Vous êtes sur la page 1sur 3

BRIEF AGENCE

SUJET : Comment sensibiliser les enfants (6-10 ans) aux enjeux environnementaux liés à l’achat
d’un jouet en plastique ?

Avec la sortie du film Barbie, Mattel prévoit une hausse de 30 pour ses ventes de poupées. Une hausse
de 30 des ventes signifie aussi une hausse de la production et donc une hausse de la consommation de
plastique. C’est face à cela que se révolte Green Peace.

Green Peace est une organisation internationale qui se concentre sur la protection de la planète. Ses
tendances de marché sont donc liées aux préoccupations environnementales telles que la protection de la
biodiversité, la lutte contre la surconsommation, la réduction de la pollution… Son objectif est donc de
lutter contre les entreprises qui ne respectent pas l’environnement.

L’organisation n’a pas de concurrence au sens strict du terme (puisqu’on ne parle pas d’une entreprise qui
vend quelque chose). Mais elle se place « en concurrence » face aux marques comme Mattel. En effet,
elle cherche à convaincre les acheteurs d’en réduire leur consommation. La production de ces produits
n’est pas eco-friendly et représente donc un danger pour l’environnement. Des données publiées par la
plateforme Greenly en 2023 montrent que la production des poupées Mattel génère des déchets et des
émissions de GAS pouvant aller jusqu’à 39 000 tonnes de CO2 par an. Ces chiffres monstrueux, repris par
de nombreux médias, justifient la révolte de Green Peace.

Les « consommateurs » de Green Peace sont en fait des membres de l’organisation ou des donateurs. Ce
sont des personnes soucieuses pour l’avenir de l’environnement qui peuvent simplement signer des
pétitions lancées par l’organisation ou faire des dons en preuve de leur soutien. En 2020, environ 242000
personnes adhéraient à l’association (données de Statista). Ce nombre d’adhérents ne cessent de croître.
Malheureusement, Green Peace ne parvient pas à toucher toutes les tranches d’âge. Des données
présentes sur leur site le prouvent puisque la moyenne d’âge des adhérents est de 39 ans. Cela montre
que la population jeune est moins touchée par ces sujets. Or, lorsqu’on parle de Barbie, on parle d’un
public et de consommateurs jeunes voir très jeunes (souvent moins de 10 ans). Il est en effet plus
compliqué pour une organisation non gouvernementale écolo de toucher des enfants. Un enfant aura
plus tendance à vouloir un maximum de jouets pour s’amuser un maximum. Il est rare d’entendre un
enfant de 7 ans refuser d’acheter une Barbie sous prétexte que la production de cette dernière est nocive
à l’environnement. C’est pourquoi on doit ici trouver des moyens de sensibiliser les enfants aux enjeux
environnementaux. Un enfant reste une âme jeune et on ne peut pas communiquer avec lui de la même
façon qu’on communiquerait avec un adulte.

On fait face ici à un conflit entre succès commercial et préoccupations écologiques. Il y a donc un énorme
débat sur la nécessité de trouver une solution plus durable dans la production des jouets. Mais étant
donné que Mattel ne semble pas se soucier davantage de son empreinte carbone, il en revient à Green
Peace de chercher à sensibiliser les consommateurs. La production des poupées est la cause d’une
déforestation importante dans les forêts indonésiennes « pour être emballée dans une jolie boîte, elle
sacrifie les forêts indonésiennes » (extrait tiré d’un article de Green Peace, publié à la suite de leur action
en 2011).
Il faut noter qu’en effet, ce n’est pas la première fois que Green Peace combat Mattel. Ils avaient créé une
vidéo (posté sur YouTube) intitulé « Barbie accro à la déforestation ! ». Cette dernière avait fait le buzz et
avait permis une prise de conscience de la part des directeurs de Mattel qui avaient promis de diminuer
leur consommation de plastique. Or, le problème réitère avec la sortie récente du film et il faut donc se
rendre compte qu’il n’est plus question de sensibiliser les producteurs attirés par le gain mais les
consommateurs.
C’est pourquoi la situation n’est pas ordinaire. En effet, on a l’habitude de communiquer et de sensibiliser
des personnes « matures », en âge de comprendre les enjeux et dangers auquel on peut faire face. Il est
rare qu’un enfant prenne l’initiative de lutter contre une cause et de changer ses habitudes, ses sources
de plaisir… pour sauver l’environnement.

Un enfant reste un enfant. Lorsqu’on lui parle, il ne faut pas lui faire peur et ne pas le faire se sentir en
situation de danger (au risque qu’il se braque). On sait que l’éducation des enfants passe principalement
par les moyens mis en place à la maison et à l’école (cadre familial et scolaire). L’éducation écologique est
encore nouvelle et n’est donc pas présente partout. Toutefois, pour qu’un être humain imprime une
information, il est important qu’il y soit confronté dès le plus jeune âge.

C’est pourquoi Green Peace doit se consacrer à la sensibilisation des enfants sans oublier la sensibilisation
des adultes responsables de les encadrer et de les éduquer, pour qu’ils soient plus tard des adolescents et
des adultes éco responsables.

Stratégiquement parlant, une éducation « ludique » semble être la meilleure option. En effet, un enfant
se sentira bien et heureux d’apprendre et de mémoriser si on combine amusement et apprentissage. Des
jeux éducatifs, des images attrayantes, des activités pratiques sont un bon moyen de rendre l’éducation
écologique positive, amusante mais surtout mémorable. On rentre durablement dans le cerveau d’un
enfant lorsqu’on lui procure une émotion marquante, positive ou négative. Or, ici on doit chercher à
sensibiliser positivement l’enfant pour qu’il en garde un bon souvenir et qu’il se sente concerné par la
cause. Il est donc important de lui procurer de la joie lorsqu’on lui parle de protection environnementale.
Les dangers peuvent être évoqué, mais il ne faut pas chercher à faire peur à l’enfant, bien au contraire.
Il est important que Green Peace se démarque et ne se présente pas aux enfants comme une simple
personne de plus cherchant à leur apprendre des choses qui ne les intéressent pas. C’est pourquoi il faut
apprendre à l’adulte à sensibiliser son enfant de la bonne façon, mais il faut aussi prendre des initiatives
et participer à cette sensibilisation par tous les moyens possibles.

Lorsqu’on parle de sensibiliser un enfant dans son jeune âge, il faut exclure tout ce qui touche aux réseaux
sociaux. En effet, bien que nous soyons dans une nouvelle ère, peu d’enfants de 5 ou 10 ans sont exposés
aux réseaux sociaux, heureusement d’ailleurs. Il faut donc penser d’une autre façon et ne pas oublier qui
est la cible de ce projet.

Les messages sont simples. Il faut tout d’abord expliquer l’impact que le plastique a sur la nature et
surtout comment sa fabrication nuit à la protection de l’environnement. Il faut ensuite jouer avec leur
sensibilité, en leur montrant comment la faune est affectée par le plastique, puisque les enfants ont une
affection particulière pour les animaux. Finalement, on encourage les enfants à acheter des jouets dont la
production a le moins d’impacts environnementaux négatifs possibles.

Plusieurs moyens peuvent être mis en place pour atteindre cet objectif. Des livres éducatifs sont une
bonne idée puisque tous les enfants apprécient le moment où leurs parents viennent lire une histoire
avant de dormir. Il serait donc ludique de créer des livres racontant des histoires touchantes, qui les
aideraient à prendre conscience des conséquences et du danger (tout en les amusant). On peut ensuite
créer des vidéos auquel les parents pourront accéder. Parfois ce qu’on l’on produit peut-être une aide
pour les parents qui ne savent pas comment s’y prendre. Il ne faut pas oublier qu’un enfant passe 50  de
sa journée à l’école et qu’ils sont donc une source éducative non négligeable. Des ateliers ou activités
pédagogiques peuvent donc être misent en place pour permettre à l’enfant de s’éduquer en s’amusant
(exemple d’activité « Y A UN PLAST’HIC présente sur le site de Drôle de planète). Enfin, un enfant adore
regarde des dessins animés. Il serait donc intéressant de mettre en place des publicités éducatives entre
chaque dessin animé, car un enfant n’a pas conscience que c’est de la publicité mais cela le marque.
Des affiches illustratives, des interventions de Green Peace dans les classes, des vidéos courtes et animés
sont d’excellents médias permettant d’éveiller l’enfant et de le captiver. Un enfant s’ennuie vite alors il
faut être court et ludique lorsqu’on veut l’impacter !

L’important est de créer un plan de communication qui sera accessible à tous, qui augmentera
l’engagement et l’attention des enfants et qui les encouragera à avoir envie de s’instruire sur cette cause
et de se sensibiliser. Les moyens proposés ci-dessus répondent à toutes les attentes que l’organisation
présentent et permettent de réellement répondre à une problématique complexe et inconnue jusqu’à
aujourd’hui.

Vous aimerez peut-être aussi