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MINISTERE DE L’INTERIEUR
DIRECTION GENERALE DES COLLECTIVITES TERRITORIALES (DGCT)
DIRECTION DES RESEAUX PUBLICS LOCAUX (DRPL)
Documents type relatifs à la mise en œuvre des projets entrant dans le cadre
du PNAM / Composante « centres chefs lieu de communes » (PNAM-CCLC)
Co-financement KfW
DOCUMENT TYPE
Version
Janvier 2023
E. Régulation
La régulation et le fonctionnement des groupes de pompage seront assurés, en fonction du niveau d’eau dans la bâche
d’aspiration.
Les groupes démarreront un par un, dans le cas où le niveau augmente dans la bâche, et s’arrêteront successivement
dans le cas contraire.
Pour cela, il est prévu un automate. Cet équipement devra assurer également la permutation des groupes pour :
- Le remplacement de groupe en panne ;
- La répartition du nombre de fonctionnement entre les différents groupes.
Les niveaux de régulation, dans la bâche de la station de pompage, seront comme suit :
D. Instrumentation
DEBITMETRES ELECTROMAGNETIQUES
Le débitmètre électromagnétique aura les caractéristiques suivantes :
- Type électromagnétique adapté à la mesure de débit d’eaux usées [préciser brutes ou épurées] ;
- Précision : +/- 1 % de la plage de mesure ;
- Indice de protection : IP68 ;
- Marque, et model choisis à l’avis du maitre d’ouvrage ;
- Tension d'alimentation : 220 V 50 Hz ;
- Diamètre : [préciser le diamètre]
Les débitmètres seront installés dans des regards de visite situés de telle manière que les distances amont et aval par
rapport au capteur soient respectés, selon les spécifications du constructeur des débitmètres et au minimum 5 DN amont
et 3 DN aval (DN du débitmètre). Les regards seront connectés aux armoires électriques et de contrôle par des conduites
PVC enterrées étanches. Les travaux correspondants font partie du présent marché.
Le prix unitaire du débitmètre électromagnétique inclut les pièces de réduction et de connexion, les manchettes bride-
bride à l’amont et l’aval du débitmètre, les connexions aux armoires électriques et de contrôle, les câbles de transmission
La détection des niveaux des eaux usées dans la bâche de la station de pompage, sera réalisée par poires de niveau,
dont l’installation est à préciser par l’entrepreneur dans son offre.
MESURES DE PRESSION
Un manostat sera à installer sur le collecteur de refoulement, afin de détecter les seuils de pression au refoulement des
pompes, supérieurs à la HMT nominale.
- Plage réglable à détecter : xxx à xxx bars
Un manomètre équipé d’une vanne à trois voies (ouvert – fermé – purge), est à installer sur la conduite de refoulement
de chaque GEP; ils auront les caractéristiques suivantes :
- Quantité à installer : [selon le nombre de groupes]
- Plage normale d’utilisation : 0 à 16 bars
E. Régime transitoire [à supprimer si ce système n’est pas prévu, suite aux études
détaillées]
Il est indispensable de protéger les éléments de tuyauterie et la conduite de refoulement contre les dépressions et les
surpressions engendrées par les arrêts des pompes et les fermetures des vannes.
Un amortisseur de coups de bélier, spécialement conçu pour les eaux usées, sera mis en place. Il sera en acier
inoxydable et équipé d’une vessie en butyl prégonflée à l’azote.
Il peut être accepté l’acier revêtu en époxy comme variante de la solution inox :
- peinture intérieure Epoxy ép.100µ
- peinture extérieure Apprêt anti-corrosion, polyuréthane, ep.15µ, laque polyuréthane, ep.35µ, finition standard, avec
garantie 7 ans contre la corrosion ;
- toutes les parties métalliques extérieures seront livrées peintes en usine.
Les caractéristiques du ballon d’air, recommandées pour la station de pompage, sont récapitulées, ci-après :
A l’intérieur de la cellule :
A. Données de base
Les données de base de la conception et du dimensionnement de la STEP sont les suivantes [renseigner le tableau suivant] :
Débit moyen Charge polluante (Kg/j)
Horizon de Nombre d’habitants Débit de pointe
d’eaux usées
dimensionnement raccordés horaire (l/s) DBO5 DCO MES
(m3/j)
xxx xxx xxx xxx xxx xxx xxx
A. Données de base
Les données de base de la conception et du dimensionnement de la STEP sont les suivantes [renseigner le tableau suivant] :
Débit moyen Charge polluante (Kg/j)
Horizon de Nombre d’habitants Débit de pointe
d’eaux usées
dimensionnement raccordés horaire (l/s) DBO5 DCO MES
(m3/j)
xxx Xxx xxx xxx xxx xxx xxx
[NB. POUR UNE QUESTION D’OPTIMISATION DES COUTS, LES LITS DE SECHAGE N’ONT PAS ETE PREVUS, POUR CE TYPE DE STEP,
CAR LE CURAGE DES BOUES S ’EFFECTUERA UNE FOIS TOUS LES 10 ANS ET LES BOUES ISSUES DU CURAGE SONT STABILISEES ET
AVEC UNE SICCITE ASSEZ ELEVEE].
A. Données de base
Les données de base de la conception et du dimensionnement de la STEP sont les suivantes [renseigner le tableau suivant] :
Débit moyen Charge polluante (Kg/j)
Horizon de Nombre d’habitants Débit de pointe
d’eaux usées
dimensionnement raccordés horaire (l/s) DBO5 DCO MES
(m3/j)
xxx xxx xxx xxx xxx xxx xxx
[N.B : compte tenu du fait que ces ouvrages sont retenus pour les localités à petite taille, nous n’avons pas prévu
d’aménagements complémentaires qui risquent d’augmenter le coût (peuvent être plus chers que le procédé lui-même)].
A. Données de base
Les données de base de la conception et du dimensionnement de la STEP sont les suivantes [renseigner le tableau suivant] :
Débit moyen Charge polluante (Kg/j)
Horizon de Nombre d’habitants Débit de pointe
d’eaux usées
dimensionnement raccordés horaire (l/s) DBO5 DCO MES
(m3/j)
xxx xxx xxx xxx xxx xxx xxx
-Leur disponibilité ;
-Nombre d’heures de fonctionnement (il faut veiller à ce que les aérateurs du même bassin aient un
nombre d’heures de fonctionnement voisin) ;
- Nombre de démarrages.
✓ Archivage horodaté des informations ;
✓ Stockage du programme de production reçu du poste de supervision ;
✓ Communication locale avec les équipements de contrôle commande et protection.
Description du fonctionnement
La STEP sera équipée en matériels d’automatisme, pour assurer le fonctionnement des équipements
électromécaniques, selon les trois modes suivants :
✓ Mode de fonctionnement automatique ;
✓ Mode de fonctionnement semi-automatique ;
✓ Mode de fonctionnement manuel.
Ci-dessous, sont décrits ces modes de fonctionnement.
Dans ce mode de fonctionnement, le système de supervision devra assurer la collecte continue des informations
pertinentes sur le fonctionnement de l’ensemble des ouvrages et équipements, à partir de l’instrumentation, et assurer :
✓ La commande des équipements et notamment des aérateurs en fonction des mesures et suivant le
programme paramétré par l’exploitant ;
✓ les alarmes nécessaires pour chaque type de défaut ou d’état limite, en fonction des ouvrages ou
équipements.
Dans ce mode, les conditions d’asservissement des aérateurs sont :
✓ Les programmes de marche paramétrés au niveau du poste de supervision ;
✓ La disponibilité des aérateurs ;
✓ Les débits des effluents ;
✓ Les apports en oxygène ;
✓ Le nombre d’heures de marche et de démarrage des aérateurs (afin de les équilibrer) ;
✓ Les conditions d’asservissement des aérateurs ;
✓ Les sécurités mécaniques ;
✓ Les sécurités électriques ;
✓ D’autres conditions, jugées nécessaires pour le bon fonctionnement et la sécurité des équipements.
A. Données de base
Les données de base de la conception et du dimensionnement de la STEP sont les suivantes [renseigner le tableau suivant] :
Débit moyen Charge polluante (Kg/j)
Horizon de Nombre d’habitants Débit de pointe
d’eaux usées
dimensionnement raccordés horaire (l/s) DBO5 DCO MES
(m3/j)
xxx xxx xxx xxx xxx xxx xxx
- Tension assignée 24 kV ;
- Fréquence 50Hz ;
- Système de verrouillage par serrures de type croisé agréé par le constructeur de ces cellules
;
[Indiquer le nombre et le type de cellules prévues dans le projet : cellules d’arrivée / départ, cellules de comptage,
cellules de protection générale, cellules de protection des postes de transformation, …]
ARTICLE .24. TABLEAU DE COMPENSATION DE L’ENERGIE REACTIVE[
si le poste est sous cabine]
Le tableau de condensation pour la compensation d’énergie réactive contiendra une batterie de condensateurs triphasée
50 Hz de puissance égale 6% environ de la puissance nominale totale du transformateur correspondant.
Les batteries seront de type sec et autocicatrisant. Elles seront conçues en matière assurant une double isolation. Ces
batteries seront munies de voyants de signalisation de manque de tension, résistance de décharge, cache borne et
châssis.
Tous l’ensemble sera placé dans un coffret métallique protégé contre la corrosion par métallisation à froid après sablage ;
La capacité de la batterie de condensation sera de l’ordre de [calculer la valeur selon la capacité pour chaque
transformateur].
ARTICLE .25. AUTRES EQUIPEMENTS DU POSTE
Les équipements seront installés dans des pupitres ou armoires séparés ou des baies spécialisées juxtaposées à la
partie puissance.
Les défauts seront également signalés par une alarme sonore par klaxon. Un bouton-poussoir permettra d'arrêter
l'alarme avant son arrêt automatique. La durée de fonctionnement de l'alarme sera réglable.
Des boutons-poussoirs "Essais lampe" (si nécessaire) et "Effacement défauts" seront également installés en face avant
des pupitres ou armoires.
Ces ouvrages doivent être placés sur des lits de pose compactés, afin de permettre une mise en place soignée. A cette
fin, on utilisera les sables habituellement utilisés pour la pose de canalisation, ou si nécessaire, du béton de propreté
(100kg de ciment par m3 de sable).
4. Stockage
Les lieux et conditions de stockage des agrégats devront recueillir l'agrément du Maître d’ouvrage, conformément aux
dispositions relatives aux installations de chantier.
Les mêmes spécifications susmentionnées sont applicables aux caoutchoucs synthétiques avec deux modifications qui
sont :
• Réduction de la résistance à la traction à 22,4 Mpa
• Réduction de l’élongation à la rupture à 450%.
Les spécifications requises pour les « waterstop » en PVC sont résumées dans le tableau suivant.
A titre indicatif, les bétons B30 et B25 auront les compositions suivantes (évaluées en kilogrammes par mètre cube de
béton) :
Gravette Gravette Ciment Eau
Désignation Sable 1
6 - 15 15 - 25 kg l
B30 400 350 450 350/400 150
B25 400 350 450 300 135
Les compositions, ci-dessus, ne sont données qu'à titre indicatif ; les quantités respectives de chacun des constituants
(ciment, granulat, eau) seront obligatoirement étudiées ou fixées avant la fabrication du béton.
Elles seront définies :
• Soit par des études suivies de fabrication d'échantillons d'épreuve essayés aux frais du Titulaire dans un
laboratoire agréé.
• Soit par référence à des compositions déjà employées avec des matériaux identiques, pour des bétons ayant la
même destination après accord du Maître d’ouvrage.
Les études et essais sont à la charge de l'Entreprise.
CLASSES DU BETON
DESCRIPTION UNITES
B 35 B 30 B 20 B 15
N/mm² 30 27 19 --
Contrainte caractéristique (1)
bars 300 270 190 --
Dosage du ciment (min.) kg/m³ 385 350 250 150
Déblais mis en remblai Teneur en matières organiques Absence de matières organiques Au gré du Maître d'Œuvre
ou Tolérance : 0,5 %
Emprunts
Analyse granulométrique par L.C.P.C. Pas d'éléments : 100 mm 1 par 1.000 m³ de matériaux
tamisage et par G.2 1970 Absence de vas accord du Maître d'Œuvre mis en œuvre ou au gré du
sédimentométrie sur le matériau propre Maître d'Œuvre
Indice CBR à 4 jours L.C.P.C. CBR Remblai > ou = 8 1 par 1.000 m³ de matériaux
d'immersion sur échantillon CBR Plateforme > ou = 12 mis en œuvre ou au gré
compactés à 95 % de l'OPM du Maître d'Œuvre
Densité relative à 25°C NF T-66.007 0,90 à 1,02 0,90 à 1,02 0,92 à 1,04 Au gré du Maître d'Œuvre
(au pycnomètre)
Distillation fractionnée
(résultats exprimés en pour-
centage du volume initial)
Granulats moyens et Analyse granulométrique par LCPC G.2 1970 Conformément à la norme NFP 18-304 1 essai par lot de 10 m³ ou
gros pour béton tamisage et voie humide 1 essai par journée de livraison
Coefficient volumétrique moyen Conformément aux spécifications de la norme 1 série d'essais par gisement
Poids spécifique NFP 16-301
Teneur en calcaire Le coefficient volumétrique moyen ne devra être
Teneur en silice intérieur à 0,15
Porosité
Essais de propreté PELTIER Le tamsat sur tamis d'ouverture 0,5 mm devra Au moins un essai par lot de 100 m³
Essai P.8 bis être inférieur à :
- 1,5 % pour granulat de béton armé pour petits
éléments ou de microbéton
- 2% pour les autres granulats
Ces essais porteront sur un échantillon de
10 litres au moins prélevés dans la masse du
tas à contrôler
Ciment Essai de temps de prise Début de prise supérieur à 3 heures 1 essai par livraison ou par lot de 20 tonnes
(épreuve normale) Fin de prise inférieure à 7 heures
Essai d'expansion à chaud Inférieure à 3 mm (essai réalisé sur mortier) 1 essai par livraison ou par lot de 20 tonnes
Résistance mécanique à 7 et 28 Conformité aux prescriptions des normes 1 essai par livraison ou par lot de 20 tonnes
jours (NFP 15-451) NFP 15-301, NFP 15-304 et NFP 15-305
Analyse chimique sommaire, perte Conformité aux prescriptions des normes 1 essai par livraison ou par lot de 20 tonnes
au feu (NFP 15-461) NFP 15-461
4. CONDITIONS
Les éprouvettes cylindriques, définies conformément aux normes marocaines, seront prélevées par tranche de 100 m3 de béton,
pour la réalisation des essais à 2, 7 et 28 jours.
Les épreuves de contrôle comprendront :
• des essais d'étude ;
• des essais de convenance ;
• des essais de contrôles.
ESSAIS D'ETUDE
Les essais, relatifs aux bétons d'étude, sont à la charge du Titulaire.
Afin de déterminer les compositions de béton, permettant d'obtenir les résistances prescrites, et avant tout commencement de mise
en œuvre, le Titulaire devra faire effectuer des essais sur les bétons dont il propose l'utilisation.
Le nombre d'éprouvettes, soumises à essai, sera :
• Essai de compression à 2 jours 3 cylindres
• Essai de compression à 7 jours 3 cylindres
• Essai de compression à 28 jours 6 cylindres
Ces bétons seront confectionnés avec le ciment, les granulats, l'eau et éventuellement les adjuvants qu’il propose d’utiliser.
Le Titulaire effectuera également, sur chacune des classes de granulats utilisés, les essais suivants :
• Granulométrie ;
• Equivalent de sable ;
• Los Angelès ;
• Ca CO3.
Dans le cas où les résultats de l'épreuve d'étude d'un béton ne satisferaient pas aux conditions énumérées au C.P.S ou de la norme
marocaine, le Titulaire devra présenter un nouveau béton d'étude qui sera soumis aux mêmes essais.
ESSAIS DE CONTROLE
Les bétons seront soumis à l'épreuve de contrôle.
L'épreuve de contrôle comprendra des essais de résistance à la compression à 2, 7 et 28 jours, et des mesures de la consistance
du béton frais. Ces essais seront pris en charge par le Titulaire. Ils seront effectués par le laboratoire agréé par le Maître d’ouvrage.
RADIERS ET DALLES
Le radier de chaque ouvrage sera constitué de dalle en béton armé B30 dosé à 350 kg de ciment CPJ45.
Le béton de forme sera en gros béton B20.
PAROIS VERTICALES
Les parois des ouvrages seront en béton armé B30 dosé à 350 kg de ciment CPJ45 avec adjonction d’hydrofuge de masse, lisse
de décoffrage.
Lors de l’exécution des parois, les attentes ou manchettes de traversée pour les traversées des différentes canalisations, doivent
être prévues.
DEBLAIS ET REMBLAI
Les fouilles des ouvrages sont obtenues par creusement et endiguement. Les déblais rendus indispensables par le creusement des
fouilles et qui sont, soit impropres à la confection des digues et d'une voie d'accès, soit purement excédentaires, seront régalés
dans l'emprise.
Sur l’emprise des digues, il y aura lieu d'excaver le terrain préalablement décapé, sur une profondeur, conformément aux plans de
calage des digues, de le remettre en place, et le compacter par couches de 20 cm, à 100 % de la densité maximale obtenue à
l’essai Proctor Standard.
Avant d'y mettre en place les matériaux de remblaiement, la surface sera scarifiée, afin de faciliter la liaison fond de fouille/remblai,
au moment du compactage. Les matériaux de remblaiement et le fond de fouille seront maintenus à peu près au même degré
d'humidité
Pour le creusement des ouvrages, le Titulaire ne pourra pas commencer l'exécution des déblais avant l'approbation du piquetage
par le Maître d'œuvre.
[Préciser si les déblais peuvent être réutilisés pour la confection du remblai du corps des digues].
Les talus sont purgés des matériaux qui ne sont pas parfaitement adhérents ou incorporés au terrain en place.
Les déblais à utiliser en remblais sont exécutés à sec.
Pendant l'exécution des déblais, le Titulaire est tenu de conduire les travaux de manière à éviter que les profils ou les déblais à
utiliser en remblais soient dégradés ou détrempés par les eaux de pluie. Il doit maintenir en état les moyens d'évacuation des eaux.
Le Titulaire est tenu de rétablir en fin de chantier, les écoulements naturels en fossés qu'il aurait été amené à combler.
Il est interdit au Titulaire de commencer les remblais des digues ou le compactage des fonds de bassins sans en avoir reçu
l'autorisation du Maître d’ouvrage, après vérification des fonds de fouilles. Cette vérification porte sur la nature des sols atteints et
sur la cote du fond des plans d'eau.
ENDIGUEMENT
Tous les engins que le Titulaire se propose d’utiliser doivent être agréés par le Maître d’œuvre, aussi bien pour les parties courantes,
que les parties difficilement accessibles ou inaccessibles par les engins normaux.
Les matériaux sont répandus et compactés par couches horizontales successives dont l'épaisseur (comprise entre 0,20 et 0,40 m)
est donnée après les essais préliminaires.
La circulation des engins de compactage se fait parallèlement à l'axe de la digue, sauf impossibilité reconnue par le Maître d’œuvre.
La liaison entre les couches successives du remblai est assurée par une scarification superficielle conduite parallèlement à l'axe de
la digue. La profondeur de la scarification, mesurée au-dessous de la surface compactée est fixée à 0,05 m. Elle pourra être modifiée
après les essais préliminaires.
Une couche de terre végétale d'une épaisseur de 0,30 m sera répandue sur les talus extérieurs aux bassins, sur les crêtes de
digues. La terre végétale provient des dépôts résultant du décapage. Lorsque le revêtement est appliqué sur un talus, les mottes
sont brisées avant l'épandage de la terre, qui est éventuellement humidifiée avant mise en place. Au fur et à mesure de son
épandage, elle est fortement battue à la dame plate ou roulée avec un cylindre léger.
La terre excédentaire sera soit régalée dans les zones à aménager, définies par le Maître d'ouvrage, soit mise en dépôt au lieu de
décharge désigné par le maitre d’œuvre.
L'exécution des revêtements est suspendue en période de forte pluie.
TUYAUX D’EPANDAGE
Ils sont posés sur la couche de graviers. Ils sont espacés d’un mètre d’axe en axe. Ils sont bouclés en extrémité aval par des
équerres ou système équivalent. Les tuyaux d’épandage latéraux doivent être situés à 0,50 m du bord de la fouille.
L’emboîture, si elle est constituée par une tulipe, est dirigée vers l’amont. L’assemblage peut-être également réalisé à l’aide de
manchons rigides. Une couche de gravier est étalée avec précaution de part et d’autre des tuyaux d’épandage et de raccordement
pour assurer leur assise, épaisseur totale des graviers 20cm.
Le compactage est à proscrire. Le remblaiement doit tenir compte des tassements du sol, afin d’éviter tout affaissement ultér ieur
au niveau du filtre à sable.
7. Remise en état et reconstitution du terrain[à adapter selon les procédés]
Toute plantation d’arbres ou végétaux développant un système racinaire important, sera effectuée à une distance minimale de 3
m du filtre, de même que les zones de culture, dont l’entretien suppose l’emploi d’engins même légers, risquant d’affecter les
matériaux mis en place à faible profondeur.
Aucun revêtement imperméable à l’air et à l’eau ne doit recouvrir, même partiellement, la surface consacrée au filtre.
8. Etanchéité des bassins
GEO MEMBRANE
La géo membrane devra être ancrée au haut du talus, par une tranchée d’ancrage disposée en crête de digue, dont la section
dépendra du type de géo membrane.
Le sol d’appui devra être compacté et sa surface parfaitement lisse.
Le contrôle systématique des joints, entre les différents panneaux de géo membrane, sera indispensable après la pose et devra
être contrôlé dans le bassin.
GEOTEXTILE ANTI POINÇONNEMENT
o Ancrage et protection de la géo membrane
La géo membrane doit être maintenue en place afin d’éviter son glissement sur le talus et limiter le risque de soulèvement par le
vent.