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« Philosopher, c’est apprendre à mourir »

D’après Montaigne, «philosopher, c’est apprendre à mourir ». Cette af rmation


s'accompagne de la pensée que « vivre, c'est mourir chaque jour ». Cela renvoie à
l'idée que la vie est une évolution continuelle truffée d’obstacles, de changements,
d’apprentissages qui contribuent à la mort chaque jour de « mon ancienne
version »… La ré exion sur la mort nous apprend de nombreuses choses sur la
vie, qu'elle soit abordée d'un point de vue moral, religieux, métaphysique ou
social
Tout d’abord d’un point de vue moral, la confrontation avec la mort nous pousse à
davantage remettre en question nos paroles et nos actions qui auront un impact
même après notre décès. La confrontation avec celle-ci entraîne l’inculcation de
valeurs telles que l'empathie, la compassion et la pitié, remplissant notre vie
quotidienne de signi cations morales.
Dans un contexte religieux, la mort peut être perçue comme un passage vers une
autre existence. Cela in uence nos comportements durant notre vie sur terre, et
nous incite à agir selon une morale basée sur les écrits des livres religieux et les
enseignements spirituels pour espérer une grati cation et une vie éternelle après la
mort.
De plus, la mort soulève des questions importantes sur la vie, la conscience et la
réalité. Quel est le sens de la vie si nous somme tous destiné à mourir ?
La mort est elle une transition vers un nouvel état d’existence ou une extinction
complète ?
Elle nous amène à ré échir à des concepts métaphysiques tel que l’âme, le destin,
le libre arbitre, la relation entre le corps et l’esprit… Cela nous nous pousse à
prendre du recul et élargir notre vision au-delà de ce qui est matériel.
Sur le plan social, la mort nous fait réaliser à quelle point notre vie peut nous être
enlever en un instant et elle renforce ainsi nos relations humaines. Par exemple, les
conseils de nos parents comme être prudent, être bienveillant, nous prépare à
faire face aux dé s de la vie tout en prenant en compte la fragilité de notre
existence. Ils nous incitent à prendre des décisions ré échis et à développer des
qualités qui nous aide tout au long de notre vie. Ils nous poussent également à
faire de bonnes actions (humanitaire, don d’organes…) et à ré échir sur l'héritage
que nous laissons derrière nous. En e et, ces actions nous donnent un sentiment
d’accomplissement, une satisfaction…
Pour nir, en considérant la philosophie comme un apprentissage de la mort,
Montaigne suggère que la ré exion sur notre propre mort nous permet de vivre
plus sereinement. La philosophie devient donc un moyen de comprendre la rareté
et les di cultés de la vie tout en nous aidant à les a ronter.
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