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Sciences Physiques

Première Baccalauréat Professionnel.


Métiers de l’ÉLectricité et de ses Environnements
Connectés
François BINET
Professeur de Maths Sciences

9 avril 2022

F.BINET ii Première BAC.PRO.


Table des matières

Comment travailler pour réussir ? v

Unités et formules de Sciences vii


0.1 U.S.I. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii
0.2 Unités dérivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . vii
0.3 Écriture des grandeurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . viii
0.4 Confusion grandeur et unité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . viii

1 Accélération et vitesse en ligne droite 1


1.1 Relativité du mouvement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Vitesse et accélération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Mouvement rectiligne varié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

2 Distinguer pression et force pressante 5


2.1 Pression en un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.2 Unités dérivées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3 Loi de Boyle-Mariotte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

3 Combustion 9
3.1 Combustion complète et incomplète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
3.2 Énergie d’une combustion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.3 Conversion d’énergie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
3.4 Effets environnementaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

4 Distinguer les trois modes de transfert thermique 11


4.1 Grandeurs thermiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.1.1 La température . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.1.2 La chaleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.1.3 La capacité calorifique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.1.4 Résistance, conductance thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.1.5 Flux thermique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.2 Modes de transfert . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.2.1 Conduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
4.2.2 Convection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
4.2.3 Rayonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13

5 Caractériser une onde electromagnétique 15


5.1 L’onde électromagnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
5.2 Sources et détecteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16

6 Distinguer énergie et puissance électrique 19


6.1 Puissance électrique reçue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19

7 Comment transporte-t-on l’énergie sous forme électrique ? 21


7.1 Puissance électrique reçue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
7.2 Le transformateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
7.3 Pertes en ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

8 Caractériser un champ magnétique 25


8.1 Puissance électrique reçue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
8.1.1 Champ magnétique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

iii
TABLE DES MATIÈRES TABLE DES MATIÈRES

F.BINET iv Première BAC.PRO.


Comment travailler pour réussir ?

Apprendre : quelles conditions de travail ?


– Comment doit être la salle de travail ?
Les bruits doivent être limités au maximum :
– pas de fenêtre ouverte,
– pas de chaise qui grince,
– pas de personne qui parle...
– Doit-il y avoir de la musique ?
La musique avec paroles, réduit de moitié la capacité à apprendre. Si vous tenez à mettre de la musique pour cacher un bruit
ou rester éveillé, choisissez une musique instrumentale douce et harmonieuse qui créera une sensation agréable. En cours, une
musique ne peut convenir à l’ensemble des élèves, on restera toujours dans le calme.

Suivre en cours : organisation des prises de notes ?


– Retient-on si on ne dispose pas d’un cours noté ?
Oui mais à très court terme, il faut absolument mettre les informations par écrit !
– Comment noter le cours ?
Il est essentiel que le cours soit propre, clair, structuré et surtout agréable à lire pour faciliter la relecture et rendre le travail
agréable. Plus un cahier est beau plus les sensations produites lors de sa relecture permettront une meilleure mémorisation.
Le cours étant copié en dehors de la classe, il peut être réalisé avec beaucoup de soin. L’idéal serait de le copier trois fois,
mais une seule vous sera demandée.
– Que retient-on du temps passé en classe ?
Généralement on retient :
– 10% de ce que l’on lit.
– 20% de ce qu’on entend.
– 30% de ce qu’on voit.
– 50% de ce qu’on voit et entend.
– 80% de ce qu’on dit.
– 90% de ce qu’on fait.
Écrire c’est voir (30%), recopier UNIQUEMENT un cours du tableau vers le cahier a peu d’intérêt. Participer, refléchir à ce
que l’on écrit, produire ses propres phrases et réflexions dans les activités de classe alors c’est faire (90%). Quand on sait ce
que l’on écrit, on le retient !
Participer activement pour comprendre un cours c’est le retenir à 90% et c’est beaucoup de temps gagné par ailleurs.
– A-t-on une mémoire illimitée ?

– Notre mémoire n’est pas illimitée et trop de données dans une journée noient l’information importante.
– Il est essentiel que les informations nouvelles soient limitées et donc clairement organisées.
– Quand les informations à retenir sont noyées parmi des informations inutiles, il faut occulter ce qui n’a pas d’intérêt. Il
ne faut prendre note que des informations utiles. Il faut structurer les données nouvelles.

Apprendre : les devoirs à la maison


– La leçon, quand et combien de fois pour que ça rentre ?
Pour retenir un cours jusqu’à l’examen (dans un an et demi et même parfois plus) il est nécessaire de mémoriser sur le long
terme. Pour cela il est nécessaire de relire ses cours au moins trois fois.
1. La première fois est la plus importante, elle doit se faire avant la nuit. Il est très important de bien mettre en valeur les
titres et les sous titres de la leçon pour en comprendre la structure (utilisation de couleurs et de surligneurs). On organise
ses documents, on organise ses pensées... on dort mieux !

v
CHAPITRE 0. COMMENT TRAVAILLER POUR RÉUSSIR ?
2. La deuxième fois se fait la veille du cours suivant. On relit un cours qui est déjà propre clair et agréable. On vérifie ses
savoirs par les activités faites.
3. La troisième fois se fait la veille de l’évaluation. On relit ses notes, on refait les activités qui ont posé problème.
– La leçon, quelle méthode pour bien retenir ?
– Quand on lit à haute voix, on ne peut pas réfléchir en même temps.
– Quand on lit une phrase dans sa tête, on ne peut pas faire les intonations, voir la prononciation.
Donc :
– pour apprendre un texte en vu de le réciter ou du vocabulaire d’anglais il faut se le réciter à haute voix plusieurs fois,
– pour apprendre une formule de maths ou de sciences, il vaut mieux la lire plusieurs fois dans sa tête en cherchant le sens
de chaque terme et éventuellement les conditions d’applications et ensuite une fois comprise, se la répéter à haute voix.
Quelques exemples d’utilisation amélioreront l’apprentissage.

Réussir à apprendre, apprendre à réussir.


– Je suis nul dans cette matière, alors comment faire ?

– Il est très important de savoir dans quel état d’esprit vous travaillez. Ceux qui réussissent, se disent qu’ils sont bons et
s’ils ont des difficultés de compréhension, ils savent se mettre au travail jusqu’à ce qu’ils comprennent.
– Si pour vous réussir en cours n’est pas "style" ou que cela fait intello, alors il est nécessaire de vous remotiver. Vous
devez alors réfléchir aux termes "réussir" et "jalousie". Vous êtes l’acteur de votre réussite.

– Je n’aime pas ça, alors comment faire ?


Si vous n’aimez pas, vous ne retiendrez pas et vous aimerez encore moins alors à vous de réagir et d’inverser la machine ! Votre
mémoire se bâtit avec vos émotions, vos émotions se créent avec le monde qui vous entoure. Tout est question de choix, si
vous savez faire abstraction de ce qui est démotivant pour vous concentrez sur le nécessaire. Si vous réussissez à trouver une
once de plaisir dans un monde de brute alors vous pourrez aimer malgré l’insupportable.
– Je travaille mais je n’y arrive pas, comment faire ?
Plusieurs pistes :
– Il faut apprendre à vous connaître par rapport au monde qui interagit avec vous, à vous situer par rapport à votre famille,
vos camarades, vos profs. On est ce que l’on veut être et non ce que l’on nous a dit que l’on était ! !
– Il faut savoir se fixer des objectifs intermédiaires atteignables et se donner les moyens de l’atteindre en y consacrant le
temps nécessaire avec les méthodes vues précédement.
– Il faut auto-évaluer ses performances de manière positive en regardant ses erreurs comme des points corrigeables.
– Il faut utiliser les expériences positives et négatives pour s’améliorer.
– Il faut soutenir sa motivation à travers le temps et les épreuves et toujours aller de l’avant !.

F.BINET vi Première BAC.PRO.


Unités et formules de Sciences
Dans tous les documents (cours et activités) figurent des grandeurs exprimées avec des unités. Afin que les unités ne soient
pas confondues avec les formules, elles sont toutes marquées par une couleur spécifique orange. Toutes les grandeurs peuvent être
exprimées dans l’une des sept unités du système international. On notera parfois u.s.i. l’abréviation correspondant à unité du système
international.

0.1 Unités fondamentales du système international (U.s.i.)


1
– Le mètre est la longueur du trajet parcouru dans le vide par la lumière pendant une durée de de seconde.
299 792 458
– Le kilogramme est l’unité de masse. Il est défini à partir de la constante de Planck h de valeur exacte fixée à
h =6,626 070 15 × 10−34 kg·m2 ·s−1 .
– La seconde est la durée de 9 192 631 770 périodes de la radiation correspondant à la transition entre les deux niveaux hyperfins
de l’état fondamental de l’atome de césium 133.
– L’ampère est l’intensité d’un courant. Il est défini en fixant la charge élémentaire e à la valeur exacte
e =1,602 176 634 × 10−19 A·s.
– Le kelvin, unité de température thermodynamique. Il est défini en fixant la constante de Boltzmann k à la valeur exacte
k=1,380 649 × 10−23 kg·m2 ·s−2 ·K−1 .
– La mole est une quantité de matière égale exactement à 6,022 140 76 × 1023 entités élémentaires. Lorsqu’on emploie la mole,
les entités élémentaires doivent être spécifiées et peuvent être des atomes, des molécules, des ions, des électrons, d’autres
particules ou des groupements spécifiés de telles particules.
– La candela est l’intensité lumineuse en considérant une source qui émet un rayonnement monochromatique de fréquence
540 × 1012 hertz a une efficacité énergétique de 683 cd·sr·kg−1 ·m−2 ·s3 .
Nom de la grandeur Symbole de la grandeur Nom de l’unité Symbole
longueur l, x, r,etc. mètre m
masse m kilogramme kg
temps, durée t seconde s
courant électrique I, i ampère A
température thermodynamique T kelvin K
quantité de matière n mole mol
intensité lumineuse IV candela cd

0.2 Unités dérivées


Il existe cependant des unités dérivées. Par exemple :
– La fréquence s’exprime en hertz, ce qui se note Hz et correspond en u.s.i. à des s−1
– La pression s’exprime en pascal, ce qui se note Pa et correspond en u.s.i. à des kg·m−1 ·s−2
– Certaines unités dérivées sont dites « légales » comme le Pa alors que d’autres sont « usuelles » comme le bar.
– On réalisera tous nos calculs avec les unités légales.
– Les unités usuelles seront utilisées éventuellement pour mieux percevoir la grandeur calculée.
– Certaines unités peuvent être difficile à noter ainsi :
– La constante de pesanteur terrestre g est pris généralement égale à g = 9,81 kg·m·s−2 .
On pourrait écrire g =9,81 kg·m
s2
ou encore g=9,81 kg·m/s2 ou encore g=9,81 kg·m·s−2
– La conductivité thermique λ s’exprime en W·m−1 ·◦C−1
On pourrait écrire m·W◦C ou encore W/(m·◦C) ou encore W·m−1 ·◦C−1
– On voit alors que l’utilisation de parenthèses ou de fraction au sein de l’unité devient difficile à écrire ou à lire et peut
entrainer des confusions entre unités et formules.
– L’utilisation du « moins un » plutôt que du trait de fraction est alors plus sûr. On notera par exemple une vitesse
v = 3,6 m·s−1
On notera par exemple une vitesse v = 3,6 m·s−1 (mètre par seconde) et une durée ∆t = 3,5 ms (millisecondes)

vii
0.3. ÉCRITURE DES GRANDEURS CHAPITRE 0. UNITÉS ET FORMULES DE SCIENCES

0.3 Écriture des grandeurs


Dans un chapitre de physique on voit la formule de Bernoulli :
1 2 1 2
ρv + pA + ρgzA = ρvB + pB + ρgzB
2 A 2

– Vous noterez que la formule est de couleur olive


– Cette formule met en œuvre plusieurs grandeurs. Chaque grandeur est désignée par une lettre qui sera toujours en italique.
– Cette formule utilise les grandeurs suivantes :
ρ la masse volumique qui correspond à la lettre grecque « rho »
v la vitesse qui sera notée vA quand elle est prise au point A et vB quand elle est prise au point B.
p la pression qui sera notée pA quand elle est prise au point A et pB quand elle est prise au point B.
g la constante de pesanteur terrestre.
z la hauteur qui sera notée zA quand elle est prise au point A et zB quand elle est prise au point B.
– Vous noterez que les points A et B ne sont pas des grandeurs et qu’ils ne sont pas notés en italique.
1 2
– Lorsque l’on note ρv , le A
2 A

`e˙sfi˚t `e›nffl ˚i‹n`d˚i`c´e `c’`e˙sfi˚t `àffl `d˚i˚r`e ˜l´é´g´èˇr`e›m`e›n˚t `e›nffl `d`e˙sfi¯sfi`o˘u¯s `d`e ˜l´affl ˜lˇi`g›n`e `dffl’`é´cˇr˚i˚tˇu˚r`e vA

tandis que
1 2
˜l´e 2 `d˚uffl `c´a˚r˚r`é `e˙sfi˚t `e›nffl `e›x˙p`o¸sfi`a‹n˚t ¯sfi`o˘i˚t ˜l´é´g´èˇr`e›m`e›n˚t `a˚uffl `d`e˙sfi¯sfi˚u¯s `d`e ˜l´affl ˜lˇi`g›n`e `dffl’`é´cˇr˚i˚tˇu˚r`e : ρv
2 A
1 1 1
– ρvA peut se noter · ρ · vA ou encore × ρ × vA , l’absence de signe ou le point · ou le signe × étant tous équivalents et
2 2 2
désignant la multiplication.

0.4 Confusion grandeur et unité


Dans ce même chapitre, on voit aussi la définition suivante :
Définition 10
Un fluide hydraulique de débit volumique QV et de pression p transporte une puissance hydraulique
P = p · QV

– QV désigne une grandeur appelée débit volumique dont l’unité est le metre cube par seconde(noté m3 ·s−1 ),
– p désigne une grandeur appelée pression dont l’unité est le pascal(noté Pa),

– P désigne une grandeur appelée puissance dont l’unité est le watt(noté W).

La pression p est notée par un p minuscule alors que la puissance P est notée par un p majuscule.

Exemple Si l’on doit calculer la puissance hydraulique d’un fluide ayant un débit de 15 × 103 L·h−1 à une pression de 5 bar.
Le L et le bar sont des unités usuelles, elles sont pratiques mais ne doivent pas servir dans les calculs.
On les convertit dans les unités légales :

15 × 103 25
– 15 000 L·h−1 deviennent = cela s’arrondit à 4,2 L·s−1 et comme 1 L correspond à 1 × 10−3 m3 , QV =4,2 × 10−3 m3 ·s−1
3600 6
– 5 bar devient 5 × 105 Pa

Notre calcul s’écrit alors P = p · QV : P = 4,2 × 10−3 · 5 × 105 =21 × 102 W qui dans ce cas s’écrira plus facilement sans les
puissances de dix : P = 2100 W

F.BINET viii Première BAC.PRO.


Caractériser l’accélération et la vitesse d’un objet se déplaçant en ligne droite
1
Capacités Connaissances
Connaître la relation entre la variation de vitesse, l’ac-
Mesurer des vitesses et des accélérations dans le cas célération et la durée pour une accélération de valeur
d’un mouvement rectiligne. constante, dans le cas d’un mouvement rectiligne.
Identifier la nature d’un mouvement à partir du graphe Connaître des ordres de grandeur courants de vitesses
des vitesses. et d’accélérations dans un référentiel terrestre.

1.1 I Relativité du mouvement


Propriété 1
Le mouvement d’un solide ne peut être défini que par rapport à un référentiel.

Remarque : Pour décrire le mouvement d’un solide il est nécessaire de préciser « par rapport à ».
Définition 1
L’ensemble constitué d’un repère d’espace et d’un repère de temps est appelé référentiel.

Définition 2
L’ensemble constitué d’un point O de l’espace et de 3 vecteurs de base forme un repère d’espace.

Figure 1.1 – Repère d’espace




z



y
O


x

Définition 3
Le repère de temps est constitué d’un instant d’origine et d’une échelle de temps.

Propriété 2
Les lois de la mécanique de Newton ne peuvent s’appliquer que si le référentiel est galiléen.

Définition 4
Le référentiel Galiléen est un référentiel dans lequel l’espace est homogène et isotrope et le temps
uniforme.

Homogène : L’espace est le même quelque soit l’endroit où on se place.

Isotrope : L’espace est le même quelque soit la direction vers laquelle on se déplace.

Uniforme : Le temps « n’avance » pas plus vite à certains moments qu’à d’autres.

1
1.2. VITESSE ET ACCÉLÉRATION CHAPITRE 1. ACCÉLÉRATION ET VITESSE EN LIGNE DROITE

1.2 II Vitesse et accélération


Définition 5
La vitesse moyenne v en m·s−1 d’un solide s’obtient en divisant la distance parcourue d en m par la
durée du parcours ∆t en s :
d
v= (1.1)
∆t

Propriété 3
Lors du déplacement rectiligne d’un solide (le long d’une trajectoire droite), on peut choisir l’axe x comme
axe de propagation et noter la distance parcourue d entre deux valeurs x1 et x2 par :

∆x = x2 − x1 (1.2)
d = ∆x (1.3)

Figure 1.2 – Déplacement sur un axe

x1 ;t1 x2 ;t2

Propriété 4
Lors du déplacement rectiligne d’un solide on peut écrire la vitesse moyenne entre les deux positions x1 à
l’instant t1 et x2 à l’instant t2

∆x
v = (1.4)
∆t
x2 − x1
v = (1.5)
t2 − t1

Figure 1.3 – Accélération sur un axe

x1 ;v1 ;t1 x2 ;v2 ;t2

Définition 6
L’accélération moyenne a en m·s−2 d’un solide s’obtient en divisant la variation de vitesse ∆v en m·s−1
pendant la durée ∆t en s :

∆v
a = (1.6)
∆t
v2 − v1
a = (1.7)
t2 − t1

1.3 III Mouvement rectiligne uniformément varié


Définition 7
Dans le référentiel galliléen considéré, le mouvement est dit rectiligne lorsque la trajectoire est une droite.

Définition 8
Dans le référentiel galliléen considéré, le mouvement est dit uniformément varié lorsque l’accélération
est constante.
Si l’accélération est positive, le mouvement est uniformément accéléré.
Si l’accélération est négative, le mouvement est uniformément ralenti.

F.BINET 2 Première BAC.PRO.


CHAPITRE 1. ACCÉLÉRATION ET VITESSE EN LIGNE DROITE 1.3. MOUVEMENT RECTILIGNE VARIÉ
Définition 9
La chute d’un corps dans le référentiel terrestre est un mouvement uniformément accéléré, d’accélération :

a = g =9,8 m·s−2
la constante g est appellée accélération de la pesanteur.

F.BINET 3 Première BAC.PRO.


1.3. MOUVEMENT RECTILIGNE VARIÉ CHAPITRE 1. ACCÉLÉRATION ET VITESSE EN LIGNE DROITE

F.BINET 4 Première BAC.PRO.


Distinguer pression et force pressante
2
Capacités Connaissances
Connaître les définitions de la pression, de la surface
pressée et de la force pressante.
Mesurer la pression en un point d’un fluide.
Savoir que la pression se mesure à l’aide d’un mano-
mètre.
Connaître l’unité de la pression dans le système inter-
national et d’autres unités utilisées couramment.
Calculer une pression et la convertir dans une unité Connaître la relation entre pression, surface pressée et
adaptée à la situation. force pressante (P = F/S).
Connaître l’ordre de grandeur de la pression atmosphé-
rique.
Pour un gaz considéré comme parfait, connaître la rela-
tion entre la pression, le volume, la quantité de matière
Vérifier expérimentalement la loi de Boyle-Mariotte.
et la température : loi de Boyle-Mariotte.

2.1 I Pression en un point d’un fluide


Propriété 1
Une force F donnée exercée sur une surface S n’aura pas le même effet si la surface est grande ou petite,
il est donc nécessaire d’utiliser une nouvelle grandeur appelée pression.

Figure 2.1 – Pression sans ou avec une punaise

PETITE SURFACE GRANDE SURFACE

Définition 1
La pression p est le rapport de la force exercée F par l’aire S de la surface où elle s’exerce.
F
p= (2.1) S=1m p=1Pa 2

Pour une force de 1 N exercée sur une aire de 1 m2 , il y a une pression de 1 Pa.
F=1N

Propriété 2
Une tranche de fluide d’épaisseur h et d’aire S possède un volume V = S · h, une masse m = ρ · S · h et
son poids s’exprime par
P =ρ·S·h·g (2.2)

P
La pression p = qu’exerce cette tranche de fluide sur la tranche inférieure est donc :
S
p=ρ·g·h (2.3)

5
2.2. UNITÉS DÉRIVÉES CHAPITRE 2. DISTINGUER PRESSION ET FORCE PRESSANTE

Figure 2.2 – Tranche de fluide

A
S A
G A
h
B
B B

Propriété 3
Si une tranche de fluide d’épaisseur h est soumis à une pression pA au niveau de sa tranche supérieure
alors la pression au niveau de la tranche inférieure est :

pB = pA + ρ · g · h (2.4)

Figure 2.3 – Pression d’une tranche de fluide

pA A

pB B

Propriété 4
En tout point d’un fluide unique, la pression est la même si l’altitude ne change pas et est augmentée de
p = ρ · g · h si on descend d’une hauteur h, avec ρ la masse volumique du fluide.

2.2 II Unités dérivées légales et usuelles


Propriété 5
La pression s’exprime en pascal, ce qui se note Pa et correspond en u.s.i. à des kg·m−1 ·s−2 . Le pascal est
l’unité légale.

Propriété 6
La pression s’exprime aussi avec d’autres unités dites usuelles :
– le bar : 1 bar correspond à 1 × 105 Pa
– l’ atmosphere : 1 atm correspond à 101 325 Pa

– le psi : 1 psi correspond à 6894 Pa


– le millimetre de mercure : 1 mmHg correspond à 133,322 Pa

2.3 III Loi de Boyle-Mariotte


Définition 2
Un fluide est dans un état connu lorsque les trois grandeurs suivantes sont définies :
– la température T en kelvin (K),
– le volume V en mètre cube (m3 ),

– la pression p en pascal (Pa).


On dit que ce sont trois variables d’état qui sont liées entre elles par des équations d’état.

F.BINET 6 Première BAC.PRO.


CHAPITRE 2. DISTINGUER PRESSION ET FORCE PRESSANTE 2.3. LOI DE BOYLE-MARIOTTE
Définition 3
Si une transformation se fait lorsqu’une des variables d’état reste constante, elle porte un nom particulier.
– c’est une isotherme si la température reste constante,

– c’est une isochore si le volume reste constant,


– c’est une isobare si la pression reste constante.

Définition 4
On peut prévoir ce qui se passe dans certaines transformations en considérant que l’on a affaire à un gaz
dit « parfait ». On a alors l’équation d’état :

p·V =n·R·T (2.5)

p est la pression du gaz en Pa,


V est le volume du gaz en m3 ,
où : n est la quantité de gaz en mol,
R est la constante des gaz parfaits avec R=8,314 472 J·K−1 ·mol−1 ,
T est la température du gaz en K.

Définition 5
Quand un gaz parfait passe d’un état A à un état B, il existe des relations simples liant les variables d’état.
Si :
– c’est une isotherme alors
pA · VA = pB · VB (2.6)

,
– c’est une isochore alors
pA pB
= (2.7)
TA TB

– c’est une isobare alors


VA VB
= (2.8)
TA TB

F.BINET 7 Première BAC.PRO.


2.3. LOI DE BOYLE-MARIOTTE CHAPITRE 2. DISTINGUER PRESSION ET FORCE PRESSANTE

F.BINET 8 Première BAC.PRO.


Comprendre les avantages et les inconvénients de la combustion du carbone et
3
des hydrocarbures

Capacités Connaissances
Connaître les produits de la combustion complète ou
Réaliser expérimentalement une réaction de combus-
incomplète d’un hydrocarbure dans l’air.
tion de charbon ou d’un hydrocarbure et identifier les
Connaître la dangerosité des composés produits lors
produits de la combustion.
d’une combustion incomplète.
Calculer l’énergie libérée sous forme d’énergie ther-
mique par la combustion d’une masse donnée d’hydro-
carbure à partir de données fournies.
Savoir que la combustion d’un hydrocarbure ou du char-
Écrire et ajuster l’équation de la réaction modélisant la bon libère de l’énergie thermique. Savoir que l’énergie
combustion d’un hydrocarbure. utilisée aujourd’hui est très majoritairement obtenue à
l’aide de combustions de ce type.
Savoir que le dioxyde de carbone est un des principaux
gaz à effet de serre et que l’augmentation de sa concen-
Déterminer la masse de dioxyde de carbone (CO2 ) dé-
tration dans l’atmosphère accentue le réchauffement
gagée par la combustion complète d’une masse donnée
climatique.
d’un hydrocarbure à partir de données fournies.
Savoir que les moteurs thermiques convertissent l’éner-
gie libérée par la combustion en énergie mécanique.

3.1 I Combustion complète et incomplète


Définition 1
Lors des réactions de combustion des hydrocarbures, on appelle réaction complète, la réaction où tout
l’hydrocarbure réagit avec le dioxygène O2 de l’air par formation de dioxyde de carbone CO2 et d’eau
H2 O. Et on appelle réaction incomplète une réaction où par manque de dioxygène O2 une partie de
l’hydrocarbure réagit pour former du monoxyde de carbone CO.

Propriété 1
Dans une réaction de combustion comme pour toute réaction chimique, les éléments, la quantité de
matière et les charges se conservent.

La combustion du méthane (CH4 , , le gaz de ville) se fait grâce au dioxygène (O2 , ) de l’air . Il se forme lors de cette
réaction chimique du dioxyde de carbone (CO2 , ) et de l’eau (H2 O, ).

CH4 + 2O2 −−→ CO2 + 2H2 O (3.1)

Figure 3.1 – Combustion du méthane

+ + −−→ + +

Propriété 2
En l’absence d’une quantité suffisante de dioxygène, (O2 , ), la combustion est alors dite « incomplète ».
Il se forme alors du monoxyde de carbone (CO) qui est un gaz asphyxiant.

9
3.2. ÉNERGIE D’UNE COMBUSTION CHAPITRE 3. COMBUSTION
Propriété 3
La molécule de monoxyde de carbone est quasiment identique mais légèrement plus grande en taille que
la molécule de dioxygène.

Elle se substitue au dioxygène dans la respiration, créant l’asphyxie de l’organisme vivant qui la respire.

3.2 II Énergie d’une combustion


Définition 2
La formation d’une molécule à partir des corps simples libère de l’énergie thermique et inversement la
cassure d’une molécule nécessite un apport d’énergie thermique.

– C(s) + 2H2 −−→ CH4(g) libère 74,89 kilojoule par mole formée. Q = −74,89 kJ·mol−1

– C(s) + O2 −−→ CO2(g) libère 393,62 kilojoule par mole formée. Q = −393,62 kJ·mol−1

– H2 + 12 O2 −−→ H2 O(g) libère 241,82 kilojoule par mole formée. Q = −241,82 kJ·mol−1

Définition 3
Une réaction chimique correspond généralement à la cassure d’une ou plusieurs molécules et à la formation
d’une ou plusieurs molécules. Si la réaction chimique libère de l’énergie on dit qu’elle est exothermique
et inversement si elle nécessite de l’énergie pour se réaliser on dit qu’elle est endothermique.

Définition 4
Les réactions de combustion vues dans ce chapitre sont toutes exothermiques et nécessitent deux réactifs :
le combustible hydrocarboné Cx Hy et le comburant qui est toujours le dioxygène de l’air O2 .

CH4(g) + O2(g) −−→ CO2(g) + 2H2 O(g)


on calcule : Q = QCO2 (g) + 2 · QH2 O(g) − QCH4 (g) = −393, 62 − 2 · 241, 82 + 74, 89 =−802,37 kJ·mol−1
Cette réaction libère donc 802,37 kilojoule par mole de méthane (CH4(g) ) consommée si la réaction est complète.

3.3 III Conversion énergétique


Propriété 4
Les réactions de combustion des alcanes sont similaires aux réactions utilisées par les organismes vivants
pour vivre. Elles nécessitent du dioxygène et créent de l’eau et du dioxyde de carbone.

Propriété 5
Dans un moteur thermique, l’énergie chimique produite par la combustion est convertie en énergie méca-
nique.

3.4 IV Effets des réactifs et produits sur l’environnement


Propriété 6
Les alcanes et le dioxyde de carbone ont un effet fondamental dans l’augmentation de la température
mondiale due à l’effet de serre.

Définition 5
L’effet de serre est le réchauffement de la planète par les gaz atmosphériques soumis aux rayonnements
infrarouges émis par la planète.

F.BINET 10 Première BAC.PRO.


Distinguer les trois modes de transfert thermique
4
Capacités Connaissances
Mettre en évidence expérimentalement les trois modes Savoir qu’un transfert thermique se fait spontanément
de transfert thermique. du corps le plus chaud vers le corps le plus froid.
Décrire qualitativement les trois modes de transfert Connaître les trois modes de transfert thermique
thermique en citant des exemples. Comparer expéri- et leurs caractéristiques principales. Connaître des
mentalement de façon qualitative les propriétés de plu- exemples de matériaux bons conducteurs thermiques
sieurs matériaux vis-à-vis de la conduction thermique. et de matériaux isolants thermiques.

4.1 I Grandeurs thermiques


 
4.1.1 1 La température 

Définition 1
La température est une mesure de l’agitation de la matière, elle se note T et se mesure en Kelvin (K).
À T = 0 K, la matière est à l’arrêt.

Propriété 1
La température en degré Celsius (◦C) est liée à la température en Kelvin selon la relation

T (K) = T (◦C) + 273 (4.1)

 
4.1.2 2 La chaleur 
Définition 2
La chaleur est l’énergie transférée du corps chaud au corps froid. Elle s’exprime en Joule (J) et se note
Q

Propriété 2
Pour chauffer un corps, il faut lui apporter de l’énergie ; et pour le refroidir celui-ci doit pouvoir en céder.

Remarque : La température d’un corps chaud traduit l’agitation de sa matière.« Le corps ne possède pas de chaleur » mais il est
capable de transférer de l’énergie à un corps plus froid que lui. Ce transfert d’énergie est appelé chaleur.

Propriété 3

Si Tf inale > Tinitiale alors la quantité de chaleur transférée est Q

positive Q > 0, cela traduit que le corps froid s’est réchauffé Corps froid Corps chaud
et a reçu de l’énergie. Par contre si Tf inale < Tinitiale alors la
quantité de chaleur transférée est négative Q < 0, cela traduit reçoit la chaleur fournit la chaleur
que le corps chaud s’est refroidi et a fourni de l’énergie. Q>0 Q<0

 
4.1.3 3 La capacité calorifique 

Définition 3
On appelle capacité calorifique, la capacité d’un matériau à emmagasiner de l’énergie reçue sous forme
de chaleur. On utilise généralement la capacité calorifique massique notée c et s’exprimant en J·kg−1 ·K−1
qui est la capacité thermique d’un kilogramme de matériau.

11
4.2. MODES DE TRANSFERT CHAPITRE 4. DISTINGUER LES TROIS MODES DE TRANSFERT THERMIQUE
Propriété 4

Q = m · c · (Tf inale − Tinitiale ) (4.2)

 
4.1.4 4 Résistance et conductance thermique 

Définition 4
Chaque matériau peut être caractérisé par sa capacité à conduire la chaleur grace à sa conductivité
thermique λ qui s’exprime en W·m−1 ·◦C−1

Définition 5
Chaque objet, constitué d’un matériau donné, peut être caractérisé par sa conductance thermique ou
coefficient de transmission thermique K qui s’exprime en W·m−2 ·◦C−1

Propriété 5
Un objet d’épaisseur e possède une conductance
λ
K= (4.3)
e

qui est donc d’autant plus faible que l’objet est épais.

Définition 6
Inversement on peut calculer pour chaque objet, constitué d’un matériau donné, sa résistance thermique
au transfert de chaleur R en m2 ·◦C·W−1 :
1 e
R= = (4.4)
K λ

Propriété 6
La résistance thermique totale d’un objet constitué de plusieurs matériaux se calcule comme en électricité :
– on place les résistances thermiques en série si les matériaux se succèdent,
– on place les résistances thermiques en dérivation si les matériaux sont parallèles.

 
4.1.5 5 Puissance ou flux thermique 

Définition 7
On appelle flux thermique Φ, la puissance thermique transférée par la source chaude à la source froide,
elle s’exprime en watt(W).

Propriété 7

Φ = K · S · (Tchaude − Tf roide ) (4.5)

où S est la surface traversée par le flux thermique.

4.2 II Modes de transfert


 
4.2.1 1 Conduction 
Définition 8
Le transfert par conduction est un échange microscopique de la chaleur de proche en proche. Il a lieu
dans tout milieu matériel et est favorisé par une densité élevée du matériau.

Propriété 8
Les flux thermique par conduction dépendent de la conductance des matériaux.

F.BINET 12 Première BAC.PRO.


CHAPITRE 4. DISTINGUER LES TROIS MODES DE TRANSFERT THERMIQUE 4.2. MODES DE TRANSFERT
Exemple : Le plancher chauffant, où la chaleur produite sera transférée par conduction du câble ou tuyau au sol de la pièce au travers
un matériau qui ne devra pas être isolant et pourra avoir une inertie thermique : le béton est alors adapté à ce type de plancher.
Si le sol est maintenu à une température inférieure à 30 ◦C, il est une solution agréable pour l’homme.
 
4.2.2 2 Convection 
Définition 9
Le transfert par convection est un échange macroscopique de la chaleur de proche en proche. Il a lieu
dans tout milieu matériel mobile comme les gaz et les liquides et est favorisé par une mobilité accrue.

Propriété 9
Les flux thermique par convection dépendent de la mobilité des particules. Circulation à l’aide de circu-
lateurs d’eau dans des radiateurs, air soufflé dans les convecteurs.

Propriété 10
Le vent est un mécanisme naturel de convection qui s’établit d’un region froide dense vers une région
chaude moins dense.

Exemple : Le chauffage convectif. Le principe est de ventiler la zone de chauffe du radiateur. Soit par une forme de radiateur
propice à des mouvements d’airs sur ses parois, soit simplement en ajoutant une ventilation mécanique. L’air chaud se propage alors
par convection dans la pièce. Toute la zone ventilée est alors chauffée.
 
4.2.3 3 Rayonnement 

Définition 10
Le transfert par rayonnement est lié au caractère ondulatoire (onde) et ne nécessite donc pas de matière
pour se propager à la vitesse de la lumière.

Propriété 10
Les échanges d’énergie par rayonnement sont favorisés par des matériaux transparents aux ondes consi-
dérées et inversement sont réduits par l’utilisation de matériaux réflecteurs.

Pour le chauffage rayonnant, l’énergie est transmise par des radiations lumineuses et l’on parle alors de transfert radiatif de
l’énergie. Les murs illuminés transforment ce rayonnement en chaleur, chauffant ainsi l’air ambiant. C’est un chauffage très rapide
qui a l’avantage d’être immédiatement réparti dans toute la zône éclairée. Mais il est peu agréable pour l’homme.

F.BINET 13 Première BAC.PRO.


4.2. MODES DE TRANSFERT CHAPITRE 4. DISTINGUER LES TROIS MODES DE TRANSFERT THERMIQUE

F.BINET 14 Première BAC.PRO.


Caractériser une onde electromagnétique
5
Capacités Connaissances
Connaître la relation entre longueur d’onde dans le vide,
vitesse de la lumière dans le vide et fréquence (λ =
c/f ).
Connaître les différents domaines du spectre électro-
magnétique : rayonnements gamma, X, UV, visible, IR,
Identifier le domaine spectral d’un rayonnement élec- micro-ondes, ondes hertziennes (valeurs des intervalles
tromagnétique à partir de sa longueur d’onde dans le de longueurs d’onde non exigibles sauf dans le cas du
vide. domaine visible).
Identifier des sources et détecteurs d’ondes électroma- Connaître les domaines de longueur d’onde des ondes
gnétiques dans les objets de la vie courante. électromagnétiques utilisées dans la vie courante (ré-
seau wifi, réseau de téléphone cellulaire, RFID. . . ).
Connaître le domaine de longueurs d’onde perceptibles
par l’œil humain.
Savoir qu’une onde électromagnétique permet de trans-
mettre des informations.

5.1 I L’onde électromagnétique


Définition 1

– Les rayonnements gamma,


– les rayons X,

– la lumière ultraviolette,
– la lumière visible,
– la lumière infrarouge,

– les rayonnements micro-ondes,


– les ondes hertziennes,
appartiennent à une même famille appelée onde électromagnétique.

Propriété 1
Comme pour les sons qui sont des ondes mécaniques, les ondes électromagnétiques peuvent se caractériser
à partir de leur périodicité spatiale ou de leur périodicité temporelle.

Définition 2
Comme toute onde, l’onde électromagnétique peut être caractérisée par la durée d’un motif élémentaire
nommée période et notée T qui se mesure en seconde.

Définition 3
La fréquence correspond au nombre de motifs élémentaires pendant une seconde. Elle s’exprime en
Hertz(Hz) et se note f . On la calcule à partir de la période T exprimée en seconde à l’aide de la formule :
1
f= (5.1)
T

Définition 4
Comme toute onde, l’onde électromagnétique peut être caractérisée par la longueur dans l’espace d’un
motif élémentaire appelée longueur d’onde notée λ qui se mesure en mètre.

15
5.2. SOURCES ET DÉTECTEURS CHAPITRE 5. CARACTÉRISER UNE ONDE ELECTROMAGNÉTIQUE

Figure 5.1 – Périodicité temporelle

Temps/ms

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Figure 5.2 – Périodicité spatiale

λ Distance/cm

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16

Définition 5
L’onde électromagnétique se déplace avec une célérité ou vitesse de propagation que l’on note c et qui
s’exprime en mètre par seconde.

Propriété 2
Dans le vide, l’onde électromagnétique se propage à la vitesse exacte c =299 792 458 m·s−1

Propriété 3
La périodicité spatiale de l’onde (λ) est liée à la périodicité temporelle (T ou f ) par la vitesse de propa-
gation selon :

λ=c·T (5.2)

c
λ= (5.3)
f

5.2 II Sources et détecteurs


Propriété 4
Selon la périodicité des ondes électromagnétiques, celles-ci ont des propriétés physiques différentes et elles
sont nommées différemments :

F.BINET 16 Première BAC.PRO.


CHAPITRE 5. CARACTÉRISER UNE ONDE ELECTROMAGNÉTIQUE 5.2. SOURCES ET DÉTECTEURS

Figure 5.3 – Spectre des ondes électromagnétiques

1021 1020 1019 1018 1017 1016 1015 1014 1013 1012 1011 1010 109 108
f (Hz)

Ondes Radio
Rayons γ Rayons X Ultra Violet Infra Rouge Micro ondes (UHF,
VHF, HF)

10−12 10−11 10−10 10−9 10−8 10−7 10−6 10−5 10−4 10−3 10−2 10−1 1 10 λ (m)

Propriété 5
La lumière visible à l’œil humain est une partie très restreinte du spectre électromagnétique entre les
rayonnements ultraviolets et les rayonnements infrarouges. Son spectre est entre λ =380 nm pour le violet
et λ =780 nm pour le rouge.

Figure 5.4 – Spectre des ondes électromagnétiques

380 420 460 500 540 580 620 660 700 740 780 λ(nm)

Propriété 6
L’utilisation des ondes électromagnétique est réglementé et en France seules certaines bandes de fréquence
peuvent être utilisées pour des applications industrielles, scientifiques ou médicales.
– Les hautes fréquences HF dont la fréquence est comprise entre 3 MHz et 30 MHz :

– la RFID (Radio Frequency IDentification) est l’Identification par Radio Fréquence des objets
sur longue portée fonctionne à une fréquence de 13,56 MHz.
– les compteurs Linky communiquent en HF.
– Les très hautes fréquences VHF dont la fréquence est comprise entre 30 MHz et 300 MHz :

F.BINET 17 Première BAC.PRO.


5.2. SOURCES ET DÉTECTEURS CHAPITRE 5. CARACTÉRISER UNE ONDE ELECTROMAGNÉTIQUE

F.BINET 18 Première BAC.PRO.


Distinguer énergie et puissance électrique
6
Capacités Connaissances
Mesurer la puissance électrique reçue et l’énergie élec-
trique reçue pendant une durée donnée par un appareil Connaître la relation entre l’énergie électrique reçue, la
utilisé en régime continu. puissance et la durée (E = P.t).
Calculer la puissance électrique reçue et l’énergie élec- Connaître la relation entre la puissance électrique, la
trique reçue pendant une durée donnée par un appareil tension et l’intensité en régime continu (P = U.I).
utilisé en régime continu. Savoir que le joule est l’unité d’énergie du système in-
Établir expérimentalement la relation entre la puissance ternational et connaître d’autres unités, dont le kilo-
électrique reçue, la valeur de la tension et celle de l’in- wattheure (kWh).
tensité en régime continu.

6.1 I Puissance électrique reçue


Définition 1
La puissance nominale d’un appareil électrique est la puissance consommée par cet appareil s’il est
alimenté à sa tension nominale. La puissance se note P et s’exprime en watt noté W.

Définition 2
L’énergie électrique E transférée pendant une durée t à un appareil de puissance nominale P est donnée
par la relation :
E =P ·t (6.1)

Définition 3
L’énergie électrique E s’exprime en joule noté J dans le système international mais on utilise aussi le
kilowattheure noté kW·h.

Remarque : En toutes lettres, le kilowattheure (kW·h) s’exprime en un seul mot sans espace ni tiret. Ce qui est différent de
kilomètre par heure (km·h−1 ).
Propriété 1
Dans une installation électrique, la puissance consommée à chaque instant correspond à la somme des
puissances consommées par chaque appareil. On pourra noter :

Ptotale = (6.2)
X
Pappareil
appareils

Définition 4
La puissance électrique P exprimée en Watt fournie à un dipôle électrique soumis à une tension continue
U à ses bornes et traversé par une intensité I se calcule par la relation :

P =U ×I (6.3)

Propriété 2
La puissance électrique maximale P exprimée en Watt fournie à un dipôle ohmique de résistance R, soumis
à une tension U est :
U2
P = (6.4)
R

19
6.1. PUISSANCE ÉLECTRIQUE REÇUE CHAPITRE 6. DISTINGUER ÉNERGIE ET PUISSANCE ÉLECTRIQUE
Définition 5
L’Énergie électrique E exprimée en Joule fournie à un dipôle ohmique de résistance R soumis à une
tension U à ses bornes et traversé par une intensité I pendant une durée t se calcule par la relation :

U2
E= ·t (6.5)
R

Plus la résistance est faible, plus l’intensité traversant le conducteur ohmique sera grande et plus l’énergie électrique fournie à
ce dipôle sera importante.

F.BINET 20 Première BAC.PRO.


Comment transporte-t-on l’énergie sous forme électrique ?
7
Capacités Connaissances
Connaître la relation reliant puissance électrique dis-
Représenter le schéma simplifié d’un réseau de distribu-
sipée par effet Joule, résistance et valeur efficace de
tion d’énergie électrique à l’échelle d’un pays et d’une
l’intensité ou de la tension.
installation domestique.
Savoir que l’effet Joule est responsable des pertes en
Justifier l’intérêt du transport d’énergie électrique à
ligne dans le transport et la distribution de l’électricité.
grande distance sous haute tension.
Connaître le rôle des transformateurs dans les réseaux
Mettre en évidence expérimentalement le rôle d’abais-
de distribution d’énergie électrique ou dans les appareils
seur ou d’élévateur de tension d’un transformateur.
électriques d’utilisation courante.

7.1 I Schémas électriques


Propriété 1
En France métropolitaine, l’énergie est transportée sous forme électrique à l’aide de lignes à haute tension.

Figure 7.1 – Réseau de distribution français


CENTRALES

NUCLÉAIRE

HYDRAULIQUE

À GAZ

ÉOLIENNE

SOLAIRE

À BIOÉNERGIES

À FIOUL

À CHARBON

400 kV 225kV 20 kV 230 / 400 V

Propriété 2
En permanence, la France métropolitaine échange de l’énergie avec ses voisins en fonction de la production,
de l’utilisation et du tarif de chacun.

Figure 7.2 – Échange d’énergie avec ses voisins

21
7.2. LE TRANSFORMATEUR CHAPITRE 7. COMMENT TRANSPORTE-T-ON L’ÉNERGIE SOUS FORME ÉLECTRIQUE ?

Figure 7.3 – Installation domestique


RC-1-09 RC-1-06 RC-1-07 RC-1-08 RC-1-D1
RC-1-R1 RC-1-P2
RJ45

RC-1-01
RC-1-P1 RC-1-R2 RC-1-E10
P2 RC-1-03

RJ45
RC-1-04 RC-1-E9 RC-1-I1
RC-1-R3
RC-1-02 406774 406773 406773 406773

RC-1-P.3A
P3 RC-1-P10
RC-1-E1
Alim Bus 2 RC-1-A1 RC-1-A2 RC-1-A3
RC-1-P.3B P3

2G 2,5 2G 1,5 2G 1,5 2G 1,5 RC-1-E2


RC-1-01 RC-1-02 RC-1-03 RC-1-04 RC-1-05
par gaine par gaine par gaine par gaine
RC-1-E9
colonne 5 colonne 5 colonne 5
RC-1-R2 colonne 5

RJ45
RC-1-P8
406774 406774 406774 406774 406774 RC-1-E3
RC-1-A1 RC-1-A2 RC-1-A3
P1 P2 P3 P4 P9 P10 P5 P7 P8 P6 VMC

OUT
P3 RC-1-P9 RC-1-I2
OUT
P3
RC-1-P4
C I1 = - RC-1-I3 RC-1-E4
I2 = -
I3 = -
IN
I4 = -
RC-1-P7 MOD = -
RC-1-E5
P8 E46ADCN IN RC-1-I4
RC-1-P6 F422
RC-1-VMC cave F411/4 F411/4 F411U2 RC-1-D3
RC-1-E7 RC-1-D2

cave
RC-1-E6
RC-1-P5
E1 E4 E5 E7 E2 E3 E9 E10 E6 E8
RC-1-E8 RC-1-E8
P8 8 modules 2 modules 2 modules 2 modules 2 modules

Propriété 3
Dans le schéma d’une installation domestique (figure 7.3), la tension alternative aux bornes des prises
monophasées est de la basse tension ( 230 V) et de la très basse tension continue aux niveau des bus de
communication ( 27 V).

7.2 II Le transformateur
Définition 1
Un transformateur est un dispositif électrique permettant d’abaisser, d’élever ou d’isoler la tension fournie
dans un enroulement primaire vers un enroulement secondaire.

Figure 7.4 – Transformateur


Enroulement Enroulement
primaire secondaire
N1 spires N2 spires

Flux Φ
Faible intensité magnétique
I1

Haute tension
U1 Basse tension

U2

Noyau I2
Forte intensité

Propriété 4
L’induction électromagnétique qui est à l’origine du fonctionnement du transformateur nécessite que la
tension soit variable. Dans le cas contraire (courant continu) le transformateur ne peut fonctionner.

Propriété 5
Dans un cas idéal sans perte de flux, le rapport de transformation
U2
m= (7.1)
U1

correspond au rapport des enroulements


N2
m= (7.2)
N1

F.BINET 22 Première BAC.PRO.


CHAPITRE 7. COMMENT TRANSPORTE-T-ON L’ÉNERGIE SOUS FORME ÉLECTRIQUE ? 7.3. PERTES EN LIGNE
Propriété 6
Dans un cas idéal sans perte de flux et sans perte Joule dans les enroulements, la puissance électrique
consommée aux bornes du secondaire correspond à la puissance électrique fournie aux bornes du
primaire. En conséquence, le rapport de l’intensité réclamée aux bornes du secondaire sur l’intensité
I2
fournie aux bornes du primaire est inversement proportionnel au rapport de transformation n :
I1
I1
m= (7.3)
I2

7.3 III Pertes en ligne


Définition 2
On désigne par pertes en ligne, les pertes de puissance sur les lignes de transport d’électricité. Elles sont
en partie due à des pertes par effet Joule.

Définition 3
En courant variable, on appelle valeur efficace, la valeur de même efficacité énergétique que la grandeur
continue équivalente.
Umax
U= √ (7.4)
2

Imax
I= √ (7.5)
2

U désigne la tension efficace, I désigne l’intensité efficace.


Umax désigne la tension maximale, Imax désigne l’intensité maximale du courant alternatif sinusoïdal.

Définition 4
La puissance électrique instantanée consommée (en W) par un dipôle alimenté par une tension u(t)
(en V) et réclamant une intensité i(t) (en A) s’exprime par :

p(t) = u(t) · i(t) (7.6)

Figure 7.5 – Puissance instantanée d’un dipôle ohmique

u(t),i(t),p(t)

Définition 5
La puissance électrique moyenne perdue (en W) en régime sinusoïdal aux bornes d’un câble resistif
s’obtient à partir des valeurs efficaces des tensions U et intensité I et de la resistance R du câble.

U2
P =U ·I = = R · I2 (7.7)
R

F.BINET 23 Première BAC.PRO.


7.3. PERTES EN LIGNE CHAPITRE 7. COMMENT TRANSPORTE-T-ON L’ÉNERGIE SOUS FORME ÉLECTRIQUE ?
Cette formule bien qu’équivalente à celles vues au chapitre précédent [(6.3),(6.4)] désigne désormais les valeurs efficaces et pas
les valeurs en continu.

F.BINET 24 Première BAC.PRO.


Caractériser un champ magnétique
8
Capacités Connaissances
Identifier les pôles d’un aimant et d’une bobine parcou-
rue par un courant continu.
Déterminer expérimentalement le sens d’un champ ma-
Connaître différents dispositifs permettant de créer un
gnétique créé par un courant électrique.
champ magnétique.
Déterminer le sens du champ magnétique crée par un
Connaître l’unité de champ magnétique dans le système
courant dans une bobine, connaissant le sens du cou-
international et quelques ordres de grandeur de champs
rant qui la parcourt.
magnétiques usuels.
Vérifier, pour une bobine sans fer, que l’intensité du
champ magnétique créée est proportionnelle à l’inten-
sité du courant qui la traverse.

8.1 I Théorèmes fondamentaux


 
8.1.1 1 Champ magnétique 

Définition 1
Un aimant est un objet constitué d’un matériau dit « magnétique » qui a la propriété de créer naturellement
un champ magnétique.

Propriété 1
Une bobine parcourue par un courant électrique continu a la propriété de créer un champ magnétique.

Figure 8.1 – Règle de la main droite


Sens du courant i
dans la bobine L'aimant s'oriente
dans le sens du

Direction G champ.
du champ S N S N
magnétique
i

Propriété 2
On distingue le sens du champ magnétique créé par un objet (aimant ou bobine) à l’aide de pôles Nord
et Sud.

25
8.1. PUISSANCE ÉLECTRIQUE REÇUE CHAPITRE 8. CARACTÉRISER UN CHAMP MAGNÉTIQUE

F.BINET 26 Première BAC.PRO.


Liste des équations - Formulaire

∆x
1.3 Vitesse moyenne v = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
∆t
∆v
1.5 Accélération moyenne a = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
∆t
F
2.1 Pression :p = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
S
2.2 Poids d’une tranche :P = ρ · S · h · g . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.3 Pression de tranche :p = ρ · g · h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
2.4 Formule de l’hydrostatique :pB = pA + ρ · g · h . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.5 Loi des gaz parfaits :p · V = n · R · T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.6 Transformation isotherme : pA · VA = pB · VB . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
pA pB
2.7 Transformation isochore : = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
TA TB
VA VB
2.8 Transformation isobare : = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
TA TB
3.1 Combustion méthane : CH4 + 2O2 −−→ CO2 + 2H2 O . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
4.1 Température en Kelvin : T (K) = T (◦C) + 273 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
4.2 Chaleur : Q = m · c · (Tf inale − Tinitiale ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
λ
4.3 Conductance : K = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
e
1 e
4.4 Resistance : R = = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
K λ
4.5 Flux : Φ = K · S · (Tchaude − Tf roide ) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12
1
5.1 Fréquence : f = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
T
5.2 Longueur d’onde : λ = c · T . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
c
5.3 Longueur d’onde : λ = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
f
6.1 Énergie électrique : E = P · t .X . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
6.2 Puissance totale : Ptotale = Pappareil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
appareils
6.3 Puissance en continu : P = U × I . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
U2
6.4 Puissance d’un dipôle ohnmique : P = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
R
2
U
6.5 Énergie d’un dipôle ohnmique : E = ·t . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
R
U2
7.1 Rapport de transformation : m = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
U1
N2
7.2 Rapport des enroulements : m = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
N1
I1
7.3 Rapport des intensités : m = . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
I2
7.3 Tension efficace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
7.4 Tension efficace : U = U√max
2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
7.5 Intensité efficace : I = Imax

2
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
7.6 Puissance électrique instantanée : p(t) = u(t) · i(t) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
U2
7.7 Puissance électrique moyenne d’un dipôle ohmique : P = U · I = = R · I 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
R

27
Table des figures

1.1 Repère d’espace . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1


1.2 Déplacement sur un axe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Accélération sur un axe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

2.1 Pression sans ou avec une punaise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5


2.2 Tranche de fluide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.3 Pression d’une tranche de fluide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6

3.1 Combustion du méthane . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9

5.1 Périodicité temporelle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16


5.2 Périodicité spatiale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
5.3 Spectre des ondes électromagnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5.4 Spectre des ondes électromagnétiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17

7.1 Réseau de distribution français . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21


7.2 Échange d’énergie avec ses voisins . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
7.3 Installation domestique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
7.4 Transformateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
7.5 Puissance instantanée d’un dipôle ohmique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23

8.1 Règle de la main droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25

28
Index

accélération, 1 induction, 22
moyenne, 2 installation
de la pesanteur, 3 électrique, 21
agitation de la matière, 11 intensité
aimant, 25 efficace, 23
maximale, 23
bobine, 25 isobare, 7
isochore, 7
capacité isotherme, 7
calorifique, 11
massique, 11 matériau
thermique, 11 magnétique, 25
massique, 11 molécule
chaleur, 11 cassure, 10
champ monoxyde de carbone, 9
magnétique, 25 moteur
coefficient thermique, 10
de transmission thermique, 12 motif
comburant, 10 élémentaire, 15
combustible, 10
Newton, 1
combustion, 10
méthane, 9 Pascal, 5
conductance pertes
thermique, 12 en ligne, 23
conduction, 12 par effet Joule, 23
consommation pôle
électrique, 19, 21 nord, 25
convection, 13 sud, 25
corps pression, 5
chaud, 11 puissance
froid, 11 consommée, 19
électrique, 19
déplacement maximale, 19
rectiligne, 2 instantanée, 23
moyenne, 23
effet nominale, 19
de serre, 10
énergie rapport
chimique, 10 des enroulements, 22
électrique, 19, 20 de transformation, 22
mécanique, 10 rayonnement
thermique, 10 thermique, 13
équation réaction
d’état, 7 chimique, 9, 10
complète, 9
flux endothermique, 10
thermique, 12 exothermique, 10
fréquence, 15 incomplète, 9
référentiel, 1
gaz galiléen, 1
gaz parfait, 7 repère

29
INDEX INDEX
d’espace, 1
de temps, 1
résistance
thermique, 12

température, 11
tension
abaisseur de, 22
basse, 21
efficace, 23
élévateur de, 22
haute, 21
isolateur, 22
maximale, 23
nominale, 19
très basse, 21
variable, 22
transformateur, 22

unité
Celsius, 11
joule, 19
kelvin, 11
kilowattheure, 19
watt, 19

variable
d’état, 6
vitesse, 1
moyenne, 2

F.BINET 30 Première BAC.PRO.

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