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NIVEAU 2
SEMESTRE 3
DURÉE : 36 Heures
OBJECTIFS GÉNÉRAUX
A la fin de ce cours, l’étudiant doit être capable de :
discerner les différentes sollicitations d’une poutre
déterminer les dimensions d’une poutre, connaissant la nature du matériau et des
efforts mis en jeu, de telle façon qu’aucune région ne subisse de déformations et de
contraintes internes exagérées et dangereuses
procéder à un calcul de vérification : les dimensions étant connues, déterminer les
déformations et la répartition des contraintes dans une structure.
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
A la fin de ce cours, l’étudiant doit être capable de :
définir le mode de sollicitation d’une poutre
dimensionner une poutre droite de section droite constante :
o sous des sollicitations élémentaires (traction, torsion de section circulaire,),
flexion
o sous des sollicitations composées
o au flambement.
forces de volume
glisseur (FIG.A.2) :
EXEMPLES :
1. Barres d’un treillis (FIG.A.3.1.)
3. Boulon (FIG.A.3.3)
FIG.A.3.3. Boulon
Ces forces de contact sont, au centre G de la section droite, équivalentes au torseur des
et
1
La grandeur associée aux vecteur et est un tenseur du
en fonction de celui de :
vecteur unitaire
longueur
section droite
module d’Young
coefficient de dilatation thermique
L’effort normal dans cette barre est et les déplacements de ses extrémités et
sont et , respectivement.
FIG.A.6. Répartition des contraintes normales dans une section droite de la barre
définies par
de l’effort normal
Le critère de résistance traduit le fait que les contraintes ne vont pas entraîner la ruine
de la barre.
Plusieurs configurations sont à envisager :.
1. Barre en extension
1.1. Sollicitations statiques
1.1.1. Section droite constante
La contrainte de traction doit etre inférieure à la contrainte admissible
où :
avec :
o l’incertitude sur les propriétés du matériau
o l’incertitude sur les caractéristiques mécaniques du matériau
o l’incertitude sur les charges appliquées
La condition de résistance est donc
2. Barre en compression
Le calcul d’une barre en compression peut être mené comme précédemment
moyennant certaines restrictions sur la forme des éléments, car :
- le gonflement latéral d’une pièce trop courte est souvent gêné
- une barre trop longue court le risque de « flambage ».
On donne (FIG.A.9.) ces limitations sur la forme de quelques sections droites pour être
certain, à priori, que la barre travaille en compression.
point A de la ligne moyenne doit rester inférieur à une valeur limite donnée
EXERCICES
EXERCICE A1. – Le mécanisme de freinage d’un tambour est constitué par un levier ABC
articulé en B sur un axe fixe. Ce levier commande par la biellette CD un deuxième levier
DEG articulé en G sur un axe fixe. Ce dernier levier commande la tige EH verticale qui assure
le freinage par traction sur une sangle HMK, lorsqu’on exerce en A une force verticale
. Dans la position de freinage les leviers sont sensiblement horizontaux et la
biellette CD est verticale (FIG.A.10).
On admet l’hypothèse des dimensions initiales.
1. Déterminer l’effort supporté par la tige EH.
2. La tige EH de longueur ;
- est en acier mi-doux de caractéristiques
Les conditions de service imposent que l’allongement relatif de cette tige soit
inférieur à .
Calculer :
2.1. les dimensions de la section droite de la tige EH
2.2. la contrainte normale dans la tige EH.
EXERCICE A2. – Le dispositif (FIG.A.11) comprend un fil d’acier fixé à un supporte rigide
et un tube de duralumin fixé rigidement au même support. Le tube est muni d’un fond rigide
sur lequel est fixé le fil d’acier. Un crochet solidaire du fond permet d’exercer un effort
vertical .
1. Déterminer :
1.1 les efforts normaux qui sollicitent le fil et le tube
1.2 les contraintes dans le fil et le tube
2. Par suite d’une erreur de réglage initial des longueurs, le fil est trop long de .
Calculer les efforts, les contraintes et les allongement du fil et le tube lorsqu’on applique
la charge .
3. Toutes les autres dimensions restant inchangées, déterminer la longueur dd tube pour que
le fil d’acier et le tube de duralumin travaillent avec le même coefficient de sécurité.
Vérifier en calculant les contraintes et les coefficients de sécurité par rapport à .
Exercice A3. –
On considère un poteau composé de trois éléments de longueur , encastré en ses
deux extrémités A et D (FIG.A12.). Les éléments AB et CD ont pour section S, et BC a pour
section 2S. L’ensemble est fait du même matériau de module d’Young E et est soumis au
champ de pesanteur d’intensité g.
Déterminer :
1. l’effort de liaison an A
2. l’effort normal le long de la ligne moyenne
3. les déplacements des point B et C
moment central principal d »inertie de la section droite par rapport à l’axe , centre
de la section droite.
Calculer les déplacement du nœud 4 et les efforts dans les barres du treilles dans les
deux cas de charge suivants
1. Premier cas de charge : la structure est soumise à une variation de température
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
avec
EXEMPLES :
1. Arbres de transmission de puissance
2. Barre de torsion d’un système de suspension automobile (FIG.B3)
la section droite tourne, comme un tout rigide, autour de l’axe d’un angle
ix
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les génératrices parallèles à deviennent des hélices.
et vient en a – b’. et on a
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
B.4. CHAMP DE CONTRAINTE
Les sections droites de la barre ne subissant qu’un mouvement de rotation sans aucune
translation, il est légitime de considérer que la champ de contrainte dans la section droite est
tangentiel.
la forme
avec
moment de torsion :
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
Le produit est la rigidité à la torsion de la barre.
Selon vertu de
Donc
moyenne, on a
où la grandeur
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
FIG.B.6. Répartition des contraintes tangentielles dans une section droite
Le critère de résistance traduit le fait que les contraintes ne vont pas entraîner la ruine
de la barre.
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
B.8.1.1. CONTRAINTE ADMISSIBLE
Pour qu’une barre travaille en toute sécurité à une sollicitation de torsion, il faut que la
contrainte maximale soit au plus égale à la résistance pratique du matériau, dans le cas de
chargement statique, ou au plus égale à la limite de fatigue en torsion dans le cas d’efforts
dynamiques :
où :
est le coefficient de concentration de contrainte (changement brusque de section,
rainures de clavettes, cannelures, trou longitudinal, entaille, etc…)
avec :
la limite élastique au glissement ; si est la limite
apparente d’élasticité en traction, on a
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
La fissuration est due aux contraintes normales de traction qui atteignent leur valeur
maximale sur des facettes contenues dans la surface hélicoïdale. Dés lors la contrainte
à partir de :
rotation d’une section droite d’abscisse , doit rester inférieur à une valeur limite
donnée dépendant des conditions d »utilisation :
En général, on prend
EXERCICES
EXERCICE B1. – Soit un arbre de transmission commandé par la poulie motrice
note :
la puissance motrice et le couple moteur
la puissance et le couple transmis au récepteur par la poulie ,
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
1. Exprimer une relation entre :
1.1. la puissance et les puissances résistantes
avec
Calculer le diamètre de cet arbre
EXERCICE B2. – Etablir la formule donnant le diamètre d’un arbre tordu en
1. de la limite admissible
2. l’angle limite de torsion unitaire .
EXERCICE B3. – Un arbre de torsion tubulaire de diamètre extérieur , de diamètre
intérieur , de longueur , est sollicité par un couple . Sous
l’action de ce couple, l’angle de torsion total de l’une des extrémités par rapport à l’autre doit
ix
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1.4. l’angle dont a tourné la biellette CD par rapport aux sections
d’encastrement.
2. A.N. : , , , . Calculer , , , , ,
et .
ix
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CHAPITRE C : SOLLICITATIONS ÉLÉMENTAIRES :
FLEXION
La poutre droite , de section droite constante droite, objet de l’étude, est en
forces de volume
avec
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
FIG.C.1. Forces extérieures sollicitant la poutre
forme (FIG.C.2.) :
et de moments
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
FIG.C.2. Facteurs de forces intérieures
3. flexion déviée :
EXEMPLE : Poutre appuyée – appuyée avec charges concentrées symétriques par rapport
aux appuies (FIG.C.3.).
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
FIG.C.3. Poutre en flexion
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
Avec
avec
et
il vient
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
C.3.5. COMPORTEMENT DE LA POUTRE EN FLEXION
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
Pour déterminer la déformée, considérons l’expression de la résultante des efforts
En dérivant cette relation par rapport à l’abscisse , compte tenu de , nous obtenons
l’équation de la déformée
ix
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La déformée est un arc de cercle.
la contrainte normale maximum en flexion apparaît en des points les plus éloignés de
la ligne neutre :
ix
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flexion. C’est ce qui justifie l’utilisation des profilés standard en tube, en double T et
en U.
est
C.3.8. DIMENSIONNEMENT
Nous déduisons les résultats de la flexion pure dans le plan principal d’inertie
avec :
ix
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FIG.C.8. Déplacement d’un point d’une section droite
avec
avec
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
La grandeur est la rigidité de et son inverse la flexibilité ou souplesse de
la section droite en flexion.
En dérivant cette relation par rapport à l’abscisse , compte tenu de , nous obtenons
l’équation de la déformée
est
ix
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C.5. FLEXION DEVIÉE
moyenne :
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
En posant
. On a
En exploitant , on obtient
Soit alors
Comme
il vient
ix
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et nous obtenons une expression de la contrainte normale analogue à celle de la flexion
pure dans un plan principal d’inertie
dans laquelle :
Alors
avec
ix
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est la relation de comportement au moment fléchissant en flexion
déviée.
C.5.3.2. DÉFORMÉE DE LA LIGNE MOYENNE
Nous nous plaçons dans le cas où la poutre n’est sollicitée qu’à ses extrémités.
ix
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faible déplacement dans la direction que l’on caractérise par et appelé
FIG.C.10
Nous considérons donc que le champ de déplacement d’une section droite est la
superposition d’un champ de moment et d’un champ de gauchissement :
où :
Nous avons
et
ix
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Nous convenons de définir les paramètres v, g et de manière statistique au sens
suivant :
avec
ix
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C.6.4. CHAMP DE CONTRAINTE
avec :
contrainte tangentielle.
Ces composantes doivent vérifier les équations locales de la résultante ; les forces de
volume étant nulles et la surface latérale libre de contrainte, nous avons
et
ix
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Considérant leurs expression dans , nous convenons de construire le gauchissement
comme une fonction indépendante de l’abscisse curviligne :
et
ix
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C.6.5. COMPORTEMENT AU MOMENT FLÉCHISSANT
ix
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C.6.6. COMPORTEMENT A L’EFFORT TRANCHANT
Eu égard à la forme des contraintes tangentielles, posons, à fin de simplifier les calculs
ultérieurs
Soit encore
ix
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La condition en moyenne
ix
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Prenons successivement dans et ; il vient
En posant
l’effort tranchant .
REMARQUES :
1. Centre de cisaillement
ix
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En considérant les relations et , le moment longitudinal
, entraînant ainsi un phénomène secondaire de torsion. Pour que cette torsion due à ce
moment soit nulle, il faut que l’effort tranchant , soit appliqué au point C, de vecteur
position
Donc
Hypothèse de Bernoulli
Pour les poutres homogènes élancées, la déformation angulaire due à l’effort tranchant
est faible et négligeable. Dans la pratique, on adopte alors l’hypothèse de Bernoulli, et on
néglige cette déformation ; il vient alors
devient donc
ix
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Cependant, il est conseillé de tenir compte de la déformation angulaire due à l’effort
tranchant pour les problèmes :
statiques des poutres composites. Cela devient même indispensable pour des
structures sandwiches
dynamiques lorsqu’on veut prendre en compte un grand nombre de fréquences et
modes propres de la structure.
Application : Section rectangulaire (FIG.C.11.a.)
Nous avons
s’écrit
Alors
ix
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1.2. Contrainte tangentielle
La valeur de la contrainte tangentielle au point M d’ordonnée est
FIG.C.11.b.
Il vient alors
section réduite .
ix
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k̂ h
rectangulaire
ĵ
Profilé en I
âme
Profilé en I
circulaire
tube mince
circulaire
ix
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compte exige la détermination préalable du paramètre du gauchissement , solution du
problème e, ce qui n’est pas aisé. On se contente donc d’une théorie approchée qui permet
d’obtenir une approximation de la contrainte tangentielle par un calcul simple et direct.
(FIG.C.12.).
Les résultantes suivant des forces sollicitant cet élément de poutre sont :
sur :
sur :
sur :
ix
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L’équation de la résultante
conduit à
Ainsi la contrainte tangentielle est nulle sur les deux surfaces supérieure et inférieure
de la section droite.
REMARQUE : Coefficient de section réduite
Vu le caractère pratique de l’approximation de la contrainte tangentielle ,
Il vient donc
avec
ix
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C.6.7. ÉNERGIE DE DÉFORMATION
est
C.6.8. DIMENSIONNEMENT
Sans recommencer les calculs précédents, nous donnons les résultats relatifs à cette
sollicitation.
où :
ix
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est la translation moyenne de la section droite suivant l’axe
avec
avec :
contrainte tangentielle.
ix
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C.7.5. COMPORTEMENT AU MOMENT FLÉCHISSANT
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
où la grandeur est un coefficient sans dimension appelé ʺcoefficient de section
réduiteʺ. C’est une caractéristique de la géométrie de la section droite défini par
est
EXERCICES
EXERCICE C1. – Considérer la structure (FIG.C.3.) de l’exemple avec :
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
3. le rayon de courbure de la déformée
4. la rotation des sections droites à l’origine et à l’extrémité de la ligne moyenne.
EXERCICE C2. – La section droite d’un IPE 160 posé sur un plan incliné
Déterminer :
1. les moments centraux principaux d’inertie et
principaux d’inerte
3. l’axe neutre
4. les contraintes normales en les points les plus éloignés de l’axe neutre.
ix
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EXERCICE C3. – Déterminer la répartition approchée des contraintes tangentielles dans une
section rectangulaire, circulaire, triangulaire, en I et en [ (FIG.C.15.)
ix
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CHAPITRE D : SOLLICITATIONS COMPOSÉES
Après l’étude des sollicitations simples et leurs effets dans les poutres, nous
examinons comment superposer ces résultats lorsque le chargement de la poutre est
quelconque. Nous aborderons quelques cas particuliers de sollicitations composées importants
dans la pratique.
répartie équivalente, dans la section droite à un effort appliqué au point tel que
(FIG.D.1.)
2. Piliers de pont
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
FIG.D.2. bielle en traction excentrée
avec :
ix
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Il vient alors
de la section droite par rapport aux axes centraux principaux d’inertie, la contrainte
normale devient
L’ensemble des points M de la section en lesquels la contrainte normale est nulle est
l’axe neutre de la section droite ; son équation est
ix
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proche du centre G de la section droite, et sont faibles et, par conséquent, b et
c grands : la ligne neutre est tout entière extérieure à la section droite et les
contraintes sont toutes de même signe
éloigné de G, la ligne neutre coupe la section droite en deux régions : la section
droite est divisée en deux régions soumises à des contraintes de sens contraire.
signe constant dans toute la section est le noyau central de la section droite.
Si la trace de la force P se trouve :
à l’intérieur du noyau, les contraintes ont le même signe en tout point de la section
en dehors du noyau, la ligne neutre coupe la section et les contrainte dans la section
sont aussi bien d’extension que de compression
sur la frontière du noyau, la ligne neutre est tangente au contour de la section.
Ainsi la frontière du noyau central de la section droite est le lieu du centre de
pression correspondant à une ligne neutre roulant sur le contour de la section droite.
La distance de l’origine des coordonnées à une droite
est
est
EXEMPLE :
a. Noyau central d’une section circulaire de rayon a
On a
ix
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Par raison de symétrie, le noyau central est un cercle de rayon . Pour calculer ce
dernier, appliquons la formule en supposant que le centre de pression est sur l’axe et la
ligne neutre tangente au contour de la section (FIG.D.4). Alors
Il vient donc
ix
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FIG.D.5. Section rectangulaire
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
où :
caractéristique . Or
Donc
avec :
Donc
ix
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FIG.D.6 Tri-cercle de Mohr des contraintes
Or comme :
on a
et donc
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
1. Critère de Rankine :
2. Critère de Tresca :
L’objet de cette étude est d’écrit la condition de résistance de cet arbre, en vue de son
dimensionnement.
Nous nous plaçons dans le cas où les contraintes tangentielles dues à l’effort tranchant
d’une part, et d’autre, celles qui sont dues à l’effort normale sont négligeables,
respectivement, devant celles relatives aux moments de torsion et fléchissant.
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
D.3.2. CONTRAINTES MAXIMALES DANS L’ARBRE
Avec
Les points dangereux de la section droite sont les points a et b, les plus
éloignées de la direction du moment fléchissant. En ces points, les états de contraintes sont
Selon , et :
la contrainte normale maximale est :
Par définition
le moment idéal de flexion au sens de Rankine est
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
La condition de résistance aux contraintes tangentielles s’écrit
EXERCICES
EXERCICE C1. – Le palonnier (FIG.D.8) est utilisé pour le levage des charges de grandes
dimensions. Il se compose d’une poutre principale 1 en IPN, des élingues 2 et 3 fixées en B et
C sur 1 et en E sur l’anneau 4. La charge à soulever est fixée en A et D sur les crochets 5 et 6.
(non représentés). Le palonnier est conçu pour une charge maximale de 2 000 daN (1 000 daN
en A et D).
FIG.D.8
FIG.D.9
On donne FIG.9., le schéma d’étude du palonnier. Les actions des deux élingues sont
modélisées par les forces
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
avec
admissible .
Déterminer :
1. et tracer les diagrammes des efforts normaux , des efforts tranchants et des
moments fléchissant
2. le moment fléchissant maximal
3. le profilé IPN pour construire le palonnier
EXERCICE D2. – Un arbre de transmission de puissance fait avec les paliers et
On donne : , et .
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
2. Déterminer et tracer les diagrammes des efforts tranchants, des moments de torsion et des
moments fléchissant ; en déduire la section droite dangereuse et donner les valeurs
FIG.D.10
FIG.D.11
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
ix
DIMENSIONNEMENT DES STRUCTURES Salon KINGUE EKEDI
CHAPITRE E : FLAMBEMENT
Le flambage ou flambage est la perte de stabilité d’une structure. C4est un
phénomène qui se produit souvent brutalement sans préavis, entraînant la ruine de
construction. Ii est un danger pour le public (flambement des échafaudages ou de la structure
en construction, des rais de chemin de fer par effet thermique, etc.). S’il est un domaine
auquel il est impérieux d’accorder une attention particulière c’est bien celui du flambage.
74
FIG.E.2. Analyse de l’équilibre d’une poutre appuyée - appuyée
Il s’agit de savoir dans quelles conditions il peut y avoir équilibre de la poutre dont
l’axe incurvée.
L’analyse de l’action des forces se fait selon la théorie du second ordre : théorie dans
laquelle l’analyse des efforts est menée sur la configuration déformée du système3.
Pour de petite flèches, l’équation de la déformée est
où :
est la rigidité minimum de la section droite
est le moment fléchissant au point G de la déformée
en posant
2
Problème fondamental de flambement dont la solution a été découvert par Euler en 1744.
3
Une telle théorie est indispensable pour l’étude des phénomènes d’instabilité et en général recommandée si la
structure est très déformable (ponts suspendus, ponts en arc très flexible, systèmes comportant des câbles, etc.).
75
La solution générale de cette équation différentielle du second ordre homogène est
Il en résulte que
et
La plus petite valeur de la charge P sous laquelle la ligne moyenne incurvée est en
équilibre correspond à est et est
76
REMARQUES :
1. Limitation de la théorie d’Euler :
La théorie d’Euler a des limitations.
La constante C est indéterminée tant que l’équilibre est réalisé
Elle décrit le comportement de la poutre au moment où cette dernière flambe,
mais après. Pour l’étude post-flambage, il faut réécrire l’équation de la déformée
a déformée est donc solution d’une équation différentielle non linéaire, à savoir :
Soit
77
La solution générale de cette équation est
on doit avoir :
Les inconnues C, D et R sont donc les solutions du système homogène de trois équations
algébriques à trois inconnues
Pour que ce système admette une solution non banale, il fau que son déterminant
78
soit nul. Il en résulte donc que la grandeur est solution de l’équation
transcendante
Donc
79
FIG.E.4. Exemples de détermination du K par des arguments de symétrie
Nous donnons (FIG.E.15.) quelques exemples de liaison d’une barre avec les valeurs
respectives de coefficient de réduction de la longueur K.
E.2. DIMENSSIONNEMENT
Le dimensionnement d’une poutre au flambement consiste à respecter critère en
contrainte et le critère de stabilité.
1. Critère en contrainte : le matériau doit rester dans le domaine élastique linéaire ; soit
donc
avec :
le coefficient de sécurité
80
2. Critère de stabilité : la poutre ne doit pas flamber
EXERCICES
EXERCICE 1. – Déterminer l’élancement d’une poutre droite de longueur appuyée –
appuyée qui peut conduire à sa ruine par flambement élastique, la poutre étant :
1. de section droite circulaire de rayon R, en acier
2. de section droite circulaire de rayon R, en aluminium
3. de section droite carré ce coté a , en acier
4. de section droite carré de coté a, en aluminium.
On donne :
pour la poutre en acier
81