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COURS DE THERMODINAMIQUE
NIVEAU I
EQUIPE PEDAGOGIQUE
Pr MONKAM Louis, M. LEUMASSI, M. NGOUEM
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PRESENTATION DE L’EQUIPE PEDAGOGIQUE
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INTRODUCTION
L’objectif de la formation est de produire les techniciens supérieurs en deux années d’étude,
compétents dans leurs secteurs d’activités. Ce qui n’est possible que s’ils parviennent à observer et
interpréter les phénomènes qui s’imposent à eux, que ce soit par une campagne de mesures ou par
certaines évaluations. Dans le cadre du cours de thermodynamique, il s’agira d’observer et
interpréter, les mouvements, les déformations ou les transformations d’un système à partir des
paramètres température, pression et énergie. L’étude se fera à l’échelle macroscopique (domaine
classique) à travers les exemples choisis pour l’application des différentes théories.
Le style et les expressions sont choisis simples pour faciliter la compréhension des apprenants.
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SOMMAIRE
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Chapitre 1 : Thermostatique des fluides
Il est question dans ce chapitre d’aborder la notion d’équilibre d’un milieu fluide qui sera au
centre de notre étude en thermodynamique, les conclusions pouvant être extrapolé dans les milieux
différents. La thermostatique des fluides fais allusion à l’étude des fluides qui sont en équilibre.
Deux types d’équilibres à distinguer et qui permettent d’introduire les notions de pression et de
température :
- equilibre thermique : absence de transfert de chaleur
- équilibre statique (mécanique) : absence de contraintes de déformations et de déplacements
- fluide : milieu capable de s’écouler facilement sous l’action d’une force de faible intensité
I- Notion de pression
1/ Définition
La pression est une contrainte, ressentie dans tout le volume du système dont les
manifestations sont observées sur les limites du système. La contrainte peut résulter d’un contact
direct ou indirect par l’intermédiaire d’un fluide ou d’un solide (force de contact, force à distance,
…).
La pression est un potentiel et entant que tel, les effets sont observables lorsqu’une différence
s’établi : par analogie à la différence de potentiel électrique qui est à l’origine d’un flux d’électrons,
la différence de pression est à l’origine d’un flux de matière d’où l’écoulement facile des milieux
fluides.
En grandeur, le modèle mathématique d’évaluation de la pression est :
F(N) ; S (m2)
L’unité légale de la pression est le Pascal (Pa) mais à côté on a une multitude d’unités usuelles que
l’on rencontre soit sur les appareils de mesure, soit dans les dossiers techniques des équipements.
z+dz dp dz
dx
z dy df(z)
y
x
La poussée du fluide sur le volume de contrôle ; dont les seules résultantes non nulles se trouvent
sur la direction verticale.
df(z) sur la face dx dy à l’altitude z et df(z+dz) à l’altitude z+dz
Ainsi que le poids
Σf ext=0 soit
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La résolution de cette équation nécessite la connaissance d’une relation liant la pression et la
masse volumique ρ
H PA- PB = ρ g H
Si nous sommes en présence d’un liquide, en aucun cas on aura P A=PB, car la masse
volumique est importante à l’image du liquide de référence eau : on parle alors de la pression en un
point au sein du liquide dans le réservoir.
Si le fluide est un gaz, la masse volumique étant faible à l’image du gaz de référence air, en
posant l’hypothèse qu’on néglige la variation de la masse volumique dans le réservoir, on aura
PAPB et parlera de la pression au sein du réservoir.
Ici il faut connaître absolument une relation qui lie la pression et la masse volumique ; notamment
lorsqu’on se déplace en altitude dans l’air, ou en profondeur dans la mer.
Tous les 10 mètres de profondeur, une augmentation de 1 bar : variation linéaire qui
permet de faire des prévisions dans le choix de matériaux de constructions sous-marine.
-PRESSION ATMOSPHÉRIQUE
Ici le problème est plus complexe. Considérer la caractérisation de l’atmosphère pour parvenir à la
fonction de répartition de la pression pour un atmosphère stable.
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De 11 km à 50 km, atmosphère considéré isotherme
- Pression atmosphérique
C’est la pression exercée sur tout corps par l’air atmosphérique. Torricelli a été le premier à
mettre en évidence cette influence sur les corps. Cette pression varie avec l’altitude et la
latitude. Le baromètre est l’instrument qui permet de mesurer la pression atmosphérique.
- la pression relative Pr
Elle est liée à l’effort d’un corps ou d’un fluide et peut être évaluée par la relation
ρ g H du principe de manomètre en U.
Les manomètres permettent de mesurer les pressions relatives dans les réservoirs ou les circuits
fermés.
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- la pression absolue
C’est la somme des pressions relative et atmosphérique sur un corps (système).
Pab = Pat + Pr
- le vide
Lorsque la pression absolue est inférieure à la pression atmosphérique, on dit qu’on est dans le
domaine du vide. 0<Pab<1
1/ Définition
La température est la mesure qui permet de déterminer si un corps est plus ou moins chaud
(c’est dire le niveau d’agitation des particules d’un système)
Comme la pression, elle est semblable à un potentiel car une différence de température est à
l’origine d’un flux de chaleur comme la différence de potentiel électrique est à l’origine d’un flux
d’électron.
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équilibre thermique, c’est le principe Zéro de la thermodynamique aussi appelé principe de
l’équilibre.
3/ Echelles thermométriques
Pour mesurer la température, on se sert des thermomètres dont les principes de
fonctionnement exploitent la dilatation des milieux pour certains, l’analogie entre la thermique et
l’électronique pour d’autres ou alors le principe de rayonnement thermique. Il existe des échelles
conventionnelles pour exprimer la température.
a- Echelle Kelvin
b- Echelle Celsius
Elle est conçue à partir de deux points. Le point de fusion de la glace et le point d’ébullition de
l’eau liquide. C’est l’échelle d’expression de températures relatives. Lorsqu’entre 0°C et 100°C il
existe 100 divisions, on parle de l’échelle centésimale. Le principe de dilatation est exploité, on
considérant une variation linéaire des paramètres du fluide sous l’influence de la température et
vice-versa d’où
L’échelle Kelvin est liée à l’échelle celsius par la relation T(K)= θ(°C) + 273,16
C’est l’échelle de température courante aux Etats-Unis. La température de solidification de l’eau est
de 32°F tandis que la température d’ébullition est fixée à 212°F, ce qui correspond à une différence
de 180°F entre les deux.
°F = 1,8 θ(°C) + 32
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Echelles de température
Remarque : on trouve aussi l’échelle Rankine utilisé chez les anglo-saxons θ(°R)=θ(°F) +460
Il existe des appareils dans la régulation thermique des appareils et qui ne sont pas du tout destinés à
la mesure de température mais au contrôle de la marge de tolérance de la variation de température.
Ce sont les thermostats qui ont pour rôle de protéger les appareils de la surintensité (échauffement
excessif).
On distingue les thermostats à coefficient de température négatif (CTN) dont la résistance diminue
quand la température augmente et les thermostats à coefficient de température positif (CTP) dont la
résistance augmente avec l’augmentation de la température.
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EXERCICES
1/ dans un échangeur de chaleur, un fluide passe de 20°C à 80°C. Quelle est en Kelvin et en
Fahrenheit la variation de température du fluide ?
2/ quelle est la température d’un corps à l’état fondamental (sans agitation des particules) ? Donner
les correspondances dans les échelles conventionnelles.
3/ quelle est la pression exercée par une masse de 1000 kg répartie sur une surface de 2m 2 ? si on
applique la même charge sur une surface de 8m2 comment varie la pression ?
4/ quelle est la pression au fond d’un réservoir contenant une hauteur de 1 m d’eau ? Exprimer en
bar.
5/ un manomètre indique 0,5 bar dan réservoir, en un lieu où la pression atmosphérique vaut 1 atm ;
quelle est la pression absolue dans le réservoir ?
6/ on considère dans une atmosphère que la température varie avec l’altitude suivant la loi
AN Z=2000 m.
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Chapitre 2 : Gaz Parfaits
Les gaz sont des collections de molécules de faible densité dont les interactions entre particules sont
de faibles intensités. Si un gaz est soumis au processus d’intensification des forces d’interactions
(succession de compression refroidissement) sans parvenir à sa liquéfaction, alors on conclut
l’inexistence de ces forces (gaz parfais).
Premières approches
Historiquement, l'étude des gaz a conduit pour des transformations particulières aux trois lois
empiriques plus ou moins bien vérifiées suivantes :
Un gaz vérifiant les trois lois précédentes serait alors soumis à la loi d'état :
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Loi d'Avogadro-Ampère
En outre, la loi d'Avogadro-Ampère nous indique que pour une pression et une température donnée,
le volume occupé par un gaz ne dépend pas de sa nature (de sa masse molaire) mais de sa quantité.
Ainsi, le rapport PV/T serait égal à une constante indépendante de la nature du gaz.
Conséquence : le volume molaire Vm=22,4 litre à 1 atm et 0°C conditions normales de pression
et de température
En fait, les lois d'état précédentes et la loi d'Avogadro-Ampère ne sont parfaitement (et
simultanément) vérifiées que pour certains gaz sous des conditions précises de pressions et de
température n'avoisinant pas 0 K. On peut néanmoins construire une loi limite appelée loi des gaz
parfaits qui s'écrit :
PV = nRT ou PV = mrT
Avec :
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M est la masse molaire du gaz.
Le coefficient de compression à température constante ou isotherme
Le coefficient de compression à volume constant ou isochore
A basse pression, tous les gaz peuvent être modélisés par un gaz parfait. Lorsque la pression
augmente, on ne peut plus négliger les interactions à courte distance,
L’exploitation de cette équation n’est pas du tout aisé, mais par un principe de développement
limité, on arrive à linéariser cette équation.
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représente la pression des forces d’interactions entre les particules du gaz
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2 – Propriétés des Gaz réels
type:
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Une autre façon d'exprimer les déviations
par rapport au gaz parfait utilise le
paramètre Z, facteur de compressibilité:
Ces résultats démontrent que tout gaz se comporte comme un gaz parfait à pression infiniment
petite, quel que soit la température,
Le tracé des isothermes ci-dessus permet de mettre en évidence des différences entre état liquide et
état gaz:
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La transition d'un état à l'autre s'accompagne d'un changement important du volume à pression et
température constantes:
Les variables critiques pour quelques gaz courants sont rassemblées ci-dessous:
dioxyde de carbone
304.2 74.0 96 _
CO2
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Chapitre 3 : Premier Principe de la Thermodynamique
I- Quelques définitions
1.1 - SYSTEME
1.1.1 - Définitions
o un système isolé : c’est un système idéal n'échangeant pas d'énergie avec l'extérieur.
Lorsque le bilan d’énergie des actions extérieures qui leurs sont appliquées est nul,
on dit que le système est pseudo-isolés.
o système homogène : la nature de ses constituants est identique en tout point (nature
chimique et état physique) ;
o système uniforme : si ses caractéristiques sont égales en tout point (P, T, C …).
La description d'un système par des grandeurs macroscopiques ("observables") peut motiver
plusieurs approches d’étude. Nous allons considérer le système comme un milieu continu (au moins
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par morceaux). Elle a le mérite de faire appel aux grandeurs mesurables et ne suppose pas de
connaissances préalables sur la structure de la matière.
1.1.2 - Conventions
- on notera ∑ la frontière du système S, l'élément de surface sera orienté par la normale
sortante à ∑ ;
- les énergies échangées avec le milieu extérieur seront affectées d'un signe positif lorsqu'elles
seront reçues par le système et négatif dans le cas contraire.
∑
ds
n
s
1.2 - ETAT
1.2.1 - Définition
La caractérisation d'un système à un instant donné définit son état, les paramètres qui le décrivent
étant appelées paramètres d'état. (Identifier les paramètres d’état)
La définition précédente suppose implicitement l'existence d'un état et des variables d'état, à partir
desquels, les grandeurs caractéristiques du système sont théoriquement accessibles à tout instant et
en tout point du système. (Identifier les variables d’état)
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1.2.3 - Variables d'état
Le choix des variables d'état dépend de la nature du problème traité. On peut néanmoins séparer
l'ensemble de ces variables d'état en :
Pour un système homogène, il peut être commode de ramener les paramètres extensifs à l'unité de
masse. On parle alors de grandeurs massiques (ou spécifiques), généralement notées en minuscules.
Les variables sont en général définies localement. Ce n'est que dans le cas du système homogène et
uniforme que la position n'intervient pas.
Nous allons être amenés à considérer des transformations et échanges d'énergies. Le concept
d'énergie est fondamental puisque connexe à la formalisation des principes, énoncés plus loin. Une
énergie est une grandeur homogène à des joules (U, H,…) et fonction d'un certain nombre de
variables qui lui confèrent une interprétation physique. On définira successivement les formes
d'énergie propres au système et les formes d'énergie échangées avec l'extérieur.
Les diverses formes d'énergie propres au système dépendent de son état et sont donc des fonctions
d'état. Elles se décomposent en une énergie associée à l'état interne du système (énergie interne),
"observable" à l'échelle microscopique, et en une énergie dépendant de la position et du mouvement
du système pris comme un tout (énergie externe), observable à l'échelle macroscopique.
a. Energie cinétique
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Propre à la mécanique, l'énergie cinétique macroscopique Ec résulte de la sommation sur l'ensemble
b. Energie potentielle
Lorsqu'un système est soumis à des forces extérieures Fext, on définit, si elle existe, l'énergie
potentielle Ep. L'énergie potentielle considérée ici résulte donc de l'action des forces extérieures sur
le système. Son utilisation n'est qu'une commodité puisque l'influence de ces forces peut être prise
en compte dans l’énergie travail, ce que nous ferons systématiquement dans ce cours.
c. Energie mécanique
On notera l'utilisation dans certaines situations, et notamment en Mécanique Rationnelle, de
l'énergie mécanique Em définie par :
L'énergie interne d'un système ou d'un corps est le contenu en énergie de ce système. Chaque
système (solide, liquide ou gazeux) est une collection d'objets tels des atomes, molécules...Ces
particules sont toujours animées de mouvements incessants et aléatoires (vibrations dans les solides
ou agitation thermique dans les liquides ou gaz).
A ces mouvements microscopiques des molécules est associée de l'énergie cinétique E c. De plus,
entre ces atomes ou molécules peuvent exister des forces d'interaction (attraction et répulsion)
auxquelles on associe une énergie potentielle Ep A l'échelle microscopique, l'énergie interne U du
système est définie comme la somme des énergies cinétiques E ci et potentielles Epi de toutes les
particules formant le système.
Travail volumétrique Wv
Ce travail résulte le plus souvent d'une variation de volume du système déformable (non rigide) :
ex. le déplacement d'un piston. On parle alors de travail volumétrique définit par :
F P = F/S
S
Wv = -Fdx = PS dx = -PdV en [Nm] ou [J]
Travail technique Wt
Le travail technique Wt intervient dans les systèmes ouverts (Machines à piston, Turbines, fluides
en écoulement...), il est défini par la relation suivante :
Transformation élémentaire : Wt = Vdp
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2.3.2 - Chaleur
La chaleur est une forme spéciale de l'énergie :
c'est une énergie exprimée en joule [J] ou [kcal]
à l'échelle microscopique, c'est une énergie échangée sous forme désordonnée par agitation
moléculaire (c.à.d par chocs entre les molécules en mouvement)
elle s'écoule toujours d'une source chaude vers une source froide
la chaleur n'est pas une fonction d'état
On distingue entre deux types de chaleur :
a) La chaleur sensible
elle est liée à une variation de température ΔT du système par suite d'un réchauffement
ou d'un refroidissement
elle est proportionnelle à la masse de matière et à la différence de température d'où, pour une
transformation infinitésimale d’un milieu homogène:
Q = mCdT
Transformation finie
La chaleur Q échangée lors d'une transformation finie entre l'état 1 et l'état 2 s'obtient en intégrant
la relation ci-dessus pour une transformation infinitésimale. On distingue alors plusieurs cas selon la
valeur de c :
δQ = mCdT
On distingue généralement entre chaleurs massiques à pression constante ou volume constant, notée
cp ou cv :
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pour les solides ou liquides, on a : Cp ≈ Cv = C
b) La chaleur latente
La chaleur latente est la chaleur nécessaire à 1 kg de matière pour changer d'état physique à
température constante, elle est définie par :
Q = mL
où, L est la chaleur massique associée à un changement d'état physique, cette chaleur est soit
libérée (gaz-> Liq) ou absorbée (Liq -> gaz). On distingue entre chaleurs latentes de fusion, de
vaporisation, de sublimation etc...
Remarque : Les changements d'état physique sont mis à profit dans les Machines Thermiques car
ils libèrent d'importantes quantités de chaleur : ceci permet de réduire sensiblement la taille des
échangeurs et des compresseurs (économie de matière et d'énergie).
2.4 - Puissance
La puissance est l'énergie échangée (travail ou chaleur) ramenée à l'unité de temps. On notera
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l'énergie du système se conserve au cours des transformations du système (c.à.d ne se
dégrade pas)
l'énergie du système est seulement transformée d'une forme d'énergie en une autre
(équivalence des formes d'énergie)
L'énergie d'un système non isolé varier comme ses échanges avec (Q,W) avec le milieu extérieur,
alors le système évolue d'un état 1 à un état 2 : on dit qu'il subit une transformation.
ΔU = U2 - U1 = W + Q
" La somme algébrique du travail W et de la chaleur Q échangés par le système avec le milieu
extérieur est égale à la variation ΔU de son énergie interne ".
cette variation est indépendante de la nature des transformations, c.à.d du chemin suivi par
cette transformation
cette variation ne dépend que de l'état initial 1 et de l'état final 2
En d'autres termes, l'énergie interne est une fonction d'état, c.à.d. que sa variation ne dépend pas du
chemin suivi par la transformation. En effet, considérons deux transformations entre l'état 1 et l'état
2 formant un cycle, selon le chemin suivi x ou y, on a :
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y
Variation de U au cours d'un cycle
On a ainsi montré que la somme W + Q égale à ΔU ne dépend pas du chemin suivi et donc la
fonction U est une fonction d'état (alors que W et Q pris individuellement ne sont pas des fonctions
d'état).
3-2 Enthalpie H
H = U + PV
soit, dU = δQ - PdV
soit, dH = δQ + Vdp
Conséquences
d'où, ΔU = Q = mcv ΔT
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et Cv = (dU/dT)v
d'où, ΔH = ΔQ = mCp ΔT
et Cp = (dH/dT)
pour les transformations isochores, on utilisera donc la fonction énergie interne soit
U = f(V,T)
pour les transformations isobares, on utilisera par contre la fonction enthalpie, soit
H = f(P,T) .
NB : une transformation peut être décomposée en plusieurs autres tranformations de nature
connue.
dH = (h + V)dP + CpdT
On montre que :
l = (Cp - Cv)( )p
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h = - (Cp- Cv)( )V
est lié à l’atomicité du gaz 1,4 pour les gaz diatomiques (O2, N2, Cl2,…)
Systèmes fermés :
ΔU = Wv12 + Q12
Exercice 1.
Calculez la quantité de chaleur Q nécessaire pour commencer à faire bouillir 1 L d’eau initialement
à 10°C. On donne la valeur moyenne de la capacité calorifique massique de l’eau: C=1 kcal/kg K et
la masse volumique moyenne de l’eau 1 kg/dm3
Exercice 2.
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Une bouilloire électrique a pour puissance P=1 kW lorsqu’elle est alimentée par la prise secteur
(tension efficace de 220V). On y place 1 L d’eau à 10°C. En combien de temps l’eau va bouillir?
(on suppose que toute la chaleur émise par la résistance électrique sert à chauffer l’eau). Rép : 6
min 16 s.
Exercice 3.
Un ressort spiral est compressé (‘remonté’) à laide d’une clé de jouet. De cette manière il
emmagasine une énergie de 8000 J. Ce ressort sert à entraîner les pales d’une hélice qui remue 1 L
d’eau liquide. Quel va être l’échauffement (augmentation de température) de l’eau après détente
totale du ressort ?
Exercice 4.
Une enceinte de 22,4 dm3 de gaz à 25°C possède une énergie interne U=3/2RT avec R=8,32 u.s.i.
et T sa température (en kelvin). Est-il possible, à laide de ce gaz, de fournir 5000J à un corps solide
plongé dans l’enceinte. Si oui, de quelle manière?
Exercice 5:
Nous possédons 260 g d’essence que l’on brûle pour échauffer M=4 kg de glace initialement à -
20°C sous la pression atmosphérique : quelle est la température finale de la vapeur obtenue?
Données: chaleur latente de fusion de la glace : L F=352 kJ/kg, pouvoir calorifique de l’essence :
Less=48 103 kJ/kg, chaleur latente de vaporisation de l’eau : Lv= 2256 kJ/kg, capacité calorifique
massique de la glace: Cg=. 2OOO J/kg K, capacité calorique massique de l’eau: c eau= 4185,5 J/kg K
et capacité calorifique massique de la vapeur d’eau Cv= 2O2O J/kg°C
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Exercice 6 : Glaçons, eau et vapeur.
Le système étudié est constitué d’un cylindre muni d’un piston, d’une soupape d’admission des gaz
SA et d’une soupape d’échappement SE liée â un ressort fixe qui maintient une pression P 2 constante
sur SE
On effectue alors les opérations suivantes
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a) Transformation 0—>1 : le piston est au fond du cylindre et redescend en aspirant du gaz sous la
pression atmosphérique P1=1000 hPa et la température ambiante T1=300 K. Sous l’effet de la
viscosité du gaz, SA s’ouvre automatiquement (SE fermée grâce au ressort). Le volume occupé par le
gaz vaut alors V1= 0,25 L (volume du cylindre).
b) Transformation 1—>2 : le piston remonte suffisamment rapidement pour que la compression
soit considérée comme sans échange de chaleur avec le milieu extérieur. S A se ferme
automatiquement, SE est toujours fermée car P <P2. Le gaz atteint finalement la pression P2 = 10xP1
à la température T2 et occupe le volume V2.
Pour unc transformation sans échange de chaleur avec l’extérieur, on nous apprend que
P.Vg = Ctc avec g= 1,40.
c) Transformation 2—>3 : SA étant toujours fermée, le piston poursuit sa course : la pression tend
à être supérieure à P2 et donc la soupape SE s’ouvre, ce qui refoule le gaz à pression constante
P3 = P2.
d) Transformation 3—>0 : le piston entame sa descente : S E se ferme automatiquement et SA
s’ouvre, on est alors ramené à la transformation vue en a).
1. Donnez le diagramme P(V) des 4 transformations réalisées.
2. Sachant que la transformation b) est une transformation adiabatique, calculez T2 et V2.
3. Calculez le travail développé par le système gaz + piston lors d’un aller - retour du piston est-il
nécessaire de fournir de l’énergie motrice pour réaliser ce cycle ?
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Chapitre 4 : Transformations thermodynamiques
Les transformations sont supposées réversibles ; c'est-à-dire idéales. Ces types de transformations
jouent un rôle important en thermodynamique, dans la mesure où le fonctionnement des machines
thermiques est décrit par un cycle thermodynamique, formé de plusieurs transformations
successives, qu'on suppose réversibles.
I - Transformation isochore
Ici le volume ne varie pas (absence déformation, parois rigides) dv=0.
P
PiVi = mrTi , PfVf = mrTf ,
Equation caractéristique : Vf=Vi, ΔU=mCv(Tf-Ti)=Q ,
W=0 J
v P/T=cte
allure dans le diagramme (p,v) ΔH= m Cp(Tf-Ti)
II - Transformation isobare
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III - Transformation isotherme
La température est constante au cours de la transformation dT=0.
ΔH=0J
Equations caractéristiques :,
PiVi = mrTi , PfVf = mrTf ,
(p,v)
V - Transformation polytropique
La transformation polytrope s'approche davantage des multiples transformations réelles,
ΔH= m Cp(Tf-Ti)
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Chapitre 5 : SECOND PRINCIPE DE LA THERMODYNAMIQUE
Il faut donc introduire un deuxième principe dit aussi principe d'évolution, déduit des faits
expérimentaux, qui permettra de prévoir l'évolution des systèmes. Le deuxième principe introduit
une nouvelle fonction d'état dite entropie S qui décrit le comportement des systèmes par la
maximalisation de leur entropie ; particulièrement, rend compte du caractère irréversible des
systèmes (les systèmes ont un début et une fin).
Certaines transformations naturelles sont irréversibles: elles n'évoluent que dans un seul sens.
-ex.1: l’ouverture de la vanne d’un réservoir de gaz sous pression, caractérisée par:
On remarque que:
Dans l'état initial 1, les deux gaz séparés par une cloison sont relativement ordonné, car
presque toutes les molécules sont concentrées du côté HP: cet état est hautement instable
Une fois le passage créé, un grand nombre de molécules passent du côté BP jusqu'à l'état
d'équilibre caractérisé par une répartition homogène des molécules dans les deux
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compartiments. Cet état final 2 est plus désordonné (degré de liberté de mouvement plus
élevé) et surtout cet état est plus stable.
dans l'état initial 1(cloison en place), les molécules les plus agitées sont situées du côté
gauche et les molécules moins agitées du côté droit. c'est un état hors-équilibre
Dans cet état final d'équilibre, les molécules ont en moyenne même énergie cinétique et le système
est caractérisé par un plus grand désordre.
Les processus naturels sont irréversibles et respectent le premier principe (énergie conservée),
comme d'ailleurs les processus inverses qui sont impossibles. Le premier principe n'exclut donc pas
ces transformations inverses : mais, il n'explique pas leur sens privilégié et donc leur irréversibilité.
On a vu dans les deux exemples précédents que les sytèmes évoluent vers un plus grand désordre
pour atteindre un état final stable ou état d'équilibre :
Les transformations irréversibles sont spontanées et elles satisfont à la règle d'augmentation
de l'entropie des systèmes, qui prend sa valeur maximale à l'équilibre.
3.1 Définition
exacte.
En posant on définit ainsi une nouvelle fonction d’état appelée entropie noté S ;
Δ S = SB- SA = ∫ AB dS = ∫ AB dQrev /T
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3.2 Transformations irréversibles
∑ AB dQ/T) irréversible < (SB - SA) réversible car il y a des pertes, s’il s’agit d’un apport de chaleur, dS irr >
dSrev
dS = dQirr/T + σ
Remarque : pour atteindre les objectifs dans une situation réelle, il faudrait disposer plus d’énergie
pour le système afin de compenser les pertes et réaliser les objectifs.
- il suffira pour calculer la variation d'entropie d'un système entre deux états A et B, d'imaginer une
transformation réversible allant de A vers B
- à 0 K, les corps purs ont tous la même entropie S = 0, car à cette température tous les corps purs
sont cristallisés et donc parfaitement ordonnés (S = 0)
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dU = dQ + dW = dQ - PdV
soit, ΔS = mcvln(T2/T1)
soit, ΔS = mCpln(T2/T1)
dS = 0 et S2 =S1
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Exercices sur les transformations réversibles et le 2’ principe.
On effectue quasi-statiquement une compression monotherme de P1 à P2 (avec P1 < P2) d’un gaz
parfait situé dans un cylindre dont la température est égale à la température de l’air ambiant T ext
constante. Cette compression est suffisamment lente pour avoir la température T du gaz telle que T
= Text à chaque instant : la compression est donc isotherme.
1. Calculez la chaleur échangée par le gaz avec l’extérieur en fonction de P1, P2, n et R (constante
des gaz parfaits)
2. Calculez la variation d’entropie ΔS12 du gaz lors de la compression en fonction de P1, P2, n et R.
Ex3: variation d’entropie d’un corps plongé brusquement dans l’eau froide.
1. Calculez la variation d’entropie ΔS, du morceau de fer lorsque sa température passe de T 2 à T1.
Est - ce que le fer a reçu de l’entropie?
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2. Est - ce que cette transformation est réversible ? Justifiez.
3. Appliquez le 1er principe de la thermodynamique au système (isole’) fer + eau, déduisez-en que
Qfr, = - Qeau ≤O
On possède un morceau de fer froid A de masse m 1= 100g à la température T1= 0°C. On le met en
contact thermique avec un morceau de cuivre chaud B de masse m 2=100g à la température T2=
100°C. On donne pour le fer C 1= 460 J/kg et pour le cuivre C2= 385 J/kg. Les 2 morceaux A+B
forment un système isolé (pas d’échange d’énergie avec l’extérieur).
3. Si l’on souhaite réaliser un dissipateur thermique (pour évacuer la chaleur perdue par un
composant électronique), a -t - on intérêt à prendre du zinc (C 389 J/kg) ou de l’aluminium (C Al
=896 J/kg)?
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CHAPITRE 6 INTRODUCTION AUX MACHINES THERMIQUES
ET DIAGRAMMES THERMODYNAMIQUES
I. MACHINES THERMODYNAMIQUES
1.1.1 Introduction
On en conclut que si on brûlait directement les gaz (air + carburant) dans l'enceinte de la machine
ou moteur, on augmenterait sensiblement la température T 2 : d'où, un rendement final plus élevé.
C'est là, le principe du moteur à combustion interne.
En plus, on aurait intérêt à utiliser un cycle de Carnot car c'est le cycle à rendement maximum.
- isothermes AB et CD
- isentropes AD et BC
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Mais cette idée n'est pas réalisable dans la pratique, car si la température finale T 2 est très élevée,
alors la pression correspondante atteint des valeurs trop élevées incompatibles avec un moteur
normal.
ex. en effet, si T2 = 1800°C et si on partait de T 1 = 15 °C avec p1 = 1bar, alors par calcul, on aurait p2
> 200 bar (avec = 1,33).
Il faudrait alors surdimensionner les moteurs pour travailler à ces pressions élevées. Or, les moteurs
actuels ont des taux de compression inférieurs (de 15 ou 25), au lieu d'un taux irréalisable de 400
pour le cycle de Carnot.
Par conséquent, il faut donc modifier le cycle de Carnot inutilisable dans les moteurs à
combustion : ceci est réalisé de deux façons différentes en supprimant les deux transformations
isothermes AB et DC. On obtient alors respectivement :
=> l'isotherme AB par une isochore A1B et l'isotherme CD par une isochore C1D
=> l'isotherme AB par une isobare A2B et l'isotherme CD par une isochore C1D
D’où, les deux cycles A1BC1D à volume constant et A2BC1D à pression constante dont les
rendements seront inférieurs au cycle idéal de Carnot.
Dans ces moteurs à combustion interne, l'énergie chimique d'un carburant est convertie par
combustion dans une machine à pistons en travail mécanique : ces moteurs sont donc des systèmes
ouverts avec combustion interne. Au cours de cette combustion, la composition du mélange air-
carburant change et les gaz brûlés sont évacués dans l'atmosphère extérieure. On a donc un système
ouvert et irréversible ou le mélange change à la fois de masse et de composition.
On idéalise alors ces moteurs en ne considérant qu'un cycle à air dans lequel on négligera la
variation de composition et de masse du mélange, d'où un moteur à air correspondant à un cycle
idéal et à un système fermé.
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Les rendements de ces cycles à volume ou à pression constante sont bien sûr inférieurs au
rendement du cycle de Carnot.
Moteur à essence
Considérons le cycle théorique du moteur à essence représenté par son diagramme de Watt
théorique en coordonnées (p,V), voir Fig. ci-dessous. Il s'agit de :
un cycle ouvert avec évacuation des gaz brûlés à l'atmosphère (la masse de gaz varie donc)
ce cycle idéalisé est constitué de quatre phases ou temps en admettant les hypothèses
suivantes
Hypothèses :
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- 1er temps de 0-1 : phase admission du gaz
Afin de pouvoir opérer des calculs simples sur ce cycle, on l'assimile à un cycle fermé utilisant
uniquement de l'air supposé un gaz parfait :
la chaleur Q2 est amenée à l'air par l'explosion 2-3 en introduisant une masse de carburant
qu'on néglige par rapport à la masse d'air.
une chaleur Q1 est ensuite restituée pendant la phase 4-1 à l'atmosphère.
On obtient ainsi un cycle idéalisé avec de l'air chaud formé de transformations supposées
réversibles, voir Fig. ci-après et comprenant :
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On définit le rendement thermique rth d'un moteur comme le rapport du travail fourni W sur la
chaleur reçue Q2 :
soit donc,
d'où,
si, on désigne par : a = V1/V2 le rapport de compression (avec V1 = Vcyl + Vk), on montre que :
Soit donc,
Le cycle théorique du moteur Diesel est représenté dans le diagramme de Watt théorique en
coordonnées (p,V) suivante. Il s'agit également de :
un cycle ouvert avec évacuation des gaz brûlés à l'atmosphère (m varie donc)
ce cycle idéalisé est aussi constitué de quatre phases ou temps
Hypothèses :
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mêmes hypothèses que pour le cycle théorique du moteur à essence
Caractéristiques du cycle :
Comme pour le moteur à essence, les hypothèses précédentes ne sont pas réalisables en pratique :
on obtient alors un cycle réel du moteur Diesel qui s'écarte sensiblement du cycle théorique.
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Afin d'évaluer facilement les performances de ce moteur, on utilise comme pour le moteur à
essence, un cycle idéalisé utilisant uniquement de l'air et formé de :
Le rendement du moteur Diesel est plus élevé que pour le moteur à essence, et quand on
aura résolu le problème de la pollution par les particules de CO 2, ce moteur aura sans aucun doute,
un bel avenir avec des performances énergétiques plus favorables.
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Exercices sur les cycles thermodynamiques
EX1 Comparer les cycles à p = cte et V = cte en diagramme T-S, en supposant l'égalité des
températures et pressions maximales (points 3 confondus). Conclusion sur les rendements.
EX2 Une masse d'air de 100 kg à 150 bar et 40 °C traversent successivement des systèmes
ouverts au cours d'un cycle, dans l'ordre indiqué :
o cet air s'écoule d'abord à travers un échangeur de chaleur qui lui cède une quantité de
chaleur de 50 MJ à pression constante
o ensuite cet air se détend dans une turbine avec injection de carburant, ceci se fait
selon une transformation polytrope n = 1,2
o finalement, l'air est détendu à température constante, jusqu'à son état initial
EX3 On considère un cycle de Carnot moteur 12341, formé de deux isentropes et de deux
isothermes (voir le cours).
1. Représenter ce cycle en coordonnées (p,V) et (T,S) et indiquer par des flèches les
quantités de chaleur et les travaux échangés pour chaque transformation
2. Calculer les quantités de chaleur Qij
3. Calculer les travaux Wij échangés
4. Calculer les rapports des volume V1/V4 et V2/V3. Conclusion
5. Montrer que Q34/Q12 = -T3/T1
6. Calculer le travail utile du cycle Wk à partir des chaleurs échangées Qij
7. Calculer le travail Wk à partir des travaux Wij
8. En déduire le rendement du cycle de Carnot en fonction de T1 et T2
9. On décrit à présent ce cycle de Carnot en sens inverse (machine DT). Evaluer son
" rendement " comme pompe à chaleur en f(T)
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10. Donner la relation qui lie ces deux rendements
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II MACHINES DYNAMOTHERMIQUES ou GENERATEURS
THERMIQUES
Ce sont des machines qui transfèrent de la chaleur d'une source froide à une source chaude,
moyennant un apport de travail : elles ne sont donc pas des moteurs.
Ces machines frigorifiques n'utilisent qu'une compression simple (c.à.d pas de compresseurs en
étage). Le compresseur est soit un compresseur à pistons, soit un compresseur à membrane ou un
compresseur à vis.
Une machine frigo (MF) comprend quatre éléments principaux et divers accessoires.
le compresseur K
le détendeur D
deux échangeurs de chaleur : le condenseur C et l'évaporateur E
un déshydrateur DH
un voyant liquide V
deux manomètres HP (M2) et BP (M1)
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Fig. : Schéma d'une machine frigo (masse de 1kg de fluide)
On utilise comme fluide de travail (caloporteur) des fréons R-12, R-134a, R-22, R-502...et du NH3.
Ces fluides frigorigènes changent d'état au cours du cycle 123451, ils passent de l'état vapeur =>
liquide dans le condenseur et de l'état liquide => vapeur dans l'évaporateur.
La production de froid est obtenue par l'évaporation d'un fluide frigorigène dans un échangeur de
chaleur (l'évaporateur E) : cette évaporation est un phénomène endothermique qui extrait des
calories à la source froide (eau, air...) dont la température s'abaisse.
Les fluides frigorigènes sont choisis pour satisfaire aux paliers d'évaporation et de condensation aux
températures souhaitées pour l'exploitation de l'installation. Les températures d'ébullition t éb à la
pression atmosphérique pour divers fluides sont données dans le tableau :
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ex. 1kg de NH3 fournit en s'évaporant à -10°C, une quantité de frigories de 309,7 fg/kg et 1kg de
NH3 fournit en se condensant à + 30°C, une quantité de chaleur de 273,6 kcal/kg
Un compresseur nécessite pour son bon fonctionnement, un film d'huile entre la chemise du
cylindre et les segments des pistons : il refoule toujours à la compression un peu d'huile qui se
mélange au fluide frigorigène. Dans les grandes installations, surtout au NH 3, on utilise un
séparateur d'huile à la sortie du compresseur et on réinjecte ensuite une grande partie de cette
huile dans le carter.
Mais, l'huile non séparé se retrouve dans l'évaporateur au point bas de l'échangeur, qui est alors
muni d'un purgeur d'huile pour éviter son accumulation au fond.
53
Rôle du condenseur C :
54
il signale la présence d'humidité (vapeur d'eau) dans le fluide grâce à une pastille verte qui
vire au jaune
il filtre le fluide qui le traverse (copeaux métalliques, trace de soudure) et élimine la vapeur
d'eau avec du silicagel
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ils sont gradués par rapport à la pression atmosphérique et indiquent donc une pression
relative (pabs = pr + 1 bar)
ils mesurent aussi les températures tc et t0 dans le condenseur et l'évaporateur, du fait de la
relation univoque p= f(t) lors d'un changement d'état
* Ces différents éléments ou organes de la machine frigo sont illustrés dans les différentes figures.
A côté des organes déjà mentionnés, on utilise encore d'autres accessoires pour :
Afin de pouvoir exploiter et contrôler une machine frigo, on utilise un cycle théorique d'une
machine idéale en admettant les hypothèses simplificatrices suivantes :
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Hypothèses :
On représente alors ce cycle idéalisé dans un diagramme (logP,h) appelé diagramme de Mollier.
Caractéristiques du cycle :
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En vertu du premier principe de la Thermodynamique, il y a conservation de l'énergie : c.à.d que la
quantité de chaleur rejetée au condenseur (qc) doit être égale à la chaleur extraite à l'évaporateur
(q0) et plus le travail (wth) consommé pour faire tourner le compresseur.
Le choix d'échelle en abscisse (enthalpie h en kJ/kg) est très pratique pour l'exploitation quantitative
du cycle de Mollier, car il permet de lire directement les énergies hi aux différents points i
(1,2,3,4) du cycle de la machine (voir diagrammes en annexe).
On vérifie ainsi le premier principe sur l'échelle en abscisse, car on constate que :
Dans les machines dynamo thermiques (MF et PAC), on remplace le terme de rendement η de la
machine par son coefficient de performance (COP) ou ηF, car le rendement serait > 1 (paradoxe de
Kelvin).
d'où,
Fig. : Schéma synoptique de la machine MF
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On constate alors, que le COP ou η F > 1 (car Tc > T0) et dans la pratique, ηF = 3 à 5
Par conséquent, on extrait plus de calories à la source froide T 0 que d'énergie-travail fourni au
moteur : ceci explique l'intérêt des machines dynamo thermiques pour le chauffage et la
climatisation des bâtiments et maisons.
son régime nominal de fonctionnement défini par (tc, t0 , tSR), c.à.d par le choix des
températures de ses paliers de condensation (tc), d'évaporation (t0) et de sa température de
sous-refroidissement (tSR = t4)
sa puissance frigorifique 0 donnée en fg/h ou kJ/kg avec (1 fg/h = 1 kcal/h)
On définit en plus un certain nombre de grandeurs caractéristiques de la MF( voir le Tableau des
valeurs), ces grandeurs sont rapportées :
soit, à l'évaporateur (production frigo massique qom , production frigo par m3 aspiré qo ,
débit massique qm , débit volumique aspiré Va ou balayé Vb, puissance frigo...)
soit, au condenseur (quantité de chaleur à évacuer qc , puissance calorifique Pc... )
soit, au compresseur (travail théorique wth ou réel wr , puissance théorique Pth et réelle Pr ,
puissance absorbée par rapport à la puissance frigo N(kW)...)
L'évaluation de ces diverses grandeurs à partir du diagramme de Mollier ou d'un logiciel dédié,
permet de caractériser et contrôler la machine MF.
Le relevé des pressions et températures en divers points du circuit et le tracé du cycle de Mollier
permet de contrôler le bon fonctionnement de la machine automatisé ou non.
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On compare également l'efficacité ε de la machine frigo, définit comme le rapport du COP cycle de
Mollier par le cycle de Carnot inverse, soit :
Ex1 : Une machine frigo évacue par son condenseur un flux thermique de 33.800 kcal/kg. On sait
que la puissance mécanique fournie au compresseur est de 10 kW.
Ex2. : Soit une machine frigo fonctionnant au fréon 22. Le fluide injecté dans l'évaporateur
provient du condenseur, d'où il sort à 25°C sous la pression de 12,5 bar absolu. Dans l'évaporateur
le fluide se stabilise à la température de -20°C. En utilisant le diagramme du fréon R22 :
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