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CNC – 2012 – Physique I – Filière MP – Corrigé – O.

Ansor

Rayonnement électromagnétique

1. Régime statique
1.2. Dipôle électrostatique

1.1.1. p0 = qOP − qON = qNP = qaez .


q
1.1.2. V+ ( M ) = + cst+ .
4πε 0 PM
q q
1.1.3. V ( M ) = V+ ( M ) + V− ( M ) = + cst+ − + cst− .Or : V ( M ∞ ) = cst+ + cst− = 0 , donc :
4πε 0 PM 4πε 0 NM
q  1 1 
V ( M ) = V+ ( M ) + V− ( M ) =  − 
4πε 0  PM NM 
1.1.4. - Quelque soit le point M de l’espace, le plan ( M , er , eθ ) , contenant les deux charges, est un plan de
symétrie de la distribution de charge, donc : E ( M ) = Er ( M ) er + Eθ ( M ) eθ .
- La distribution de charge est invariante par rotation par rotation d’angle autour de l’axe (Oz), donc :
∂E ( M ) ∂V ( M )
= 0 et = 0 .Soit : E ( M ) = E ( r , θ ) et V ( M ) = V ( r, θ ) .
∂ϕ ∂ϕ
Conclusion :en tout point M de l’espace, E ( M ) = Er ( r , θ ) er + Eθ ( r , θ ) eθ et V ( M ) = V ( r, θ ) .

 OM iOP a 2   OM iOP  1  OM iOP 


( ) 1
2 2
1.1.5. PM = OM − OP = r 1 − 2
2
+  ⇒ PM ≃ r  1 −  et ≈ 1 + .
 r2 r2   r2  PM r  r2 
 OM iON a 2  1  OM iON 
( ) 1
2 2
De même : NM = OM − ON = r 2 1 − 2 2
+ 2  et ≈ 1 + .
 r r  NM r  r2 

D’où : V ( M ) =
q  1

1 (
 qOM i OP − ON )
qOM i NP
 ≈ = .
4πε 0  PM NM  4πε 0 r 3
4πε 0 r 3
p ir p cos θ
Soit : V ( M ) ≈ 0 3 = 0 .
4πε 0 r 4πε 0 r 2
∂V 2 p0 cos θ 1 ∂V p0 sin θ
1.1.6. Er = − = ; Eθ = − = .
∂r 4πε 0 r 3
r ∂θ 4πε 0 r 3
1.1.7. une ligne de champ est tangente à E en chacun de ses points. Donc en un tout M d’une ligne de champ :
E ( M ) × dOM = 0 .
Er dr 0
 dϕ = 0 ⇒ ϕ = cst
En coordonnées sphériques : E ( M ) × dOM = 0 ⇒ Eθ × rdθ = 0⇒ .
 et rEr dθ = Eθ dθ
0 r sin θ dϕ 0
2 cos θ dθ dr
rEr dθ = Eθ dr ⇒ = ⇒ d ln ( sin 2 θ ) = d ln r .
sin θ r
Dans un plan méridien ϕ = cst , l’équation d’une ligne de champ s’écrit alors : r = r0 sin 2 θ .
1.1.8. Allure des lignes de champ

1
1.2. Dipôle magnétique
1.2.1. - le plan ( M , er , eθ ) est un plan d’antisymétrie de la distribution de courant, donc A ( M ) = Aϕ ( M ) eϕ .

- La distribution de courant est invariante par rotation autour de l’axe (Oz), donc A ( M ) = A ( r, θ ) .

Conclusion : A ( M ) = Aϕ ( r,θ ) eϕ .

1.2.2. dl = bd α ev .
µ 0 I 0bev dα µ 0 I 0b  OM iOP 
1.2.3. A( M ) = ∫(C ) 4π PM ≈ 4π r (C∫) 1 + r 2  evdα

µ 0 I 0b
(
4π r 3 ( C∫ )
)
OM iOP ev dα

Or : OP = b cos α eρ + b sin α eϕ et OM = r cos θ ez + r sin θ eρ

Soit : OM iOP = rb sin θ cos α , et ev = cos α eϕ − sin α eρ . D’où :

 2π 
(
∫(C ) OM iOP e)
v d α = rb sin θ  ∫ cos α d α  eϕ + 0 = π rb sin θ eϕ .
2

0 
µ m sin θ
Finalement : A ( M ) ≈ 0 0 2 eϕ ; avec : m0 = I 0π b 2 ez : moment magnétique dipolaire de la boucle.
4π r

m0 s’exprime en A.m 2 .
1.2.4. Le champ magnétique (champ axial) est parallèle aux plans d’antisymétrie de la distribution de courant.
Donc B ( M ) = Br ( M ) er + Bθ ( M ) eθ . Soit : B ieϕ = 0 .
De plus la distribution de courant est invariante par rotation autour de Oz, donc : B ( M ) = B ( r , θ ) .

1.2.5. B ( M ) = ∇ × A( M ) .

1 ∂ ( r sin θ Aϕ ) 2µ 0m0 cos θ 1 ∂ ( r sin θ Aϕ ) µ 0m0 sin θ


1.2.6. Br = = ; Bθ = − = ; Bϕ = 0 .
r 2 sin θ ∂θ 4π r 3 r sin θ ∂r 4π r 3
1.2.7.
2
p0 cos θ p ir 2 p0 cos θ p0 sin θ Eϕ = 0
V (M ) = = 0 3 Er = Eθ =
4πε 0 r 2
4πε 0 r 4πε 0 r 3 4πε 0 r 3
µ m sin θ µ m ×r 2 µ m cos θ µ m sin θ Bϕ = 0
A ( M ) = 0 0 2 eϕ = 0 0 3 Br = 0 0 3 Bθ = 0 0 3
4π r 4π r 4π r 4π r

On retrouve l’expression de A à partir de celle de V en remplaçant p0 i r par m0 × r et ε 0 par 1/ µ 0 . Les


composantes de B se déduisent de celles de E en remplaçant ε 0 par 1/ µ 0 et p0 par m0 .
2 cos θ dθ dr
1.2.8. Loin du dipôle, B ( M ) × d OM = 0 ⇒ rBr dθ = Bθ dr ⇒ = ⇒ d ln ( sin 2 θ ) = d ln r
sin θ r
Soit: r = r0 sin 2 θ . ( même équation des lignes de champ électrostatique du dipôle électrostatique trouvée en
1.1.7)
1.2.9. Allure des lignes de champ

2. Régime variable
2.1. Dipôle électrique oscillant
2.1.1. Transmission des ondes électromagnétique par les antennes, polarisation de la lumière (LASER), éclairage…
2.1.2. p = qOP (t ) = qa cos(ωt )ez = p0 cos(ωt )ez
2.1.3. r ≫ a : approximation dipolaire. On cherche les effets très loin du dipôle.
λ ≫ a : i) Le champ électromagnétique est uniforme sur des distance d’ordre a. ii) La charge est non
zɺmax
relativiste : = fa ≪ λ f = c .

r
2.1.4. Le temps de propagation que met l’onde pour attendre M est τ ( M ) = . D’où :
c
2πωr
ϕ ( M , t ) = ω ( t − r / c ) = ωt − = ωt − kr . kr représente donc le retard à la propagation.
c

3
2.1.5. Le plan ( M , er , eθ ) est un plan de symétrie de la distribution de charge, donc B ( M , t ) = Bϕ ( M , t ) eϕ et

∂B( M , t )
E ( M , t )ieϕ = 0 . De plus la distribution est invariante par rotation autour de Oz, donc = 0 et
∂ϕ
∂E ( M , t )
= 0.
∂ϕ
2.1.6. En régime quasi stationnaire on néglige le terme de propagation( kr ≪ 1 ) . Donc :
p0e − jωt µ 0ω sin θ e − jωt
E(M , t) ≃ ( 2 cos θ e + sin θ eθ ) et B ( M , t ) ≃ − j eϕ .
4πε 0 r 3 4π r 2
r

p0
En régime stationnaire ( ω → 0 ): E ( M ) = ( 2 cos θ er + sin θ eθ ) et B ( M ) = 0 : c’est le champ à
4πε 0 r 3
grande distance du dipôle électrostatique de moment dipolaire p0 .
2.1.7. Dans l’ARQS, l’amplitude du champ électrique est la même qu’en régime statique.
2.1.8. La zone de rayonnement est définie telle que r ≫ λ .
p0k 2 sin θ e − j (ωt −kr ) µ ωk sin θ e − j (ωt −kr )
2.1.9. Dans la zone de rayonnement : E ( M , t ) ≃ − eθ et B ( M , t ) ≃ − 0 eϕ .
4πε 0 r 4π r
p0k 2 sin θ µ 0cω p0 sin θ
2.1.10. Em ( r , θ ) = = .
4πε 0 r 2λ r
2.1.11. Diagramme polaire : pour une valeur donnée de E ( r , θ ) , r (θ ) = cste × sin θ .

E e
2.1.12. = c . De plus B = r × E et er i E = 0 .
B c
- Dans la zone de rayonnement, l’onde a localement la structure d’onde plane progressive.
- Le champ rayonné varie en 1/ r moins vite qu’en cas statique où le champ varie en 1/ r 2 .
- L’onde rayonnée est polarisée rectilignement dans le plan méridien ( M , p (t ) ) .
- Le rayonnement est anisotrope (directionnel), l’amplitude rayonnée est nulle dans la direction du dipôle
et maximale dans une direction normale à celle du dipôle. Les détecteurs doivent être orientés vers une
direction de rayonnement maximal et utiliser de cornets pour collecter le maximum de puissance.
 e  E2 ω p sin θ 
2

er = ε 0cE 2er , soit : Π e = µ 0c  0


B
2.1.13. Π e = E × = E × r × E =  cos (ωt − kr )er .
2

µ0  µ 0c  µ 0c  2λ r 
µ 0 c  ω p0 sin θ  µ 0c  p0ω a sin θ  p0ω
2 2

- Πe =   er =  ×  er . I m = .
2  2λ r  8  a λr  a
4
- [ I m ] = QT −1 . I m est homogène à un courant électrique et s’exprime donc en Ampère.
µ c  a sin θ  2
2

- Πe = 0   I m . A une distance r donnée, Π e est nul dans la direction θ = 0 et maximal


8  λr 
dans une direction θ = π / 2 .
- Pour une direction donnée, Π e varie en 1/ r 2 moins vite qu’en cas statique.
- La variation en 1/ r 2 est due à la grande fréquence de variation de la source, à tel point que r est
sensiblement invariant à l’échelle de variation de la phase ( kr ≫ 1 ⇒ r ≫ λ , τ ≫ T ou f ≫ 1/ τ )
2.1.14. PΩ (θ , ϕ ) = sin 2 θ .

Pour que le dipôle émette de manière optimale dans un plan, p doit être orienté normalement à ce plan.
2.1.15. Pe est le flux de Π e à travers une sphère Σ de centre O.
π 2π π
µ ca 2 I 2 2π µ 0ca 2 I m2  cos3 θ  π µ 0ca 2 2
Pe = ∫∫ Π e ids = 0 2 m ∫ sin 3θ dθ ∫ dϕ =  − cos θ + = Im
Σ
8λ 0 0
8λ 2  3  0 3λ 2

 µ 0cω p0   µ 0ca  2 4π r 2 4π r 2 Em2 ( r )


2 2

E (r ) = 
2
 =  I m ⇒ Pe = ε 0cEm ( r ) =
2
.
 2λ r   2λ r 
m
3 3 µ 0c

2π µ 0ca 2
2.1.16. Re = .
3λ 2
2.1.17.
R( km) 10 1000
P 1 W 1 MW
e

2.2. Dipôle magnétique oscillant


b 2π
2.2.1. Le temps de propagation doit être négligeable à l’échelle des variations de I : ≪T = . Soit : b ≪ λ .
c ω
µ 0m0
2.2.2. On retrouve le cas des régime quasi stationnaires. γ = .

µ 0m0k sin θ e − j (ωt −kr )
2.2.3. A( M , t ) = − j eθ
4π r
µ 0m0ω 2 sin θ e − j (ωt −kr ) µ 0 m0ω 2 sin θ e − j (ωt −kr )
2.2.4. B( M , t ) = − eθ . E ( M , t ) = eϕ ;
4π rc 2 4π rc
 µ 0m0ω 2  [ µ 0 I ] L2T −2 [ µ 0 I ]
i) Par analyse dimensionnelle : Soit :  2  = L × L2T −2 = L = [ B ] (théorème d’Ampère) .
 rc 
5
Où :
[ E ] = LT −1 .
[ B]
ii) Par analyse des symétries : E est normal au plan d’antisymétrie ( M , er , eθ ) de la distribution de courant,
alors que B y est parallèle.
E e
2.2.5. = c . B = r × E et er i B = 0 .
B c
L’onde rayonnée est également progressive anisotrope et a localement la structure d’une onde plane.
Mais contrairement au RDE, l’onde est ici polarisée normalement au plan méridien ( M , m( t ) ) .
2
B  e  E2 µ  m ω 2 sin θ 
Πm = E × = E ×  r × E  = er = 30  0  cos (ωt − kr ) er .
2
2.2.6.
µ0  µ 0c  µ 0c c  4π r 
2
µ  m ω 2 sin θ 
Πm = 03  0  er
2c  4π r 
2π 2π 2
µ 0  m0ω 2  4π µ 0  m0ω 2  4π 5µ 0c  b  2
4

Pm = ∫∫ Π m ids = 3  ∫0 sin θ dθ ∫0 dϕ = 3c3  4π  = 3  λ  I 0 .


3
2.2.7. 
Σ
c  4π 
8π 5
R0 = µ 0c . AN : R0 # 301kΩ .
3
2.3. Comparaison
π µ cl 2  p ω  π µ l 2 f 2 I 02
2
Il Il
2.3.1. pɺ (t ) = qɺ (t )lez = I 0l cos(ωt )ez ⇒ p (t ) = 0 sin(ωt )ez ⇒ p0 = 0 . Pe = 0 2  0  = 0
ω ω 3λ  l  3c
4π 5µ 0l 4 f 4 2
2.3.2. Pm = I0 .
3c 3
Pe 4π 3l 2 f 2
2.3.3. AN : Pe # 449W , Pm # 778W , = #1,73 : La puissance nécessaire au rayonnement
Pm c2
magnétique est presque 2 fois plus importante d’où l’importance du RDE.

3. Application : réflexion d’une OEM sur un conducteur parfait


1 ∂2E
3.1. Dans le vide, le champ électrique vérifie l’équation de propagation : ∇ E −
2
= 0 ;avec : µ 0ε 0 c 2 = 1 .
c 2 ∂t 2
1 ∂ 2 Ei  ωi2 
Ei ( M , t ) = E0e − j ( ωi t −ki x ) , ∇2 Ei − =  2 − ki2  Ei ( x, t ) Ei vérifie bien l’équation de propagation a
c ∂t
2 2
c  .
ωi
condition d’avoir : ki = .
c
3.2. L’onde est polarisée rectilignement suivant Oy et se propage dans la direction Ox.
ex E
3.3. L’onde est plane : Bi ( x, t ) = × Ei ( x, t ) = 0 e − j (ωi t −ki x )ez .
c c
3.4. Un conducteur parfait est un conducteur de conductivité infinie ( σ → ∞ ). L’épaisseur de peau, profondeur
2
typique à la quelle pénètre le champ électromagnétique à l’intérieur du conducteur, est nulle pour un
µ 0ωσ
conducteur parfait. Donc le champ électromagnétique y est nul.

6
3.5. Relations de passage :
A l’interface vide-conducteur,
ρS ( M *, t)
(1) 0 − E1 ( M , t ) = *
ex
ε0
(2) 0 − B1 ( M * , t ) = µ 0 jS ( M * , t ) × ex

3.6. i) La mise en oscillation des électrons du conducteur


à l’interface par le champ électrique de l’onde
incidente induit une onde rayonnée dans toute les
directions ; en particulier dans la direction de l’onde réfléchie.
ii) L’onde incidente ne peut pas, à elle seule, vérifier les équations de passages à l’interface ; d’où l’existence de
l’onde réfléchie.
Ona :
− j ( ωr t − kry y*− k rz z *) ρ S ( M *, t)
E1 ( M * , t ) = E0e − j (ωi t )e y + E0 r e =− ex ∀t , ∀y*, ∀z* ⇒ ωr = ωi , k ry = 0, krz = 0 ⇒ k r = k rx ex
ε0
.
Et d’après l’EMG : ∇i E1 = 0 ⇒ ki i Ei + k r i Er = 0 ⇒ ex i E0 r = 0 . (1) devient alors:
− j ( ωi t ) − j ( ωi t ) ρS (M *, t)
E0e e y + E0 r e =− ex = 0 . Soit : E0 r = − E0e y .
ε0
ωi2 ωi
Par ailleurs, on a d’après l’équation de propagation: k = ⇒ k rx = ±
2
r 2
.
c c
ωi
La solution k rx = donnerait un champ partout nul dans le milieu (1). En effet :
c
E1 ( x, t ) = Ei ( x, t ) + Er ( x, t ) = E0e y e − j (ωit −ki x ) − E0e y e − j (ωi t −ki x ) = 0
ωi
donc : k r = − ex .
c
kr E
Br ( x, t ) = × Er ( x, t ) = 0 e − j (ωi t +ki x )ez
c c

3.7. La lois d’interaction est invariante par changement de référentiel galiléen. Donc, pour une particule chargée en
mouvement à la vitesse w ' par rapport à R’, soit w = w '+ v par rapport à R:
E + w × B = E '+ w '× B ⇒ E + v × B + w '× B = E '+ w '× B ' ∀ w ' . Soit : E ' = E + v × B et B ' = B .

Alors : Ei ' = Ei + vex × Bi = Ei +


v
c
v
( v
ex × ex × Ei = Ei +  ex i Ei ex − Ei  =  1 −  Ei et
c  c
) ( )
v
c
v
(  v
Er ' = Er + vex × Br = Er − ex × ex × Er = Er +  ex i Er ex − Er  =  1 +  Er
c  c
) ( )
 v  v
Soit : Ei ' =  1 −  Ei et Er ' =  1 +  Er .
 c  c
3.8. Xɺ = v ⇒ X (t ) = X (0) + vt .

3.9. Dans R’, la relation de passage à l’interface x’=0 (ou x = X ) s’écrit : E1 '( x = X , t ) = 0 .
 v  v  v  − j(ωi −ki v )t  v
Or : E1 '( x = X , t ) =  1 −  Ei ( X , t ) +  1 +
 Er ( X , t ) ⇒  1 −  e + ra  1 +  e − j(ωr +kr v )t = 0 ∀t
 c  c  c  c
 v
1 − 
 2v 
Donc : ra = −  ≃ −  1 −  et ωi − ki v = ωr + k r v ⇒ f i  1 −  = f r  1 +  ⇒ f r ≃  1 +  f i .
c v v 2v
 v  c   c  c  c 
1 + 
 c
- L’écho devient plus grave lorsque la cible s’éloigne. Il est plus aigu lorsque la cible se rapproche.
- La mesure de la fréquence de l’écho permet de déduire la vitesse relative d’éloignement de la cible.
7
f r − f i 2v
3.10. ≃ , rapport proportionnel à v.
fi c
3.11.
3.11.1.
cos ( 2π ( f i + f r ) t + Φ ) + cos ( 2π ( f i − f r ) t − Φ )
k ' U iU r
us (t ) = k ' U iU r cos(2π f i t ) cos(2π f r t + Φ ) =
2 
fréquence fi + f r fi − f r
Amplitude k ' U iU r k ' U iU r
2 2

3.11.2. Le multiplieur est un composant non linéaire. Pour deux signaux d’entrée de même fréquence, on obtient
un signal de sortie de fréquence double.
3.12. ON utilise un filtre passe-bas. Par exemple un filtre RC de
1
fréquence de coupure f i − f r < f c = ≪ fi + f r .
2π RC
3.13.1. λ #1, 244cm .

3.13.2. A partir de quelques mètres on aura r ≫ λ .


∆f
3.13.3. v = c # 31km / h nettement inférieur à la vitesse
fi
limite permise: Le véhicule n’est pas en infraction

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