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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
e
Introduction……………………………………………………………………………………………………………………………………… 12
I.3.1-Climat :.......................................................................................................................................14
I.2.1-Température :.............................................................................................................................24
I.2.3-Lumière :....................................................................................................................................25
I.2.4-Sol..............................................................................................................................................25
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II.2.1_En sol……………………………………………………………………………………………. 28
II.6.1-Porte-greffes :………………………………………………………………………………. 31
II.6.2-Variétés :…………………………………………………………………………………… 32
III.1. Palissage:...................................................................................................................................34
III.2. Effeuillage:................................................................................................................................35
III.3. Ebourgeonnage:.........................................................................................................................35
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V. l. L’aération :.................................................................................................................................41
V.4.Bassinage :...................................................................................................................................41
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I-Processus de conditionnement…………………………………………………………………………………………………………57
I.3.Agréage :……………………………………………………………………………………… 57
I.5-Prétriage :…………………………………………………………………………………….. 59
I.6-Séchage :……………………………………………………………………………………… 60
I.7-Triage :………………………………………………………………………………………. 60
I.8-Calibrage :…………………………………………………………………………………….. 60
I.9-Emballage :…………………………………………………………………………………… 60
I.10-Etiquetage :…………………………………………………………………………………. 61
I.11-Palettisation :……………………………………………………………………………….. 61
I.12-Cerclage :……………………………………………………………………………………. 62
IX-2-1-TESCO : 64
IX-2-3-BRC :……………………………………………………………………………………………………………………………… 65
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Cinquième partie :Thème d’étude : tuta absoluta stratégies de lutte et impacts économiques… …….. 80
Introduction :…………………………………………………………………………………………… 81
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III- 4. Nymphe:...................................................................................................................................85
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Tableau n°08: Les produits qui ont été utilisés cette année pour la désinfection contre les
nématodes :……………………………………………………………………………....28
la ferme MARAISSA17....................................................................................................51
Tableau n° 16: les désordres physiologiques de la tomate qu’on a pu voir dans la ferme
MARAISSA17……………………………………………………………………………53
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Tableau n°25: le calcul des charges fixesTableau n°26: le coût de désinfection des serres………..73
Tableau n°38 : présente les prix de vent pour l'export et marché local…………………………………..78
Tableau n°39 : comparatif estimatif entre la lutte conventionnelle et la lutte chimique sur
tomate contre Tuta absoluta………………………………………………………………………..93
Tableau n° 41: évaluation des risques selon les captures aux pièges……………………..96
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Photo n°35: les symptômes de l’oïdium sur la face inferieure et supérieure de la feuille…52
Photo n°36 : Tache de Cladosporiose………………………………………………………53
Photo n°39 : Versement de l’auxiliaire nesidiocoris tenuis sur les feuilles……………….;55
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Photo n° 65 : coccinelle……………………………………………………………………………92
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Première partie :
Présentation de
l’exploitation et de son
environnement.
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I-2-Situation administrative :
Administrativement, le secteur de Tine Ait Brahim dépend de la commune rurale
d’Ait Amira, Caidat d’ait amira/Sidi Bibi, Cercle de Biougra, Province de Chtouka Ait
Baha. Il fait partie du périmètre de Massa et coiffé par le CMV 808, portant le même nom
subdivision de Massa, dépendant de L’O.R.M.V.A du Sous Massa. Il est à :
24 Km du chef lieu du cercle de Biougra.
22 KM du chef lieu de la Caidat de Belfaa.
20 Km du siège de la subdivision de Massa à belfaa.
11 Km du siège de la commune rurale d’Ait Amira
I-3-Données pédoclimatiques :
I.3.1-Climat :
Le climat de la zone est du type semi-aride. Les températures moyennes oscillent
entre 11.5 et 25°C. Les précipitations annuelles sont caractérisées par la faiblesse et l’inégale
répartition (170 mm en moyenne), HR : 70 à 100%, durée d’ensoleillement : 3100h/an soit
environ 8.5h/j.
Ces conditions climatiques rendent cette région une zone primeuriste. C’est un climat
semi-aride caractérisé par des étés chauds et des hivers doux (influence océanique).
Température :
La moyenne des températures minimales est 8°C, le mois le plus froid est janvier.
La moyenne des températures maximales est 26°C, les mois les plus chauds sont août et
septembre.
Pluviométrie :
La pluviométrie annuelle varie de 150 à 200mm. Elle est irrégulière dans l’espace et
dans le temps.
Vents :
Les vents dominants soufflent du secteur Nord-ouest en hiver et du Sud-est en été.
Aléas climatiques :
Le chergui (air chaud) qui peut surgir à toute époque de l’année (aux quatre saisons).
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Janv 21.8 6.3 17.0 47.5 91.3 6.2 752.4 1.6 1.8 4.9
Févr 63.0 8.3 18.6 40.2 79.6 5.8 729.6 1.9 2.0 4.5
Mars 73.0 11.4 21.6 38.5 81.1 7.9 1039.4 2.9 3.0 5.3
Avr 0.0 9.9 20.3 38.0 81.8 8.5 1443.8 3.3 3.3 5.5
Mai 0.0 10.8 20.8 50.4 82.4 8.2 1571.1 3.2 3.1 5.0
Juin 0.0 15.4 24.8 42.9 78.3 8.3 1558.3 3.8 3.7 5.3
Juil 0.0 18.6 31.4 41.8 82.0 8.1 1558.1 4.2 4.1 5.4
Août 0.0 18.6 26.4 53.4 87.1 7.7 1412.6 3.3 3.3 3.3
Sept 0.0 16.7 25.2 53.3 88.7 8.2 1253.3 3.2 3.1 5.6
RG : rayonnement global.
Commentaire :
I.3.2- Sol :
Le sol est d’une texture légère et sablonneuse.
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I.3.3-Ressources hydrauliques :
Le secteur est desservi en eau d’irrigation par le barrage YOUSSEF IBN
TACHAFINE, présentant une capacité de 310Mm3 et donné par un bassin versant de
3784Km².
Le volume régularisé s’élève à 88Mm3, dont 85Mm3utilisé en agriculture et 3Mm3
dessert l’eau potable de Tiznit.
Le canal est alimenté par une station de pompage SP1 située immédiatement à l’aval
du barrage avec un débit de 8m3/sec, et stabilisé par 8 régulateurs.
Ensuite 4 stations de mise sous pression assurent l’alimentation du périmètre
comptant une superficie de 18000ha.
Secteur CMV station débit
I- 4- Données agricoles :
La superficie totale irriguée du secteur est de 3421ha
Structure foncière :
Tableau n° 2 : structure foncière des terres dans la zone d’action TIN AIT BRAHIM
La structure juridique des terres est « MELK » provenant soit de l’héritage soit de
l’achat. Le mode de faire valoir est soit direct soit location.
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Commentaire :
Il y a dominance des petites exploitations dont la taille est entre 2 à 5 ha, le
rendement de ces exploitations est généralement faible par manque de technicité, pour
remédier à ce problème le plan Maroc vert a apporté les systèmes d’agrégation qui
permettent au producteurs de travailler ensemble avec l’un des agrégateurs présents sur un
périmètre donné.
I- 5- données humaines :
Nombre d’habitants : 11 357.
Nombre de foyers : 4636.
Nombre d’agriculteurs : 4000.
Nombre de douars : 20.
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Chef de culture
Coordinateur
Responsable de station Pointeur /Magasinier
Maintenance ferme
Responsable hygiène
Gardiens
Ouvriers
Le coordinateur : ou bien chef des caporaux assure la liaison entre le chef et les
ouvriers, c’est une personne douée d’un pouvoir au sein de la ferme son rôle c’est d’organiser
le travail et de repartir les taches entre les caporaux.
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Commentaire :
Cet organigramme est le genre d’organigramme qui existe dans toutes les fermes du
groupe AZURA.
L’attribution des postes n’est pas essentiellement basée sur la qualification des
personnes, on se base surtout sur l’expérience et l’ancienneté qu’on se base.
III.2. Bâtiments :
Les différents bâtiments existants au sein de la ferme occupent 4ha de la superficie totale de
la ferme, ils sont constitués par :
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III-2. Matériels :
Materiel Quantité
Materièl de traction
Tracteurs 230 2
Tracteur 4*41200 1
Mobilier et matérièl de bureau
Ordinateur 1
Imprimante 1
Onduleuse 2
Bureau 1
Tables 48
Chaises 18
Armoires 4
Chaises de bureau 6
Filet ferme
Rouleaux filet 43 rouleaux
Materièl traitement
Citerne 2
Soufleur 2
Rouleau*tuyau 6 rouleaux
Moteur electrique 1
Plastique ferme
Rouleaux plastique 240µ 210 rouleaux
Rouleaux plastique 120µ 399 rouleaux
Materièl agricol
Butteuse 1
Materièl d'irrigation
Brumiseurs 1400 m
Poly ethylèneØ25 2500m
Materièl et pompe
Moteur de traitement 1
Pompe emergée 1
Groupe electrogène 1
Matériel de mesure
Tensiomètre 26
PH mètre 2
EC mètre 2
Thermomètre max min 3
Radio Motorola 6
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Commentaire :
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Deuxième partie :
Etude technique de la
tomate.
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I-Aperçu bibliographique :
I-1-Description botanique :
, La tomate "Lycopersicum esculentum Mill" appartient à la famille des solanacées,
d’origine tropicale (Amérique latine). Elle a des exigences particulières: sensible au froid,
craint beaucoup le gel et les vents chauds (chergui) et très exigeante en température.
La tige de la tomate, comme celle des autres solanacées est vigoureuse et ramifiée. Il existe
deux types de croissance chez la tomate: croissance indéterminée et croissance déterminée. Les
variétés utilisées en serres sont toutes des variétés à croissance indéterminée, ce qui nécessite
un soin particulier (palissage, écimage, taille, etc...).
La feuille est composée et velue. Elle répand une odeur caractéristique, due à la solanine, si
on la froisse.
Le fruit est une baie charnue et contient plusieurs loges. La maturité du fruit peut continuer
même après la cueillette, c’est un fruit climactérique. Quant aux graines, elles sont de couleur
blanchâtre, aplaties et velues. Le poids de 1000 graines est d'environ 3 à 4 grammes, selon la
variété.
La tige de la tomate, comme celle des autres
I.2-Exigences pédo-climatiques :
I.2.1-Température :
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I.2.2-Humidité relative :
Une humidité relative de 75 % est jugée optimale. Elle permet d'avoir des fruits de bons
calibres, avec moins de gerçures et sans défaut de coloration.
Une humidité relative trop élevée, couplée à une température élevée, entraîne une
végétation luxuriante avec un allongement des entre-nœuds. Elle favorise aussi le
développement des maladies, notamment le botrytis et le mildiou. L'aération matinale permet
de réduire l'humidité de l'air et éliminer les petites gouttelettes de condensation qui se forment
sur la paroi du plastique.
I.2.3-Lumière :
La lumière est un facteur écologique fondamental. Elle intervient dans de nombreux
phénomènes physiologiques, notamment la photosynthèse.
La tomate est une culture neutre à la photopériode. Cependant, elle est exigeante en énergie
lumineuse et un manque peut inhiber l'induction florale. La réduction de la lumière baisse le
pourcentage de germination du pollen.
I.2.4-Sol
Structure et texture
En général, la tomate n'a pas d'exigences particulières en matière de sol. Cependant, elle
s'adapte bien dans les sols profonds, meubles, bien aérés et bien drainés. Une texture
sablonneuse ou sablo-limoneuse est préférable.
PH
La tomate est une culture indifférente au pH du sol. Le rendement varie peu avec la
variation du pH.
Cependant, sur des sols à pH basique (pH>7), qui sont d'ailleurs les plus rencontrés au
Maroc, certains micro-élèments restent peu disponibles à la plante (Fe, Mn, Zn, Cu). La
carence la plus fréquente est celle de fer, elle apparaît en général à un stade avancé de la
culture. Dans ce cas, une correction ferrique par un apport d'engrais foliaire ou en fertigation
est nécessaire.
Salinité
La tomate est classée parmi les plantes à tolérance modérée vis à vis de la salinité. Lorsque
la conductivité électrique (CE) est de 4 mmhos/cm, soit 2,5 g/l de sels totaux, le rendement
baisse de 10 %. Cependant, la baisse du rendement peut atteindre 25 % à une salinité de l'ordre
de 4 g/l. L'impact de la salinité est plus grave sur le rendement export, suite à la réduction du
calibre du fruit. A cet effet, un contrôle de la CE durant tout le cycle de la culture est
indispensable. Le contrôle se fait au niveau des goutteurs (solution fille) à l’aide d’un
conductimètre et elle doit être maintenue entre 1 et 2 mmhos/cm en fonction du stade de la
culture et de la saison.
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Source: Bulletin réalisé à l'Institut Agronomique et Vétérinaire Hassan II, B.P:6446, Rabat
Programme National de Transfert de Technologie en Agriculture (PNTTA), DERD, B.P: 6598, Rabat,
http://altern.org/cntta/
II-Préparation de la campagne :
II.1-Remise en état et protection des serres :
Respecter un écartement d’un mètre entre les deux fils d'un même rang ;
Vérifier et réparer (ou changer s’il le faut) tous les filets et plastiques de toiture pour
assurer une meilleure étanchéité des serres ;
Avant le bâchage, il faut vérifier l’état des mailles supérieures et inférieures des
serres.
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I.1.5-indice de galle :
Le choix de la méthode et du produit de désinfection, dépend du résultat de l’évaluation de
l’indice de galles qui détermine le risque d’infestation pour la campagne à venir. L’évaluation
de l’indice de galle doit se faire juste après arrachage (même journée). L’observation doit porter
sur la quasi-totalité des plants
Les résultats des observations sont notés sur une « Cartographie des nématodes », qui sera
communiqué à la direction technique qui va informer la ferme de son plan de désinfection
II.2.1-En sol
La formation des buttes se fait par la butteuse (rotobeche). Les buttes doivent être
rectilignes et positionnées correctement afin d'éviter que les plantes ne reçoivent
directement l'eau de pluie des gouttières ou des faîtières ;
Pose de la gaine au centre de la butte.
Paillage blanc pour limiter l’élévation de la température dans la butte.
Désinfection du sol contre les nématodes (tableau n°8)
Tableau n°08: Les produits qui ont été utilisés cette année pour la désinfection contre les
nématodes :
Dose
Pesticide Matière active cible homologué DAR Mode d’application
e
Tripicrin Chloropicrin 30g/m2 21 jours
Dichloropicrin Nématode Injection
Dorlum 60g/m2 21jours
e
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Pour désinfecter le sol contre les nématodes, ils font des cultures nettoyantes telles que le
maïs et la tajet. On les cultive jusqu’à un stade donné : pour le maïs on l’incorpore dans le sol
lorsqu’il atteint une longueur d’environ 20cm.
Commentaire :
L’utilisation des cultures nettoyantes est une méthode qui permet de protéger la structure du
sol dans la mesure où il aide à réduire l’utilisation des produits chimiques qui perturbent et
détruisent les écosystèmes du sol. Cette opération permet également d’améliorer la fertilité du
sol.
N.B : Cette désinfection est faite parce que le substrat est ancien.
Commentaire :
Les préparations en hors sol sont plus faciles, du point de vue technique (pas de
travaux de sol acharnés, pas de désinfection, ….)
Le coco doit être changé avant 5 ans, parce que la rétention en eau du substrat
augmente, ce qui cause la pourriture du collet, et favorise l’apparition des
mauvaises herbes et des algues qui causent le colmatage des goutteurs, c’est le
cas du secteur n°2 dans l’exploitation.
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Rotoluve : à l’entrée de la ferme pour la désinfection des roues des véhicules et des
tracteurs. La longueur doit être au moins égale à la circonférence de la roue arrière du
tracteur. L’eau de désinfection contient un litre de chlore. ( Photo n°6)
Pédiluve : à l’entrée de chaque bloc de serres pour la désinfection des semelles. (Photo
n°7)
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Bacs de désinfection des mains : à l’entrée de chaque bloc de serres, avec une
concentration de 1% d’eau de javel.
Bacs de désinfection des mains et du petit matériel : pour toutes les équipes
travaillant en contact avec les plantes afin de permettre une désinfection systématique
des mains et des outils au bout de chaque rang.
II.5.1-En sol :
Trous de plantation :
Les trous de plantation sont réalisés 3 à 5 jours avant plantation ; en respectant le bon
alignement et le bon espacement des trous de plantation qui est de 40 cm.
La production des plants dans AZURA est faite dans la pépinière du groupe, installée dans
MARAISSA 13.
II.6.1-Porte-greffes :
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HR : ToMV/ Fusarium oxysporum f.sp lycopersici (0,1) / Fusarium oxysporum f.sp radicis-
lycopersici / Pyrenochaeta lycopersici / Verticillium albo-atrum / Verticillium dalhiae /
nématodes (milodoigynes).
HR : haute résistance
II.6.2-Variétés :
En hors sol :
IR : intermediate résistance
DR513 : tomate allongée cocktail, bonne qualité de fruits, bonne couleur, sensible au froid,
au botrytis, faible nouaison en hiver.
En sol :
V 0504 et EZ 806 ce sont deux variétés de tomate ronde
Commentaire :
Les variétés de petits fruits sont plantées en hors sol pour mieux maitriser le problème
d’éclatement, et éviter les nématodes, parce que ces variété se vendent plus chères que la tomate
ronde.
La structure en sol, n’est pas faite pour la tomate, les années précédentes ils ont cultivé la
courgette et le poivron. C’est pour répondre à la demande élevée (surtout avec le problème de
Tuta absoluta qu’on a cultivé la tomate dans cette structure avec un cycle court ,seulement 10
bouquets à cause de la mauvaise structure en bois qui ne permet pas de mieux maitriser les
ennemis de la culture(faible étanchéité, bois qui favorise le développement des acariens,
champignons…) .
II.7. Plantation :
Les plants arrivent à la ferme, après un séjour de 45 jours dans la pépinière, dans des
plateaux alvéolés de 60 alvéoles, seulement 30 alvéoles contiennent des plants parce que les
plants sont conduits à deux bras donc ils ont besoin de plus d’espace.
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Photo n°8 : l’arrivé des plants Photo n°9 : plants dans des plateaux alvéolés
A leur arrivée, ces plants sont trempés dans un mélange d’eau et deux produits
CONFIDOR : utilisé contre la mouche blanche, la mineuse, et les pucerons, avec une
dose de 50cc/hl. (Photo n°10)
PREVICUR : utilisé contre la fonte de semis, avec une dose de 150cc/hl. (Photo n°11)
Photo n°10 : l’opération de trempage des plants Photo n° 11: CONFIDOR et PREVICUR
La densité de plantation en hors-sol est de 35000 plants/ ha pour les variétés SK2 et
CATALINA et 32000 plants/ha pour la variété DR513.
La plantation est faite en ligne jumelée. (Photo n°12).
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En sol, la densité de plantation de la variété EZ806 et V0504 est de 15000 plants/ ha. La
plantation est faite en ligne simples et les plants sont conduits à deux bras. (Photo n°13)
Commentaire :
La densité est élevée en hors sol parce que les variétés plantées (tomate cerise) ne
prennent pas beaucoup d’espace et également pour exploiter au maximum le substrat qui est
cher.
III-Travaux d’entretien :
III.1. Palissage:
Toutes les variétés utilisées sous serre sont à croissance indéterminée. De ce fait, elles
nécessitent un soutien pour que la tige demeure verticale. En serre, une ficelle doit être fixée au
fil de fer au niveau de chaque plante. La ficelle est accrochée sur la 1ère ou la 2ème feuille
basale de la plante d'une façon lâche afin de ne pas engendrer de dégâts (blessures ou
coupures). Lors du 2ème passage, on enroule manuellement la plante autour de la ficelle à un
tour complet entre 2 feuilles et ainsi de suite jusqu’à la fin du cycle. Si on applique la technique
de couchage, il faut veiller à un bon palissage de telle sorte que les fruits ne touchent pas le sol.
Le palissage commence 4 à 5 jours après plantation.
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III.2. Effeuillage:
L’opération consiste à enlever toutes les feuilles âgées, jaunâtres ou apparemment malades
sur toute la hauteur de la tige. C'est une opération nécessaire car elle permet:
III.3. Ebourgeonnage:
Dans notre ferme la tomate est conduite en deux bras. Donc, on procède à supprimer tous
les bourgeons axillaires à un stade précoce. Un ébourgeonnage tardif peut engendrer un
affaiblissement des plants. Il faut procéder à un badigeonnage de la tige au niveau des
bourgeons enlevés car les blessures des tiges peuvent éventuellement constituer une porte
d'entrée aux maladies.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
S’il y a un espacement suffisant entre deux plants, on peut palisser le bourgeon axillaire qui
se trouve juste avant le dernier bouquet parce que ce bourgeon axillaire a une grande force de
pompage d’eau et des éléments minéraux ce qui va renforcer la croissance de la plante.
III.4. Eclaircissage :
L’éclaircissage est une pratique culturale qui consiste à éliminer les fruits terminaux du
bouquet de telle sorte à ne laisser que 30à 40 fruits/ bouquet pour la variété SK2.
Le but de cette opération, c’est obtenir des fruits de bon calibre et par la suite de bonne
qualité en plus des grappes de calibre homogène. Elle est effectuée grâce à un sécateur
tranchant pour ne pas endommager l’extrémité du bouquet et laisser des entrées pour les
maladies cryptogamiques.
III.5. Couchage :
Le couchage est une technique qui consiste à dérouler un certain nombre de tours (ou
demi-tours) les crochets suspendus sur les fils de palissage et de translater ceux-ci sur les même
fils afin de maintenir les apex de plantes sur un même niveau de hauteur et coucher le bas des
tiges sur le paillage pour faciliter l’effeuillage et par la suite l’opération de récolte. Cette
opération est effectuée par les échassiers pouvant atteindre le crochet.
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Ces opérations d’entretien doivent être surveillées de prés de la part des caporaux, pour
veiller à ce que les ouvriers soient très attentifs pour ne pas casser les bouquets ou les
apex, faire chuter les fruits, blesser les plants,… cela peut générer des pertes considérables
pour la société.
Il faut donc faire des formations pour ces ouvriers, et les encourager à mieux faire leur
travail par une bonne rémunération.
III.6. Pollinisation :
La pollinisation est indispensable au développement de la fleur en fruit.
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Photo n°20 : réception des ruches Photo n°21 : installation des ruches
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Commentaire :
En cas d’interventions chimiques, il faut choisir les produits les moins nocifs pour les
bourdons tout en se référant aux recommandations relatives aux effets secondaires des
produits sur les bourdons et aux mesures à prendre.
Pour pouvoir polliniser le maximum de fleurs, il faut associer aux bourdons d’autre
techniques, (vibrage, soufflage, hormonage…), surtout si on est obligé d’utiliser des produits
toxiques pour les bourdons.
III.7. Récolte :
Dans notre ferme la première récolte a eu lieu, le 28/09/09, pour la variété SK2, et le
04/10/09 pour la variété KATALINA. La récolte est manuelle, se fait fruit par fruit sans calice
et suivant le calibre et la coloration recommandée. Les fruits qui ne répondent pas à ces
critères sont écartés.
Les caisses de récolte ne doivent pas être posées directement sur le sol pour éviter toute
sorte d’infection, c’est pourquoi on a mis à la disposition des fermes des palettes en plastique.
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On repère la position de l’apex à l’aide d’un trait au marqueur sur la ficelle, chaque
semaine on mesure la distance entre le trait de la semaine précédente et de cette semaine pour
savoir l’élongation d’une semaine.
On mesure également la distance entre l’apex et le dernier bouquet.
Les mesures ne se font pas au niveau du collet, parce que la croissance du diamètre à ce
niveau s’arrête à un certains moment.
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Mouillage des allées des serres une fois par jour à l’aide d’une rampe placée sur une
citerne.
Blanchissement des plastiques avec de la chaux pour diminuer l’intensité de la lumière
qui peut provoquer une perturbation au niveau de coloration des fruits.
Laisser le maximum de feuilles sur les plantes.
Laisser mûrir les fruits à l’intérieur des feuilles à l’abri du rayonnement direct même si
cela rend la récolte plus difficile.
Coucher fortement les plantes pour tenter de créer un microclimat plus humide dans la
partie basse de la serre.
V.3. le chaulage :
Pour diminuer la température au sein des serres par temps chauds.
V.4.Bassinage :
Cette opération est pratiquée pendant les périodes froides. Elle consiste à laver la bâche de
la serre aussi le paillage des billons avec de l’eau pour favoriser une meilleure pénétration de la
lumière. Pour cela on utilise les conduites de traitement en remplissant les deux bacs avec de
l’eau claire qui sera propulsé sous pression jusqu’aux lances. Les ouvriers de traitement
assurent cette opération.
Commentaire :
Le climat est mieux géré en hors sol qu’en sol, en effet les brumiseurs sont absents en sol, la
toiture est basse, l’étanchéité est faible, pas de mouillage des allées,…. Ce qui génère beaucoup
de problèmes phytosanitaires et désordre physiologiques.
VI-irrigation et fertilisation :
Le maintien de l’eau et des éléments minéraux à des niveaux optimum dans la
rhizosphère des plantes est le principal facteur responsable des rendements élevés des cultures,
meilleur qualité des produits et haute efficience de l’utilisation de l’eau et des éléments
42
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
minéraux. L’apport des engrais dans l’eau d’irrigation (fertigation) est devenu depuis
longtemps une pratique commune en maraichage et en arboriculture fruitière marocaine.
Afin de minimiser les pertes de la fumure minérale par lessivage et dans le but
d’augmenter l’efficience de l’utilisation des engrais, le système optimal de distribution de la
solution nutritive est le système localisé.
VI.1-Ressources en eau :
Les ressources en eau de la ferme sont :
Ph 7,6 Normal.
Commentaire :
L’eau de puits a un pH normal, elle est riche en bicarbonates par contre elle a une teneur
faible en carbonate et en potassium.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Un échantillon de sol prélevé à une profondeur de 0,30 cm, extrait aqueux 1/5 en
mg/100g de terre :
Commentaire :
Les filtres à disque : la station est équipée de 6 filtres à disques. Les filtres utilisés
au niveau de Maraissa 17 sont à 130µm avec un débit de 180 à 240m3/h.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Filtres à tamis : Ils sont liés à chaque bac de mélange. Le filtre à tamis à une maille
qui varie de 80 à 150 microns.
Les bacs : on a 10 bacs dont 8 ont une capacité de 2000m3 pour le mélange des
engrais, et 2 pour les acides de 1000 m3.
On a 5 bacs pour l’hors sol et 5 bacs pour le sol.
45
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Agitateur : il a un rôle très important pour empêcher les dépôts, aider à dissoudre
rapidement les engrais solides et homogénéiser la solution nutritive. Cet agitateur est
fixé dans le fond des bacs et agit sur le contenu par l’émission des bulles d’air.
Vannes hydrauliques : les vannes utilisées au niveau de la ferme sont des vannes à
commandes hydraulique (par pression) dont la fermeture et l’ouverture sont contrôlées
au niveau de la station de tête à laide d’un tableau de commande manuel.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
VI.3.1.En sol :
Les besoins en eau de la culture dépendent du stade de la culture, du climat et du degré
d’humidité du sol. Pour avoir une idée sur celle-ci on a installé deux tensiomètres par serre.
Ces cannes tensiomètriques sont installées au milieu de la butte à 15 cm du goutteur à des
profondeurs de 20 à 40 cm, en position verticale.
La solution du sol est récupérée une fois par semaine pour mesurer le pH et l’EC. Les données
obtenues sont rapportées dans la fiche « Relevé hebdomadaire de la fertigation ».
VI.3.2.En hors-sol :
Dans notre ferme, le calcul des doses s’effectue sur la base des relevés journaliers
effectués au sein de la serre, à l’aide des pots de récupération de l’eau apportée et celle drainée.
47
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
On calcul également, le volume d’eau apporté par bras, par la formule suivante :
Drainage et de l’apport
N.B : la ferme dispose d’une station météo, qui n’est pas exploitée par manque du savoir faire.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
P F1 0,24 0,3 2 4 10
F1 F3 0,49 0,55 3 5 10
F3 F6 0,9 0,8 4 6 10
F6 R3 1,2 1,4 4 8 10
R3 R5 0,4 0,5 5 10 10
Commentaire :
Le travail en hors sol permet de mieux gérer les apports en eau et en éléments
fertilisants, et de connaitre le comportement de la plante vis-à-vis des éléments disponibles, ce
qui permet d’éviter les carences et les désordres physiologiques (éclatement des fruits,….)
L’irrigation en hors sol demande plus d’eau presque le triple de la dose consommée en
sol, parce que l’eau et les éléments nutritifs non absorbée par les plantes vont être drainés et
perdus. Pour éviter ces pertes d’eau qui est déjà rare et des engrais qui polluent la nappe
phréatique, il est recommandé d’installer un système fermé qui permet de recycler l’eau du
drainage.
VI.4. Fertigation :
La fertilisation est raisonnée en fonction d’un niveau de rendement élevé, d’une très
bonne qualité de fruits, des réserves nutritives du sol (déterminés par analyse de sol ou du
substrat) et des interactions entre les éléments nutritifs.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Commentaire :
Cette solution de base est une solution standard, qu’il faut ajuster en fonction des
analyses et des observations sur le champ.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Commentaire :
Ces quantités d’engrais sont dictées par la direction technique à AZURA qui a
établit une solution de base standard, ce qui ne prend pas en considération les
particularités de chaque ferme et des changements qui peuvent survenir sur le champ.
Ceci est dû au manque de personnel qualifié sur le champ dans la plupart des fermes,
(pas d’ingénieurs, pas de techniciens spécialisés). On se base seulement sur
l’expérience.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Photo n ° 33: symptôme du TYLCV Photo n °34 : tige de la tomate attaquée par l’acariose
Maladies cryptogamiques
Photo n°35: les symptômes de l’oïdium sur la face inferieure et supérieure de la feuille
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Tableau n° 17: les désordres physiologiques de la tomate qu’on a pu voir dans la ferme
MARAISSA17
Désordres physiologiques
VII.2.1-Suivi phytosanitaire :
La ferme adopte un système de suivi phytosanitaire basé sur un diagnostic réalisé pour
chaque serre deux fois par semaine et qui consiste en :
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
VII.2.2.Lutte chimique :
Tableau n° 18: Les traitements utilisés dans la ferme (voir annexes pour plus de détails)
Maladies et Mode
Spécialité Commerciale Matière active DAR
ravageurs d'action
La mouche
CONFIDOR 200 SL-CONFIDOR 70 WG-CONFIDOR
blanche : vecteur du 200
Chloronicotiniles 3 S/C/I
TYLC V
Acariens OMITE 30 WP Propargite 21 NS/C/V
Noctuelle AVAUNT 150 SC Indoxacarbe 3 S/C/I
Mineuse VERTIMEC-FLECHE-DYNAMEC 018 Abamectin 3 (S)/C/I
Thiophanate
14 S
Cladosporiose PELT 44-THIOGRI 70-TOPSIN M 70 WG méthyl
EMERALD 125-DOMARK 40-CUPROSALE
3 S
Oïdium FLOWABLE Tétraconazole
S : systémique, NS : non systémique, C: contact, V : vapeur, I : ingestion.
Commentaire :
La réalisation des traitements dans la ferme se fait à partir de la liste positive des
produits de protection et les matières actives autorisées pour cette fin, ladite liste est constituée
d’homologations marocaines tenant compte des restrictions de matières actives et limites
maximales en résidus des pays de destinations (Union Européenne ; Angleterre ; Suisse….).
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Troisième partie :
Station de conditionnement
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Le groupe dispose de 4 station : station 1pour la tomate ronde, station 2 pour la tomate
cocktail, station 3 pour la tomate grappe, et station 4 pour la tomate cerise ronde et allongée.
La station conditionne les produits des fermes d’Azura d’Agadir, de Dakhla, et les produits
de la société Caliprim.
I-Processus de conditionnement :
Après la récolte et le chargement, le camion muni d’un bon de livraison s’acheminent
vers la station de conditionnement AZURA où la production va subir les étapes suivantes.
I.2. Réception :
Le service de réception a pour mission de recevoir les bons de livraison et les fiches des
traitements qui ont été effectué et leur date, ainsi par exemple si le DAR n’était pas respectée la
production sera mise aux écarts, et si les fiches de traitements sont absentes la production sera
bloquée en attendant ces fiches.
Les palettes reçues sont ensuite arrangées en lots au niveau de l’air de réception (le lot
représente les fruits provenant de la même ferme.
I.3.Agréage :
Cette opération consiste à évaluer le niveau qualitatif du produit en se basant sur : la
coloration, le calibre, le taux de sucre, présence des défauts majeurs, des défauts mineurs ….
(Voir annexes).
Cet agréage ce fait par échantionnage, qui diffère entre la tomate cocktail, la tomate cerise
ronde/allongée, et la tomate ronde.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
La tomate cocktail :
On prend 20 grappes, dont on prend 5 grappes au hasard, qu’on pèse une à une et on
compte le nombre de fruit par grappe.
Sur les 20 grappes, on fait le contrôle de la coloration, en prenant les 3 derniers fruits de chaque
grappe. La coloration demandée est 6 et 7.
Sur les 5grappes on fait les contrôles mentionnés ci-dessus
La tomate ronde :
Sur quatre palettes différentes, on prend 25 fruits ; sur cet échantillon de 100 fruits on fait
les mêmes contrôles.
Le taux est mesuré par un appareil, appelé Brix, qui donne des valeurs ayant les
significations suivantes :
o Valeur > 5 fruit sucré
o Entre 3 et 5 fruits moyennement sucre.
Valeur < 5 fruit acide.
Pour la fermeté, elle est mesurée par un appareil appelés Durofel, qui donne des valeurs
ayants les significations suivantes :
o Valeur < 60 fruit mou
o 60 < valeur < 70 fruit souple
o 70 <valeur<75 fruit ferme.
o > 75 fruit très ferme.
Le contrôle de la fermeté se fait sur 30 fruits.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
La température du cœur du fruit est mesurée pour connaitre si le produit peut passer
quelques heures dans la réception ou il doit être conditionné immédiatement.
I.4-Versement et lavage :
Le versement de la tomate ronde se fait automatiquement par des robos. Ensuite, les
fruits subissent un lavage avec un mélange de l’eau et du chlore. Les caisses vides sont
automatiquement évacuées dans une laveuse automatique ou elles sont lavées par un mélange
d’eau et d’un produit désinfectant appelée Désogerme avec une concentration de 1L/150L
d’eau.
I.5- Prétriage :
Après le lavage, les fruits passent par un prétriage effectué par une grenailleuse et les
écarts sont convoyés automatiquement
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
I.6-Séchage :
Les fruits lavés passent sous des ventilateurs à chaud pour être séchés, à une
température de 28°C.
I.7-Triage :
Cette opération faite manuellement par des ouvrières, qui éliminent des fruits présentant
des anomalies ou des défauts. (Voir annexes)
I.8-Calibrage :
Cette opération est faite par une calibreuse qui sépare les fruits en cinq calibres
différents, sur la base de leur poids, et leur couleur. Après, elle conduit chaque calibre à l’aide
de canaux de distribution jusqu’à sa sortie appropriée.
Les fruits hors-calibre sont automatiquement convoyés aux écarts.
I.9-Emballage :
L’emballage de la tomate est une exigence du client, qui détermine les caractéristiques
des barquettes, (taille, dimensions, poids, type …) ; du film plastique, des colis (couleur,
poids,…).
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Photo n°47 : emballage plastique des barquettes. Photo n°48 : coli des tomates rondes.
I.10-Etiquetage :
L’étiquette est une carte d’identité des produits conditionnés, il porte toutes les
informations sur ce produit : sa nature, sa varièté, pays d’origine, catégorie, calibre, date de
récolte, date d’emballage, et le poids ; ces étiquettes assurent la traçabilité des produits.
Les caractéristiques de l’étiquette et les informations qui doivent y figurer, sont définit par le
client.
I.11-Palettisation :
Cette opération consiste à regrouper les colis sur des palettes. Le but de cette opération est
de faciliter l’entreposage, le déplacement et le transport du produit. La disposition des colis sur
la palette doit tenir compte de leur l’équilibre, de l’aération du produit pour empêcher le
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
développement de certains champignons ainsi que les facettes comportant les étiquettes qui
doivent être orientées vers l’extérieur.
Dans la station AZURA, il ya deux types de palette :
Palettes EURO qui retourne au Maroc après la décharge de la production ;
Palettes perdues, qui ne retournent pas.
Ces palettes sont traitées avant d’être employées.
I.12-Cerclage :
Chaque palette est serrée à l’aide d’une cercleuse pour permettre sa stabilité et pour
garantir un transport assuré. Juste après, elle passe à la pesée, pour compléter les informations
nécessaires pour son identification.
Il ya deux types de cercleuses.
I.13-Stockage export :
Après le cerclage, les palettes passent au frigo, ou elles doivent passer au moins 7
heures à 8°C.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Photo n° 52 : frigo
I.14-Expédition et commercialisation :
L’expédition se fait à travers des camions avec des remorques frigorifiques pour éviter
la rupture de la chaîne du froid et pour garder une température convenable jusqu’à sa
livraison.
Réception Disma : Le produit est envoyé à Disma international : le bureau commercial
du groupe se situant à Perpignan en France. En effet, c’est ce bureau qui s’occupe de la
distribution de la marchandise suivant les commandes des clients qui sont généralement
des pays Européens à savoir : la France, l’Italie, l’Autriche, la Suisse, la Suède, la
Finlande, le Danemark, la Norvège, , la Pologne, le Royaume Uni, l’Allemagne et la
Russie en plus de quelques pays du golf comme le Kuwait et Emirates Arabes Unies
(Dubaï) .
Le transport se fait soit par camion, bateau, ou avion.
Le service qualité intervient à chaque étape de conditionnement pour faire des agreages.
II- Certificats :
II-1-Au niveau de la ferme :
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
II-1-2-ISO 9001 :
La norme ISO 9001 fait partie de la série des normes ISO 9000, relatives aux systèmes
de gestion de la qualité, elle donne les exigences organisationnelles requises pour l'existence
d'un système de gestion de la qualité.
En tant que liste d'exigences, elle sert de base à la certification de conformité de
l'organisme. Les autres normes de la série 9000 : vocabulaire (ISO 9000), lignes directrices
(ISO 9004)… ne contenant pas d'exigences, ne peuvent servir de base à la certification.
La version en vigueur de ISO 9001 est la version datée de 2008 (11/2008). Les exigences y
sont relatives à quatre grands domaines :
Responsabilité de la direction : exigences d'actes de la part de la direction en tant que
premier acteur et permanent de la démarche.
Système qualité : exigences administratives permettant la sauvegarde des acquis.
Exigence de prise en compte de la notion de système.
Processus : exigences relatives à l'identification et à la gestion des processus contribuant
à la satisfaction des parties intéressées.
Amélioration continue : exigences de mesure et enregistrement de la performance à tous
les niveaux utiles ainsi que d'engagement d'actions de progrès efficaces.
Source:http://fr.wikipedia.org
II-2-1-TESCO :
C'est un code de bonnes pratiques agricoles qui se base sur la conservation de la
biodiversité et d'une manière générale, sur la conservation et la gestion environnementale de
l'exploitation agricole. Proche du code Global-gap, ce référentiel a été développé par la chaîne
de distribution britannique Tesco et ADAS (Agricultural Developpement Advisory Service, ou
service consultatif de développement agricole britannique). Les exigences de Tesco Nature's
Choice sont parfois supérieures aux exigences légales.
La majorité des fournisseurs britanniques sont certifiés selon ce code pendant cette dernière
décennie, et aujourd'hui Tesco souhaite que ses fournisseurs non britanniques se conforment à
ce code de bonnes pratiques. Le code est ainsi présenté aux fournisseurs du monde entier
C'est un protocole de Bonnes Pratiques Agricoles, on peut dire qu'il est le premier au
niveau international, il a commencé son déroulement en 1992, plus tard il commençait son
déroulement dans les autres pays qui sont pourvoyeurs officiel du supermarché Britannique
TESCO. En Espagne, il a commencé en 1997.
65
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Ce système a été développé par TESCO à l'objectif d'offrir aux clients un produit de
grand qualité et très sûr, incluant des éléments comme l'environnement, la formation, la sécurité
et l'hygiène des employés, le contrôle intégral de fléaux, le maniement intégré de cultures,
etc...
II-2-3-BRC :
II-2-3- IFS :
Le HDE (Hauptverband des Deutshen Einzelhandels), réunissant les principaux
distributeurs allemands, a crée en 2002 à l’instar du BRC. Le révérenciel IFS (international
food standard), base d’audit des fournisseurs de produits MDD. En France en 2003, la FCD
(fédération du commerce de la distribution) a décidé de rejoindre cette invitation et a contribué
à l’évolution de IFS.
L’IFS version 4, reconnu par le GFSI(Global Food Safety Initiative), présente des exigences
organisées en 5 chapitres :
Management du système de la qualité (incluant L’HACCP :Hazard Analysis and
Critical Control Points) ;
Responsabilité de la direction ;
Management des ressources ;
Réalisation du produit ;
Mesures, analyses et amélioration.
Source : http://www.quapa.com/IFS_BRC.htm
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Quatrième partie :
Etude économique.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
A la fin de chaque campagne toute exploitation doit faire une étude économique globale
afin d’établir un bilan sur les bénéfices ou les pertes réalisés durant l’année.
Dans ce chapitre va donner une estimation approximative du coût de production d’un hectare
de tomate cocktail. Evidemment, pour évaluer les charges de production et de commercialisation
d’un produit, il est indispensable de poursuivre et de contrôler chaque opération de près, et
durant tout le cycle de production.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
couteau 30 1 30 5 6
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Puisque la superficie utilisée est de 19ha, les charges annuelles de ce matériel sont :
7393,2/19ha = 389.11 DH/ha.
Les charges annuelles de gros matériel pour un ha sont 46742,8/19 =2460.14 Dh/ha.
Donc le cout total du matériel agricole est :
389,11 + 2460.14 =2849.25 DH/ha.
70
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
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510
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Total 14 - - 30126,26
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Le coût de chaque
Les opérations d'un ha
opération
Total 95 941,72
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Substrats (fibre
de coco)
17 palettes 90000 3 30000
Total 33000
Tubes (biobest)
80 103200
cartes (biobest) 30 32700
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
ficelles 60 25 1500
paillage plastique 300 17 5100
Total 6600
Total 17350
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Produits - - 27812,5
phytosanitaires
Total 27812.5
Eau distillé 2L 3 6
Electricité - - 79020
Total 108972
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
total 540670,86
Total 289800
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Charges Coût/ha
Total 926412,4
Donc le cout des charges d'un hectare de tomate est de: 926412,4
La recette :
Tableau n°38 : présente les prix de vent pour l'export et marché local.
= 345558,6 dh /ha
79
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
= 37,3 %
Commentaire :
80
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Cinquième partie :
Thème d’étude : Tuta
absoluta stratégies de lutte et
impacts économiques.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Introduction :
Encore un autre ravageur qui s’ajoute à la liste, déjà très longue, des ennemis de la
tomate effectivement c’est la mineuse de la tomate TUTA ABSOLUTA Meyrick.
En avril 2008, les maraichères de Bouaarag (région de Nador ) ont été surpris par
la présence de dégât très importants sur feuilles et sur fruits de tomate, causé par
un ravageur qu’ils n’avaient jamais vu auparavant.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Source : SEKKAT A.- TUTA ABSOLUTA mineuse de la tomate : résultats d’une étude sur la
biologie du ravageur.-Rev.PACK INFO-N°81-Octobre 2009 :p.48.
II-Plants hôtes :
Tuta absoluta se développe principalement sur la tomate (Lycopersicon esculentum)
mais aussi sur diverses autres espèces de Solanaceae cultivées telles que la pomme de terre
(Solanum tuberosum), l’aubergine (Solanum melongena), la poire-melon ou pépino (Solanum
muricatum), les piments (Capsicum sp) sauvages telles que la tomate sauvage (Lycopersicon
hirsutum), la morelle douce amère (Solanum dulcamara), la morelle noire (Solanum nigrum), la
morelle jaune (Solanum elaeagnifolium), Solanum puberulum, la datura stramoine (Datura
stramonium), la datura féroce (Datura ferox) et le tabac glauque ou arborescent (Nicotiana
glauca),...
III- Biologie :
Le cycle évolutif de la mineuse de la tomate comporte quatre stades (œuf, larve, pupe,
adulte) et se déroule en 26 jours lorsque la température varie de 24 à 26 oC, et en 100 jours
lorsqu’il fait de 10 à 13 oC. La mineuse de la tomate ne serait pas capable de survivre aux
rigueurs de l’hiver en lieu non abrité. Cependant, il semble qu’elle puisse survivre à l’abri des
résidus de culture laissés sur le champ ou dans d’autres zones refuges.
Sitôt éclose, la larve rampe à la surface de la feuille pendant un court laps de temps
jusqu’à ce qu’elle trouve un point qui lui permette de se faufiler dans le limbe et elle se met à
dévorer les tissus situés entre les deux épidermes de la feuille. Elle se nourrit à l’intérieur de sa
galerie jusqu’à mi-développement, puis elle sort pour parfois replier la feuille sur elle, ou
rapprocher deux feuilles en les entourant de fils qu’elle sécrète de sa bouche. Dans cet abri, la
larve continue de ronger les tissus internes des feuilles et les galeries ainsi creusées
apparaissent sous forme de taches. Quand les plants portent des fruits, les larves peuvent choisir
de s’y installer au lieu de replier les feuilles. Le nombre de larves qui pénètrent dans les fruits
est d’autant plus grand que la densité de la population est élevée. Les larves parvenues à la fin
de leur développement se suspendent à un fil et se laissent tomber jusqu’au sol où elles
réaliseront leur nymphose, mais cette étape peut aussi se produire à l’abri d’un coin de feuille
replié et à l’intérieur d’un fruit. Dès la sortie de la coque de nymphose, les adultes s’accouplent,
pondent des œufs et le cycle recommence. L’accouplement a lieu de 24 à 48 heures après la
sortie des adultes et la plupart des œufs sont pondus quelques jours seulement après. Les
adultes se cachent pendant le jour et se mettent à voltiger parfois dans tous les sens si l’on
remue les feuilles situées près du sol. Le vol des adultes et la ponte des œufs commencent
83
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
III-1. Adulte :
III- 2. Œufs :
Les œufs sont de petites tailles (0.36mm de long, 0.22mm de large), de forme
cylindrique et de couleur blanc-crème juste après la ponte et devient orange-marron juste avant
éclosion.
La ponte se fait d’une manière individuelle : les œufs sont déposés isolés les uns des
autres. La fécondité est entre 40-50 œufs/femelle.
La ponte se fait sur la face supérieure des feuilles, sur le tiers supérieur des plantes
(pousses et jeunes feuilles déployées)
Le stade de l’œuf dure de quatre à huit jours lorsque la température est de 22 à 24 oC.
84
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
III- 3. Larve :
T.absoluta Comprend 4 stades larvaires bien définis et se distinguent par la taille et la
couleur :
Le 1er stade est d’environ 1,6 mm, de couleur blanche et tête marron foncé. Après
l’éclosion ces larves cherchent un point d’entrée dans les feuilles. Elles pénètrent entres les
deux épidermes de la feuille et commencent à consommer le mésophyle formant ainsi les
galeries. La couleur change en vert par la suite, ceci est dû à la consommation du tissu végétal.
Au 4º stade la larve change de couleur, des stries rougeâtres apparaissent tout le long de la
partie dorsale.
De façon caractéristique, les larves sont très actives et se tortillent quand on les touche.
85
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
III- 4. Nymphe:
Tuta absoluta est favorisée par les températures élevées. Son développement est
important pendant la période estivale et il semble que la limite climatique soit 1000 mètres
d’altitude.
Source : http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/98-010.htm#cycle
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Sur fruits : les tomates présentent des nécroses sur le calice et des trous de
sortie à la surface. Les fruits sont susceptibles d’être attaqués dès leur formation
jusqu’à la maturité. Une larve, peut provoquer des dégâts sur plusieurs fruits d’un
même bouquet.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Les premiers dégâts de T. absoluta sont localisés préférentiellement sur les parties
jeunes des plantes: apex, jeune fruit, fleur.
A chaque stade larvaire, la chenille quitte sa gallerie et s’attaque à une autre feuille
augmentant ainsi les dégâts.
Les trous de pénètration facilitent l’attaque d’autres agents pathogénes favorisant ainsi
la pourriture des fruits.
V- Mesures de lutte :
Avec l’introduction de Tuta.Absoluta, les maraichers sont obligés, pour la maitriser, de
réunir cinq moyens de lutte : prophylaxie, lutte physique, lutte biotechnique, lutte biologique, et
lutte chimique.
88
Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Ainsi, une bonne étanchéité des serres réduit la pression d’environ 80%.
Afin d’atteindre les résultats escomptés, il faut installer 20 à 25 pièges à eau par ha à une
hauteur ne dépassant pas 40 cm de façon à couvrir l’ensemble de la serre en vue de minimiser
les chances d’accouplement entre les males et les femelles, ou 40 pièges par ha en plein champ.
Les pièges sont placés à la base des plantes pour les pièges à eau et à la base du
feuillage pour les pièges Delta.
D’autre part, le choix de la phéromone est capital, de même que son renouvellement. Il
est recommandé de travailler avec des phéromones 0,5mg et de les renouveler chaque 4 à 6
semaine selon la température.
Source : AMAZOUZ S. – Lutte intégrée contre Tuta absoluta.-Rev PACK INFO-N°81.Octobre 2009.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Pièges à eau :
Ce sont des récipients contenant de l’eau au dessus desquels sont fixées des capsules de
phéromones. Les papillons mâles ainsi attirés se noient. Ce sont des bassines de 30 cm de
diamètre environ remplie d’eau + huile ou savon ou seulement d’huile. L’huile limite
l’évaporation et le développement d’algues.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Recommandations :
Pour pouvoir suivre l’évolution des populations il est recommandé de relever au moins
une fois par semaine les pièges. Les individus capturés sont comptabilisés et retirés pour éviter
d’être recomptés au prochain relevé.
Il faut remplacer la plaque engluée dès qu’elle commence à perdre de l’adhérence. Les
capsules des phéromones ont une durée de vie de 4 semaines.
Il est important de ne pas dépasser ce nombre car dans ce cas, il y a trop de phéromone
dans l’environnement, donc plus d’attirance du piège.
La répartition doit être homogène et 2 pièges ne doivent pas être distants de moins de
25m. Sous tunnels, ils sont placés tous les 25 m.
Il est impératif d’entretenir les pièges à eau : mise à niveau, nettoyage pour garder une
bonne efficacité de piégeage.
Ces pièges doivent être disposés régulièrement dans les parcelles en renforçant les bordures et
les passages centraux.
En plein champ, il convient d’élargir le périmètre de pose des pièges aux alentours de la
parcelle, surtout s’il existe des jardins privés.
Source :(http://www.fredon-corse.com/standalone/1/A9924H84qd5q99rPbhB4ucqu.pdf.)
Tuta absoluta est sujette aux attaques de plusieurs ennemis naturels. Parmi ces derniers,
les parasitoïdes dont l’espèce la plus importante est Trichogramma pretiosum (parasitoïde des
œufs), les champignons entomopathogènes tels que Beauveria et Metarhizium, le nématode
Steinernema carpocapsae, mais ceux d’intérêts dans la lutte sont les prédateurs.
Trois espèces déjà utilisés en lutte biologique sous serre, Macrolophus caliginosus,
Nésidiocoris tenuis et Amblyseius swirskii, les punaises Miridea ont montré un grand intérêt
dans le contrôle biologique de ce ravageur sous serre.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
La lutte chimique contre T.absoluta doit être raisonnée en fonction du niveau de risque
déterminé par les captures hebdomadaires des adultes de T.absoluta sur les pièges Delta.
L’échelle ci-dessus est donnée à titre indicatif, elle doit être ajustée selon le niveau
d’infestation sur la culture (présence ou absence de galeries) et du degré d’installation de
N.tenuis. En outre, il est primordial de tenir compte des effets secondaires sur N.tenuis lors du
choix des produits à utiliser.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Source : AMAZOUZ .S .-Lutte intégrée contre Tuta absoluta.-Rev PACK INFO-N°81.Octobre 2009.)
Les ravageurs similaires à Tuta, avec une capacité de reproduction élevée et des
générations plus courtes (< 1 mois) présentent un risque majeur de développement de la
résistance, alors il serait facile de générer une population résistante à partir de quelques
individus résistants. En plus, les insecticides efficaces sont peu nombreux, ce qui amplifie la
fréquence de leur utilisation et donc l’augmentation de la pression de sélection et le risque
d’apparition de la résistance. C’est ainsi que les populations de Tuta résistants à divers
insecticides se sont développés dans les autres régions du monde.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
l’usage des insecticides toutes les méthodes de lutte intégrée .on doit donc utiliser tout les
moyens disponibles pour qu’ils soient efficaces pendant plusieurs années.
Cypermetrine
Deltamétrine
Esfenvalerate
Etefenprox
Lambda cyhalotrine
Tau fluvalinate
Zeta cypermétrine
Source : CHARHABAILI Y.- Prévention des résistances de Tuta Absoluta.- Rev.PACK INFO- N°81-
Octobre 2009 : p52.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Commentaire :
Les produits utilisés n’ont qu’une efficacité secondaire, on les utilise seulement pour
maintenir le nombre de ravageur sous le seuil de nuisibilité.
Leur inefficacité oblige à les utiliser de façon excessive, ce qui peut avoir un impact sur
la lutte biologique contre les autres ravageurs ou sur la pollinisation naturelle.
Dans ce cas, la lutte biologique peut s’avérer plus efficace et moins couteuse, en plus on
va minimiser le risque des résidus.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Tableau n° 41: évaluation des risques selon les captures aux pièges.
Source : AMAZOUZ. S. – Lutte intégrée contre Tuta absoluta.-Rev PACK INFO-N°81.Octobre 2009.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Par conséquent le prix de la tomate a flambé, pour atteindre des niveaux sans
précédents. Celui-ci a atteint 17 dh le kilo dans les marchés locaux.
D’autre part la rareté des produits insecticides contre Tuta.absoluta, et leur prix élevés, fait que
plusieurs agriculteurs n’ont pas les moyens de se procurer ces insecticides. Par exemple la
société Agrimatco, à Eljadida, qui commercialise l’insecticide Avente 150, efficace contre le
parasite T.A, a due tripler le prix de ce produit pour le vendre à 3500dh, sous l’effet de sa
rareté.
Malgré cette baisse de production, les volumes exportés ont été élevés en raison de la
baisse significative de la production espagnole, qui est fortement imbibée de produits
insecticides, ce qui a entraîné une demande supplémentaire, principalement dans les pays de
l’Europe de l’Est et en Russie. Ce supplément de demande a permis un dépassement des quotas
qui a été exporté avec un dédouanement GATT (la valeur en douane repose uniquement sur la
valeur transactionnelle des marchandises importées ; il n’y a pas de barrières tarifaires)
provoquant le mécontentement des Espagnols.
Source : Fa F. – Culture de tomate : les agriculteurs impuissants devant le « Tuta absoluta ».-
Jou.L’ECONOMISTE- Édition électronique du 4/11/2009.
BENKABLI H.- Economie : Production de la tomate au mois de ramadan : Le marché perturbé ? .Jou.
ALBAYANE.ma Posté par marocfree le 8/8/2009 18:07:26
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Dans la ferme MARAISSA 17, Tuta absoluta, a été détectée pendant la dernière moitié
de la compagne 2008/2009. Mais ce ravageur n’a pas occasionné de dégâts sur fruits. Mais les
dégâts sont très apparents sur feuilles :
Au début, ils ont pris les mesures suivante : 2 pièges à phéromone de type delta par
hectare, pour faire le suivi de la population de ce ravageur, et son évolution.
Les phéromones sont changées chaque 4 à 6 semaines dans des conditions normales,
mais en cas de vague de chaleur (Chergui), les phéromones doivent être changées chaque
semaine, du fait que ceux-ci perdent leur efficacité.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Les pièges delta sont installés au début à une hauteur de 50 cm. Cette hauteur augmente
avec la croissance en longueur des plantes.
En parallèle avec les pièges, il y a élimination manuelle des galeries par deux
techniciens qui se chargent de cette opération.
Au début de cette compagne, les mesures de protection contre ce ravageur ont été
renforcé, on a introduit des piège à eau, dont le nombre a augmenté de deux par hectare, et
maintenant ils sont à 10 pièges par hectare.
Ces pièges à eau sont confectionnés par des cuvettes rectangulaires qu’on remplit moitié
eau, moitié huile de moteur. On attache un fil de fer d’un bout à un autre de la cuvette, et au
milieu on fixe la phéromone.
Photo n° 68 : cuvette vide. Photo n°69 : remplissage de la cuvette. Photo n°70 : ajout de
l’huile.
Les pièges à eau sont installés à 40 cm de hauteur, dans un endroit loin du filet pour ne
pas attirer les adultes qui sont à l’extérieur.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Commentaire :
Dans la ferme, les phéromones, et les support collants des piège delta , ne sont pas
changés régulièrement, ce qui ce répercute négativement sur leur efficacité et sur la fiabilité
des résultats.
Les relevés doivent être effectués assidument et notés les résultats par écrits dans des
tableaux, ou des graphiques.
Le choix de ce produit est basé sur son faible risque de résidus et son DAR qui de 0 jours.
Commentaire :
Ce traitement n’est pas suffisant étant donné que le nombre de captures par piège par
semaine était de 6, au début de la campagne, maintenant ce nombre a considérablement
augmenté ce qui présente un risque élevé. Donc il faut augmenter le nombre de piège à eau, et
renforcer les traitements par des produits à base d’Azadiractin.
Il faut augmenter le nombre d’ouvriers qui font l’élimination manuelle des galeries, surtout
en sol ou les risques d’infestation sont élèves (structure en bois, faible étanchéité,…), car il n’y
a que 4 personnes qui doivent faire le tour de 19 ha, deux fois par semaine.
VII-3-Lutte biologique :
Des lâchers de l’auxiliaire Nésidiocoris tenuis, ont été réalisées pour la première fois
cette compagne, le 17/10/09 en sol et en hors sol.
N.tenuis est une punaise Miridea de couleur verte, naturellement présente au Maroc.
Elle pond des œufs à l’interieur des tissus de la plante. Après éclosion, la larve passe par 5
stades larvaires avant d’arriver au stade adulte. Tous les stades larvaires et l’adulte sont
prédateurs de larves de mouches blanches, d’œufs et jeunes larves de Tuta absoluta, de
tétranyques, des larves de mineuses, d’œufs de noctuelles ce qui fait de cet auxiliaire la base de
la lutte intégrée sur tomate.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Toutefois N.tenuis peut occasionner des dégâts sur les bourgeons, les tiges, et les fruits de la
tomate en cas de forte population accompagnée d’une baisse de la disponibilité des proies.
Dans certaines situations, il est impératif de réduire la population de l’auxiliaire.
En hors sol : on a introduits 8 grands flacons de 500 individus ou12 flacons de 250
individus par serre.
En sol : cette quantité est doublée, parce que les risques en sol sont plus élevés
(structure en bois, température élevée, absence de brumisateur, faible étanchéité …)
Recommandation :
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Conclusion :
La gestion du problème du Tuta absoluta sous serre repose sur des combinaisons des
différents moyens de lutte précités. Toutefois, certaines conditions doivent être réunies pour la
réussite de la lutte intégrée, elles peuvent être résumées en :
Toute ces conditions étant réunies et d’après les expériences des pays de l’Amérique
latine, le producteur est amené à tolérer au moins 5% des pertes de production.
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Rapport de stage en unité horticole 2009/2010
Conclusion générale :
Étant donné que les stages pratiques sont un pilier principal dans la formation d’un futur
ingénieur, nous estimons que notre stage était très bénéfique sur tous les plans techniques,
professionnels et relationnels, malgré les difficultés rencontrés.
En effet c’est à la fin du stage qu’on a senti l’importance des informations qu’on a
acquis, en pratiquant des techniques qui étaient auparavant de la théorie.
Qu’il faut avoir au moins un ingénieur au niveau de la ferme, qui peut réagir selon
ce qui existe sur le terrain, et ne pas se contenter d’appliquer les instructions de la
direction générale sans réfléchir là-dessus.
Il faut organiser des formations pour le personnel et les ouvriers.
Il faut motiver les ouvriers par de bonnes rémunérations.
Il faut renouveler les structures et les matériaux, régulièrement.
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Références bibliographiques
AMAZOUZ S. – Lutte intégrée contre Tuta absoluta.-Rev PACK INFO-N°81.Octobre 2009.
CHARHABAILI Y.- Prévention des résistances de Tuta absoluta. Rev.PACK INFO- N°81-
Octobre 2009 : p52
SEKKAT A.- Tuta absoluta mineuse de la tomate : résultats d’une étude sur la biologie du
ravageur.Rev.PACK INFO-N°81-Octobre 2009 :p.48. ;
-Bulletin réalisé à l’institut agronomique et veterinaire hassan II : fiche technique tomate sous
serre.- Rev.TRANSFERT DES TECHNOLOGIES EN AGRICULTURE-N°57-juillet 1999.PDF.
Sites web :
Http://www.koppert.fr/actualites/actualites/detail/
Http://www.russellipm-agriculture.com
www.bas-rhin.chambagri.fr
www.fredon-corse.com/standalone/1/43D3aFr17I9L36OAk36iim2I.pdf
Http : //www.Azura-groupe.com
http://www.quapa.com/IFS_BRC.htm
http://fr.wikipedia.org
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Annexes
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