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Reza.Samadi@obspm.fr
u n
b
Figure 1
2) Incidence de Brewster
3) Le prisme
La relation d’angle dans le triangle MNQ permet d’écrire la relation r+r’=A (voir Figure 2).
Par ailleurs la relation d’angle dans le triangle MNP donne D=i-r + i’-r’, d’où ensuite la
relation D=i+i’-A. La loi de Descartes donne pour le passage air verre: sin(i) = n sin (r) et
pour le passage du verre à l’air : n sin (r’) = sin i’. On a les relations différentielles suivantes :
dD=di + di’, cos(i) di = n cos(r) dr et n cos(r’) dr’ = cos(i’) di’ et enfin dr+dr’ =0. Au
minimum de déviation dD=0, d’où la relation di’/di= -1. Par ailleurs dr’/dr=-1. Par
cos(i') cos(r')
conséquent, au minimum de déviation, on a la relation : = . Elevons cette
cos(i) cos(r)
1−sin ²(i') 1−sin ²(r')
relation au carré, il vient : =
1−sin ²(i) 1−sin ²(r)
Utilisons maintenant les relations de Snell-Descartes qui lient i à r et i’ à r’ , on obtient ainsi :
1−n²sin ²(r') 1−sin ²(r')
= . Posons x=sin(r’) et y=sin(r’), on établit alors l’équation :
1−n²sin ²(r) 1−sin ²(r)
1−n²x² 1− x²
= qui se simplifie après calcul comme (1-n²) (x² - y² ) =0. Ceci implique x=y , soit
1−n²y² 1− y²
r=r’ . Puisque r+r’=A, on a r=A/2. Enfin puisque r=r’, nos 2 relations de Snell-Descartes (sin
i= n sin r et sin i’ = n sin r’) permettent d’établir que i=i’. Par conséquent : ( Dm + A ) = 2 i .
On a alors : sin [ (Dm+A)/2 ] = sin (i) = n sin (r) = n sin(A/2), d’où la relation recherchée :
A
i D
P
M i'
r r' N
A
Figure 2
I
yi i
N
i i
x
S
C M
Figure 3
i
a
r
N
M
h
Figure 4
dt 1 x 1 x2 − x
= −
dx V1 AM V2 MB
dt 1 x 1 x2 − x
Par conséquent =0⇒ = (1)
dx V1 AM V2 MB
x x −x
Or sin i = et sin r = 2 (2)
AM MB
sin i sin r
En injectant (2) dans (1) on obtient : =
V1 V2
En posant n=c/V, on établit alors la relation de Snell-Descartes pour la réfraction, à savoir :
n1 sin i = n2 sin r
7) Dioptre plan-sphérique
a) La loi de Descartes s’écrit pour le passage du verre à l’air n sin r= sin i. Introduisons le
point P projeté orthogonal de I sur l’axe optique (voir Figure 5). On a h/PA= tan(i-r). Par
ailleurs SA=PA- R + OP = h/tan(i-r) – R + R cos (r).
b) Il n’y a plus de rayon réfracté lorsque n sin r > 1. L’angle de réflexion totale est l’angle b
tel que sin b = 1/ n. Or h = R sin (r), donc il n’y a plus de rayon réfracté lorsque h> R/n.
(h est bien <R car n>1).
Plaçons nous dans les conditions de Gauss : l’angle r est dans ces conditions petit et l’on a
SA = h/(i-r). Par ailleurs la relation de Descartes se simplifie en n r = i. Il vient alors SA =
SF’= R/(n-1).
R
r
h
O S
A
Figure 5
8) Fibre optique
a) La loi de Descartes appliquée à l’interface coeur-gaine s’écrit : n2 sin(π/2- θ) = n1 sin(r) où
r est l’angle que fait le rayon réfracté avec la normale à la surface. Il y’a donc réflexion totale
lorsque n1 sin(π/2- θ) > n2, i.e. lorsque cos(θ) > n1/n2.Définissons alors l’angle β tel que
cos(β)=n1/n2. Un faisceau est donc piégé dans la fibre lorsque θ<β.
b) Le temps de parcourt minimal est réalisé par le rayon passant par l’axe de la fibre. Celui-ci
met pour parcourir la distance L un temps L/v où v=c/n2 est la vitesse de parcourt de la
lumière dans le milieu n2. Le rayon qui effectue le trajet le plus long est celui dont l’angle θ
est le plus grand, i.e. à la limite l’angle θ=β . On voit aisément d’après la figure que ce rayon
parcourt, avant d’arriver à l’extrémité de la fibre, un nombre p de segments de longueurs
égales à la distance OM (voir figure). Le nombre P de segments est égal à p= L/ON. Or
cos(β)=ON/OM, donc la distance parcourue par ce rayon est p OM=L/cos(β) et le temps mis
par celui-ci est donc égal à Ln2/cos(β)/c. La différence de temps de parcourt entre le second et
le premier rayon est alors égal à Dt = L n2/c (n2/n1 – 1 ).
n1 M gaine
θ
θ
N
O
n2 coeur
9) Dioptre sphérique
On a a = SI/AS, c= - SI/SC et a’ = - SI/SA’. Soit i et r les angles que font respectivement le
rayon incident et le rayon réfracté avec la normale à la tangente à la surface du dioptre au
point I. Les relations d’angles dans les triangles ASI et A’SI permettent d’établir les
relations : a-i=c et r-a’ = -c. La relation de Descartes appliqué au point I donne : n1 sin i = n2
sin r.qui devient pour des angles petits : n1 i = n2 r. Multiplions la relation a-i=c par n1 et la
i'
i' i'
B B’
A’
A
i i