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Sciences Physiques

Terminale Baccalauréat Professionnel


Métiers de l’ÉLectricité et de ses Environnements
Connectés.
François BINET
Professeur de Maths Sciences

5 septembre 2022

F.BINET ii Terminale BAC.PRO.


Table des matières

iii
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES

F.BINET iv Terminale BAC.PRO.


Unités et formules de Sciences
Dans tous les documents (cours et activités) figurent des grandeurs exprimées avec des unités. Afin que les unités ne soient
pas confondues avec les formules, elles sont toutes marquées par une couleur spécifique orange. Toutes les grandeurs peuvent être
exprimées dans l’une des sept unités du système international. On notera parfois u.s.i. l’abréviation correspondant à unité du système
international.

0.1 Unités fondamentales du système international (U.s.i.)


1
– Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée de de seconde.
299 792 458
– Le kilogramme est l’unité de masse. Il est défini à partir de la constante de Planck h de valeur exacte fixée à
h =6,626 070 15 × 10−34 kg m2 s−1 .
– La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins
de l’état fondamental de l’atome de césium 133.
– L’ampère est l’intensité d’un courant. Il est défini en fixant la charge élémentaire e à la valeur exacte
e =1,602 176 634 × 10−19 A s.
– Le kelvin, unité de température thermodynamique. Il est défini en fixant la constante de Boltzmann k à la valeur exacte
k=1,380 649 × 10−23 kg m2 s−2 K−1 .
– La mole est une quantité de matière égale exactement à 6,022 140 76 × 1023 entitésélémentaires. Lorsqu’on emploie la mole,
les entités élémentaires doivent être spécifiées et peuvent être des atomes, des molécules, des ions, des électrons, d’autres
particules ou des groupements spécifiés de telles particules.
– La candela est l’intensité lumineuse en considérant une source qui émet un rayonnement monochromatique de fréquence
540 × 1012 hertz a une efficacité énergétique de 683 cd sr kg−1 m−2 s3 .

Nom de la grandeur Symbole de la grandeur Nom de l’unité Symbole


longueur l, x, r,etc. mètre m
masse m kilogramme kg
temps, durée t seconde s
courant électrique I, i ampère A
température thermodynamique T kelvin K
quantité de matière n mole mol
intensité lumineuse IV candela cd

0.2 Unités dérivées


Il existe cependant des unités dérivées. Par exemple :
– La fréquence s’exprime en hertz, ce qui se note Hz et correspond en u.s.i. à des s−1
– La pression s’exprime en pascal, ce qui se note Pa et correspond en u.s.i. à des kg m−1 s−2

– Certaines unités dérivées sont dites « légales » comme le Pa alors que d’autres sont « usuelles » comme le bar.
– On réalisera tous nos calculs avec les unités légales.
– Les unités usuelles seront utilisées éventuellement pour mieux percevoir la grandeur calculée.
– Certaines unités peuvent être difficile à noter ainsi :
– La constante de pesanteur terrestre g est pris généralement égale à g = 9,81 kg m s−2 .
kg m
On pourrait écrire g =9,81 2 ou encore g=9,81 kg m/s2 ou encore g=9,81 kg m s−2
s
– La conductivité thermique λ s’exprime en W m−1 °C−1
On pourrait écrire W ou encore W/(m °C) ou encore W m−1 °C−1
m °C
– On voit alors que l’utilisation de parenthèses ou de fraction au sein de l’unité devient difficile à écrire ou à lire et peut
entrainer des confusions entre unités et formules.

v
0.2. UNITÉS DÉRIVÉES CHAPITRE 0. UNITÉS ET FORMULES DE SCIENCES
– L’utilisation du « moins un » plutôt que du trait de fraction est alors plus sûr. On notera par exemple une vitesse
v = 3,6 m s−1

On notera par exemple une vitesse v = 3,6 m s−1 (mètreparseconde) et une durée ∆t = 3,5 ms (millisecondes)

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CHAPITRE 0. UNITÉS ET FORMULES DE SCIENCES 0.3. ÉCRITURE DES GRANDEURS

0.3 Écriture des grandeurs


Dans un chapitre de physique on voit la formule de Bernoulli :
1 2 1 2
ρv + pA + ρgzA = ρvB + pB + ρgzB
2 A 2

– Vous noterez que la formule est de couleur olive


– Cette formule met en œuvre plusieurs grandeurs. Chaque grandeur est désignée par une lettre qui sera toujours en italique.
– Cette formule utilise les grandeurs suivantes :
ρ la masse volumique qui correspond à la lettre grecque « rho »
v la vitesse qui sera notée vA quand elle est prise au point A et vB quand elle est prise au point B.
p la pression qui sera notée pA quand elle est prise au point A et pB quand elle est prise au point B.
g la constante de pesanteur terrestre.
z la hauteur qui sera notée zA quand elle est prise au point A et zB quand elle est prise au point B.
– Vous noterez que les points A et B ne sont pas des grandeurs et qu’ils ne sont pas notés en italique.
1 2
– Lorsque l’on note ρv , le A
2 A

`e˙sfi˚t `e›nffl ˚i‹n`d˚i`c´e `c’`e˙sfi˚t `àffl `d˚i˚r`e ˜l´é´g´èˇr`e›m`e›n˚t `e›nffl `d`e˙sfi¯sfi`o˘u¯s `d`e ˜l´affl ˜lˇi`g›n`e `dffl’`é´cˇr˚i˚tˇu˚r`e vA

tandis que
1 2
˜l´e 2 `d˚uffl `c´a˚r˚r`é `e˙sfi˚t `e›nffl `e›x˙p`o¸sfi`a‹n˚t ¯sfi`o˘i˚t ˜l´é´g´èˇr`e›m`e›n˚t `a˚uffl `d`e˙sfi¯sfi˚u¯s `d`e ˜l´affl ˜lˇi`g›n`e `dffl’`é´cˇr˚i˚tˇu˚r`e : ρv
2 A
1 1 1
– ρvA peut se noter · ρ · vA ou encore × ρ × vA , l’absence de signe ou le point · ou le signe × étant tous équivalents et
2 2 2
désignant la multiplication.

0.4 Confusion grandeur et unité


Dans ce même chapitre, on voit aussi la définition suivante :
Définition 10
Un fluide hydraulique de débit volumique QV et de pression p transporte une puissance hydraulique
P = p · QV

– QV désigne une grandeur appelée débit volumique dont l’unité est le metrecubeparseconde(noté m3 s−1 ),
– p désigne une grandeur appelée pression dont l’unité est le pascal(noté Pa),

– P désigne une grandeur appelée puissance dont l’unité est le watt(noté W).

La pression p est notée par un p minuscule alors que la puissance P est notée par un p majuscule.

Exemple Si l’on doit calculer la puissance hydraulique d’un fluide ayant un débit de 15 × 103 L h−1 à une pression de 5 bar.
Le L et le bar sont des unités usuelles, elles sont pratiques mais ne doivent pas servir dans les calculs.
On les convertit dans les unités légales :

15 × 103 25
– 15 000 L h−1 deviennent = cela s’arrondit à 4,2 L s−1 et comme 1 L correspond à 1 × 10−3 m3 , QV =4,2 × 10−3 m3 s−1
3600 6
– 5 bar devient 5 × 105 Pa

Notre calcul s’écrit alors P = p · QV : P = 4,2 × 10−3 · 5 × 105 =21 × 102 W qui dans ce cas s’écrira plus facilement sans les
puissances de dix : P = 2100 W

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0.4. CONFUSION GRANDEUR ET UNITÉ CHAPITRE 0. UNITÉS ET FORMULES DE SCIENCES

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Obtenir un courant continu à partir d’un courant alternatif et inversement
1
1.1 I Diode et pont de diodes

 
1.1.1 1 Diode 

Définition 1
Une diode est un composant électronique qui ne laisse passer le courant électrique que dans un sens. On
la schématise par le symbole : .

Propriété 1
La tension à la sortie d’une diode soumise à une tension alternative sinusoïdale est donc du type :
Tension d’entrée Tension de sortie

temps temps

Propriété 2
Une diode ne laisse passer le courant qu’à partir d’une tension Caractéristique de la diode :
Intensité
minimale appelée tension de seuil.
On a donc plus précisement pour chaque alternance positive la
représentation ci-dessous :
Tension de sortie

Tension
Us temps
Us

 
1.1.2 2 Redressement par pont de diodes 


Définition 2
En utilisant un pont de diode on obtient une tension à double alternance dont on comprend le mécanisme en
regardant les couleurs bleue et rouge.
b

Tension d’entrée Tension de sortie


G b b

temps temps
b

1
1.2. CONDENSATEUR CHAPITRE 1. L’ALTERNATIF ET LE CONTINU

1.2 II Lissage par un condensateur


Définition 3
En le faisant suivre d’un condensateur dans lequel se décharge le circuit on obtient une tension de sortie lissée :

Tension d’entree Tension de sortie

+
G
temps temps

Propriété 3
En effet, s’il n’y avait qu’une seule alternance, on aurait une décharge dans le condensateur qui aurait l’allure :

Tension de sortie

temps

Propriété 4
Plus la capacité du condensateur est élevée plus le condensateur met du temps à se décharger.

Tension de sortie

temps

1.3 III La conversion continu-alternatif


Définition 4
Un onduleur est un dispositif permettant la conversion du courant continu en courant alternatif

+
Entrée Sortie

-
alternative
continue sinusoïdale

Propriété 5
Les onduleurs sont utilisés à la sortie de toutes les sources de tensions continues issues par exemple de :
– batteries,
– panneaux solaires.

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Obtenir de l’énergie mécanique à l’aide d’un moteur électrique synchrone ou
2
asynchrone

2.1 I Le moteur un convertisseur electromécanique


Définition 1
Un moteur électrique est un dispositif qui convertit de l’énergie électrique en énergie mécanique.

Énergie
électrique
fournie
MOTEUR Énergie
mécanique
utile

Énergie
perdue

Définition 2
On note :
– Pa :la puissance électrique absorbée par le moteur pour fonctionner,
– Pu :la puissance mécanique utile pour mettre en mouvement un dispositif,

– Pp :la puissance perdue sous forme électrique ou mécanique.

Définition 3
Pu
On appelle rendement le rapport de la puissance utile sur la puissance absorbée : η =
Pa

2.2 II Moteur à courant continu


 
2.2.1 1 Principe de fonctionnement 

Définition 4
Tout fil parcouru par un courant électrique dans un champ magnétique subit une force de Laplace dans
un sens défini par la règle de la main droite.

Définition 5
On appelle couple de forces, deux forces de même intensité, de même direction, de sens opposé et dont
les points d’applications sont différents. Chaque force s’exprime en newton N.

Définition 6
Le moment du couple de forces que subit une spire vaut Γ = i × l × B × d et s’exprime en newton mètre
N·m .
– i désigne l’intensité du courant continu dans les spires (en ampère A),
– l est la longeur de fil subissant la force de Laplace (en mètre m),
– B est l’intensité du champ d’induction magnétique (en tesla T),
– et d est la distance entre deux brins d’une même spire de part et d’autre de l’axe (en mètre m).

3
2.2. MOTEUR À COURANT CONTINU CHAPITRE 2. LES MOTEURS
Définition 7
Le moment du couple de charge est la grandeur en newton mètre qui caractérise la charge que subit
un moteur en fonctionnement. On le note ΓC

 
2.2.2 2 Sens de rotation 
Propriété 1
Dans un moteur à courant continu le sens du courant influe sur le sens de rotation.

En effet l’inversion du sens du courant, inverse le sens de la force et le sens de rotation de la spire.
 
2.2.3 3 Constitution 
1. Inducteur , stator : C’est lui qui produit le champ magnétique. C’est la partie exci-
tation du moteur
2. Bobines d’induction : Elles sont alimentées en courant continu mais peuvent aussi
être remplacée par un aimant permanent
3. Encoches pour les bobines d’induit : Les bobines d’induit sont parcourues par le
courant électrique qui déterminera le couple moteur. Leur section détermine l’intensité
admissible et donc le couple supporté.

4. Balais, charbons : Ils permettent l’alimentation des bobines d’induit par contact avec
le collecteur. Ils s’usent régulièrement et sont le siège des étincelles de rupture.
5. Axe moteur : Il permet la transmission du mouvement du rotor.
6. Collecteur : Il permet d’alimenter la bobine qui a le plus fort couple, celle qui est
perpendiculaire à la ligne de neutre.

7. Induit , rotor : Il est constitué d’un ensemble de plaques isolées entre elles pour éviter
des pertes par courant de Foucault.
 
2.2.4 4 Schéma électrique 

Propriété 2
Le modèle électrique équivalent d’un moteur à excitation indépendante est le suivant :
Ie Ii

Ri
Ue Re E Ui

– Ue et Ie désigne respectivement la tension – Ui et Ii désigne respectivement la tension


d’alimentation et l’intensité de l’excitation. d’alimentation et l’intensité de l’induit.
– Re est la resistance du bobinage de l’excita-
tion. – Ri est la resistance du bobinage de l’induit.

Définition 8
On appelle Force Électro Motrice F.E.M., une tension qui apparaît au bobinage de l’induit, on la note
E et elle s’exprime en volt.

 
2.2.5 5 Fréquence de rotation 

Définition 9
La fréquence de rotation est le nombre de tours que fait l’arbre moteur en une seconde. Son unité est
l’inverse de la seconde. On la note n.

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CHAPITRE 2. LES MOTEURS 2.3. MOTEUR ASYNCHRONE - CONVERTISSEUR
Exemple n=1500 tr/s=1500 s−1
Propriété 3
La force électro motrice E est proportionnelle à la fréquence de rotation.

 
2.2.6 6 Couple résistant Γr 

Un moteur à courant continu soumis à un couple résistant créera un couple moteur pour s’opposer au couple résistant. Ce couple
moteur est proportionnel à l’intensité du courant dans le bobinage d’induit. On retiendra :
Propriété 4
Le couple résistant impose l’intensité du courant réclamée par le moteur.

Conséquence : le blocage de l’arbre moteur créera un courant fort qui grillera le moteur non protégé.
Ie Ii

Ri
Ue Re E Ui

La tension d’induit Ui est fixée par le générateur, donc en charge si l’intensité Ii du courant augmente Ri · Ii augmente et donc la
tension E diminue proportionnellement.
Propriété 5
L’augmentation du couple résistant impose une diminution de la fréquence de rotation.

 
2.2.7  7 Puissances 
Définition 10
On définit les puissances :
Pexcitation = Ue · Ie = Re · Ie2
Pinduit = Ui · Ii = E · Ii + Ri · Ii2
Putile = E · Ii = Γ · ω
Pperdue = Re · Ie2 + Ri · Ii2

 
2.2.8 8 Rendement 
Définition 11
Putile
On définit le rendement grandeur sans unité : η =
Pexcitation + Pinduit

2.3 IV Moteur asynchrone - convertisseur


Définition 12
Dans un moteur asynchrone, le stator crée un champ magnétique tournant.

Définition 13
Dans un moteur asynchrone, la cage (ou le bobinage) qui constitue le rotor est le siège de courants de
Foucault, qui en s’opposant au champ tournant le mette en rotation à une vitesse légèrement inférieure
à celle du champ tournant.

Propriété 6
La vitesse du champ tournant dépend de la fréquence d’alimentation du stator.

Un stator constitué d’un pôle Nord et d’un pôle Sud (une paire de pôle) alimenté à la fréquence de 50 Hz crée un champ tournant
à la vitesse de 50 tour/s soit 3000 tour/min.
Propriété 7
Pour modifier la vitesse de rotation d’un moteur asynchrone il faut modifier sa fréquence, ce qui se fait à
l’aide d’un convertisseur constitué d’un redresseur et d’un onduleur.

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2.3. MOTEUR ASYNCHRONE - CONVERTISSEUR CHAPITRE 2. LES MOTEURS

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Caractériser le réseau triphasé
3
3.1 I Les prises de courant

Figure 3.1 – Prises monophasée et triphasée

Neutre
Terre 20 A 400 V

Phase 3
Phase Phase 2
Phase 1
Neutre
Terre

Définition 1
Une prise électrique monophasée est constituée d’une phase et d’un neutre qui ne peuvent se distinguer
et d’une prise de terre clairement identifiable.

Définition 2
Une prise électrique triphasée est constituée de trois phases qui ne peuvent se distinguer, d’un neutre
distinct et d’une prise de terre clairement identifiable.

Propriété 1
La prise de terre n’a vocation à transporter le courant électrique qu’en cas de défaillance de l’appareil
électrique connecté.

Propriété 2
Le disjoncteur différentiel monophasé à pour rôle de couper l’alimentation s’il existe une différence
d’intensité entre la phase et le neutre.

Figure 3.2 – Déphasage en triphasé


U Phase 2

t Phase 1
Neutre

Phase 3

Propriété 3

En triphasé, les potentiels des trois phases par rapport au neutre sont déphasés de 120 ˚ ou rad
3

7
3.2. TENSION ET PUISSANCE EN MONOPHASÉ CHAPITRE 3. LE TRIPHASÉ

3.2 II Tension et puissance en monophasé


Définition 3
La puissance électrique instantanée consommée (en W) par un dipôle alimenté par une tension u(t)
(en V) et réclamant une intensité i(t) (en A) s’exprime par :

p(t) = u(t) · i(t) (3.1)

Remarque : Dans le cas usuel de courant alternatif monophasé, la puissance instantanée est aussi variable :

Figure 3.3 – Fluctuation de la puissance en monophasé


u(t),i(t),p(t) u(t),i(t),p(t) u(t),i(t),p(t)
déphasage ϕ = π
t t t

déphasage ϕ = 0 déphasage quelconque

Définition 4
La puissance électrique moyenne consommée (en W) en régime sinusoïdal est appelée puissance active
et s’obtient à partir des valeurs efficaces des tensions U et intensité I et du déphasage entre la tension
et l’intensité noté φ selon :
P = U · I · cos φ (3.2)

Rappel : En courant variable, on appelle valeur efficace, la valeur de même efficacité énergétique que la grandeur continue équivalente.
C’est la valeur affichée par le voltmètre.
Umax Imax
U= √ I= √ (3.3)
2 2

Définition 5
On appelle facteur de puissance la grandeur sans dimension : cos φ

3.3 II Tension et puissance en triphasé


 
3.3.1 1 Montage étoile 

Propriété 4
Dans un montage en étoile (figure :??), les trois bobinages soumis aux trois tensions simples V et intensités
I consomment une puissance
P = 3 × V I cos φ (3.4)

Propriété 5
En triphasé, les tensions simples sont liées aux tensions composées (figure :??) par la relation :

U =V × 3 (3.5)

Propriété 6

Les bobinages d’impédance Z vérifient V = Z × I soit U = Z × I × 3 et la puissance d’un montage
étoile :
U2
P = cos φ (3.6)
Z

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CHAPITRE 3. LE TRIPHASÉ 3.3. TENSION ET PUISSANCE EN TRIPHASÉ

Figure 3.4 – Montage étoile

I1
L1

U12 V1

I2
U13 L2
V2
U23
V3
I3
L3

Figure 3.5 – Tensions simples et composées

0,5
V1
1 0,5
U13 U12 30°
√3/2
120° 120°
60° 60° V2
V3

U23

 
3.3.2 2 Montage triangle 

Propriété 4
Dans un montage en triangle (figure :??), les trois bobinages soumis aux trois tensions composées U et
intensités J consomment une puissance

P = 3 × U J cos φ (3.7)

Figure 3.6 – Montage triangle

I1
L1
J31

U12

I2 J12
U13 L2
J32

U23

I3
L3

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3.3. TENSION ET PUISSANCE EN TRIPHASÉ CHAPITRE 3. LE TRIPHASÉ
Propriété 5
En triphasé, les intensités simples sont liées aux intensités composées par la relation :

I=J× 3 (3.8)

Propriété 6
I
Les bobinages d’impédance Z vérifient U = Z × J soit U = Z × √ et la puissance d’un montage
3
triangle :
U2
P =3 cos φ (3.9)
Z

Propriété 7
En triangle, le moteur étant soumis à des tensions plus élevées consommera 3 fois plus de puissance qu’en
étoile et fournira donc un couple 3 fois plus grand.

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Obtenir de l’énergie électrique par induction électromagnétique
4
4.1 I Champ et induction magnétique
 
4.1.1 1 Champ magnétique 

Définition 1
Un aimant est un objet constitué d’un matériau dit « magnétique » qui a la propriété de créer naturellement
un champ magnétique.

Propriété 1
Une bobine parcourue par un courant électrique continu a la propriété de créer un champ magnétique.

Figure 4.1 – Champ magnétique d’une bobine


Sens du courant i
dans la bobine L'aimant s'oriente
dans le sens du

Direction G champ.
du champ S N S N
magnétique
i

Propriété 2
On distingue le sens du champ magnétique créé par un objet (aimant ou bobine) à l’aide de pôles Nord
et Sud.

 
4.1.2 2 Induction magnétique 

Définition 2
Le champ d’induction magnétique est noté B et s’exprime en Tesla (T).
Le champ d’excitation magnétique est noté H et s’exprime en A m−1 .

Définition 3
Un fil formant une boucle plane de surface S et traversé perpendiculairement par un champ B est soumis
à un flux magnétique
ϕ=B·S (4.1)

4.2 II Loi de Lenz


Théorème : Maxwell Faraday
Si le flux magnétique varie, soit par variation du champ B soit par variation de la surface S, alors il
apparaît une force électromotrice E :
– proportionnelle à la variation de flux magnétique ∆ϕ,
– inversement proportionnelle à la durée de la variation ∆t :

∆ϕ
E=− (4.2)
∆t

11
4.3. CHAPITRE 4. L’INDUCTION
Théorème : Lenz
L’induction créée, par ses conséquences, tend à s’opposer à la cause qui lui a donné naissance.

Figure 4.2 – Loi de Lenz


i
On rapproche l'aimant de la bobine

N S S N
V
i
il se crée un champ qui s'oppose à la cause
qui lui a donné naissance.
i
On éloigne l'aimant de la bobine

N S N S
V
i

4.3 III L’alternateur


Définition 4
Un alternateur est un dispositif qui convertit de l’énergie mécanique en énergie électrique.

Figure 4.3 – L’alternateur

Alternateur
Énergie Énergie
mécanique électrique
fournie utile

Énergie
perdue

Définition 5
On note :
– Pa :la puissance mécanique absorbée par l’alternateur,
– Pu :la puissance électrique utile pour alimenter un dispositif,

– Pp :la puissance perdue sous forme électrique ou mécanique.

Définition 6
On appelle rendement le rapport de la puissance utile sur la puissance absorbée :
Pu
η= (4.3)
Pa

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Stocker l’énergie à l’aide d’un système électrochimique
5
Capacités Connaissances
Réaliser expérimentalement une pile et mesurer la ten-
sion aux bornes de cette pile. Savoir qu’une pile effectue une transformation d’énergie
Déterminer les transformations se produisant sur cha- chimique en énergie électrique et qu’un accumulateur
cune des électrodes, les équations de demi-réactions en charge effectue une transformation d’énergie élec-
étant données. trique en énergie chimique stockable.
Étudier expérimentalement la charge et la décharge Savoir que les réactions chimiques mises en jeu aux
d’un accumulateur. électrodes sont des réactions d’oxydoréduction.
Calculer l’énergie stockée par un accumulateur à partir Connaître la relation entre la capacité d’un accumu-
de sa capacité et de la tension d’utilisation. lateur, l’intensité du courant et le temps d’utilisation
Comparer l’énergie stockée par unité de masse pour un avant décharge complète.
type d’accumulateur donné.

5.1 I Quelle est la différence entre une pile et un accumulateur ?


 
5.1.1 1 Principe de fonctionnement 

Il existe trois types de générateurs électrochimiques :
Définition 1
Une pile est un dispositif permettant d’obtenir de l’énergie électrique à partir d’une réaction chimique
irréversible.

Définition 2
Un accumulateur est un dispositif permettant d’obtenir de l’énergie électrique à partir d’une réaction
chimique réversible.

Définition 3
Une pile à combustible est un dispositif pouvant fonctionner indéfiniment tant que l’approvisionnement
en oxydant et en réducteur est assuré.

 
5.1.2 2 La pile 

Propriété 1
Une pile met en jeu une réaction d’oxydoréduction entre l’oxydant d’un couple Ox1 et le réducteur d’un
autre couple Red2 , selon la réaction : Ox1 + Red2 −−→ Ox2 + Red1 . Elle est réalisée de telle sorte que
l’échange d’électron soit canalisé. Les électrons qui traversent le récepteur permettent à la réaction de se
réaliser.

Si on tente de recharger une pile, une autre réaction que la réaction inverse se produit.
Définition 4
L’anode(-) désigne la partie de la pile où a lieu l’oxydation Red2 −−→ Ox2 , tandis que la cathode(+)
désigne la partie de la pile où a lieu la réduction Ox1 −−→ Red1 .

Définition 5
On notera la pile :
(-) Red2 | Ox2 || Ox1 | Red1 (+)
où || désigne le pont salin

Dans le cas de la pile Daniell (réalisée au début de l’activité 2), on a : (-)Zn | Zn2+ || Cu2+ | Cu (+)

13
5.1. DIFFÉRENCE ENTRE UNE PILE ET UN ACCUMULATEUR CHAPITRE 5. L’ÉLECTROCHIMIE
 
5.1.3 3 L’accumulateur 
Il existe différentes technologies d’accumulateur :
– Accumulateur au plomb : (-)Pb | PbSO4 | H2 SO4 | PbSO4 | PbO2 | Pb (+) , où l’acide sulfurique H2 SO4 est l’électrolyte.

– Nickel - Cadmium : (-)Cd | Cd(OH)2 | KOHaq | NiOOH | Ni(OH)2 | Ni (+)


– Nickel - MH : MH désigne un hydrure métallique, le M pouvant désigner plusieurs métaux.
par exemple on aura le couple Ti2 Ni / Ti2 NiH2 désignant un hydrure métallique de titane et de nickel.
(-)MH | M | KOHaq | NiOOH | Ni(OH)2 | Ni (+)

– Lithium - ion et accumulateurs dérivés à base de lithium. Par exemple :


(-)Cx Liy | Li+ | LiPF6 | Li+ | LiMO2 (+)
où M désigne du manganèse, du cobalt, du potassium, du fer ou une association de ces métaux.

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Utiliser le rayonnement thermique et comprendre l’origine de l’effet de serre
6
Capacités Connaissances
Savoir que tous les objets émettent un rayonnement
thermique dont les caractéristiques (puissance, réparti-
tion spectrale) dépendent de leur température.
Savoir que le rayonnement thermique n’est visible que
lorsque le corps a une température très élevée (cas du
soleil ou d’un filament de lampe à incandescence) et que
dans les domaines de températures usuels, il appartient
Montrer expérimentalement qu’un objet peut se ré-
au domaine infrarouge (IR).
chauffer sous l’effet d’un rayonnement.
Savoir que les gaz à effet de serre présents dans l’atmo-
Exploiter des images enregistrées par une caméra ther-
sphère absorbent le rayonnement thermique infrarouge
mique.
émis par la Terre, mais pas le rayonnement visible pro-
Illustrer expérimentalement l’absorption du rayonne-
venant du soleil.
ment infrarouge par différents matériaux.
Savoir que l’effet de serre atmosphérique augmente
Expliquer le principe de l’effet de serre en s’appuyant
l’énergie que la surface de la Terre reçoit par transfert
sur une ressource documentaire.
radiatif, ce qui tend à faire augmenter sa température.
Connaître les principaux gaz à effet de serre (GES) : va-
peur d’eau, dioxyde de carbone, méthane et protoxyde
d’azote.
Savoir que l’effet de serre est amplifié par le rejet de
GES, notamment de dioxyde de carbone dans l’atmo-
sphère du fait de l’activité humaine.

6.1 I Pourquoi le métal semble-t-il plus froid que le bois ?


 
6.1.1 1 La température 

Définition 1
La température est une mesure de l’agitation de la matière, elle se note T et se mesure en Kelvin (K).
À T = 0 K, la matière est à l’arrêt.

Propriété 1
La température en degré Celsius (℃) est liée à la température en Kelvin selon la relation T (K)=T (℃)+273

 
6.1.2 2 La chaleur 
Définition 2
La chaleur est l’énergie transférée du corps chaud au corps froid. Elle s’exprime en Joule (J) et se note
Q

Propriété 2
Pour chauffer un corps, il faut lui apporter de l’énergie ; et pour le refroidir celui-ci doit pouvoir en céder.

Remarque : La température d’un corps chaud traduit l’agitation de sa matière.« Le corps ne possède pas de chaleur » mais il est
capable de transférer de l’énergie à un corps plus froid que lui. Ce transfert d’énergie est appelé chaleur.
 
6.1.3 3 La capacité calorifique 

Définition 3
On appelle capacité calorifique, la capacité d’un matériau à emmagasiner de l’énergie reçue sous forme
de chaleur. On utilise généralement la capacité calorifique massique notée c et s’exprimant en J ·kg −1 ·K −1
qui est la capacité thermique d’un kilogramme de matériau.

15
6.1. POURQUOI LE MÉTAL SEMBLE-T-IL PLUS FROID QUE LE BOIS ? CHAPITRE 6. LE RAYONNEMENT THERMIQUE
Propriété 3

Q = m · c · (Tf inale − Tinitiale )

Q
Remarque : Si Tf inale > Tinitiale alors la quantité de chaleur transférée est
positive Q > 0, cela traduit que le corps froid s’est réchauffé et a reçu de Corps froid Corps chaud
l’énergie. Par contre si Tf inale < Tinitiale alors la quantité de chaleur transférée
est négative Q < 0, cela traduit que le corps chaud s’est refroidi et a fourni de reçoit la chaleur fournit la chaleur
l’énergie.
Q>0 Q<0

F.BINET 16 Terminale BAC.PRO.


Prévoir une réaction d’oxydoréduction et protéger les métaux contre la
7
corrosion

Capacités Connaissances
Savoir qu’une réduction est un gain d’électrons et
qu’une oxydation est une perte d’électrons.
Savoir qu’une transformation d’oxydoréduction est une
Classer expérimentalement des couples oxydant/réduc-
réaction dans laquelle intervient un transfert d’élec-
teur.
trons.
Écrire l’équation de réaction modélisant une trans-
Savoir qu’il est possible d’établir une classification
formation d’oxydoréduction à partir de deux demi-
électrochimique des couples oxydant/réducteur et
équations de réaction.
connaître son intérêt (prévision de réaction redox entre
Identifier l’oxydant et le réducteur dans une transforma-
un oxydant et un réducteur donné, écriture de l’équa-
tion d’oxydoréduction d’équation de réaction donnée.
tion de réaction modélisant la transformation d’oxydo-
Prévoir à partir d’une classification électrochimique
réduction).
qualitative, le sens d’évolution spontané d’une trans-
Savoir qu’une réaction d’oxydoréduction spontanée se
formation d’oxydoréduction.
produit entre l’oxydant le plus fort et le réducteur le
plus fort.

Réaliser expérimentalement et interpréter une transfor-


Savoir qu’un métal peut être oxydé par le dioxygène de
mation d’oxydoréduction en lien avec la corrosion d’un
l’air.
métal.
Savoir que la couche d’oxyde formée sur un métal peut
Illustrer au moyen d’une expérience la passivation d’un
ralentir son oxydation (phénomène de passivation).
métal.
Savoir qu’un métal peut être protégé par un autre métal
Mettre en évidence expérimentalement la protection
plus réducteur (protection par anode sacrificielle).
d’un métal par la méthode d’anode sacrificielle.

7.1 I Oxydation d’un metal dans une solution ionique


 
7.1.1 1 Atomes et ions 
Définition 1
Un ion est un atome ou un groupe d’atome ayant gagné ou perdu un ou plusieurs électrons.

L’électron est de charge négative, donc quand l’atome de cuivre perd deux électrons l’ion s’écrit Cu2+
Définition 2
Une solution aqueuse ionique est constituée d’eau (aqueuse) dans laquelle on a dissous des solides
ioniques.

Par exemple la solution aqueuse de sulfate de cuivre est une solution dans laquelle a été dissous du sulfate de cuivre CuSO4 solide.
La solution se note (Cu2+ + SO42 – )aq

 
7.1.2 2 Oxydation d’un métal 

Définition 3
L’ oxydation d’un métal correspond à une perte d’électron.

Le métal se transforme en l’un de ses ions. Par exemple, le fer peut se transformer en l’ion fer II :Fe2+ ou en l’ion fer III Fe3+ .
Définition 4
Un couple redox est l’ensemble Ox/Red constitué de l’oxydant(Ox) et de son réducteur(Red) associé.

17
7.2. CLASSIFICATION RÉDOX CHAPITRE 7. L’OXYDORÉDUCTION
Définition 5
On appelle demi équation électronique la notation de cet échange d’électron entre un atome(le réduc-
teur) et l’un de ses ions(l’oxydant) sous la forme
Oxydation
Reducteur(Red) ↽
−−
−−
−−
−−
−−
−− Oxydant(Ox) + electrons(e )
⇀ –
Reduction

Exemple :
Oxydation
– Le couple ion fer II/fer se note Fe2+ /Fe et sa demi équation électronique Fe ↽
−−
−−
−−
−−
−−
−− Fe + 2 e
⇀ 2+ –
Reduction

 
7.1.3 3 Réaction d’oxydation et de réduction 

Définition 6
On appelle réaction redox, la réaction qui a lieu entre l’oxydant d’un couple et le réducteur d’un autre
couple .

Exemple : la réaction entre l’ion cuivre II, oxydant du couple Cu2+ /Cu et le fer, réducteur du couple Fe2+ /Fe.
Propriété 1
Lors d’un réaction redox, il y a autant d’électrons libérés par l’oxydant que d’électrons captés par le
reducteur.

Exemple : Fe −−−−−−→ Fe3+ + 3 e – , le fer libère trois électrons ; Cu2+ + 2 e – −−−−−→ Cu, l’ion cuivre II capte deux électrons.
Oxydation Reduction

Pour que cette réaction entre ces deux couples ait lieu, il faut prendre deux atomes de fer qui libèreront six électrons et il se
formera trois atomes de cuivre à partir de trois ions Cu2+ qui auront captés six électrons.
Le bilan de cette réaction se notera donc 2 Fe + 3 Cu2+ −−→ 2 Fe3+ + 3 Cu où l’on voit bien l’échange de six charges.

7.2 II Classification rédox


 
7.2.1 1 Réaction naturelle 
Définition 7
On appelle pouvoir oxydant, la capacité d’un oxydant à capter facilement des électrons.

Propriété 2
On peut classer les couples en fonction de leur pouvoir oxydant ou inversement en fonction de leur pouvoir
réducteur.

Propriété 3
Entre deux couples redox, seule une des deux réactions est naturellement possible ; c’est celle qui a lieu
entre l’oxydant le plus fort et le reducteur le plus fort.

 
7.2.2 2 Classement des couples 

Définition 8
Dans ce cours, on appelle electrolyte, une solution aqueuse permettant le passage d’un courant électrique
par déplacement d’ions mobiles dans la solution.

Propriété 4
Pour déterminer lequel des deux couples a le pouvoir reducteur le plus fort, on peut mettre deux métaux
dans un électrolyte et mesurer à l’aide d’un voltmètre le sens de déplacement des électrons.

Définition 9
On appelle règle du gamma γ,
la méthode permettant de prédire la réaction naturelle en faisant figurer
le pouvoir oxydant croissant des couples.
Ox1 + Red2 −−→ Ox2 + Red1

F.BINET 18 Terminale BAC.PRO.


CHAPITRE 7. L’OXYDORÉDUCTION 7.2. CLASSIFICATION RÉDOX
Liste d’ions
Cations

NH+ : ion ammonium HONH+ : ion hydroxylammonium PH+ : ion phosphonium


4 3 4
NO+ : ion nitrosyle NO+ : ion nitryle H O+ : ion hydronium
2 3 aq
Ag+ : ion argent Na+ : ion sodium H O+ : ion oxonium
3
K+ : ion potassium Mg2+ : ion magnésium Ca2+ : ion calcium
Mn2+ : ion manganèse Fe2+ : ion fer II Fe3+ : ion fer III
Cu+ : ion cuivre I Cu2+ : ion cuivre II Zn2+ : ion zinc
Al3+ : ion aluminium

Anions

Polyatomiques (en -ure)


Monoatomiques (en -ure)
S2 – : ion sulfure
H – : ion hydrure 2
I – : ion triiodure
D – : ion deuterure Polyatomiques (en yde ou ide) 3
Cl – : ion chlorure HO – : ion hydroxyde HF – : ion hydrogenodifluorure
2
F – : ion fluorure HS – : ion hydrogenosulfure
O2 – : ion peroxyde
S2 – : ion sulfure
2 NH – : ion amidure
O – : ion hyperoxyde 2
N3 – : ion nitrure
2
O – : ion ozonide NH2 – : ion imidure
C4 – : ion carbure
3 N – : ion azoture
3
CN – : ion cyanure
O2 – : ion oxyde
C2 – : ion acétylure
2

Polyatomiques (en -ate ou -ite)

Cr O2 – : ion dichromate CO2 – : ion carbonate HCO – : ion hydrogénocarbonate


2 7 3 3
PO3 – : ion phosphate HPO2 – : ion hydrogénophosphate H PO – : ion dihydrogénophosphate
4 4 2 4
OCN – : ion cyanate ONC – : ion isocyanate ClO – : ion perchlorate
4
ClO – : ion chlorate ClO – : ion chlorite ClO – : ion hypochlorite
3 2
NO – : ion nitrate NO – : ion nitrite S O2 – : ion tetrathionate
3 2 4 6
S O2 – : ion peroxodisulfate S O2 – : ion dithionate SO2 – : ion peroxomonosulfate
2 8 2 6 5
S O2 – : ion thiosulfate SO – :
2 ion sulfate SO2 – : ion sulfite
2 3 4 3

F.BINET 19 Terminale BAC.PRO.


7.2. CLASSIFICATION RÉDOX CHAPITRE 7. L’OXYDORÉDUCTION

F.BINET 20 Terminale BAC.PRO.


Transmettre l’information
8
Capacités Connaissances
Savoir que la transmission d’informations s’appuie sur
l’émission et la réception d’une onde.
Mettre en œuvre un système de transmission d’informa-
Connaître les principaux types d’ondes utilisées dans
tions par propagation libre ou par propagation guidée.
les systèmes de transmission d’informations courants :
Identifier les éléments principaux de systèmes de trans-
ondes sonores, lumineuses, électromagnétiques.
mission d’informations utilisés dans la vie courante.
Savoir que le fonctionnement d’une fibre optique repose
sur le phénomène de réflexion totale.

8.1 I Lumière et milieux de propagation


 
8.1.1 1 La lumière 
Propriété 1
Dans un milieu transparent homogène et isotrope, la lumière se propage en ligne droite.

Un milieu homogène, par opposition à hétérogène est un milieu dont la constitution ne varie pas d’un endroit à l’autre. Un milieu
isotrope est un milieu qui a les mêmes propriétés quelque soit le sens et la direction du déplacement.
Propriété 2
La lumière se propage dans le vide à la vitesse exacte de c = 299 792 458 m/s

 
8.1.2 2 Milieux 
Définition 1
En divisant par l’indice n d’un milieu la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide , j’obtiens la vitesse
c
de la lumière dans ce milieu. v =
n

Dans l’air, la lumière se propage presque à la vitesse c, on prend généralement nair = 1


Dans l’eau, la lumière se propage plus lentement que dans l’air neau = 1, 33

8.2 II Lois de la réflexion et de la réfraction


 
8.2.1 1 Vocabulaire 

Définition 2
Le plan défini par la normale à la surface de séparation et le rayon incident est appelé plan d’incidence.

La normale c’est la droite qui est perpendiculaire à la surface de séparation, là où arrive le rayon lumineux.

21
8.3. FIBRE OPTIQUE CHAPITRE 8. LES TRANSMISSIONS
 
8.2.2 2 Loi de la réflexion 
Propriété 3
Tout rayon lumineux réfléchi par une surface de séparation est contenu dans le plan d’incidence et d’angle
iréf léchi = −iincident

 
8.2.3 3 Loi de la réfraction 
Propriété 4
Tout rayon lumineux réfracté par une surface de séparation est contenu dans le plan d’incidence et vérifie
n1 × sin iincident = n2 × sin iréf racté

On note souvent n1 × sin i1 = n2 × sin i2 où i1 est l’angle d’incidence et i2 l’angle de réfraction.


Lors d’un changement de milieu de propagation et lorsque la lumière n’est pas perpendiculaire à la surface, la direction de la
lumière change.
 
8.2.4 Matériel
 

A B C D

A :une source de lumière ; B :un prisme de verre ; C :une cuve hémicylindrique ou un demi cylindre de plexiglas ; D :un plateau rapporteur.

8.3 III Fibre optique


Définition 3
Une fibre optique est un fil transparent permettant de transporter, sur une grande longueur et sans
altération, une information sous forme lumineuse.

Propriété 5
Une fibre optique à saut d’indice transporte la lumière grace au phénomène de réflexion totale (cas
particulier de la réfraction) à l’interface entre le cœur et la gaine.

r1 r2

indice

rayon de
la fibre
Propriété 6
Une fibre optique à gradient d’indice transporte la lumière grace au phénomène de réfraction dans le
cœur.

F.BINET 22 Terminale BAC.PRO.


Caractériser la propagation d’un signal sonore
9
Capacités Connaissances
Savoir que la propagation d’un son nécessite un milieu
matériel.
Savoir que la vitesse du son dépend du milieu de pro-
pagation.
Connaître la relation qui lie la longueur d’onde, la vi-
Mettre en évidence expérimentalement la nécessité d’un tesse de propagation et la période d’une onde sonore
milieu matériel pour la propagation d’un son. (λ = cson .T ).
Déterminer expérimentalement la vitesse de propaga- Connaître les ordres de grandeur des vitesses de propa-
tion d’un son dans l’air ou dans l’eau. gation du son dans l’air et dans l’eau.
Exploiter la relation liant la vitesse de propagation, la Savoir qu’une onde sonore s’accompagne d’une varia-
longueur d’onde et la fréquence d’une onde sonore. tion locale de la pression du milieu dont l’amplitude est
Mesurer une pression acoustique et le niveau d’inten- appelée pression acoustique.
sité acoustique associé à l’aide d’un sonomètre ou d’un Savoir qu’un microphone mesure la pression acoustique.
capteur. Savoir que :
Calculer le niveau d’intensité acoustique (en dB) à par- - un signal sonore transporte de l’énergie et que l’inten-
tir de la pression acoustique ou de l’intensité acoustique sité sonore est la puissance moyenne transportée par
en utilisant une relation donnée. l’onde par unité de surface
Étudier expérimentalement l’atténuation de l’intensité - l’exposition à une intensité acoustique élevée a des
acoustique d’une onde sonore en fonction de la distance effets néfastes sur l’oreille
de propagation. - il existe une échelle de niveau d’intensité acoustique.
Savoir que l’oreille humaine peut détecter des sons dont
la fréquence se situe approximativement entre 20 Hz et
20 kHz.
Savoir qu’une onde sonore s’atténue en se propageant,
même dans un milieu n’absorbant pas les ondes sonores.

9.1 I Nature d’un son


Propriété 1
Le son nécessite un milieu matériel pour se propager

Dans le vide, le son ne peut pas se propager.


Propriété 2
La vitesse de propagation du son dépend du milieu matériel

Voici un ordre de grandeur :

Matériau air eau bois béton acier


Vitesse en m/s 340 1500 3000 3000 6000
Propriété 3
Dans un fluide, le son correspond à des variations de pression, soit une succession de compression et de
dilatation.

Propriété 4
Quelque soit, la nature du milieu de propagation le son correspond à une vibration mécanique du milieu
matériel.

9.2 II Caractéristique spatiale et temporelle d’un son


La vibration mécanique du milieu matériel peut être mesurée soit par sa longueur soit par sa durée.

23
9.3. INTENSITÉ ACOUSTIQUE CHAPITRE 9. LA PROPAGATION SONORE

1
Temps/ms
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
−1

−2

Définition 1
Comme toute onde, l’onde sonore peut être caractérisée par la durée d’un motif élémentaire nommée
période et notée T qui se mesure en seconde.

λ Distance/cm
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
−1

−2

Définition 2
Comme toute onde, l’onde sonore peut être caractérisée par la longueur dans l’espace d’un motif élémen-
taire appelée longueur d’onde notée λ qui se mesure en mètre.

Définition 3
L’onde sonore se déplace avec une célérité ou vitesse de propagation que l’on note c ou v et qui
s’exprime en mètre par seconde.

Propriété 5
La périodicité spatiale de l’onde (λ) est liée à la périodicité temporelle (T ) par la vitesse de propagation
selon :
λ = v · T ou λ = c · T

9.3 III Intensité acoustique


Définition 4
L’intensité acoustique est la mesure en Watt par mètre carré (W/m2 ) de la puissance de l’onde sonore
par unité de surface.

Définition 5
Le niveau d’intensité acoustique est la mesure en décibels (dBA ) de la puissance de l’onde sonore
comparée à la plus basse puissance détectable par l’oreille humaine.

La valeur détectable la plus basse est de 10−12 W/m2 soit 0 dB. Le seuil de douleur qui est de 1 W/m2 correspond à 120 dB.

F.BINET 24 Terminale BAC.PRO.


Notions complémentaires de terminale
10
Capacités Connaissances
Savoir que tout conducteur parcouru par un courant
et soumis à un champ magnétique extérieur subit une
Mettre en évidence expérimentalement la force qui
force (force de Laplace).
s’exerce sur un conducteur placé dans un champ ma-
Connaître le principe de fonctionnement d’un haut-
gnétique donné et parcouru par un courant continu.
parleur.
Illustrer expérimentalement le principe de fonctionne-
Savoir qu’un haut-parleur produit efficacement des
ment d’un haut-parleur.
ondes sonores dans un certain intervalle de fréquence
Comparer expérimentalement les courbes de réponse de
(bande passante).
différents haut-parleurs et les classer (tweeter, medium,
Connaître le principe de fonctionnement d’un micro-
boomer).
phone électrodynamique.
Déterminer expérimentalement la bande passante d’un
Connaître les différentes caractéristiques d’un micro-
microphone.
phone et les grandeurs qui y sont associées (sensibilité,
directivité et bande passante).
Représenter les couplages étoile et triangle.
Mesurer, dans le cas d’un montage équilibré étoile ou
triangle, l’intensité du courant de ligne et l’intensité du Connaître les caractéristiques d’un réseau triphasé équi-
courant dans une des branches. libré.
Calculer, dans le cas d’un montage triangle équilibré, Systèmes équilibrés en « étoile » et en « triangle ».
l’intensité du courant de ligne à partir de l’intensité du
courant dans une branche, et réciproquement.

25
CHAPITRE 10. NOTIONS COMPLÉMENTAIRES DE TERMINALE

F.BINET 26 Terminale BAC.PRO.


Liste des équations - Formulaire

27
Table des figures

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