P Et C Chapitre 2

MICROPROCESSEUR ET MICROCONTRÔLEUR
LICENCE FONDAMENTALE SIENCES ET TECHNOLGIES

DE L’INFORATION ET DES COMUNICATIONS (STIC)
Enseignante : Dr. Intissar TOIHRIA
Contact : toihria_intissar@yahoo.fr
Institut Supérieur d’informatique Médenine

PRÉSENTATION DU COURS : SOMMAIRE
Cours : 1.5 h en séance (14 semaines)
 Chapitre 1 : Les microprocesseurs
 Chapitre 2 : Les circuits d’interfaces
 Chapitre 3 : Les microprocesseurs 16 bits : Intel 8086/8088
 Chapitre 3 : Introduction aux microcontrôleurs
 Chapitre 4 : Les familles des microcontrôleurs
2
CHAPITRE 2
LES CIRCUITS D’INTERFACES

CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS D’INTERFACES
Objectifs du cours
Ce cours traitera essentiellement les points suivants :
 Étudier l’architecture des principaux circuits d’interfaces.
 Connaître les différents techniques d'interfaçage.
 Comprendre la gestion d’une interface d’E/S.
 Formaliser aux propos les bus d’extension.

4
CHAPITRE 2 : LES CIRCUITS D’INTERFACES
1. Architecture d’une interface
2. Techniques d'interfaçage
3. Gestion d’une interface d’E/S
4. Les bus d’extension.
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Architecture d’une interface Généralités
Techniques d'interfaçage Interface parallèle
Gestion d’une interface d’E/S
Les bus d’extension. Interface série
Rôle
 Les ports d'entrées/sorties vont permettre au µp de communiquer avec le

monde extérieur où les périphériques ; capteur, clavier, moniteur ou afficheur,
imprimante, modem, etc….
 Chaque périphérique sera relié au système par l’intermédiaire d’un circuit

interface (ou contrôleur) dont le rôle est de :
 Connecter le périphérique au bus de données
 Gérer les échanges entre le microprocesseur et le périphérique
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Utilisation d’interface
 Trois d’interfaces est possible : des interfaces utilisés exclusivement pour

l'entrée, et d'autres ports exclusivement pour la sortie. Il existe aussi des
interfaces bidirectionnels.
Exemple
 Le µp peut lire des données à partir d'une interface d'entrée (exp :

souris, clavier disque dur, . ...)
 De même il peut restituer le résultat de son traitement au monde extérieur

en adressent des interfaces de sortie (exp : les imprimantes, le clavier, ...) .
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Constitution
 Pour cela, le circuit interface est constituée par :
 Un registre de commande dans lequel le processeur décrit le travail

à effectuer (sens de transfert, mode de transfert).
 Un ou plusieurs registres de données qui contiennent les mots à

échanger entre le périphérique et la mémoire
 Un registre d’état qui indique si l’unité d’échange est prête, si l’échange

s’est bien déroulé, etc…
 On accède aux données de l’interface par le biais d’un espace d’adresses

d’entrées/sorties.
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Différents type d’interface

 L’interfaçage permet la communication entre le microprocesseur et les dispositifs
périphériques (clavier, affichage, ligne téléphonique, etc...).
 Les circuits d'interface sont de différents types :
 Parallèle : ils assurent l'échange des informations parallèle.

Application: clavier, afficheur 7 segment, etc...
 Série : ils assurent l'échange des informations sérielle.
Application : liaison série sur longue distance
 Temporisateur programmable : ils solutionnent les applications
temporelles.
 Convertisseurs N/A-A/N : ils assurent la liaison entre le
microprocesseur et les signaux analogiques. 9
Définition
 L'interface parallèle (PIO : Parallel Input Output) permet de connecter
habituellement une imprimante, une mémoire de masse externe, une commande de
moteur, etc.
 Les "n" bits de la donnée à transmettre entre le système et le périphérique sont
envoyés simultanément.
Remarque :
La transmission est cadencée par une horloge
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Avantages et Inconvénients
 Le câble de transmission nécessite un nombre important de conducteurs : 8

bits, la masse, et des lignes de contrôle.
 Le temps de transmission d'un mot est très rapides mais reste limitée à de faibles
distances de transmission à cause du nombre important de lignes nécessaires ; coût et
encombrement.
 Ce type de transmission ne permet pas de couvrir des distances très importantes

(prix du câble).
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Structure d’une interface parallèle
12
Type d’interface parallèle

 Il existe plusieurs type d’interface parallèle :
 Centronics
o Taux de transfert de 1ko/s

o Fabricant d'imprimantes, la société CENTRONICS a imaginé une liaison
parallèle appelée de son nom et qui s’est imposée comme une norme de
fait. Cette liaison comporte 25 broches dont 8 lignes de données.
 GIPB : General Purpose Interface Bus : bus d'interface d'usage général
o Taux de transfert de 1 Mo/s à 8 Mo/s.

o Développé dans les années soixante par la compagnie HP, ce bus comprend
24 lignes, 8 pour les données, 8 pour le contrôle et 8 de masse.
13
Type d’interface parallèle

 Il existe plusieurs type d’interface parallèle :
 SCSI (Small Computer System Interface)
o Taux de transfert de 4 Mo/s à 80 Mo/s
o D'un usage très courant en informatique, il comprend 25 broches pour 8

bits de données ou 50 broches pour 16 bits de données.
14
Définition
 C'est un interface spécialisé appelé SIO (Serial Input Output) qui réalise
matériellement l'interface série. Ce port permet de connecter une table traçante, un
Minitel, un modem, etc
 Les "n" bits de la donnée à transmettre entre le système et le périphérique sont

envoyés les uns après les autres (en série).
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Avantages et Inconvénients
 Le câble de transmission nécessite un nombre réduit de conducteurs: Tx

transmission, Rx réception, la masse + des lignes de contrôle (3 fils minimum).
 Le temps de transmission d'un mot est plus important (10 fois plus) qu'une
liaison parallèle, mais permet de couvrir des distances importantes
Mode de transmission
 La transmission de données en série peut se concevoir de deux façons différentes :

 Mode synchrone, l’émetteur et le récepteur possède une horloge synchronisée qui
cadence la transmission. Le flot de données peut être interrompu.
 Mode asynchrone, la transmission s’effectue au rythme de la présence des données.
Les caractères envoyés sont encadrés par un signal start et un signal stop.
16
Structure d’une interface série
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Type d’interface série

 Il existe plusieurs type d’interface série:
 RS232
o Taux de transfert maximum de 1 Mbaud.
o C'est l'un des protocoles les plus vieux et les plus répandus. La plupart
des ordinateurs possèdent une interface RS232, sur laquelle un
modem, un clavier ou une souris peuvent venir se connecter.
 USB : Universal Serial Bus
o Taux de transfert maximum de 12 Mbaud.

o Permet de connecter à l'unité centrale jusqu'à 127 périphériques et
de connecter et déconnecter l'un de ces périphérique alors que
l'ordinateur est en cours de traitement.
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Architecture d’une interface Introduction
Techniques d'interfaçage Echange programmé
Les bus d’extension. Echange direct avec la mémoire
 Les techniques d’interfaçage sont très importantes pour les performances du

système.
 Durant une opération d’entrée/sortie, l’information est échangée entre la mémoire

principale et un périphérique relié au système. Cet échange nécessite une interface
(ou contrôleur) pour gérer la connexion.
 Plusieurs techniques d’interfaçage sont employées pour effectuer les échanges

d’information.
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Différents techniques d’interface
 Avant d’envoyer ou de recevoir des informations, le microprocesseur doit

connaître l’état du périphérique.
 Le µp doit savoir si un périphérique est prêt à recevoir ou à transmettre

une information pour que la transmission se fasse correctement.
 Il existe 2 modes d’échange d’information :

 Le mode programmé par scrutation ou interruption où le
microprocesseur sert d’intermédiaire entre la mémoire et le périphérique
 Le mode en accès direct à la mémoire (DMA) où le microprocesseur ne

se charge pas de l’échange de données.
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Mode scrutation
 Dans la mode scrutation, le microprocesseur interroge l’interface pour
savoir si des transferts sont prêts.
Remarque
 Tant que les transferts ne sont pas prêts, le microprocesseur attend. 21

Mode scrutation
Inconvénients
 L’inconvénient majeur est que le microprocesseur se retrouve souvent en

phase d’attente. Il est complètement occupé par l’interface d’entrée/sortie.
 La décision de l’échange de données est dépendante du programme

exécuté par le microprocesseur.
Il peut donc arriver que des requêtes d’échange ne soient pas traitées
immédiatement car le µp ne se trouve pas encore dans la boucle de scrutation
Ce type d’échange est très lent !!!!

22
Mode Interruption
Définition
 Une interruption est un signal, généralement asynchrone au programme en

cours, pouvant être émis par tout dispositif externe au microprocesseur.
 Le µp possède une ou plusieurs entrées réservées à cet effet. Sous réserve de

certaines conditions, elle peut interrompre le travail courant du µp pour forcer
l’exécution d’un programme traitant la cause de l’interruption. 23
Mode Interruption
Définition
 Dans un échange de données par interruption, le microprocesseur exécute donc

son programme principal jusqu’à ce qu’il reçoive un signal sur sa ligne de requête
d’interruption.
 Il se charge alors d’effectuer le transfert de données

entre l’interface et la mémoire.
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Mode Interruption
Principe de fonctionnement d’une interruption
 Avant chaque exécution d’instructions, le microprocesseur examine si il y a eu une

requête sur sa ligne d’interruption. Si c’est le cas :
 Il interrompt toutes ces activités et sauvegarde l’état présent (registres,

PC, accumulateurs, FLAG) dans un registre particulier appelé pile.
 Les données y sont ‘’entassées’’ comme on empile des livres ; la

première donnée sauvegardée sera donc la dernière à être restituée.
 Il exécute le programme d’interruption puis restitue l’état sauvegardé

avant de reprendre le programme principale.
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Mode Interruption
Remarques :
 Certaine source d’interruption possède leur propre autorisation de fonctionnement

sous la forme d’un bit à positionner, on l’appelle le masque d’interruption.
 On peut donc interdire ou autoriser certaines sources d’interruptions, on les appelle

les interruptions masquables.
 Chaque source d’interruption possède un vecteur d’interruption où est sauvegardé

l’adresse de départ du programme à exécuter.
 Les interruptions sont classées par ordre de priorité. Dans le cas où plusieurs
interruptions se présentent en même temps, le microprocesseur traite d’abord celle
avec la priorité la plus élevée.
26
Mode Interruption
Remarques :
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Techniques d'interfaçage Mode programmé
Les bus d’extension. Mode direct avec la mémoire
Définition
 Ce mode permet le transfert de blocs de données entre la mémoire et un
périphérique sans passer par le microprocesseur.
 Pour cela, un circuit appelé contrôleur de DMA (Direct Memory

Access) prend en charge les différentes opérations.
 Le DMA se charge entièrement du transfert d’un bloc de données. Le

microprocesseur doit tout de même :
 Initialiser l’échange en donnant au DMA l’identification du périphérique

concerné
 Donner le sens du transfert
 Fournir l’adresse du premier et du dernier mot concernés par le transfert
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Les bus d’extension. Mode direct avec la mémoire
Constitution
 Un contrôleur de DMA est doté :
 D’un registre d’adresse,
 D’un registre de donnée,
 D’un compteur
 D’un dispositif de commande (logique câblée)
Remarque
 Pour chaque mot échangée, le DMA demande au µP le contrôle du bus, effectue la
lecture ou l'écriture mémoire à l'adresse contenue dans son registre et libère le bus.
 Le DMA incrémente cette adresse et décrémente son compteur. Lorsque le compteur

atteint zéro, le dispositif informe le processeur de la fin du transfert par une ligne
d'interruption. 29
Mode direct avec la mémoire
Les bus d’extension.
Avantages
 Le principal avantage est que pendant toute la durée du transfert, le processeur

est libre d'effectuer un traitement quelconque.
 La seule contrainte est une limitation de ses propres accès mémoire pendant
toute la durée de l'opération, puisqu'il doit parfois retarder certains de ses accès pour
permettre au dispositif d'accès direct à la mémoire d'effectuer les siens
 il y a apparition de vols de cycle.
30
Techniques d'interfaçage
Gestion d’une interface d’E/S Gestion des entrées et sorties
Gestion des Entrées-Sorties
 Le rôle des unités d ’échanges
 L’adressage et la constitution des unités d ’échanges
 Les modes de transferts :

o Mode programmé
o DMA
Entrées/Sorties
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Méthodes de gestion d’E/S

 La fonction d’un ordinateur est le traitement de l’information, fonction réalisée
au niveau de la mémoire et l’UC.
 L’ordinateur acquiert cette information et le restitue au moyen d’E/S.
 Trois méthodes de gestion des entrées/sorties
 La liaison programmée
 Les entrées-sorties pilotées par les interruptions
 L’utilisation d’un dispositif permettant des accès directs à la mémoire, DMA

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L ’unité d ’échange
 Rôle de l’unité d ’échange
o Connexion des unités périphériques au bus

o Gestion des échanges entre le processeur
et les périphériques (adaptation)
 Particularités des unités d’échanges
o Constitution et adressage
o Gestion des transferts
33
L ’unité d ’échange
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L ’unité d’échange
 Registre de commande
o C’est dans lequel le processeur décrit le travail à
effectuer
 Registre de données
o C’est la registre qui contient les mots à échanger
entre le périphérique et la mémoire centrale
 Registre d ’état
o C’est la registre qui indique si l ’unité d ’échange
est prête, si l ’échange s ’est bien déroulé, etc...
35
L ’unité d’échange
Un exemple d’unité
d’échange L’UART
36
L ’unité d’échange : Adressage
37
L ’unité d’échange : Adressage
 Le processeur peut adresser de deux façons différentes les registres d’une unité
d’échange (espace d’adresses des entrées-sorties).
o Espace séparé : l’espace d’adresses des entrée-sorties est distinct de

celui de la mémoire centrale. Le processeur désigne grâce à une ligne de
commande du bus à quel espace il s’adresse.
o Espace intégré ou unique : l’espace d’adresses des entrées-orties est

contenu dans celui de la mémoire centrale. Cette zone est invalide pour le
contrôleur de mémoire.
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Généralités
39
Généralités
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Généralités
 Pilote d’entrées-sorties : c’est un programme du système d’exploitation qui gère

l’unité d’échange.
 Chaque unité d’échange a son propre pilote (driver).
 Un programme utilisateur faut appel au pilote pour utiliser un périphérique.
 Les opérations réalisées par le pilote divergent en fonction du mode d’entrées-

sorties utilisé (programmés, avec interruptions, avec DMA)
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Le mode d’entrées-sorties programmé
 Par défaut, une unité d'échange
o ne sait pas accéder à la mémoire centrale

o ne sait pas délivrer son état
(1) Le processeur doit lire chaque mot depuis la mémoire

centrale et le placer dans RD (ou vice versa)
(2) Le processeur doit scruter le registre RE pour savoir si

l'unité d'échange est prête pour un nouveau transfert
42
43
44
Le mode d’entrées-sorties avec interruptions
o ne sait pas délivrer son état
(1) Le processeur doit scruter le registre RE pour savoir si

l'unité d'échange est prête pour un nouveau transfert
(2) Il faut ajouter un mécanisme qui permette à l‘UE de

signaler son état par elle même : les interruptions
45
 Une interruption est un signal asynchrone

pouvant être émis par tout dispositif externe au
processeur, qui interrompt le travail courant du
processeur pour forcer l'exécution d'un
programme traitant la cause de l'interruption : la
routine d'interruption 46
47
48
Le mode d’entrées-sorties avec DMA
o ne sait pas accéder à la mémoire centrale
(1) Le processeur doit lire chaque mot depuis la mémoire

centrale et le placer dans RD (ou vice versa)
(2) Il faut permettre à L'UE d’accéder à la mémoire centrale

sans recourir au processeur : le DMA (DIRECT
MEMORY ACCESS)
49
 Le DMA est un contrôleur d’entrées-sorties qui

permet aux unités d’échanges d’accéder à la mémoire
centrale sans intervention du processeur.
 Les dispositifs gérés par le DMA sur un PC sont

entre autres :
o Le contrôleur de disquettes (canal DMA2)

o Les contrôleurs de disques durs (canal DMA6)
o La carte son (canal DMA1)
o Le port parallèle (imprimante) (canal DMA3)
 Le contrôleur DMA d’un PC gère 8 canaux DMA. 50

51
52
Architecture d’une interface
Définition
Gestion d’une interface d’E/S Type de BUS d’extension
Les bus d’extension
En informatique , c’est quoi le BUS ?
 En informatique, on appelle BUS l'ensemble des liaisons physiques (câbles, pistes

de circuits imprimés, etc) pouvant être exploités en commun par plusieurs éléments
matériels afin de les faire communiquer.
o Les BUS ont donc pour but de réduire le nombre de voies nécessaires à la
communication entre les différents composants de l'ordinateur.
53
Définition
Catégories de BUS
 On peut classer les différents bus en deux catégories : les BUS internes à l'unité
centrale et les BUS externes.
 Le BUS interne sert à connecter entre eux les différents composants internes de
l'unité centrale.
 Le BUS externe, aussi appelé BUS d'extension ou d'entrée/sortie, relie le

microprocesseur aux périphériques d'entrée et de sortie, tels que l'écran, le clavier, la
souris, etc.
54
Définition
BUS d’extension
 Ensemble de fils chargés de relier les différents éléments de l’ordinateur
 Caractérisé par son nombre de fils, la nature des informations véhiculées, le

mode de fonctionnement (série ou parallèle, intelligent ou pas)
o Le Bus ISA
o Le Bus VLB
o Le Bus PCI
o Le Bus AGP
o Le Bus USB 55
Définition
Les bus d’extensions : ISA
 ISA ou PC-AT (1981) : Industry Standard Architecture.
 Il fonctionne à la même fréquence que le processeur (8Mhz maximum) et est au

format 16 bits (de données)
 Le débit est de 8Mo/s ce qui est actuellement beaucoup trop lent vis-à-vis du
processeur
56
Définition
Les bus d’extensions : VLB
 VLB (1992) : Vesa Local Bus.
 Il permet des débits nettement améliorés en utilisant la même fréquence que la

carte-mère. De plus, il est 32 bits.
 Débits théoriques de 120 à 148 Mo/s.
 Le VLB détourne le bus local du processeur pour son propre usage,
 Pas plus de 3 cartes VLB dans un PC.
 Les cartes VLB ne supporte généralement pas les fréquences > à 40Mhz.
57
Définition
Les bus d’extensions : VLB
Remarque
 Connecteur totalement compatible avec les cartes ISA 8 et 16bits.

58
Définition
Les bus d’extensions : PCI
 PCI (1992) : Peripheral Componement Interconnect
 Utilise aussi le bus système avec l'adjonction d'un contrôleur propriétaire lui
permet d'outrepasser la limite de 3 slots..
 Fréquence de base : 33Mhz
 Existe en version 32 et 64 bits.
 Débits théoriques de l'ordre de 132Mo/s (en 32 bits) et 264 Mo/s (en 64 bits).
59
Définition
 Burst Mode
Transfert de données multiples en une seule session.
 Bus Mastering
Prise de contrôle du bus et transferts directs. Transferts simultanés pour
plusieurs cartes PCI
 Largeur de bus (bandwith)

o PCI de base 32bits pour 33Mhz
o Révision PCI 2.1 : bus de 64bits à 66Mhz.
 Auto-configurable
Les cartes connectées sont automatiquement détectées et configurées
60
Définition
 Mode de transfert de données
o Synchrone
• Le bus PCI utilise le quart de la
fréquence de la carte mère (25,
30 ou 33Mhz)
o Asynchrone
• sa fréquence peut être
différenciée de celle du bus
système.
61
Définition
Les bus d’extensions : AGP
 AGP (1996) : Accelerated Graphic Port.
 Bus dédié aux cartes graphiques.
 Débit : 528Mo/s en AGP2x
 Le contrôleur graphique AGP utilise un bus 32 bits dédié à hautes performances

qui lui offre un accès direct à la mémoire
Le processeur n'est alors plus requis pour les différentes transactions
62
Définition
Les bus d’extensions : le bus USB
 USB : Universal Serial Bus, ou bus série universel
 Architecture de type série mais beaucoup plus rapide que les ports séries standards
(comme le RS232)
 Le choix d’un architecture série tient à deux raisons principales
o Utilisation une cadence d’horloge beaucoup plus élevée qu’une interface

parallèle. En effet, dans une interface parallèle à haut débit, les bits circulant sur
chaque fil arrivent avec des décalages, provoquant des erreurs.
o Les câbles utilisés dans les liaisons séries coûtent beaucoup moins cher que les
câbles parallèles.
63
Définition
 Il y a différentes normes d'USB
o L'USB 1.0
Symbole
o L'USB 2.0 très utilisé aujourd'hui
o L'USB 3.0 ou USB 3.0G apportera une grande amélioration aux débits de
transferts.
 Il existe différents périphériques se connectant par USB : les

périphériques de stockage de masse et disques durs externes,
les imprimantes, souris, claviers, USB-IF (clefs USB permettant
de se connecter à internet par WIFI), etc.
Des Ports USB
64
Définition
USB 1.0
 Le standard USB 1.0 propose deux modes de communication :
o 12 Mb/s en mode haute vitesse,

o 1.5 Mb/s à basse vitesse
 Standard USB 1.1 apporte quelques clarifications aux constructeurs de périphériques

USB mais ne modifie en rien le débit.
USB 2.0
 La norme USB 2.0 permet d'obtenir des débits pouvant atteindre 480 Mbit/s.
65
Définition
USB 2.0
 Les périphériques certifiés USB 2.0 portent le logo suivant :
o La compatibilité entre périphériques USB 1.0, 1.1 et 2.0 est assurée.

o L'utilisation d'un périphérique USB 2.0 sur un port USB à bas débit (USB 1.0),
limitera le débit à 12 Mbit/s maximum.
USB 3.0G
 Propose pour principale nouveauté un débit supérieur : 5 Gigabits/seconde.
o Une grande amélioration aux débits de transferts.
66

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LICENCE FONDAMENTALE SIENCES ET TECHNOLGIES

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Cours : 1.5 h en séance (14 semaines)

 Chapitre 1 : Les microprocesseurs

 Chapitre 2 : Les circuits d’interfaces

 Chapitre 3 : Les microprocesseurs 16 bits : Intel 8086/8088

 Chapitre 3 : Introduction aux microcontrôleurs

 Chapitre 4 : Les familles des microcontrôleurs

LES CIRCUITS D’INTERFACES

Ce cours traitera essentiellement les points suivants :

 Étudier l’architecture des principaux circuits d’interfaces.

 Connaître les différents techniques d'interfaçage.

 Comprendre la gestion d’une interface d’E/S.

 Formaliser aux propos les bus d’extension.

1. Architecture d’une interface

3. Gestion d’une interface d’E/S

4. Les bus d’extension.

 Les ports d'entrées/sorties vont permettre au µp de communiquer avec le

 Chaque périphérique sera relié au système par l’intermédiaire d’un circuit

 Connecter le périphérique au bus de données

 Gérer les échanges entre le microprocesseur et le périphérique

 Trois d’interfaces est possible : des interfaces utilisés exclusivement pour

 Le µp peut lire des données à partir d'une interface d'entrée (exp :

 De même il peut restituer le résultat de son traitement au monde extérieur

 Pour cela, le circuit interface est constituée par :

 Un registre de commande dans lequel le processeur décrit le travail

 Un ou plusieurs registres de données qui contiennent les mots à

 Un registre d’état qui indique si l’unité d’échange est prête, si l’échange

 On accède aux données de l’interface par le biais d’un espace d’adresses

Différents type d’interface

 Parallèle : ils assurent l'échange des informations parallèle.

 Le câble de transmission nécessite un nombre important de conducteurs : 8

 Ce type de transmission ne permet pas de couvrir des distances très importantes

Structure d’une interface parallèle

Type d’interface parallèle

o Taux de transfert de 1ko/s

 GIPB : General Purpose Interface Bus : bus d'interface d'usage général

o Taux de transfert de 1 Mo/s à 8 Mo/s.

Type d’interface parallèle

 SCSI (Small Computer System Interface)

o Taux de transfert de 4 Mo/s à 80 Mo/s

o D'un usage très courant en informatique, il comprend 25 broches pour 8

 Les "n" bits de la donnée à transmettre entre le système et le périphérique sont

 Le câble de transmission nécessite un nombre réduit de conducteurs: Tx

 La transmission de données en série peut se concevoir de deux façons différentes :

Structure d’une interface série

Type d’interface série

o Taux de transfert maximum de 12 Mbaud.

 Les techniques d’interfaçage sont très importantes pour les performances du

 Durant une opération d’entrée/sortie, l’information est échangée entre la mémoire

 Plusieurs techniques d’interfaçage sont employées pour effectuer les échanges

Différents techniques d’interface

 Avant d’envoyer ou de recevoir des informations, le microprocesseur doit

 Le µp doit savoir si un périphérique est prêt à recevoir ou à transmettre

 Il existe 2 modes d’échange d’information :

 Le mode en accès direct à la mémoire (DMA) où le microprocesseur ne

 Tant que les transferts ne sont pas prêts, le microprocesseur attend. 21

 L’inconvénient majeur est que le microprocesseur se retrouve souvent en

 La décision de l’échange de données est dépendante du programme

Ce type d’échange est très lent !!!!

 Une interruption est un signal, généralement asynchrone au programme en