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SEMESTRE 3
Lucie DONKING
DUREE: 24 Heures
OBJECTIFS GENERAUX
A la fin de ce cours, l’étudiant doit être capable de :
o comprendre l’intérêt de l’intégration des aspects relatifs à la qualité dans les
stratégies de développement des entreprises et industries du génie mécanique ;
o maitriser le processus de mise sur pied d’un système de management de la qualité ;
o appliquer et de faire appliquer des procédures qualité ;
o déceler des anomalies de conformité de fabrication des produits, pièces et sous
ensembles ;
o identifier les non-conformités et les écarts, prendre des mesures préventives et
correctives ;
o éradiquer un problème avec les outils, les méthodes et les techniques propres à la
qualité.
o établir des documents de contrôle de conformité, de traçabilité et de suivi qualité ;
o maitriser les procédures qualité notamment celles des audits qualité ;
o valider des démarrages de fabrication.
CONCLUSION GENERALE
Séance 9 Photo de famille 4H
iii
QUALITE Olga OFODO NDZANA / Lucie DONKING
DÉFINITIONS ET CONNAISSANCE DES TERMES CLÉS
I - L’ORGANISATION
Dès qu'il y a décision, par une ou plusieurs personnes, de « faire quelque chose
ensemble » et que cette action réclame une certaine structuration et une certaine pérennité, on
peut parler « d'organisation ».
Le concept d’organisation, prend en compte trois grands aspects à ne pas négliger :
structurel, formel et dynamique.
Toute organisation est ainsi définie, au premier chef, par ses « finalités », c'est une
entité destinée à remplir des « fonctions » qui vont répondre à des objectifs : elle n'existe que
pour et par ces activités.
Il convient donc de s'interroger d'abord sur le « quoi ? », le « pourquoi ? » et le « pour
qui ? » d'une organisation, bien avant de penser aux différents « comment ? », « qui ? »,
« quand ? » et « où ? ».
o Le « pour qui ? » ce sont les « bénéficiaires » (les clients) de l'organisation au sens
large, par la suite
o Le « pourquoi », les « besoins » de ce bénéficiaire peuvent être assimilés à la
« demande » (explicite ou implicite, consciente ou non), à laquelle l'entreprise doit
fournir une « réponse » adéquate.
o Le « quoi » s'exprime d'une façon ou d'une autre, sous forme de « résultats » (les
produits), directs ou indirects, des activités de l'organisation.
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I.2 L’aspect dynamique de l’organisation
II - LA QUALITÉ
Chacun peut comprendre intuitivement ce qu’est la qualité mais reste toutefois
incapable d’en donner une définition précise. Nous allons tenter à l’aide des définitions
suivantes d’aborder les différents aspects de la qualité afin de mieux appréhender cette notion.
Commençons avec le dictionnaire Larousse (1979) qui nous donne deux
définitions :
La Qualité est tout d’abord définie comme la « manière d’être bonne ou mauvaise
d’une chose : « un produit de bonne ou de mauvaise qualité ». Elle est ici affectée d’un
adjectif mélioratif ou péjoratif, ce qui n’est pas le cas dans la deuxième définition qui exclut
toute négativité.
La Qualité égale : « supériorité, excellence en quelque chose ». Exemple : un vin de
qualité.
Ces définitions sont certes vraies, mais restent cependant différentes de celles
employées dans le domaine concerné.
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II – 1 Première approche du concept de la Qualité
Au fil des années (depuis près d'un siècle), on a vu se dessiner diverses visions de la
Qualité. Tout d'abord celle d'une « qualité » considérée comme un niveau de supériorité
relative d'un produit (le « meilleur » !). Cette conception descriptive, statique, reste sans doute
(et peut-être malheureusement pour celles qu’elle précède) la plus répandue dans les esprits.
Cette « supériorité » est apparue progressivement comme un leurre si la « qualité » du
produit comprise comme la satisfaction de besoins réels n'est pas d'abord présente. A quoi
servirait, par exemple, l'appareil électroménager le plus sophistiqué à ceux qui n'ont
même pas l'électricité ?
Cette approche est beaucoup plus riche car elle découle directement du concept
d'organisation et présente la qualité comme une mesure de l'harmonie de la rencontre
entre les besoins des bénéficiaires, d'une part, et les résultats de l'organisation, d'autre
part. (voir Figure 1)
Elle peut se résumer par la définition suivante :
« La qualité est l'ensemble des propriétés et caractéristiques d'un produit ou
service qui lui confère l'aptitude à satisfaire des besoins exprimés ou implicites (ISO
8402, 1986) ».
Qualité = Satisfaction de besoins
La qualité est donc ainsi directement liée aux caractéristiques du résultat des activités
d’une organisation, telles qu’elles sont perçues par ceux qui le reçoivent, l'utilisent et/ou le
subissent (les bénéficiaires).
Feigenbaum (1986) précise d'ailleurs à ce sujet : « la qualité est un jugement du
client, et non pas une appréciation de bureau d'étude, de producteur, de marketing ou de
direction générale ».
Et Juran (1988) de surenchérir : « la qualité d'un produit est son aptitude à l'usage
pour lequel il est destiné (fitness for use) ».
C'est donc le jugement, l'appréciation du bénéficiaire (l'utilisateur), sur base de son
expérience réelle et par rapport à ses besoins et désirs, exprimés ou non, conscients ou
intuitifs, techniques ou subjectifs, qui donnent la seule mesure de la qualité d'un « produit ».
NB1 : Dans cette approche, le bénéficiaire n'est pas seulement « le client » au sens
classique, mais toutes « les parties prenantes » au fonctionnement de l'organisation (les
sous-traitants, les travailleurs, les actionnaires, les riverains, et finalement la société au
sens large).
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On comprend ainsi pourquoi les concepts de gestion de la qualité, de
l'environnement et de la sécurité sont tellement connexes
Il apparaît donc essentiel pour l'entreprise, afin de définir ses objectifs et ses finalités,
de très bien connaître ses bénéficiaires et leurs besoins. Si la démarche semble raisonnable,
elle n’en est pas pour autant chose facile. D’autant plus que les besoins, comme les
bénéficiaires, sont souvent nombreux et variés.
Exemples de bénéficiaires/ d’utilisateurs/ consommateurs :
1. Dans le domaine de l’agro-alimentaire : des fruits qui peuvent être destinés à la
conserve, à la confiturerie, ou à la vente en frais donc ici, nous avons plusieurs
utilisateurs simultanés.
2. Dans le domaine de l’élevage : un animal d’élevage a plusieurs utilisateurs successifs :
l’abattoir, le grossiste, le boucher, l’industriel, et le consommateur.
NB1 : Le consommateur n’est en fait que l’utilisateur final, à la fois le plus difficile à
connaître et le plus important dans la mesure où le produit lui est finalement destiné.
3. Dans le cas des services publics, par exemple, outre le client-citoyen, les entreprises
industrielles, les entreprises commerciales, les organisations non-marchandes, bref la société
dans son ensemble, fait partie des bénéficiaires. Sans oublier les fonctionnaires eux-mêmes,
qui sont à la fois acteurs et bénéficiaires du fonctionnement de l'organisation. On imagine
ainsi aisément que les besoins sont forcément multiformes. On peut cependant leur postuler
au moins un dénominateur commun : une certaine forme de « sécurité ». Sécurité comprise
comme l'expression et le résultat de la confiance qui doit exister entre un bénéficiaire, d'une
part, et l'organisation, d'autre part.
L’ISO 9000, définie la QUALITE comme étant « l’aptitude d’un ensemble de
caractéristiques intrinsèques à satisfaire des exigences ». La notion de qualité étant subjective,
elle peut se quantifier par une mise en conformité avec les exigences de référentiels (normes,
standards…)
Cette première approche de la qualité, dont nous venons de brosser les grandes lignes,
est clairement liée, on l’a vu, aux résultats (produits) de l'organisation et à la mesure dans
laquelle ils satisfont les besoins des bénéficiaires. Cette approche est généralement désignée
sous l’expression de « qualité produit » : les objectifs sont clairement fixés, mais les
moyens pour les obtenir demeurent vagues, difficiles à spécifier et à mettre en œuvre.
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Se basant sur l'analyse qui vient d'être présentée, les concepts modernes de la qualité
partent du constat, finalement assez évident, que pour garantir la qualité des résultats, il
faut avoir une réelle maîtrise des processus de l’organisation.
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L’audit qualité…
La gestion de la qualité interne elle concerne l’organisation de l’entreprise. Elle
regroupe des outils, des méthodes et des techniques pour améliorer la production, les
conditions de travail et le management même de l’entreprise. (TD)
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est en outre insuffisant : s’exerçant sur le produit, il arrive trop tard et se borne à constater les
erreurs sans avoir pu les prévoir, ni les prévenir
IV – 1 LE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ
IV - 1.1 Définition
Le management est l’ensemble des techniques de gestion, d’organisation et
d’administration d’une entité.
Le management de la qualité ou la gestion de la qualité est alors une discipline du
management regroupant l’ensemble des concepts et méthodes visant a maitriser la qualité
produite par une organisation.
C’est un ensemble d’« activités coordonnées permettant d’orienter et de contrôler un
organisme en matière de qualité » (cf. ISO 9000)
C’est une fonction support, transversale à toute l’organisation, dont la direction en
définit la politique.
IV - 1.2 Les composants du management de la qualité suivant les concepts
des normes ISO 9000
Management de la qualité
Politique et objectifs qualité
Planifications de la qualité
Amélioration de la qualité
Satisfaire les attentes de toutes les parties
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o écoute du client ;
o leadership ;
o implication du personnel ;
o approche processus ;
o management par approche du système ;
o amélioration continue ;
o approche factuelle pour la prise de décision ;
o relations mutuellement bénéfiques avec les fournisseurs.
IV - 1.4 Intérêts du management de la qualité
Une utilisation réussie de ces huit principes de management par une entité procurera
des avantages pour les parties intéressées, tels que :
o des retours financiers plus importants ;
o la création des valeurs ;
o une plus grande stabilité.
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LE ROLE DE LA FONCTION QUALITÉ
L’État
Il est chargé de :
donner les orientations,
établir la réglementation,
établir la politique générale,
faire la promotion et la mise en œuvre de normes.
L’ISO
International Organization for Standardization, découle d'une coopération mondiale
formelle dans le domaine de la normalisation.
Les structures de normalisation
La normalisation s’est organisée a la fin du XIXe siècle sur des bases nationales
produisant des structures différentes d’un pays à un autre.
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La direction Générale
La direction doit identifier les attentes du client. Elle doit élaborer la politique qualité
en définissant les objectifs-qualité pour chaque fonction de l'entreprise, elle doit planifier les
ressources et activités conduisant à l'atteinte des objectifs qualité. La direction est responsable
du système de management de la qualité. Elle doit donc définir les responsabilités et autorités
visant à garantir son respect et ses potentiels d'amélioration. La communication interne
prend ici une place prépondérante.
Les ressources humaines doivent être ajustées aux objectifs. Des actions de formation,
de qualification et de sensibilisation du personnel doivent être conduites. On notera que la
maîtrise des ressources liées à l'environnement de travail s'intéresse notamment aux
dimensions d'hygiène, de sécurité et de déontologie.
La fonction commerciale
Elle :
- met en œuvre des dispositions pour communiquer avec les clients, le traitement des
consultations, des contrats, des commandes et de leurs avenants.
- identifie les méthodes de communication avec le client sur sa satisfaction et ses
réclamations.
- formalise et maitrise le transport, le service après vente
La fonction fournisseur
Le processus d’achat inclut l’évaluation et la sélection des fournisseurs (inspection
d’entrée, audits chez le fournisseur pour inspection du produit).
La fonction production
Elle est la synthèse des processus relatifs aux clients (ses exigences) de la conception
au contrôle final, sur laquelle viennent se greffer les processus requis par le SMQ. C'est, en
grande partie, le classique ensemble de l'assurance qualité.
Longtemps considérée comme la seule fonction à laquelle l’entreprise était assimilée,
la fonction de production de l’entreprise est un de ses organes essentiels.
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C’est elle qui englobe l’ensemble des activités qui transforment des matières
premières et composants en produits vendu au client. Suivant la nature de la production, on
distingue plusieurs types de production :
- production e continu : les produits sont transformés par des opérations successives non
dé coupables (comme dans la chimie),
- la production en discontinu : les opérations successives peuvent être interrompues
(comme dans la fabrication des voitures ou d’ordinateurs),
- production par projet : les opérations sont réalisées pour la production d’un seul bien
ou service (fusée, film).
La fonction production est découpée en plusieurs services :
Missions Activités Services
Conception du produit Etablir des plans nécessaires Bureau d’études
Préparation de la fabrication Définir les taches et les temps de Service des méthodes
fabrication
Organisation de la fabrication Elaborer le plan de production pour Ordonnancement
utiliser au mieux les machines
Planification de la fabrication Définir le contenu de chaque poste Lancement
de production
Fabrication du produit Réaliser les taches conformément au Ateliers
plan de production
Suivi de la production Effectuer des tests et des contrôles Contrôle qualité et
des machines et des produits maintenance
La fonction qualité (Le QHSE/ Le HSE)
Dans les pays à croissance économique en général, et au Cameroun en particulier,
cette fonction fut longtemps incorporée à la fonction production, et parfois même rattachée à
la fonction gestion du personnel. Les exigences d’un marché international, très concurrentiel,
lui ont redonne une certaine Independence ; raison pour laquelle les dirigeants d’entreprise lui
consacrent, aujourd’hui, un département ayant en charge le management de la qualité au sein
de leurs entreprises.
. En liaison directe avec le service commercial et la production, il doit aider la
direction générale dans la définition de la politique qualité. C’est une fonction « support » qui
travaille essentiellement pour la direction et pour les autres processus. En effet, la fonction
qualité a pour mission de s’assurer que l’organisme pour laquelle elle travaille s’adapte en
permanence aux évolutions de son milieu environnant. Cela signifie que la fonction qualité
doit, d’une part, aider sa direction à identifier les tendances et les contraintes du futur et,
d’autre part, assister les autres processus pour intégrer de nouvelles pratiques adaptées a ces
contraintes. La fonction qualité est l’agent du changement pour son organisation.
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Elle a reçu cette mission de la direction générale car celle-ci ne peut pas être juge et
partie.
Sa tâche consiste essentiellement à :
- former le personnel des autres départements,
- coordonner les programmes d’amélioration,
- vérifier les résultats,
- faire l’inspection des produits,
- représenter le client dans l’entreprise
La structure de la cellule qualité dépend de la taille et de la structure de l’entreprise.
Dans les petites entreprises, elle se réduit souvent à une seule personne. Dans les entreprises
de plus de deux cent personnes, la gestion de la qualité est faite par une équipe donc les
effectifs sont en moyenne de l’ordre d’un pour cent (1%) des effectifs de toute l’entreprise.
NB : Tous les travailleurs, c'est-à-dire, les autres salaries de l’entreprise, ceux des
employés qui travaillent dans les autres fonctions, les autres départements de l’entreprise tels
que : Direction générale, finance, technique, personnel, achat, après- vente, marketing,
production, communication, contrôle de gestion, commercial, le gardiennage, l’entretien, etc.
…tous ont des actions efficaces a mener chacun a son niveau.
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D’autre part, la certification d’un système d’assurance qualité est aujourd’hui un
argument commercial non négligeable qui rassure le client potentiel sur le niveau de qualité
de l’entreprise. Il est de plus en plus demandé par les clients.
C’est pour des raisons financières évidentes que la plupart des entreprises actuelles ont
fait le choix de la qualité : les défauts de qualité coûtent cher. Une non-conformité est en effet
un gaspillage non seulement de matières premières mais également de temps de travail de la
main d’œuvre et d’énergie.
Pour les raisons évoquées ci-dessus, choisir la qualité permet une meilleure maîtrise
des techniques de production, et une amélioration des processus : diminuer les coûts de non-
qualité demande forcément une révision et une amélioration des techniques et des méthodes.
Ceci est d’autant plus vrai que les techniques et processus utilisés sont de plus en plus
complexes et difficiles à maîtriser. Ce point est également valable pour le secteur
administratif de l’entreprise qui se complexifie aussi vite.
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LA DÉMARCHE PROCESSUS
I - DÉFINITION
Pour garantir la qualité des résultats, il faut avoir une réelle maîtrise des processus de
l'organisation.
I.1 Un processus
I.2 Procédure
Une procédure détermine la manière spécifique qu’est effectuée une tâche / une
opération.
C’est une succession imposée de tâches à réaliser. Elle répond en général a des
impératifs qui ne sont pas discutables par l’operateur qui les applique. Exemple : procédure
de sécurité, procédures administrative.
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II.2 les processus « transversaux »
Ils sont liés aux activités relatives aux finalités de l'organisation - son métier.
Figure 3 :
Pour maîtriser les processus, il faut déployer une stratégie rigoureuse qui peut se
résumer dans les six étapes présentées ci-dessous :
III.1 Analyser
Pour analyser un processus, il faut identifier ses finalités et préciser ses frontières. Il
s'agit :
III.2 Intégrer
Il faut aussi intégrer le processus dans la chaîne dont il fait partie, et notamment bien
analyser les besoins de ses « bénéficiaires » internes (Pour Qui). Analyse et intégration sont
intimement liées.
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III.3 Décrire
III.4 Faire
Il faut ensuite, évidemment, faire ce qui est écrit. La réalité du terrain doit être en
accord avec la documentation écrite et réciproquement, sous peine que tout soit inutile.
III.5 Mesurer
Aucune appréciation réelle du travail effectué n'est possible sans mesure. Si une
caractéristique quelconque d'un résultat ou d'un processus est importante, si elle correspond à
un besoin exprimé ou détecté, elle peut et doit être quantifiée. Sans mesure, nous sommes
ignorants. Il faut parler « faits et chiffres ».
Le management par la qualité est une stratégie qui vise à la qualité des résultats ; c'est-
à-dire la satisfaction de besoins par la maîtrise des processus d'une organisation. Si ce sont
essentiellement les processus « transversaux » qui sont concernés, on parlera « d'assurance
de la qualité ». Si par contre, tous les processus de l'organisation sont concernés, on parlera
de « gestion totale de la qualité ».
En outre, cette stratégie vise aussi l'amélioration continue de ces processus et des
résultats qu'ils obtiennent.
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Figure 4 : La roue de Deming illustre la démarche d’amélioration continue ou cycle PDCA
- Plan : planifier, fixer des objectifs sur base d'une analyse préliminaire
- Do : faire, agir, mettre en œuvre ce qui est prévu
- Check : contrôler par la mesure, vérifier la conformité des résultats ou détecter les
écarts éventuels
- Act : réagir, tenir compte des résultats acquis, les comparer aux objectifs et préparer
un nouveau cycle.
Les trois premières étapes ont déjà été évoquées dans notre description de la
maîtrise des processus. La quatrième étape ajoute un élément fondamental, un élément
dynamique : la remise en cause de l'acquis dans un but de progrès.
Dans cette figure, l'amélioration continue est symbolisée par le plan incliné que
gravit la roue. Le système qualité ; c'est-à-dire la maîtrise des processus et les normes, y joue
le rôle d'une cale qui empêche la roue de redescendre. Mais comme tout évolue, et
particulièrement les besoins des bénéficiaires, il faut aussi que l'organisation évolue, toujours
en quête d'un idéal qu'on appelle l'excellence.
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LES SYSTÈMES DE MANAGEMENT DE LA QUALITÉ
I.1 Définition
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conformité aux exigences du référentiel (Même ci ces exigences ne sont pas mentionnées dans
le contrat qui lie les deux parties).
Exemple le cas des exigences du référentiel de la norme ISO 9001.
Le SMQ doit être en accord avec les exigences du référentiel de certification sous
peine de perdre cette certification. En effet, tous les SMQ doivent prendre en compte les lois
et les règlements.
Ils sont basés sur les processus hiérarchiques. C’est une approche client qui vise tout
simplement l’accroissement de la satisfaction client.
Elle prend en compte le contexte de l’entreprise. C’est une approche normative qui
vise à garantir l’assurance qualité en passant par la maitrise des processus et le respect des
règles HSE. (Les exigences de la norme ISO 9001).
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LA DÉMARCHE DE L’AUDIT QUALITÉ
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Champ d’application de l’Audit qualité
L'audit qualité concerne aussi bien :
le personnel ;
l’organisation ;
les méthodes de travail.
L’entreprise décide de faire un audit qualité pour un objectif bien précis ou en cas de
dysfonctionnement : le dossier est ouvert et les auditeurs sont choisis.`
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etc.….
C’est la mise en application des procédures pré - établies. De classer l’exhaustivité des
exigences en conforme, non-conforme.
Pour ce la, il faut :
maintenir le programme d’audit établi,
utiliser des techniques fiables pour identifier des non conformités.
repérer les non conformités et les décrire,
examiner soigneusement chaque non conformités potentiel,
passer du temps dans les secteurs où des problèmes ont été détectés dans le passe,
communiquer avec plusieurs services,
A la fin de l’audit, une réunion est organisée entre les auditeurs et la direction de
l’entreprise. C’est un travail d’analyse et de synthèse qui se fait en groupe et nécessite de
donner libre cours à son imagination.
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prévoir la prochaine ou les prochaines itérations.
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LA DÉMARCHE CONTRÔLE QUALITÉ ET
AUTOCONTRÔLE
II - L’autocontrôle
C’est le contrôle par l’opérateur lui-même du travail qu’il a exécuté. Il a pour objectif :
de détecter précocement les éventuelles défaillances du processus.
de diminuer le gaspillage d’énergie, de matière
d’impliquer l’opérateur dans son travail
de réduire le contrôle final des produits
La démarche de qualitative de l’autocontrôle veut que dès l’apparition d’une
défaillance, la cause en soit recherchée et une solution rapidement trouvée. Dans un processus
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de fabrication, seuls quelques rebuts seront alors fabriqués avant que la défaillance soit
détectée et corrigée.
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CONCLUSION GÉNÉRALE
La gestion de la qualité s’est assortie, au cours de son évolution, d’une panoplie
d'outils méthodologiques et/ou pragmatiques, tels que les normes, les graphiques, les
diagrammes, les acronymes : ces instruments parfois rébarbatifs à première vue sont la lettre
d’une discipline. L’étudient en Génie Mécanique doit ajouter à ces instruments, l’esprit
qualité, qui est avant tout une autre manière de penser l’entreprise.
Cet esprit qualité, pour conclure et faire très simple, peut se résumer en dix concepts
(selon Delvosalle en 2001) :
Le client ou le bénéficiaire : seul juge de la qualité !
Nous sommes tous clients les uns des autres …
Qualité bien ordonnée commence par soi-même !
Pour connaître la qualité, il faut la mesurer …
La qualité est la recherche permanente du progrès.
La qualité est le fruit d'une organisation bien maîtrisée.
Un maillon fait défaut et tout le reste est à l'eau.
La qualité ? Tous acteurs, tous bénéficiaires !
L'Homme : pierre angulaire de la qualité !
La qualité : pierre angulaire de la Société !
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ANNEXES
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Annexe 1 : Exemple de Grille d’audit HACCP (n° 1/4) : Mise en œuvre des pré-requis
sa = satisfaisant
ac = acceptable
ns = non satisfaisant
ab = absence
so = sans objet
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2.1 Relation contractuelle avec les fournisseurs.............................. Contrats passés avec les fournisseurs
2.2 Spécifications matières premières............................................. - critères d’acceptation des lots ...............................................
2.3 Contrôles à réception................................................................. - actions correctives à appliquer lors de perte de maîtrise ......
2.4 Potabilité de l’eau ...................................................................... Fiches spécifications matières premières
- composition ...........................................................................
- normes microbiologiques.......................................................
- teneurs limites en résidus......................................................
- conditionnement (type, volume, poids, …) ............................
- conditions de conservation ....................................................
- durée de vie ..........................................................................
- organisation de la rotation des stocks ...................................
Fiches d’enregistrement des contrôles à réception
- température des produits à la livraison..................................
- intégrité des conditionnements..............................................
- conformité des DLC...............................................................
- conformité des étiquetages et marques sanitaires ...............
- propreté du véhicule de transport..........................................
Analyses ou attestation de potabilité de l’eau
3 Mise en place d’un système de traçabilité
3.1 Système de traçabilité amont..................................................... Exemplaire d’épreuve de simulation de traçabilité amont
3.2 Système de traçabilité aval ............... Enregistrements amont :
- fiches de réception approvisionnements ...............................
- factures fournisseurs ............................................................
- listing des stocks matières premières....................................
Exemplaire d’épreuve de simulation de traçabilité aval
Enregistrements aval :
- bons de commandes clients..................................................
- listing des stocks produits finis ..............................................
- factures clients.......................................................................
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Annexe 2 : Autre document d'audit
Conclusions :
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ANNEXE 3 : la Hiérarchie dans la démarche qualité
Stratégie
Système
Méthodes
Outils
Le champ de la qualité est aujourd’hui si large qu’il est difficile d’en saisir la portée.
Aussi, pour classifier les éléments d’une démarche qualité dans l’entreprise, retiendrons la
synthèse propose par M.P.M. Galois qui propose une hiérarchie entre les différentes
approches (la figure au dessus).
1. La stratégie qualité
La stratégie qualité exprime la volonté de la direction de l’entreprise de progresser
vers l’excellence industrielle. Cette stratégie ne doit pas seulement s’exprimer par une simple
déclaration d’intention mais aussi par une volonté clairement exprimée lors des choix décisifs
en matière de personnel, de matériel, ou de formation. Il n’existe pas de bataille gagnée sans
stratégie définie et clairement comprise par l’ensemble des troupes.
2. Système qualité
Le système qualité permet l’organisation et la cohésion des différentes
actions « qualité » dans l’entreprise. Le système qualité représente la charpente qui permet de
supporter les actions qualité. Sans un système qualité rigoureux et solidement implante, les
méthodes et les outils qualité ne sont que feux de paille. Ils dépendent directement des
hommes qui les ont mis en place, et disparaissent aussitôt que ces outils ne sont plus la
priorité de ceux-ci. Le système qualité est relativement complexe à mettre en œuvre. Les
concepts sont essentiellement théoriques et il faut pouvoir, aux travers de procédures, rendre
plus concret une organisation et un savoir- faire.
3. Méthodes qualité
Les méthodes qualité établissent un cadre formel autour des actions qualité. Nous
retrouvons par exemple les méthodes statistiques d’analyse de données ou les méthodes de
gestion des moyens de mesure. Les compétences en matière de qualité sont principalement au
niveau des méthodes qualité. Trop souvent les compétences sont apportées au niveau des
outils, alors que la mise en œuvre d’une démarche de qualité totale nécessite une parfaite
maitrise des méthodes qualité.
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Annexe 4 : Représentations graphiques des sept outils de base de la qualité
Les 7 outils ont été formalises il ya plus de trente ans au Japon. Le principe de base est
simple : pour comprendre, il faut voir. C’est pour cela que tous les outils sont graphiques. Ces
sept outils sont a la base du travail de groupe pour la résolution des problèmes. On les a
longtemps appelés les sept outils des cercles de qualité.
Ces outils ont pour but de :
Donner des moyens simples a tous les membres de l’entreprise pour résoudre les
problèmes ;
Pouvoir être utilises par l’ensemble du personnel de l’entreprise ;
Etre adaptes au travail de groupe, car ils sont visuels et consensuels.
1. La feuille de relevé
Type de circuit :……………… Date…………………………………………………………….
Numéro du lot………………... Atelier……………………………………………………………
Taille de l’échantillon……….. Contrôleur………………………………………………………
Type de défauts Nombre de non-conformités
Test pointes IIII III 8
Test fonctionnel IIII IIII IIII IIII II 22
Défaut soudure IIII I 6
Autres IIII 5
Total 41
Il n’ya pas de feuille de relevé standard, mais toute feuille de relevé doit respecter les
critères de conception suivants : la facilité du relevé pour l’operateur, la facilité de lecture des
relèves, la facilité d’archivage.
2. Le diagramme de concentration de défaut
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Figure : L’histogramme
4. Le diagramme de Pareto
Il est indispensable d’ordonner ce qui a été relevé pour relever la signification des faits
relevés. Le diagramme de Pareto permet de classer les données de la plus importante a la
moins importante.
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Figure : Diagramme en arête de poisson
6. La carte de contrôle
La carte de contrôle est l’élément de base de la maîtrise statistique des procédés
(MSP). Le principe de base est de considérer que tout système est soumis à des variations
aléatoires qui génère une répartition de la caractéristique qui suit une courbe de Gauss. Tant
que les variations de la sortie peuvent être expliquées par les variations statistiques, il n’est
pas nécessaire d’intervenir. Dès que ces variations sont supérieures à la limite admissible, on
considère que le système n’est plus sous contrôle, il faut intervenir.
7. Le diagramme de corrélation
Le diagramme de corrélation permet de savoir si deux variables évoluent de façon
commune. Le principe du diagramme est le suivant :
On représente les mesures sur un diagramme dont les axes représentent les deux
variables ;
Chaque mesure représente un point, le relevé de plusieurs mesures forme un nuage de
point ;
La corrélation apparaitra si le nuage est oriente suivant une droite
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QUALITE Olga OFODO NDZANA / Lucie DONKING
Dans cet exemple, une corrélation apparait entre la taille du père et celle de l’enfant,
car le nuage de point est oriente. Cette corrélation est positive, les deux variables évoluent
dans le même sens.
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QUALITE Olga OFODO NDZANA / Lucie DONKING