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SEMESTRE 3
Lucie DONKING
DUREE: 36 Heures
OBJECTIFS GENERAUX
A la fin de ce cours, l’étudiant doit être capable de :
définir la notion d’organisation et gestion de la production ;
gérer le flux d’information comme les commandes clients, les prévisions des ventes, le suivi
de la fabrication et les approvisionnements, les données techniques produits ;
gérer un stock ;
faire des calculs des besoins nets ;
gérer des prévisions ;
etc.
I - OBJECTIFS
Connaitre l’entreprise et son fonctionnement ;
Connaitre les différents acteurs qui interviennent dans la production ;
Maitriser les différents éléments qui permettent une bonne gestion et organisation de
la production.
A. définition
L’entreprise est une organisation combinant des Hommes, les moyens financiers et
matériels, pour satisfaire les besoins (Produit, services) des clients en générant du profit.
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B. la fonction production
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Intrants Processus Résultats Impact
f) Pérennité
g) Développement
Il est question de développer son outil de production, gagner des marchés, assurer des
projets, être performant plus que la concurrence.
h) La compétitivité
Répondre rapidement aux besoins des consommateurs par des produits moins chers et
de bonne qualité.
Figure 1.4 :
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Opérationnelle lorsqu’elle a pour mission la fabrication et l’expédition des bien ;
Fonctionnelle définir, organiser, contrôler l’activité de production.
Figure 1.5 :
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Méthode Fabrication Maintenance
Etude
Magasin
Dire
ction Gestion de Qualité
production
Commercia
l
Comptabilité
Approvisionnement
et achats
IV – MODE DE PRODUCTION
Il en existe trois (3) principales modes de production à savoir :
LA PRODUCTION CONTINUE ; qui repose sur un processus sans
interruption qui se caractérise par un flux continu de matière et de produit.
Exemple : industries de process (SONARA), raffinerie de pétrole, cimenteries.
LA PRODUCTION DISCRÈTE ou Discontinue. Chaque produit est réalisé ou
produit selon un processus différent de production qui peut être fractionné,
permettre à l’entreprise de produire des produits semi-finis au milieu des
processus de fabrication. Exemple sic-cacao etc.
LA PRODUCTION À FLUX POUSSÉ, les produits sont fabriqués à partir des
prévisions de ventes, la production est poussée par les ventes. Exemple :
Brasserie du Cameroun
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V - LES TYPES DE PRODUCTIONS
Il existe plusieurs types de productions à savoir :
La production par lot, ici chaque changement de lot de fabrication nécessite un
nouveau réglage ;
La production unitaire en de très petite série. Elle concerne les produits très
volumineux ou très couteux et les produits personnalisés. Exemple :
aéronautique, construction navale ;
Production de masse pour les produits similaires ou standards. Exemple :
électroménager ;
Production à la commande, ici le produit n’est pas en stock et est coûteux (les
prototypes) il nécessite un délai de réalisation, le prix n’est pas standard.
Exemple : un navire, une œuvre d’art ;
Production par stockage ou stock pour des produits pas couteux et à usage
général. Ici les produits viennent des productions de masses, exemple:
électroménager, téléviseur ;
Production mixte : les produits sont conçus de telle sorte qu’il est possible de
fabriquer des nouveaux ensembles suivant une politique de fabrication sur stock
et on conserve la personnalisation des produits finals par assemblage de ses
sous-ensemble qui se réalisera au moment de la commande : exemple ; IKEA
(meuble/ placard), la restauration.
Les différents éléments qui entre dans la gestion de production
la préparation et l’organisation de la fabrication
son exécution,
le suivi et le contrôle
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Exercice 1 :
Une étude statistique a montré qu’un produit du stock suivait une loi de consommation
régulière pendant une période d’étude de 13 semaines il a été observé pour ce produit une
consommation de 390 pièces.
Le gestionnaire des stocks désire gérer ce produit suivant la technique de commande.
1) Quel est la valeur de ce point de commande ? sachant que le délai de livraison
est de 3 semaines.
2) Que deviendra le point de commande précédemment calculé si nous avions 2
jours de délai administratif entre la connaissance du stock et l’émission de la
commande (semaine de 5 jours). Quel est l’immobilisation de stock induite par
le délai administratif ?
3) Quel seuil de sécurité devrait-il prendre pour ce produit si nous souhaitons palier
à un retard de 3 jours dans la livraison ?
Exercice 2 :
En gestion de stock nous approvisionnons des profilés d’aluminium standard de 6 m
au prix de 91,24є la Barre, mais on les gère en stock en mètre, l’utilisation de ses profilés dans
la fabrication nous entraine une chute moyenne/ barre correspondant à 10% de la moyenne
TAF : 1є = 650 Fcfa
1) Quels sont les unités d’achat et de délivrance de ses profilés ?
2) Quel est le prix unitaire de l’unité de délivrance de ses si celle-ci est le mètre ? que
devient ce prix unitaire de l’unité de délivrance de ses profilés si celle-ci est le
mètre, si on ne souhaite pas gérer les suites si on affecte leur coût sur les
fabrications concernée proportionnellement à la quantité de profilé utilisés.
3) Un fournisseur vous propose de vous livrer des barres NON STANDARD de 5,50
m à 16є le mètre. Que décidez-vous (donnez quelques commentaire) ? quel serait le
prix de l’unité de délivrance dans ce cas ?
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Chapitre II : MANAGEMENT DES RESSOURCES DE LA
PRODUCTION
Le MRP est créé en 1965 aux USA connu également comme le CBN (Calcul des
Besoins Nets) est une méthode de gestion et de planification de production en flux poussé
basé sur les nomenclatures des produits et les prévisions de ventes.
I - PRINCIPE DU MRP
Le principe du MRP consiste à déterminer de manière automatisée pour chaque
produit fini à partir d’un besoin brut, besoin Net (besoin brut, stock) en tenant compte des
ordres besoins prévisionnels et des ordres lancés ou fermes.
En 1979 il évolue pour être MRP2 (Manufacturing Resource planning) soit
(Management des Ressources de production) c’est une adaptation du MRP qui prend en
compte les ressources humaines et matérielles. Cette évolution de l’outil nécessite la prise en
compte des gammes de fabrication. Le principal avantage du MRP2 :
il a la capacité de réaliser une planification à capacité infinie,
à préparer l’ordonnancement à capacité finie des ressources telles que les machines
et la main d’œuvre.
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II.2 ARCHITECTURE DU MRP
Figure 2.1 :
Il fait les prévisions (besoins) des commandes fermes et les prévisions des ventes. Il
formalise la direction du développement de l’entreprise à long terme. Il fixe les grandes
orientations
Le marché à pénétrer
La technologie à maitriser.
C’est l’élément de base de la planification élaboré par dialogue constructif entre les
responsables commerciaux, de la production, des achats… et la direction de l’entreprise.
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Le PIC permet d’anticiper globalement les problèmes potentiels, notamment une
inadéquation entre la capacité de l’entreprise et la charge induite par les besoins
commerciaux.
C’est une partie très importante de la méthode MRP. Le PDP permet de définir de
façon précise le niveau de production de l’entreprise pour les périodes à venir. Il représente un
contrat, un engagement pour la fonction de l’entreprise. Le respect du PDP doit permettre à
l’entreprise de satisfaire ses clients. Le respect n’est possible que si le PDP est établi (en
termes de quantités et de délai) et en tenant compte des possibilités réelles de l’entreprise
(capacité).
Sa fonction est de rassembler l’ensemble des demandes sur la production et d’établir
un échéancier de la production à effectuer.
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la quantité à fabriquer (positionner dans le temps) ;
le niveau de stock ;
les ordres lancés ;
la nomenclature du produit ;
le délai de fabrication, d’achat ou d’assemblage ;
les règles de gestion des SS (Stock de sécurité) ;
le lot technique et le coefficient de rebus.
Structure arborescente
Figure 2.2 :
Qté E =
Niv 1 :
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Besoin nets (BN= BB-SD)
La somme des besoins de chaque article est gérée par un tableau. Les colonnes
correspondent aux périodes successives à partie de la date actuelle, la valeur de la période
dépend du délai de production dans le processus considéré.
Couramment d’une semaine mais peut-être d’un jour.
BN
= BB - SD
BN : Besoin net
BB : Besoin brut
SD : Stock disponible
Figure 2.3 :
Jour
Période J1(S1) J2(S2) J3(S3) J4(S4) Jour5(S5)
6(S6)
A
BB
400 600 200
(commandes)
Articles ou produits A B C D E
DL (jour ou
1 2 1 1 1
Semaine)
SD 500 100 50 60 50
SS - - - - 30
Lot technique(LT) - - 20 - -
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L’ordre de lancement (OL) entraine ordre de fabrication(OF) ou ordre de production (OP)
IV - LOT ÉCONOMIQUE
Pour planifier la fabrication, il faut déterminer le nombre de pièce à lancer, c’est-à-dire
la taille du lot ainsi que le nombre de lancement.
Si les lancements sont peu fréquents, cela nécessite un stock qui coûte chère ;
Si les lancements sont trop fréquents, cela engendre les frais de changement de
lancement et des frais de fabrications.
Il s’agit de déterminer une petite économie qui minimise les coûts de stocks et les
coûts de lancement.
a) Coût de stockage annuel (CSA)
Csa = Q/2 x PU x t
Q : nombre de pièces lancés périodiquement
Q/2 = stock moyen (si la demande est régulière)
Pu : prix unitaire de la pièce
t : taux de possession du stock en % (20% ≤ t ≤ 35%)
b) coût de lancement annuel (CLA)
CLA
= N/Q x Cl
N : nombre de pièces lancées en une année
N/Q : nombre de lancement
Q = nombre de pièces lancés périodiquement
CL = coût unitaire d’un lancement
c) Cout des pièces (Cp)
Cp = N x Pu
d) cout total (Ct)
Ct = CSA + CLA +Cp
e) coût total le plus faible possible
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f) nombre de lancement annuel (NLa)
Exercice 1
N = 600, Cl = 540, t = 25% = 0,25 ; Pu =100
Calculer Qéco, NLa, F.
Charge =
Ts + Tu x Q
Ts : Temps Série (temps d’équipement machine)
Tu : Temps unitaire d’exécution de la pièce
Q : nombre de pièce à fabriquer pour la période
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Exercice 2
1) Calcul des charges (CH) en Heures
Périodes lundi Mardi mercredi jeudi vendredi
O.P*(ordre proposé) 85 70 180 80 90
Capacité (H) 8 8 8 8 8
Ts (h) 0,5 - - 0,5 0,5
Tu (min) 4 4 4 4,5 5
Q= OP 85 70 180 80 90
CH= Ts+(TuxQ)
V - AUTRES DÉFINTIONS
Stock de sécurité (SS) : c’est le stock minimum à réserver en stock pour pallier aux aléas.
Stock disponible/ quantité en stock (SD): quantité existant dans la période précédant le
début de la production
Lot technique (Lt) : Quantité indivisible d’achat ou de fabrication
Rebus : pourcentage de produits non conformes ou détérioré par une erreur
d’approvisionnement ou de fabrication
Délai de livraison (DL): Délai convenu entre le client et l’entreprise pour la livraison de son
produit ou bien
EXERCICE 3
1 - Calculer le besoin pour les articles A, B, C
2- calculer le nombre d’éléments B nécessaire pour l’assemblage pour 150 produits
DONNEES :
Article A: lot 300, stock 500, délais 1 semaine
Article B : lot 500, stock 300, délais 2 semaines
Article C : lot 300, stock 300, délais 2 semaines
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Exercice d’application corrigé
Présentation graphique des charges
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Chapitre III : METHODE D’ORDONNANCEMENT
I - ORDONNANCEMENT
L’initiation à l’ordonnancement consiste à organiser dans le temps la succession de
diverses opérations ou tâches en essayant de prendre en compte diverses contraintes
temporelles (délai, contrainte d’enchainement…) et les contraintes portant sur l’utilisation et
la disponibilité des ressources requises et de façon à optimiser la production.
Qui vise à faire les différentes opérations à réaliser, les dates correspondantes, les
moyens matériels et humains à y affecter.
b) L’exécution
Qui consiste à la mise en œuvre des différentes opérations définis dans la phase de
planification.
c) Le contrôle
C’est un outil de gestion de projet, c’est l’un des outils les plus efficaces pour
représenter visuellement l’état d’avancement des différentes activités (tâches) qui constitue un
projet. Il consiste à déterminer la meilleure manière possible de positionner les tâches d’un
projet à exécuter sur une période déterminer en fonction de :
Des durées de chacune des tâches ;
ii
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Contraintes d’antériorités entre les différentes tâches ;
Délai à respecter ;
Les capacités de traitement (charge machine).
Jalonnement au plus tôt : la matière ou les pièces bruts étant disponible, le début de
la production s’effectue dès la réception de l’ordre de fabrication (OF=OP).
Jalonnement au plus tard : à partir de la phase terminale on remonte dans le temps
pour déterminer la date de début de production.
Marge :
Marge libre d’une tâche i (ML) est le retard total qu’on peut se permettre sur i sans
toutefois retarder l’exécution de la tâche suivante (par rapport aux dates de début au plutôt)
ML = date de fin au plutôt - date de début au plutôt - durée de la tâche
ML = MT - la plus petite MT des tâches suivantes
Marge totale est la différence entre le temps disponible avant la date de livraison et le
temps de fabrication.
MT = date de fin au plus tard – date de début au plutôt – durée de la tache
Chevauchement d’opérations : un chevauchement d’opération s’effectue pour
réduire les délais de production
ii
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FLOTTEMENT : il correspond au temps de retard qu’on peut prendre sur une tâche
particulière sans pour autant augmenter la durée globale de réalisation du projet.
(Schéma : Jalonnement au plutôt, jalonnement au plus tard, chevauchement)
III.1.2 Comment réaliser un diagramme de GANTT ?
Les différentes étapes de la réalisation d’un diagramme de Gantt sont les suivantes :
1er étape : on détermine les différentes tâches ou opération à réaliser.
2ème étape : on définit les relations d’antériorités entre les tâches.
3ème étape : on représente d’abord les tâches n’ayant aucune antériorité puis les tâches
dont les antériorités ont déjà été représentées et ainsi de suite.
4ème étape : on représente par un trait parallèle en pointillé la tâche planifiée en
progression réelle du travail.
Chemin critique : c’est le chemin dont la durée est la plus longue ;
- C’est le chemin qui n’admet aucun retard
- les taches au plutôt - les taches au plus tard = 0
Exercice d’application
Les tâches à réaliser
Tâches
Tâches Durée (en jour) Niveau
antérieures
A 3 -
B 6 A
C 4 B
D 7 A
E 5 D
tâches
Temps
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
1
B
C
D
E
tâches
Temps
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
A
B Flottement
C
D
E
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III.1.3 Mode de gestion des priorités dans le GANTT
On peut citer entre autres :
- La priorité à la fabrication du produit ayant la date la plus rapproché pour respecter les
délais
- 1ère commande confirmée
- Priorité à l’opération dont la durée est la plus courte
- Priorité à la tâche ayant la plus petite marge
- Priorité à la tâche ayant le ratio-critique le plus faible.
Exercice 1:
TAF :
Dessiner le diagramme de Gantt de ce projet
Déterminer le chemin critique
Calculer toutes les marges libres
Interpréter le graphe obtenu
Tâche (x) P(x) Durée en jours
A - 5
B A 3
C - 3
D F 2
E B 2
F A 2
G C 6
H G 3
J D,E 4
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 14 13 14
A
B
C
D
E
F
G
H
J
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Tâches (x) ML(x)
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
III.2.1 Généralités
PERT est l’acronyme de PROGRAMM AND EVALUATION REVIEW TECHNIC
`` technique d’élaboration et de contrôle des projets’’
III.2.2 Présentation
Cette méthode contrairement au Gantt met en évidence les liaisons existantes entre les
différentes tâches d’un projet et définit le chemin critique. Pour sa réalisation il faut tout
d’abord :
- Définit le projet à réaliser ;
- Connaître les différentes opérations et les responsables de ces opérations ;
- Les durées correspondantes ;
- les liens entre les différentes opérations.
ii
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Deux tâches A et B qui se succèdent directement se représentent par des flèches qui se
suivent
Pour les besoins de représentation, on est parfois obligé de créer les tâches X de durée
nulle, ainsi A et B sont simultanées, C et D sont convergent, A précède C et B précède D.
ii
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1ère étape
a) On travaille à partir du tableau des tâches antérieures
b) On définit le niveau I comme étant l’ensemble des sommets sans tâche antérieures.
c) On barre dans le tableau des antériorités les tâches qui n’ont plus d’antériorités et
obtient le niveau II, ainsi de suite.
(NB : Schéma à faire ensemble)
Application
Niveau 1 : A et B
Niveau 2 : C et D
Niveau 3 : E, F
Niveau 4 : G
3ème étape : Détermination des dates au plutôt d’exécution des tâches. Elle se fait de
gauche à droite en additionnant les durées des tâches les unes aux autres et en prenant la plus
grande valeur aux intersections. (Schéma à faire)
ii
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4ème étape : Détermination des dates d’exécution au plus tard. Elle se fait de la droite
vers la gauche en soustrayant les durées des tâches les unes aux autres et en prenant la plus
petite valeur aux intersections.
Tâches critiques : sont celles pour lesquelles la date de réalisation au plutôt est égale
à la date de réalisation au plus tard.
Le chemin critique : est composé des tâches critique.
ii
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Marge libre i, j = Tj* – Ti – durée Tij
Tj = date au plutôt au sommet j
Si on a une tâche w telle que :
III.1 Principe
A l’identique de la méthode PERT cette méthode permet de réduire la durée totale
d’un projet on étudie les délais sans prendre en compte les charges et les moyens disponibles.
III.2 Notion de base
La méthode est une représentation graphique qui permet de bâtir ``un réseau``. Ce
réseau est constitué par des tâches ou étapes.
Tâche : déroulement dans le temps d’une opération. La tâche est pénalisante car elle
demande toujours une certaine durée, moyens (ressource) et coûtent de l’argent.
Contrairement au réseau PERT, ici elle est symbolisée par un rectangle. Dans lesquels sont
indiqués l’action à effectuer et le temps estimé de réalisation cette tâche. DD et DF
Tâche A : 4 jours
Début ; 23/10/2015 Fin 26/10/2015
MPM
Liaison orientée: elle représente les contraintes d’antériorités des tâches.
ii
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Chapitre IV : PRÉVISION DES VENTES
Une série chronologique est une suite de valeur ordonnée dans le temps et représentant
le même phénomène historique. Cette base historique permet par un traitement approprier à
une prévision.
Nous présenterons les modes de calculs de statique simple, caractéristiques des valeurs
centrales et caractéristiques de dispersion.
La moyenne
La formule générale de la moyenne d’une série chronologique de terme générale ni
pour laquelle nous pensons de n observations est
Le seul calcul de la moyenne est insuffisant deux séries peuvent avoir une moyenne
proche alors que leur dispersion et leur difficultés intrinsèque (propre essentielles) à prévoir
ii
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est très différentes. C’est pourquoi il est préférable de présenter la moyenne avec un
coefficient permettant de prendre en compte la dispersion.
Deux séries ayant une même moyenne mais une dispersion différente :
Série A : 4, 8, 5, 10, 3 est (4+8+5+10+3)/ 5 = 6
La moyenne 6, écart type 2,60
Série B : 10, 1, 7, 2, 1
Moyenne 6 ; écart type 6,87
La dispersion
La variance chronologique permet d’évaluer la dispersion autour de la moyenne. La
formule de la variance dans le cas d’un échantillon (l’historique ne représente qu’un
échantillon des réalisations et à ce titre nous devons appliquer les formules concernant un
échantillon et non celle relative à une population) est donné par
L’écart type est l’un des indicateurs fondamentaux de la difficulté à prévoir une série
chronologique pour interpréter la valeur de cet écart type, il convient de le rapporter à la
moyenne.
Coefficient de variance il rend compte de la difficulté prévisionnelle d’un historique.
Plus il est élevé, plus la variance de la série est importante rapportée à la moyenne et
donc, plus la tâche du prévisionniste est à priori délicate nous pouvons classer les historique
des ventes en fonction de ce coefficient.
CV < 0,5 à priori facile à prévoir
0,5 < cv < 1 de dispersion moyenne
Cv ˃ 1 la variance de la série est importe
La moyenne mobile
La représentation graphique d’un historique n’étant pas toujours parlant car les
mouvements de fond sont occultés par les mouvements erratiques et non significatif. Le
recours à la technique de lissage par moyenne mobile permet de pallier à cet inconvénient en
lissant les ``PICS’’ et les ``creux’’ et en ne laissant apparaître les fluctuations réellement
ii
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significative. Par exemple ; la moyenne mobile noté (MMt) d’ordre 3 calculer pour l’instant t
est donnée par :
il est noté que cette moyenne mobile d’ordre 3 ne peut être calculer que pour t = 1 à n = 1 ( n
La 1ère valeur d’une moyenne d’une mobile de longueur 4 = 2*2 ou 5 = 2*2+1 que l’on
EXERCICE 1
Période Série Moyenne mobile (3) Moyenne mobile (4)
ii
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1 10
2 12
3 14
4 16
5 12
6 11
Moyenne 12,5
Ecart type 1,97
Cv 0,1576
1) compléter le tableau
2) tracer les courbes
3) faites une étude comparative
Le but ici est d’estimer la tendance à l’aide d’une droite, estimé par un ajustement de
moindre carré. Droite de régression : y = ax +b
ii
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Et
ii
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EXERCICE 3
Trouver l’équation de la droite de régression
X Y xy
1 10
2 12
3 20
4 28
5 30
6 28
7 35
∑ 28 163
Tendance par lissage exponentielle
Elle repose sur l’idée de départ. Les informations contenues dans une série
chronologique ont d’autant plus d’importance qu’elles sont plus récentes. Pour effectuer une
prévision il faut donc affecter aux informations un poids d’autant plus faible qu’elles
proviennent d’époque plus éloignés. On pose dont une demande pour la période t.
Pt : prévision de la demande pour la période t
formule suivante :
P(t+1) = α dt + ( 1 – α) pt
Lorsque α = 0 on a pt + 1 = pt
Lorsque α = 1 on a pt + 1 = Dt
EXERCICE 4
Estimation de la tendance par lissage exponentielle
Mois Demande Prévision avec α = Pt+1
0,1
Janvier 100
Février 90 100
Mars 105 99
Avril 110 100
Mai 80 101
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EXERCICE 5
Période Demande réelle Moyenne mobile (4) Moyenne mobile (5)
1 31,6
2 30
3 33,9
4 37
5 41,7
6 42,5
7 36,7
8 31
9 35,8
10 40,9
11 38,3
12 36,5
13 42,3
14 38,2
15 35,4
16 38,6
17 38,4
18 -
Moyenne
Ecart
type
Cv
1) compléter le tableau
2) tracer les courbes
3) faites une étude comparative
ii
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Chapitre V : OPTIMISATION DES FLUX KANBAN
I – INTRODUCTION ET DÉFINITION
Parmi les différents outils de la gestion de production, le KANBAN occupe une place
particulière car il est simple dans son concept et est efficace. KANBAN est un mot Japonais
qui signifie ``ETIQUETTE’’. Cette méthode s’est développée au Japon après la 2nd guerre
mondiale, elle a été élaborée par Mr Ohno dans l’entreprise ``toyota motors company’’
Le KANBAN est un mode de pilotage de la production destiné à éliminer tous les
stocks inutiles surtout ceux qui concernent les encours de production.
III - OBJECTIFS
Il cherche le moyen qui permet de produire :
Le produit demandé et pas un autre
Au moment où il est demandé, ni avant , ni après
Dans la quantité demandé ni plus, ni moins
Dans un atelier de production, cela se traduit par le fait qu’un poste amont ne doit
produire que ce qui lui est demandé par son poste avant qu’il ne doit lui-même
produire ce qui lui est demandé à son poste en aval et ainsi de suite. Le poste le plus en
aval ne devant produire que pour répondre à la demande du client. il fallait donc
trouver un système d’information qui fasse remonter rapidement les besoins de l’aval
vers l’amont : ce système c’est le KANBAN.
IV – PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT
Le KANBAN est un système d’information et une méthode d’organisation et de
gestion de l’atelier qui n’intègre en aucun des éléments de gestion industriel global.
EXEMPLE : PLANIFICATION/ le KANBAN n’intègre pas la planification
ii
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Il existe trois types de KANBAN que l’on rencontre dans l’industrie.
Le KANBAN spécifique
CONWIP
KANBAN générique
IV.2 DESCRIPTION
Supposons un atelier de production où les postes de travail sont positionnés les uns par
rapport aux autres et ou le flux de production circule de gauche à droite passant sur un poste
puis sur l’autre.
Ligne de production
Dans le détail si on observe ce qui se passe entre 2 postes de travail successif on peut
observer.
Le poste n° 2 consomme les pièces usinées par le poste n°1 chaque fois qu’il utilise un
container de pièces il détache celui-ci une étiquette constitue pour le poste un ordre de
fabrication d’un container de pièces.
Quand le poste 1 a terminé la fabrication du container, il attache à celui-ci le
KANBAN. Le container est alors acheminé vers le poste 2 entre 2 poste de travail
circule un nombre définit de KANBAN dans le container. Les containers sont donc
attacher à des containers en attente d’utilisation devant le poste 2.
Soit sur un planning KANBAN au poste 1 en attente d’usinage de pièces.
ii
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IV.3 CARACTÉRISTIQUES DES ÉTIQUETTES KANBAN
CONWIP
ii
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Chapitre VI : LA CODIFICATION
La codification est le classement des articles.
I - INTRODUCTION
Toutes les entreprises gèrent un flux de produit ou les articles surtout les entreprises
manufacturières. Il est question pour l’entreprise de donner un code à ces articles afin de
faciliter la manipulation ou le traitement des informations liées à ces articles. Cette
codification permet de gagner en temps et d’éliminer les temps de gaspillage relatifs à la
recherche d’information (l’emplacement exacte dans les rayons).
I .1 LA CODIFICATION
a) La précision
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Il doit avoir une bijection entre l’ensemble des articles A et B. un système de
codification doit permettre de différencier les variantes d’un produit. Exemple : deux pièces A
et B identique par la forme mais de couleur différente.
b) La souplesse
Partant du faite qu’il y aura toujours de nouveaux articles en entreprise le système de
codification mis sur pied doit permettre l’introduction de nouvelle référence, ceci sans
détruire la logique du système de codification.
c) L’homogénéité
Le code doit être homogène par le nombre de caractère qu’il compte par sa structure et
la composition afin d’éviter des erreurs dues à des reports incomplètes.
d) Pérennité (durée dans le temps)
Quand on reçoit un système de codification, c’est pour qu’il mette le plus longtemps
possible. Il faut donc penser à donner assez de souplesse au système pour assurer cette
pérennité.
EXERCICE 1 (GPAO)
Code GPAO : A0101007L
Des 1 : lame petite mitre orfèvre
Des 2 : modèle table série bourdonnaisse
Des 3 : soit longue
Caractère 1 : A produit finit du type lame (obligatoire)
Caractère 2 et 3 : 01 mitre ( voir table des mitres (obligatoire))
Caractère 4 et 5 : 01 modèle (voir table des modèles (obligatoire))
Caractère 6,7 et 8 : 007= série de lame (voir table série) (obligatoire)
Caractère 9 : L=série longue (caractère facultative)
Exemple : pour un tuyau on pourrait avoir la référence article TCu2023600
Type de produit ex Cu
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