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CPGE MAROC O e-mail : cpgespe.mp@gmail.

com
RECTI N D
R

U
CO
Physique II TSI

⋆⋆
Corrigé proposé par M.Ouzi

⋆ CONC


2014/2015

N ⋆
U
O
UR M
SC O M
de la distribution alors :
Si M ′ = Sy m /P 1 (M ) alors :
Étude d’un capteur capacitif −
→ −→
E 1 (M ′ ) = Sy m /P 1 ( E 1 (M )) donc :
−→ −→ −→
E 1 (−z ) e z = Sy m /P 1 (E 1 (z ) e z ) = −E 1 (z ) e z
Champ électrique d’un système de deux
donc :
plans conducteurs.
E 1 (−z ) = −E 1 (z ) (E (z ) ici est une
1.1.1 fonction impaire) et la relation de
• Invariances des sources : passage donne donc :
Toute translation le long des axes 2E 1 (z ) =
σ
et donc :
Ox et Oy laisse la distribution de ǫo
charges invariante donc le champs • Si z > 0 alors :


E 1 (z ) =
σ −→
e z
ne dépend que de z en coordonnées 2ǫo
cartésiennes : −
→ σ −→
E 1 (M ) = E 1 (z ) • Si z < 0 on a : E 1 (z ) = − e z
2ǫo
• Symétries :


Tout plan contenant l’axe Oz est un • Le potentiel V1 correspondant à E 1
plan de symétrie de la distribution est donné par :
−→ −
→ −−−→
alors le champs E 1 (M ) appartient à E 1 (M ) = − g r a d (V1 (M )) et sachant que
chacun de ces plans donc il appartient V1 (M ) = V1 (z ) alors : E 1 (z ) = −
d V1
c-à-d
à leurs intersection et par consé- dz
quent : d V1 σ

→ −→ pour z > 0 on a : =− ce qui
E 1 (M ) = E 1 (M ) e z dz 2ǫo
Finalement : donne :

→ σ
−→ V1 (z > 0) = − z + ct e
E 1 (M ) = E 1 (z ) e z 2ǫo
1.1.2 de même pour z < 0 on a :
En M on a ρ(M ), donc l’équation de σ
V1 (z < 0) = z + ct e
Maxwell-Gauss s’écrit : 2ǫo

→ d E 1 (z )
d i v E 1 (M ) = 0 c-à-d = 0 donc : 1.2.1
dz
E 1 (M ) = c t e D’après la question précédente, Le
Soient deux points M et M ′ , symé- −

champs E 2 créé en M de coordon-
triques par rapport au plan chargé nées z < d par (P2 ) est :
(P1 ) et au voisinage immédiat de −
→ −σ − → σ −→
• E 2= (− e z ) = e z
celui, de coordonnées M (0, 0, z ) et 2ǫo 2ǫo
M ′ (0, 0, −z ). Et pour z > d on a :
La relation de passage de part et −
→ −σ − → σ −→
• E 2= ( e z) = − e z
d’autre du plan (P1 ) donne : 2ǫo 2ǫo

→ −→ σ− → ′ Et sachant que le champs crée par
E 1 (M ) − E 1 (M ′ ) = e M →M
ǫo (P1 ) est donné par :

→ −→ σ Pour z > 0 :
E 1 (z ) − E 1 (−z ) = c-à-d : −
→ σ − →
ǫo • E 1= ( e z)
−→ −→ σ− → 2ǫo
E 1 (z ) e z − E 1 (−z ) e z = e z soit :
ǫo Et pour z < 0 on a :
σ −
→ σ −→ σ −→
E 1 (z ) − E 1 (−z ) = • E 1= (− e z ) = − e z
ǫo 2ǫo 2ǫo
Or le plan (P1 ) est un plan de symétrie Donc par superposition le champ to-

1
tal pour un point M entre les plans sont les suivants :
(P1 ) et (P2 ) est :
−→ −
→ −

E (M ) = E 1 (M ) + E 2 (M ) soit : E (z ) V (z )

→ σ− →
E (M ) = e z
ǫo
σ V1


Le potentiel V correspondant à E ǫo
z . z
dans cette région est donné par : |
d
|
d

→ −−−→
E = − g r a d V soit :
σ dV
=− ce qui donne :
ǫo dz 2-Condensateur plan
σ
V = − z + ct e′ 2.1
ǫo Un conducteur en équilibre électro-

→ −
→ −→
• Pour z > d on a : E (M ) = E 1 + E 2 statique est un conducteur dont les
soit : charges sont immobiles à l’échelle mé-


E (M ) =
σ −→ −σ −
ez +

e z= 0

→ soscopique.
2ǫo 2ǫo Un condensateur est un système
−→ −→
E (M ) = 0 constitué de deux conducteurs élec-
triques en influence totale.
Le potentiel dans cette région est
donné par : 2.2

→ −−−→ dV − → −→ Pour négliger les effets de bord il
E (M ) = − g r a d (V (M )) = − e z= 0 faut que les dimensions des arma-
dz
donc V = c t e 1 tures soient très grandes devant la
V (z ≥ d ) = c t e 1 distance séparant celles-ci.
• De même pour la région z < 0 on a : 2.3

→ −
→ − →
E (M ) = E 1 + E 2 soit : Dans l’approximation où les arma-


E (M ) =
σ −→ −σ −
(− e z ) +
→ −→
(− e z ) = 0 tures forment un condensateur plan,
2ǫo 2ǫo on peut dire que celles-ci sont en
−→ −→
E (M ) = 0 influences totales et donc Q 1 + Q 2 = 0
soit :
Le potentiel dans cette région aussi Q 1 = −Q 2 = Q
est donné par : La charge Q du condensateur est la

→ −−−→ dV − → −→
E (M ) = − g r a d (V (M )) = − e z= 0 charge portée par l’armature liée au
dz
donc V = c t e 2 potentiel le plus élevé.
V (z ≤ 0) = c t e 2 2.4
La capacité C d’un condensateur de
1.2.2
charge Q (Q > 0 resp Q < 0) et de d.d.p
• Pour 0 ≤ z ≤ d on a :
σ à ces bornes U (U > 0 resp U < 0) est
V (z ) = − z + c t e ′ puisque V (z = 0) = V1 définie par :
ǫo
alors c t e ′ = V1 et donc le potentiel V Q
C=
a pour expression : U
σ • On a trouvé que le potentiel entre
V (z ) = −
ǫo
z + V1 les armatures d’un condensateur plan
(1.2.1) s’écrit par :
Notons qu’on a montré que les po- σ
V (z ) = − z + V1 donc :
tentiels sont constants pour z > d ǫo
et pour z < 0 et donc : U = V1 − V2 = V (z = 0) − V (z = d ) ⇒
σ σ
par continuité en z = 0 on a U = × 0 + V1 − (− d + V1 ) soit :
ǫo ǫo
V (z ≤ 0) = V (z = 0) = V1 = c t e 2 et σ Q
par continuité en z = d on a U = d et puisque σ = alors :
ǫo S
V (z ≥ d ) = V (z = d ) = 0 = c t e 1 Qd
Les courbes des champs et potentiels U= = C oQ ce qui donne :
Sǫo
ǫo S
Co =
d

2
2.5.1 de la lame et (P2 ). donc :
La capacité d’un condensateur plan 1
=
e1
+
e′
+
e2
rempli d’un diélectrique de permitti- C ǫo S ǫr ǫo S ǫo S
vité ǫ = ǫr ǫo est obtenue en rem- ǫo S
et sachant que C o = alors :
plaçant la permittivité du vide ǫo d
ǫS ǫr ǫo S 1 1 e1 e′ e2
par ǫ soit C = = = ǫr C o et =
C Co d
( +
ǫr d
+ )
d
d d
puisque ǫr > 1 alors l’intérêt d’intro- 1 1 e1 + e2 e′
= ( + )
duire un matériau diélectrique entre C Co d ǫr d
les plaques d’un condensateur est Or d = e 2 + e ′ + e 2 alors :
1 1 d −e′ e′
d’augmenter la capacité de celui-ci. = ( + )
C Co d ǫr d
1 1 e ′
Si v est la vitesse de propaga- = (d − e ′ + ) ⇒
tion d’une onde électromagnétique C Co d ǫr
d
dans un milieu de permittivité ǫ et C = Co
de perméabilité µ = µo alors d’après d + ( ǫ1 − 1)e ′
r
1 Co
l’équation d’onde on a v2 = donc C=
µo ǫ e′
v2 1 + ( ǫ1 − 1)
µo ǫr ǫo v 2 = 1 c-à-d ǫr 2 = 1 r d
c
(car µo ǫo c 2 = 1) et puisque v < c alors On vérifie bien que si :
ǫr > 1. • e ′ = 0 (pas de lame) alors C = C o
• ǫr = 1 c-à-d ǫ = ǫo (vide) alors C = C o
2.5.2
• e ′ = d c-à-d capacité d’un conden-
Le diélectrique est constitué de
charges électriques liées formant sateur rempli du diélectrique, alors
C = ǫr C o
des dipôles (contrairement à un
conducteur), une fois introduit dans donc formule conforme avec les
un condensateur, ses charges qui résultats précédents.
sont liées se polarisent suivant la di-
rection du champs, les charges po- 3-C harge du condensateur plan
sitives s’orientent vers l’armature 3.1
négative et les charges négatives La loi des mailles donne : v + Ri = Uo or
vers l’armature positives, donc par in- q (t ) d q (t )
fluence, des charges supplémentaires v (t ) = et i = alors :
C dt
apparaissent dans chaque armatures d q (t ) q (t ) Uo
+ = où τ = RC donc la
(fournis par le générateur pour dt τ R
maintenir le potentiel constant) et solution particulière est :
donc la charge Q augmente, et qp = CUo et la solution sans second
membre est qs s m = Ae − τ donc :
t
Q
puisque U = = c t e alors la capacité
q (t ) = CUo + Ae − τ et puisque q (0) = 0
t
C
C augmente alors :
2.5.3 q (t ) = CUo (1 − e − τ )
t

Cette question est identique à la


suivante ! 3.2
La puissance instantanée P1 (t ) déli-
2.5.4
vrée par le générateur au reste du
D’après le schéma du condensateur
circuit est donnée par :
muni de la lame d’épaisseur e ′ on
P1 (t ) = Uo i (t ), donc l’énergie fournie
peut dire que ce condensateur est
par le générateur pendant la charge
équivalent à l’association en série
totale Z du condensateur s’écrit par :
de trois condensateur ; le premier ∞ Z ∞

d’armatures P1 et la face gauche de W1 = P1 d t = Uo i (t )d t


la lame , donc de permittivité ǫo (air o Z∞ o

≡ vide), le deuxième d’armature celle W1 = Uo d q (t ) = Uo (q (∞) − q (0))


de la lame de permittivité ǫ et d’un o
troisième d’armatures la face droite ce qui donne :

3
W1 = CUo2 Ce qui exprime que le flux du champ
magnétique est conservatif à tra-
La puissance instantanée P2 (t ) em-
vers toute surface fermée.
magasinée dans le condensateur est
• Le théorème d’Ampère-Stokes
donnée par :
q (t ) d q (t ) 1 d donne : −→ R −

RR −→− → −

P2 (t ) = v (t )i (t ) = = (q 2 (t )) rot B .d S = B .d ℓ
C dt 2C d t Σ(Γ) Γ(Σ)
Et donc l’énergie emmagasinée dans soit :
−→
pendant
Z ∞ la durée
Z ∞de charge est :
I ZZ
→−
− → ∂ E (M , t ) −→
B .d ℓ = µo I e n l a c + µo ǫo .d S
1 d ∂ t
W2 = P2 d t = (q 2 (t ))d t Γ(Σ) Σ(Γ)
o o
2C d t La relation locale correspondante ex-
soit : prime donc le théorème d’Ampère
1 2
W2 = (q (∞) − q 2 (0)) ce qui donne : généralisé.
2C • ZDe même :
1
Z I
W2 = CUo2 −→− → −→ →−
− →
2 rot E .d S = E .d ℓ
Σ(Γ) Γ(Σ)Z Z
L’énergie dissipée par effet Joule I

→ −
→ ∂ → −→
− dΦ
peut être calculée par application du e= E .d ℓ = − B .d S = −
∂t dt
bilan énergétique suivant : Γ(Σ) Σ(Γ)

W1 = W2 + W3 donc :
Ce qui exprime donc la loi de Faraday.
1 3.4
W3 = CUo2
D’après 1.2.1 on a : q (t ) = CUo (1 − e − τ )
t
2
−→ σ−→
Le calcul
Z ∞ direct donne : et puisque E (t ) = e z alors
dq 1 ǫo
Ri 2 (t )d t or i =
t
W3 = = CUo e − τ −
→ q (t ) −

dt τ E (t ) = e z soit :
Zo ∞ 2 2
– ™∞ Sǫo
RC Uo − 2t RC Uo2 − 2t
2

→ CUo t − → ǫo S
W3 = 2
e τ dt = − e τ E (t ) = (1 − e − τ ) e z or C = donc :
o
τ 2τ o
Sǫo d
1 2 −→ Uo t − →
W3 = CUo E (t ) = (1 − e − τ ) e z
2 d
On déduit le courant de déplacement :
3.3 −


→ ∂ E
Les équation de Maxwell dans le vide j D = µo ǫo soit :
∂t
s’écrivent :

→ ρ(M , t ) → ǫo Uo − t −
− →
• d i v E (M , t ) = jD = e τ e z
ǫo τd
−→
−→− → ∂ B (M , t ) 3.5
• rot E (M , t ) = −


∂t La relation locale de Maxwell-Ampère
• d i v B (M , t ) = 0 à l’intérieur du condensateur s’écrit :
−→ −

−→− → −→ ∂ E (M , t ) −→− → ∂ E −→ − →
• rot B (M , t ) = µo ( j (M , t ) + ǫo ) rot B = µo ǫo car ( j = 0 )
∂t ∂t
Sous forme intégrale elles La forme intégrale correspondante
s’écrivent : est donnée parZ Z:
ZZZ
−→
ZZZ
ρ(M , t )
I −→
• d i v E .d v = dv →−
− → ∂ E −→
ǫo B .d ℓ = µo ǫo .d S
V (Σ) V (Σ) Γ(Σ) Σ(Γ)
∂ t
Le théorème de Green-Ostrogradski
permet d’écrire : 3.6
‡
→ −→ qi n t
− Notons ici que la cause du champ
STOP
E .d S =
ǫo magnétique, demandé, à l’intérieur
du condensateur est la variation du
Σ(V )
Donc cette relation locale exprime le
champs électrique c-à-d la densité
théorème de Gauss.
de courant de déplacement et non
• De
Z Z Zmême : ‡
−→ → −→
− les courants de conduction car l’es-
• d i v B .d v = B .d S = 0 pace entre les armatures n’est pas
−→ − →
V (Σ)
Σ(V ) conducteur ( j = 0 ).

4
Tout plan contenant Oz est plan de 3.9


symétrie de cette cause ( E est uni- La puissance rayonnée à travers la
forme à t donné) donc : surface latérale en r = a est :
−→ −→ −
→ RR −→ −→
B (M , t ) = B (M , t ) e θ car B est nor- P = Σ π (a , t ).d S sur la surface laté-
male à ces plans. −→
rale Ron a d S = 2πa d z −→
e r donc :
L’invariance : d
P = Π(a , t )2πa d z
Le problème est invariant par toute o

rotation θ autour de Oz donc B ne ǫo Uo2 a − t t


P = (e τ − 1)e − τ 2πa d
dépend pas de θ en coordonnées cy- 2τd 2
πǫo Uo2 a 2 − t
lindriques. P =
t
(e τ − 1)e − τ
De même la densité de courant de dé- τd
placement est invariante par transla- 3.10
tion le long de Oz donc B ne dépend L’énergie sortant de l’espace entre
pas de z , et donc B ne dépend que de armatures pendant la charge du
r en coordonnées cylindriques. condensateur
Z∞ est donnée par :


Finalement : B (M , t ) = B (r, t )−→e θ Ws = P d t c-à-d :
Les lignes de champs sont des cercles Zo ∞
centrés sur l’axe Oz , (car si r = c t e πǫoUo2 a 2 t t
−→ Ws = (e − τ − 1)e − τ d t
alors B = c t e ′ et B est suivant −→ e θ ). τd
o –Z ∞ Z∞ ™
3.7 πǫoUo2 a 2 2t t
Ws = e− τ dt − e −τ d t

→ τd
−→− → ∂ E o o
On a : rot B = µo ǫo πǫoUo2 a 2 • τ ˜ πǫoUo2 a 2
∂t Ws = −τ =−
I ZZ −
→ τd 2 2d
→−
− → ∂ E −→
B .d ℓ = .d S Donc l’énergie entrant dans l’espace
Γ(Σ) Σ(Γ)
∂t entre les armatures est :
On choisira pour surface ouverte la πǫo Uo2 a 2
section droite du contour circulaire WE = −Ws = et puisque
2d
Γ de rayon r . ǫo S ǫo πa 2
C= = alors :
ce qui donne : d d
CUo − t 1
2πr B (r, t ) = µo ǫo e τ πr 2 WE = CUo2
Sǫo τ 2
CUo r − t ǫo S
B (r, t ) = µo ǫo e τ or C = donc : On retrouve l’énergie électrosta-
2Sǫo τ d
tique emmagasinée dans le conden-
−→ µo ǫo Uo r − t −

B (r, t ) = e τ e θ sateur.
2d τ
Et donc : 4-Condensateur en régime sinusoïdal forcé
µo ǫo Uo r
Bo (r ) =
2d τ 4.1
Dans ces approximations on a :
3.8 −
→ U (t ) −


→ −
→ E (t ) = e z soit :

→ E (M , t ) ∧ B (M , t ) d
Π (M , T ) = donc : −
→ Uo −→
µo E (t ) = cos ωt e z

→ 1 Uo t − → µo ǫo Uo r − t −
→ d
Π (M , T ) = ( (1 − e − τ ) e z ∧ e τ e θ)
µo d 2d τ car champs est uniforme (non per-

→ ǫo Uo2 r t t −
→ manent).
Π (M , t ) = − (1 − e − τ )e − τ e r
2τd 2
On obtient le même résultat si on
−→ ǫo Uo2 r − t t −
→ calcule E par :
Π (M , t ) = 2
(e τ − 1)e − τ e r −
→ σ− → q (t ) −

2τd E (t ) = e z= e z
La direction du vecteur de Poynting ǫo Sǫo
est radiale, c-à-d la puissance est 4.2
rayonnée à travers la surface laté- Le théorème d’Ampère généralisé
rale. entre les armatures s’écrit :

→ −→
Le vecteur Π est la puissance rayon-
I ZZ
→−
− → ∂ E (t ) −→
B .d ℓ = µo ǫo .d S
née par unité de surface. Γ Σ
∂t

5


Et sachant que B (M ) = B (r, t )−→ e θ alors il faut que :
on peut choisir le contour Γ un cercle r 2 ≪ 4λ soit r ≪ 2λ cette relation
de rayon r orienté suivant −→ e θ (donc sera largement vérifiée si :
B (r, t ) = c t e sur ce cercle à t donné) a ≪ 2λ
et Σ la surface de section droite Cette condition constitue l’ap-
s’appuyant sur Γ. Ce qui donne : proximation des régimes quasi-
2πr B (r, t ) = µo ǫo (
−ωUo
) sin ωt × πr 2 stationnaire.
d
finalement : 4.5

→ ωUo r −→ La condition précédente est vérifiée
B (M , t ) = − sin ωt e θ c c
2d c 2 si a ≪ 2 soit a ≪ 2 ( f étant la
ω 2π f
(µo ǫo c 2 = 1) fréquence du signal électrique utilisé
4.3 )
c
La densité volumique d’énergie élec- f ≪ soit numériquement :
πa
trique est donnée par : 3.108
1 f ≪2 c-à-d :
w e (t ) = ǫo E 2 (t ) soit : 2π3.10−2
2 f ≪ 3, 18 G H z
ǫo Uo2
w e (t ) = cos2 ωt Cette condition est largement vé-
2d 2
rifiée dans les montages électriques
De même la densité volumique usuels.
d’énergie magnétique w m est : 4.6
1 2
w m (t ) = B (t ) c-à-d : Le vecteur de Poy n t i n g pour r = a
2µo
est donné par :
ǫo Uo2 ω2 r 2 −
→ − →
w m (t ) = sin2 ωt −
→ E ∧ B
8d 2 c 2 Π (a , t ) = ⇒
µ
o
1 −
→ 1 Uo ωUo a

(µo c 2 = ) Π (a , t ) =
−→
cos ωt e z ∧ (−
−→
sin ωt ) e θ
ǫo µo d 2d c 2

→ ωUo2 a −→
4.4 Π (a , t ) = sin(ωt ) cos(ωt ) e r
Les valeurs moyennes des densités 2µo d 2 c 2
−→
volumiques qu’on notera par : Le flux Φ rentrant du Π est donné
w e ,m (électrique) et w m ,m (magné- par Z: Z
tique) s’écrivent : Φ=
→ −→

Π .d S
Z T Z T
1 1 Σ
w e ,m = w e (t )d t et w m ,m = w m (t )d t
T o
T o
où Σ est la surface latérale (puisque
et sachant que les valeurs moyenne Π est radiale) et l’élément de surface
1 d S sur cette surface est :
< cos2 ωt >T = (Il suffit de linéariser −→ −→ −→
2 d S = −2πa d z e r (il est suivant (− e r )
cos2 (ωt )) car ce n’est pas un flux sortant mais
1
de même < sin2 (ωt ) >T = alors : rentrant à Σ).
2 Z d
ωUo2 a
ǫo Uo2 ǫo Uo2 ω2 r 2 −
→ −→
w m ,e = et w m ,m = et Φ= 2c 2
sin(ωt ) cos(ωt ) e r .(−2πa d z e r )
4d 2 16d 2 c 2 o
2µ o d
donc : ωUo2 πa 2
w m ,m ω2 r 2 Φ=− sin(ωt ) cos(ωt )
= µo d c 2
w e ,m 4c 2 1 ǫo πa 2
or µo c 2 = et C = alors :
On peut négliger w m ,m devant w e ,m si ǫo d
w e ,m φ = −ωCUo2 sin(ωt ) cos(ωt )
≪ 1 c-à-d :
w m ,m
Ce flux n’est autre que la puissance
ω2 r 2 4c 2
≪ 1 soit r 2 ≪ or la longueur rayonnée à un signe près dont la
4c 2 ω2 valeur moyenne sur une période est
d’onde λ de l’onde électromagnétique
correspondant au signal électrique nulle car < sin ωt cos ωt >T = 0.
c
utilisé est lié à c et ω par λ = donc pplication : Capteur capacitif
ω 5-A

6
v − (t ) = Vs a t + A ′ e − τ′ et sachant qu’à
t

R1
5.1 t = 0 on a v − = − Vs a t
Les deux condensateurs ainsi consti- R1 + R2
2R 1 + R 2
tués sont monté en parallèle car alors A ′ = − finalement :
R1 + R2
leurs armatures sont portées à la 2R 1 + R 2 − t′
même différence de potentiel. v − (t ) = (1 − e τ )Vs a t
R1 + R2
5.2 On remarque que cette ten-
En appliquant l’expression de la ca- sion augmente lorsque t aug-
pacité du condensateur plan, on mente, donc le condensateur se
trouve : charge à travers R ′ jusqu’à ce que
ǫo (L − h) × ℓ ǫr ǫo (h × ℓ) R1
C o′ = et C 1 = v − (t c ) = v + = Vs a t cherchons t c :
d d R1 + R2
donc : 2R 1 + R 2 − t c′ R1
ǫo (L − h) × ℓ ǫr ǫo (h × ℓ) (1 − e τ )Vs a t = Vs a t donne :
C h = C o′ + C 1 = + R1 + R2 R1 + R2
d d 2R 1 + R 2 − t c′ R2
ǫo Lℓ ǫo ℓ e τ = .
Ch = + (ǫr − 1)h R1 + R2 R1 + R2
d d ce qui donne :
2R 1
Application numérique : t c = R ′C ′ ln(1 +
)
ǫo Lℓ 8, 85.10−12 × 1 × 4, 31.10−2 R2
α= = • Lorsque t > t c on aura v − > v + et la
d 2, 54.10−3
α = 150 p F sortie basculera à Va = −Vs a t et donc
ǫo ℓ R1
β= (ǫr − 1) v+ = − Vs a t et la loi des maille
d R1 + R2
8, 85.10−12 × 4, 31.10−2(80 − 1) s’écrirait :
β= Va − v − + R ′ i = 0 (courant algébrique de
2, 54.10−3
β = 1, 19.104 p F.m −1 même sens que précédemment).
donc si C h est p F et h en m alors : d v−
v − + R ′C ′
= −Vs a t
α = 150 et β = 1, 19.104 dt
d v− v− Vs a t
+ ′ =− ′
dt τ τ
6-Mesure du niveau d’un liquide dans un réservoir La solution est :
v − (t ) = −Vs a t + A ′′ e − τ′ et puisque
t

R1
6.1.1 v − (t c ) = − Vs a t alors :
L’amplificateur opérationnel est R 1 + R 2
R1
monté en comparateur (contre- − Vs a t = −Vs a t + A ′′ ce qui donne
R1 + R2
réaction sur la borne non inver- donc :
seuse) et par conséquent les sorties
sont soit +Vs a t ou −Vs a t . R2 t
e − τ′ )Vs a t
v − (t ) = (−1 +
Lorsque Va = +Vs a t on aura R1 + R2
R1 Lorsque t augmente v − diminue et
v+ = Vs a t (diviseur de ten-
R1 + R2 donc le condensateur se décharge à
sion). travers R ′
Et lorsque Va = −Vs a t on aura v − diminue jusqu’à ce que
R1
R1 v − (t d ) = v + = Vs a t et lorsque
v+ =− Vs a t R1 + R2
R1 + R2 t > td on aura v − < v et Va basculera
+

à −Vs a t et donc le cycle recommence.


6.1.2
Cherchons t d :
à t = 0 on a Va = +Vs a t et la loi des R1
mailles donne : v − (t d ) = Vs a t c-à-d :
q R1 + R2
Va +R ′ i −v − = 0 et v − = − ′ (convention R2 td R1
C (−1 + e − τ′ )Vs a t = Vs a t
d v− R1 + R2 R1 + R2
générateur) donc i = −C 2R 1
dt ⇒ t d = R ′C ′ ln(1 + )
d v − v − Vs a t R2
⇒ + ′ = ′ (avec τ′ = R ′C ′ ) En conclusion le circuit est un os-
dt τ τ
La solution est donc : cillateur dans le quel Va prend pé-

7
riodiquement les valeurs +Vs a t et expérimentale habituelle Vs a t = 15 V )
−Vs a t
vm f

6.1.3
les courbes demandées sont les sui-
vantes :
5, 1V
. t
−0.5V
v a (t ) v − (t ) v + (t )

Vs a t 6.2.2
R 1 Vs a t
R 1 +R 2
La loi des maille donne :
v m f + R p i z = Va ⇒
. ( Le texte par cette question sup-
T t pose que Vs a t > 5, 1 V prenons la valeur
R Vs a t
− R1 +R
1 2
expérimentale habituelle Vs a t = 15 V )
−Vs a t− On prendra ici Va = ±Vs a t = ±15 V donc
lorsque Va = −15 V alors v m f = −0.5V
et la loi des mailles s’écrit pour i = 10
m A et R p = R p m i n :
. −0, 5 − R p m i n × 10−2 = −15 (courant né-
gatif d’après caractéristique) ce qui
6.1.4 donne :
15 − 0, 5
Les temps de charge et de décharge Rpmi n = ⇒ R p m i n = 1, 45 k Ω
10−2
sont calculés la question 6.1.2 donc : soit une valeur nominale :
R1 R1
TC = R ′C ′ ln(1 + 2 ) et aussi Td = R ′C ′ ln(1 + 2 ) R p m i n = 1, 5 k Ω
R2 R2
Lorsque Va = +Vs a t = 15 V on aura
finalement la période est : v m f = 5, 1 V et donc :
T = 2R ′C ′ ln(1 + 2
R1
) v m f + R p i z = Vs a t soit un courant i z
R2 avec la valeur de R p = R p m i n
5, 1 + 1, 5.103i z = 15 ce qui donne :
15 − 5, 1
iz = c-à-d i z = 6, 6 m A donc
6.2.1 1.5.103
La valeur de Vs a t n’a pas été donnée on a obtenu un courant toujours
on peut donc supposer les deux cas inférieur à 10 m A donc la valeur de R p
de figure possibles : minimale est correcte même lorsque
Vs a t > 5, 1 V et Vs a t < 5.1 V Va prend sa valeur maximale. On
Si Vs a t < 5.1V on a aura la figure peut aussi donner le résultat en
suivante : fonction de Vs a t sans la remplacer par
vm f +15 V , mais on obtiendra seulement
des expressions et non des valeurs
numériques.
5, 1V 6.3.1
−0.5V t On a déjà montré que C h = α + β h .
Lorsque le réservoir est vide (pas de
fluide à l’intérieur) on a h = 0, la capa-
cité est donc celle d’un condensateur
Et si Vs a t > 5.1 V on aura : Si Va = +Vs a t plan dont la surface des armatures
alors v m f = UZ = 5, 1 V et si Va = −Vs a t est L × ℓ donc :
on aura v m f = UD = −0, 5 V donc l’allure ǫo Lℓ
C hmi n = α C hmi n = = 150 p F
de v m f est la suivante : d
( Le texte par cette question sup- Puisque Ti = R x C h la condition du
pose que Vs a t > 5, 1 V prenons la valeur fonctionnement normale du mono-

8
stable R x C h > To donne R x >
To
et donc or v m (t ) = Vc c si 0 ≤ t ≤ Ti et v m = 0 si
Ch Ti ≤ t ≤ T donc :
la valeur minimale de R x correspond à Ti Vc c + O × (T − Ti ) Ti
To v mo = = Vc c c-à-d :
C h = C h m i n soit R x m i n = c-à-d : T T
C hmi n Rx C x
v mo = Vc c
To d T
Rxmi n =
ǫo Lℓ et sachant que C x = α + β h = C o + β h
Soit : (car C o =
ǫo Lℓ
10−6 × 2, 54.10−3 d
Rxmi n =
8, 85.10−12 × 1 × 4, 31.10−2
= 6, 66 k Ω alors :
R x (C o + β h)
soit une valeur nominale : v mo = Vc c
R x m i n = 6, 7 k Ω T
Normalement C o = α et texte
6.3.2 demande le résultat en fonction de
Lorsque le réservoir est plein la α et C o , il a peut être voulu dire en
capacité est celle d’un condensateur fonction de β et non α.
plan rempli du fluide de permittivité donc :
ǫ = ǫr ǫo donc : R x (C o + β h)
ǫLℓ v mo = Vc c
C hmax = = ǫr α T
d
soit numériquement : Il s’agit donc d’une fonction affine
C h m a x = 12 n F en fonction de la hauteur du fluide
h , la mesure de la valeur moyenne
• Pour avoir Ti < T il faut que R x C h < T
T v mo nous permet de remonter à la
et pour C h = C h m a x on aura R x < hauteur h .
C hmax
T Pour R x = 82, 3 k Ω, v mo varie entre
donc R x m a x = soit numérique- v mo m i n = v mo (h = o) et v mo m a x = v mo (h = L)
C hmax
ment : c-à-d :
Rx Co
2.10−3 v mo m i n = Vc c
Rxma x = = 167 k Ω T
12.10−9 R x (C o + β L)
et v mo m a x = Vc c
6.3.3 T
Application numérique :
Calculons Ti : 82, 3.103 × 150.10−12
On a C h = α + β h donc : v mo m i n = × 5 soit :
2.10−3
C h = 150 + (1, 19.104 × 50.10−2) p F ce qui
v mo m i n = 31 m V
donne :
C h = 6, 1 n F donc Ti = 82, 3.103 ×6, 1.10−9 ⇒ Rappelons que β = 1, 19.104 p F.m −1 soit
Ti = 0, 5 m s β = 1, 19.10−8 F.m −1
82, 3.103 (150.10−12 + 1, 19.10−8 × 1)
L’allure de la tension de sortie du v mo m a x = ×
2.10−3
monostable est la suivante (rapport 5 soit :
cyclique ≃ 25%) : v mo m a x = 0, 49 V

v m (t ) la plage de variation de v mo est :


Ti 0, 031 V ≤ Vmo ≤ 0, 49 V
5V−
6.4.1
il s’agit d’un filtre passe-bas du pre-
t
mier ordre car lorsque ω tend vers
T
l’infini, le module de la fonction du
transfert tend vers zéro et lorsque
ω tend vers zéro le module de celle-ci
tend vers l’unité.
6.3.4
La valeur moyenne est donnée par ωo
Lorsque ω ≫ ωo on a H (j ω) ≃ j
définition par : ω
1 RT donc le filtre se comporte comme
v mo =
T o
v m (t )d t intégrateur si ω ≫ ωo et si ω ≪ ωo

9
alors H (j ω) ≃ 1 donc v s = v e d’où le
nom de filtre passe-bas. |c n |
La fréquence de coupure f c à −3 d B
est obtenue par :
Hm a x
|H (j ωc )| = p c-à-d dans ce cas :
2
1 1
r = p car H m a x = 1
ω2 2
1 + c2
ωo
donc : | | | | | | | | | | | nω
ωc = ωo et par conséquent :
ωo
f c = fo =
2π .
6.4.3
Le filtre étant linéaire on adoptera
la notation complexe et donc :

6.4.2 X
Rx C x v m (t ) = C n e j n ωt
La valeur moyenne est v mo = Vc c n =−∞
T soit v m (t ) = I m (v m n ).
où C x = α + β h et pour h = 50 c m on a :
C x = 150 + (1, 19.104 × 50.10−2) = 6100 p F L’expression générale de v f (t ) à la
donc : sortie du filtre est :
82, 3.103 × 6100.10−12
v mo = ∞
1
2.10−3
X
j (n ωt )
v f (t ) = v m o + nω C n e
v mo = 0, 25 V n =1
1 + j ωo
Dans l’optique de tracer le spectre (le gain statique H (0) = 1)
de v m (t ), la série de Fourier peut être ou bien :

écrite en notation complexe par : Vm n
X
j (n ωt +ϕm n )
v f (t ) = v m o + nω e
n =1
1 + j ω o
Donc pour ne laisser passer que la

X valeur moyenne v m o et le fondamental
v m (t ) = C n e j n ωt où il faut que la fréquence de coupure
Zn =−∞
+∞ du filtre vérifie :
1
Cn = v m (t )e j n ωt d t f < f c ≪ 2 f dans ce cas la sortie sera :
T −∞
1
Puisque : v f (t ) = v m o + ω v m 1 sin(ωt + ϕ1 )
1+ j
v m (t ) = Vc c si t ∈ [0, Ti ] ωo
et v m (tZ) = 0 si t ∈]Ti , T [ alors : Donc Vf o = v mo et v f 1 = |C 1 |
1
Ti
Vc c ” j n ωt —Ti soit :
Cn = Vc c e j n ωt d t = e Vc c Ti ωTi
T o j n ωT o Vf 1 = q s inc( )
ω2 2
j ωTi −j ωTi T 1+ ω 2
2Vc c e 2 − e 2 j ωTi o
Cn = ×e 2
n ωT 2j 6.4.4
2Vc c n ωTi j ωTi
Cn = sin( × e 2 soit :
n ωT
C n = |C n |
2 Pour ne laisser passer que la com-
2Vc c n ωTi 2Vc c Ti n ωTi posante continue c-à-d la valeur
Cn = sin( ) = sin( ) moyenne car le fondamentale est
n ωT 2 n ωTi T 2 1
on reconnaît la fonction sinus cardi- f = = 500 H z
sin x T
nal s i n c (x ) = : ωo 1
x f c = fo = = = 0, 5 H z donc :
Vc c Ti n ωTi 2π 2πR f C f
Cn = s inc( C f = 1, 44 10−6 F soit pratiquement :
T 2
C f = 1, 5 µF

Le spectre de v m (t ) pour les harmo- 6.4.5


niques d’amplitude notables est :

10
Si on compare l’amplitude du fonda- faire on utilise un échantillonneur-
mental : bloqueur suivi d’un convertisseur
Vc c Ti ωTi analogique numérique.
v f1 = s inc( )
L’avantage de la numérisation est
q
ω2 2
T 1 + ω2
o
de pouvoir traiter le signal numé-
Vc c Ti ωTi
v f1 = q s inc( ) riquement : mémorisation, intégra-
f2 2 tion numérique etc...
T 1+ f c2

numériquement : 6.5.4.1
5 × 10−6 2π × 500 × 10−6 Si on a un échantillon numérisé sur
v f1 = s i n c ( )
deux bits, les valeurs possibles sont :
Æ
2.10−3 1 + 500
2
2
0,52
(0,0) ; (0,1) (1,0) et (1,1) soit 4 valeurs c-
Finalement :
à-d 22 et si on a échantillon numérisé
v f 1 =≃ 0, 031 m V .
sur 3 bits, on aura 8 valeurs possibles,
soit 23 .
on voit bien que v f 1 est très infé- Donc en générale on a :
rieure à 3 m V et par conséquent : 2n b valeurs possibles pour un échan-
v f (t ) ≃ v f o tillon numérisé sur n b bits.
Dans notre cas N = 8 donc on a :
6.5.1
28 = 256 valeurs possibles.
À la sortie du filtre v f ≃ v f o c-à-d en
6.5.4.2
sortie on a la valeur moyenne du si-
La résolution du convertisseur uti-
gnal v m (t ) cette valeur moyenne est
lisé est :
proportionnel à h qui varie conti-
2, 56 − 0
nuellement en fonction du temps q= ≃ 10−2 V
donc v f (t ) est un signal analogique. 28 − 1
Le convertisseur ne peut pas détec-
6.5.2
ter les variations moins de 10−2 V
L ?échantillonnage consiste à pré- donc si on a ∆h est la plus petite
lever des échantillons pendant des variation détectable alors puisque :
durées brèves Te d’une façon perio- v f (t 2 ) − v f (t 1 ) = 2, 438(h 2(t 2 ) − h 1 (t 1 )) alors :
dique. q = 2, 438∆h m i n c-à-d : 10−2 = 2, 438∆h m i n
Le nombre d’échantillons par unité ce qui donne :
1
de seconde est N e = . 10−2
Te ∆h m i n = soit :
2, 438
On peut proposer un montage à base
∆h m i n = 4, 1 m m
de multiplieur AD 633 ou interrupteur
numérique C D 4066 Le nombre minimale de N est obtenu
si h = 0 dans ce cas v f = 0, 031 V soit
∼ 3 × q (de 0 à 3) donc :
Ve c ha n t i l l on n e
Nm i n = 4
Le nombre maximale de N est obtenu
si h = h m a x = L = 1 m (ou si le C AN est
saturé c-à-d v f = Vm a x .
Ve Ve c ha n t i l l on n e Pour h = L on v f = 0, 031 + 2, 438 = 2, 469
V soit 247 fois q (de 0 à 247) donc :
N m a x = 248

6.5.3 (s’il est saturé on aurais N m a x = 256)


Un signal numérique, contrairement mais la valeur maximale est limitée
à un signal analogique, est un signal par h et non par la saturation.
qui ne prend que des valeurs dis- 6.5.4.3
crètes généralement +V = c t e ou 0 Puisque la valeur minimale de h détec-
mais pas de tension intermédiaire. table est ∆h m i n , donc une variation q
Numériser un signal analogique c’est de v f correspond à ∆h m i n et puisque
le convertir à une suite de nombre l’incertitude globale ∆h correspond à
(binaires c-à-d des 0 et des 1) pour ce 2,5 fois la valeur de résolution donc :

11
∆h = 2, 5∆h m i n soit :
∆h = 10, 25 m m
(Pratiquement un centimètre)
6.5.4.4
Pour h = 50 c m on a :
v f = 0, 031 + 2, 438h = 0, 031 + 2, 438 ×
20.10−2 = 1, 25 V
donc :
1, 25 = N q = N × 10−2 soit :
N = 125
L’incertitude sur N est : ∆N = 1

Merci de me faire part de vos remarques


e-mail : c p g e s p e .m p @g m a i l .com Merci. M.Ouzi

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