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Démonstration de la formule du pendule simple, avec

terme correctif
A. Leduc

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A. Leduc. Démonstration de la formule du pendule simple, avec terme correctif. J. Phys. Theor.
Appl., 1892, 1 (1), pp.390-393. �10.1051/jphystap:018920010039001�. �jpa-00239644�

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390
de la masse, indiquerait des températures croissant progressive-
mcnt, puis redescendant jusqu’à une valeur fixe atteinte quand
tout le liquide serait en ébullition.
Il est probable, d’après cela, qu’on peut fixer le moment où
l’électrolyse commence à la valeur de E, pour laquelle la courbe
y = p abandonne la direction rectiligne pour s’infléchir vers les
abscisses. C’est ce qui a lieu aux points A, B, C des courbes ci-
dessus. Le lieu des points A, B, C, ... , correspondant aux diffé-
rentes températures, doit se rapprocher de la courbe 1 tracée sur
la figure. S passe par l’origine, car l’électrolyse doit se produire
pour une force électromotrice infiniment petite quand le sel est à
la température de sa décomposition. (Voir POINCARÉ, Thèse de
doctorat. )

DÉMONSTRATION DE LA FORMULE DU PENDULE SIMPLE,


AVEC TERME CORRECTIF;

PAR M. A. LEDUC.

Les démonstrations classiques de la formule qui donne la durée


des petites oscillations du pendule simple ODO t’inconvénient de
ne
point faire connaître le degré d’approximation de cette for-
Fig. i.

Inule pour des oscillations d’amplluude donnée. Il faut avoir re-


cours, pour obtenir la valeur du terme correctif, à la formule
complète dont la démonstration ne peut pas être donnée à nos
élèves des lycées.

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Voici une démonstration qui n’exige que la connaissance des
intégrales les plus simples.
Soient M la position du point matériel au temps t, A le point
culminant de sa course. La vitesse acquise en M a pour expres-
si on

et, si l’on désigne par a et x les arcs BA et hi~T, et par a’ et x’ les


cordes qui les sous-tendent, on arrive facilement à l’expression

Si l’amplitude 2 a est assez petite pour que a2 soit négligeable


vis-cc-vis de l’unité, cette expression peut se remplacer par

qui conduit rapidement à l’expression de la durée de l’oscillation


du pendule --

Supposons maintenant l’alnplitude plus grande, mais assez pe-


tite toutefois pour que o,., soit izégligeable vis-à-vis de l’unité.
On a -

On peut, dans notre hypothèse, remplacer le sinus par les deux


premiers termes de son développement, ce qui donne

puis

De méme, et à
plus forte raison, peut-on écrire, en désignant
par fi l’ang4e B 0 ~1 , . Il -,
,~,
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et, par suite,

Enfin

Rectifions l’arc ABC et décrivons la demi-circonférence de


*

rayon BA = a,.
~’

Fis. 2.

Déterminons la vitesse ç,l que doit posséder au temps t un mo-


bile parcourant cette demi-circonférence, pour que sa projection
sur AC se confonde constamment avec le mobile pendulaire M.

Ou aura, en désignant par c~ l’angle ABM,

(~alculons la durée de l’oscillation, c’est-â-dire le temps qu’il


faudra au mobile 3i’ pour parcourir l’arc A B’C. 1

L’arc a Ó(tJ sera parcouru dans un temps 86 ---_~«’,‘~’.


On a donc

Observons que
393
D’où

~e/7Z~/~Me. 2013 On peut retrouver cette même formule par un


procédé moins rigoureux, mais qui a l’avantage de n’exiger au-
cune in tégra tion.

Partons de la formule (5) et remarquons que la vitesse v’ n’aug-


mente que très peu de A en ~~, passant de la valeur

à la valeur

Pour calculer le temps 0,


2
il suffirait de faire le quotient de l’es-

pace 7r2,a par la vi tesse moyenne dans cet intervalle. Celle-ci nous

est inconnue; mais on peut la remplacer, au moins à titre d’ap--


proxirnaüon, par la moyenne arithmétique

qui conduit précisément à la formule (8).

SUR UNE MANIÈRE FACILE DE FAIRE L’EXPÉRIENCE DU MARTEAU D’EAU;


PAR M. F. PARMENTIER.

Si l’on rempli t avec de l’eau un tube de


fermé par un bout
verre

et que par une forte projette


secousse on dehors du tube une
en

poruion du liquide, il se produit le choc sec de l’eau contre le

fond du tube, dit marteau d’eau, et le fond du tube peut être


brisé.
Voici ce qui se passe : en donnant la secousse ( on opère comme
quand on veut, par secousses, réunir les tronçons séparés du
liquide d’une tige thermométrique ~, la colonne d’eau est projetée

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