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Office de la formation professionnelle

et de la promotion du travail
Direction de la Recherche et Ingénierie de formation

Secteur : Froid et Génie Thermique

Manuel de cours

M108 : Traitement d’air

1ère Année
Filière :

Génie Thermique
(Tronc commun)

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Edition 2022
Digital I Infrastructure digitale
Technicien
Concevoir un réseau informatique
1
Remerciements

La DRIF remercie les personnes qui ont contribué à l’élaboration du présent document :

AYOUB GOUDZI : DIRECTEUR CDC, FROID ET GENIE THERMIQUE

MOUHCINE KARMA : EQUIPE CDC, FROID ET GENIE THERMIQUE

SALAHEDDINE FOUTOUH : EQUIPE CDC, FROID ET GENIE THERMIQUE

MERIEM KHATTOU : EQUIPE CDC, FROID ET GENIE THERMIQUE

YASSINE BOUNOU : EXPERT COORDONATEUR PROJET, EXPERT GENIE THERMIQUE

TARIK SLAMA : CHEF DE PROJET, EXPERT FROID COMMERCIAL ET INDUSTRIEL

MOHAMED LAHRICHI : EXPERT TECHNIQUE CVC ET PLOMBERIE

ABDESSAMAD MARHFOUL : EXPERT TECHNIQUE ENERGETIQUE ET ENERGIES RENOUVELABLES

KHALID JABRANE : EXPERT TECHNIQUE ELECTRICITE, REGULATION ET AUTOMATISME

MAHFOUD OUKHATTAR : EXPERT TECHNIQUE MAINTENANCE MULTI-TECHNIQUE, FACILITY MANAGEMENT

JAMAL EL KAFI : EXPERT METHODOLOGUE

HICHAM BENYASSINE : EXPERT METHODOLOGUE

MOUSAB OUALLA : EXPERT E-LEARNING

BRAHIM YGLI : EXPERT GENIE THERMIQUE

ABDELJALIL EZZARKANI : EXPERT GENIE ELECTRIQUE, EFFICACITE ENERGETIQUE

AICHA SAISSI HASSANI : ING.ENERGETIQUE-ELECTRIQUE, REDACTION ET MODERATION DU CONTENU

ASMAE ZIANI : T.S EN EFFICACITE ENERGETIQUE, REDACTION ET MODERATION DU CONTENU

ACHRAF KHRIBACH : T.S EN EFFICACITE ENERGETIQUE, REDACTION ET MODERATION DU CONTENU

ABDERRAHIM RAWDI : T.S EN INFORMATIQUE, REDACTION ET MONTAGE DU CONTENU

ANAS MOUSLIH : T EN INFORMATIQUE, REDACTION ET MONTAGE DU CONTENU

IMANE AZZOUZI : T.S EN EFFICACITE ENERGETIQUE, REDACTION ET MODERATION DU CONTENU

SAFAA ATRAD : LICENCE ETUDES ANGLAISE, REDACTION ET MONTAGE DU CONTENU

DOUHA TAJJANI : T.S EN INFORMATIQUE, REDACTION ET MONTAGE DU CONTENU

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Equipe CDC
Froid et Génie Thermique

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Equipe de production
Ce manuel a été réalisé avec le concours de l’assistance technique

Excellence Hub

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Equipe de production
Ce manuel a été réalisé avec le concours de l’assistance technique

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Table des matières

Chapitre 0 - Pourquoi le Traitement d'air ? 1

PARTIE 1 - AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Chapitre 1 - Air sec 13

Chapitre 2 - Air humide 23

Chapitre 3 - Diagramme de l’air humide 31

PARTIE 2 - CONDITIONEMENT D’AIR



Chapitre 4 - Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air 45

Chapitre 5 - Cycles fondamentaux 79

Chapitre 6 - Lexique de l'air humide 97

PARTIE 3 - APPLICATIONS INDUSTRIELLES


Chapitre 7 - Fours de Séchage 105

Chapitre 8 - Blanchisseries industrielles


127

Chapitre 9 - Industrie textile


133

Chapitre 10 - Tunnels de surgélation 139

PARTIE 4 - FILTRATION
Chapitre 11 - Pourquoi filtrer l’air ? 145

Chapitre 12 - Principes et techniques de filtration


157

Chapitre 13 - Nomenclatures et familles de filtres


165

Chapitre 14 - Applications 173

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Table des matières
Sommaire
Vocabulaire et symboles utilisés
Icônes pédagogiques
J’utilise les icônes et les symboles qui apparaissent dans les manuels et les guides :

1 Objectifs visés

2 Autour de mes prérequis (QCM)


3 A retenir (Résumé)
4 Ordre de grandeurs
5 Travaux Dirigés (TD)
6 Travail de groupe

7 Phénomènes expliqués

8 E-Learning

9 Logiciels

10 Pédagogie (vidéo, présentation, Projet de Groupe…), Pédagogie


11 Pédagogie Ludique (jeux, mots croisés)
12 Focus, Zoom, Mots clés
13 Classe inversée
14 Contexte Marocain / Projections Maroc

15 Illustrations (histoire, évolution), « Evasion culturelle »


16 Auto-évaluation (avec corrigés)

17 Travaux Pratiques (TP)


18 Exploration et visite (CMC, mini-chaîne, salle TP, ateliers, usine, millieu professionnel)

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Liste des tableaux et figures

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Positionnement du Module
Carte mentale des savoirs

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Positionnement du Module
Domaines d’application des modules de formation - Secteur Tertiaire et Bâtiment
Positionnement du Module
Domaines d’application des modules de formation - Secteur Industriel
Positionnement du Module
Domaines d’application

fours de séchage Blanchisseries industrielles


M108

Traitement d’air

Tunnels de surgélation Industrie textile

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Présentation du module
Avant propos
L’objectif de ce support de formation et de donner aux stagiaires du secteur Froid et Génie
Thermique les outils nécessaires à la compréhension des évolutions que subit l'air dans les
équipements et les installations de traitement d'air, aussi bien dans les installations de confort que
dans les processus industriels utilisant les propriétés thermiques (refroidissement et chauffage)
et hydriques (séchage et humidification) de l'air. Le but étant de permettre au stagiaire d'être
capable d'effectuer les calculs élémentaires de calcul des puissances et des débits mis en jeu,
ainsi que l'utilisation du diagramme de l'air humide pour caractériser tous ses états et paramètres.

Le traitement d'air englobe essentiellement 5 opérations pouvant être subie par l'air :
refroidissement, chauffage, humidification, déshumidification et filtration. Les 4 premières
opérations font modifier l'enthalpie et/ou la teneur en eau de l'air, elles sont alors exploitées
dans les applications de conditionnement d'air (Partie 2), ainsi que dans les applications
industrielles (Partie 3). La dernière opération - filtration - n'impacte pas les propriétés
thermodynamiques de l'air, elle ne modifie que son débit par la perte de charge progressive
créée; elle sera traitée dans la dernière partie (Partie 4). Comme ces applications cherchent à
contrôler à la fois la température et l'humidité de l'air, il était nécessaire de consacrer la Partie 1
aux généralités relatives à l'air humide, avant de se pencher sur l'étude de ses évolutions.

La Partie 1 commence alors par introduire l'air humide (chapitre 2), comme mélange d'air
sec et de vapeur, afin de montrer les problématiques posées par l'étude de ce mélange,
contrairement à l'air sec (chapitre 1). Le chapitre 3 est dédié au diagramme de l'air humide,

La Partie 2, la partie principale de ce module, montre les techniques et les outils utilisés pour
suivre et caractériser les évolutions de l'air humide dans les installations de conditionnement
d'air, composés par un cycle fermé suivi par l'air et le vocabulaire utilisé dans le traitement d'air,

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La Partie 3 montre comment les compétences acquises dans les parties 1 et 2 permettent de
gérer les processsus industriels afin d’éviter les phénomènes indésirables (corrosion par
condensation d’air humide, détérioration des matières premières et des produits finis par
climat sec, etc.) et afin d’optimiser les consommations énergétiques (augmentation du potentiel
de séchage, réduction de la capacité d’évaporation, etc.).

Enfin, la Partie 4 est consacrée à la filtration, opération nécessaire dans les cycles de traitement
d’air. Les différents types de polluants sont présentés, ainsi que les filtres associés à chaque type
de polluant et à chaque catégorie d’application.

En début de ce support, nous proposons deux schémas d’illustration, montrant les domaines
d’application des modules de formation en général, et du module objet du présent
support, en particulier.

La carte qui suit ces deux schémas montre la répartition des modules par types de Savoir, et le
positionnement du module dans le programme de formation.

Chaque chapitre commence par la liste des compétences visées, et se termine par la rubrique
«A retenir», afin d’aider le stagiaire à apprendre par les compétences, et à assembler et à
synthétiser ses connaissances.

Au début et à la fin de chaque partie, section ou chapitre, un QCM et un test d’auto-évaluation


sont respectivement proposés, afin de préparer et d’aider le stagiaire à l’assimilation des
nouveaux contenus. Les corrigés sommaires sont intégrés dans le guide E-learning et sur la
plate-forme digitale de l’OFPPT.

Les icônes pédagogiques utilisées dans les chapitres ont pour objectif l’identification rapide par
le stagiaire des activités à réaliser et des modes d’apprentissage (loupe focus, travail de groupe,
TD, TP, Classe inversée, etc.).
Les Auteurs.

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Présentation du module
Fiche prescrite (1/2)
Traitement d’air

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Présentation du module
Fiche prescrite (2/2)
Traitement d’air

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14
Chapitre

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2
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

| CH00 - Objectifs visés

Identifier les risques de la pollution de l’air sur les installations industrielles et sur
la santé humaine.

Identifier le rôle de l’air dans les espaces intérieur et extérieur, ainsi que son
utilisation dans des process industriels.

Identifier l’intérêt de filtrer, chauffer, refroidir, humidifier et déshumidifier l’air

| CH00 - Autour de mes prérequis

Page | 1
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

Le traitement d’air est le fait de modifier les caractéristiques d’un flux d’air insufflé dans un
local.

Dans les applications de confort, le traitement de l’air permet d’adapter la température et


l’hygrométrie du flux d’air, et ainsi améliorer la qualité de l’air intérieur. Le traitement de l’air
est donc fondamental pour garantir une bonne qualité de l’air et ainsi assurer le confort et la
santé des occupants.

1. AIR
1. Intérieur

Nous passons 90% de notre temps dans des espaces fermés (bureau, chambre, cinéma,
Salles polyvalentes, amphi…).

Chaque jour, une personne respire 20 000 litres d’air, et son corps a besoin de 2 litres d’eau.

L’atmosphère contient de l’air et des pollutions visibles et invisibles (CO2, COV, Humidité,
agent infestation, agent chimique).

2. Extérieur

L’air intérieur est un mélange d’air extérieur et d’air déjà présent à l’intérieur.

Donc pour atteindre une qualité d’air intérieur confortable il est aussi indispensable de traiter
l’air extérieur.

L’air extérieur est aussi pollué soit par la nature (COX, NOX, bactéries…), soit par des
activités humaines (CO2, NOX, Particule fines…).

| Filtration
La filtration de l’air, qui permet de retenir les polluants présents dans l’air, est assurée
par des filtres. (Partie 2)

Page | 2
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

3. Air de process

L’air est aussi utilisé aussi dans des applications industrielles plus spécifiques.

• L’air est utilisé pour sécher des produits : des produits alimentaires ou des produits
miniers. (Chapitre 08)

• L’air est utilisé dans les blanchisseries industrielles pour le nettoyage des produits
textiles, le nettoyage est fait par un air qui doit être mis à des conditions spécifiques
d’humidité. (Chapitre 09)

• L’air est aussi utilisé dans les industries textiles pour le séchage des tissus et la
filtration des poussières émanant des produits textiles. (Chapitre 10).

Page | 3
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

• L’air est utilisé aussi dans les tunnels de surgélation pour la surgélation rapide des
produit, L'air dans les tunnels doit être déshumidifié afin d'éviter la condensation sur
les surfaces à température très basse. (Chapitre 11).

L’action de traitement de l’air cible trois éléments en priorité :

L’humidité : ce facteur peut nuire au système respiratoire des personnes vulnérables. Qu’il
soit en manque ou qu’il soit de trop, il favorise l’émanation des bactéries, des moisissures, et
des germes. C’est donc le premier élément à cibler.

| Humidité
A ‘ intérieur des locaux, le niveau d’humidité idéal se situe entre 30 % et 70 % d’humidité
relative.

Les bactéries : ces dernières peuvent provenir de n’importe où. Il est donc nécessaire de
s’en défaire pour limiter leur prolifération. Sans traitement adéquat de l’air, les bactéries qu’il
contient peuvent mener à une infection aigüe des poumons et des bronches.

Page | 4
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

Les particules : ces éléments sont surtout constitués de poussières émanant de la


circulation. Ils peuvent également être transportés dans l’air provenant des parcs et des
jardins. Leur élimination est de rigueur pour limiter la propagation des allergènes.

2. CONDITIONNEMENT D’AIR
Le Conditionnement d'air (Air Conditionning en Anglais) signifie le traitement de l'air en
température, humidité et qualité d'air (filtration) et ventilation pour créer une atmosphère
contrôlée, et pour obtenir un degré de confort physiologique pour les occupants. Le terme
équivalent en français est la Climatisation.

1. Chauffage-refroidissement

Pour profiter d’un bon confort thermique en hiver, il est important d’avoir recours à une
solution de chauffage qui offre une chaleur homogène, autrement dit qui sera la même au
niveau du sol que sous le plafond.

Il convient d’opter pour les solutions de chauffage par rayonnement qui diffusent une chaleur
homogène.

Les variations de températures peuvent apporter une sensation d’inconfort, c’est pourquoi
il est conseillé d’avoir recours à une régulation efficiente du chauffage, qui permet de lisser
les températures pour éviter des écarts trop importants. Il est estimé qu’une variation
globale de seulement 1 °C permet un confort thermique très correct. Tous ces aspects sont
pris en compte par le traitement d’air.

Si des températures trop froides l’hiver sont sources d’inconfort, il en va de même pour des
températures trop élevées en saison estivale. Quand il s’agit de confort thermique, rien n’est
plus conseillé qu’un pertinent juste milieu.

Page | 5
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

Ainsi, en été, pour ne pas souffrir de la chaleur, il est possible d’avoir recours à la climatisation
pour vous apporter un peu de fraîcheur.

Il paraît alors que le traitement d’air a un rôle primordial pour assurer le confort
thermique des personnes, quelle que soit la saison.

2. Humidification-Déshumidification

La régulation de l’humidification permet de protéger tout ce qui est sensible à l’humidité


(présence de vapeur d’eau dans l’air) : matériaux, personnel, machines délicates ou tout autre
équipement.

Par exemple, dans les industries manipulant du bois, du papier ou du carton, une atmosphère
trop sèche pourra provoquer des cassures et craquelures, des défauts de collage, ou un
manque de planéité des feuilles.

Humidifier l'air consiste à lui ajouter de l'eau en quantité suffisante pour atteindre le taux
d'humidité relative visé.

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CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

Installation Paramètres du climat intérieur

Température Humidité Qualité de l'air

Chauffage En hiver, élévation Contrôle de l'air


de la température renouvelé
et maintien à une
valeur minimale

Climatisation En été, Contrôle de filtration


abaissement et de l'air renouvelé
contrôle de la
température à
une valeur
maximale

Conditionnement d'air En toute saison Contrôle de Contrôle, filtration et


maintien de la l'humidité épuration de l'air
température à relative de renouvelé
une valeur de l'ambiance
consigne

Humidification Augmentation
ou réduction
Déshumidification
de l'humidité
de l'ambiance

Rafraichissement Abaissement de la
température
d'une certaine
valeur

Page | 7
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

3. EFFETS INDESIRABLES
1. Condensation

| Point de rosée
C’est la température limite pour que, à une pression donnée, l’humidité contenue dans
l’air passe de l’état gazeux à l’état liquide. Ou encore, le moment à partir duquel tout
refroidissement supplémentaire entraînera l’apparition de l’eau sous sa forme liquide.

La condensation est le phénomène observé quand de l’air chaud chargé en vapeur d’eau
entre en contact avec une surface suffisamment froide : il atteint son point de rosée, et la
vapeur d’eau se transforme en en liquide (se condense).

Avec cette définition, on comprend comment se forme l’eau sur votre bouteille sortie du
réfrigérateur, sa température étant beaucoup plus basse que celle de l’air chaud humide
ambiant. On comprend aussi pourquoi la condensation dans les fenêtres arrive plus
facilement en hiver, puisque les températures extérieures sont beaucoup plus basses que
celles intérieures (se rapprochent de la température (point) de rosée de l’air intérieur).

Plus le taux d’humidité contenu dans l’air intérieur est important, plus la condensation se
forme facilement.

Pour limiter la formation de condensation dans un bâtiment, une bonne étanchéité


thermique ne sera cependant pas suffisante pour se débarrasser de la condensation et
maintenir dans le local un taux d’humidité optimal. Un traitement d’air spécifique est
nécessaire. Le traitement de la condensation c’est l’élimination de la cause qui est un
excédent d’humidité dans l’air, en mettant en place une ventilation efficace afin d’évacuer
l’air humide qui est dégagé lors de l’utilisation des locaux.

2. Évaporation d'eau

En règle générale, l’humidité est provoquée par la réunion de deux facteurs : la présence
d’eau et d’air. Dans le cas d’une piscine intérieure couverte, étant donné que le bassin est
situé dans un espace souvent cloisonné, la condensation puis l’évaporation de l’eau
stagnante favorisent l’augmentation de l’humidité de la pièce. Lorsque l’air intérieur de la
piscine est chaud, il se peut qu’il provoque la formation de vapeur, notamment s’il entre en
contact avec des murs froids. Le problème, c’est que sans traitement d'air, cela peut
détériorer les équipements, mais aussi les murs et le mobilier.

Page | 8
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

Dans cet exemple de piscine intérieure couverte, les systèmes de déshumidification de l'air,
spécialement conçus pour les piscines, qui fonctionnent sur la base d'un cycle de
réfrigération fermé, constituent une approche économe en énergie pour contrôler l'humidité.
Comparé à un simple système de ventilation avec un système d'admission et d'évacuation
d'air (système tout air neuf).

3. Phénomènes électrostatiques

La combinaison d’une température élevée et d’un fort taux d’humidité dégradent les
propriétés du matériau diélectrique qui compose la carte électronique. Dans certaines
conditions, les propriétés physiques de celui-ci sont modifiées, et il devient partiellement
conducteur. En conséquence, le signal électrique qui transite par les bus du circuit imprimé
se détériore, entraînant une perte d’informations. Cet effet est d’autant plus fort que la
fréquence du signal est élevée, ainsi ce phénomène est amplifié dans les serveurs de haute
puissance.

En revanche, le principal risque d’un trop faible taux d’humidité concerne le phénomène de
décharge électrostatique. La conductivité de l’air diminue et les charges électriques
s’accumulent à la surface des différents composants. Lorsque le potentiel électrique est trop
important, une décharge électrostatique peut apparaître, et risque d’endommager le
matériel. Il paraît alors que l’humidité et la température de l’air jouent un rôle important dans
le taux de défaillance des composants informatiques.

Page | 9
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

| A retenir

Faire le résume de chapitre, en identifiant les applications du Traitement d’air

Page | 10
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

| CH00 – Auto évaluation

Page | 11
CHAPITRE

00 Pourquoi le Traitement d’air ?

Page | 12
Chapitre

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

01 Air sec

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


| CH01 - Objectifs visés

Reconnaitre la composition de l’air sec.

Définir les propriétés de l’air sec.

Appliquer les relations de calcul de l’air sec

Appliquer la loi et les formules de calcul du gaz parfait

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
| CH01 - Autour de mes prérequis

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 13
CHAPITRE

01 Air sec

La climatisation repose sur le traitement thermique des ambiances intérieures des bâtiments

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


(climat intérieur). L’ambiance intérieure est constituée d’ «air humide ». On considère que
l’air humide est formé d’air sec et d’humidité (eau). La climatisation repose alors sur la
connaissance des propriétés de ce mélange :

L’air sec est principalement composé, en volume, d’azote (78%) et d’oxygène (21%) ; il
contient également des gaz rares (hélium, néon, argon, krypton, xénon et radon), de
l’hydrogène, du gaz carbonique et des polluants en plus ou moins grandes quantités.

L’humidité, essentiellement de la vapeur d’eau, peut être aussi sous la forme de gouttelettes
(brouillard), de givre ou de glace (neige).

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
Nous allons traiter dans ce chapitre les propriétés de l’air sec.

| L’AIR
L’air est un mélange de différents gaz ou vapeurs qu’il est habituel de classer en deux
catégories :

1. les constituants permanents qui sont toujours présents dans l’air, et en proportions
fixes,

2. les constituants variables présents en proportions variant avec le temps et avec le


lieu.

Leurs concentrations types sont indiquées par les tableaux suivants :

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 14
CHAPITRE

01 Air sec

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Définition de l’Air sec

La modélisation classique de l’air consiste à écrire symboliquement :

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
<Air réel> = <Air sec> + <humidité>

Donc l’air sec est un air réel sans humidité, avec un taux d’humidité 0%.

L’air sec peut être considéré comme un gaz parfait.

2. Composants

L’air sec est un mélange de gaz contenant principalement de l’azote (78,09%), de l’oxygène
(20,95%), de l’argon (0,93%) du gaz carbonique (inférieur à 1%) et en faible quantité, un

SOLUTIONS
certain nombre d’autres gaz (néon, hélium, krypton, hydrogène, etc. …

APPLICATIONS

Page | 15
CHAPITRE

01 Air sec

| Composition de l’air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L’air est un mélange gazeux constitué de 78 % de diazote (N2), de 21 % dioxygène (O2),
mais également d’autres gaz (dioxyde de carbone, vapeur d’eau, hélium…), sans lesquels
n’existeraient pas les conditions nécessaires à la protection et au maintien de la vie.

En effet, instinctivement, chaque personne respire environ 15 000 litres d’air par jour.
L’air est donc indispensable à la vie : le dioxygène permet la respiration chez les êtres
vivants, et le dioxyde de carbone joue un rôle primordial dans le climat de la Terre, car il
participe à l’effet de serre.

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
L’air n’est jamais à 100 % pur. Il est dégradé par des éléments dits « polluants » émis :

Principalement par l’homme : activités domestiques, industrielles, agricoles, transport


des personnes et des marchandises…

Et aussi par la nature comme la météo avec la pluie, le vent, le soleil…

La pollution de l’air a des conséquences réelles sur la santé des êtres vivants et
l’environnement.

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 16
CHAPITRE

01 Air sec

1. PROPRIÉTÉS DE L’AIR SEC

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Masse volumique

Définition C’est la masse de l’unité de volume de ce corps

Symbole ρas; Unité: kgas/m3 (as : air sec)

mas
Relation ρas =
V
(Modèle du gaz Pas × m

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
ρas =
parfait) RT
Pas
ρas =
287 × T
Avec :

m = 29 Kg

R = 8 314J/kmol. K

Volume massique

Définition C’est l’inverse de la masse volumique

Symbole vas; Unité: m3/kgas

SOLUTIONS
Relation 1
vas =
ρas
287 × T
vas =
Pas

Pression Partielle

Définition La pression partielle d'un composant dans un mélange de gaz


parfaits est définie comme la pression qui serait exercée par les
APPLICATIONS

molécules de ce composant s'il occupait seul tout le volume offert


au mélange, à la température de celui-ci.

Symbole Pas; Unité: Pa

Page | 17
CHAPITRE

01 Air sec

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Relation 𝑚𝑎𝑠 × 287 × 𝑇
𝑃𝑎𝑠 = 287 × 𝑇 × 𝜌 =
𝑉

ENTHALPIE

Relation
L’enthalpie de l’air sec est la quantité de chaleur totale que contient
une masse d’air sec mas lorsqu’elle est à une certaine température «
θ ».

Symbole
Has; Unité: J ou kJ

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
Relation 𝐻𝑎𝑠 = 𝑚𝑎𝑠 × 𝑐𝑎𝑠 × 𝜃

Avec :

𝑐𝑎𝑠 = 1,006 𝐾𝐽/𝐾𝑔 °𝐶

𝑐𝑎𝑠 Chaleur massique : La quantité d'énergie à apporter par échange


thermique pour élever d'un degré la température de l'unité de masse
d'une substance.

ENTHALPIE MASSIQUE

Unité kJ/kgas

SOLUTIONS
Relation 𝐻𝑎𝑠
ℎ𝑎𝑠 = = 𝑐𝑎𝑠 × 𝜃
𝑚𝑎𝑠

| CH01-TD01-CALCUL

Calculer la masse volumique et le volume massique d’un air sec dans les conditions
suivantes : θ= 20 [°C] et P = 101300 [Pa]
APPLICATIONS

Page | 18
CHAPITRE

01 Air sec

2. MODÈLE DU GAZ PARFAIT (RAPPELS)

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Définition

On appelle gaz parfait un ensemble de molécules sans interaction entre elle. Les molécules
ne s’attirent ou ne se repoussent pas.

Les gaz parfaits ne constituent en fait qu’un modèle qui constitue bien souvent une
approximation acceptable. D’autres modèles sont possibles dont le plus connu est celui de
Van der Waals.

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
2. Equation d’état des gaz parfaits

.
P V = n. R. T

P : pression du gaz (Pa)

V : volume du gaz (m3)

n : quantité de matière du gaz (mol)

R : constante des gaz parfaits (J.mol.k-1)

T : température absolue (K)

La constante des gaz parfaits a pour valeur : R = 8,314 J.mol.k-1

SOLUTIONS
3. Masse volumique et densité des gaz parfaits
MP
ρ = RT

ρ = masse volumique (kg.m3)

M = masse molaire (kg. Mol-1)

P = pression du gaz (Pa)

R =constante des gaz parfaits (J.mol.k-1)


APPLICATIONS

T = température absolue (K)

Nous avons étudié l’air sec Mais l'air utilisé dans les installations est toujours mélangé à de la
vapeur, il est toujours humide (air sec + vapeur), n’est jamais sec à 100%.

Le chapitre suivant traite de l’air humide.

Page | 19
CHAPITRE

01 Air sec

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le conditionnement d’air repose sur le traitement thermique des ambiances

intérieures aux bâtiments (climat intérieur). L’ambiance intérieure est constituée

d’ « air humide ». On considère que l’air humide est formé d’air sec et d’humidité

(eau). Le conditionnement d’air repose sur la connaissance des propriétés de ce

mélange

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
L’air sec est considéré comme un gaz parfait, et les relations de calcul du gaz

parfaits sont alors applicables à l’air sec.

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 20
01
CHAPITRE

Air sec

| CH01 - Auto évaluation

Page | 21
APPLICATIONS SOLUTIONS APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
01
CHAPITRE

Air sec

Page | 22
APPLICATIONS SOLUTIONS APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

02 Air humide

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


| CH02 - Objectifs visés

Reconnaître la composition de l’air humide

Reconnaître les propriétés de l’air humide

Appliquer les relations de calcul de l’air humide

| CH02 - Autour de mes prérequis

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 23
CHAPITRE

02 Air humide

1. DÉFINITION & COMPOSITION

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L’air qui nous entoure est l’air humide, il contient de la vapeur d’eau (eau sous forme
gazeuse).

L'air humide est un mélange d'air sec et d’eau, sous forme de vapeur, de gouttelettes, de
givre ou de neige.

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
En conditionnement d'air, on considère que l'humidité est essentiellement constituée de
vapeur d'eau.

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 24
CHAPITRE

02 Air humide

| Point de rosée sous pression (Air comprimé)

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le terme « point de rosée sous pression » (PDP) est utilisé pour décrire la teneur en
eau de l'air comprimé. C'est la température à laquelle la vapeur d'eau se condense, à une
pression de service donnée.

2. PROPRIÉTÉS

| Pression partielle de vapeur

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
L’air que nous respirons contient toujours un peu de vapeur d’eau. On peut considérer
cette vapeur comme un gaz, dont la pression fait partie de la pression atmosphérique.
La pression de la vapeur d’eau, à elle seule, est dénommée pression partielle de vapeur
d’eau, et est représentée par le symbole Pv. Ainsi, la vapeur d’eau contenue dans un air
à 20°C et 50 % HR présente une pression de vapeur partielle de 1 170 Pa (par
comparaison, la pression atmosphérique est de 101 300 Pa).

Si la pression de la vapeur d’eau atteint sa valeur maximale, il y a saturation de l’air (on


ne peut plus y rajouter de la vapeur d’eau), et on parle de pression partielle de la vapeur
d’eau à la saturation, ou de pression saturante Pvs.

Il est possible de calculer la valeur de la pression de saturation en fonction de la


température.

SOLUTIONS
| Chaleur sensible-Chaleur latente (RAPPELS)
La chaleur que le corps emmagasine pendant sa montée en température est appelée
« CHALEUR SENSIBLE », car on peut sentir l’élévation de température du corps.

La chaleur que le corps absorbe pour pouvoir changer d’état physique est appelée «
CHALEUR LATENTE », car elle est plus difficilement perceptible.

| Humidité relative-Interprétation
APPLICATIONS

Elle caractérise la faculté que possède l’air d’absorber encore de la vapeur d’eau avant
qu’elle ne se condense.

Par exemple, 40 % d’humidité relative signifie que l’air peut absorber encore beaucoup
de vapeur d’eau puisqu’il n’est qu’à 60 % de la saturation (100% - 40%). A 100 %,

on est à la limite de la saturation de l’air par la vapeur d’eau, et du brouillard apparaît


(eau sous forme liquide, car on ne peut plus rajouter de la vapeur).

Page | 25
CHAPITRE

02 Air humide

| Enthalpie spécifique

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L’enthalpie spécifique représente la quantité de chaleur contenue dans l’air humide dont
la masse d’air sec est de 1 kg. C’est donc la somme de la chaleur sensible (liée à la
température de l’air) et de la chaleur latente (liée à l’énergie de la vapeur d’eau qu’il
contient).

Par convention, on a fixé l’enthalpie de l’air sec à 0°C comme étant égale à zéro. De l’air
à – 10°C peut donc avoir une enthalpie négative.

Humidité Absolue

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
Représente le nombre de grammes d’eau (sou forme de
Définition vapeur) présents dans un volume donné, rapporté à la
masse d’air sec de ce volume exprimé en kilogramme.

Symbole R ou w ou x; Unité: kgeau/kgas

mh
r=
mas
Pv × V
mh =
462 × T

Relation Pas × V
mas =
287 × T

Donc :

Pv

SOLUTIONS
r = 0,622 ×
(P − Pv )

Humidité relative

C’est le rapport entre la pression partielle de vapeur


Définition d’eau “Pv” et la pression de saturation de la vapeur d’eau
“Pvs”

Symbole HR ou Ψ ou ϕ ; Unité : %

Relation Pv
HR = 100 ×
APPLICATIONS

Pvsθ

Volume spécifique

Le volume spécifique représente le volume occupé par


Définition
l’air humide dont la masse d’air sec est de 1 kg.

Symbole v Unité : m3/kgas

Page | 26
CHAPITRE

02 Air humide

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Relation v=
mas

Enthalpie

L’air humide est un mélange. La chaleur totale du


Définition mélange sera la somme des chaleurs des composants du
mélange : air sec + vapeur d’eau.

Symbole H ; Unité : J ou kJ

H = Has + Hv

H = (mas × cas × θ) + (mv × (Lv + cv × θ))

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
C’est donc la somme de la chaleur sensible (avec cas et
cv) (liée à la température de l’air) et de la chaleur latente
Relation (avec Lv) (liée à l’énergie de la vapeur d’eau qu’il
contient).

Température de rosée

Le point de rosée est la température à laquelle l'air


Définition
devient saturé en vapeur d'eau

Symbole Son symbole est ηr ou tr

SOLUTIONS

Relation
APPLICATIONS

Sur le diagramme de l’air humide (Chapitre 3), la


température de rosée d’une ambiance correspond à

Page | 27
CHAPITRE

02 Air humide

l’intersection entre l’horizontale du point d’ambiance et la

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


courbe de saturation.

Il est possible de calculer cette valeur en fonction de la


pression partielle de vapeur.

| CH02-TD01-VOLUME SPÉCIFIQUE ET HUMIDITÉ ABSOLUE


On étudie un air humide présentant les caractéristiques suivantes :

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
Température : 15 [°C]

Humidité relative : 60 [%]

Pression : 101300 [Pa]

Calculer le Volume spécifique et l’humidité absolue de cet air

| CH02-TD02-PV, R, V, H
On désire étudier un débit d’air humide de 15 m 3/s présentant les caractéristiques
suivantes :

Température : 35 [°C]

SOLUTIONS
Humidité relative : 40 [%]

Pression atmosphérique : 101300 [Pa]

Calculer Pv, r , v, h

Calculer QmAS (débit massique d’air sec)

| Relation entre les grandeurs hygrométriques


L'air utilisé dans les installations est toujours mélangé à de la vapeur, il est toujours
APPLICATIONS

humide (air sec + vapeur), n’est jamais sec à 100%. En présence d'humidité, les calculs
deviennent plus complexes et fastidieux, avec les relations mathématiques résumées ci-
dessous entre les grandeurs, d'où l'intérêt d'utiliser un diagramme de synthèse (chapitre
suivant).

Page | 28
CHAPITRE

02 Air humide

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L’air humide est un mélange entre l’air sec et vapeur d’eau (Humidité)

Les relations définissant et reliant les propriétés de l’air humide sont :

Pv
L’humidité absolue spécifique : r = 0,622 ×
(P−Pv )

Pv
Humidité relative : HR = 100 × P

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
vsθ

V
Volume spécifique : v = m
as

Enthalpie : H = mas × cas × θ + mv × (Lv + cv × θ)

Valeurs à retenir pour le calcul de l’enthalpie (en SI) : cas=1.006 – Lv=2501 – cv=1.83

SOLUTIONS
APPLICATIONS

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02
CHAPITRE

Air humide

| CH02 - Auto évaluation

Page | 30
APPLICATIONS SOLUTIONS APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

| CH03 - Objectifs visés

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Identifier l’intérêt du diagramme de l’air humide.

Décrire la composition du diagramme de l’air humide.

Positionner les points sur le diagramme de l’air humide.

Trouver les caractéristiques d’un point à partir du diagramme de l’air humide.

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
| CH03 - Autour de mes prérequis

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 31
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

1. COMPOSITION ET LECTURE DU DIAGRAMME

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Les calculs des caractéristiques de l'air humide par les formules mathématiques étant
fastidieux et très souvent répétitifs (chapitre 02), il a été établi un diagramme de l'air humide
permettant de déterminer graphiquement, avec une assez bonne précision, toutes les
caractéristiques de l'air en connaissant au moins deux d'entre elles.

Ce diagramme permet également de reproduire graphiquement les évolutions de l'air au


cours d'un traitement (refroidissement, chauffage, etc.). C'est donc l'outil indispensable de
tout technicien en froid et génie thermique. Il a été établi pour une masse d'air sec de 1 kg

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
et une pression atmosphérique souvent égale à la pression atmosphérique normale
(101325 Pa), donc pour une altitude de 0 m. Au-delà, il faut apporter des corrections.

Les données du diagramme de l’air humide dépendent de la pression atmosphérique. Chaque


diagramme est donc défini à une pression atmosphérique P donnée. Généralement, on utilise
la pression atmosphérique au niveau de la mer, soit P = 1013 hPa.

Le point A, situé ici aléatoirement sur le graphique, correspond à une situation donnée de
l’état de l’air reportée sur le diagramme. Pour pouvoir placer un point sur le diagramme, il
faut connaître au moins deux des valeurs du diagramme, présentées ci-dessous.

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 32
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
1. Axe de température sèche θ : axe horizontal bleu

La température sèche est mesurée dans un environnement sec. Elle est notée θ ou ts et
s’exprime en degrés Celsius (°C).

SOLUTIONS
Toutes les lignes verticales parallèles à l’axe, appelées isothermes, représentent donc des
zones à température sèche constante (elles ne sont pas dessinées sur ce graphique).

| Diagramme de l’air humide


Ils existent plusieurs versions du diagramme de l’air humide, les plus connues et utilisées
sont celles de Carrier et du Costic.

Sur le diagrmme de Carrier, l’axe horizontal (des températures) est gradué de -15°C à
APPLICATIONS

55°C.

Page | 33
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

2. Axe d’humidité absolue ou teneur en humidité w : axe vertical rouge

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L’humidité absolue, comme c’est déjà vu précédemment, correspond à la quantité de vapeur
d’eau contenue dans 1 kilogramme d’air sec. Elle est notée w et s’exprime en kilogramme de
vapeur d’eau par kilogramme d’air sec (kg/kgas).

L’axe est gradué de 0 g/kg à 30 g/kg (diagramme Carrier).

Les lignes horizontales parallèles à l’axe représentent alors des données à teneur en humidité
constante et sont appelées isohydres.

3. Courbes d’humidité relative ou hygrométrie Hr

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
L’humidité relative correspond au rapport entre l’humidité absolue de l’air étudié et
l’humidité maximale (absolue de saturation). Elle est notée Hr et s’exprime en pourcentage
(%). Toutes les courbes qui suivent celle tracée sur le diagramme sont nommées iso-degré
et correspondent à des valeurs d’hygrométrie constante.

| Exemple
Si la température de l'air est de 20 °C et son hygrométrie φ de 50 %, alors sa teneur en
eau (humidité absolue) est de 7,2 g/kgas environ : Point A

Si la température de l'air est de 35 °C et son hygrométrie φ de 30 %, alors sa teneur en


eau (humidité absolue) est de 10,5 g/kgas environ : Point B

SOLUTIONS
L’air saturé (100%) à 12°C, contient environ 8,9 g/kgas : Point C

Si la température de l’air est de 39°C avec une teneur en humidité de 23 g/kgas alors
l’hygrométrie φ est de 50% : Point D

Chacun des ces 4 points se situe sur une courbe d’humidité relative constante.
APPLICATIONS

Page | 34
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
4. Limite de saturation de l’air Hr = 100%-

L’air contient toujours une petite proportion de vapeur d’eau, mais celle-ci est limitée :
lorsque l’humidité relative atteint 100 %, l’air est totalement saturé d’eau, c’est la saturation
de l’air humide, représentée sur le schéma par la courbe noire en gras (dernière courbe

SOLUTIONS
d’humidité relative constante en partant de la droite). Au-delà de cette valeur, on dit que
l’air est sursaturé et il y a formation de brouillard (sur le graphique, il s’agit de la zone à gauche
de la courbe limite de saturation de l’air).

Comme on peut le déduire par lecture graphique, lorsque la température sèche du local
augmente, l’air a une capacité de saturation supérieure (il peut recevoir plus de vapeur
d’eau).

5. Axe d’enthalpie h : axe oblique en haut à gauche


APPLICATIONS

L’enthalpie correspond à la quantité d’énergie contenue dans l’air. Elle est notée h et
s’exprime en kilojoules par kilogramme d’air sec (kJ/kgas).

Par convention, lorsque la température est égale à 0 °C et que l’air est sec (w = 0 kgv/kgas),
l’enthalpie est nulle. Elle peut également prendre des valeurs négatives.

Page | 35
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

Toutes les lignes perpendiculaires à l’axe de l’enthalpie sont appelées isenthalpes.

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Pour déterminer l’enthalpie grâce au graphique, il faut tracer une ligne perpendiculaire à l’axe
de l’enthalpie qui passe par le point A (voir flèche vert foncé sur le graphique du § 1). Le
croisement entre cette ligne et l’axe de l’enthalpie correspond à la valeur d’enthalpie de l’air
étudié.

| Exemple
Au Point A, nous avons les valeurs suivantes :

• L’enthalpie hA est de 48 kJ/kgas (l’axe des enthalpies n’est représenté)

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
• La teneur en humidité wA est de 7,7 g/kgas

• La température de l’air TA est de 28°C

• L’Hygrométrie φ d’environ 32% (situé entre les iso-degrés 30% et 40%)

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 36
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

| CH03-TD01-TRACE GRAPHIQUE

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Tracer dans le diagramme de l’air humide les points suivants et donner leurs enthalpies :

A : température de l’air est de 5 °C, et l’hygrométrie φ de 60%

B : la teneur en humidité est de 10,5 g/kgas et la température de l’air de 21°C

C : la teneur en humidité est de 10,5 g/kgas et l’humidité relative φ est de 75%

| CH03-TD02-RÉCHAUFFER ET HUMIDIFIER DE L'AIR

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
On veut chauffer et humidifier de l'air dans les conditions suivantes :

• Caractéristiques initiales : température de 14 °C, teneur en humidité de 4 g/kgas ;

• Caractéristiques finales : température de 36 °C, teneur en humidité de 8 g/kgas.

Déterminer le supplément d'enthalpie à fournir à l'air pour le faire passe de l’état initial à
l’état final ci-dessus.

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 37
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

6. Température de rosée Tr, θrA : flèche verte claire

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


La température de rosée, ou point de rosée, est la valeur à partir de laquelle l’eau contenue
dans l’air se condense et forme du brouillard dans l’air (eau à l’état liquide), ou des gouttes
d’eau déposées sur une surface froide.

| Point de rosée
Connaître le point de rosée permet notamment de déduire la température nécessaire de
l’échangeur (batterie froide) du climatiseur pour déshumidifier l’air.

Pour lire la température de rosée sur le graphique, il faut suivre les isohydres jusqu’à la

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
courbe limite de saturation de l’air. La projection sur l’axe de température sèche correspond
à la température de rosée (voir flèche en vert clair sur le diagramme)

7. Température humide Th, θhA : flèche noire

La température humide, ou température du thermomètre mouillé, est la température lue sur


un thermomètre dont le bulbe est recouvert d’un coton humide, qu’on ventile pour faire
évaporer l’eau.

On peut déterminer la température humide par lecture graphique : elle correspond à la


projection verticale sur l’axe de température sèche du point de croisement entre
l’isenthalpique passant par le point A et la courbe limite de saturation (voir diagramme).

SOLUTIONS
8. Température sèche TSA, θsA : flèche bleue

Nous l’avons déjà vu : la température sèche correspond à la température donnée par un


thermomètre placé dans un flux d’air sec. Elle se lit simplement en projetant verticalement
le point A sur l’axe de température sèche (voir flèche bleue sur le diagramme).

Note → La relation suivante est toujours vraie : θrA < θhA < θsA
APPLICATIONS

Page | 38
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

| Exemple

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
SOLUTIONS
Pour ce point (14) :

Tr : 27,6 °C

Ts : 40 °C

Th : 30,3 °C

9. Volume spécifique de l’air v : ligne oblique orange

Le volume spécifique de l’air est le volume occupé par 1 kg d’air humide. Il s’exprime en m 3/kg.
APPLICATIONS

Le volume spécifique de l’air augmente si la température ou l’humidité absolue augmentent.


Cette donnée n’est pas toujours utilisée, elle n’est donc pas forcément présente sur les
diagrammes psychrométriques

Page | 39
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

2. APPLICATIONS DU DIAGRAMME

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Les professionnels frigoristes et chauffagistes doivent pouvoir maintenir l’état de l’air dans
des conditions bien définies. Ils utilisent des procédés techniques pour modifier la
température et l’humidité de l’air, mais doivent pouvoir quantifier ces changements (calculer
les puissances nécessaires).

Le diagramme de l’air humide, dit aussi psychrométrique, permet de connaître les propriétés
de l’air en évitant les formules de calculs. C’est un outil très pratique et efficace pour :

• Diagnostiquer la composition de l’air

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
• Suivre les évolutions des propriétés de l’air au cours d’un traitement (notamment :
mélange adiabatique avec condensation, refroidissement avec déshumidification et
récupération d’énergie, etc.).
Aujourd’hui, ils existent des logiciels informatiques qui permettent d’obtenir des résultats
extrêmement précis à partir du diagramme de l’air humide.

Pour l’utiliser, il suffit de connaître au moins deux caractéristiques de l’air. À partir de ces
deux données, le technicien pourra déduire toutes les autres par simple lecture graphique
du diagramme, généralement résumées dans un tableau récapitulatif.

1. Grandeurs mesurables

Température sèche et température humide

SOLUTIONS
Le psychromètre est un appareil de mesure qui permet de mesurer la température sèche θs
et la température humide θh. Il est composé de deux thermomètres : un mouillé et un sec.
Grâce à l’utilisation du psychromètre, toutes les données du diagramme d’air humide sont
donc accessibles.

Température de rosée

Le point de rosée θr peut être mesuré grâce à un hygromètre à condensation

Humidité relative
APPLICATIONS

Afin de déterminer l’humidité relative (hygrométrie) Hr, on utilise le plus souvent un


hygromètre à variation d’impédance.

Page | 40
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

| Température & humidité de saturation

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Il existe une relation entre température et humidité (absolue) de saturation. La teneur
« potentielle » en vapeur de saturation augmente fortement avec la température de
l'air. L'air chaud est capable de contenir beaucoup de vapeur d'eau.

Exemple :

En utilisant le diagramme de l’air humide, comparer les teneurs en vapeur de saturation


pour de l'air à 0 °C, 10 °C , 20 °C et 30°C, avec une humidité relative constante égale à
80%.

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
| CH03-TD03-COMPLETER LE TABLEAU
À partir le diagramme suivant, compléter le tableau suivant :

SOLUTIONS

Humidité Volume Densité Enthalpie Humidité


Point Tr Ts Th relative spécifique absolue
% Kj/kg Kg/m3 Kj/Kg Kg/Kg

A -4 2,7
APPLICATIONS

B 40 0,0158

C 53 1,07

D 17,7 50

Page | 41
CHAPITRE

03 Diagramme de l’air humide

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le diagramme de l’air humide permet de connaître les principales propriétés de

l’air humide :

• Humidité absolue ;

• Humidité relative

APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ
• Limite de saturation ;

• Enthalpie ;

• Température sèche ;

• Température humide ;

• Température de rosée.

• Pression de saturation

SOLUTIONS
À partir de la connaissance de deux de ces données, le technicien peut déduire

toutes les autres caractéristiques par lecture graphique

Le diagramme de l’air humide peut être utilisé afin de :

• Définir les caractéristiques de l’air ;


APPLICATIONS

• Suivre l’évolution d’un traitement de l’air et la représenter graphiquement.

• Quantifier les puissances nécessaires lors d’un traitement d’air

Page | 42
CHAPITRE

03
| CH03 - Auto évaluation
Diagramme de l’air humide

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APPLICATIONS SOLUTIONS APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
CHAPITRE

03
Diagramme de l’air humide

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APPLICATIONS SOLUTIONS APPRÉCIATION DE LA QUALITÉ AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

| CH04 - Objectifs visés

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Déterminer les évolutions de l’air humide dans les installations de conditionnement
d’air.

Expliquer les chemins d'évolution de l’air dans le diagramme de l’air humide.

Tracer les chemins d'évolution de l’air dans le diagramme de l’air humide.

CONDITIONNEMENT D'AIR
| CH04 - Autour de mes prérequis

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 45
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

L’air subit un ensemble d’évolutions dans les installations de conditionnement d’air.

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Ci-après le schéma global du cycle d’air dans les installations de conditionnement d’air :

CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS
APPLICATIONS

Ex : Extraction

S : soufflage

Page | 46
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

Ce schéma montre l’intérêt d’étudier les évolutions de l’air dans les équipements ainsi que

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


dans les locaux. Ce chapitre est consacré aux évolutions dans un appareil de traitement, où
on va détailler les 4 évolutions de base : Chauffage, Refroidissement, Humidification,
Déshumidification

1. CHAUFFAGE DE L'AIR
1. Evolution de l’air

Le chauffage consiste à augmenter l'enthalpie de l'air humide.

La masse composée d'air sec et de vapeur d'eau reçoit une quantité de chaleur sensible

CONDITIONNEMENT D'AIR
(chauffage seul).

La température sèche augmente proportionnellement à la quantité de chaleur fournie.

Le procédé de réchauffage d'air dans un caisson de traitement d'air est obtenu à l'aide d'un
échangeur communément appelé Batterie Chaude.

SOLUTIONS
2. Types de batterie

• Batteries à eau chaude :

Elles sont alimentées par des générateurs (chaudières à combustibles ou électriques, PAC,
etc.) en eau à 90 °C, ou à des températures plus basses, < 50 °C avec les PAC.
APPLICATIONS

Page | 47
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


• Batteries électriques :

CONDITIONNEMENT D'AIR
Elles ne sont pas efficaces du point de vue énergétique, c'est pourquoi on les utilise souvent
pour des réchauffages terminaux ou complémentaires. Par contre, elles sont d'un coût
intéressant à l'installation, et disposent d'un temps de réponse court.

• Batteries à fluide frigorigène :

SOLUTIONS
On utilise directement la condensation d'un fluide frigorigène dans le condenseur qui peut
être monté dans le caisson de traitement d'air ou un CTA. APPLICATIONS

Page | 48
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

3. Représentation sur le diagramme de l'air humide

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le chauffage consiste à augmenter l'enthalpie de l'air humide.

La masse d'air sec et de vapeur d'eau reçoit une quantité de chaleur sensible.

La température sèche augmente proportionnellement à la quantité de chaleur fournie.

L'évolution est dite « isohydre » car elle se fait à humidité absolue constante.

Le chauffage est représenté sur le diagramme psychométrique par une horizontale entre les
points A et B, allant de gauche à droite.

On remarque que lorsque la température sèche t augmente :

CONDITIONNEMENT D'AIR
• La température de rosée tr reste constante
• L’humidité absolue x reste constante

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 49
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
4. Puissance calorifique fournie à l'air

PAB = qm . (h𝐵 − hA ) en [ kW ]

• PAB puissance de la batterie en kW


• HA et hB Enthalpies des points A et B en kJ/kg
• qm débit massique d’air en kg/s

| BATTERIE CHAUDE

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 50
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

Dans cette installation de ventilation 2 000 m3/h d'air sont chauffés à l'aide d’une

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


batterie chaude (BC).

Déterminer :

2- Les caractéristiques du point N à la sortie de la batterie BC.

2- La puissance de la batterie BC.

2. REFROIDISSEMENT DE L'AIR CONDITIONNEMENT D'AIR


SOLUTIONS

Le refroidissement est représenté sur le diagramme psychrométrique par une horizontale


entre les points A et B, allant de droite à gauche.

Il s'agit donc d'une transformation inverse au chauffage. On remarque que lorsque la


température sèche diminue :
APPLICATIONS

• La température de rosée reste constante,


• L’humidité absolue reste constante.

Page | 51
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS
Pour commencer, distinguons 2 types de refroidissement de l'air :

• Refroidissement sensible (sans déshumidification)

La température de surface de la batterie froide doit être supérieure à la température de


rosée de l'air (pour éviter la condensation de la vapeur contenue dans l’air).

Cette chaleur qui est soustraite est dite sensible, car la vapeur d'eau contenue dans l'air ne
APPLICATIONS

se condense pas (pas de changement d'état), l'humidité absolue reste constante tandis que
l'humidité relative augmente.

• Refroidissement latent (avec déshumidification) :

La température de surface de la batterie froide doit être inférieure à la température de rosée


de l'air.

Page | 52
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

La vapeur se condense sur la surface de la batterie froide, l'humidité absolue diminue (l’air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


perd de l’eau).

1. Type des batteries froides

• Batteries à eau froide : [dite aussi à eau glacée]

L'eau, dont la température moyenne d’entrée à la batterie peut prendre des valeurs allant
de 7 à 13 °C, peut être additionnée d'éthylène glycol ou de propylène glycol pour éviter la
prise en glace à l'évaporateur de la machine frigorifique suivant les conditions extérieures du
site (notamment en hiver).

CONDITIONNEMENT D'AIR
Le groupe de production d'eau glacée peut produire de l'eau glacée de façon centralisée pour
un ensemble de centrales ou de batteries. Il faudra alors choisir le régime d'eau glacée
judicieusement.

• Batteries froides à fluide frigorigène : [dite improprement à détente directe] SOLUTIONS

Elle est montée directement sur le circuit thermodynamique dont elle constitue
l'évaporateur.

On l'appelle "batterie à détente directe". La proximité du compresseur est souvent requise


pour minimiser les pertes de charge.
APPLICATIONS

2. Calcul d’une batterie froide

Débit massique de l’air :

Qm = Qv air / Vm

Qm : Débit massique de l’air en kg air sec

Page | 53
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

Qv air : Débit volumique de l’air en m3

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Vm : Volume massique de l’air au soufflage m3/kg air sec

Puissance de batterie :

Pt = Q t x Q m

Pt : Puissance en kJ/s ou KW
Qm : Débit massique d’air (kg air sec / s)

Qt = h Tae – h Tsf

h Tae : enthalpie de l’air à l’entrée de la batterie froide (kJ/kg air sec)

CONDITIONNEMENT D'AIR
h Tsf : enthalpie de l’air à la sortie de la batterie froide (kJ/kg air sec)

| ETUDE DE CAS : BATTERIE FROIDE


Dans cette installation de climatisation, 2 000 m3 /h sont refroidis à l'aide de la batterie
de réfrigération (BR) sans déshumidification. Déterminer :

1- Les caractéristiques du point N à la sortie de la batterie BR.

2- La puissance de la batterie BR.

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 54
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS

Puissance frigorifique de la Batterie Froide :

ФBR = qmas (hAN– hN)

Soit ФBR = qv S (h AN- hN)


APPLICATIONS

ФBR =
𝟐𝟎𝟎𝟎 𝒎𝟑 𝒉
𝟑𝟔𝟎𝟎 𝒔 𝒉
. 𝐤𝐠
1,195 𝐦𝟑 . 𝐤𝐣
(64,2 – 53,9) 𝐤𝐠=6.84KW

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CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

3. HUMIDIFICATION DE L'AIR

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L'humidification se fait par injection d'eau ou de vapeur dans l’air.

CONDITIONNEMENT D'AIR
| Rôle des humidificateurs
Le rôle des humidificateurs est d'augmenter l'humidité absolue de l'air (teneur en eau,
ou quantité d'eau, dans l'air par kilogramme d'air sec).

Les dispositifs d’humidification sont nombreux, mais on peut les regrouper selon deux
grandes familles :

• Humidification par injection de vapeur : on injecte de la vapeur d'eau directement


dans le conduit ou dans la centrale de traitement d'air

SOLUTIONS
• Humidification par pulvérisation d'eau : l’eau est pulvérisée par des gicleurs dans le
courant d’air ou sur une surface de ruissellement qui permettra une meilleure
humidification de l'air.

L'humidificateur par pulvérisation d'eau avec reliquat (recyclage d'une partie de l'eau) impose
des règles d'hygiènes strictes eu égard au lavage de l'air au contact des surfaces de
ruissellement et au recyclage de l'eau.
APPLICATIONS

Page | 56
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
• L'humidificateur à vapeur :

SOLUTIONS
Remplace les humidificateurs par pulvérisation d'eau du fait des problèmes d'hygiène

Est facile à entretenir, et permet une régulation plus simple et précise de l'humidité

Évite l'emploi de la batterie terminale de réchauffage (cycle plus simple)

Évite le refroidissement de l'air pendant l'humidification

N'est pas générateur de pertes de charge sur l'air

Dans ce procédé d'humidification, la droite d’évolution suit une transformation pratiquement


APPLICATIONS

isotherme (légère variation de cette évolution suivant la pression de la vapeur d'eau admise).

Il y a apport de chaleur latente sans modification de la chaleur sensible.

Cette méthode est utilisée pour contrôler l'humidité avec précision, ou pour injecter dans
l'air de grande quantité d'humidité.

Page | 57
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

| Humidification

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Porter à 50% l’humidité relative d'un air ts=26ºC et th=11ºC

CONDITIONNEMENT D'AIR
| CH04-TD01-ETUDE DE CAS

SOLUTIONS
Dans cette installation de climatisation, 5000 m3/h d'air sont chauffés puis humidifiés
par injection de vapeur.

On se propose de déterminer :

1 -Les caractéristiques du point N.

2- La puissance de la batterie BC.

3- La quantité d'eau vaporisée par l'humidification.


APPLICATIONS

Page | 58
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS

Quantité de vapeur injectée par L’HMIDIFICATEUR :

qmw = qmas . Δx = qmas . (xS - xN)


APPLICATIONS

qmw = qv . S . (xS - xN)

qmw = 5000 . 1,121 . (9,2 – 1,9).10-3

qmw = 40,92 kgeau/h

Page | 59
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

Sur l'installation précédente on a monté un caisson qui permet de recycler une partie

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


(les 3/4) de l'air qui était auparavant rejetée. Compte tenu des caractéristiques
indiquées, déterminer :

1 -Les caractéristiques des points M, N et S.

2 -La puissance de la batterie BC.

3- La quantité d'eau vaporisée par l'humidificateur.

CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 60
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

| Diagramme d’air humide - Isothermes

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Dans cette version de diagramme d’air humide, les isothermes sont légèrement inclinées
vers la droite :

Caractéristique Unité AN AR M N S I

Température (bulbe sec) °C -7 19 12 40 40 40

Température (bulbe humide) °C -7,4 13 8,6 19,3 22 20,3

Point de condensation °C -8,2 8,4 5,2 5,3 12,8 8,4

CONDITIONNEMENT D'AIR
Humidité relative % 90 50 63 12 20 14,9

Humidité absolue g/kg 1,9 6,8 5,5 5,5 9,2 6,8

Enthalpie kJ/kg -2,4 36,4 26 54,4 63,9 57,8

Densité kg/m³ 1,325 1,203 1,234 1,123 1,121 1,123

Débit d'air m³/h 1250 3750 5000 5000 5000 5000

Puissance Calorifique de la Batterie Chaude :

ФBC = qmas . (hN – hM)

SOLUTIONS
= qv .  . (hN - hM)
5000 m3 h kg kj
ФBC = 3600 s h
. 1,121 m3 . (54,4 – 26) kg

ФBC = 44,21 KW

Puissance totale :

ФT = qmas . (hs – hAR)

= qv .  s . (hS - hAR)
APPLICATIONS

5000 m3 h kg kj
ФT = 3600 s h
. 1,121 m3 . ( 63,9– 36,4) kg

ФT = 42,82 KW

Page | 61
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

Déperdition hydrique par local :

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


qmw = qmas . Δx = qmas . (xS - xAR)

qmw = qv . S . (xS - xAR)

qmw = 5000 . 1,121 . (9,2 – 6,8 ).10-3

qmw = 13,45 kgeau/h

Chaleur sensible et chaleur latente du local :

Chaleur sensible QS = hI – hAR = 57,8 – 36,4 = 21,4 kj/kg

Chaleur Latente QL = hS – hI = 63,9 – 57,8 = 6,1 kj/kg

CONDITIONNEMENT D'AIR
Chaleur Totale QT= QS + QL = 21,4 + 6,1 = 27,5 kj/kg

ou hAR – hS = 63,9 – 36,4 = 27,5 kj/kg

• Humidification par injection d'eau :

On parle souvent d'humidification adiabatique (sans échange de chaleur avec l'extérieur).

L'eau et l'air n'échangent pas de chaleur avec l'extérieur, mais le phénomène de transfert de
masse est le résultat d'un échange de chaleur entre l'air et l'eau.

SOLUTIONS

Cet échange de chaleur conduit à une augmentation de la teneur en eau à température


APPLICATIONS

humide constante, assimilé souvent à une évolution isenthalpique (même enthalpie)


accompagné d'un refroidissement de l'air (l’humidité absolue augmente, et la température
sèche diminue).

Page | 62
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
E
S

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Représentation graphique et caractéristiques :

θE, rE : Température et humidité de l'air à l'entrée

θS, rS : Température et humidité de l'air à la sortie

Page | 63
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

θSAT , rSAT : Température et humidité à saturation

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Sat : Point de saturation correspondant à une surface d'échange infinie

r
h

Sat
𝒔
S

CONDITIONNEMENT D'AIR
E

θ θ θ θ

| L'évolution de l'air
L'évolution de l'air lors d’une humidification à injection d’eau se fait théoriquement à
température de bulbe humide constante.

La pente de l'évolution dépendra de la température de l'eau pulvérisée donc de la


température de saturation notée θSAT.

SOLUTIONS
Rendement de saturation de l'humidificateur :

ηsat = (θE – θS ) / ( θE – θSAT ) = ( rS – rE ) / ( rSAT – rE )

L'humidificateur ne permet pas de saturer l'air. Il faudrait une "surface d'échange infinie".

C'est pourquoi on doit quantifier la qualité de l'humidification par le rendement de saturation.

Les rendements pratiques de saturation sont souvent compris entre 50 et 85 % pour les
appareils à ruissellement, et plus de 90 % pour les appareils à aérosols.
APPLICATIONS

Page | 64
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

| HUMIDIFICATION PAR LAVEUR

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Dans cette installation de chauffage et d’humidification, 4000 m3/h d'air sont chauffés
puis humidifiés par un laveur à eau recyclée, dont le rendement sera considéré comme
égal à 1. Déterminer :

1 -Les caractéristiques des points M, N et P .

2 -La puissance de la batterie BC.

3- La quantité d'eau cédée par le laveur à l'air.

4 -Le même exercice sera fait en prenant un rendement pour le laveur de 0,8.

CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS

• Humidification par injection de vapeur sèche :

La vapeur est produite par un humidificateur autonome ou un système centralisé de


production de vapeur, avec distribution par des rampes.

La vapeur est envoyée directement dans le conduit d'air ou le local.


APPLICATIONS

La vapeur est pure et inodore.

Il est important que la vapeur soit bien sèche de façon à ce qu'il n'y ait pas de formation de
gouttelettes.

Page | 65
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


• Représentation graphique et caractéristiques :

hE, rE : Enthalpie et humidité de l'air à l'entrée

CONDITIONNEMENT D'AIR
hS , rS : Enthalpie et humidité de l'air à la sortie (théorique)

hS' , rS' : Enthalpie et humidité de l'air à la sortie (réelle)

h r

S'
S

SOLUTIONS
r

| L'évolution théorique et l’évolution réelle


L'évolution théorique [ES] se fait à température sèche constante (isotherme).
APPLICATIONS

Du fait de l'enthalpie de la vapeur (hv = 2676 kJ/kg à 100 °C), l'évolution réelle [ES'] se
fait suivant une pente dépendant de hv.

L'augmentation réelle de température est de 1 à 2 °C suivant le cas et la température de


la vapeur injectée.

Dans le cadre d'un avant-projet, on peut considérer l'évolution comme isotherme.

Page | 66
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

| L'augmentation d'enthalpie de S à S’ se calcule par

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


hS' – hS = Lv . r en [kJ/kgas]

Avec

Lv Chaleur latente de vaporisation de l'eau à θv (température de la vapeur)

Puissance apportée : ΦV = qmas . (hS – hE ) en [kW]

Débit d'eau vaporisé : Meau = qmas . (rS – rE) en [kgeau / s]

4. DÉSHUMIDIFICATION DE L'AIR

CONDITIONNEMENT D'AIR
• Déshumidification par batterie froide :

Moyens et principes :

L'évolution est celle d'une évolution en refroidissement humide. Il y a condensation de la


vapeur d'eau dans l'air sur la surface de la batterie froide. La température de surface doit
être inférieure à la température de rosée de l'air à l'entrée. Ce procédé de déshumidification
est obtenu par refroidissement de l'air. Il est donc nécessaire de le réchauffer si l'on veut
retrouver la température sèche avant déshumidification.

• Représentation sur le diagramme de l'air humide :

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 67
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

| Interprétation

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Ce procédé est peu économique du point de vue énergétique, mais, dans le cas d’un
circuit frigorifique de déshumidification, la dépense est minimisée par la récupération de
la chaleur du condenseur pour retrouver la température sèche de l'air à l'entrée après
déshumidification.

Il consiste donc à utiliser une machine frigorifique (PAC) pour réchauffer l'air au moyen
du condenseur.

Dans le cas où toute la puissance calorifique ne peut être évacuée sur l'air, il faut prévoir

CONDITIONNEMENT D'AIR
une décharge de la chaleur de condensation dans un autre échangeur.

Cette solution ne fonctionne plus, ou très mal, lorsque la température de surface doit
être inférieure ou égale à 0 °C (givrage de la batterie).

• Déshumidification par adsorption :

Principes de fonctionnement

SOLUTIONS
1- Entrée air à traiter
2- Filtration
3- Déshydratation de l’air à traiter par la roue dessiccante
4- Le ventilateur air de process maintient le flux d’air à traiter
5- Sortie air déshumidifié
APPLICATIONS

6- Entrée air de régénération


7- Filtration
8- Réchauffement de l’air de régénération
9- Déshydratation de la roue dessiccante
10- Le ventilateur air de régénération maintient le flux d’air de régénération
11- Sortie air de régénération

Page | 68
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

Flux d’air à traiter (air de process)

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L’air à déshumidifier 1 pénètre dans l’appareil est filtrés au moyen d’un filtre à poussières
fines 2 puis amené sur la roue dessiccante 3 ou les molécules d’eau sont capturées par le gel
de silice recouvrant la surface de la roue 3. L’air déshumidifié est acheminé au moyen d’un
ventilateur d’air de process 4 vers la sortie de l’air déshumidifie 5.

Flux d’air de régénération

L’air extérieur 6 est filtré 7 puis amené au chauffage de régénération 8 où l’air s’échauffe
pour permettre la vaporisation 9 des molécules d’eau retenues à la surface de la roue
dessiccante 3. Le flux d’air saturé en eau est acheminé vers l’extérieur au moyen du

CONDITIONNEMENT D'AIR
ventilateur air de régénération

Avec un module de récupération de chaleur, le schéma est le suivant :

SOLUTIONS

Figure 3 : Schéma de fonctionnement déshumidification par adsorption avec régénération en circuit ouvert et
échangeur thermique
Si l'air de régénération humide sortant ne peut pas être transporté directement à l'extérieur
APPLICATIONS

du bâtiment par une gaine d'extraction d'air, un condenseur d'eau lui retire son humidité. Les
condensats sont évacués vers la canalisation au moyen d'un siphon. Lorsqu'un condenseur
refroidi par air est installé, l'air de régénération travaille en circuit fermé.

Le condenseur à air offre deux avantages : pas besoin de percer le mur pour le passage d'une
gaine, et une flexibilité d'installation plus grande. L'emplacement du déshumidificateur peut

Page | 69
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

être choisi librement en fonction de la place disponible et du lieu d'utilisation. En cas

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


d'utilisation d'un condenseur refroidi par air, la température ambiante ne doit pas dépasser
les 20 °C.

Représentation sur le diagramme de l'air humide :

CONDITIONNEMENT D'AIR
L'évolution se fait sensiblement suivant un isotherme humide.

En première approximation, on peut considérer que l'évolution est Isenthalpe.

Dans la pratique, on utilise les documents constructeurs pour tracer l'évolution et déterminer
le débit d'eau de déshumidification.

Pour retrouver la température sèche de l'air, il faut considérer un refroidissement sensible

SOLUTIONS
(sans condensation).

En effet, la déshumidification par adsorption peut être décomposée en deux évolutions :

• Refroidissement sensible sans condensation (de E à X)


• Condensation à température constante (de X à S)

Puissance de régénération (ou de séchage de l'adsorbant) :

Φreg = qmas. [(hX – hE) +(rE – rS). Lv ] en [kW]


Quantité d'eau piégée : Meau = qmas. (rE – rS) en [kgeau / s]
APPLICATIONS

| Déshumidification par condensation


Quelles sont les différences entre la déshumidification par condensation (sur batterie
froide) et celle par adsorption ?

Que peut-on dire de la température finale de chaque solution ?

Page | 70
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

5. ÉVOLUTIONS COMPOSÉES OU MULTIPLES

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le traitement d'air consiste à amener l'air, ayant à l'entrée d'un système de conditionnement
d’air des conditions de température, d'humidité, et de teneur en poussières bien définies,
vers la sortie, en général appelée soufflage dans le local, avec des conditions différentes
souhaitées.

Ce parcours est représenté par une succession d'évolutions (transformations successives)


sur le diagramme de l'air humide, depuis l’entrée au système jusqu’à sa sortie.

Un système de conditionnement d'air est composé de plusieurs éléments qui permettent

CONDITIONNEMENT D'AIR
d'effectuer une modification des paramètres de l'air humide.

| Traitement d’air et débit

Le débit masse d'air sec qmas est constant au cours des traitements (conservation de
la masse d'air sec).

Le débit volumique d’air dépend du volume spécifique v" et varie donc avec la
température

SOLUTIONS
• Calcul des puissances échangées (sur schéma ci-dessus) :

Sur l'élément T1 :

Φ1 = qm . (h2 - h1) = qv1 . (h2 - h1) / v"1

Sur l'élément T2 :

Φ2 = qm . (h3 - h2) = qv2 . (h3 - h2 ) / v"2


APPLICATIONS

Sur l'élément T3 :

Φ3 = qm . (h4 - h3) = qv3. (h4 - h3) / v"3

Page | 71
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

1. Choix des évolutions

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Ce choix doit tenir compte impérativement des contraintes techniques et des critères
économiques.

• Contraintes techniques

La transformation d'un point d'entrée jusqu'au point de sortie doit tenir compte des
possibilités techniques de faisabilité :

• Sources d'énergie disponibles (eau chaude, eau glacée, vapeur, électricité ... )
• Caractéristiques techniques des batteries de traitement d'air

CONDITIONNEMENT D'AIR
• Nombre de batteries à utiliser
• Débit massique et débit volumique de soufflage

Le tableau suivant résume les chemins, sur le diagramme de l’air humide, des évolutions
composées possibles, en rappelant ceux des évolutions simples (évolutions de base) :

1' 1
8''
8 2
8'

7 3

SOLUTIONS
4
6
5

APPLICATIONS

Page | 72
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

N° SOLUTIONS ÉVOLUTIONS CONTRÔLE ÉCONOMIE

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Humidification par vapeur Régulation
1 Un seul appareil
sèche simple

Chauffage et humidification Régulation


1' Un seul appareil
à eau plus difficile

Source de chaleur,
Humidification à eau (eau Régulation
humidification,

CONDITIONNEMENT D'AIR
chaude) + chauffage difficile
chauffage
2

Humidification par vapeur Régulation


Deux appareils
surchauffée et chauffage plus simple

Régulation
3 Chauffage simple Un seul appareil
simple

Déshumidification par Régulation Coût d'achat et

SOLUTIONS
adsorption difficile d'exploitation élevé

Refroidissement humide et Régulation


Deux appareils
chauffage plus simple

Refroidissement humide et Régulation


Deux appareils
chauffage (Séchage) simple
APPLICATIONS

5 Déshumidification par
adsorption et Régulation
Deux appareils
refroidissement sec difficile
(Séchage)

Page | 73
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

N° SOLUTIONS ÉVOLUTIONS CONTRÔLE ÉCONOMIE

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Déshumidification par laveur Régulation Source froide +
(eau refroidie) difficile humidificateur

Refroidissement humide et Régulation


Deux appareils
chauffage plus simple

Refroidissement sec par Régulation


Un appareil

CONDITIONNEMENT D'AIR
batterie froide simple

Refroidissement par laveur Régulation Source froide +


(eau refroidie) difficile humidificateur

Humidification et
refroidissement à Régulation
8 Un seul appareil
température humide peu précise
constante

Humidification et Régulation Source froide +

SOLUTIONS
refroidissement peu précise humidificateur

8'
Deux appareils,
Refroidissement sec et Régulation
risque de
humidification par vapeur plus simple
condensation

Source chaude +
Humidification par laveur Régulation
humidificateur
(eau réchauffée) difficile
APPLICATIONS

appareil
8"

Humidification à eau et Régulation


Deux appareils
chauffage par batterie plus simple

La figure suivante récapitule les transformations les plus utilisées :

Page | 74
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

| Evolution de l’air humide AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS

Définir la droite d’évolution de l’air sur le diagramme de l’air humide, et discuter son utilité

| CH04-TP108.01-CTA : tracé sur le diagramme de l'air


APPLICATIONS

humide, calculs, comparaisons

Page | 75
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Evolutions de base (évolutions simples) : Refroidissement, Chauffage,

Humidification, Déshumidification.

Evolution composées : refroidissement + déshumidification ; chauffage +

humidification ; …

Dans une évolution, simple ou composée, la droite d’évolution est le chemin qui

CONDITIONNEMENT D'AIR
relie les points d’entrée et de sortie de l’appareil de conditionnement d’air.

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 76
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

| CH04 – Auto évaluation

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 77
CHAPITRE

04 Evolutions de l'air dans un appareil de traitement d'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 78
Chapitre

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

| CH05 - Objectifs visés

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Caractériser l’opération de mélange de deux volumes d’air

Tracer les évolutions de base dans le diagramme psychrométrique

Déterminer les caractéristiques de l’air sur le diagramme

Identifier les cycles de base d’été et d’hiver

Tracer les cycles de base d’été et d’hiver sur le diagramme de l’air humide

CONDITIONNEMENT D'AIR
| CH05 - Autour de mes prérequis

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 79
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

1. MÉLANGE DE DEUX OU PLUSIEURS AIRS

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Système

On mélange un air à l’état 1 avec un air à l’état 2 (exemple : l’air ambiant repris avec l’air neuf).

Sur le diagramme de l’air humide, le point de mélange 3 se trouve sur la droite 1-2.

qma3 = qma1 + qma2

Enthalpie spécifique du point 3 en kJ/kggaz est :

qma1 ×h1 +qma2 ×h2


h3 =

CONDITIONNEMENT D'AIR
qma3

Teneur en eau du point 3 en Kghum/Kggaz est :

qma1 ×r1 +qma2 ×r2


r3 = qma3

Température du point 3 en °C est :

qma1 ×θ1 +qma2 ×θ2


θ3 = qma3

Avec :

qma : Débit massique de l’air en kgas/s

2. Représentation sur le diagramme psychrométrique

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 80
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

| Etude de cas

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


On mélange 3 000 m3/h d’air à T= 20 °C et ϕ= 50% avec 1 000m3/h d’air à T= 10 °C et ϕ=
80%.

Pour déterminer les caractéristiques du point de mélange ont suit la démarche suivante :

Point Θ en °C Θh en °C Θr en °C ϕ en % h en kJ/kg v en m3/kg r en


geau/kgas

1 20 13,72 9,26 50 38,54 0,841 7,26

2 10 8,28 6,71 80 25,4 0,811 6,09

CONDITIONNEMENT D'AIR
3 17,5 12,42 8,65 56,32 35,16 0,833 6,96

qva1 3000
qma1 = = = 3 567 kg a /h
v1 0,841
qva2 1000
qma2 = = = 1 233 kg a /h
v2 0,811

qma3 = qma1 + qma2 = 3 567 + 1 233 = 4800kg a /h


qma1 ×h1 +qma2 ×h2 38,54×3 567+25,4×1 233
h3 = qma3
= 4800
= 35,16 KJ/Kg as
qma1 ×r1 +qma2 ×r2 7,26×3 567+6,09×1 233
r3 = = = 6,96 Kg hul /Kg as
qma3 4800

Le point 3 est donc déterminé :

SOLUTIONS
qv3 = v3 × qma3 = 0,833 × 4800 = 3998 m3 /ℎ

2. CHAUFFAGE DE L’AIR (RAPPEL)


1. Système

Le chauffage se fait à teneur en eau constante.

Une batterie chaude électrique, à vapeur, à eau chaude ou un condenseur d’un groupe
frigorifique.
APPLICATIONS

Page | 81
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

Puissance de la batterie chaude :

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


P = 𝑞𝑚𝑎 × (ℎ2 − ℎ1 )

P : puissance en kW

𝑞𝑚𝑎 : Débit masse d'air en kg/s

h : enthalpies de l’air en kJ/kg d’air sec

Rendement :

puissance sur l′air


η = puissance du médium froid

CONDITIONNEMENT D'AIR
2. Représentation sur diagramme psychrométrique

SOLUTIONS

| CH06-TD01-CALCUL DE LA PUISSANCE D’UNE BATTERIE


CHAUDE
On chauffe de l’air ayant un débit de 1kgas /s de l'état 1 (θ=5 °C; ϕ= 60%) à l'état 2 (θ= 30
C).
APPLICATIONS

1. Déterminer les caractéristiques du point 2 après chauffage.

2. Déterminer la puissance de la batterie chaude.

Page | 82
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

3. REFROIDISSEMENT SEC

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Système

Ce refroidissement se fait à teneur en eau constante.

A l'aide d'une batterie froide à eau glacée ou à détente directe de fluide frigorigène.

On note b un point de la surface de la batterie.

Le refroidissement sec suppose alors : θb>θr1 , où θr1 est la température de rosée du point
1.

CONDITIONNEMENT D'AIR
En effet, l’air 1 à l’entrée de la batterie ne va pas se condenser sur la surface de la batterie si
la température de cette surface (θb) reste supérieure à la température de rosée de cet air
(θr1)

Puissance de la batterie froide :

SOLUTIONS
P = qma × (h1 − h2 )

Rendement :

puissance sur l′air


η = puissance du médium froid

Efficacité :

h −h
E = h1−h2
1 b
APPLICATIONS

Page | 83
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

2. Représentation sur diagramme psychrométrique

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
| CH06-TD02-CALCUL DE LA PUISSANCE ET DE
L’EFFICACITÉ D’UNE BATTERIE FROIDE
Soit un débit d'air de 3 kgas/s dans les conditions 1 (θ= 35 C; ϕ = 25 %) à refroidir sans
condensation vers les conditions 2 (θ=22 C) par passage sur une batterie froide de
température moyenne de surface de 15 °C.

1. Déterminer les caractéristiques des points 2 et b

SOLUTIONS
2. Déterminer la puissance et l'efficacité de la batterie froide.

4. REFROIDISSEMENT HUMIDE
1. Système

Ce refroidissement se fait à teneur en eau décroissante (refroidissement avec


condensation).

Il y a déshumidification de l'air en plus du refroidissement.


APPLICATIONS

Ceci est rendu possible à l'aide d'une batterie froide dont la température moyenne de surface
θb est inférieure à la température de rosée de l'air à l'entrée de la batterie.

Page | 84
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


• Puissance Totale

P = qma (h1 − h2 )

CONDITIONNEMENT D'AIR
• Débit d’eau condensée

qmh = qma (r1 − r2 )

• Rendement & Efficacité :

puissance sur l′air ℎ −ℎ


η = puissance du médium froid & 𝐸 = ℎ1−ℎ2
1 𝑏

2. Représentation sur diagramme psychrométrique

SOLUTIONS

| Quelles sont les méthodes utilisées pour la détermination


APPLICATIONS

du point b ?

Page | 85
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

5. HUMIDIFICATION PAR ÉVAPORATION D’EAU

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Système

L'évolution se fait à température humide constante. (h = cste en première approximation).

Cette évolution se fait à l’aide d’un laveur à eau recyclée (LER) ou d’un humidificateur à
contact.

CONDITIONNEMENT D'AIR
• Débit d’eau vaporisée :

qmh = qma (r2 − r1 )

• Débit d’eau d’appoint :

qme = 2 × qmh (en 1ère approximation)

SOLUTIONS
2. Représentation sur diagramme psychrométrique

APPLICATIONS

Page | 86
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

| CH06-TD03-HUMIDIFICATION PAR ÉVAPORATION D’EAU

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


On désire humidifier jusque dans les conditions 2 (ϕ=80 %) un air pris dans les conditions
1 (θ =25°C; ϕ=20%), à l'aide d'un laveur à eau recyclée.

1. Tracer l’évolution du point 1 dans le diagramme psychrométrique.

2. Déterminer les caractéristiques du point 2 et l'efficacité du laveur.

6. HUMIDIFICATION PAR INJECTION DE VAPEUR D’EAU


1. Système

CONDITIONNEMENT D'AIR
L’évolution se fait à température sèche sensiblement constante.

Ce système utilise un humidificateur autonome à vapeur.

SOLUTIONS
• Débit d’humidification

qmh = qma (r2 − r1 )

• Puissance apportée à l'air lors de l'humidification

P = qma (h2 − h1 )

2. Représentation sur diagramme psychrométrique


APPLICATIONS

Page | 87
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

7. SÉCHAGE DE L’AIR

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Système

L'évolution se fait à enthalpie constante en première approximation.

Ce système utilise un déshumidificateur à adsorbant solide (type roue).

CONDITIONNEMENT D'AIR
• Débit d'humidité adsorbé

qmh = qma (r1 − r2 )

2. Représentation sur diagramme psychrométrique

SOLUTIONS

8. CYCLE DE BASE EN HIVER


1. Chauffage l'Hiver

Le procédé de chauffage en hiver consiste à mélanger l’air repris et l’air neuf + chauffage.
APPLICATIONS

Le système de cette opération contient un Caisson de mélange + batterie de chauffage :

Page | 88
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

Légende :

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1 : l’air extérieur

2 : l’air intérieur

3 : l’air de mélange

4 : l’air chauffé

L’évolution sur le diagramme de l’air :

CONDITIONNEMENT D'AIR
2. Chauffage l'Hiver avec humidification et réchauffage

Ce procédé consiste à mélanger l’air repris à l’air neuf + chauffage + humidification

SOLUTIONS
adiabatique + réchauffage.

L’humidification devient en effet nécessaire quand l’air chauffé (4) se retrouve à une
humidité relative assez basse et à faible teneur en eau. Et le réchauffage du point (5) devient
nécessaire si celui-ci est trop froid ou/et trop humide.

Le système effectuant cette évolution composée contient un Caisson de mélange + 2


batteries de chauffage + humidificateur adiabatique (humidificateur par injection d’eau) :
APPLICATIONS

Légende :

1 : l’air extérieur

2 : l’air intérieur

Page | 89
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

3 : l’air de mélange

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


4 : l’air chauffé

5 : l’air à la sortie de l’humidificateur

6 : l’air soufflé

• On mélange 1 et 2 et on obtient 3.
• Chauffage du mélange de 3 à 4.
• Humidification par injection d’eau de 4 à 5.
• Réchauffage de 5 à 6.

CONDITIONNEMENT D'AIR
L’évolution sur le diagramme de l’air humide :

SOLUTIONS
| CH04-TD05-CHAUFFER EN HIVER UN LOCAL

Soit à chauffer en hiver un local où l'on souhaite obtenir (20 °C, 50%)

• Les conditions de base hiver sont de (-7 °C ; 80%) ;

• Le débit d’air neuf aux conditions intérieures est de 16 098 m3/h ;

• Les déperditions calorifiques du local sont de 162,4 kW ;

• Les apports thermiques de chaleur sensible par les occupants sont de 17,4 kW ;
APPLICATIONS

• Les apports thermiques de chaleur sensible par les machines de fabrication sont de
23,2 kW ;

• L’apport total d’humidité par les occupants et les machines de fabrication est de 50
kg/h ;

• L’efficacité du laveur à eau recyclée (LE) est de 90% ;

• L’écart de soufflage est de 20 °C

Page | 90
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Questions :

1- Déterminer les caractéristiques du point de soufflage et les débits massique et


volumique d'air soufflé.

2- Déterminer les caractéristiques du point de mélange.

3- Préciser les caractéristiques du point h (voir diagramme ci-dessus).

4- Déterminer la puissance de la batterie de chauffage.

5- Déterminer la puissance de la batterie de réchauffage.

CONDITIONNEMENT D'AIR
6- Déterminer le débit d'eau évaporée dans le laveur.

7- tracer l’évolution sur un diagramme de l’air humide.

9. CYCLE DE BASE D’ÉTÉ


1. Refroidissement l'Eté

Ce procédé consiste à mélanger l’air repris et l’air neuf + refroidissement + déshumidification.

Le système réalisant cette opération contient un Caisson de mélange + batterie de froide.

SOLUTIONS

Légende :

1 : l’air extérieur

2 : l’air intérieur
APPLICATIONS

3 : l’air de mélange

4 : l’air sortie BF

5 : l’air soufflé

• Mélange de 1 et 2, on obtient 3.

Page | 91
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

• Refroidissement et déshumidification de 3 à 4.

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


• Les points 4 et 5 sont confondus.

L’évolution sur le diagramme de l’air humide :

CONDITIONNEMENT D'AIR
2. Refroidissement l'Eté avec réchauffage

Ce procédé consiste à mélanger l’air repris et l’air neuf + refroidissement + déshumidification


+ réchauffage.

Le besoin en réchauffage devient en effet nécessaire si la déshumidification oblige à sortir


avec un point 4 trop froid.

Le système réalisant cette opération contient un Caisson de mélange + batterie froide +


batterie chaude.

SOLUTIONS

Légende :

1 : l’air extérieur
APPLICATIONS

2 : l’air intérieur

3 : l’air de mélange

4 : l’air sortie BF

5 : l’air sortie BC

• Mélange de 1 et 2, on obtient 3.

Page | 92
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

• Refroidissement et déshumidification de 3 à 4.

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


• Réchauffage de 4 à 5.

L’évolution sur le diagramme de l’air humide :

CONDITIONNEMENT D'AIR
| CH06-TD06-CLIMATISATION L’ÉTÉ D’UN LOCAL
Conditions intérieures (20 °C, 50 %) ;

Conditions extérieures (28 °C, 60%);

Apport de chaleur sensible 8kW;

Apport de chaleur latente 7kW;

SOLUTIONS
Ecart de soufflage 6 °C;

Débit d'air neuf 18 m3/h / pers ; 38 personnes travaillent dans ce local. ρ=1,2kg/m3.

Questions :

1- Déterminer les caractéristiques du point de soufflage et les débits massique et


volumique d'air soufflé.

2- Déterminer les caractéristiques du point de mélange.

3-Préciser la température moyenne de surface de la batterie froide.


APPLICATIONS

4- Déterminer la puissance de la batterie froide.

5- Déterminer la puissance de la batterie chaude de réchauffage.

6- Déterminer le débit d'eau condensé sur la batterie froide.

Page | 93
CHAPITRE

05 Cycles fondamentaux

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Faire le résumé du chapitre sous forme de carte mentale

Cycles à étudier :

• Refroidissement l'Eté : mélange air repris/air neuf + refroidissement +

Déshumidification

CONDITIONNEMENT D'AIR
• Chauffage l'Hiver : mélange air repris/air neuf + chauffage

• Refroidissement l'Eté avec réchauffage : mélange air repris/air neuf + refroidissement

+ Déshumidification + réchauffage

• Chauffage l'Hiver avec humidification et réchauffage : mélange air repris/air neuf +

chauffage + humidification adiabatique + réchauffage

• Tout air neuf : refroidissement + Humidification adiabatique + réchauffage

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 94
05
CHAPITRE

Cycles fondamentaux

| CH05 – Auto évaluation

Page | 95
APPLICATIONS SOLUTIONS CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
05
CHAPITRE

Cycles fondamentaux

Page | 96
APPLICATIONS SOLUTIONS CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

06 Lexique de l'air humide

| CH06 - Objectifs visés

GÉNÉRALITÉS
AIR HUMIDE :
Connaître le vocabulaire de base de l’air humide

Utiliser le vocabulaire de base de l’air humide

| CH06- Autour de mes prérequis

CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 97
CHAPITRE

06 Lexique de l'air humide

1. PHÉNOMÈNES NATURELS
1. Saturation

GÉNÉRALITÉS
AIR HUMIDE :
Une masse d'air ne peut pas contenir une quantité infinie de vapeur d’eau. En fonction des
conditions de température et de pression, il existe un seuil de saturation au-delà duquel une
partie de la vapeur d'eau rajoutée à l’air humide retourne à l'état liquide. Lorsque la pression
partielle de vapeur d'eau devient égale à la pression de vapeur saturante, l'humidité
relative de l'air est de 100 % : on dit que l’air est saturé. Néanmoins, si un rayon de soleil
vient réchauffer la masse d'air, le seuil de saturation augmente (on s’éloigne de la ligne de

CONDITIONNEMENT D'AIR
saturation du diagramme de l’air humide), et le degré hygrométrique est amené à diminuer,
même si la quantité absolue de vapeur d'eau n'a pas évolué.

2. Condensation

La condensation est le phénomène physique de changement d'état de la matière d'un état


gazeux à un état condensé (solide ou liquide).

Dans l’air la condensation et le passage de l’état gazeux (Vapeur d’eau) à l’état liquide (Eau).

3. Refroidissement "sec" ou sensible

Dans ce cas, la température de surface de la batterie froide reste supérieure à la


température de rosée de l'air avant passage sur la batterie froide. Cette chaleur enlevée à

SOLUTIONS
l'air est dite sensible : elle est « perceptible » car on détecte une chute de température de
l’air (création de DT).

Il n'y a pas de condensation vapeur d'eau de l'air.

Ce refroidissement de la vapeur d'eau sans changement d'état est dit sensible ou "sec".

| Remarques
APPLICATIONS

• L'évolution se fait à humidité absolue constante (la quantité d’eau présente dans l’air
ne change pas, car l’eau, sous forme de vapeur, ne s’est pas condensée).

• La température de rosée reste constante.

• Au cours de l'évolution, la température sèche, l'enthalpie, la température humide et


le volume spécifique diminuent.

Page | 98
CHAPITRE

06 Lexique de l'air humide

• L'humidité relative augmente (on se déplace de droite à gauche sur le diagramme de


l’air humide, et on se rapproche ainsi de la courbe de saturation).

GÉNÉRALITÉS
AIR HUMIDE :
4. Refroidissement humide

L'air se refroidit : la température sèche diminue.

La vapeur contenue dans l'air humide, se refroidit et se condense sur la surface de la batterie
froide dont la température de surface est inférieure à la température de rosée de l'air.

L'humidité absolue diminue à la sortie car l'eau est "piégée" sur la batterie.

La chaleur correspondant à la condensation de la vapeur d'eau est dite latente

CONDITIONNEMENT D'AIR
(« cahcée », on ne la détecte pas par un changement de température de l’air).

| Remarques
• Au cours de cette évolution, la température sèche, l'enthalpie, la température
humide, la température de rosée et le volume spécifique diminuent. L'humidité
relative augmente.

• L'air ressort avec une humidité absolue plus faible. Il y a déshumidification de l'air.

5. Buée

La buée est le produit de la condensation de la vapeur d'eau sur une surface froide en contact

SOLUTIONS
avec le milieu humide contenant cette vapeur d’eau.

La condensation sur une surface visible crée la buée.


APPLICATIONS

Page | 99
CHAPITRE

06 Lexique de l'air humide

6. Brouillards

Dans l’atmosphère, l’humidité relative peut augmenter par ajout de vapeur d’eau à la suite

GÉNÉRALITÉS
AIR HUMIDE :
de l’évaporation ou de la sublimation de sources d’eau liquide ou solide, par mélange de
volumes d’air humide de températures très différentes, ou encore en raison d’un
refroidissement de l’air provoqué par rayonnement (l’air rayonne vers les autres corps), par
conduction ou par détente.

CONDITIONNEMENT D'AIR
Il y a plusieurs types de brouillards

SOLUTIONS
• Le brouillard d’évaporation

Lorsqu’une masse d’air froid et stable vient à surmonter une surface d’eau plus chaude (sol
humide, mer, étang, lac, rivière…), une partie de l’eau sous-jacente s’évapore, augmentant
l’humidité relative de la masse d’air, et peut créer des conditions favorables à la formation
de brouillard.

• Le brouillard de rayonnement

Pendant les nuits claires, l’atmosphère retient peu le rayonnement terrestre, si bien que la
APPLICATIONS

température de la surface terrestre et des basses couches de l’atmosphère chute


rapidement. Lorsque ce refroidissement est suffisant pour entraîner la condensation de la
vapeur d’eau, le brouillard qui prend naissance est dit (brouillard de rayonnement).

Page | 100
CHAPITRE

06 Lexique de l'air humide

2. RAPPEL DES PROPRIÉTÉS DE L’AIR HUMIDE


Le diagramme de l’air humide permet de déterminer les principales propriétés de l’air

GÉNÉRALITÉS
AIR HUMIDE :
humide :

1. Température sèche

C'est la température repérée et lue sur un thermomètre ordinaire agité dans l'air, à l'ombre
et à l'abri de tout rayonnement thermique. La lecture de cette température se fera sur
l'échelle horizontale du bas du diagramme et s'exprime en degrés Celcius (°C). Toute droite
verticale est une isotherme.

CONDITIONNEMENT D'AIR
2. Température Humide

La température humide Th est la température lue sur un thermomètre (appelé thermomètre


psychrométrique) dont le bulbe est recouvert d’un coton saturé d’eau et placé dans un flux
d’air. L’air au contact avec le bulbe produit une évaporation qui engendre un abaissement de
la température du bulbe qui se stabilise lorsque l’air se sature.

3. Température de rosée

C’est la température à partir de laquelle la vapeur d'eau contenue dans l'air commence à se
condenser quand l'air se refroidit. Autrement dit, c’est la température à laquelle, pour une
teneur en humidité absolue donnée (w), la vapeur atteint la pression de vapeur saturante.

SOLUTIONS
4. Humidité absolue

C'est la quantité d'eau que contient 1kg d'air sec. On l'appelle humidité spécifique ou teneur
en eau. Elle s'exprime en gv/kgas (g de vapeur par kg d'air sec).

5. Humidité absolue à la saturation

C’est la quantité d’eau que contient 1kg d’air sec à la saturation. Elle s'exprime en

gv/kgas (g de vapeur par kg d'air sec).


APPLICATIONS

La saturation : suivant une température bien déterminée, la concentration de vapeur dans


l'air peut être élevée jusqu'à une limite où l'air ne peut plus prendre l'eau à l’état vapeur.

6. Pression partielle de la vapeur d’eau : p

C'est la pression qu’exerce la vapeur d’eau sur l’air. Elle s'exprime en Pa.

Page | 101
CHAPITRE

06 Lexique de l'air humide

7. Pression saturante : Ps

C’est la pression de la vapeur d’eau à la saturation. Si on désire augmenter la pression par

GÉNÉRALITÉS
AIR HUMIDE :
augmentation de la quantité de vapeur, cette vapeur passe à l'état liquide : brouillard.

Le diagramme est donc divisé par la courbe de saturation en deux zones : zone d'air humide
(à droite de la ligne de saturation) et zone de brouillard (à gauche).

8. Humidité relative

Pour une température donnée, l’humidité relative représente le degré de saturation des
vapeurs d'eau dans l'air.

CONDITIONNEMENT D'AIR
L’humidité relative n’a pas d’unité, elle représente un % de vapeur par rapport à la saturation
(où l’humidité relative devient alors égale à 100 %).

9. Enthalpie massique : h

L’enthalpie se lit sur l'échelle oblique située dans la courbe de saturation. Elle se déplace
suivant la même droite que la température humide. Elle s'exprime en kJ/kg d'air sec.

C’est la quantité de chaleur contenu dans une masse d’air.

 Masse volumique : 

C'est la masse d'air en kg qu’occupe 1m3 d'air sec. Elle s'exprime en kgas/m3.

SOLUTIONS
11. Volume spécifique : v"

C'est le volume occupé à la pression atmosphérique par 1 kg d'air humide. Il s'exprime en


m³/kg d'air. Il se lit sur le diagramme sur les droites obliques, échelle en bas du diagramme.

C’est l’inverse de la masse volumique.

| TP108.02-Armoire de précision
APPLICATIONS

Page | 102
CHAPITRE

06 Lexique de l'air humide

| A retenir

GÉNÉRALITÉS
AIR HUMIDE :
Le vocabulaire de l’air humide permet de décrire des phénomènes naturels et

physiques que subit l’air et la vapeur qu’il contient.

Le vocabulaire de l’air humide correspond également à des propriétés de l’air


humide qui sont déterminées à l’aide du diagramme de l’air humide :

• Température sèche, Humidité absolue : r, Humidité absolue à la saturation : r S,

CONDITIONNEMENT D'AIR
Température de rosée TR, Pression partielle de la vapeur d’eau : p, Température

humide Th , Enthalpie massique : h, Volume spécifique : v"…

SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 103
CHAPITRE

06 Lexique de l'air humide

| CH06 - Auto évaluation

GÉNÉRALITÉS
AIR HUMIDE :
CONDITIONNEMENT D'AIR
SOLUTIONS
APPLICATIONS

Page | 104
Chapitre

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

07 Fours de séchage

| CH07 - Objectifs visés

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Identifier l’intérêt du séchage dans l’industrie.

Connaître les paramètres intéressants dans le séchage en tant que procédé de


traitement d’air.

Expliquer le principe de fonctionnement d’un four de séchage.

Connaître les types de fours de séchage.

CONDITIONNEMENT D'AIR
Appliquer les bonnes pratiques énergétiques pour un procédé de séchage.

| CH07 - Autour de mes prérequis

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

Page | 105
CHAPITRE

07 Fours de séchage

1. INTRODUCTION

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le séchage est une opération qui permet de retirer une partie du solvant (généralement de
l'eau) d'un corps, par vaporisation de ce solvant. Le produit passe alors d'un état "humide"
(liquide ou solide) à un état "sec". Le choix de la technique de séchage est important, car elle
est consommatrice d'énergie (pour fournir la chaleur latente d'évaporation). Aujourd'hui, le
séchage industriel par air chaud est la méthode la plus pratique.

Plusieurs méthodes de séchage par air chaud existent, suivant le sens de circulation relatif
de l'air et du produit. Cet article propose justement d'étudier ces différents cas. Leurs
principes sont successivement expliqués, ainsi que leurs conséquences sur la qualité du

CONDITIONNEMENT D'AIR
produit séché, l'énergie consommée et le débit du séchoir. Enfin, les bilans (globaux,
enthalpiques, etc.) sont présentés afin de mesurer l'efficacité des méthodes.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES

Intérêts :

• Alléger le produit
APPLICATIONS

• Permettre ou facilité la conservation (diminution de l'aw)


• De donner une présentation (café lyophilisé, paillette de purée)

Page | 106
CHAPITRE

07 Fours de séchage

| Four de séchage phosphate au Maroc

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Après le traitement du phosphate, extrait des mines par l’office chérifienne de phosphate
OCP, le taux d’humidité est de l’ordre entre 15 % et 20 %. Il est séché par des fours de
séchage rotatifs pour atteindre une humidité entre 2 % et 5% afin de répondre aux exigences
des clients et faciliter son transport.

Matériel

CONDITIONNEMENT D'AIR
Exhaust
Buffer tank fan
Rotary drum dryer

Cyclone
Screw feeder

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Hot air furnance

Belt conveyor

2. RAPPELS RELATIFS À L'AIR DE SÉCHAGE


• Humidité absolue, notée Y= (masse d'eau vapeur kg / masse d'air sec kg)
• Humidité à saturation, notée Ysat (T) = (masse maximale d'eau vapeur / masse d'air
sec) à une température donnée
APPLICATIONS

• Humidité relative ou degré hygrométrique, noté = (pression partielle de vapeur d'eau


/ pression de vapeur saturante de l'eau) pour l'air considéré à la température T, soit
= PH2O / P°H2O(T)
• Degré de saturation, noté = (humidité absolue / humidité à saturation) = Y / Ysat

Page | 107
CHAPITRE

07 Fours de séchage

• Température de rosée Tr : c'est la température pour laquelle la vapeur d'eau de l'air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


considéré commence à condenser, c'est à dire pour laquelle on a Y = Y sat , et PH2O =
P°H2O(T). L'air est dit saturé si T= Tr.
• Pour l'air humide, on considère souvent que = , approximation valable pour de
faibles humidités absolues
• Température sèche : c'est la température normale, mesurée par un thermomètre.
• Température humide : c'est aussi la température de saturation adiabatique de l'air
considéré. C'est la température qui serait mesurée par un thermomètre entouré de
gaze constamment humidifiée, et plongé dans un courant de l'air considéré.
• Chaleur massique moyenne d'un air humide Cp = Cp (air sec) + Y Cp (eau vapeur),

CONDITIONNEMENT D'AIR
rapporté à 1 kg de gaz sec
• Enthalpie massique d'un air humide à une température T, noté h(T) = Cp (air sec) T +
Y [Cp (eau vapeur) T + Lv (eau à 0°C)], enthalpie massique rapportée à 1 kg d'air sec,
état de référence eau liquide à 0°.

Cp (air sec) =1.01 kJ.kg-1.°C-1

Cp (eau vapeur) = 1.92 kJ.kg-1.°C-1

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Lv (eau à 0°C) = 2494 kJ.kg-1

| CH08-TD01-CALCUL DE L'HUMIDITÉ ABSOLUE DE L'AIR À


PARTIR DE SON HUMIDITÉ RELATIVE
On considère de l'air à pression atmosphérique 101325 Pa et 20°C, d'humidité relative
ε=80%. La pression de vapeur saturante de l'eau à 20°C est P°eau(20°C)=2338 Pa.

1°) Calculer l'humidité absolue de l'air Y, et l'humidité absolue à saturation de l'air Ysat.
En déduire son taux (ou degré) de saturation σ=Y/Ysat, à 20°C et pression atmosphérique.

2°) Cet air est mis sous vide à 100 mmHg (sans changement de composition). Calculer
son humidité absolue à saturation Y'sat à cette pression, et son nouveau taux de
APPLICATIONS

saturation σ'. Conclure sur un des intérêts du séchage sous vide.

3°) Toujours à 20°C, la pression totale est abaissée à 17.5 mmHg. Décrire ce qui se passe
dans un solide qui serait mis à sécher dans cette ambiance.

Page | 108
CHAPITRE

07 Fours de séchage

| CH08-TD02-CALCUL HUMIDITÉ ET ENTHALPIE MASSIQUE

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


D'UN AIR HUMIDE
1°) Calculer l'humidité absolue d'un air à 60°C, pression atm (101325 Pa), et 30%
d'humidité relative.

2°) Calculer l'enthalpie massique de cet air en kJ par kg d'air sec, puis en kJ par kg d'air
humide.

3°) Comparer ces valeurs à celles lues sur le diagramme de l'air humide.

Données : P°eau(60°C)=19915 Pa, Meau=18 g.mol-1, Mair=29 g.mol-1, Cpair=1.01 kJ.kg-1.°C-

CONDITIONNEMENT D'AIR
1, Cpeau=1.92 kJ.kg-1.°C-1, Lveau(0°C)=2494 kJ.kg-1.

Y = (PH2O xMH2O)/(Pair x Mair ) = 1000 x (1870.4 x 18)/(99454.6 x 29)= 11.67 g/kg d'air sec.

L'humidité à saturation s'écrit : Ysat(20°C) = 1000 x (2338x18) / (101325-2338) /29=14.66


g/kg d'air sec

Le degré de saturation est enfin s = 11.67 / 14.66 = 79.6% (s +/- = e)

3. PRINCIPE PHYSIQUE DU SECHAGE

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Pour évaporer l'eau d'un produit, deux mécanismes peuvent être mis en œuvre : l'ébullition
et l'entraînement.

1. Séchage par ébullition

Le séchage par ébullition consiste à transmettre au produit amené à sa température


d'ébullition un flux thermique au travers une surface d'échange de chaleur latente.
L'évaporation de l'eau est directement proportionnelle à l'apport d'énergie (chaleur latente
de vaporisation). En pratique cet apport est effectué par conduction au travers de la surface
d'échange au contact du produit par de la vapeur dont la température est comprise entre
130 et 150°C.
APPLICATIONS

Selon la loi de Fourier, le transfert de chaleur s'effectue de façon proportionnelle à la


différence de température entre le fluide caloporteur et le liquide en ébullition à la pression
considérée.

Page | 109
CHAPITRE

07 Fours de séchage

| Remarque

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


La température d'ébullition dépend de la pression totale (elle est plus basse sous vide
qu'à pression atmosphérique) et de l' du produit (elle diminue lorsque
l' augmente).

En séchage, les débits M et V sont exprimés en matière sèche et gaz sec dans le but de
simplifier les équations bilan.

CONDITIONNEMENT D'AIR
Figure 1 : Séchage à l'ébullition

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
2. Séchage par entrainement

Le séchage par entraînement consiste à placer un corps humide dans un courant d'air (ou
autre gaz) suffisamment chaud et sec. Dans ces conditions, il s'établit spontanément entre
le corps et le gaz un écart de température et de pression partielle d'eau tel que :

• Un transfert de chaleur s'effectue de l'air vers le produit, sous l'effet de la


température

• Un transfert d'eau s'effectue en sens inverse du fait de la pression partielle d'eau


entre l'air et la surface du produit

Le séchage par entraînement est le moyen de séchage le plus universel, tous produits et
APPLICATIONS

secteurs alimentaires confondus (lait, œuf, charcuterie, céréales et produits végétaux, fruits,
etc.…).

Page | 110
CHAPITRE

07 Fours de séchage

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Transfert de Transfert de

chaleur matière

CONDITIONNEMENT D'AIR
Figure 2 : Transfert entre l'air et la surface du produit

Pour les exercices de séchage, il est utile de prendre des notations spécifiques pour le débit
de solide sec et le débit d'air sec, car ces deux phases sortent séparées (les bilans solide et
air seront ainsi implicitement résolus), et les humidités sont des rapports massiques.

• M : débit de solide sec,

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
• Xe, Xs : humidité du solide à l'entrée, à la sortie, c'est à dire rapport massique
eau/solide sec,

• V : débit d'air sec,

• Ye, Y'e, Ys : humidité absolue de l'air à l'entrée du préchauffeur, à la sortie du


préchauffeur, à la sortie du séchoir,

• Bilan solide et air sec : M=M et V=V, inutile avec les notations choisies,

• Bilans eau : M×Xe+V×Ye=M×Xs+V×Ys

• Bilan global : M×(1+Xe)+V×(1+Ye)=M×(1+Xs)+V×(1+Ys)


APPLICATIONS

• Eau cédée par la phase solide, captée par la phase gaz : M×(Xe-Xs) cédé, V×(Ys-Ye)
captée,

Page | 111
CHAPITRE

07 Fours de séchage

3. Diagramme psychrométrique

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


| CH08-TD03-BILAN ET DIAGRAMME HUMIDE
On sèche en continu dans un sécheur un solide humide avec de l'air à contre-courant.
L'air est préalablement réchauffé dans un préchauffeur.

Les données sont les suivantes :

Sécheur par convection


Air Solide
Débit d'air V×(1+Ye) =2.5 kg. s -1
Débit de solide M×(1+Xe) =0.075 kg. S-1

CONDITIONNEMENT D'AIR
humide humide entrant
entrant
Humidité Ye=0.0144 Humidité absolue Xe=0.92
absolue solide entrant
air entrant
Température Tae=20°C Température Tse=22°C
avant entrée
préchauffeur
Température T'ae=65°C Température Tss=22°C
après sortie

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
préchauffeur
Humidité absolue Xs=0.05
solide sortant

1°) Faire un schéma de principe du procédé en y faisant figurer les notations.

2°) Représenter sur le diagramme de l'air humide les points figuratifs de l'air à l'entrée et
à la sortie du préchauffeur. En déduire la puissance de chauffage du préchauffeur.

3°) En considérant le séchoir comme parfaitement adiabatique, et en remarquant que le


solide entre et sort à la même température, déterminer l'humidité absolue maximale de
l'air en sortie du sécheur.

4°) A l'aide d'un bilan matière sur le solide, déterminer le débit de solide humide sortant
APPLICATIONS

M×(1+Xs).
5°) A l'aide du bilan matière global, déterminer le débit d'air humide sortant V×(1+Ys).

Page | 112
CHAPITRE

07 Fours de séchage

6°) A l'aide du bilan matière sur l'air, déterminer l'humidité absolue de l'air en sortie Ys.

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Remplir toutes les cases du tableau de bilan matière fourni.

7°) A l'aide du diagramme de l'air humide, donner la température de l'air à la sortie du


séchoir.

8°) Représenter l'évolution de l'air dans le préchauffeur et le séchoir sur le diagramme


de l'air humide.

Tableau de bilan matière du séchoir par convection


débits en kg. S-1, humidité en kg d'eau par kg d'air ou en kg d'eau par kg de solide
Entrée Sortie

CONDITIONNEMENT D'AIR
Air
Humidité Ye=0.0144 Ys
absolue
Débit air sec V V
Débit eau V×Ye V×Ys
Débit air V×(1+Ye) =2.5 kg. S-1 V×(1+Ys)
humide
Solide

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Humidité Xe=0.92 Xs=0.05
Débit solide M M
sec
Débit eau M×Xe M×Xs
Débit solide M×(1+Xe) =0.075 kg. S -1
M×(1+Xs)
humide
Global 2.575 kg. S-1
APPLICATIONS

Page | 113
CHAPITRE

07 Fours de séchage

4. PRINCIPE DU PROCEDE

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Sécheur à chariots

• Soufflage de l’air de séchage


• Produit déposé sur des claies
• Léchage air chaud
• Extraction des buées

CONDITIONNEMENT D'AIR
Le séchage comprend deux étapes :

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
1- Changement et séchage du produit

Le produit est placé dans une enceinte close où l’apport énergétique, nécessaire au séchage,
se fait par circulation d’air chaud. Cette enceinte peut comporter une série de claies
superposées sur lesquelles le solide est réparti en couches minces.

2- Recyclage de l’air humide

L’air chargé d’humidité est aspiré hors de la chambre de séchage, au travers de condenseurs
qui l’assèchent, puis est renvoyé par un système de ventilation forcé.
APPLICATIONS

Page | 114
CHAPITRE

07 Fours de séchage

| Variantes

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Par rapport au procédé générique

Sécheur chariot, le produit, déposé ou non sur des claies, est disposé dans un chariot et
peut être plus facilement retiré du séchoir par déplacement.

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

Page | 115
CHAPITRE

07 Fours de séchage

| Caractéristiques du procédé

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Type de produit traités :
- produit liquide
Type de produit - produit pâteux
- produit pulvérulent, granulaire, fibreux,
- produit plan, en forme, en morceau

Mode de déplacement Fonction discontinu

CONDITIONNEMENT D'AIR
<70-80°C (possibilité d'avoir des températures de
Température de fonctionnement
120-150°C dans le cas du bois)

Il varie de 30 minutes à quelques heures, voire


quelques jours ;
Temps de séjour Dans le cas du séchage de bois, temps de séjour
plus important, de 3 ,5 jours à 2-3 mois, la
moyenne étant de 35 jours.
Très variable le produit à traiter.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Densité de chargement Dans le cas du séchage de bois 30 à 150m² la
moyenne étant de 45-50m²

Très variable suivant le produit à traiter


Capacité de traitement horaire Dans le cas du séchage de bois ,250 à400 kg d'eau
évaporée/m3/h

Pressage et centrifugation suivant le type de


Pré-traitement
produit traité.

Fonctionnement sous vides (peu répondu)


- séchage de produit thermosensibles car la
température d'évaporation est faible
APPLICATIONS

- séchage en atmosphère inertie


Equipement particuliers
-récupération de solvants
- traitement de produit plus épais et/ou plus
difficiles à traiter dans le cas du séchage du bois

Efficacité énergétique

Page | 116
CHAPITRE

07 Fours de séchage

Circulation d'air en circuit fermé : le fluide de

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


séchage est déshumidité, préchauffé puis renvoyé
dans la chambre de séchage.
PAC pour récupérer la chaleur latente contenue
dans les buées issues du produit.

2. Sécheur à tambour rotatif

1. Entrée du produit humide


2. Léchage air chaud
3. Sortie du produit sec
4. Extraction buée

Le procédé de séchage comprend 2 étapes distinctes : CONDITIONNEMENT D'AIR


APPLICATIONS INDUSTRIELLES

1. Alimentation et transport du produit

Ces séchoirs sont constitués d’un tambour (cylindre), généralement de grande longueur,
tournant lentement autour d’un axe légèrement incliné par rapport à l’horizontale.

• Le produit humide est introduit en partie supérieure par un tapis ou une vis
APPLICATIONS

d’Archimède.
• Le produit avance par gravité, les grains roulant les uns sur les autres
2. Transfert de chaleur et séchage du produit

Le transfert de chaleur se fait par convection ou par conduction selon le type de tambour.
Séchoir tambour rotatif convectif (à léchage et brassage) Dans certains cas, la paroi

Page | 117
CHAPITRE

07 Fours de séchage

intérieure du cylindre est garnie d’aubes permettant de remonter le produit et de le laisser

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


tomber en pluie au cours de la rotation. Ce système accroît considérablement la surface
d’échange entre le produit et l’air et donc contribue à diminuer le temps de séchage.

| Sécheur tambour à double ou triple passage


Ce sécheur est constitué de 2 ou 3 tambours concentriques. Dans le cas du sécheur
double tambours, le produit traverse d’abord le tambour intérieur et ressort dans le
tambour extérieur, l’air de séchage circulant à co-courant par rapport au produit. Il
permet de traiter des produits ayant un spectre granulométrique assez large avec des

CONDITIONNEMENT D'AIR
vitesses de fluide élevées.

Séchoir tambour conductif La paroi du cylindre est chauffée extérieurement par des gaz de
combustion. La face interne du cylindre assure par conduction la transmission de chaleur au
produit humide. Un écoulement d’air est nécessaire pour l’extraction de la vapeur d’eau

| Caractéristiques du procédé
Produit fibreux
Produit pâteux extradables, émiettables ou

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Type de produit
granulables
Produit pulvérulents, granulaires.

Cylindre à paroi lisse : retournement du produit.


Action mécanique sur le produit
Cylindre à aubages internes : brassage du produit.

Mode de déplacement Fonctionnement continu

Température de fonctionnement De 100 à 900°C entre 600 et 900 °C en général.


APPLICATIONS

Temps de séjour 10 à 60 min

Production élevée : 2t/h à 250 t/h, en moyenne 50 à


Débit produit
70 t/h.

Page | 118
CHAPITRE

07 Fours de séchage

1 à 20 kg d'eau /h/m² de surface chauffante

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


(tambour conductif.)
Capacité de traitement horaire
3 à 100 kg d'eau /h/m3 (tambour convectif), en
moyenne 60 à 80 kg d'eau /h/m3.
Dépoussiérage de l'air usé : cyclone ou multi-
cyclone (systèmes de dépoussiérage les plus
répandus)
Filtre à manche
Laveurs à gaz.
Equipement particuliers
Fonctionnement sous vide :
- séchage de produit thermosensibles car la

CONDITIONNEMENT D'AIR
température d'évaporation est faible.
- séchage en atmosphère inertie.
- récupération de solvants
Mise en place de systèmes de recyclage du gaz de
séchage dans les tambours, permettant d'atteindre
Efficacité énergétique
des consommations spécifiques de l'ordre de 0,8
kWh/kg d’eau.

3. Sécheur tunnel

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

1. Entrée de chariots chargés en produit humide


2. Circulation d’air chaud
3. Sortie de chariots chargés en produit sec

Page | 119
CHAPITRE

07 Fours de séchage

4. Ventilateur de brassage

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Un sécheur tunnel est constitué d’une enceinte fixe dans laquelle le produit à traiter se
déplace longitudinalement d’une extrémité à l’autre de l’enceinte.

Le séchage comprend deux étapes :

1. Transport du produit

Le produit initial est déposé, à l’entrée du tunnel, au moyen d’un dispositif adéquat, qui peut
être une bande oscillante, une vis d’étalement, un distributeur vibrant ou une boudineuse.
La matière est transportée sur un tapis unique (en tôles pleines ou perforées, en grillage, en

CONDITIONNEMENT D'AIR
toile tissée).

2. Transfert de chaleur et séchage du produit

L’apport de chaleur au produit se fait généralement par l’intermédiaire d’un fluide de séchage
(circulation d’air chaud). D’autres modes de transfert de la chaleur sont également possibles.

| Variantes
Par rapport au procédé générique

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Les variantes sont liées au mode de transport du produit.

• Sécheur tapis à tabliers en série Plusieurs tapis sont agencés en série. Produits ayant
tendance à s’agglomérer.

• Sécheur tapis à tabliers superposés Plusieurs tapis sont agencés de façon


superposée. Possibilité de retournement du produit, sécheur basse température et
temps de séjour plus long.

• Sécheur à chariot Produit initial en forme ou en morceaux et temps de séjour


atteignant plusieurs heures.

• Sécheur à balancelles Transport du produit dans des balancelles suspendues à un


APPLICATIONS

convoyeur.

Page | 120
CHAPITRE

07 Fours de séchage

| Caractéristiques du procédé

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Produit de texture variée :
- produit pâteux
Type de produit
- produit granulaire, fibreux
- produit plan, en forme, en morceau

Mode de déplacement Défilement en continu sur un support.

30 à 250 °C en général.
Température ajustable suivant le produit à sécher.

CONDITIONNEMENT D'AIR
Température de fonctionnement Possibilité de refroidir le produit en fin de séchage
sur le même appareil, dans une zone de
refroidissement du sécheur.
Varie de quelques secondes, à quelques minutes
ou quelques heures.
Temps de séjour Vitesse d'avance du tapis variable (action possible
sur le temps de séjour).

Débit de matières important et très variable.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Débit produit

1 à 150 kg d'eau /h/m.


Capacité de traitement horaire

Séchage mécanique par couteaux d'air : ce


séchage consiste à pousser l'eau de surface grâce
Equipement particuliers
à l'énergie cinétique des jets (vitesse possible des
jets jusqu'à 280 m/s.
Récupération de chaleur par PAC.
CMV possible : la vapeur est recyclée par plusieurs
APPLICATIONS

ventilateurs et réchauffée dans des échangeurs.


Efficacité énergétique
C'est la vapeur extraite du produit qui est
comprimée pour aller se condenser et surchauffer
la vapeur de séchage.

Page | 121
CHAPITRE

07 Fours de séchage

| Pour plus détailler consulter le guide :

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


(Guide_procédé_séchage) détaillant dans le lien ci-dessous
https://www.google.com/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Flibrairie.ademe.fr%2Fchange
ment-climatique-et-energie%2F2310-les-procedes-de-sechage-dans-l-
industrie.html&psig=AOvVaw1IFyp5wQv8DcGaex8KjftG&ust=1652444629133000&sour
ce=images&cd=vfe&ved=2ahUKEwi2kqiK-tn3AhXYVfEDHcwoAMkQr4kDegQIARBD

5. BONNES PRATIQUES ENERGETIQUES

CONDITIONNEMENT D'AIR
SÉCHAGE : OPTIMISEZ VOS CONSOMMATIONS D'ÉNERGIE

APPLICATIONS INDUSTRIELLES

L’optimisation de la consommation d’énergie doit être vue comme un levier pour agir et
APPLICATIONS

piloter efficacement le fonctionnement d’un séchoir. Elle présente l’avantage de pouvoir


réduire la facture énergétique du séchoir mais également de mieux connaître son
fonctionnement. C’est en effet par une meilleure connaissance de ses équipements qu’un
industriel pourra identifier et engager les améliorations possibles sur son procédé.

Nous présentons dans ce chapitre les différentes actions possibles en termes d’efficacité
énergétique, telles que :

Page | 122
CHAPITRE

07 Fours de séchage

1.Valoriser le pré-séchage ;

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


2.Valoriser la performance des séchoirs ;

3.Optimiser la régulation des séchoirs ;

4.Avoir une maintenance régulière et préventive

5.Mettre en œuvre le comptage énergétique ;

Les pistes d’amélioration sont présentées de façon qualitative dans la suite de ce chapitre,
les notions de coût et de Temps de Retour sur Investissement (TRI) étant spécifiques selon
les installations et leurs conditions de fonctionnement (exigences produit, temps de

CONDITIONNEMENT D'AIR
fonctionnement annuel, etc.)

6. BILAN ENERGETIQUE D’UN SECHOIR


1. Principaux débits d’air d’un séchoir

APPLICATIONS INDUSTRIELLES

Figure 3 : Les principaux débits d’air d’un séchoir

2. Débit d’air assurant le séchage : air de brassage


APPLICATIONS

Le débit d’air de brassage est égal à l’air de recyclage éventuel + l’air neuf entrant + l’air de
combustion si ce dernier est soufflé dans le séchoir. C’est l’air de brassage qui assure le
transfert thermique avec le produit. Plus le débit de brassage interne sera important, plus
les échanges convectifs le seront.

Page | 123
CHAPITRE

07 Fours de séchage

3. Débit d’air neuf

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L’air entrant (neuf) pénètre dans le séchoir au niveau des sas ou des ouvertures prévues à
cet effet. Il est chauffé par le système de production de chaleur. L’air neuf entrant dans le
séchoir dépend principalement des débits d’extraction afin de maintenir un équilibre de
pression. Il est pris en général dans l’atelier, à température ambiante.

4. Bilan énergétique d’un séchoir

CONDITIONNEMENT D'AIR
Figure 04 : principe du bilan énergétique

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
En général, sans être exhaustif :

1/ Les déperditions par les parois sont faibles ;

2/ La puissance fournie pour échauffer le produit (puissance sensible) est faible également ;

3/ La puissance enthalpique de l’air entrant dans le séchoir est faible (air froid extérieur) par
rapport à celle de l’extraction (chaude et chargée en humidité). Ce qui implique que
pratiquement la totalité de la puissance fournie par le système de production de chaleur du
séchoir se retrouve dans la puissance enthalpique des gaz d’extraction. Il est donc important
de travailler sur l’optimisation énergétique d’un séchoir.
APPLICATIONS

Page | 124
CHAPITRE

07 Fours de séchage

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le séchage est une des opérations unitaires les plus communes dans l’industrie,

tous secteurs confondus. Il apparaît sous de multiples techniques, nées de la

diversité des produits traités. Le séchage est de plus une opération clé pour

l’industrie : la qualité du produit final en dépend. Une inadaptation du procédé

industriel de séchage a donc un fort impact : coûts de fonctionnement élevés dus

à une consommation énergétique excessive, produit de mauvaise qualité,

CONDITIONNEMENT D'AIR
productivité faible.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

Page | 125
CHAPITRE

07
Fours de séchage

| CH07 - Auto évaluation

Page | 126
APPLICATIONS APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

08 Blanchisseries industrielles

| CH08 - Objectifs visés

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Identifier l’intérêt du contrôle des propriétés de l’air, et de la maîtrise l’air humide
dans les blanchisseries industrielles

| CH08- Autour de mes prérequis

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

Page | 127
CHAPITRE

08 Blanchisseries industrielles

1. BLANCHISSERIE INDUSTRIELLE

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Définition

Les blanchisseries industrielles collectent et traitent le linge sale (lavage, séchage,


repassage, pliage) et le réexpédient vers leurs clients, hôtels ou hôpitaux, maisons de
retraite, autres collectivités ... Pour les grands établissements, notamment hospitaliers, les
blanchisseries sont souvent intégrées dans des locaux techniques annexes, mais
globalement la sous-traitance externalisée a tendance à croître.

CONDITIONNEMENT D'AIR
2. Séchage

Le nettoyage à l’eau d’une blanchisserie doit être suivi d’une étape de séchage à l’air chaud,
effectué à l’aide d’un sèche-linge.

3. Repassage

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Une fois lavé et séché par la filière sèche ou mouillée, le linge est repassé et plié. Selon le
type de linge, cette opération peut se faire dans le tunnel de lavage, mais il est beaucoup
plus courant que cette étape soit manuelle. Les opérateurs utilisent des fers à repasser à
centrale vapeur ou des presses à vapeur pour le repassage ;

4. Principaux risques des blanchisseries

Condensation :

La condensation est le phénomène physique qui désigne le passage de la matière de l’état


gazeux à l’état liquide. Dans l’atmosphère, la condensation se manifeste sous la forme de
nuages, de brouillard, de rosée.
APPLICATIONS

Le phénomène de condensation se manifeste quand l’humidité de l’air touche à la saturation.


Un volume donné d’air, à une température définie, ne peut contenir plus d’une certaine
quantité d’eau à l’état de vapeur. Lorsque l’air absorbe cette quantité maximale, on dit qu’il
est saturé. Au-delà de cette limite, toute nouvelle quantité de vapeur d’eau apportée est
aussitôt transformée en eau liquide, c’est la condensation.

Page | 128
CHAPITRE

08 Blanchisseries industrielles

2. SOLUTIONS

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Sécheurs par adsorption

Le principe du séchage par adsorption se base sur la capacité du dessiccant à absorber la


vapeur d’eau présente dans l’air comprimé. Les filtres en amont du sécheur le protègent,
alors que les filtres en aval éliminent la poussière de dessiccant. Le processus de séchage se
déroule en trois phases :

Phase de séchage : L’air humide provenant du compresseur traverse les filtres d’entrée (1)
qui éliminent l’huile. L’air pénètre alors dans la tour A. Le dessiccant présent dans la tour A

CONDITIONNEMENT D'AIR
adsorbe les molécules de vapeur d’eau. Après un temps fixe (E) ou variable (X), la vanne
d’aspiration (2) détourne le circuit d’air de la tour A vers la tour B, qui devient alors la tour
opérationnelle.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES

Phase de régénération : Pendant la phase de séchage dans la tour A, de l’air sec est
détourné vers le haut de la tour B où il extrait la vapeur d’eau piégée dans le matériau
dessiccant. Pendant cette phase, la tour B est ouverte à l’air libre, ce qui permet à l’air de
purge de s’évacuer. Les silencieux (3) situés sur l’orifice de sortie garantissent un
APPLICATIONS

fonctionnement silencieux.

Phase de pressurisation : Une fois que la régénération s’est produite et que la tour B est
sous pression, la vanne d’entrée (2) change à nouveau le circuit d’air

Page | 129
08
CHAPITRE

Blanchisseries industrielles

Page | 130
APPLICATIONS APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
CHAPITRE

08 Blanchisseries industrielles

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


La technologie de séchage par adsorption élimine tout risque de recondensation

ou de gel des condensats dans les blanchisseries industrielles

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

Page | 131
08
CHAPITRE

| CH08 – Auto évaluation


Blanchisseries industrielles

Page | 132
APPLICATIONS APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

09 Industrie textile

| CH09 - Objectifs visés

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Identifier l’intérêt de traiter l’air dans les industries textile.

Expliquer l’humidification de l’air dans l’industrie textile.

Identifier les problèmes des poussières textiles sur les équipements est sur la
santé humaine.

Connaître les techniques de dépoussiérage de l’air dans l’industrie textile.

CONDITIONNEMENT D'AIR
| CH09 - Autour de mes prérequis

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

Page | 133
CHAPITRE

09 Industrie textile

1. HUMIDIFICATION DE L'AIR DANS L’INDUSTRIE TEXTILE

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


De nombreuses fibres textiles absorbent l'humidité de l'air ambiant ou, au contraire,
l’évacuent si l'air est trop sec. On dit alors que le textile se comporte de manière
hygroscopique. Ses propriétés physiques, par exemple, son volume, son poids et sa charge
électrostatique, changent. Par conséquent, le contrôle technique de l'humidité de l'air
constitue un enjeu essentiel pour l'industrie textile.

En raison du dégagement de chaleur en provenance du personnel et des machines, la


température est élevée dans les sites de production du textile. Si l’on y ajoute encore la
chaleur en été, cette température devient rapidement excessive. À l’opposé en hiver,

CONDITIONNEMENT D'AIR
les températures sont si basses en début de journée que ceci peut entraîner des
problèmes de démarrage.

1. Humidité

Dans l’industrie textile, un taux d’humidité relative trop bas peut avoir pour conséquence
des ruptures de fil, des écarts au niveau des dimensions pour les patrons en carton, ou
l’apparition d’une charge statique. Dans l’industrie de la confection, un taux d’humidité

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
relative trop bas entraîne des ruptures de fil et le rétrécissement du tissu lors de la
transformation. Dans l’industrie de la confection, il existe des problèmes
d’humidité supplémentaires dus au dégagement d’humidité d’appareils dégageant de la
vapeur.

2. Courants d'air

Les problèmes de courants d’air liés à l'aspiration directe des machines d’impression à plat
et d’impression rotative, sont un phénomène connu dans ce secteur d'activité. Les courants
d’air sont gênants et mauvais pour la santé des employés.

3. Poussière, vapeurs et odeurs


APPLICATIONS

Les problèmes de poussière, les vapeurs qui se dégagent par exemple lors du repassage du
textile et les nuisances olfactives liées à la teinture utilisée, sont présent dans l’ensemble
de cette branche d’activité.

Page | 134
CHAPITRE

09 Industrie textile

4. Avantages de l’humidification de l’air dans l’industrie textile en bref

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


• Réduction des arrêts de fabrication
• Hausse de la productivité et de la qualité des produits
• Protection contre les dangereuses décharges électrostatiques
• Climat intérieur sain et agréable pour les employés dans l’entreprise
• Réduction des coûts d’exploitation grâce à une production énergétiquement
efficace de puissance de refroidissement

2. DÉPOUSSIÉRAGE

CONDITIONNEMENT D'AIR
Les poussières textiles, ou fibres textiles, sont divisées en fibres végétales, fibres animales
et fibres inorganiques. Pour notre usage, nous utilisons uniquement de la poussière textile.
La poussière de textile est créée pendant le processus de production de n’importe quel tissu.
Les processus de production dans l’industrie textile peuvent être divisés en deux groupes
de base : les opérations mécaniques (filage, tissage, tricotage) et la finition (traitement par
voie humide, où les textiles ont les principales propriétés utiles).

APPLICATIONS INDUSTRIELLES

Ces opérations produit des poussières de textile fine générant des pannes machine, ces
résidus de fibres sont potentiellement générateurs de maladies professionnelles,
notamment au niveau des voies respiratoires.
APPLICATIONS

Filtrer et purifier les sites de production textiles est donc indispensable.

Page | 135
CHAPITRE

09 Industrie textile

1. Aspiration de poussières

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L’aspiration des poussières de textile est réalisée au moyen d’un tuyau d’échappement
central relié aux couvercles d’extraction. Les tuyaux d’aspiration sont des sections de tuyaux
lisses reliées par des brides. Un système de raccordement de tuyaux avec des rivets ou des
vis auto-taraudeuses ne doit pas être utilisé pour extraire les poussières textiles.

La poussière est acheminée vers le filtre rotatif par la conduite d’aspiration centrale.

Le tambour filtrant rotatif est équipé d’un tissu filtrant autour de sa circonférence, sur lequel
les fibres textiles sont séparées de l’extérieur.

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Cette machine est alimentée par un moto ventilateur pour crée la vitesse d’aspiration.

Les poussières fines de textile collecté pour le recyclage.


APPLICATIONS

Page | 136
CHAPITRE

09
| A retenir
Industrie textile

Faire le résumé du chapitre

Page | 137
APPLICATIONS APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
CHAPITRE

09
Industrie textile

| CH09 – Auto évaluation

Page | 138
APPLICATIONS APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

10

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

10 Tunnels de surgélation

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


| CH10- Objectifs visés

Identifier le rôle d’un déshumidificateur dans un tunnel de surgélation.

| CH10 - Autour de mes prérequis

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

Page | 139
CHAPITRE

10 Tunnels de surgélation

| Qu’est-ce qu’un tunnel de surgélation ?

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Un tunnel de surgélation est un équipement utilisé en industrie. Cet équipement est en
longueur. Le tunnel dispose d’un tapis qui avance en continu (différentes vitesses) ou en
mode “pas” à “pas”, et d’un système de ventilation intégrée. Il existe plusieurs gammes
de tunnels de surgélation et refroidissement.

CONDITIONNEMENT D'AIR
1. PRINCIPE DU TUNNEL DE SURGÉLATION

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Le principe du tunnel de surgélation est basé sur une circulation d’air à très grande vitesse
et à une température de l’ordre de –35°C. cela permettra une baisse rapide de la température
du produit pour le stabiliser autour de -80°C/-20°C

APPLICATIONS

Page | 140
CHAPITRE

10 Tunnels de surgélation

| NB

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


L'air dans les tunnels doit être déshumidifié afin d'éviter la condensation de la vapeur
d’eau contenue dans l’air sur les surfaces à température très basse (-45°C par ex)

2. UTILISATION DES DÉSHUMIDIFICATEUR À ROUE


1. Déshumidification industrielle par dessiccation

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
La roue à dessiccation – principe d’adsorption

La sorption est un phénomène physique qui consiste à fixer les molécules d’un élément à une
surface généralement granulée et poreuse. Les matériaux dessiccants attirent l’eau en
formant à leur surface une zone à faible pression de vapeur.

La vapeur de l’air, ayant une pression plus élevée, se déplace de l’air vers la surface du
matériau ce qui garantit une déshumidification de l’air.
APPLICATIONS

Page | 141
CHAPITRE

10 Tunnels de surgélation

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Figure 2 : Schéma d’une roue à
Figure 1 : Photo technologie roue
dessiccation avec section de purge

CONDITIONNEMENT D'AIR
dessiccante rotative.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

Page | 142
CHAPITRE

10 Tunnels de surgélation

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Les tunnels de refroidissement permettent une surgélation rapide.

L'air dans les tunnels doit être déshumidifié afin d’éviter la condensation de la

vapeur d’eau contenue dans l’air

Pour l’humidification de l’air on utilise des déshumidificateurs à roue, type Munters

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
APPLICATIONS

Page | 143
10
CHAPITRE

| CH10 – Auto évaluation


Tunnels de surgélation

Page | 144
APPLICATIONS APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

11

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

| CH11 - Objectifs visés

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Identifier l’importance de la qualité d’air.

Connaître les différents types de polluants.

Connaître les principaux types de filtres.

CONDITIONNEMENT D'AIR
| CH11 - Autour de mes prérequis

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 145
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

1. QUALITÉ DE L’AIR INTÉRIEUR

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


La qualité de l'air intérieur (QAI) est une question importante en matière de santé et sécurité
en milieu de travail ou d’habitation.

Parmi les enjeux couramment associés à la QAI, citons :

• Les systèmes de chauffage et de ventilation inadéquats ou mal entretenus.


• La contamination attribuable aux matériaux de construction, aux colles, aux fibres de
verre, aux panneaux de particules, aux peintures, aux produits chimiques, etc.
• L'augmentation du nombre d'occupants d'un bâtiment et du nombre d'heures

CONDITIONNEMENT D'AIR
passées à l'intérieur

Lorsque l'air intérieur n'est pas de bonne qualité, il peut y avoir des problèmes comme les APPLICATIONS INDUSTRIELLES

suivants :

• Augmentation des problèmes de santé (par exemple, irritations des yeux et des voies
respiratoires) et, dans de rares cas, des problèmes de santé plus graves (par exemple,
empoisonnement au monoxyde de carbone) ;
• Absentéisme et perte de productivité ;
FILTRATION

• Relations tendues entre les employés et les employeurs.

Page | 146
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

| Domaine d’application de filtration de l’air

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le tertiaire :

La sensation de confort recherchée avec le traitement de l’air n’accepte pas un air


chargé de poussières.

Une filtration aléatoire peut conduire à des coûts importants à cause d’arrêts de travail:
rhume, grippe, conjonctivites, allergies, etc. En outre, le matériel de bureaux (ordinateur,
imprimante, scanner…) fonctionne mieux dans une ambiance exempte de poussières, et
nécessite moins d’entretien.

CONDITIONNEMENT D'AIR
Industrie chimique

La filtration est indispensable pour :

• Les établissements pharmaceutiques : fabrication de vaccins, de sérums,


d’antibiotiques, etc.

• La fabrication de films et de feuilles d’enregistrement.

• La fabrication de fibres artificielles, etc.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Industrie agroalimentaire

Brasseries, laiteries, chocolateries, établissements de transformation du lait, des œufs,


de la viande, etc. Toutes ces applications ou processus demandent des niveaux de
filtration spécifiques (normes).

1. Effets sur la santé

La pollution de l’air intérieur peut avoir de nombreuses conséquences sur le bien-être et la


santé des habitants. Ainsi, une mauvaise qualité de l’air peut avoir des effets plus ou moins
importants comme :

• Une gêne olfactive ;


FILTRATION

• Des problèmes de somnolence ;


• Des irritations de la peau et des yeux, etc.

Page | 147
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

Taille Gravité de

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


particules l’infection
(∅ en µm)
Moins
sévère
18 – 20

15 – 18

7 – 12
4–6
(Bronchioles)

1–5 Plus

CONDITIONNEMENT D'AIR
(Alvéoles) sévère

2. DIFFÉRENTS TYPES DE POLLUANTS DE L’AIR INTÉRIEUR


Les polluants de l’air sont nombreux et variés.

De nombreux gaz, matières et produits peuvent participer d’une manière ou d’une autre à la
pollution de l’air à partir du moment où ils peuvent être suffisamment volatils ou fins pour
rester temporairement ou de manière permanente dans l’air.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Voici les principaux polluants de l’air et leur provenance.

1. Gaz à effet de serre

Les gaz à effet de serre sont sans doute les polluants les plus connus, notamment pour leur
rôle sur le réchauffement climatique.

Ces gaz ne sont pas des polluants en tant que tels dans la nature. Généralement, c’est la
combustion générée par les activités humaines qui génère une libération trop importante de
ces gaz et qui a une influence néfaste sur le climat.

Parmi les gaz à effet de serre, 4 sont particulièrement présents et sensibles aux activités
humaines :
FILTRATION

• Le monoxyde de carbone
• Le dioxyde de soufre
• Le dioxyde d’azote
• L’ozone

Page | 148
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

2. Métaux lourds

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Les métaux lourds peuvent se retrouver dans l’air de manière naturelle en quantité limitée,
mais surtout par les actions humaines, en particulier la combustion dans l’industrie ou la
transformation d’énergie.

Certains de ces métaux lourds sont sous forme gazeuse, mais la plupart se retrouvent sous
forme de particules fines.

Voici les principaux métaux lourds qui peuvent devenir des polluants de l’air :

• Le mercure

CONDITIONNEMENT D'AIR
• Le zinc
• Le cuivre
• Le plomb
• Le chrome
• Le sélénium
• L’arsenic

| Transport routier

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Il est à noter que la pollution de l’air aux métaux lourds était autrefois très liée au
transport routier, mais cette dernière est en forte régression depuis le début des années
2000. La suppression du plomb dans les combustibles a ainsi réduit de 95% la pollution
à ce métal lourd.

3. Composés organiques et biologiques

Catégorie de polluants de l’air moins connue, les composés organiques volatils (COV) comme
le formaldéhyde ou le benzène, mais aussi les polluants organiques persistants (POP) comme
certains hydrocarbures aromatiques ne sont pourtant pas à négliger dans la pollution de l’air.

Les polluants biologiques comme les légionelles, les pollens ou encore les moisissures font
FILTRATION

ainsi partie des polluants de l’air même s’ils ne font pas toujours l’objet d’un suivi assidu.

Page | 149
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

4. D’où viennent les polluants principaux qui influent le plus sur la

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


qualité de l’air ?

La plupart des polluants de l’air viennent directement des activités humaines.

Chacune a ses spécificités et rejette dans l’atmosphère certains gaz, métaux lourds,
éléments biologiques ou particules plus qu’une autre.

Parmi les principales activités sources de pollution :

• L’industrie : la principale émettrice de dioxyde de soufre et de composés organiques


volatils.

CONDITIONNEMENT D'AIR
• L’agriculture : la provenance de 94% de la pollution à l’ammoniac dans l’air
• Le transport : la cause des deux tiers des émissions d’oxydes d’azote
• Les particules : des provenances multiples

3. DIFFÉRENTS TYPES DE FILTRES

| Composition d’un filtre


Un filtre est composé principalement de quatre parties :

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Le média, le cadre, le lut et le joint d’étanchéité.

FILTRATION

Afin de filtrer efficacement et de manière adéquate, on distingue quatre gammes de filtres :

Page | 150
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

Les filtres grossiers : aussi appelés préfiltres, ils sont principalement utilisés en première

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


étape de traitement de l'air et permettent de supprimer de l'air les plus grosses particules.
Ils servent également en premier étage de filtration afin de protéger les filtres plus sensibles
des étages suivants.

CONDITIONNEMENT D'AIR
Les filtres fins : ils peuvent directement se mettre en premier étage de filtration. Leur

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
principale application est le traitement approfondi de l'air dans les bâtiments de type
tertiaire. Ils servent également à protéger efficacement les filtres absolus.

FILTRATION

Les filtres absolus : ils sont désignés par la lettre E, H ou U. (Filtration jusqu'à 0.001 µm -
exemple : fumées, suies).

Page | 151
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Les filtres à charbon actif : ils sont utilisés pour arrêter les contaminants au niveau

CONDITIONNEMENT D'AIR
moléculaire. Ils permettent d'arrêter les odeurs (cuisine par exemple), de protéger les
process, ou d'assurer la sûreté des installations nucléaires.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 152
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

4. CLASSIFICATION DES FILTRES

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


En fonction des besoins rencontrés dans les installations, l'utilisateur dispose de quatre
grandes familles de filtres :

Moyenne efficacité : filtres grossiers, préfiltres, pour la capture des plus grosses particules
(diamètre > 5 µm). Inefficaces sur l'aérosol atmosphérique (particules de diamètre < 1 µm) ;

Haute efficacité : filtres fins, efficaces vis-à-vis de l'aérosol atmosphérique ; très haute
efficacité : filtres EPA (Efficient Particule Air : à haute efficacité), HEPA (High Efficiency
Particulate Air : à très haute efficacité) et ULPA (Ultra Low Penetration Air : à très faible

CONDITIONNEMENT D'AIR
pénétration) ;

Filtration moléculaire : filtres pour l’élimination des gaz (adsorption, photocatalyse, …).

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 153
CHAPITRE

11 Pourquoi filtrer l’air ?

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


La filtration a pour but de protéger les personnes et les processus industriels.

Les polluants de l’air sont les gaz à effet de serre, Métaux lourds, Composés

organiques et biologiques…

Quatre gammes de filtres existent : filtres grossiers, filtres fins, filtres absolus et

filtres à charbon actif.

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 154
11
CHAPITRE

| CH11 - Auto évaluation


Pourquoi filtrer l’air ?

Page | 155
FILTRATION APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
11
CHAPITRE

Pourquoi filtrer l’air ?

Page | 156
FILTRATION APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

12

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

12 Principes et techniques de filtration

| CH12- Objectifs visés

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Comprendre le fonctionnement des techniques de captage des particules.

Connaître les techniques de filtration.

| CH12 - Autour de mes prérequis

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 157
CHAPITRE

12 Principes et techniques de filtration

1. PRINCIPE DE CAPTATION DE PARTICULES

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Dans les filtres, l’air à épurer traverse une couche poreuse ou fibreuse dans laquelle il
abandonne ses poussières. C’est le mode de filtration de l’air actuellement le plus répandu,
tant pour la préfiltration “de protection” que pour la filtration de “confort”, de salubrité
(immeubles, bureaux), de haute et de très haute efficacité (salles blanches, salles
d’opérations “stériles”).

Air purifié à
99,97%

CONDITIONNEMENT D'AIR
Air pollué

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Dans ce type de filtre, l’interception des poussières se fait par :

1. Tamisage

Lorsque la particule est de diamètre supérieur à l’espace entre 2 fibres, elle est bloquée.

Cette action de tamis est très faible, l’espace entre les fibres étant souvent supérieur au
diamètre de la majeure partie des particules.
FILTRATION

Page | 158
CHAPITRE

12 Principes et techniques de filtration

2. Effet d’inertie

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Cette action est possible si l’énergie cinétique de la particule est assez grande pour ne pas
suivre la ligne dynamique du flux d’air fortement incurvée devant l’élément fibreux.

CONDITIONNEMENT D'AIR
3. Interception

Une captation par effet d’interception se produit si la particule dans sa trajectoire passe
devant la fibre à une distance correspondant au demi-diamètre de la particule.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES

4. Diffusion

L’effet de diffusion est une conséquence du (mouvement Brownien) des particules. Ce


phénomène ne concerne que les très petites particules.
FILTRATION

Page | 159
CHAPITRE

12 Principes et techniques de filtration

| Attention

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Une erreur fort répandue consiste à penser que la filtration consiste principalement en
un effet de tamisage, et que le maillage de fibres doit être de plus en plus fin à mesure
que la dimension des particules à arrêter diminue. Il n’en est rien. L’effet de tamisage n’a
qu’une importance accessoire pour l’efficacité du filtre.

CONDITIONNEMENT D'AIR
Figure 1 : Filtre en cours de colmatage (agrandissement).

2. TECHNIQUES DE FILTRATION

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
L’air vicié des cuisines est chargé en graisses, odeurs et fumées, notamment.

De manière à rejeter l’air le plus propre qui soit et à ne pas salir inutilement les filtres et le
système de ventilation, divers appareils de traitement de l’air aspiré peuvent être installés.
On distingue plusieurs technologies :

La filtration mécanique : les graisses sont récoltées grâce à certains principes physiques :
choc, inertie, gravité, … dans des séparateurs de graisses.

La filtration biologique : les graisses sont “digérées” par un brouillard d’enzymes.

La filtration UV : les graisses sont détruites par effet de photolyse.

La filtration par brumisation : les graisses sont récoltées par agglomérations dans un nuage
FILTRATION

de vapeur d’eau.

La filtration électrostatique : les particules de fumées et de graisses sont récoltées par


ionisation.

La filtration à charbon actif : les particules des odeurs sont retenues par la poudre de
charbon actif.

Page | 160
CHAPITRE

12 Principes et techniques de filtration

Chacune des techniques de filtrations à ses caractéristiques propres pour extraire les

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


particules de l’air rejeté. Aucune n’est efficace pour extraire à la fois les graisses, les fumées
et les odeurs.

C’est pourquoi, plusieurs systèmes de filtration différents doivent être installés en série pour
purifier l’air rejeté au maximum. Une même règle est d’application pour tous ces systèmes :
l’installation et l’entretien doit se faire par des professionnels.

| TP108.03-Filtration : étude de cas

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 161
CHAPITRE

12 Principes et techniques de filtration

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Comparaison des techniques de filtration

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 162
CHAPITRE

12 Principes et techniques de filtration

| CH12 - Auto évaluation

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 163
12
CHAPITRE

Principes et techniques de filtration

Page | 164
FILTRATION APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

13

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

Nomenclatures et familles de filtres


13

| CH13 - Objectifs visés

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Calculer l’efficacité d’un filtre.

Déterminer la perte de charge d’un filtre.

Définir les critères de classification des filtres.

| CH13 - Autour de mes prérequis

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 165
CHAPITRE

Nomenclatures et familles de filtres


13

1. PRINCIPALES CARACTÉRISTIQUES D’UN FILTRE

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Efficacité des filtres

Les différentes natures de filtre se caractérisent par la capacité de leurs médias filtrants à
retenir les particules. On détermine ainsi leur efficacité. Cet élément est primordial pour
connaître la nature du filtre le plus adapté sur une installation.

L’efficacité d’un filtre s’exprime sous trois formes :

• Le rendement (ou efficacité %) :

CONDITIONNEMENT D'AIR
I−E
R= I
× 100

• La perméance (ou pénétration) :

E
P = I × 100

• Le coefficient d’épuration :

I
CE =
E

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Avec :

I : Concentration particulaire amont

E : Concentration particulaire Aval

| CH14-TD01-CALCUL DES CARACTÉRISTIQUES D’UN


FILTRE
FILTRATION

Concentration particulaire amont : I = 100 000 particules par m3


Concentration particulaire aval : E = 5 000 particules par m3
1- Calculer l’efficacité de ce filtre
2- Calculer perméance de filtre
3- Calculer le coefficient d’épuration de filtre

Page | 166
CHAPITRE

Nomenclatures et familles de filtres


13

2. Pertes de charge d’un filtre

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


La perte de charge d’un filtre correspond à la perte de pression statique entre l’amont et
l’aval de ce dernier. Cette chute de pression est liée aux frottements dus au passage de l’air
sur :

• Le média filtrant
• Le cadre du filtre

Cette perte de charge favorise la captation de particules. Cependant, elle ne doit pas
dépasser un certain seuil au risque de diminuer le débit d’air du système de traitement d’air.

CONDITIONNEMENT D'AIR
Plus le filtre est colmaté, plus sa perte de charge augmente.

APPLICATIONS INDUSTRIELLES

• Calcul de la perte de charge

ΔP stat filtre = P stat AMONT – P stat AVAL


FILTRATION

Page | 167
CHAPITRE

Nomenclatures et familles de filtres


13

2. CLASSIFICATION ET FAMILLE DES FILTRES

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Familles de filtres

En fonction des besoins rencontrés dans les installations, l'utilisateur dispose de quatre
grandes familles de filtres :

• Moyenne efficacité : filtres grossiers, préfiltres, pour la capture des plus grosses
particules (diamètre > 5 µm). Inefficaces sur l'aérosol atmosphérique (particules de
diamètre < 1 µm) ;
• Haute efficacité : filtres fins, efficaces vis-à-vis de l'aérosol atmosphérique ;

CONDITIONNEMENT D'AIR
• Très haute efficacité : filtres EPA (Efficient Particule Air : à haute efficacité), HEPA
(High Efficiency Particulate Air : à très haute efficacité) et ULPA (Ultra Low
Penetration Air : à très faible pénétration) ;
• Filtration moléculaire : filtres pour l’élimination des gaz (adsorption,
photocatalyse…).

2. Classification des filtres

L’efficacité d’un filtre est synthétisée de façon précise par une série de grandeurs dépendant

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
des caractéristiques de l’air entrant : température et humidité, teneur en poussières,
granulométrie des poussières, nature et structure physique des poussières. Concrètement,
cela se traduit par une classification des performances en fonction des particules à arrêter.

Voici la correspondance de classification entre différentes normes de mesure (américaine,


belge et européennes). Ce sont les principales dénominations que l’on retrouve dans la
documentation des fabricants.
FILTRATION

Page | 168
CHAPITRE

Nomenclatures et familles de filtres


13

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


CONDITIONNEMENT D'AIR
Il y a trois catégories de filtre à air. Un filtre appartient à une catégorie ou à l'autre en fonction
de son efficacité moyenne à retenir des particules de 0,4 µm :

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
Les filtres grossiers (G). Leur efficacité moyenne est inférieure à 40 % ;

Les filtres moyens (M). Leur efficacité moyenne est comprise entre 40 et 80 % ;

Les filtres fins (F). Leur efficacité moyenne est supérieure à 80 %.

Le tableau 1 présente la classification des filtres de moyenne et haute efficacité :

Efficacité
Rendement Efficacité
Perte de moyenne (Em)
gravimétrique moyen minimale pour
Groupe Classe charge pourdes
(Am) de poussière des particules
finale (Pa) particules de
synthétique (%) de 0,4 µm (%)
0,4 µm (%)
G1 250 50 ≤ Am ≤ 65 - -
G2 250 65 ≤ Am ≤ 80 - -
Grossier
FILTRATION

G3 250 80 ≤ Am ≤ 90 - -
G4 250 90 ≤ Am - -
M5 450 - 40 ≤ Em ≤ 60 -
Moyen
M6 450 - 60 ≤ Em ≤ 80 -
F7 450 - 80 ≤ Em ≤ 90 35
Fin F8 450 - 90 ≤ Em ≤ 95 55
F9 450 - 95 ≤ Em 70

Page | 169
CHAPITRE

Nomenclatures et familles de filtres


13

Le tableau 2 présente la classification des filtres de très haute efficacité :

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Valeur globale Valeur locale
Groupe Classe
Efficacité (%) Pénétration (%) Efficacité (%) Pénétration (%)

E10 ≥ 85 ≤ 15 - -

EPA E11 ≥ 95 ≤5 - -

E12 ≥ 99.5 ≤ 0.5 - -

CONDITIONNEMENT D'AIR
H13 ≥ 99,95 ≤ 0,05 ≥ 99,75 ≤ 0,25
HEPA
H14 ≥ 99,995 ≤ 0,005 ≥ 99,975 ≤ 0,025

U15 ≥ 99,9995 ≤ 0,0005 ≥ 99,9975 ≤ 0,0025

ULPA U16 ≥ 99,99995 ≤ 0,00005 ≥ 99,99975 ≤ 0,00025

U17 ≥ 99,999995 ≤ 0,000005 ≥ 99,9999 ≤ 0,0001

APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 170
CHAPITRE

Nomenclatures et familles de filtres


13

| A retenir

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Faire le résumé de ce chapitre.

CONDITIONNEMENT D'AIR
APPLICATIONS INDUSTRIELLES
FILTRATION

Page | 171
13
CHAPITRE

| CH13 - Auto évaluation


Nomenclatures et familles de filtres

Page | 172
FILTRATION APPLICATIONS INDUSTRIELLES CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
Chapitre

14

Direction de la Recherche et L’Ingénierie de Formation


Digital I Infrastructure digitale
Concevoir un réseau informatique
2
CHAPITRE

14 Applications

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


| CH14 - Objectifs visés

Identifier les applications de traitement d’air dans les installations FGT

| CH14 - Autour de mes prérequis

CONDITIONNEMENT D'AIR
INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
FILTRATION

Page | 173
CHAPITRE

14 Applications

1. CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


1. Définition

Une centrale de traitement d'air est un élément technique dédié au chauffage au


rafraîchissement, à l'humidification ou à la déshumidification des locaux tertiaires ou
industriels, c'est un système tout air à débit constant ou variable.

Un CTA est soit de type monobloc, soit elle est constituée de modules additionnés les uns
aux autres, suivant la configuration, modules ventilation, module batteries froides et
chaudes, module filtres.

CONDITIONNEMENT D'AIR
2. Détails d'une centrale de traitement d'air, simple flux

INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
FILTRATION

Page | 174
CHAPITRE

14 Applications

3. Rôle des divers éléments

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


• Volet d’air neuf

Ce volet motorisé règle en fonction de la régulation le débit d’air neuf, il aussi une fonction
antigel.

• Volet de reprise

Il régule l'admission de l'air repris dans le local à traiter, fonctionne en parallèle avec le volet
d'air neuf.

• Boîte de mélange

CONDITIONNEMENT D'AIR
Permet le mélange de l’air neuf et de l’air de repris. Les volets d’air de reprise et d’air neuf
sont synchronisés à partir d’un jeu de tringlerie ou de moteurs indépendants.

• Pressostat filtres

Détection défaut filtres encrassés, alarme seule. Pressostat variation ventilation : Détecteur
de type transducteur qui permet de modifier la vitesse de rotation du moteur en fonction de
l'encrassement des filtres.

• Filtration

La filtration protège la CTA contre la poussière et les diverses particules nuisibles. Il peut y

INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
avoir plusieurs niveaux de filtration de moyenne à haute efficacité.

• Batterie chaude

Serpentin en cuivre ou l'eau chaude circule munie d'ailettes en aluminium afin de favoriser
l'échange avec l'air, l'eau et l'air circulent à contre-courant.

• Batterie froide

La batterie froide peut être à détente directe (fluide frigorifique) ou à eau glacée
(configuration identique à la batterie eau chaude).
FILTRATION

• Humidificateur

L’humidification s’effectue par ruissellement d’eau sur un matelas de fils d’acier galvanisé ou
par injection de vapeur (non représenté).

• Pare gouttelettes

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CHAPITRE

14 Applications

Évite l'entrainement de goutte d’eau.

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


• Volet incendie

Limite la propagation des fumés par compartimentage.

• DAD

Détecteur Autonome Déclencheur, protection incendie, commande le volet incendie.

Détecteur de fumée : Détection de fumée qui permet au DAD d'agir sur le volet incendie

• Bloc ventilateur

CONDITIONNEMENT D'AIR
Le ventilateur peut être à action ou à réaction, entrainement par courroies, direct ou à
commutation électronique (EC).

4. Types

Nous verrons trois types de centrales de traitement d'air :

• La CTA simple flux, elle est soit tout air neuf, soit tout air repris ou encore en mélange
des deux flux

INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
FILTRATION

• La CTA double flux, elle permet toutes les combinaisons possibles entre la reprise
d'air, l'air neuf filtré, l'air rejeté, l'air traité suivant la configuration.

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CHAPITRE

14 Applications

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Adiabatique

Air extrait
26 °C Air neuf
50% HR 32 °C

Air soufflé Air rejeté


29,5 °C*
21,8 °C*

*Températures obtenues avec un récupérateur d’efficacité  = 80 %

CONDITIONNEMENT D'AIR
• CTA à soufflage constant

INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
2. FILTRES
1. Différents filtres

L'efficacité d'un filtre est synthétisée de façon précise par une série de grandeurs dépendant
des caractéristiques de l'air entrant : température et humidité, teneur en poussières,
granulométrie des poussières, nature et structure physique des poussières. Concrètement,
cela se traduit par une classification des performances en fonction des particules à arrêter.
FILTRATION

La dénomination de leur classe dépend de la méthode de mesure utilisée pour les essais.

On classe les filtres à couche poreuse en fonction de leur efficacité :

• Filtres à moyenne efficacité (classes G1 à G4) : Filtre plan.


• Filtres à haute efficacité (classes F5 à F9) : Filtre à poches, Filtre plissé.

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CHAPITRE

14 Applications

• Filtres à très haute efficacité ou absolus (classes H10 à H14) : Filtre absolu.

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le plus grand risque avec les filtres est l'encrassement c'est pourquoi il est fortement indiqué
de disposer de pré filtres.

En effet plus le pouvoir de filtration est élevé plus le filtre s 'encrasse rapidement.

Une maintenance régulière avec changement des filtres est nécessaire.

3. VENTILATION MÉCANIQUE CONTRÔLÉ


1. À quoi sert la VMC ?

CONDITIONNEMENT D'AIR
La VMC est l'équipement idéal pour ventiler un logement sous réserve qu'elle soit
régulièrement et correctement entretenue pour garder sa performance.

INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
FILTRATION

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CHAPITRE

14 Applications

2. Comment s’assurer du bon fonctionnement de la VMC ?

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Une fois installée, la VMC silencieuse opère de manière continue. Pour s’assurer de son bon
fonctionnement, il est important d’effectuer un nettoyage régulier des filtres, mais aussi
des bouches d’extraction et des grilles d’aération. Comme sur tout objet, la poussière
s’accumule également sur les systèmes de ventilation : en entretenant correctement votre
VMC, et notamment ses systèmes de ventilation, vous êtes sûr de profiter d’un air sain. Pour
vous assurer que les bouches d’extraction marchent bien, appliquez une feuille de papier au
niveau des orifices. Si celle-ci est immédiatement aspirée, alors le système fonctionne
correctement. Dans le cas contraire, vous devrez rechercher d’où vient la panne. De même

CONDITIONNEMENT D'AIR
pour les bouches d’aération, si la feuille de papier est rejetée, alors ces dernières sont en bon
état.

3. Différents types de VMC

La VMC simple flux

L’installation VMC simple flux est la plus courante. Le prix de cette VMC est plus intéressant,
ce qui la rend si prisée par les propriétaires de logements neufs ou anciens. Elle se compose
d’un extracteur électrique, placé dans les combles ou dans le faux plafond, qui est relié aux
bouches d’extraction par des gaines.

INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
Les entrées d’air neuf sont munies de filtres adaptés.

Cette VMC silencieuse peut être autoréglable, ce qui signifie qu’elle assure un débit constant
d’air. Dans ce cas, la consommation de la VMC est plus élevée que les autres types simple
flux.
FILTRATION

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CHAPITRE

14 Applications

| Système VMC à simple flux hygroréglable

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


Le système VMC à simple flux hygroréglable est quant à lui plus intéressant, car il régule
le débit d’air en fonction du taux d’humidité de la pièce où sont installées les bouches.
Lorsque ce dernier est bas, l’usage est réduit, pour des économies d’énergie très
avantageuses.

VMC AIR EXTRAIT


HYGROREGLABLE

CONDITIONNEMENT D'AIR
AIR NEUF
ENTRANT

INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
Enfin, les VMC simple flux peuvent être accompagnées de plusieurs types de bouches. Les
autoréglables sont ouvertes en permanence, pour une aération en continu. Celles dites
hygroréglables s’installent avec les VMC utilisant la même technologie, pour s’adapter au
niveau d’humidité de la pièce. Quant aux bouches à détection de présence (conçues pour les
systèmes hygro B), elles permettent la réduction de la consommation de la VMC, car elles ne
s’activent qu’en présence d’une personne, ce qui est idéal dans des W.C. ou une salle de
bains.

4. VMC double flux


FILTRATION

Tout comme son homologue simple, la VMC double flux permet d’aspirer l’air vicié et de
rejeter de l’air plus pur à l’intérieur de l’habitation. La différence entre les deux modèles est
due à l’échangeur thermique. Ce dernier récupère l’air frais ou chaud qui est extrait de la
pièce et s’en sert pour refroidir ou réchauffer l’air qui est puisé à l’extérieur. Le prix de ce

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CHAPITRE

14 Applications

modèle est plus élevé que celui à simple flux, mais les économies d’énergie qu’il génère sont

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


considérables.

Air frais vicié Air extérieur


Filtre

Echangeur
Air chaud vicié

CONDITIONNEMENT D'AIR
Air purifié tempéré

La ventilation mécanique contrôlée peut enfin être thermodynamique. Ceci signifie qu’elle
dispose d’une pompe à chaleur qui régule la température de l’air provenant de l’extérieur.
Pour ce type de VMC, il faut alors prévoir l’installation de bouches dans les pièces à vivre
autres que les pièces d’eau.
Air neuf préchauffé

INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
Arrivé d’air
Intérieur
préchauffée

Evacuation de l’air

Extérieur vicié
FILTRATION

Air neuf froid

Page | 181
CHAPITRE

14 Applications

Les prises d’air neuf sont toujours munies de filtres adaptés.

AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS


| Filtration
Identifier et décrire les applications industrielles de la filtration, en présentant un
comparatif sous forme de tableau récapitulatif

CONDITIONNEMENT D'AIR
INDUSTRIELLES
APPLICATIONS
FILTRATION

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14
CHAPITRE

| A retenir
Applications

Faire le résumé de ce chapitre.

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FILTRATION APPLICATIONS CONDITIONNEMENT D'AIR AIR HUMIDE : GÉNÉRALITÉS
INDUSTRIELLES
14
CHAPITRE

Applications

| CH14 – Auto évaluation

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INDUSTRIELLES

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