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Applications linéaires −1 −2 −2
u(−
e→ −
→ ,
1 ) = −e3 u(−
e→ −
→ et u(−
2 ) = i e2 e→ −
→
3 ) = e1
5 Soit B0 = (−→
e1 , −
→
e2 , −
→
e 3 ) la base canonique de R3 .
On considère les vecteurs → −
u = (1, 1, 1) et →
−
w = (1 , −1 , 0).
Déterminer u ◦ u. 1. Justifier que B = (− →
e ,→ −
u ,→
−
w) est une base de R3 .
1
En déduire que u est un endomorphisme bijectif de E.
2. Exprimer les vecteurs −
→
e 2 et −
→
e 3 comme combinaison linéaire de
Calculer sa trace. −
→ →− →
−
e 1 , u , w.
3. On désigne par s la symétrie vectorielle par rapport à la droite
F = Vect(−
→ u, →
e 1 ) parallèlement au plan G = Vect(~ −
w).
2 Soient A et B deux matrices appartenant à Mn (R).
Montrer que l’égalité AB − BA = I n est impossible dans Mn (R). (a) Donner la matrice D de s dans la base B .
(b) En utilisant 2., déterminer la matrice A de s dans la base
canonique B0 .
3 Soit f ∈ L (R3 ) l’endomorphisme de R3 canoniquement associé à la
matrice
2 2 3
2 4 7
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page 1 UTBM
MTC Ch0 : applications linéaires et matrices
(b) En déduire la matrice A n en fonction de n pour tout entier 4. Donner le rang de g. g est-il un isomorphisme de E sur E ?
naturel n Ê 1. 5. (a) Donner la matrice de g−1 dans la base B .
2 2x
4. Soit g l’application définie sur R par g(x) = (4x − 1)e . (b) On pose P = a + b X + c X 2 où (a, b, c) ∈ R3 .
Expliciter la dérivée n−ième de g. Déterminer, à l’aide d’un produit matriciel, le polynôme g−1 (P).
On note E = R2 [X ] le R−espace vectoriel des polynômes à coefficients En déduire le rang de f par disjonction des cas.
réels, de degré inférieur ou égal à 2. On considère l’application g définie
sur E par :
11 Calculer le rang de chacune des deux matrices suivantes :
∀ P ∈ E, g(P ) = (2 X + 1)P + (1 − X 2 )P 0
0 −1 2 −2
2 1 2 −4 −2 −1
1. Calculer g(1) , g(X ) et g(X ). −7 −7 2 −8
A=
0
, B = 0 −2 4 2 0
4 −6 6
2. Vérifier que g est un endomorphisme de E. 1 1 −2 −1 1
2 −2 0 −2
Cette question ne fera pas intervenir l’utilisation de commandes
M AXIMA.
3. Écrire la matrice A de g relativement à la base canonique
B = (1 , X , X 2 ) de E.
page 2 UTBM
MTC Ch1 : intégration sur un intervalle quelconque
+∞
Intégration sur un intervalle ln t
Z
2. En déduire la convergence et la valeur de dt.
1 tn
1 Pour s’entraîner
16 Étudier la nature des intégrales généralisées et calculer ces inté-
12 1. Soient x et a des réels strictement positifs. grales lorsqu’elles sont convergentes
Calculer chacune des intégrales suivantes :
+∞
1 1 et
Z Z
Z x Z x e −t Z x 1 (a) dt (d) dt
e− t dt ; dt ; dt 1 1 + t2 0 1 − et
1 0 1 + a e− t 0 (t + 1)(t + 2) Z +∞
t Z 1
(b) dt (e) ln t dt
Pour la dernière intégrale, on pourra remarquer que 1 (1 + t2 )2 0
Z 1
1 +∞ et
Z
1 = (t + 2) − (t + 1) (c) p dt (f) dt
0 t 0 (1 + e t )2
2. En déduire la convergence et la valeur de chacune des intégrales
généralisées suivantes :
17 1. Soit x un réel telZque xµ Ê 1. Calculer par une intégration par
Z +∞ Z +∞ Z +∞ x 1
¶
1 1
e− t dt ; dt ; dt parties, l’intégrale ln 1 + 2 dt .
1 0 a + et 0 (t + 1)(t + 2) 1 t
2. En déduire la Znatureµ(convergente ou divergente) de l’intégrale
+∞ 1
¶
généralisée ln 1 + 2 dt, et sa valeur.
13 1. Soit x un réel tel que x Ê 2. Calculer par changement de 1 t
variable,
Z x l’intégrale
1 1
p dt . On pourra poser u = .
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2 t t2 − 1 t
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page 3 UTBM
MTC Ch1 : intégration sur un intervalle quelconque
sin t
Z +∞ 1. Pour quelles valeurs de l’entier naturel n, l’intégrale I n est-elle
2. En déduire que l’intégrale dt est convergente.
1 t convergente ? Calculer I 2
Z +∞
3. (a) Montrer par une méthode analogue à la précédente, que x
Z +∞
cos(2t) 2. (a) Justifier la convergence de l’intégrale généralisée dx
l’intégrale dt est convergente. 0 1 + x3
1 t 1
(b) En effectuant le changement de variable u = dans l’inté-
sin2 t
Z +∞
x
(b) ? Montrer que l’intégrale dt est divergente. Z b
x
Z +∞
x
1 t Z +∞ grale dx, démontrer que dx = I 3
| sin t| a 1+ x
3
0 1 + x3
En déduire la divergence de l’intégrale dt.
1 t (c) Vérifier que pour tout réel positif x,
1 1 x
3
= 2
−
20 1. Déterminer les valeurs de n ∈ N pour lesquelles l’intégrale 1+ x 1− x+ x 1 + x3
Z +∞ dt
Z +∞
dt
est convergente. On pose alors I =
1 1 + t + t n+1 n
1 1 + t + t n+1 (d) Après avoir mis sous forme canonique 1 − x + x2 , calculer
2x − 1
2. Après avoir mis sous forme canonique 1 + t + t2 , calculer à l’aide à l’aide du changement de variable u = p , l’intégrale
d’un changement de variable, l’intégrale I 1 . Z +∞ 3
1
3. Montrer que la suite (I n ) est décroissante. dx.
0 1 − x + x2
4. On se fixe un entier naturel n non nul. (e) En déduire la valeur de I 3
Z +∞
dt
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(a) Montrer que l’intégrale est convergente. 3. Par le théorème de convergence dominée, déterminer lim I n
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n→+∞
1 t + t n+1
On note alors K n sa valeur.
(b) Montrer, à l’aide d’un changement de variable simple que
t− x +∞
Z
22 Soit f la fonction définie par f (x) = dt
+∞ t n−1 dt 1 +∞ du 1+ t
Z Z
1
Kn = =
1
n n
t (1 + t ) n 1 u(1 + u) 1. Déterminer l’ensemble de définition de f .
1 1 1 2. Calculer f (1). Calculer f (1/2) par changement de variable.
(c) Vérifier que pour tout réel u > 0, = −
u(1 + u) u 1 + u 3. Quel est le sens de variation de f ?
En déduire la valeur de K n .
ln 2 4. Déterminer f (x) + f (x + 1) pour x > 0.
5. Montrer que pour tout n ∈ N∗ , . 0 É In É En déduire la limite de f en 0 et en +∞. Calculer f (2) et f (3/2).
n
En déduire la convergence et la limite de la suite (I n ).
page 4 UTBM
MTC Ch1 : intégration sur un intervalle quelconque
e− t x
+∞
Z
23 Deux changements de variable. Soit x > 0, x fixé. 25 Soit la fonction F : x 7−→ dt
Z +∞ 0 1 + t2
ln t
1. Justifier la convergence de l’intégrale impropre dt 1. Déterminer l’ensemble de définition D de F. Calculer F(0).
0 x + t2
2
1
Z +∞
ln t 2. Montrer que ∀ x ∈ R+∗ , F(x) É .
2. On pose f (x) = dt x
0 x + t2
2 En déduire la limite de F en +∞.
(a) ? Montrer par un changement de variable que 3. Étudier le sens de variation de la fonction F.
Z 1 Z +∞
ln t ln u
2
dt = − du. En déduire f (1).
0 1+ t 1 1 + u2
t 26 Théorème de convergence dominée .
(b) En déduire, par le changement de variable u = , que
x Dans chacun des cas suivants, prouver la convergence de la suite (I n ) et
calculer lim I n :
π ln x n→+∞
f (x) = Z +∞
1 + sin(t/n)
2 x (a) I n = dt
1 + t2
Z0+∞
tn
(b) I n = dt
x2 1 1 + t n+2
1
Z
n(x + x2 )
Z 1
24 Pour tout réel x appartenant à ]0 , 1[, on pose : F(x) = dt
x ln t (c) I n = dx
1+nx
Z x2 1 Z0+∞
arctan(n x)
1. (a) Calculer pour tout réel x ∈]0 , 1[ l’intégrale dt (d) I n = dx
x t ln t 0 1 + x2
arctan(x n )
Z +∞
(b) Justifier que F est bien définie et que
(e) I n = dx
0 1 + x2
∀ x ∈]0 , 1[, x2 ln 2 É F(x) É x ln 2 Z +∞
(f) ? I n = exp(− t n ) dt
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0
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page 5 UTBM
MTC Ch1 : intégration sur un intervalle quelconque
28 Soit f une fonction continue sur [0 , +∞[ et admettant une limite 30 Soient a et b deux réels strictement positifs.
finie ` en +∞. On pose Z +∞
cos u
1. Justifier la convergence de l’intégrale généralisée du.
1
Z n
1 u
∗
∀ n ∈ N , µn = f (x) dx Z +∞
cos(ax) − cos(bx)
n 0 2. Monter que l’intégrale généralisée I(a, b) = dx
0 x
Z 1 converge.
1. Montrer que ∀ n ∈ N∗ , µn = f (nt) dt
0 3. Prouver, par changements de variable, que pour tout ε > 0,
2. En déduire la convergence et la limite de la suite (µn )n∈N∗ Z +∞ Z bε
cos(ax) − cos(bx) cos t
dx = dt
ε x aε t
cos(t) − 1
4. (a) Montrer que la fonction g : t 7−→ se prolonge par
2 Pour approfondir t
continuité en zéro.
−t
+∞ e (b) ? En introduisant une primitive G de g sur R, déterminer la
Z
29 1. Soit x ∈ R+∗ . Démontrer que l’intégrale généralisée dt
0 x+t valeur de I(a, b).
est convergente.
+∞ e− t
Z
On définit la fonction F sur ]0 , +∞[ par : F(x) = dt .
0 x+t
31 La fonction Gamma d’Euler .
1 −1
e
Z Z +∞
2. (a) Soit x > 0. Montrer que F(x) Ê
x+t
dt . Sous réserve d’existence, on pose pour x ∈ R, Γ(x) = t x−1 e− t dt
0 0
(b) En déduire la limite de F en 0+ . 1. Soit x un réel.
1
Z +∞ Z +∞
−t
3. (a) Soit x > 0. Montrer que 0 É F(x) É e dt (a) Montrer que l’intégrale généralisée t x−1 e− t dt est conver-
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x 0 1
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page 6 UTBM
MTC Ch1 : intégration sur un intervalle quelconque
Z +∞ − t
e
tion différentielle linéaire du premier ordre. J ( x) = dt
x t
6. Expliciter f (x) pour x ∈ I.
2. Soit x > 0.
(a) Montrer, par une intégration par parties, que
e− x 1 e− x
µ ¶
1− É J ( x) É
x x x
(b) En déduire un équivalent simple de J ( x) lorsque x tend vers +∞.
Z x −t
e
3. (a) Vérifier que pour tout réel x > 0, J ( x) = − d t + J (1)
1 t
(b) Prouver que J est de classe C sur R et calculer J 0 ( x).
∞ +∗
page 7 UTBM
MTC Ch2 : déterminants
1 Pour s’entraîner
38 Calculer sous forme factorisée les déterminants suivants :
35 Calculer les déterminants suivants :
¯ ¯ ¯ ¯
¯
¯ 1 2 0 ¯
¯ ¯ 3i 0 0 ¯¯
¯ cos α − sin α
¯ ¯ ¯ p ¯ ¯ ¯ a a a a ¯
¯ ¯
¯ 0 1 1 ¯
¯ ¯ 1 1 1 ¯¯ ¯ ¯
; ; ¯ 5 i 0 ¯
¯ ¯ ¯ ¯
¯
¯ sin α cos α
¯ ¯cos a cos b¯¯ ¯ ¯ a b b b ¯
¯ ¯ ¯
¯ −1 0 1 ¯ ¯ ¯ ¯ ; ¯ a b c ¯¯ ;
¯ ¯
¯ 5 15 2 ¯ ¯sin a sin b ¯ ¯ ¯
¯ a b c c
¯
¯
¯ b+c a+c a+b ¯ ¯ ¯
¯ ¯ ¯ a b c d ¯
¯ ¯
¯1 1 1 ¯
¯
¯ 0 4 7
¯
¯ ¯ 1 2 2 ¯
¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯
¯1 2 3 ¯ ; ¯ 2 0 8 ; −5 3 3 a b c d
¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯
2 2¯
¯ ¯ p ¯1 b+c b +c ¯
¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯ ¯
a a b c
¯1 4 9 ¯ ¯ 3 6 0 ¯ ¯
¯ ¯ 7 −1 −1 ¯ ¯ ¯
a2 + c 2 ¯
¯
¯1 a+c ;
¯ ¯ ¯ ¯
a a a b
¯ ¯
a2 + b 2 ¯
¯ ¯ ¯ ¯
¯1 a+b ¯ ¯
36 Donner, sans calcul, la valeur de chaque déterminant : ¯ a a a a ¯
¯ ¯ ¯ ¯
¯ 2 6 5 ¯ ¯ 1 0 1 ¯
∆1 = ¯¯ 3 3 3 ∆2 = ¯¯ 0 3 0 ¯¯
¯ ¯ ¯ ¯
¯
¯ ; 39 Calculer le déterminant de chacune des cinq matrices suivantes,
¯ 0 0 0 ¯ ¯ 1 0 1 ¯
en déduire celles qui sont inversibles et le cas échéant déterminer leur
inverse par la méthode de la comatrice.
¯ ¯ ¯ ¯
¯ 2i 0 0 ¯ ¯ 2 5 6 ¯
∆3 = ¯¯ 0 3 0 ∆4 = ¯¯ 3 3
¯ ¯ ¯ ¯
¯
¯ ; 3 ¯
¯
¯ 0 0 −i ¯ ¯ 4 10 12 ¯
−1 0 2
sin θ − cos θ
µ ¶ µ ¶
1 4
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A= B= C= 0 0 1
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1 −6 cos θ sin θ
0 −1 1
37 En géométrie plane .
³ → − → −´
0 2 −1 1 2 1
Le plan usuel orienté est muni d’un repère orthonormal direct O ; i , j .
D= 2 0 1 E = 1 0 0
1. Soit →
−
u et →
−v deux deux vecteurs non nuls du plan.
2 1 0 0 3 1
(a) Rappeler la formule d’addition sin(b − a) pour a et b réels.
→− →−
(b) En notant B la base ( i , j ), démontrer que
detB (→
−
u ,→
−v ) = °
°→
−u ° × °→
° °− °
v ° × sin →−
u ,→
−v 40 Soit j une
¯ solution complexe de l’équation 1 + z + z2 = 0.
³ ´
¯
¯ 1 j2 j ¯
¯ ¯
Calculer ¯ j 1 j 2 ¯
¯ ¯
2. Étant donnés trois points non alignés A, B et C, montrer que ¯ 2 ¯
1 ¯¯ −−→ −−→ ¯¯ ¯ j j 1 ¯
le triangle ABC a pour aire ¯detB ( AB , AC )¯
2
page 8 UTBM
MTC Ch2 : déterminants
¯ ¯
¯ 1+a 1 1 ¯ 2. Soit n ∈ N, n Ê 4. Calculer :
Soient a, b et c trois complexes. On pose ∆ = ¯¯ 1
¯ ¯
41 1+b 1 ¯
¯ ¯ ¯
¯ 1 1 1+ c ¯ ¯
¯ 1 1 1 ··· ··· 1 ¯
¯
1. Calculer le déterminant ∆ en fonction de a, b et c.
¯
¯ 1 2 2 ··· ··· 2 ¯
¯
1 2 3 ··· ··· 3
¯ ¯
2. On suppose dorénavant que a, b et c sont les racines du polynôme
¯ ¯
¯ .. .. .. .. .. ¯
P(X ) = X 3 − X + 1. . . . . .
¯ ¯
¯ ¯
.. .. ..
¯ ¯
(a) Donner la forme factorisée du polynôme P(X ) en fonction de
¯ ¯
¯
¯ . . . n−1 n − 1 ¯¯
a, b et c. ¯ 1 2 3 ··· n−1 n ¯
(b) En déduire la valeur de ∆.
1 m − 1 3m − 1 m2 − m
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page 9 UTBM
MTC Ch2 : déterminants
2 Pour approfondir 3. Montrer que la suite de terme général u n = ∆n − ∆n−1 est géomé-
trique et préciser sa raison.
51 Calculer le déterminant d’ordre n suivant (où n ∈ N, n Ê 2).
4. En déduire l’expression explicite de u n en fonction de x et de n.
¯
¯ 1 n n
¯ n
· · · n ¯¯
u k , en déduire l’expression de ∆n .
X
¯
¯ n 2 n 5. Calculer la somme
¯ · · · n ¯¯ k=3
¯ n n 3 ··· n ¯
¯ ¯
¯ .. .. .. .. . ¯¯
¯
¯ . . . . .. ¯
¯
¯ n n n
¯ 54 Soit n un entier supérieur à 2.
··· n ¯
Calculer le déterminant de la matrice A = (a i, j ) ∈ Mn (K) de terme
général :
a i, j = max { i , j }
page 10 UTBM
MTC Ch2 : déterminants
1 6 x
Déterminer les nombres réels x pour lesquels la matrice M ( x) est inver-
sible.
1 1 1
2. Pour z ∈ C, on pose M = z 1 z − 1 ∈ M3 (C).
3 TP sous Maxima 1 z 1
Pour quelles valeurs de z la matrice M est-elle inversible ?
57 Matrices de Vandermonde. On utilisera :
3. Soit N ∈ M3 (R) une matrice carrée d’ordre 3 à coefficients réels telle que
length, addcol, transpose, for..from..thru..do, factor,
N 3 = − I 3 . Que vaut det( N ) ?
determinant
a c c
Soit n ∈ N tel que n Ê 2 et (a 1 , a 2 , . . . , a n ) ∈ Kn . 4. On pose A = c a b ∈ M3 (R).
On appelle matrice de Vandermonde de la lise (a 1 , a 2 , . . . , a n ) la matrice c b a
carrée suivante : Calculer sous forme factorisée le déterminant de la matrice A .
page 11 UTBM
MTC Ch3 : séries numériques
∀ n ∈ N, u n+1 = u n e−u n
1 Pour s’entraîner
1. Montrer que pour tout entier naturel n, u n > 0.
59 Télescopage . 2. Étudier la monotonie et la convergence de la suite (u n )n∈N .
En calculant les sommes partielles, déterminer si les séries de termes
3. On pose pour tout entier n, vn = ln(u n ).
généraux suivants (pour n Ê 2) sont convergentes. Xn
Le cas échéant calculer leur somme : Montrer que pour tout n ∈ N, u k = v0 − vn+1
k=0
X
¡ n+1 ¢ 4. En déduire que la série u n diverge.
ln 1 1 1
µ ¶
n
un = ; vn = ln 1 − wn = ; xn = 2
ln(n) ln(n + 1) n n(n − 1) n −1
(n + 1) e−n (n + 1)2
X µ ¶
(a) p
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X
(c) ln 2n n2 ln n
nÊ1 n(n + 2) 6. u n = n 10. u n =
2 en
X n2 2 n
µ
1 1 2
¶ (d) en remarquant que
(b)
X
p +p −p n!
nÊ2 n−1 n+1 n n2 = n( n − 1) + n 1
65 1. Étudier rapidement la fonction f : x 7−→
x ln x
X 1
2. En déduire la nature de la série
62 Soit u 0 ∈]0; 1[. On pose ∀ n ∈ N, u n+1 = u n − u2n . nÊ2 n ln n
1. Montrer que pour tout n ∈ N, 0 < u n < 1, puis que la suite (u n ) 3. (a) Comparer n! et n n
converge vers 0. 1
(b) Déterminer la nature de la série de terme général
2. Montrer que la série de terme général u2n converge et calculer sa ln(n!)
somme.
page 12 UTBM
MTC Ch3 : séries numériques
Z x 1
66 1. Soit x un réel supérieur à 2. Calculer l’intégrale dt 71 1. Rappeler le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de
2 t ln2 (t) zéro de la fonction exp.
X 1 X
2. Étudier la nature de la série 2. Déterminer la nature de la série u n définie par
nÊ2 n ln2 (n) nÊ1
3. Soient n et p deux entiers tels que 2 É n < p.
1 1
µ ¶
p
X 1 u n = exp −1−
Encadrer la somme 2
par deux intégrales. n n
k= n+1 k ln (k)
4. En déduire un équivalent simple du reste d’ordre n :
+∞
X 1
Rn = 2
lorsque n tend vers +∞. 72 On définit la suite (u n )n∈N par son premier terme u 0 ∈ R et la
k= n+1 k ln (k)
relation de récurrence :
e− u n
∀ n ∈ N, u n+1 =
67 Discuter suivant α la nature de la série de terme général n+1
³p p ´α 1. Prouver que ∀ n ∈ N∗ , u n > 0
n+1 − n
X 2. En déduire la limite de la suite (u n )n∈N .
68 Soit u n une série convergente à termes positifs. 3. Déterminer la limite de n u n lorsque n tend vers +∞.
X un X 2 X
1. Montrer que les séries et u n convergent. 4. En déduire la nature de la série un .
1 + un
x 2 + y2
2. (a) Montrer que ∀ (x, y) ∈ R2 , x y É
p2 ³ n ´n
X un 73 1. Montrer que lim = e−1
(b) En déduire la nature de la série n−→+∞ n + 1
n X n!
2. En déduire la nature de la série
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nn
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p
69 1. Soient a et b deux réels positifs. Comparer 2 a b avec a + b
X
2. Soit u n une série à termes positifs, convergente.
p ? Étudier la nature des séries de termes généraux :
(a) Montrer que la série de terme général vn = u n u n+1 est 74
convergente. µ ¶pn
1 nln n (ln n)n
(b) ? La réciproque est-elle vraie ? un = ; vn = ; wn =
3 n! n!
nln(n)
70 On pose pour tout entier n Ê 2, un =
1 n
µ ¶
(ln n)n ∗
75 On pose ∀ n ∈ N , u n = e − 1 +
1. Déterminer lim n2 u n . n
n→+∞
X 1. Rappeler le développement limité à l’ordre 2 au voisinage de zéro
2. En déduire la nature de la série un .
de la fonction t 7−→ ln (1 + t)
page 13 UTBM
MTC Ch3 : séries numériques
X k=0 2k + 1
3. Déterminer la nature de la série un
+∞
X (−1)k
5. Par une méthode analogue, calculer la somme
k=0 k + 1
77 Déterminer la nature de chacune des séries :
X (−1)n X (n + 1) cos n
(a) (b) p
nÊ2 ln(n) nÊ1 n2 n
π´ 1 2 Pour approfondir
³ µ ¶
n
X X
(c) sin n π + (d) (−1) ln 1 +
nÊ1 n nÊ1 n
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X ³ p ´
3. En déduire la nature de la série sin π n2 + 1 .
page 14 UTBM
MTC Ch3 : séries numériques
3 TP sous Maxima
82 Final 2020 .
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e− u
µ ¶
3/2 1
1. (a) Déterminer lim u p On considère la suite (u n )n∈N∗ définie par u n = Pn
u→+∞ u
k=1
k2
+∞ e− u
Z
X
(b) Démontrer que l’intégrale généralisée p du est conver- 1. Montrer que la série u n est convergente.
0 u
+∞
gente. X
2. Calculer la somme un
2. On se fixe un réel x strictement positif. n=1
X e− n x
Montrer que la série p est convergente.
nÊ1 n
e− k x +∞
84 On utilisera : sqrt, taylor, solve, sum
X
3. Pour tout réel x strictement positif, on pose S(x) = p
k=1 k Soit a, b et c trois nombres réels. On pose pour tout naturel n,
Montrer que la fonction S est décroissante sur l’intervalle ouvert p p p
]0 , +∞[. un = n + a n + 1 + b n + 2
page 15 UTBM
MTC Ch3 : séries numériques
1. Donner le développement asymptotique à trois termes de u n au 6. Parmi les 4 séries suivantes, une seule est divergente. Indiquer laquelle.
voisinage de +∞. X ln n X (−2)n X n+1
X 1
2. ? En Xdéduire les valeurs des paramètres a et b pour lesquelles la (a) (b) (c) (d)
nÊ1 n
2
nÊ2 n ln n n! 2n
série u n est convergente.
+∞
X
3. Calculer alors la somme un.
n=1 86 On note E l’ensemble des suites réelles ( u n )n∈N∗ telles que la série de
terme général n2 u2n converge.
1
1. Montrer que la suite (wn )n∈N∗ définie par wn = appartient à E .
n2
4 Pour travailler seul 2. Montrer que, si u et v sont deux suites de E , alors la série de terme
général n2 u n vn est absolument convergente.
85 Les six questions sont indépendantes 3. En déduire que E est un R-espace vectoriel.
+∞
X 1
1. Combien vaut la somme suivante : ?
k=0 k! 2k
X (−1)k
X 87 Final 2013 . La série alternée est semi-convergente.
2. Soit u n une série à termes réels positifs. Quelle condition est suffi- 2k + 1
sante pour garantir la convergence de cette série ? X (−1)k
On appelle «reste d’ordre n» de la série , le nombre réel
2k + 1
1 1 p 1 1
(a) u n É (b) u2n É (c) un É (d) eu n É
n n n n +∞
X (−1)k
Rn =
k= n+1 2 k + 1
3. Pour laquelle des séries suivantes sait-on facilement calculer la somme ?
L’objectif de cet exercice est d’obtenir un équivalent de R n , reste d’une série
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(−1)n+1 +∞ 1 1
µ ¶
4. Pour laquelle des séries suivantes, la règle de D’Alembert permet-elle de (−1)k
X
2 Rn − = −
justifier la convergence ? 2n + 3 k= n+1 2k + 1 2k + 3
page 16 UTBM
MTC Ch4 : diagonalisation de matrices
0 0 0 1
89 Soient n un entier supérieur à 2 et M ∈ Mn (R) une matrice diago- 0 0 1 0
nalisable dans Mn (R) telle que M 3 + 2M = 3 I n 94 Soit la matrice A = ∈ M4 (R)
0 1 0 0
1. Factoriser dans R[X ] le polynôme P(X ) = X 3 + 2X − 3 1 0 0 0
2. Que peut-on dire des valeurs propres réelles de la matrice M ? 1. Calculer A 2 . En déduire que A est inversible, donner A −1 et A 2021 .
3. Déterminer la seule matrice possible M. 2. Quelles sont les valeurs propres de A ?
Justifier que A est diagonalisable.
3. Diagonaliser A en donnant la matrice de passage P et son inverse
1 ... 1
P −1 .
.. .. ..
1 1 1
90 Soit n ∈ N tel que n Ê 2. On pose J = . . . ∈ Mn (R)
95 On pose M = 0 2 2.
1 ... 1
0 0 3
1. Donner le rang et le déterminant de J.
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page 17 UTBM
MTC Ch4 : diagonalisation de matrices
0 1 0
3−k
k−5 k
102 1. On pose A = 0 0 1 ∈ M3 (R).
A(k) = − k
k − 2 k ∈ M3 (R) 6 −11 6
5 −5 −2 Diagonaliser la matrice A et en déduire A n pour n ∈ N.
2. On considère une suite réelle (u n )n∈N vérifiant :
1. Calculer le polynôme caractéristique de A(k).
∀ n ∈ N, u n+3 = 6 u n+2 − 11 u n+1 + 6 u n
En déduire les valeurs propres de A(k).
un
2. À quelle condition nécessaire et suffisante sur k, la matrice A(k) On pose pour tout n ∈ N, X n = u n+1 .
est-elle diagonalisable ? u n+2
µ ¶ Exprimer X n en fonction de X 0 , A et n.
1 1
100 On pose P = . On considère l’endomorphisme Φ de M2 (R) En déduire la formule explicite de u n en fonction de n, u 0 , u 1 et
1 1
u2 .
défini par Φ(M) = MP.
page 18 UTBM
MTC Ch4 : diagonalisation de matrices
−1 2 0 (a) Déterminer une base e01 , e02 , e03 de R3 telle que la matrice T
¡ ¢
103 Soit A = 2 2 −3 et ϕ l’endomorphisme de R3 canonique- de f dans cette base vérifie
−2 2 1
2 1 0
ment associé A.
T = 0 2 1 ,
1. Vérifier que A n’est pas diagonalisable.
0 0 2
2. Chercher deux vecteurs propres de ϕ linéairement indépendants.
Compléter ces vecteurs en une base de R3 . et que les vecteurs e01 , e02 , e03 aient respectivement pour troi-
3. Écrire la matrice de ϕ dans cette base. sième composante 1, −1 et 2.
On notera dorénavant B 0 la base e01 , e02 , e03 .
¡ ¢
4. Calculer A n pour n ∈ N∗ .
(b) À l’aide de la formule du binôme de Newton et de la décom-
position suivante T :
104 Soient (u n ), (vn ) et (wn ) les trois suites définies sur N par leurs
0 1 0
premiers termes : u 0 = 1 , v0 = 0 , w0 = 0 et les relations de récurrence T = 2 I 3 + 0 0 1 ,
0 0 0
u n+1 = 3u n − vn + wn
v = u n + 2vn déterminer l’expression de la matrice T n en fonction de l’en-
n+1
wn+1 = vn + wn tier naturel n.
Pour tout entier naturel n, on pose 4. Soit P la matrice de passage de la base canonique B à la base B 0 .
1. (a) Reconnaître, pour tout entier naturel n le produit A X n . (c) Calculer la première colonne de la matrice A n . En déduire
les expressions de u n , vn , wn en fonction du naturel n.
(b) En déduire l’expression de X n en fonction des matrices A, X 0
et de l’entier naturel n.
2. (a) Démontrer que A admet une seule valeur propre.
(b) Déterminer le sous-espace vectoriel propre de A associé à 105 Déterminer le terme général de la suite réelle (u n )n∈N définie par
l’unique valeur propre.
La matrice A est-elle diagonalisable ? u0 = 1
3. On note f l’endomorphisme de R3 canoniquement associé à A, u1 = 2
¡ ¢
c’est-à-dire tel que A soit la matrice de f dans la base canonique
∀ n ∈ N, u n+2 = 2 u n+1 − u n
B de R3 .
page 19 UTBM
MTC Ch4 : diagonalisation de matrices
106 Soit n un entier naturel supérieur à 2. On considère le déterminant 1. (a) Justifier rapidement que A est diagonalisable.
d’ordre n : ¯ ¯ (b) Diagonaliser la matrice A en précisant la matrice de passage
¯0 1 1 · · · 1¯¯
¯
¯1 0 P et la matrice diagonale D semblable à A.
1 · · · 1¯¯
2. Soit M ∈ M3 (R) telle que M 2 + M = A.
¯
¯ . . .. ¯¯
∆ n = ¯1 . . . . .¯
¯
(a) On pose N = P −1 M P. Montrer que DN = ND.
¯.
.. ..
¯
¯.
¯. . . 1¯
¯
a b c
¯ ¯
¯1 1 · · · 1 0¯
(b) En posant N = d e f , justifier que N est diagonale.
1. Calculer ∆2 et ∆3 . g h k
2. Montrer que, pour tout entier n Ê 2,
3. À l’aide du logiciel M AXIMA, donner toutes les matrices M ∈ M3 (R)
∆n+2 = −2∆n+1 − ∆n telles que : M 2 + M = A
a et b pour que la matrice M = 0 1 b soit diagonalisable dans 111 Soit n ∈ N tel que n > 2. On note Rn [X ] l’espace vectoriel des
0 0 2 polynômes à coefficients réels de degré inférieur ou égal à n.
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1
f (P) = (X 2 − 1) P 00 − X P 0 + P
2
108 Donner une CNS portant sur les réels a, b et c pour que la matrice
1 a b 1. Pour tout entier k ∈ 0, n, calculer f (X k ).
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MTC Ch4 : diagonalisation de matrices
page 21 UTBM
MTC Ch4 : diagonalisation de matrices
115 Final 2019 . Dans cet exercice, n désigne un entier supérieur ou égal à 2.
Soit k un nombre réel fixé tel que k 6= −1. On pose Pour toute matrice carrée M = ( m i, j )1É i, jÉn de Mn (R), on appelle «trace de
µ ¶ M », notée Tr( M ), le nombre réel défini par :
k 0
A= ∈ M2 (R)
( k + 1)2 −1 n
X
Tr( M ) = m i,i (somme des coefficients diagnoaux de M )
1. Donner le polynôme caractéristique χ A ( X ) de la matrice A . i =1
Justifier que A est diagonalisable. On considère l’application f : Mn (R) −→ Mn (R) définie par :
2. Déterminer une base de chaque sous-espace propre de A .
∀ M ∈ Mn (R), f ( M ) = Tr( M ) I n + M
3. Donner une matrice diagonale D ∈ M2 (R) et une matrice inversible
P ∈ GL 2 (R) telles que A = P D P −1 . 1. Vérifier que f est un endomorphisme de Mn (R).
n
4. En déduire les quatre coefficients de la matrice A pour n ∈ N. 2. On note T : Mn (R) −→ R l’application définie par : T ( M ) = Tr( M ).
Montrer que le rang de T est égal à 1. En déduire la dimension de
Ker(T ).
116 Final 2018 . 3. On suppose dans cette question uniquement, que n = 2.
Soient a, b, c trois réels tous non nuls. On considère la matrice M carrée On rappelle que la base canonique de M2 (R) est B = (E 1 , E 2 , E 3 , E 4 )
d’ordre 3 suivante : avec :
1 a/ b a/ c
µ ¶ µ ¶ µ ¶ µ ¶
M = b/a 1 b/ c 1 0 0 1 0 0 0 0
E1 = , E2 = , E3 = , E4 =
c/a c/ b 1 0 0 0 0 1 0 0 1
1. (a) Calculer M 2 et donner le nombre réel k tel que M 2 = k M . Déterminer la matrice A de f relativement à la base B .
(b) En déduire un polynôme annulateur de M . Calculer le déterminant de f .
Quelles sont les éventuelles valeurs propres de M ? 4. On revient au cas général où n est un entier quelconque, supérieur ou
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page 22 UTBM
MTC Ch5 : produit scalaire sur un espace vectoriel réel
a b c
1 Pour s’entraîner A= c
a b ∈ M3 (R)
b c a
118 1. Calculer le déterminant de A en fonction de S et de σ.
1. Le plan géométrique ³ euclidien orienté est rapporté à un repère 2. On suppose dans cette question, que a2 + b2 + c2 = 1.
→
− → −´
orthonormal direct O ; i , j . (a) Vérifier que det(A)2 = (1 + 2σ)(1 − σ)2
→
− →
− −v = 2→
− → −
On pose →−u = 3 i + 4 j et → i − j. (b) Montrer, avec l’inégalité de Cauchy-Schwarz, que |σ| É 1
Calculer la mesure principale de l’angle orienté de vecteurs → −
u ,→
−
³ ´
v . (c) En déduire que | det(A)| É 1
2. Dans l’espace géométrique usuel 3D, on se donne un carré 3. Une matrice carrée M ∈ Mn (R) est dite orthogonale ssi t M M = I n .
ABCDEFGH. On désigne par I le point d’intersection des droites Montrer que A est orthogonale ssi σ = 0 et S ∈ {−1 ; 1}.
(BG) et (FC).
121 Soit n ∈ N∗ et (a 1 , a 2 , . . . , a n ) ∈ Rn .
à !2
n n
a2k .
X X
1. Montrer que ak É n Étudier le cas d’égalité.
Calculer une valeur approchée k=1 k=1
en degrés de l’angle géomé- 2. On suppose ici que ∀ k ∈ 1 , n, a k > 0 et a 1 + a 2 + · · · + a n = 1
n 1
trique AIE.
Ê n2 . Préciser les cas d’égalité.
X
Montrer que
a
k=1 k
và !
n u n
u
X p
É 2n (n + 1)
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3. Montrer que t
k
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k=0
119 Soit n ∈ N∗ . On pose E = Rn [X ] et 122 Somme des coefficients d’une matrice orthogonale .
on définit l’application ϕ : E × E −→ R par
Par définition, une matrice carrée A ∈ Mn (R) est dite orthogonale
n t
X ssi A A = I n . Soit A = (a i, j )1É iÉn une matrice orthogonale.
∀ (P,Q) ∈ E × E, ϕ(P,Q) = P(k)Q(k) 1É j É n
k=0 1
1
Montrer que ϕ est un produit scalaire sur E. On pose U = .. ∈ Mn,1 (R) et pour toutes matrices colonnes X et Y ,
Calculer k1k , ϕ(1, X ) et k X k. .
1
t
〈X | Y 〉 = X Y
page 23 UTBM
MTC Ch5 : produit scalaire sur un espace vectoriel réel
b ¶2 b
1. Calculer 〈 AU | U 〉.
µZ Z
3. (a) Prouver que, pour f ∈ E, f (t) dt É (b − a) f (t)2 dt
2. À l’aide de l’inégalité de Cauchy-Schwarz, démontrer que a a
¯ ¯ (b) Dans quel cas a-t-on égalité ?
¯ X ¯
ai , j¯ É n
¯ ¯
¯
126 Dans R3 muni du produit scalaire canonique, orthonormaliser en
¯1É i, jÉn ¯
orthogonale de R3 [X ].
de p H dans la base canonique de R3 .
3. Diagonaliser sans calcul cette matrice.
129 Avec un logiciel de calcul formel. Soit E = C [0, 1] , R l’espace
¡ ¢
page 24 UTBM
MTC Ch5 : produit scalaire sur un espace vectoriel réel
130 Soit n ∈ N∗ . On désigne par E le R−espace vectoriel des fonctions (b) On désigne par J la matrice de Mn (R) dont tous les coeffi-
polynomiales de degré inférieur ou égal à n et on définit l’application cients sont égaux à 1. Calculer la distance de J à H.
ϕ : E×E −→ R
Z 1
( f , g) 7−→ f (t)g(t) dt 132 Soit n ∈ N, n Ê 2. On se place dans E = Mn (R). On pose I = I n .
−1
1. (a) Montrer que l’application
On note P et I les sous-espaces vectoriels de E constitués respective-
ϕ : E × E −→ R
ment des fonctions polynomiales paires et impaires.
(A, B) 7−→ 〈 A | B〉 = Tr( t A B)
1. Démontrer que ϕ est un produit scalaire sur E. est un produit scalaire sur E.
2. Prouver que si g ∈ P et si h ∈ I alors ϕ(g, h) = 0. (b) Pour M ∈ E, que vaut 〈 M | I 〉 ?
3. À toute fonction f de E on associe la fonction 2. On désigne par J la matrice de E dont tous les coefficients sont
égaux à 1. On pose F = Vect(I, J).
fb : R −→ R
1 (a) Calculer J 2 en fonction de J. En déduire 〈 J | J 〉.
x 7−→ ( f (x) + f (− x))
2 (b) On note P F (M) le projeté orthogonal sur F d’une matrice
M ∈ E.
fb ∈ P et que ∀ f ∈ E, f − fb ∈ I
¡ ¢
(a) Vérifier que ∀ f ∈ E,
En remarquant que 〈 M | J 〉 = 〈 p F (M) | J 〉, exprimer p F (M)
(b) En déduire que l’application p : f 7−→ fb est une projection comme combinaison linéaire de I et J en fonction de tr(M)
orthogonale sur un sous-espace vectoriel de E à préciser. et du réel µ = 〈 M | J 〉.
(c) Calculer µ en fonction des coefficients de M.
page 25 UTBM
MTC Ch5 : produit scalaire sur un espace vectoriel réel
(a) Montrer que ϕ définit un produit scalaire sur E que l’on 1. Justifier que f 1 et f 2 sont des éléments de E.
notera par la suite 〈· | ·〉 2. Construire une base orthonormale B = (ε1 , ε2 ) du sous-espace
(b) Soit u = (u n )n∈N une suite appartenant à E. vectoriel F = Vect( f 1 , f 2 ) de E.
1 Z +∞
1
Montrer que la suite de terme général n appartient à E. 3. On admet que ∀ k ∈ N , ∗
t e−k t dt = 2
2 k
X un 0
En déduire la convergence de la série . Calculer les deux réels a et b minimisant l’intégrale
2n
(c) En appliquant l’inégalité de Cauchy-Schwarz, déterminer le Z +∞
¡ −t ¢2
plus petit réel A > 0 tel que te − a e− t − b e−2 t dt
0
¯ ¯ s
¯ +∞ +∞
¯ X un ¯
¯
u2n
X
∀ (u n )n∈N ∈ E, ¯ n
¯ É A
¯n=0 2 ¯ n=0
135 Soit E un espace vectoriel euclidien et f ∈ L (E) tel que
Z +∞ sZ
+∞
1. Créer une fonction ps(expr1,expr2) qui calcule l’intégrale
−α t 1 2
f (t) e dt É p f (t) dt Z 1
0 2α 0
expr1 × expr2 dt
0
Partie B : orthonormalisation
dans laquelle expr1 et expr2 sont deux expressions de la variable
−t −2 t
On considère les fonctions f 1 : t 7−→ e et f 2 : t 7−→ e désassignée t.
page 26 UTBM
MTC Ch5 : produit scalaire sur un espace vectoriel réel
On munit R3 de sa structure euclidienne canonique. Soit B0 = ( e 1 , e 2 , e 3 ) 139 Soit E = R2 [ X ]. On définit sur E × E l’application
la base canonique de R3 .
On désigne par F le sous-espace vectoriel de R3 engendré par les vecteurs ϕ : (P,Q ) 7−→ P (−1)Q (−1) + P (0)Q (0) + P (1)Q (1)
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page 27 UTBM
MTC Ch6 : équations différentielles linéaires
1 Pour s’entraîner
141 Résoudre : 145 On considère l’équation différentielle (E) : t2 y0 + (t − 1)y = 0
y + 3y = e2 t 1. Résoudre (E) sur I 1 = R+∗ et sur I 2 = R−∗ .
½ 0
1.
y(0) = 5 2. Quelle est la dimension de l’espace vectoriel des solutions de (E)
0
2. y + y = t 2 définies sur R ?
p
3. 1 − t2 y0 − y = 1 sur ] − 1 , 1[.
1 1
(a) 2t y0 + y = (d) t y0 − y =
1+ t 1 + t2
(b) t y0 + y = cos t 147 Déterminer les fonctions f : R −→ R continues sur R vérifiant
0 2 0 2
(c) t y − y = t ln t (e) t y + y = t Z x
(a) ∀ x ∈ R, f (x) − f (t) dt = cos x
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0
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Z x
143 1. Résoudre sur R+∗ puis sur R−∗ l’équation différentielle : (b) ∀ x ∈ R, f (x) − t f (t) dt = 1
t y + y = t2 − 1
0 0
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MTC Ch6 : équations différentielles linéaires
149 Soit a : R+ −→ R une fonction continue et intégrable sur R+ . 154 Résoudre chacun des systèmes différentiels
Démontrer que les solutions de l’équation différentielle y0 = a(t) y 0 0
sont bornées sur R+ . x = y + z
x = x + 2y + 2z
x(0) = 1
y0 = x ; y0 = x + 2y − z avec les conditions y(0) = 2
0
0
z = x+ y+ z z = − x + y + 4z z(0) = 3
x0
½
= −t y
150 Résoudre le système différentiel
y0 = tx
en posant z = x + i y.
155 On considère le système différentiel linéaire
x0
½
= 3x− y
(S) :
151 En posant z = x + i y, résoudre le système différentiel suivant : y0 = x+ y
(t2 + 1) x0
½
= tx+ y−2t où x et y désignent des fonctions inconnues de la variable réelle t, à
(t2 + 1) y0 = −x + t y + 2 valeurs dans R.
µ ¶
x(t)
1. On pose X (t) = .
y(t)
Expliciter la matrice A ∈ M2 (R) telle que
152 Résoudre sur R les systèmes différentiels suivants (où les fonctions
inconnues x et y sont à valeurs réelles) : (S) ⇐⇒ X 0 = A X
0
½ 0
x = 4x − 2y x = 2x + y 2. Calculer le polynôme caractéristique de la matrice A.
(a) (b) y0 = 3x + 4y
y0 = x + y A est-elle diagonalisable ?
x(0) = 1 , y(0) = −5
Déterminer une matrice triangulaire supérieure T semblable à A.
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MTC - Automne 2021
0 1 1
153 1. Diagonaliser la matrice A = 1 0 1 dans M3 (R).
1 1 0 156 Résoudre le système différentiel
2. Résoudre le système différentiel suivant où x , y , z désignent les ½
x0 = x + y + 2t
fonctions inconnues à valeurs réelles : y0 = − x + 3y + 1
0
x = y+ z On pourra poser z = x − y et déterminer une équation différentielle
y0 = x+z linéaire scalaire d’ordre 1 dont z est solution.
0
z = x+ y
page 29 UTBM
MTC Ch6 : équations différentielles linéaires
1. On pose pour tout réel x, z(x) = y(e x ). Alors ∀ t ∈ R+∗ , y(t) = z(ln t).
µ ¶
1 − 3t 4t
157 Pour tout réel t, on pose A(t) =
−2t 1 + 3t Montrer que y est solution de (E) si, et seulement si, z est solution
1. Déterminer les éléments propres de la matrice A(t). d’une équation différentielle linéaire du second ordre à coefficients
En déduire que A(t) est diagonalisable. constants, que l’on précisera.
On explicitera la matrice de passage P ∈ GL 2 (R). 2. Applications. Résoudre chacune des équations différentielles sui-
2. Résoudre le système différentiel : vantes sur sur R+∗ :
½ 0
x = (1 − 3t) x + 4 t y (a) t2 y00 (t) = 6 y(t) (b) t2 y00 (t) − 3t y0 (t) + 5 y(t) = 0
y0 = −2 t x + (1 + 3t) y
1. Écrire le système (Σ) sous forme matricielle : X 0 (t) = A(t) X (t). 2 Pour approfondir
2. Déterminer une matrice inversible P (qui ne dépend pas de t) et
162 Solution périodique. Soient a ∈ R∗ et b : R → R une fonction
une matrice diagonale D(t) telles que ∀ t ∈ R, A(t) = P D(t) P −1 .
continue et 2π-périodique. On considère l’équation différentielle linéaire
3. On pose Y (t) = P −1 X (t). Vérifier que (Σ) ⇐⇒ Y 0 (t) = D(t) Y (t).
4. En déduire les solutions du système (Σ). (E) : y0 + a y = b(t)
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159 Résoudre sur R les équations différentielles suivantes : g : t 7→ f (t + 2π) l’est aussi.
2. En déduire qu’une solution f de (E) est 2π-périodique si, et seule-
1. y00 − 5y0 + 6y = 1 + t2 4. y00 + y0 − 2y = e2 t ment si, f (0) = f (2π).
2. y00 + 2y0 + y = e t 5. y00 + y0 − 2y = e−2 t 3. (a) Montrer que si f est solution de (E), alors il existe λ ∈ R tel
00 0 −t 00 0 2 t que
3. y + 2y + y = e 6. y + y + y = t + e µ Z t ¶
∀ t ∈ R, f (t) = λ + b(u) ea u du e−a t
0
160 Équation d’Euler par changement de variable. (b) Déduire des questions 2. et 3.(a), que (E) admet une unique
Soient a, b et c trois réels tels que a 6= 0. solution 2π-périodique.
On considère sur R+∗ l’équation différentielle (E) :
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MTC Ch6 : équations différentielles linéaires
1
µ ¶
∀ t > 0, f 0 (t) = f Φ : E −→ E
t où ∀ t ∈ R, Φ( f )(t) = f 0 (t) + t f (t)
f 7−→ Φ( f )
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MTC Ch6 : équations différentielles linéaires
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