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3 Ondes de choc 6
3.1 Observation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2 Onde de choc droite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2.1 Conditions de part et d’autre du choc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.2.2 Relation d’Hugoniot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
3.3 Onde de choc oblique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3.1 Conditions de part et d’autre du choc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
3.3.2 Relation d’Hugoniot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
4 Notions d’acoustique 8
4.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.2 Théorie linéaire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
4.3 Equation de Lighthill . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1
1 Ecoulements compressibles et dynamique des gaz
1.1 Ecoulements à densité variable
La variation de densité du gaz est uniquement contrôlé par la variation de température.
∆P
On a donc pour P = P0 + ∆P, << 1.
P0
T0
La loi d’état donne ρ = ρ0 (P ≈ cte).
T
v !
u
u ∂P √
Célérité du son : c = t = γrT
∂ρ
S
1
u Energie cinétique
Nombre de Mach : M = = 2
c Energie interne
Le mur du son est à M = 1, le bruit qui retentit est lié au choc contre l’air : l’objet va plus vite que l’information signalant son
passage.
dρ du
Le chapitre suivant montre que = −M 2 2 .
ρ u
M << 1 (M < 0, 3) densité variable
M<1 subsonique
M=1 sonique
Classification des écoulements :
M≈1 transsonique
M>1 supersonique
M>5 hypersonique
RT
Energie interne : Ei = Ei0 + CV dT
T0
RT
Enthalpie : h = h0 + CP dT
T0
!
RT dT P
Entropie : s = s0 + CP − r ln
T0 T P0
2
2 Ecoulement stationnaire mono-directionnel dans une conduite à section variable
2.1 Considérations générales
2.1.1 Hypothèses
Ecoulement confiné
Ecoulement stationnaire
Ecoulement sans dégagement de chaleur : pas de réaction exothermique ou endothermique
Les variations de section vont modifier toutes les grandeurs aérodynamique et thermodynamiques qui caractérisent l’écoulement.
On va donc chercher à obtenir des relations entre ces grandeurs et la section.
du dρ
En utilisant la formule d’une onde de pression et le nombre de Mach, on a M 2 =−
u ρ
3
2.2 Atteinte du régime supersonique
2.2.1 Solution préliminaire
dρ du 1 dP 1 dT M 2 dS
= −M 2 = = =
ρ u γ P γ −1 T 1 − M2 S
Grandeurs d’arrêt
Vitesse d’arrêt : u = 0 Pression d’arrêt : P = Pi
Température d’arrêt : T = Ti Réservoir Pi , Ecoulement
Densité d’arrêt : ρ = ρi Ti , ρi , hi , u ligne isentropique aval P, T , ρ, h
Enthalpie d’arrêt : h = hi
Température d’arrêt
1
Conservation de l’énergie totale : hi = h(x) + u2 (x)
2
1 2
Deuxième Loi de Joule : C p Ti = C p T (x) + u (x)
2
Ti u2 (x)
Expression en ratio : = 1+
T (x) 2C p T (x)
!2
Ti γ − 1 u(x) Ti γ −1 2 γr
Expression finale : = 1+ =⇒ = 1+ M avec Cp = et c2 = γrT
T (x) 2 c(x) T 2 γ −1
4
2.2.4 Détermination des conditions critiques
La section au col sonique est la section critique S∗ .
γ +1
! ! !−
P Pi γ −1 2 2(γ − 1)
Le débit massique dans la conduite est donné par Q̇m = ρSu = SM (γrT )1/2 = S √ γM 1 + M (x)
rT γrTi 2
γ +1
! !
Pi 2 2(γ − 1)
Pour le Mach à l’ordre de l’unité, on a Q̇∗m = ψ ∗ S∗ avec ψ ∗ = γ
ci γ +1
Le régime sonique n’est obtensible que dans le col sonique, c’est donc le débit maximal dans la conduite.
γ +1
!!
S 1 2 γ −1 2 2(γ − 1)
On a finalement ∗ = 1+ M
S M γ +1 2
S
S∗
M
1
5
3 Ondes de choc
3.1 Observation
On observe dans les fluides des discontinuités qui se développent sur de très faibles épaisseurs. Ces discontinuités sont le lieu de
variations brutales de la densité, de la pression et de la vitesse du fluide. Elles s’organisent sur des distances de l’ordre de 10 microns,
ce qui est de l’ordre du libre parcours moyen des molécules.
En supersonique, l’augmentation de la vitesse va s’accompagner d’une diminution de la pression. En sortie de tuyère, une brutale
re-compression du fluide s’organise pour raccorder les deux conditions (écoulements dans la conduite et extérieur). : c’est l’onde de
choc. On peut aussi chercher à créer une tuyère accordée, c’està-dire que l’ensemble est défini pour avoir la même pression ambiante
que celle de sortie de tuyère.
Onde de choc
droite P = P0 Onde de glissement
P << P0
M=1 P < P0 Disque de Mach
M>1
P = P0 Onde de détente
Onde de choc
oblique
Amont Aval
P1 , T1 , ρ1 , M1 P2 , T2 , ρ2 , M2
Ecoulement isentropique Ecoulement isentropique
saut d’entropie
Un choc droit est une recompression brutale, elle vérifie : P1 < P2 ρ1 < ρ2 T1 < T2 M1 > M2
u2 u2
Conservation de l’énergie : h1 + 1 = h2 + 2
2 2
On passe ici par la conservation de l’énergie totale, car le choc casse la continuité isentropique, on ne peut donc pas utiliser
Saint-Venant. Seule l’énergie totale est conservée.
6
γ −1 2
T2 1 + 2 M2
En introduisant les chaleurs spécifiques, on a =
T1 γ −1 2
1+ M1
2
Grandeurs totales : On peut considérer que par la conservation de l’enthalpie totale uniquement, seule la température totale est
conservée, à l’inverse de la pression et de la densité totales.
2
M12 +
γ −1
Les relations précédentes mènent à M22 =
2γ 2
M −1
γ −1 1
γ −1
La relation est bijective, on peut aussi remarquer que lim M22 = (la relation ne se vaut plus en hypersonique, les gaz
M12 →+∞ 2γ
devenant ionisés)
→
−
n
→
−
u1 n + u1τ →
= u1n →
− −
τ
= u1 sin(α) n + u1 cos(α) →
→
− −
τ
→
−
u2
β
n + u2τ →
−
Ecoulement incident Ecoulement réfléchi →
−
→
− α δ u2 = u2n →
− τ
u1
= u2 sin(β ) n + u2 cos(β ) →
→
− −
τ
Dans la direction normale au choc, les relations obtenues pour les chocs droits sont toujours valables, il suffit de remplacer M1
u1n
pas M1n = = M1 sin(α)
c1
Ainsi :
! !
P2 2γ 2 2 γ −1 ρ2 (γ + 1) M12 sin2 (α) T2 2γ 2 2 γ −1 γ −1 2
= M sin (α)− = = M sin (α) − +
P1 γ + 1 1 γ +1 ρ1 2 + (γ − 1) M12 sin2 (α) T1 γ +1 1 γ +1 γ + 1 (γ + 1) M12 sin2 (α)
7
4 Notions d’acoustique
4.1 Introduction
Il existe trois méthodes pour la résolution des problèmes d’acoustique en mécanique des fluides :
• La Théorie linéaire, avec des équations spécialisées pour l’acoustique basées sur la propagation des ondes de pression
• L’Equation de Lighthill, qui permet de simuler l’acoustique tridimensionnelle sans résoudre le couplage direct avec le champ
de vitesses.
• l’Aéroacoustique qui recherche la solution complète à partir des équations de la mécanique des fluides avec l’acoustique.
∂ ρ ∂ ρu P = P0 + ψP1 (x,t)
+ =0
∂t ∂x
ρ = ρ0 + ψρ1 (x,t)
∂u ∂u 1 ∂P
+u = − u = u1 (x,t)
∂t ∂x ρ ∂x
ψ 1
dP 1
=
dρ ρX
Equation d’onde : Après réécriture des équations-bilans, on trouve l’équation d’onde suivante :
s
∂ 2 P1 ∂ 2P
1 1
− c2 2 = 0 avec c=
∂t 2 ∂x ρX
ω 2π ∂ 2P
Helholtz : Soit P1 = Peiωt et k = = le nombre d’onde. On a + k2 P = 0.
c λ ∂ x2
La résolution de cette équation pour une géométrie donnée permet de déterminer les modes acoustiques auxquels le système
est susceptible de répondre.
∂ 2ρ 2 2 ∂ 2 Ti j
Ti j = ρui u j − σi j + P − c20 ρ δi j
− c0 ∇ ρ = avec
∂t 2 ∂ xi ∂ x j
Cette équation permet aux logiciels de mécanique des fluides spécialisés dans les écoulements incompressibles de simuler la propa-
gation d’une onde acoustique, sans considérer explicitement la compressibilité du gaz.