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5 septembre 2022
iii
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES
– Certaines unités dérivées sont dites « légales » comme le Pa alors que d’autres sont « usuelles » comme le bar.
– On réalisera tous nos calculs avec les unités légales.
– Les unités usuelles seront utilisées éventuellement pour mieux percevoir la grandeur calculée.
– Certaines unités peuvent être difficile à noter ainsi :
– La constante de pesanteur terrestre g est pris généralement égale à g = 9,81 kg m s−2 .
kg m
On pourrait écrire g =9,81 2 ou encore g=9,81 kg m/s2 ou encore g=9,81 kg m s−2
s
– La conductivité thermique λ s’exprime en W m−1 °C−1
On pourrait écrire W ou encore W/(m °C) ou encore W m−1 °C−1
m °C
– On voit alors que l’utilisation de parenthèses ou de fraction au sein de l’unité devient difficile à écrire ou à lire et peut
entrainer des confusions entre unités et formules.
v
0.2. UNITÉS DÉRIVÉES CHAPITRE 0. UNITÉS ET FORMULES DE SCIENCES
– L’utilisation du « moins un » plutôt que du trait de fraction est alors plus sûr. On notera par exemple une vitesse
v = 3,6 m s−1
On notera par exemple une vitesse v = 3,6 m s−1 (mètreparseconde) et une durée ∆t = 3,5 ms (millisecondes)
`e˙sfi˚t `e›nffl ˚i‹n`d˚i`c´e `c’`e˙sfi˚t `àffl `d˚i˚r`e ˜l´é´g´èˇr`e›m`e›n˚t `e›nffl `d`e˙sfi¯sfi`o˘u¯s `d`e ˜l´affl ˜lˇi`g›n`e `dffl’`é´cˇr˚i˚tˇu˚r`e vA
tandis que
1 2
˜l´e 2 `d˚uffl `c´a˚r˚r`é `e˙sfi˚t `e›nffl `e›x˙p`o¸sfi`a‹n˚t ¯sfi`o˘i˚t ˜l´é´g´èˇr`e›m`e›n˚t `a˚uffl `d`e˙sfi¯sfi˚u¯s `d`e ˜l´affl ˜lˇi`g›n`e `dffl’`é´cˇr˚i˚tˇu˚r`e : ρv
2 A
1 1 1
– ρvA peut se noter · ρ · vA ou encore × ρ × vA , l’absence de signe ou le point · ou le signe × étant tous équivalents et
2 2 2
désignant la multiplication.
– QV désigne une grandeur appelée débit volumique dont l’unité est le metrecubeparseconde(noté m3 s−1 ),
– p désigne une grandeur appelée pression dont l’unité est le pascal(noté Pa),
– P désigne une grandeur appelée puissance dont l’unité est le watt(noté W).
La pression p est notée par un p minuscule alors que la puissance P est notée par un p majuscule.
Exemple Si l’on doit calculer la puissance hydraulique d’un fluide ayant un débit de 15 × 103 L h−1 à une pression de 5 bar.
Le L et le bar sont des unités usuelles, elles sont pratiques mais ne doivent pas servir dans les calculs.
On les convertit dans les unités légales :
15 × 103 25
– 15 000 L h−1 deviennent = cela s’arrondit à 4,2 L s−1 et comme 1 L correspond à 1 × 10−3 m3 , QV =4,2 × 10−3 m3 s−1
3600 6
– 5 bar devient 5 × 105 Pa
Notre calcul s’écrit alors P = p · QV : P = 4,2 × 10−3 · 5 × 105 =21 × 102 W qui dans ce cas s’écrira plus facilement sans les
puissances de dix : P = 2100 W
1.1.1 1 Diode
Définition 1
Une diode est un composant électronique qui ne laisse passer le courant électrique que dans un sens. On
la schématise par le symbole : .
Propriété 1
La tension à la sortie d’une diode soumise à une tension alternative sinusoïdale est donc du type :
Tension d’entrée Tension de sortie
temps temps
Propriété 2
Une diode ne laisse passer le courant qu’à partir d’une tension Caractéristique de la diode :
Intensité
minimale appelée tension de seuil.
On a donc plus précisement pour chaque alternance positive la
représentation ci-dessous :
Tension de sortie
Tension
Us temps
Us
1.1.2 2 Redressement par pont de diodes
Définition 2
En utilisant un pont de diode on obtient une tension à double alternance dont on comprend le mécanisme en
regardant les couleurs bleue et rouge.
b
temps temps
b
1
1.2. CONDENSATEUR CHAPITRE 1. L’ALTERNATIF ET LE CONTINU
+
G
temps temps
Propriété 3
En effet, s’il n’y avait qu’une seule alternance, on aurait une décharge dans le condensateur qui aurait l’allure :
Tension de sortie
temps
Propriété 4
Plus la capacité du condensateur est élevée plus le condensateur met du temps à se décharger.
Tension de sortie
temps
+
Entrée Sortie
-
alternative
continue sinusoïdale
Propriété 5
Les onduleurs sont utilisés à la sortie de toutes les sources de tensions continues issues par exemple de :
– batteries,
– panneaux solaires.
Énergie
électrique
fournie
MOTEUR Énergie
mécanique
utile
Énergie
perdue
Définition 2
On note :
– Pa :la puissance électrique absorbée par le moteur pour fonctionner,
– Pu :la puissance mécanique utile pour mettre en mouvement un dispositif,
Définition 3
Pu
On appelle rendement le rapport de la puissance utile sur la puissance absorbée : η =
Pa
Définition 5
On appelle couple de forces, deux forces de même intensité, de même direction, de sens opposé et dont
les points d’applications sont différents. Chaque force s’exprime en newton N.
Définition 6
Le moment du couple de forces que subit une spire vaut Γ = i × l × B × d et s’exprime en newton mètre
N·m .
– i désigne l’intensité du courant continu dans les spires (en ampère A),
– l est la longeur de fil subissant la force de Laplace (en mètre m),
– B est l’intensité du champ d’induction magnétique (en tesla T),
– et d est la distance entre deux brins d’une même spire de part et d’autre de l’axe (en mètre m).
3
2.2. MOTEUR À COURANT CONTINU CHAPITRE 2. LES MOTEURS
Définition 7
Le moment du couple de charge est la grandeur en newton mètre qui caractérise la charge que subit
un moteur en fonctionnement. On le note ΓC
2.2.2 2 Sens de rotation
Propriété 1
Dans un moteur à courant continu le sens du courant influe sur le sens de rotation.
En effet l’inversion du sens du courant, inverse le sens de la force et le sens de rotation de la spire.
2.2.3 3 Constitution
1. Inducteur , stator : C’est lui qui produit le champ magnétique. C’est la partie exci-
tation du moteur
2. Bobines d’induction : Elles sont alimentées en courant continu mais peuvent aussi
être remplacée par un aimant permanent
3. Encoches pour les bobines d’induit : Les bobines d’induit sont parcourues par le
courant électrique qui déterminera le couple moteur. Leur section détermine l’intensité
admissible et donc le couple supporté.
4. Balais, charbons : Ils permettent l’alimentation des bobines d’induit par contact avec
le collecteur. Ils s’usent régulièrement et sont le siège des étincelles de rupture.
5. Axe moteur : Il permet la transmission du mouvement du rotor.
6. Collecteur : Il permet d’alimenter la bobine qui a le plus fort couple, celle qui est
perpendiculaire à la ligne de neutre.
7. Induit , rotor : Il est constitué d’un ensemble de plaques isolées entre elles pour éviter
des pertes par courant de Foucault.
2.2.4 4 Schéma électrique
Propriété 2
Le modèle électrique équivalent d’un moteur à excitation indépendante est le suivant :
Ie Ii
Ri
Ue Re E Ui
Définition 8
On appelle Force Électro Motrice F.E.M., une tension qui apparaît au bobinage de l’induit, on la note
E et elle s’exprime en volt.
2.2.5 5 Fréquence de rotation
Définition 9
La fréquence de rotation est le nombre de tours que fait l’arbre moteur en une seconde. Son unité est
l’inverse de la seconde. On la note n.
2.2.6 6 Couple résistant Γr
Un moteur à courant continu soumis à un couple résistant créera un couple moteur pour s’opposer au couple résistant. Ce couple
moteur est proportionnel à l’intensité du courant dans le bobinage d’induit. On retiendra :
Propriété 4
Le couple résistant impose l’intensité du courant réclamée par le moteur.
Conséquence : le blocage de l’arbre moteur créera un courant fort qui grillera le moteur non protégé.
Ie Ii
Ri
Ue Re E Ui
La tension d’induit Ui est fixée par le générateur, donc en charge si l’intensité Ii du courant augmente Ri · Ii augmente et donc la
tension E diminue proportionnellement.
Propriété 5
L’augmentation du couple résistant impose une diminution de la fréquence de rotation.
2.2.7 7 Puissances
Définition 10
On définit les puissances :
Pexcitation = Ue · Ie = Re · Ie2
Pinduit = Ui · Ii = E · Ii + Ri · Ii2
Putile = E · Ii = Γ · ω
Pperdue = Re · Ie2 + Ri · Ii2
2.2.8 8 Rendement
Définition 11
Putile
On définit le rendement grandeur sans unité : η =
Pexcitation + Pinduit
Définition 13
Dans un moteur asynchrone, la cage (ou le bobinage) qui constitue le rotor est le siège de courants de
Foucault, qui en s’opposant au champ tournant le mette en rotation à une vitesse légèrement inférieure
à celle du champ tournant.
Propriété 6
La vitesse du champ tournant dépend de la fréquence d’alimentation du stator.
Un stator constitué d’un pôle Nord et d’un pôle Sud (une paire de pôle) alimenté à la fréquence de 50 Hz crée un champ tournant
à la vitesse de 50 tour/s soit 3000 tour/min.
Propriété 7
Pour modifier la vitesse de rotation d’un moteur asynchrone il faut modifier sa fréquence, ce qui se fait à
l’aide d’un convertisseur constitué d’un redresseur et d’un onduleur.
Neutre
Terre 20 A 400 V
Phase 3
Phase Phase 2
Phase 1
Neutre
Terre
Définition 1
Une prise électrique monophasée est constituée d’une phase et d’un neutre qui ne peuvent se distinguer
et d’une prise de terre clairement identifiable.
Définition 2
Une prise électrique triphasée est constituée de trois phases qui ne peuvent se distinguer, d’un neutre
distinct et d’une prise de terre clairement identifiable.
Propriété 1
La prise de terre n’a vocation à transporter le courant électrique qu’en cas de défaillance de l’appareil
électrique connecté.
Propriété 2
Le disjoncteur différentiel monophasé à pour rôle de couper l’alimentation s’il existe une différence
d’intensité entre la phase et le neutre.
t Phase 1
Neutre
Phase 3
Propriété 3
2π
En triphasé, les potentiels des trois phases par rapport au neutre sont déphasés de 120 ˚ ou rad
3
7
3.2. TENSION ET PUISSANCE EN MONOPHASÉ CHAPITRE 3. LE TRIPHASÉ
Remarque : Dans le cas usuel de courant alternatif monophasé, la puissance instantanée est aussi variable :
Définition 4
La puissance électrique moyenne consommée (en W) en régime sinusoïdal est appelée puissance active
et s’obtient à partir des valeurs efficaces des tensions U et intensité I et du déphasage entre la tension
et l’intensité noté φ selon :
P = U · I · cos φ (3.2)
Rappel : En courant variable, on appelle valeur efficace, la valeur de même efficacité énergétique que la grandeur continue équivalente.
C’est la valeur affichée par le voltmètre.
Umax Imax
U= √ I= √ (3.3)
2 2
Définition 5
On appelle facteur de puissance la grandeur sans dimension : cos φ
Propriété 5
En triphasé, les tensions simples sont liées aux tensions composées (figure :??) par la relation :
√
U =V × 3 (3.5)
Propriété 6
√
Les bobinages d’impédance Z vérifient V = Z × I soit U = Z × I × 3 et la puissance d’un montage
étoile :
U2
P = cos φ (3.6)
Z
I1
L1
U12 V1
I2
U13 L2
V2
U23
V3
I3
L3
0,5
V1
1 0,5
U13 U12 30°
√3/2
120° 120°
60° 60° V2
V3
U23
3.3.2 2 Montage triangle
Propriété 4
Dans un montage en triangle (figure :??), les trois bobinages soumis aux trois tensions composées U et
intensités J consomment une puissance
P = 3 × U J cos φ (3.7)
I1
L1
J31
U12
I2 J12
U13 L2
J32
U23
I3
L3
Propriété 6
I
Les bobinages d’impédance Z vérifient U = Z × J soit U = Z × √ et la puissance d’un montage
3
triangle :
U2
P =3 cos φ (3.9)
Z
Propriété 7
En triangle, le moteur étant soumis à des tensions plus élevées consommera 3 fois plus de puissance qu’en
étoile et fournira donc un couple 3 fois plus grand.
Propriété 1
Une bobine parcourue par un courant électrique continu a la propriété de créer un champ magnétique.
Direction G champ.
du champ S N S N
magnétique
i
Propriété 2
On distingue le sens du champ magnétique créé par un objet (aimant ou bobine) à l’aide de pôles Nord
et Sud.
4.1.2 2 Induction magnétique
Définition 2
Le champ d’induction magnétique est noté B et s’exprime en Tesla (T).
Le champ d’excitation magnétique est noté H et s’exprime en A m−1 .
Définition 3
Un fil formant une boucle plane de surface S et traversé perpendiculairement par un champ B est soumis
à un flux magnétique
ϕ=B·S (4.1)
∆ϕ
E=− (4.2)
∆t
11
4.3. CHAPITRE 4. L’INDUCTION
Théorème : Lenz
L’induction créée, par ses conséquences, tend à s’opposer à la cause qui lui a donné naissance.
N S S N
V
i
il se crée un champ qui s'oppose à la cause
qui lui a donné naissance.
i
On éloigne l'aimant de la bobine
N S N S
V
i
Alternateur
Énergie Énergie
mécanique électrique
fournie utile
Énergie
perdue
Définition 5
On note :
– Pa :la puissance mécanique absorbée par l’alternateur,
– Pu :la puissance électrique utile pour alimenter un dispositif,
Définition 6
On appelle rendement le rapport de la puissance utile sur la puissance absorbée :
Pu
η= (4.3)
Pa
Définition 2
Un accumulateur est un dispositif permettant d’obtenir de l’énergie électrique à partir d’une réaction
chimique réversible.
Définition 3
Une pile à combustible est un dispositif pouvant fonctionner indéfiniment tant que l’approvisionnement
en oxydant et en réducteur est assuré.
5.1.2 2 La pile
Propriété 1
Une pile met en jeu une réaction d’oxydoréduction entre l’oxydant d’un couple Ox1 et le réducteur d’un
autre couple Red2 , selon la réaction : Ox1 + Red2 −−→ Ox2 + Red1 . Elle est réalisée de telle sorte que
l’échange d’électron soit canalisé. Les électrons qui traversent le récepteur permettent à la réaction de se
réaliser.
Si on tente de recharger une pile, une autre réaction que la réaction inverse se produit.
Définition 4
L’anode(-) désigne la partie de la pile où a lieu l’oxydation Red2 −−→ Ox2 , tandis que la cathode(+)
désigne la partie de la pile où a lieu la réduction Ox1 −−→ Red1 .
Définition 5
On notera la pile :
(-) Red2 | Ox2 || Ox1 | Red1 (+)
où || désigne le pont salin
Dans le cas de la pile Daniell (réalisée au début de l’activité 2), on a : (-)Zn | Zn2+ || Cu2+ | Cu (+)
13
5.1. DIFFÉRENCE ENTRE UNE PILE ET UN ACCUMULATEUR CHAPITRE 5. L’ÉLECTROCHIMIE
5.1.3 3 L’accumulateur
Il existe différentes technologies d’accumulateur :
– Accumulateur au plomb : (-)Pb | PbSO4 | H2 SO4 | PbSO4 | PbO2 | Pb (+) , où l’acide sulfurique H2 SO4 est l’électrolyte.
Propriété 1
La température en degré Celsius (℃) est liée à la température en Kelvin selon la relation T (K)=T (℃)+273
6.1.2 2 La chaleur
Définition 2
La chaleur est l’énergie transférée du corps chaud au corps froid. Elle s’exprime en Joule (J) et se note
Q
Propriété 2
Pour chauffer un corps, il faut lui apporter de l’énergie ; et pour le refroidir celui-ci doit pouvoir en céder.
Remarque : La température d’un corps chaud traduit l’agitation de sa matière.« Le corps ne possède pas de chaleur » mais il est
capable de transférer de l’énergie à un corps plus froid que lui. Ce transfert d’énergie est appelé chaleur.
6.1.3 3 La capacité calorifique
Définition 3
On appelle capacité calorifique, la capacité d’un matériau à emmagasiner de l’énergie reçue sous forme
de chaleur. On utilise généralement la capacité calorifique massique notée c et s’exprimant en J ·kg −1 ·K −1
qui est la capacité thermique d’un kilogramme de matériau.
15
6.1. POURQUOI LE MÉTAL SEMBLE-T-IL PLUS FROID QUE LE BOIS ? CHAPITRE 6. LE RAYONNEMENT THERMIQUE
Propriété 3
Q
Remarque : Si Tf inale > Tinitiale alors la quantité de chaleur transférée est
positive Q > 0, cela traduit que le corps froid s’est réchauffé et a reçu de Corps froid Corps chaud
l’énergie. Par contre si Tf inale < Tinitiale alors la quantité de chaleur transférée
est négative Q < 0, cela traduit que le corps chaud s’est refroidi et a fourni de reçoit la chaleur fournit la chaleur
l’énergie.
Q>0 Q<0
Capacités Connaissances
Savoir qu’une réduction est un gain d’électrons et
qu’une oxydation est une perte d’électrons.
Savoir qu’une transformation d’oxydoréduction est une
Classer expérimentalement des couples oxydant/réduc-
réaction dans laquelle intervient un transfert d’élec-
teur.
trons.
Écrire l’équation de réaction modélisant une trans-
Savoir qu’il est possible d’établir une classification
formation d’oxydoréduction à partir de deux demi-
électrochimique des couples oxydant/réducteur et
équations de réaction.
connaître son intérêt (prévision de réaction redox entre
Identifier l’oxydant et le réducteur dans une transforma-
un oxydant et un réducteur donné, écriture de l’équa-
tion d’oxydoréduction d’équation de réaction donnée.
tion de réaction modélisant la transformation d’oxydo-
Prévoir à partir d’une classification électrochimique
réduction).
qualitative, le sens d’évolution spontané d’une trans-
Savoir qu’une réaction d’oxydoréduction spontanée se
formation d’oxydoréduction.
produit entre l’oxydant le plus fort et le réducteur le
plus fort.
L’électron est de charge négative, donc quand l’atome de cuivre perd deux électrons l’ion s’écrit Cu2+
Définition 2
Une solution aqueuse ionique est constituée d’eau (aqueuse) dans laquelle on a dissous des solides
ioniques.
Par exemple la solution aqueuse de sulfate de cuivre est une solution dans laquelle a été dissous du sulfate de cuivre CuSO4 solide.
La solution se note (Cu2+ + SO42 – )aq
7.1.2 2 Oxydation d’un métal
Définition 3
L’ oxydation d’un métal correspond à une perte d’électron.
Le métal se transforme en l’un de ses ions. Par exemple, le fer peut se transformer en l’ion fer II :Fe2+ ou en l’ion fer III Fe3+ .
Définition 4
Un couple redox est l’ensemble Ox/Red constitué de l’oxydant(Ox) et de son réducteur(Red) associé.
17
7.2. CLASSIFICATION RÉDOX CHAPITRE 7. L’OXYDORÉDUCTION
Définition 5
On appelle demi équation électronique la notation de cet échange d’électron entre un atome(le réduc-
teur) et l’un de ses ions(l’oxydant) sous la forme
Oxydation
Reducteur(Red) ↽
−−
−−
−−
−−
−−
−− Oxydant(Ox) + electrons(e )
⇀ –
Reduction
Exemple :
Oxydation
– Le couple ion fer II/fer se note Fe2+ /Fe et sa demi équation électronique Fe ↽
−−
−−
−−
−−
−−
−− Fe + 2 e
⇀ 2+ –
Reduction
7.1.3 3 Réaction d’oxydation et de réduction
Définition 6
On appelle réaction redox, la réaction qui a lieu entre l’oxydant d’un couple et le réducteur d’un autre
couple .
Exemple : la réaction entre l’ion cuivre II, oxydant du couple Cu2+ /Cu et le fer, réducteur du couple Fe2+ /Fe.
Propriété 1
Lors d’un réaction redox, il y a autant d’électrons libérés par l’oxydant que d’électrons captés par le
reducteur.
Exemple : Fe −−−−−−→ Fe3+ + 3 e – , le fer libère trois électrons ; Cu2+ + 2 e – −−−−−→ Cu, l’ion cuivre II capte deux électrons.
Oxydation Reduction
Pour que cette réaction entre ces deux couples ait lieu, il faut prendre deux atomes de fer qui libèreront six électrons et il se
formera trois atomes de cuivre à partir de trois ions Cu2+ qui auront captés six électrons.
Le bilan de cette réaction se notera donc 2 Fe + 3 Cu2+ −−→ 2 Fe3+ + 3 Cu où l’on voit bien l’échange de six charges.
Propriété 2
On peut classer les couples en fonction de leur pouvoir oxydant ou inversement en fonction de leur pouvoir
réducteur.
Propriété 3
Entre deux couples redox, seule une des deux réactions est naturellement possible ; c’est celle qui a lieu
entre l’oxydant le plus fort et le reducteur le plus fort.
7.2.2 2 Classement des couples
Définition 8
Dans ce cours, on appelle electrolyte, une solution aqueuse permettant le passage d’un courant électrique
par déplacement d’ions mobiles dans la solution.
Propriété 4
Pour déterminer lequel des deux couples a le pouvoir reducteur le plus fort, on peut mettre deux métaux
dans un électrolyte et mesurer à l’aide d’un voltmètre le sens de déplacement des électrons.
Définition 9
On appelle règle du gamma γ,
la méthode permettant de prédire la réaction naturelle en faisant figurer
le pouvoir oxydant croissant des couples.
Ox1 + Red2 −−→ Ox2 + Red1
Anions
Un milieu homogène, par opposition à hétérogène est un milieu dont la constitution ne varie pas d’un endroit à l’autre. Un milieu
isotrope est un milieu qui a les mêmes propriétés quelque soit le sens et la direction du déplacement.
Propriété 2
La lumière se propage dans le vide à la vitesse exacte de c = 299 792 458 m/s
8.1.2 2 Milieux
Définition 1
En divisant par l’indice n d’un milieu la valeur de la vitesse de la lumière dans le vide , j’obtiens la vitesse
c
de la lumière dans ce milieu. v =
n
Définition 2
Le plan défini par la normale à la surface de séparation et le rayon incident est appelé plan d’incidence.
La normale c’est la droite qui est perpendiculaire à la surface de séparation, là où arrive le rayon lumineux.
21
8.3. FIBRE OPTIQUE CHAPITRE 8. LES TRANSMISSIONS
8.2.2 2 Loi de la réflexion
Propriété 3
Tout rayon lumineux réfléchi par une surface de séparation est contenu dans le plan d’incidence et d’angle
iréf léchi = −iincident
8.2.3 3 Loi de la réfraction
Propriété 4
Tout rayon lumineux réfracté par une surface de séparation est contenu dans le plan d’incidence et vérifie
n1 × sin iincident = n2 × sin iréf racté
A B C D
A :une source de lumière ; B :un prisme de verre ; C :une cuve hémicylindrique ou un demi cylindre de plexiglas ; D :un plateau rapporteur.
Propriété 5
Une fibre optique à saut d’indice transporte la lumière grace au phénomène de réflexion totale (cas
particulier de la réfraction) à l’interface entre le cœur et la gaine.
r1 r2
indice
rayon de
la fibre
Propriété 6
Une fibre optique à gradient d’indice transporte la lumière grace au phénomène de réfraction dans le
cœur.
Propriété 4
Quelque soit, la nature du milieu de propagation le son correspond à une vibration mécanique du milieu
matériel.
23
9.3. INTENSITÉ ACOUSTIQUE CHAPITRE 9. LA PROPAGATION SONORE
1
Temps/ms
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
−1
−2
Définition 1
Comme toute onde, l’onde sonore peut être caractérisée par la durée d’un motif élémentaire nommée
période et notée T qui se mesure en seconde.
λ Distance/cm
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
−1
−2
Définition 2
Comme toute onde, l’onde sonore peut être caractérisée par la longueur dans l’espace d’un motif élémen-
taire appelée longueur d’onde notée λ qui se mesure en mètre.
Définition 3
L’onde sonore se déplace avec une célérité ou vitesse de propagation que l’on note c ou v et qui
s’exprime en mètre par seconde.
Propriété 5
La périodicité spatiale de l’onde (λ) est liée à la périodicité temporelle (T ) par la vitesse de propagation
selon :
λ = v · T ou λ = c · T
Définition 5
Le niveau d’intensité acoustique est la mesure en décibels (dBA ) de la puissance de l’onde sonore
comparée à la plus basse puissance détectable par l’oreille humaine.
La valeur détectable la plus basse est de 10−12 W/m2 soit 0 dB. Le seuil de douleur qui est de 1 W/m2 correspond à 120 dB.
25
CHAPITRE 10. NOTIONS COMPLÉMENTAIRES DE TERMINALE
27
Table des figures
28