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Séminaire Saint-Cyprien

Toulouse

Les noces de Cana


Jn 2 (1-12)

Fr. Fernando de Sainte-Marie, ocd.


MARS 2022
TABLE DES MATIÈRES

1. Introduction ............................................................................................................................ 1
1.1. Délimitation du texte. ........................................................................................................................... 1

2. Analyse de l’intrigue. ............................................................................................................... 2


2.1. Trame de résolution au service d’une trame de révelation. ................................................................. 2

3. Analyse des personnages. ........................................................................................................ 3


3.1. La mère de Jésus comme personnage declencheur de la résolution.................................................... 3
3.2. Jésus comme personnage central de la révelation ............................................................................... 4

4. Conclusion ............................................................................................................................... 5

5. Annexes ................................................................................................................................... 6
– Schéma connecteur Jn 1 – Jn 2: ............................................................................................................................. 6
– Trame de résolution: ............................................................................................................................................. 6
– Trame de révelation: ............................................................................................................................................. 6
– Schématisation du récit ......................................................................................................................................... 7
– Texte du récit Jn 2, 1-12 selon le père Yves Simoens ............................................................................................ 8

6. Bibliographie ........................................................................................................................... 9
1. INTRODUCTION

L’épisode des noces de Cana est l’objet de nombreuses études et commentaires, non
uniquement d’une portée exégétique. Nombreux artistes, peintres et écrivains ont trouvé leur source
d’inspiration dans cette belle page.

Cette péricope sert d’ouverture au second chapitre de l’Évangile de Jean et elle possède la
particularité d’être unique, n’ayant pas de parallèle dans les autres évangiles. La richesse symbolique
est objet de fascination et intrigue. Les lecteurs captivés par la trame et d’une part par le miracle de
la transformation de l’eau en vin et d’autre part par la place de Jésus et sa mère dans l’Évangile et
l’absence complète des époux.

Même si la longueur de notre travail ne nous permet pas de faire un travail approfondi, tout au
long de cette étude nous essayerons de faire une analyse narrative du texte, en nous concentrant sur
les personnages, leurs attitudes, leurs rôles et leurs paroles pour essayer de comprendre la place que
Jésus et sa mère, simples invités, occupent pendant ces noces.

1.1. DÉLIMITATION DU TEXTE.

Le chapitre 2 de l’Évangile de Jean nous est présenté comme un chapitre charnière servant de
conclusion chronologique du prologue de l’Évangile (Jn, 1, 19- 2,12) et d’ouverture d’une plus petite
partie de l’Évangile allant de Cana à Cana (Jn 2,1-4,54) ; du premier au deuxième signe de Jésus.

Notre péricope commence par la particule temporelle « et le troisième jour » (V.1) et la mention
explicite de la ville de Cana, elle finit par un changement de lieu suite à la résolution du problème
que nous analyserons par la suite (« Après ceci, ils descendirent à Capharnaüm »). En commençant
avec l’indication temporelle « et le troisième jour » ainsi que le changement de lieu, saint Jean nous
replonge dans le chapitre précédent pour comprendre les faits.

Dans la péricope qui précède notre passage, nous pouvons trouver l’expression « lendemain »
à trois reprises en Jn 1,29 ; 35 et 49. Ainsi les noces de Cana auraient eu lieu « le troisième jour »
après l’appel de Philippe (Jn 1, 43) et la rencontre avec Nathanaël (Jn, 1,45-51), originaire de Cana
de Galilée (Cf. Jn 21,12)1.

1
Cf. Annexes pour voir un schéma chronologique complet.
1
2. ANALYSE DE L’INTRIGUE.

Puisqu’il s’agit d’un récit, notre péricope se prête à être présentée et divisée suivant les étapes
de l’analyse narrative, pour cela nous nous inspirerons du schéma quinaire2 proposé par Marguerat et
Bourquin.3
2.1. TRAME DE RÉSOLUTION AU SERVICE D’UNE TRAME DE RÉVELATION.

Au début de notre péricope l’auteur nous présente la situation initiale qui sert à contextualiser
les faits, présenter les personnages principaux et exposer l’élément déclencheur : « une noce devint
en Cana de Galilée, et (elle) était, la mère de Jésus, là »4 (Jn 2, 1) ; « or, il fut appelé aussi, Jésus et
ses disciples à la noce » (Jn 2, 2), « et du vin ayant manqué » (Jn 2, 3). Nous sommes ici face à une
trame de résolution dans laquelle l’enjeu pour Jésus sera de résoudre le déséquilibre généré par
l’absence de vin.

Ce premier moment du récit trouve sa résolution finale au versets 9-10 où l’eau est transformée
en vin d’une qualité supérieure et en quantité suffisante pour rassasier abondamment les invités du
festin, au grand étonnement du maître du repas. Cet élément clôt la première partie de la trame du
récit en résolvant le déséquilibre présenté au début, et nous plonge dans la trame de révélation des
derniers versets du chapitre. C’est par ce premier signe de Jésus qu’« il manifesta sa gloire, et ils
crurent en lui, ses disciples » (Jn 2, 11). De même, la mère de Jésus qui jouait un rôle capital depuis
le v.1 s’efface devant la place centrale qu’occupe désormais Jésus.

La structure du récit nous laisse voir pourtant comment l’intrigue de Jn 2,1-10 est de type
résolution et elle est inscrite dans l’intrigue de Jn 2 qui cependant est de type révélation.

Du point de vue théologique il est intéressant de noter comment notre récit est chargé d’éléments
eschatologiques. Dieu se sert de la trame d’un ancien récit païen pour nous présenter les symboles
des noces éternelles comme lieu de la joie, d’amour et de triomphe de la vie5. Une fois dégagés les
principaux traits de la trame du récit, nous analyserons en détail chacun des personnages intervenants.

2
Modèle structurel décomposant l’intrigue du récit en cinq moments successifs.
3
MARGUERAT, D., & BURQUIN, Y. Pour lire les récits bibliques, Paris-Genève : Labor et Fides-Les Éditions du
Cerf,2009.
4
Pour la traduction nous avons utilisé celle proposé par Symoens, considérant qu’elle était plus fidèle au texte grec.
5
ZUMSTEIN, J. (2014). L'Évangile selon Saint Jean (1-12). Genève : Labor et Fides. p. 96.
2
3. ANALYSE DES PERSONNAGES.

3.1. LA MÈRE DE JÉSUS COMME PERSONNAGE DECLENCHEUR DE LA RÉSOLUTION.

Le narrateur dans l’ouverture de notre récit commence par nous faire un bref exposé de l’endroit
où se tiennent les noces et les personnages qui y participent. « Une noce devint en Cana de la Galilée,
et (elle) était la mère de Jésus, là. Or, il fut appelé aussi, Jésus et ses disciples à la noce » (v. 1-2).
Nous pouvons constater comment la mère de Jésus6 est nommée en premier et séparée des autres
protagonistes, mettant ainsi en évidence le rôle capital qu’elle va jouer dans le récit7. Jésus est
l’unique personnage qui possède un nom propre dans toute la trame, montrant ainsi son rôle capital
même si au début il semble se trouver caché dans une attitude de dépendance à sa mère. Les disciples
quant à eux sont limités à donner une toile de fond au récit.

Ayant remarqué l’absence de vin et voyant la poursuite de la fête compromise, la mère de Jésus
décide d’intervenir auprès de son fils pour le lui signaler (v.3) : « du vin, ils n’(en) ont pas. ». L’auteur
pour attirer notre attention sur l’importance de la scène change le genre littéraire de la narration à la
troisième personne au style direct. Cette intervention déclenche l’action transformatrice qui permet
la substitution des rôles par laquelle Jésus prendra la place centrale. Par ses paroles la mère de Jésus
nous est présentée comme le personnage central, prenant l’initiative de s’adresser à Jésus pour
présenter le problème ou plutôt pour demander une intervention subtile, indirecte et ferme. C’est pour
cela que nous pourrions qualifier la mère de Jésus comme un personnage « plat8 et autonome » car
toutes ses interventions montrent qu’elle agit par elle-même avec fermeté subtile.

L’entrée en scène de Jésus pour donner une réplique à sa mère ne se fait pas attendre
(v.4) : « qu’ (y a t-il) pour moi et pour toi femme ? pas encore n’est-elle pas arrivée, (mon) heure à
moi ?. » cette réponse nous laisse penser que Jésus est « sec et distant » de par son rejet envers sa
mère. Mais en réalité, cette forme de refus n’est qu’une mise à distance pour exprimer le changement
de relation et la substitution de rôles. En effet, elle est invitée à « dépasser sa maternité charnelle pour
naître comme disciple »9.

La deuxième partie de la réponse est l’objet d’une multitude d’interprétations parmi les
exégètes, cette phrase interrogative peut paraître étonnante et semble exprimer selon le P.

6
Saint Jean tout au long de son Évangile ne donne jamais de nom a la mère de Jésus.
7
Il semble intéressant de noter comment malgré son rôle capital dans le déroule de ce récit, la mère de Jésus n’est nommée
que deux fois dans l’Évangile, en ce passage et à la fin, au pied de la croix (Jn 19, 22-25).
8
Figure résumée à un seul trait selon MARGUERAT, D., & BURQUIN, Y. (2009). Op. Cit. p. 86
9
MARGUERAT, D., & BURQUIN, Y. (2009). Pour lire les récits bibliques. Paris-Genève : Labor et Fides-Les Éditions
du Cerf. p. 56.
3
Symoens 10 « un délai à respecter et un crescendo dans le sens d’un accomplissement ». Dans la même
ligne Marchadour11 nous invite à lire cette phrase de manière affirmative (telle qu’elle est présentée
dans les traductions actuelles de la Bible) faisant de ce premier signe une anticipation de l’heure qui
s’accomplira sur la croix et que personne sinon le Père ne peut décider.

La suite du dialogue entre Jésus et sa mère ne fait que confirmer les traits de caractère que nous
lui avons assignés. Par une demande impérative adressée aux servants (nouveau personnage
« secondaire » qui rentre en scène) elle semble précipiter l’action de Jésus (v.6) : « Elle dit, sa mère
aux servants : « ce qu’il vous dira-éventuellement, faites(-le) ! » ».

Après une riche et minutieuse description des jarres (elles occupent le centre littéraire du récit12)
chargée de sens symbolique13, l’action de Jésus résout la première trame et nous conduit à la trame
de révélation.

3.2. JÉSUS COMME PERSONNAGE CENTRAL DE LA RÉVELATION

La suite immédiate du récit nous plonge dans l’action transformatrice de la trame de révélation.
Il est curieux de noter comment dans la partie précédente, la mère de Jésus au lieu de s’adresser au
« chef de repas » s’adresse aux servants. Jésus pénétré par l’autorité de sa parole et confirmant ainsi
les constatations que nous avons déjà faites sur lui, prend la première place en ordonnant de manière
impérative dans un premier temps de remplir les jarres pour puiser dans un deuxième temps (V.7-8)
« Il leur dit, Jésus : « remplissez les jarres d’eau ! » Et ils les remplirent jusqu’en haut. Et il leur dit :
« puisez maintenant et mettez-vous-à-porter au chef-de-repas. » or eux, ils portèrent. »
Observons comment l’auteur donne une grande importance à cette scène en décrivant au ralenti
les diverses actions. Cependant, contre toute attente l’action résolutive de la trame du récit, soit le
miracle de transformation de l’eau en vin n’est jamais décrit.

Dans les versets suivants le « blanc narratif » est comblé par la confirmation du miracle. Elle
est faite par le nouveau personnage qui rentre en scène ; le maître du repas, ne connaissant pas la
provenance du vin resta surpris de sa qualité (v.9). Ce personnage est caractérisé comme « plat » ;
son rôle est essentiellement réduit à gouter le vin et dans la joie de la découverte s’adresser à l’époux
(v. 10) pour lui exprimer son étonnement. En même temps son importance dans le récit est capitale
puisque c’est grâce à lui que nous pouvons connaitre le dénuement de la trame.

10
SIMOENS, Y. (1997). Selon Jean 2. Une interprétation. Bruxelles : Institut d'Études Théologiques. p.138.
11
MARCHADAUR, A. (1992). L'Évangile de Jean. Paris : Éditions du Centurion. p.56.
12
Voir schéma annexe en page 7.
13
A cause de la limitation de place de notre travail, nous ne pouvons pas nous attarder dans l’explication du symbole des
jarres même s’il serait très intéressant.
4
L’étonnante relation entre les serviteurs et le maître du repas est l’illustration de l’ironie
johannique. Les serviteurs contrairement au maître du repas connaissent la provenance du vin14.

Il est très intéressant de voir comment nous sommes plongés dans un mariage depuis le début
du récit et c’est dans le verset 10 la première et unique foi que l’époux est nommé, il est un personnage
dont nous ne connaissons rien.

Le récit est achevé par un commentaire du narrateur qui qualifie ce miracle de signe, par ces
paroles « il manifesta sa gloire, et ils, crurent en lui, ses disciples. » (v.11) et le changement de lieux
présent au v.12 met fin non seulement á la trame de révélation par laquelle la surabondance de vin
nous renvoie à la révélation de la « gloire » de Jésus, c’est-à-dire á la présence de Dieu en lui mais
aussi au récit lui-même.

Cette conclusion nous confirme la thèse que nous avons défendue depuis le début, la mère de
Jésus, premier personnage à être nommé dans le récit prend désormais la deuxième place, jouant le
rôle du premier disciple, et laissant la place centrale à son fils qui la gardera durant la suite de
l’Évangile.

4. CONCLUSION

Notre analyse de la péricope (Jn 2, 1-12) nous a permis de percevoir, en suivant le vocabulaire,
les expressions temporelles, les personnages et l’emphase mise dans certaines scènes, comment le
vin de noces tient lieu d’élément charnière dans le récit pour conclure la trame de résolution et en
même temps pour déclencher la révélation de la gloire de Jésus.

Un autre champ intéressant que nous avons aperçu est celui des relations interpersonnelles entre
Jésus, sa mère et ses disciples. L’auteur met bien en évidence comment de nombreux personnages
sont définis par rapport à Jésus, marquant ainsi la place centrale qu’il occupera tout au long du récit.

Le maitre du repas, les serviteurs et l’époux - dont l’identité n’est jamais révélée - ne sont pas,
eux, définis en fonction de Jésus. Il est très curieux de voir comment l’épouse n’est même pas
mentionnée, seulement une femme jouant un grand rôle est mentionnée tout au long du récit, la mère
de Jésus. N’est-elle pas la figure de l’épouse ?

14
ESCAFFRE, B. (2008, Septembre). L'Évangile de Jésus Christ selon saint Jean. 1- Le livre des signes (Jn 1-12).
Cahiers Évangile nº 145, p.21.
5
5. ANNEXES

– SCHÉMA CONNECTEUR JN 1 – JN 2:

Jour 1 : Témoignage de Jean le Baptiste concernant son propre


Mercredi
Jn1 19,28 rôle
Jour 2 :
Jeudi Témoignage de Jean le Baptiste concernant Jésus.
Jn 1 29-34
Jour 3 :
Vendredi Les deux premiers disciples suivent Jésus.
Jn 1 35-39
Jour 4 :
Samedi soir- Dimanche Simon Pierre vient à Jésus.
Jn 1 40-42
Jour 5 :
Lundi Philippe et Nathanaël début de la journée vers Galilée.
Jn 1 43-50
Mardi Jour 6 Un de deux jours nécessaires pour aller en Galilée
Jour 7 :
Mardi soir- Mercredi Jésus aux noces de Cana
Jn 2 1-11
Tableau 1. Schéma connecteur Jn 1- Jn 2. Tableau elaboré á partir de Brown, 1966 p.106.

– TRAME DE RÉSOLUTION:

Étape Versets Description


Exposition 1-2 La mère de Jésus, Jésus et ses disciples étaient invités aux
noces en Cana.
Nouement 3-4 Le vin manqua, et la mère de Jésus s’adressa à lui.
Action 5-8 Suite à la recommandation de la mère de Jésus (v.5) les
transformatrice serviteurs font ce que Jésus leur dit.
Situation finale V.9-10 L’eau transforme en vin, étonnement du maitre du repas
Tableau 2. Trame de Résolution.

– TRAME DE RÉVELATION:

Étape Versets Description


Exposition 1-2 La mère de Jésus, Jésus et ses disciples étaient invités aux
noces en Cana.
Nouement 3-4 Le vin manqua, et la mère de Jésus s’adressa à lui.
Action 5-8 Suite à la recommandation de la mère de Jésus (v.5) les
transformatrice serviteurs font ce que Jésus leur dit.
Dénouement V.9-10 L’eau transforme en vin, étonnement du maître du repas.
Situation finale V.11 Jésus manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.
Tableau 3.Trame de Révélation

6
– SCHÉMATISATION DU RÉCIT

2,1 Le troisième jour CANA DE GALILÉE La mère de Jésus


Jésus A
2
Et ses disciples
3 VIN (manque) B
Dialogue mère-Jésus
4
« Mon heure » C
5 La mère aux servants
D
6 LES JARRES
Parole de Jésus aux servants
7 E
LES JARRES : L’EAU
Jésus aux servants D’
8
En vue du chef-du-repas : « Maintenant »
9 Le chef-de-repas-les servants - l’époux C’
VIN : le beau vs le moindre
« premièrement » vs « ensuite »
10 B’
« tout homme » vs « toi »
« jusqu’à présent »
Commencement CANA DE GALILÉE Jésus
11
des signes et ses disciples
Après ceci CAPHARNAÜM (Jésus) et sa mère
Et les frères A’
12 Et les disciples
Non de nombreux
jours
Tableau 4.Schématisation selon SIMOENS, Y. (1997).p.157.

7
– TEXTE DU RÉCIT JN 2, 1-12 SELON LE PÈRE YVES SIMOENS

2,1 Et le jour troisième, une noce devint en Cana de Galilée, et (elle) était, la mère de Jésus, là.
2 or, il fut appelé aussi, Jésus et ses disciples à la noce.

3 Et du vin ayant manqué [leçon brève ;


du vin, ils n’(en) avait pas parce qu’avait-été-complètement-achevé le vin de la noce, ensuite :
leçon longue],
elle dit, la mère de Jésus , en direction de lui : « Du vin, ils n’(en) ont pas. »

4 /et/ il lui dit Jésus :« Qu’ (y a t-il) pour moi et pour toi femme ? pas encore n’est-elle pas
arrivée, (mon) heure à moi ?.

5 Elle dit, sa mère aux servants : « ce qu’il vous dira-éventuellement, faites(-le) !

6 Or il y avait là des jarres de-pierre: six, selon la purification des juifs , gisant, contenant
chacune des métrètes : deux ou trois

7 Il leur dit, Jésus : « remplissez les jarres d’eau ! » Et ils les remplirent jusqu’en haut.

8 Et il leur dit : « puisez maintenant et mettez-vous-á-porter au chef-de-repas. » or eux, ils


portèrent.

9 Or comme il gouta, le chef-de-repas, l’eau, vin devenue-et il ne savait pas d’où elle est ; or
les servants (le) savaient, eux -qui-avaient-puisé l’eau-, il appelle -de-la-voix l’époux, le chef
de repas,

10 Et il lui dit : » tout homme premièrement le beau vin, il (le) pose, et quand on s0est-
eventuellement-enivre, le moindre ; toi, tu as gardé le beau vin jusqu’à présent ! »

11 Celui-ci, il (le) fit, (comme) commencement des signes, Jésus, en Cana de la Galilée et il
manifesta sa gloire, et ils, crurent en lui, ses disciples.

12 Après ceci, il, descendit vers Capharnaüm, lui et sa mère et les frères et ses disciples, et là, ils
demeurèrent non de nombreux jours.

8
6. BIBLIOGRAPHIE

BROWN, R. (1966). The gospel according to Jean I-XII. New York: The Anchor Bible.
CUPELPPER, R. (1987). Anatomy of the fourth Gospel. A study in literary design. Philadelphia:
Fortress Press.
ESCAFFRE, B. (2008, Septembre). L'Évangile de Jésus Christ selon saint Jean. 1- Le livre des signes
(Jn 1-12). Cahiers Évangile nº 145, pp. 14-19.
Evangelio según San Juan. (2018). Dans Biblia de Jerusalén (p. 1549). Bilbao: Desclèe de Brouwer.
L'Évangile selon Saint Jean. (1975). Dans La Bible de Jérusalem (p. 1597). Paris: Desclée de
Brouwer.
MARCHADAUR, A. (1992). L'Évangile de Jean. Paris: Éditions du Centurion.
MARGUERAT, D., & BURQUIN, Y. (2009). Dans Pour lire les récits bibliques. (p. 80). Paris-
Genève: Labor et Fides-Les Éditions du Cerf.
SEGATAGARA KAMANCI, M. (2016). Des noces à Cana : Étude exégétique de Jean 2,1-12.
Edilivre.
SIMOENS, Y. (1997). Dans Selon Jean 1. Une Traduction. (pp. 14-18). Bruxelles: Institut d'Études
Théologiques.
SIMOENS, Y. (1997). Dans Selon Jean 2. Une interprétation. (pp. 126-157). Bruxelles: Institut
d'Études Théologiques.
ZUMSTEIN, J. (2014). Dans L'Évangile selon Saint Jean (1-12) (p. 20). Genève: Labor et fides.

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