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APPLICATIONS
→
−
Le flux Φ représente le nombre de vecteur X qui traverse la surface S .
Remarque
On oriente une surface fermée qui délimite un volume (en 3D) par la normale
dirigeant toujours vers l’extérieur
Théorème
THÉORÈME DE GAUSS
Dans le vide, le flux du champ électrostatique d’une distribution de charges à
travers une surface fermée Σ est égal à la charge intérieure divisé par εo
→
− −→ Qint
Φ= E (M).dS =
Σ εo
Notation
Le théorème de Gauss constitue un outil de calcul rapide du champs électrosta-
tique d’une distribution possédant une symétrie élevée.
Pour utiliser le théorème de Gauss, on suit les étapes suivantes :
• Symétrie et invariance afin de déterminer la direction et la variable dont dé-
→
−
pend le champs E
• Choix de la surface de Gauss Σ
• Application du théorème de Gauss
1.6 APPLICATIONS
Soit un fil infini (confondu avec l’axe Oz) chargé uniformément avec une densité li-
néique λ > 0.
→
−
On détermine le champ E et le potentiel V en tout point M de l’espace.
En coordonnées cylindriques on a :
λ
→
−
eθ
O bc →
−
er
r M
◮ Symétrie :
→−
• Le plan ( →−
er , →
−
eθ )est un plan de symétrie (Π s ) passant par le point M donc E (M). →
−
ez = 0
→
−
puisque ez ⊥Π s
→−
• Le plan ( →−
er , →
−
ez )est un plan de symétrie (Π s ) passant par le point M donc E (M). →
−
eθ = 0
→
−
puisque eθ ⊥Π s
Donc
→
−
E (M) = E(M) →
−
ez
◮ Invariances :
→−
• le fil est infini donc on a invariance par translation le long de l’axe Oz donc E (M)
ne dépend pas de la variable z
→
−
• On a invariance par rotation autour de l’axe Oz donc E (M) ne dépend pas de la
variable θ
Conséquence
→
−
E (M) = E(r) →
−
er
z
→−n
1
S1
h →
−
eθ
→
−n = →
−
er
L
O bc →
−
er
r M
SL
S2
→
−n
2
La surface de Gauss Σ = S 1 ∪ S 2 ∪ S L
Théorème de Gauss : " "
→− −→ →− −→ ! → − −→
On a Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = E (M).dS + E (M).dS + S E (M).dS
L
| S 1 {z } | S 2 {z }
→
− →
−
=0( E (M)⊥→
−n )
1 =0( E (M)⊥→
−n )
2
Donc
→
− −→
Φ= E (M).dS = E(M)2πrh
Σ
La charge intérieure
Z h
Qint = λ dz =⇒ Qint = λh
0
Il en résulte que
→
− λ → −
E (M) = er
2πεo r
Remarque
Le champ électrostatique d’une distribution linéique n’est pas défini sur le fil
c’est à dire en r = 0
λ λ
dV(M) = − dr =⇒ V(M) = − ln r + cte
2πεo r 2πεo
R r
→
−
Le champ E (M) :
→
−
◮ Symétrie et invariance donne E (M) = E(r) →
−
er
◮ Surface de Gauss : cylindre d’axe Oz passant par le point M
◮ Théorème de Gauss :
" "
→− −→ →− −→ ! → − −→
Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = E (M).dS + E (M).dS + S E (M).dS
L
| S 1 {z } | S 2 {z }
→
− →
−
=0( E (M)⊥→
−n )
1 =0( E (M)⊥→
−n )
2
Donc
→
− −→
Φ= E (M).dS = E(M)2πrh
Σ
La charge intérieure :
• Pour M à l’intérieur (r < R)
Qint = 0 =⇒ E(r < R) = 0
σ
εo
R r
Notation
On a une distribution surfacique en r = R et par conséquent le champ est discon-
tinu en r = R
→
− + → − σ−
E (R ) − E (R− ) = → n
εo
Le potentiel V(M) :
On a : dV = −Edr et puisque la distribution n’est pas limité dans l’espace on prend
V(R) = 0
• Pour r 6 R on a : E = 0 =⇒ V(r 6 R) = cte = 0 puisque V(r) est continu.
V(r 6 R) = 0
σR σR
• Pour r > R on a : E = =⇒ V(r) = − ln r + cte
εo r εo
σR
V(R) = 0 =⇒ cte = ln R donc
εo
σR
V(r > R) = ln(R/r)
εo
V(r)
R
r
Symétrie et invariances :
→
−
Symétrie cylindrique donc E (M) = E(r) →
−
er
Par conséquent la surface de Gauss est un cylindre d’axe Oz , de rayon r et de hauteur h
→
−
Le champ E (M) :
◮ Théorème de Gauss"
: "
→− −→ →− −→ ! → − −→
Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = E (M).dS + E (M).dS + S E (M).dS
L
| S 1 {z } | S 2 {z }
→
− →
−
=0( E (M)⊥→
−n )
1 =0( E (M)⊥→
−n )
2
Donc
→
− −→
Φ= E (M).dS = E(M)2πrh
Σ
La charge intérieure :
• Pour M à l’intérieur (r < R)
ρ
Qint = ρπr2 h =⇒ E(r < R) = r
2εo
2 ρR2
Qint = ρπR h =⇒ E(r > R) =
2εo r
E(r)
ρR
2εo
R r
Notation
Pour une distribution volumique , le champ est continu
→
− + → −
E (R ) = E (R− )
Le potentiel V(M) :
On a : dV = −Edr et puisque la distribution n’est pas limité dans l’espace on prend
V(R) = 0
ρ ρ 2
• Pour r 6 R on a : E = r =⇒ V(r 6 R) = (R − r2 )
2εo 4εo
ρ 2
V(r 6 R) = (R − r2 )
4εo
ρR2 ρR2
• Pour r > R on a : E = =⇒ V(r) = − lnr + cte
2εo r 2εo
ρR2
V(R) = 0 =⇒ cte = lnR donc
2εo
ρR2 R
V(r > R) = ln
2εo r
R
r
R y
Symétrie et invariances
→−
◮ Le système {charge ,M} est invariante par rotation autour du point O donc E (M)
et V(M) ne dépendent pas de θ et ϕ
◮ les plans ( →
−
er , →
−
eθ ) et ( →
−
er , →
−
eϕ ) sont des plans de symétrie donc
→
−
E (M) = E(r) →
−
er
→
− −→
Φ= E (r).dS =⇒ Φ = E(r)4πr2
Σ
◮ La charge intérieur :
• Pour M à l’extérieur (r > R)
# 4
Qint = ρ dτ =⇒ Qint = πρR3 donc
3
→
− ρR3 → −
E (r > R) = 2
er
3εo r
• Pour M à l’intérieur (r 6 R)
# 4
Qint = ρ dτ =⇒ Qint = πρr3 donc
3
→
− ρr →−
E (r 6 R) = er
3εo
V(r)
ρR
3εo
R r
Remarque
Pour une distribution volumique le champ est continu.
Calcul
du potentiel
Puisque la distribution est limitée dans l’espace on prend V(r → ∞) = 0
→
− −−−−→
On a : dV = − E (M).dOM =⇒ dV = −E(r)dr
◮ Pour M à l’extérieur (r > R)
ρR3 ρR3
E(r) = =⇒ V(r > R) =
3εo r2 3εo r
◮ Pour M à l’intérieur (r 6 R)
ρr ρ
dV = − dr =⇒ V(r 6 R) = (3R2 − r2 )
3εo 6εo
V(r)
ρR2
2εo
ρR2
3εo
R r
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕
⊕ ⊕⊕
⊕ ⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕
⊕⊕
⊕⊕
⊕⊕ ⊕ ⊕
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕
R
⊕⊕⊕
⊕⊕
⊕⊕
⊕
⊕
⊕
⊕ ⊕
⊕⊕ ⊕
⊕⊕⊕⊕⊕⊕ ⊕⊕
Symétrie et invariances
→
−
Symétrie sphérique donc E (M) = E(r) → −
er et V(M) = V(r)
Il en résulte que la surface de Gauss est une sphère de centre O et de rayon r
Calcul du champ
→
− −→
Φ= E (r).dS =⇒ Φ = E(r)4πr2
Σ
◮ La charge intérieur :
• Pour M à l’intérieur (r < R)
Qint = 0 donc
→
− →−
E (r < R) = 0
→
− σR2 → −
E (r > R) = er
εo r 2
E(r)
σ
εo
R r
Remarque
Pour une distribution surfacique le champ est discontinu.
Calcul
du potentiel
Puisque la distribution est limitée dans l’espace on prend V(r → ∞) = 0
→
− −−−−→
On a : E (M) − grad V(M) =⇒ dV = −E(r)dr
◮ Pour M à l’extérieur (r > R)
σR2 σR2
E(r) = =⇒ V(r > R) =
εo r 2 εo r
σR
dV = 0 =⇒ V(r < R) =
εo
R r
→
−
◮ Tout plan contenant Oz est un plan de symétrie donc E (M) = E(M) → −
ez
◮ Puisque la distribution est infinie alors on a invariance par translation suivant les
axe Ox et Oy et par conséquent
→
−
E (M) = E(z) →
−
ez
◮ Par conséquent la surface de Gauss est un cylindre
z
→
−
E (z) →
−n
1
• M(z)
σ
⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕⊕
→
− y
E (−z)
x • M ′ (−z)
→
−n
2
Calcul du champ
◮ Théorème de Gauss : "
! → − −→ ! → − −→ →− −→
Φ = Φ1 + Φ2 + ΦL =⇒ Φ = S E (M).dS + S E (M).dS + E (M).dS
1 2
| S L {z }
→
−
=0( E (M)⊥→
−n (= →
−
er ))
Donc
Φ = E(z)πr2 + E(−z)(−πr2 )
et puisque E(−z) = −E(z) alors
Φ = 2E(z)πr2
◮ La charge intérieure :
Qint = σπr2
Donc
→
− σ →−
E (M) = signe(z) ez
2εo
Avec
+1 si z > 0
signe(z) =
−1 si z < 0
E(r)
σ
2εo
σ
−
2εo
Remarque
Pour une distribution surfacique le champ est discontinu, et on retrouve la rela-
tion de passage avec →
−n →
−
1→2 = ez
→
− + → − σ−
E (O ) − E (O− ) = → n
εo
Électrique Mécanique
→
− 1 q1 q2 →
− →
− m1 m2 −
Force F = er F = −G 2 → er
4πεo r2 r
Source La charge q La masse m
1
−G
4πεo
→
− →
− →
−
Relation Force/Champ F = q E (M) = F = m→
−g (M)
→
− 1 # dq → − −g (M) = −G # dm →
→ −
Champ E (M) = er er
4πεo D r2 D r2
1 # dq # dm
Le potentiel VE (M) = VG (M) = −G D
4πεo D r r
→
− −−−−→ → −−−−→
−g (M) = −grad
relation locale E (M) = −grad VE (M) VG (M)
1 q1 q2 m1 m2
L’énergie potentielle E p = qVE + cte = + cte E p = mVG + cte = −G + cte
4πεo r r
→− −→ Qint →−g (M).−
→
Théorème de Gauss E (M).dS = dS = −4πGmint
Σ εo Σ
−g (M).−
→ →
dS = −4πGmint
Σ