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an
où 7r marque la circonférence d’un cercle dont le diamètre eft zü i :
proprement la force ,
dont un corps quelconque s’oppote à l’inflexion,
& il eft tout à fait indifférent, fi le corps après l’inflexion eft doué
d’une force de Ce rétablir ou non ? Par cette raifon on pourroir plu-
tôt nommer ce moment celui de roideur, puisqu’il a effectivement
lieu
lieu dans tous les corps qui s’oppofenr à l’inflexion, Toit qu’ils foient
EM F. AC 3
I i
3 por-
2 54
w
portionncl au cube de la hauteur de la colonne : mais fi la force F va-
rie, la hauteur AC demeurant la même, l’cfpace DJ fera propor-
tionnel à la force F : or en général fi tant la hauteur de la colonne
que la force varie, l’efpacc DJ fera proportionnel à F. AC 3
. On
pourra donc varier à l’infini les expériences pour découvrir la valeur
F k I’ ,
& en faifant plufieurs telles expériences ,
on s’ aflurera avec
doutant plus de certitmde de 1a véritable quantité du moment de
roideur Ek k .
que le moment de roideur efl le produit d’une force par le quarré d’u-
ne ligne, de qu'il efl flmblable aux expreflions qui marquent le mo-
ment d’inertie des corps. Donc réciproquement, fi le rayon de cour-
bure efl pofé n: r, le moment de force requis à produire cette cour-
bure efl zn —— ;
de c’eft fur ce principe qu’ efl fondée toute la
Théorie, qui fèrt à déterminer l’inflexion de tous les corps tant élafti-
ques que Amplement roides : car, tant qu’on ne regarde que l’infle-
xion, fans (è fbucier fi le corps apres la ccflation de la force le rétablit
ou non ,
l’élafticité n’entre point en confidération.
bure en M efl
~ -j-j- prenant l’élément dx pour confiant. Donc
gration donne y
—F ('X a xx --
)
: ^onc P°^ant puis-
"sEklt
F a3
que y devient zrDfl, nous aurons Dd zz 1
d’où découle
IX. Nous voyons donc que, quelque petite que Toit la force F, qui
efl fùppofée agir horizontalement, elle doit toujours produire quelque
inflexion, puisque l’efpace Dd
proportionnel à la force F même.
efl
que la colonne a à foutenir un poids, dont elle efl preflee par en haut.
Or d’abord il femble , qu’une telle force, quelque grande qu’elle foit,
ne fauroit plier la colonne : puisqu’il n’y auroir point de raifbn, pour-
quoi la colonne fe plieroir dans un fèns plutôt que dans un autre.
Mais la moindre inégalité dans les parties de la colonne, ou le moin-
dre effort qu’elle éprouve par quelque côté ,
fournit bientôt la raifbn
fuffifante, pour la faire plier dans un certain' fèns. Cependant je dis,
lonne
257
na
Aires régies ,
que nous devons fùivrc dans nos raifonnemens fur le
principe de continuité. Or on ne fàuroit reftraindre cette maxime à
la feule Géométrie, ou aux fpéculations purement théoriques. Après
Mim.dtVAcaA. Tom. XHI. Kk que
-5 8
~ a, & le
P ~ — AA
d 3 D*
— .
et partant p
P — a a Y) 3
p
r :
aa
:
,
~ÂÂT 3
tt t: .
EM foit appliquée horizontalement en haut à la même colonne,
// a
après l’avoir a/fermie en bas , en forte qu’elle ne puilfe pas être ren-
verse ,
& nous aurons pour le cas de l’expérience dévelopé cy-des-
au-
X x
aurons D Jzn —
- . n: donc, puisque rnr eft à peu près zz io, il
appliqué au cas prélènt, pour lequel fi l’on achevoit le calcul lèlon toute
r
me fuis fervi autrc ois, eft principalement appliquée aux lames élas-
tiques,où j’ai eu à examiner plufieurs autres objets à la fois, il fera
bon de donner ici une analyfe qui y foit uniquement attachée afin ,
Kk 2 co-
colonne ZZ tf, qui ne différera pas de la corde AC, que je fùppofe
verticale le poids du fardeau , dont elle cfl chargée en Dz;P, &
M ~ EH.
,
colonne cfl fùppofcc repofer librement fur fon piédeftal par la bafè
AB, fans y être affermie comme auparavant, où il s’agiffoit de
découvrir fon moment de roideur, où un tel affermi/remenr étoit né-
ceflaire. La ligne verticale CA exprime donc la direction de la for-
déterminer la confiante C ,
foit 0 la tangente de l’ angle infiniment
1 ZZ j
de forte que CP ZZ E k k ô 0. Par confisquent
v
ayant
26 1
JyVEkk
'
~PTy~) >
1
f
mtégration fournit
.
x Zü V . A fin >
où Ü ne faut P as ajouter de confiante
—o
Mais
,
la nature de
en prenant
la
x
queftion deman-
— CA~ si
,
il
p
faut donc que l’angle aV r-rj-
K K
foit égal à deux droits, & partant po-
font le rapport du diamètre à la circonférence zz i : t, nous aurons
P Ekk
aV^r-r-j
1L Kk
— 7T, & par conféquent P zz mr
an
. D’où nous ap-
prenons que, pour faire plier infiniment peu la colonne, il faut que le
poids dont elle eft chargée foit zutttc. : & de là il s’enfuit, que
Kk 3 doit
doir erre plus grande que -rrrt —— ,
de forte que, ranr qu’dle eft
plus perire ,
elle ne fauroit produire aucune inflexion, ou bien, fi
P <,7Tr. — ,
l’ou voit que la quantité 9 ,
qui détermine la grandeur
ment allongée ,
ou bien la ligne des /inus ; quoique notre deflein
n'e-
—dx r
‘
EkkX Ekk .
~o
ddy —py- ,
ou bien —p- Xddy -fi- ydx a
.
,
E X
Or on fût qu’il effi impoffiblc de refoudre celle équation en général,
ce qui m’oblige de borner mes recherches dont
à des cas particuliers,
la réfolucion eft connue : qui font, lorsque X elt une puifTance de x,
ou bien de a -fi- Sx dont l’cxpofànt eft compris dans cette fèrie ;
12 12 1(5
o ; 4 ;
XX.
263
E kk( £x\ 4
-p-( “~h—y
.
àày H- ,
y dx 2 —o .
n %x Va a
isolons
/-
pour abréger
, ,
a H ,
ZZ s ,
oc n n , &
il ob 11* A* A'
c .
. Ju ds .
u tid s 2
du u u d s o
a
nS
de forte que y zz —a (aa-f-gr) ' fin - ,0
a(a</—j— fc x) ,
-
. où il faut re-
doit
doit être
a (a
Ko
ii
il
S it)
tiÇ
a(a—{— £)
,
,
donc ;?zz —
Ta(a-(— o)
.
aa
Or notre fuppofition donne P ZZ
U/J gg
. EÆ Æ , & partant
P
_rr«(. + e)^ EHi
a a
Donc une telle colonne demeurera ferme tant que le fardeau qu’elle
n ti a a (a —|— £)
2
moment de roi-
deur en bas fera zz E k k (a £)
4
ZZ E k h (i — g)
4
; & partant
xxm.
26j
XXm. Laiflons a -H —~
fl
/, 8c p?riri~L
bb.lî-A«
~nn \ 8c foit
>
2 mdsdz 2 K m z d s2
d dz —f- =: o
2K 2h -f
S
pour laquelle fuppofons:
n 3K—1 — n
A X— — Bi* 5^—2 — n 7?^ — 3 _ 9K—
Ax — — Es
.
s ,
1
Ci* I-Dj* -
- j— &c.
2(2k — i)m mm —
’
2.4(2^. r y*
2. 4. 6(2X-i,) 3 zk 3
s
— 2\+I
2K—1
•
11
tielle e que les coëfficiens B ,
D ,
F ,
&c. feront •
2 i
imaginaires. Donc, polànt pour abréger (2K—1) s ZZ v ,
®* .
6^=7,-®*
& notre intégrale fera :
7X-3
' \ v v y\ n n n + ?®^=I
n3
f & c'\
/
Mais il eft aile de voir, que chacune de ces deux formules làtisfair
fi
A' — M — NV —
:
donc AzzM-f-Nl/ 1
,
& 1
,
par ce moyen la fomme des deux exprefïions rrouvées, & partant l’in-
— .
2Ï
fut
\
rn
Mcof—
V
.
4- Nlln— \ s
v J \
n
) (
$1^3
nn
s
5k— 2 ,
n*
— s
9k —
— &c. ^
0
J
1
=
y
_y\Ncof5_ v
Mfin iS (I,*-
v y \n .
-?»® x7Jt-î «aeç? J*--*-*)
1
n n 3
/.
s
Soit M— | Æ fin
£ ,
& N £ cof pour avoir -J <f ,
b fin
nn
y~ — *_
_ic [(i+ï)
0 &c .)
Qu’on
267
j
K Sl'S
tin
s
5^—2
H
.
1
K4
— — 3 R
9 A. — &c. zz
— j 3 \—
$1 i
r— j
7 A-—3
H 1
9I^3(5î)(5
s
— h»— — &C.rO,s
en Premièrement on pofe
forte. x ~o ou ira, & ayant dé-
terminé pour ce cas les quantités v & (p, on déterminera l’angle con-
fiant
£ — 1
,fl
— . Enfùite on mettra x zz //, & s zz a -j— ë ,
l’on pofè AlZZo, ce qui eft le cas des colonnes également épaifles,
1
on a v ZZ —— ;
5tzzo, 33 ZZ o Sic. donc Rzz r Si Qjzzo,
, ôtpartant >~~'jiëzzr ;
L 1 2 d’où
<TJ&
26 8
an
.Ekk. Si A.ZZI,
ples fuivans
I EXEMPLE.
XXVII. La hauteur delà colonne AC étant zz æ, & le mo-
ment de roideur en M ZZ E k k (a — |
J ,
à cauiè de K ZZ 1
O n
& partant rang Q ZZp^ZZo, ou (£zzo. Notre angle Ç-\
v
^
, & pofons
a—
7T
a(a —{— £) 5
a- £
d’où nous tirons na. (a—[— £). Par conféquent la force
7t7ra ^ a '
capable de faire plier la colonne fera P zz Ekk
aa
tout comme nous l’avons trouvée cy-deflus.
2 EXEMPLE.
XXVIII. Soit X ZZ y j
& la hauteur de la colonne étant
/ gx \$
AC ZZ/», le moment de roideur en M fera ZZ E kk f a -f- — ) .
.donc R— T
& Qjzir^,
j
& partant tang $ zz 3Ȕ^
T
5 ou
bien
bien
^
(h ~A — *1—
3>iys
tans . Maintenant notre angle Citant
n
— g — 3vÿs (b A tang.
°
—
inÿs
-r— ,
fi nous pofbns
ZZ 3 » y a —1— A
1
cherché P ,
qui efl capable de faire plier la colonne, fera
d’où l’on voit que le nombre « efl extrêmement grand : & partant
p__ / .
GY Ekk n f . 2 A E kk
\ 3 J «a \ 3 J an ’
L 1
3 XXIX.
270
ront à peu près égaux à leur tangentes , & partant nous aurons
îrirfS EM _
° r « , . .
Ijnt
cette
p
,W+ j=?>F
formule tromperait
ï
:
•
0 on aurait
a, ce félon cette réglé il ~—r 2 a— sr 3, .
3 y 3y a Va
Orfaifant le calcul on trouve —3-—
a
O
y
,<StPzzi6,4o6jai/'a.- —an
ve P — 39,47844.-Ean— kl-
: mais pour le cas du moment de raideur
Ekk
confiant zz EH-, on a P zz 9,86961.
an
3. EXEMPLE.
XXX. Soit X ZI § ou,
la hauteur de la colonne étant ACzz/i,
3;;
T*
3»
—A
|/(«fS)'
tang
w
ya
3»
(—
'
A tangw .
V'(a+£)
3*
.
7C
Ekk
^
, r r
pable de foutemr fera
.
:
D ZZ 7r7rGGy'a.a.(cL+Gy
P 7-37- ~
»\ 3,~T72 — ,
1
•
»»
•
9[yC«+5)-l/ a]
Mais, quand £ furpafTe a ,
il faut déterminer plus exactement le
nombre ».
4 EXEMPLE.
XXX. Les autres cas où notre équation peut-être refbluë, con-
duiraient à des formules trop compliquées. Mais y a encore un
il
Gr
différentielle pofànt a — |
zz x devient homogène x s ddy
nn y d s* —0 ,
à laquelle doit fatisfaire une certaine puiffance de x.
j — Ai’ -HVCt—
Ici il clt clair, que fi Y (\ nn) cil réel, ou nn <£, il eft im-
poiïïble que y évanouïfTo dans les deux cas —
s a, & s~a -f- £.
P~
Ekk
D’où il s’enfuir que fi nn < une force 7; «g
1
b. ,
n’eft
aa
pas capable de faire plier la colonne. Il en eft encore de même 6
nn HZ J, auquel cas l’intégrale eft
y
~ (A-j-B/r)l/r.
XXXII. Soit donc nn > \ 6c Y(nn— ru y, ou aarw+f,
/ —[— yl/ — t\
& notre intégrale étant y “( A r *
I
—j— Br
les expofans imaginaires le réduifent en cette forme :
& pofànt s —
.
a.-\-
g ^
donc v
“ TT
& nu — | -f- 5TT
’
1
p(+{a
& cette valeur de nn étant la force cherchée fera
" Ve.
'
—
an .
Pf+ï-a*/
ou toute force moindre que celle - cy ne produira aucune in
flexion.
XXXHL
Ces cas peuvent fùflîrc pour juger de la force des co-
XXXIII.
lonnes non pourvu que leur figure ne secartc pas très
cylindriques }
confidérablement de celles qui répondent aux cas dévclopés. Si la
figure ne diffère pas beaucoup d’un cylindre, tous ces cas aboutis-
meme
fent au refultar car moment de roideur en haut en
le
en A ZZ mm EX / , où ta foir un nom- - 1
t(w 2 — i) 2 EM E
P — 7i 7
T7
SrK ym—i)*
TT
au
— .
- -
9 n7r (ta
K ' T i) 2
'aa . ;
——
EM meme
P ~7T7r( 1 1
. : ce accord fè trouve aulfi dans les au-
au
très exemples. Mais, fi m n’cfl pas fi près de l’unité, le premier exem-
ple demeure dans fon entier, mais le quatrième donne
P — (m — i) 2 f—
\4
—h (‘"O / aa , à caufe de- 1 -f- S ~m.
- r,
r ~ —-— 7T7r/l/l
.
EH Mais, moment
Iburenir fans le plier leroit . li le
ff aa
de roidcur étoit comme le cube du diamerre de l’épaifTeur ,
le moment
/
de roideur en M fera "EH 1
H r/i
—f)x\J 3
,
auquel cas notre
^
calcul ne peut pas erre appliqué. Mais, fi h diffère fort peu de /,
puisqu’il y aura fort à peu près
(H-W= l(h—ftx
41 ‘
Le premier exemple ,
à caufè de an 1 , & £ HZ ,
4/
donne le poids ,
que cette colonne peur encore foutenir fans fc plier
p — W^H-/) EH 2
Or ce cas étant pareillement appliqué
16 if aa
XXXV. Quoique
deux exprefïïons deviennent d’accord fi
ces
la différence h — extrêmement petite, elles s’écartent fènfi-
blement, lorsque cette différence h
eft
—
/elt conlidérable, la derniere
donnant une valeur plus petite pour P. Cependant, comme la véri-
prenant un milieu il
y aura fort à peu près P zz 28 { •
Elit
- —
an
if-
. Or la
dx 2
rayon de courbure en M fera zz — prenant dx pour confiant;
— Q^( _Y — y
J )
a a .
Avan-
2?5
C M fera zz — ( a* y f y d x) zZ — /x d ,
ZZ P y —H — fX d y ,
d’où nous tirons pour la courbe cette équa-
dx z
tion : E — (P/zy-f-Q/Wy),
a dd y
ou bien Ekka d dy — P a y d \
2 —\— Qji x 2 f x d y ZZ O ,
O «t*
OÔ EH* ,, , , , ,
vr-77* 'r-*-'*'
Soit d y zz u ds ,
6c à caufc de d 3 y zz dsddu nous aurons
QA. EH d du — U J ds2 — O,
JJ
1 aa
laquelle le peut bien réduire à une équation Amplement différentielle
zz/f
V ds
en pofant u , 6c on parviendra à celle - cy :
aj v -4— v v a, s -4—
| ,
P 3
™
„ .
.
sus ZZ o
Q^EH’ , .
qui eft un tel cas de l’équation de Riccari, qu’on s’eft donné jusqu’ici
en vain la peine de l’intégrer : 6c partant on n’en attendra pas ici le
dénouement.
XXXIX.
XXXIX. Cependant, quand le poids effc très petit par rap-
port au poids P, ce qui arrivera presque toujours , puisqu’une colon-
ne peur toujours porter un poids, qui furpaffe plufieurs fois fon pro-
pre poids, avant que de plier dans ces cas il ne fera pas diflicile d’ap-
:
a 3 ddy
donnant fx d y ZZ —— ce fera une condition à
tunnel x-
5
m x)dy
a 3
J Y 3
— o.
nndx 1
6c faifànt d zz udx celle - cy :
•
a3 ddu
(a mx)u H JT2 o.
nndx
mx / x\~ 4
comme étant ZZ (^i
—
j/i
J
,
deiorte qu’on ait
= c f\ . - ïi) fin
X3 4«
\
mx)J
-%
dx *
Mm 3 &
& partant /
=- ^ fin
v 111(41—mx)/ i—mxy
.
Mais en intégrant
y
3
~ —f(4a—mx) dx fin C<?4- —-V
— mx)J
4<* \ 1)1(411
XLI. D’ abord ,
puisque ni eft très petit ,
on aura
6na
1 4n 11 x mnxx — ~Q'
. Donc pofant £ —}—
ni (4a— mx) m a 4 aa
}
11 x
= 4- 5 ) - {>+~)+^~<>+rH
ëi en differentiant
£=S=—- (•+¥)+¥(+?)“<*+¥)
nnCxx
(•+?)
Mais, puisque y évanouît au cas x zz o ,
il faut que
d— h x.
cvanouïfle
m _ 4»
2 "9
•St?
y=f.ix
J J = -Eîcof(«
\
+ -)+^-cof(«
J n \ +-)
J
-^«n
4 a 411 a 'in
H- - 4 tin fin 9
.
n — -(9-f
n
;;
) H — n
- cof0-j- —
4»
cof(ô + n) —
4 nn
fin(ô-f »)
H— -
— fin 9 H- — fin ( ô -j-
«) ,
4 mi 4
d’où il s’agit de trouver la valeur de ». Pour cet effet cherchons en-
core la valeur de rang ô ,
qui fera :
g
4 » cof » 4n 3 mn co Cn -f- 3 m fin» m un fin «
0 4» fin u 3»/« n m cof « —(—
fin 3 3 ni -f— mn/icoC/i
conde dimenfion :
—
4» fin» 3»;» fin » 4 m cof» H- 4 m —f- mnn cof» — o.
Puisque nous favons que, étoir rn
— o, fèroit » zz jt, pofons
zn t —
s’il il
» co, de forte que fin » zzz co, & cof» HZ — 1 , & notre
Par
Par confi-quenr le poids P qui commence à faire plier la colonne fera :
EÆ/(-
aa
~7TT.
TLkk
aa
(z7r— 8)0
ztitt
—
XLI1I. Par nous apprenons, que le poids que la colonne
là
Ayant donc fait voir que ce poids eff fort petit par rapport à celui
qui eff: capable défaire plier la colonne , il cl! certain que dans l’effi-
mc de la force des colonnes on peut hardiment négliger leur propre
poids, pourvu qu’elles ne (oient faites d’une matière extrêmement fra-
gile , ou qu’elles ne (oient très hautes par rapport à leur épaiffeur.
Au refte, pour ce qui regarde les colonnes, ou cylindriques, ou qui
ont la figure d’ un cône tronqué , la matière étant la même , tant la
Théorie que quelques expériences faites for la roideur des corps, nous
affurent que le moment de roideur en chaque endroit eff allez exacte-
ment proportionnel au quarré - quarré du diamètre de lepaifleur, ou
au quarré de la fection faite au meme endroit.
tron-
tronqué de la hauteur zz A, & que le diamètre de fà bafè d’en haut
foie zz D ,
& de celle d’en bas ZZ E ,
le poids quelle fera, capable de
/7/7DDEE
P zz
foutenir fera
AA d~ pm Si l’on veut juger des colonnes fai-
partant fi les poids que les colonnes doivent foutenir, fiiivent la raifon
cubique de leur hauteur, leur épaifieur doit être augmentée dans une
plus grande raifon que leur hauteur, & on ne fauroit plus les for-
mer fur le même modèle.
/
RE -