87

TBHU = 85 mn, Q10 = 25 m3/s, A/1G = 0.03.


Géologie granite à 100~
Végétation diverse à 50~
Climat semi-aride
Topographie : mont irrégul ier
Altération arêne et éboulis importants
Lit lit mineur net bien encaissé
Autres . -

Les meilleures estimations sont obtenues avec les modèles qui tien-
nent compte de la pluie et du coefficient de ruissellement après ceux
qui tiennent du coefficient de ruissellement et du temps de base .. Ces
derniers ne dépassent jamais 200 ~. La forme f(A,KR10,TBHU) correspond
à moins de 30 %, et si on ignore le TBHU on retrouve: pour f(A,TBHU)
une erreur de 140 % et pour f(A,KR10,TBHU) une erreur de 100 %.
- Le bassin Bachikelé nO 7031, les caractéristiques sont:
A = 19.80 km 2 , 1G = 18%., TBHU = 170 mn, PlO = 48 mm, PMOY = 100 mm
KR10 = 55%, A/1G = 1.1.
Géologie grès à 100%
Végétation diverse à 100%
Climat semi-aride
Topographie plateau à pente modérée
Altération faible
Li t lit mineur net bien encaissé
Autres moyennement faillé, pas de dégradation hydrographique.
Deux modèles qui donnent une bonne précision, le premier f(A,P10) à
une erreur de 3 %, le second f(A,TBHU,KR10) qui correspond à une
erreur nulle. En passant par l'intermédiaire de TBHU = f(IG) on re-
trouve pour f(A,TBHU) une erreur de 60 % et f(A,TBHU,KR10) une
erreur de 10 %.
- Le grand bassin d'Abou-Goulem nO 7051, les caractéristiques sont
A = 50.2 km 2 , 1G = 8.8%., PlO = 95 mm, KC = 1.30, PMOY = 550 mm.
Géologie granite à 100%
Végétation steppe> 75%, culture <25%
Climat tropical aride
Topographie collines irrégulières
Altération et degré importante en éboulis
Lit lit mineur net bien encaissé.
Les formes les plus intéressantes ICI sont f(A,IG,KR10) ou
f(A,IG,KR10,P10). La prise en compte de la pluie devient la variable
la plus importante pour l'estimation. L'erreur pour f(A,P10) est de 16
%. On note l'importance de 1G et KR10 ensemble puisque l'erreur de-
vient de 6 % et celle de 1G,KR10 et PlO puisque l'erreur est inférieu-
re à 3 %.
88

b) Les bassins pour lesquels les modèles surestiment les valeurs


- Le bassin de la Fosse 5 à Kountkouzoute 5068, l es
caractéristiques sont
-4
A = 0.106 km 2 , IG = 127%., PMOY = 405 mm, A/IG = 8.10
Géologie grès à 40 %
Végétation steppe à 95 %, cultures à 5 %
Climat tropical aride
Topographie versant à pente très très forte
Altération éboulis importants
Autres Sols peu évolués et Rankers.
Tout modèle où on a IG est mauvais. f(A,KRI0) semble le plus inté-
ressant. En calculant TBHU à partir de f(lG) on retrouve: une erreur
< 360 % pour f(A.TBHU) et une erreur < 125 % pour f(A.TBHU.KRI0). Ces
valeurs en erreur élevées viennent du fait que le TBHU est lié à la
pente qui est jugée la plus mauvaise pour l'expression de débits.
- Le bassin Dionaba aval nO 4011, les caractéristiques sont:
A = 11 km 2 , IG = 2.6 %., A/IG = 42.69. PMOY = 300 mm.
Géologie argile 100%
Végétation steppe à 100 %
Climat semi-aride
Topographie reg à pente assez faible
Altération altération importante
Lit lit majeur net actif débordant
Autres sols peu évolués et Rankers.
Les formes les plus intéressantes sont celles qui font intervenir IG
ou TBHU seuls avec la surface. f(A,lG) donne une erreur de 76%.
f(A,TBHU) donne une erreur de 89% (TBHU calculé à partir de f(lG».
Par contre f(A,TBHU,KR10) donne une erreur de 183% (TBHU calculé de
f(lG».
- Le bassin Damboussane nO 6011, de caractéristiques:
A = 84.50 km 2 , IG = 4 %., TBHU = 180 mn, KR10 = 24%. Q10 = 55 m3/s,
A/IG = 21.92, PMOY = 640 mm.
Géologie diverse
Végétation steppe à 50%, cultures à 50%
Climat tropical aride
Topographie plaine à assez faible pente
Altération cuirasses
Autres sols bruts, drainage externe. pas de nappe, épaisseur de
couche géologiques> 100 m.
89

Le KR10 'ou le TBHU sont essentiels à une bonne estimation de sa


valeur. f(A.TBHU) correspond à une erreur < 30%. f(A.KR10.TBHU) cor-
respond à 15%.
- Le bassin de Yolde nO 5032. de caractéristiques
A = 82.6 km 2 , IG =6 ~., PMOY = 825 mm.
Géologie grès à 80~
Végétation savane arbustive à 90%
Climat tropical pur
Topographie reg à pente modérée
Altération cuirassement important.
Ici le coefficient de ruissellement est plus important pour la
meilleure estimation car la forme f(A.IG.KR10) est la plus intéressan-
te alors que f(A,IG) est très mauvaise. Par contre f(A.TBHU) est
meilleur que f(A,IG).
- Le bassin de la Fosse 6 de Kountkouzoute 5069, de
caractéristiques
A = 0.091 km 2 , IG = 11 %" PMOY = 405 mm. G10 = 0.6 m3/s.
-3
A/IG = 8.10
Géologie diverse à 70%
Végétation cul ture à 100%
Climat tropical aride
Topographie dune
Altération
Autres sols Rankers et sols peu évolués.
La meilleure estimation est obtenue avec f(A.IG.KR10) où l'erreur
est de 7 %. Les modèles faisant intervenir le TBHU calculé à partir de
f(IG) améliore aussi sa valeur. L'erreur qu'on commet avec
f(A,TBHU.KR10) est de 46 %.
- le bassin d'Echkata : nO 4035, et de caractéristiques
A = 149 km 2 , IG = 2.8 %., PMOY = 475 mm, A/IG = 53.21
Géologie grès à 80':%
Végétation steppe à 100 %
Climat tropical aride
Topographie :- r·~a::·a pente assez faible
Altération :-~~61es importants
Lit lit majeur non net
Autres sols peu évolués
Le meilleur modèle est la forme f (A. IG, KR10) avec une erreur de
162~, puis la forme f( A, KR10, TBHU) avec une erreur de 229 %. le
TBHU étant calculé de f(IG).
90

- le bassin de Banigorou : n° 5031, de caractéristiques


A = 17.30 km 2 , IG = 6.5 %., PMOY = 825 mm, A/IG = 2.66
Géologie grès à 70 %
Végétation savane arbustive à 100 %
Cl i ma t tropical pur
Topographie reg à pente assez faible
Altération argi10-sab1euse importante
La forme la meilleure est celle de f(A, KR10) avec une erreur de
10 %, f(A,KR10,P10) à une erreur de 10 % aussi et la forme
f(A,KR10,TBHU) à 30 % dierreur.
- le bassin de Boitiek : n° 4033 de caractéristiques
A = 250 km 2 , IG = 1.6 %., A/IG = 156.25
Géologie argile à 90 %
Végétation steppe à 100 %
Climat tropical aride
Topographie reg à pente très faible
Altération argi10-sab1euse moyenne
Li t lit majeur non net
Autres les sols Rankers et peu évolués
La meilleure formule est donnée par f(A,IG,KR10), l'erreur est de
53 %, mais avec f(A, KR10, TBHU) l'erreur est de 117 %. une valeur
meilleure que la plupart des autres modèles.
- le bassin de Koghnère : nO 2023 de caractéristiques
A : 22 km 2 , IG = 11 %., TBHU = 400 mn, A/IG = 2
Géologie granite à 20 %
Végétation savane 75 %, culture 25 %
Climat tropical pur
Topographie plaine à assez faible pente
Altération arêne granitique
Li t lit majeur net actif débordant
Autres : -
Les meilleurs modèles sont f(A, IG, KR10), f(A, KR10, TBHU) surtout
si TBHU est calculé à partir de f(IG).
- le bassin de la station 3 à Godo1a: nO 1032, ses caractéristiques
sont :
A = 11.10 km 2 , IG = 41 %., Q10"= 55 m3/s, TBHU = 80 mn. A/IG = 0.27
91

Géologie granite à 100 %


Végétation savane arbustive à 50 %. culture à 50 %
Climat tropical pur
Topographie glacis à pente assez forte
Altération moyenne en éboulis
Li t lit majeur net actif débordant
Autres des sols bruts et peu évolués à 100 %
f(A. 19, PlO) donne la meilleure estimation, l'erreur étant de 11 %.
- le bassin de Zagtou1i : nO 2044 de caractéristiques:
A = 6.70 km 2 , IG = 9.5 %., PlO = 100 mm. PMOY = 850 mm. A/1G = 0.70
Géologie granite à 100 %
Végétation savane arbustive à 72. %, culture à 28 %
Climat t r 0 pica 1 pur
Topographie plaine à pente assez faible
Altération importante en cuirassement
Autres sols rouges ferrugineux à 95 %
Les modèles avec f(A) ou avec en plus PlO, sont les meilleurs pour
ce cas de figure, les formes f(A, TBHU) ou f(A, TBHU. KR10) sont aussi
meilleures; ces d~rnières correspondent à une erreur de 32 %.
- le bassin d'Ansouri : nO 2071 de caractéristiques sont
A = 0.69 km 2 , IG = 17 %., PlO = 90 mm. KC = 1.32. A/1G = 0.04
Géologie argile à 95 %
Végétation savane à 75 %, culture à 25 %
Climat tropical pur
Topologie colline à relief moyen
Altération importante en cuirassement
Autres sols bruts à 55 %, Rankers à 38 %
Les meilleurs modèles sont f(A, PlO) à une erreur de 11 % ou f(A) à
une erreur de 14 %, la forme f(A, TBHU. KR10) à une erreur de 28 %.
Ici, la surface parfois à elle seule au tropical pur pourr.a intervenir
pou r 1e cal cul des dé bit s. ma i sc' est ra r e. en fa i t •

111.2.3. PRINCIPES DE LA METHODE (figure nO 34)

Il s'agit d'un raisonnement systématique avec une hiérarchisation de


facteurs conditionnant les écoulements. Au début. on retrouve le type
de climat qui pourra être, soit le semi-aride, soit le tropical aride,
soit le tropical pur. Ensuite, on retrouve des conditions sur la
taille de la surface à laquelle on affecte une appréciation telle que
faible ou moyenne ou grande, puis pour des précisions et pour enlever
cette contrainte d'appréciation qualitative, on passe par un
Figure n· 34
T.ALT = Type d'alt'ration et degr' d'alt~ratlon.
LA HETHODE PROPOSEE POUR LA PREDETERHINATION BV = Ba.sln Versarit.
DE LA CRUE DECENNALE AU SAHEL. LP. = Tropical Pur.
LA. = Tropical Aride.
S.A. = Sellli-Aride.
A = Surface du bassin.
IG = Indice de pente globale.

Tr~~ tr~~ qrand


ou
tr~~ tr~& faible

VOI~in de 20
< 40 ou 50

Sablo-arglleu~e
colluvions arqileux
ou peu d'alt~ration

Autre Que le~ 9able~ argIleux \0


et le~ colluvlon~ argileux N
ou alt~ration forte

Colluvlon~ arqileux
et sablo-arglleux •••
ou alt~ration faible

Autre Que les colluvions


argileux et ~ablo-argileux
ou alt~ration forte.

flA.IGl VII flA.PI0l 1 flA.IG,KRI0l II fIA.KRI0.PIOl III fIA.IG.KRIOl IV fl A. KRI 0 l V flA.IG.KRIOl VI


flA.IG.PI0l flA.KRI0.PIOl fIA.IG.PI0l fIA.KRI0.TBHUl flA,TBHUl flA,KRI0,PI0l flA,IG.PIOl
flA. TBHUl flA. TBHU.KRI0l fIA.KRI0,TBHUl BT : BT : BT : flA,PI0l
BT': .. BT : BT : 5022 Intizouen 2 5069 Fosse 6 5031 Banigorou flA,KRI0, TBHUl
4011 Dionaba aval 7031BachiHh. 5082 Gal.i 2 5081 Ga 1. i 1 5068 Fosse 5 5032 Yold~ BT :
6011 Da.bous.ane 4033 Boit iek 1032 Godola 53
4035 Echkata 2044 Zaqtoul i
2071 An.ouri
2022 Kogho
• C'e~t un ba~.ln où il n'y a pas de d~gradatlon hydrographiQue •
•• BT : Bas~inl~l typelsl •
... Vo i rIa reinarQue en F':"l0 34 '
93

indice (A/lg) qui selon le cas nous amène à chercher l~altération ou


non. Si non, on passe directement aux modèles susceptibles de donner
une précision meilleure. Si oui, on se place dans les types d~altéra­
tions correspondants et qui sont au nombre de deux (tout ce qui est
lié aux argiles d'une part, et tout ce qui n'a rien à voir avec les
argiles d~autre part). Oans chaque cas. on arrive aux modèles les plus
précis. Une fois arrivé à ce point, on essaiera de placer notre bassin
sur les bassins types connaissant ses caractéristiques qu'on identifie
aux caractéristiques des bassins types décrits au paragraphe
111.2.2.2 •• Il se peut qU' il y ait des différences, mais par exemple,
si on a un peu plus de terrains cultivés dans un bassin à steppe,
notre nouveau bassin ruissellera moins. Par conséquent. le modèle qui
donne la valeur inférieure est le modèle le plus probable pour donner
sa valeur exacte. Elle sera la valeur obtenue par l'équation corres-
pondante. Quand on a un problème quel qu'il soit, on utilise le modèle
Ql0 =- f(A, TBHU, KR10).

Commentaire et explication pour l'utilisation


Il s~agit de trois méthodes imbriquées qui se distinguent selon la
qualité et la quantité des variables disponibles.
a) gYgD~ ~n g l~ 18~U ~i l~ ~~~îîi~i~ni ~B1Q: on doit placer le bassin
là où il faut et choisir le modèle selon les indications suivantes' :
1- f (A, PlO) et f ( A" KR 10 , PlO)
Bassin type : 7031 Bachikelé
11- f(A, IG, KR10) et f(A, IG, PlO)
Bassin type: 5082 Galmi 2,le mieux c'est d'utiliser f(A,IG,Pl0)
111- f(A, KR10, PlO)
Bassins types: 5022 Intizouen 2
5081 Galmi 1
1V- f (A, IG, KR 10)
Bassins typés : 5069 Fosse 6
5068 Fosse 5
4033 Boitiek
4035 Echkata
V- f(A, KR10) et f(A, KR10. PlO)
Bassins types 5031 Banigorou
5032 Yoldé
Vl- f(A, IG, KR10) : globalement
f(A, IG, PlO)
Bassins types 2022 Kogho
1032 la station 3 de Godola
94

r(A, PlO)
Bassins types 2044 Zagtou1i
2071 Ansouri
r(A) ou r(A, IG)
Bassin type : 7114 Tounkou1

VII- r(A, IG)


Bassin type (BT) 4011 Dionaba aval
r(A, IG, PlO)
Bassin type 6011 Damboussane
VIII et IX~ on peut utiliser r(A, KR10. IG) s'il n'y a pas
r(A, KR10, TBHU), mais comme dans ce cas on suppose qu'on a TBHU.
alors la deuxième rormu1e est conseillée.
b)gyanQ ~n a ~B1Q ~i n~n 2gS IB~U: on pourra suivre les mêmes
indications que pour a), mais cette fois en VIII et IX, on peut
utiliser f(A, IG, KR10).
c)gyanQ ~n n:a ni ~B1Q~ ni IB~U on peut utiliser en VIII et IX la
forme f(A, IG, PlO), car elle justifie pour 19 cas sur 50 une
meilleure estimation. Alors que f(A, PlO) la justifie pour 11 cas sur
50, f(A. IG) pour 12 cas sur 50 et f(A) pour 5 cas sur 50.

La voie désignée par ~** a ét~ proposée car le bassin concerné 5032
(Yoldé) n'a pas d'indication ni du type d'altération. ni de son dégré.
Il est probable que cette voie ~oit éliminée si ce bassin justirie les
mêmes caractéristiques que 5031 (~anigorou). un bassin plus proche.
Pour les chifrres romains utilisés. voir leur emplacement au schéma
de la méthode proposée.

111.2.4. APPLICATION ET TESTS DE VALIDITE DE LA METHODE:


On a utilisé les mêmes tests graphiques (figure nO 35) que pour les
méthodes existantes. Selon les données disponibles pour
l'utilisateur, il s'agit de trois cas (figure 35)
Premier cas où on connait le TBHU et le KR10
Deuxième cas où on connait le KR10 et non le TBHU
Troisième cas où on ne connait ni KR10 ni TBHU
Ces tests graphiques nous permettent. dans certains cas. de déceler
les modèles les moins corrélés mais les plus précis comme c'est le cas
pour le modèle r(A, TBHU), (figure nO 36) avec r ~ 0.80 contre les
modèles suivants:
Figure n° 3S : validité de la méthode proposée selon les données disponibles

Z
1Il
al
-t 00 ,...,... - _.- ... "'0
...... _.................................
..-
..... " , . - . - . - . _ . /. all
<JO
........ :.~:.
::;:./
;\
~O
UI
s::
'n
UI
UI
ni
-
/ l"'"
....,. --.-~~ _.- Cas ou KRIO et TBHU (connus pour 36 BV et 1 connu pour lq BVj
(TBHU = f (IG) ) dl
:J
CT
........:
10 ..0

QI / ./ .............. Cas ou .KRIO inconnu, n = 50 BV Cl


0

'0
"Cl
QI
CIO
i/"
.1 - Cas ou KRIO et TBHU inconnus
"'0
0
~

~
ni
~
s:: F'.' l
>-
5"0 u:
QI
l-I :
'1 dl
0~1
.. .-u
40 P-(
>
~

30 fl'
j en
dl

fI ·
~
lo
l' ·
10
0•
lO 40 60
. 1to ~ too Uo t~o ~6t) 3~ 4-l0 4110 1.1(0 5bo
1-•
iD -fOC> 'Ho 0\60 l'iD "300 3to 31,0 360 1,00 /190 ~
e. Cf)
Pourcentage de l'erreur entre le débit observé et le débit calculé
~
·

96

f(A) r = 0.84. f(A, IG) r = 0.87, f(A, KC) r = 0.85. f(A. IG. PlO)
r = 0.9l(voir figure nO 36).
De même pour le modèle f(A. TBHU. KRIO), (figure nO 36). qui pour la
corrélation n'est pas très différente des corrélations des modèles à
trois ou quatre paramètres (l'exemple de f<A.IG,KRIO.PlO) (figure nO
36». Mais pour la précision, c'est le meilleur.
Ces d~ux premières formes de régressions multiples peuvent être
utilisées comme méthodes de prédétermination avec une précision très
satisfaisante. D'ailleurs, on ne voit pas de différence sur les gra-
phiques des tests entre ces régressions et la méthode générale. même
si l'écart entre les valeurs est grand pour au moins le début des
courbes (figure nO 36).
C'est tout à fait évident d'avoir les meilleurs résultats si on
sélectionne à chaque fois le meilleur modèle. l'un des objectifs
principaux de la méthode. En comparaison avec les autres modèles de
régression, elle est meilleure que f(A, KRIO. TBHU) au début, mais en
général, elle est meilleure tout au moins en connaissant le KRlO
(figure nO 36).

111.2.5. LIMITE DE LA METHODE:


- elle correspond à la limite de précision des meilleurs modèles de
régressions multiples conformément aux types de bassins pour
lesquelles ils sont les plus précis.
- la signification du rapport A/IG n'est pas très précise car le
nombre d'observations dont on dispose ne permet pas de donner des
intervalles à ce rapport. Donc une valeur approchée est acceptable.
- des precIsions sur le type d'altération, d'ordre quantitatif
peuvent améliorer sa formulation.
- elle ne prend pas en compte "l'état de végétation.
- elle nécessite des précautions d'utilisation dans le placement du
bassin à déterminer parmi les bassins types.
- souvent, le coefficient de ruissellement et le temps de base doivent
être connus.
- elle a l'avantage d'être plus globale juste pour le Sahel. et de
n'avoir pris en compte dans les régressions que les bassins sahéliens.
Donc la variabilité se limite au Sahel.
- en l'absence du KRIO et du TBHU. l'allure de la courbe de validité
n'est pas mauvaise, mais elle n'est pas meilleure que les modèles de
régressions à trois variables indépendantes <figure nO 36).
_·juSqu'à présent son utilisation se limite au Sahel.
Figure n~ 36 Cour Des de précision de toutes les méchodes

-iOO .-._.-..

'30

so -
-~~~~~=====~~._
~ ._-_ _.~
=
.. -.... _..... -.

f(A)
f(A,IG)
_

n
...

50
n = 50
-. _.....--' ------
av
BV
'- ... . _- _._- -
f (A,IG,KRIO,PIO), n = 50 BV
flA.KC) n = 50 BV
--++-+- f(A, TBHU j n = 36 BV
'" f(A,IG,KRIO) n = 50 BV
.. - - - f(A,KRIO) n = 50 BV
o ~ f(A,TBHU,KRIO), n = 50 BV
Z' - ••••••••••••• f(A,TBHU,KRIO), n = 36 BV
lU ...-.- méthode proposée KRIO et TBHU inconnus, n = 50 BV
.If··
.... _. ~- ...._- . . . . --_..• - .-.~•.!'--' . _.._ - - ~ -.-.-' méthode proposée KRIO connu, n = 50 BV
..... .. --'-- méthode propo~ée KRIO connu et TBHU inconnu pour 14 B'
..•.
..... ··...··o-·u·· méthode des abaques de SOGREAH
...•.....•....
.'
..,: _ ".
..... .. ···•··...0· ....·······0· ..•.
·,.",.Q.. o-a •...•·

o JOli/~q~;O·::·-:...:::-"~·/jlo-----,,,;-:O--Il±O=------:-:IO~O-~1tr::O:-~I'-;:;O--=1 1,o-;:-~lirro,---::;.lJoolD~-t~o,~~~"oo-~ufto,-:i1.~'iO;oJ]iCoo;O-33lLlJ)', 33y~oDJ.{,(lo'J3i3aoot;"o;ooo~"'0lt(ol~q~4:;;o;-~q~ti~O~~~~~vjJinQ)Dl. ~"f.r)-


Pourcentage de l'erreur entre le débit observé et le débit calculé
98

111.2.6. LES MODELES DE REGRESSIONS UTILISES LE LONG DE CETTE ETUDE

Il est nécessaire de vérifier la linéarité des modèles de régres-


sions et la distribution normale des résidus. Pour ce faire. au pre-
mier cas, le test Fischer (F) partiel est suffisant. Vu que les ré-
sultats des tests Fischer· sont identiques aux résultats du test de
Student (t) pour la nullité des coefficients des modèles de régres-
sions, on présentera les probabilités de dépassement de ces derniers
(PR >!T!) quand le seuil de signification sur un coefficient dépasse
5%.
où PR: Probabilité pour que le coefficient de régression soit nul.
Si celle probabilité est faible. elle indique que le paramètre en
question à une contribution significative dans le modèle.
Différentes représentations des résidus correspondant aux différents
modèles utilisés ne montrent pas une différence significative entre
ces modèles. En effet, les représentations sont à peu près homoscédas-
tiques.
Nous nous contenterons de la représentation concernant les variables
explicatives des débits (G10) suivantes: la surface (A), l'indice
global (IG) et le coefficient de ruissellement (KR10) (en forme loga-
rithmique).
Sur le graphique nO 37 en faction de (LogA).

a) Q1Q = iiAl
0.55
G10 = 11.24 A r = 0.84 n = 50 SV

b)Q1Q '= iié~IGl :


0.72 0.53
G10 = 2.14 A IG r = 0.88 n '= 50 SV

PR >!T!
C = 2.14 0.1242

c)Q1Q = iié~IG~ ~R1Ql

0.81 0.57 0.90


G10 = 0.06 IG KR10 r = 0.94 n = 50 SV
RESID 1
1.25 +1
1
1
1
1 +
1.00 +
1
1
1
1 +
0.75 + +
1 +
1
1
1 +
0.50 + +
1 + +
1 + +
1 +
! + +
0.25 + + +
1 + +
1 + +
1 +
1 +
0.00 +------------------------------------------------------------+---------------------------------------------------------------
1 + +
+
1 + + +
-0.25 +
1 + +
1 +
1 + + +
1
-0.50 + + +
1 +
1 +
1
1 +
-0.75 + + +
1
1
1
1
-1.00 + +
1
-+-------+-------+-------+-------+-------+-------+-------+-------+-------+-------+-------+-------+-------+-------+-------+---
0.0 0.5 1.0 1.5 2.0 2.5 3.0 3.5 4.0 4.5 5.0 5.5 6.0 6.5 7.0 7.5
LOGA
NOTE: 5 OBS HAD MISSING VALÙES
100

L'intervalle de confiance de ces coefficients avec un risque ~ =


5 %.
C E (-4.01 , 0.20)

d)Q1Q = îiè~ I6~Ul

0.66 -0.64
Q10 = 221.4 A TSHU r = 0.80 n = 36 BV

e)Q1Q = îiè~ lG~ flQl :


0.76 0.50 -1.50
Q10 = 1669 A 16 PlO r = 0.91 n = 50 BV

f)Q1Q = îiè~ ~B1Q~ flQl :


0.64 0.70 -0.89
Q10 = 37.3 A KR10 PlO r = 0.91 n = 50 BV
PR>!T!
C = 37.3 0.0888

g)Q1Q = Liè~ ~B1Ql

0.62 0.86
Q10 = 0.41 A KR10 r = 0.90 n = 50 BV
PR >!T!
C = 0.41 0.1693

h)Q1Q = îiê~ flQl


0.60 -1.57
Q10 = 10720 A PlO r = 0.88 n = 50 BV
L'intervalle de confiance avec un risque ~ = 5%.
C E (292.9 • 392385.4) très très large

i)Q1Q = îiB~ lG~ 18~Ul

0.67 0.04 -0.52


Q10 = 174.1 A 16 TBHU r = 0.80 n = 36 SV

PR>!T!
fi = 0.04 0.7812 plus mauvaise pour 16
L'intervalle de confiance avec un risque ~ =5 %.
fi E (-0.3 0.38 ) il contient la valeur 0 et donc 16 ne justifie
101

pas bien son rôle dans la régression avec le


TBHU.

j)Q1Q = fi8~ ~R1Q~ I6~U!1 :


0.80 0.80 -0.58
G10 = 11 A KR10 TBHV r = 096 n = 36 SV

k)~lQ = fi8~ ~ç2.

0.54 2.34
G10 = 7.17 A KC r = 0.85 n = 50 BV

L'intervalle de confiance de ces coefficients avec un risque ~ =5 %.

fi E (-0.22 Il peut être nul donc KC n'aura pas en fai t


beaucoup d'intérêt dans l'expression des
débits.
* Pour un passage intermédiaire par 1G pour le calcul de TBHU. on
propose la forme suivante
- 0.84
TSHU = 2240 1G r = 0.70 n = 36 SV

* Pour un passage intermédiaire par PlO pour le calcul de KR10. on


propose la forme suivante :
-0.95
KR10 = KR10 = 2240.6 PlO r = 0.40 n = 44

.
102

CONCLUSION GENERALE.
Le milieu sahélien est très hétérogène, de plus, il semble que la
dégradation hydrographique soit importante (RODIER, 1985). A l'issue
de cette étude on a évalué les liaisons entre les paramètres des BRE
observés. En effet, ces 1 iaisons sont très significatives au niveau de
chaque catégorie de paramètres: les temps de l'hvdrogramme unitaire
(TBHU et TMHU) , les coeffi~ients de ruissellement de différentes
fréquences <KRI0 et KR2), les pluies de différentes fréquences (PlO,
PR, PMOY> , les paramètres de reliefs (IP, IG et OS), les paramètres
géométriques (la surface (A), la longueur du rectangle équivalent (L)
et la compacité (KC)). et enfin. les débits de différentes fréquences
<010, 02 et OMOY). Ces résultats ont été confirmés par une analyse en
composantes principales en plus de l'étude des corrélations simples,
On a noté a partir d'une analyse de variance que le coefficIent de
ruissellement est bien fonction de la végétation et/ou du climat,
alors que la géologie n'a pas d'effet significatif sur celui-ci.
Pour la prédétermination des crues, en particulier la crue
décennale, on utilisait les méthodes suivantes
- la méthode typologique de J. RODIER (1965) qui nécessite une bonne
connaissance de terrain pour sa mise en oeuvre.
la méthode statistique de C. PUECH (1984). qui est une boîte noire.
Ces méthodes ont montré des 1 imites, c'est pourquoi dans notre cas,
on propose une nouvel le méthode issue des deux approches précédentes,
qui part d'une typologie de bassins pour minimiser les erreurs et qui
facilite l'obtention des résultats par les régressions.
Il s'agit d'un raisonnement systématique qui tient compte à chaque
fois des paramètres disponibles pour l'utilisateur. Mais pour une
meilleure estimation des valeurs des débits, le temps de base et le
coefficient de ruissellement sont nécessaires. Ces derniers ont été
calculés à partir des études hydrologiques des BRE. Vu que dans cette
étude, l'objectif est de prédéterminer la crue décennale sur des
bassins non étudiés: le temps de base pourra être calculé à partir de
la pente (IG) et le coefficient de ruissellement décennal pourra être
déterminé de la pluie décennale ou à partir d'une expérimentation sur
le terrain par des pluies simulées.
103

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DEA Université Pierre et Marie Curie.
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ERRATA

Page Ligne Mot(s) non corrigé(s) Mot(s) corrigé(s)

2 51 Moyenne mathématique Moyenne arithmétique

7 11 De prévisions De prédétermination

10 3 Fonction de transfert Fonction d'écoulement de crue

...... 31 - 35 Méthode de Grades Méthode de Gradex

33 5 Il manque la pluie décennale

33 6 Pente globale en % Pente moyenne du thalweg en %

41 27 Par le nombre total des thalwegs Par la surface du bassin


du bassin

46 27 Ont permi Ont permis

51 9 Steppewise Stepwise

53 2 Li = longueur du thalweg d'ordre i Li = longueur totale des thalwegs


d'ordre i

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